Archive pour le Tag 'rétropédale'

Appel un cessez-le-feu immédiat à Gaza : Macron rétropédale encore

Appel un cessez-le-feu immédiat à Gaza : Macron rétropédale encore

La prise de position de Macron diffusée dans la presse britannique vendredi aura beaucoup surpris dans le monde diplomatique. Cela signifie en effet la fin des combats à Gaza et au-delà à terme le retrait des forces israéliennes. Une position d’autant plus curieuse que Macron dès le début du conflit avait au contraire proposé une alliance guerrière de tous les pays volontaires contre le hamas. Progressivement, il a changé sa position en hésitant presque chaque jour au point d’ailleurs de s’interroger presque quotidiennement la semaine dernière sur sa participation ou non à la grande marche contre l’antisémitisme en France.

Finalement, il s’est encore trompé car cette marche a été un succès et son absence a été remarquée voir critiquée. Cela d’autant plus que son interview à la presse britannique était de nature à entretenir la plus grande confusion sur la position de la France.

Pour preuve d’ailleurs, le chancelier allemand a cru bon de prendre nettement position contre ce cessez-le-feu immédiat tout en souhaitant des couloirs humanitaires.

Preuve encore de la confusion créée par la déclaration de Macron à la presse britannique l’Élysée a cru bon de clarifier ce faux pas. Le chef d’État israélien a indiqué avoir reçu un appel du président français afin de préciser ses propos exhortant «Israël à cesser» les bombardements tuant des civils à Gaza, en référence à une interview à la BBC diffusée vendredi.

Le président français Emmanuel Macron a dit, dans un entretien avec son homologue israélien, qu’il n’«accusait pas Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils» à Gaza, en référence à des propos tenus lors d’une interview à la BBC, a indiqué dimanche la présidence israélienne. Le chef d’État israélien Isaac Herzog a salué cet entretien téléphonique qui a permis à Emmanuel Macron de «clarifier» ses propos, selon un communiqué des services du président israélien.

«Le président Macron aurait maintenant clairement indiqué qu’il n’avait pas l’intention d’accuser Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils innocents dans le cadre de la campagne contre l’organisation terroriste Hamas», a indiqué la présidence israélienne.

«Il a également souligné qu’il soutenait sans équivoque le droit et le devoir d’Israël à se défendre et a exprimé son soutien à la guerre menée par Israël contre le Hamas», selon la même source. Les propos d’Emmanuel Macron «ont causé beaucoup de confusion dans les chancelleries

Hamas: Mélenchon rétropédale un peu et s’enfonce davantage

Hamas: Mélenchon rétropédale un peu et s’enfonce davantage


Alors que la majorité des sympathisants des Insoumis qualifient de terroristes le Hamas, Mélenchon refuse toujours de retenir ce qualificatif avec un discours particulièrement confus.

Pour lui, il s’agit de retenir le concept d’action de guerre du Hamas pour le contraindre au respect du droit international ! Mélenchon et son parti–sauf Ruffin- se marginalisent ainsi encore un peu plus par rapport à l’ensemble de l’opinion française qui condamne sans ambiguïté le massacre terroriste du Hamas et même par rapport à son propre électorat.

Une sorte de fuite en avant de Mélenchon qui ressemble de plus en plus à un suicide de son organisation.

Lors d’une conférence à Bordeaux, la patron de La France Insoumise a indiqué «avoir condamné» l’attaque du Hamas. Et «se comporter comme quelqu’un qui pense qu’il doit gouverner son pays.» «Si j’avais à gouverner la France, je n’utiliserais pas ce vocabulaire (de terrorisme, NDLR)», a martelé Jean-Luc Mélenchon. Qui a ajouté : «Aucun crime ne trouvera jamais grâce à nos yeux.»

Borne déplore «une forme d’antisémitisme» de LFI, Mélenchon réplique «Si nous acceptions de caractériser comme terroriste une action de guerre, nous la soustrayions au droit international», a d’ailleurs tonné le leader insoumis. Pourquoi ? Parce que «le droit international ne prévoit aucune dénomination de caractère terroriste.» !!!

Antilles Covid : Lecornu rétropédale sur l’autonomie

Antilles Covid  : Lecornu rétropédale sur l’autonomie

 

 

Pour résumer le ministre d’outre-mer Sébastien le cornu s’excuse presque d’avoir évoqué l’hypothèse de l’autonomie pour les Antilles et en particulier pour la Guadeloupe. Il est vrai qu’on a allègrement dérapé d’une question au départ médicale sur une question beaucoup plus politique des relations des Antilles avec Paris. Si les élus locaux en Guadeloupe se réjouissent de pouvoir gérer un éventuel budget élargi par des compétences nouvelles, il n’est pas sûr que l’appellation locale, elle, considère que cet autonomie puisse répondre aux questions cruciales médicales mais aussi plus généralement économiques , sociales et sociétales. Sébastien le cornu s’efforce aussi dans une interview à France télévision d’expliquer aussi  son retard à l’allumage pour gérer la question antillaise.

 

Vendredi, Sébastien Lecornu a affirmé que le gouvernement était  »prêt » à évoquer la question l’autonomie si cela pouvait permettre de « résoudre les vrais problèmes du quotidien des Guadeloupéens ». France Télévisions s’est entretenu avec le ministre dans l’avion qui l’emmène en Guadeloupe.

France Télévisions : Que venez-vous faire en Guadeloupe ? Pourquoi êtes-vous parti maintenant ? Qu’attendez-vous de cette visite ?

Sébastien Lecornu : Je l’avais indiqué, une négociation de crise ne peut pas se dérouler sous la pression de qui que ce soit. Ni la pression d’acteurs politiciens parisiens, ni évidemment la pression des barrages et des actes illégaux. Cette semaine, on a passé de nombreuses heures à multiplier les contacts qui nous ont permis de cadrer la discussion que nous allons avoir en Guadeloupe et en Martinique.

Il y a une revendication importante qui vient du territoire et des différentes organisations qui est de ne pas appliquer la loi sur l’obligation vaccinale des soignants et des pompiers.

« L’application de la loi de la République ne fait pas l’objet de négociations. La loi s’applique dans tous les départements français.  »

En revanche, il y a des conséquences sociales à l’application de cette loi, y compris sur les services publics hospitaliers. Et ça, ce sont des sujets sur lesquels j’entends m’entretenir avec l’ensemble des représentants du territoire. L’intersyndicale, je vais évidemment la recevoir, mais aussi les élus locaux.

Vous allez mettre tous les sujets sur la table, y compris, l’autonomie que certains demandent ?

Sébastien Lecornu : L’autonomie, ce n’est pas moi qui l’ai demandée. Ce sont beaucoup d’acteurs –avec parfois un jeu de discours curieux, il faut le reconnaître– qui nous disent « laisser les Guadeloupéens décider pour la Guadeloupe et c’est à nous de décider si la loi doit s’appliquer ou pas… » Ça, c’est pas un département français.

« J’aime bien les débats clairs, je n’aime pas les faux-semblants et donc je leur ai dit : ‘Attendez, si vraiment vous voulez ça, vous nous demandez un débat sur l’autonomie !’ »

 

Après, quelques hommes politiques en mal d’existence sont venus faire une confusion entre indépendance et autonomie. Mais le moment qu’on vit est aussi un moment de démocratie. Une loi doit s’appliquer. Si on demande à ce qu’elle s’applique différemment, comme en Polynésie française, comme en Nouvelle-Calédonie, c’est qu’on demande un autre statut pour la Guadeloupe. Moi je veux un échange franc. Ce n’est pas le gouvernement qui propose l’autonomie en tout cas, pas de double discours !

Vous dites aux élus qu’ils doivent prendre leur responsabilité. On va donc mettre tous les sujets sur la table ?

Sébastien Lecornu : Il y a beaucoup de thématiques qui viennent du terrain qui, parfois, ne concernent pas l’Etat, voire n’ont jamais concerné l’Etat.

« La question de l’eau potable par exemple, ce n’est pas une compétence de l’État. C’est une compétence des collectivités territoriales. »

Sébastien Lecornu

à France Télévisions

Je ne suis pas là pour faire le grand soir de toutes les revendications en Guadeloupe, mais il y a des choses très prégnantes qui viennent de la rue et il faut savoir l’entendre. On n’a pas à rougir, parce que depuis 2017, des choses concrètes sont faites. C’est aussi l’occasion de faire un point d’étape et de redire qui est responsable de quoi.

Âge de la retraite : Buzyn rétropédale !

Âge de la retraite : Buzyn rétropédale !

 

Un rétro pédalage particulièrement hypocrite de la part de la ministre de la santé après qu’elle ait  indiqué qu’elle n’était pas hostile au report de l’âge de la retraite «  à titre personnel ». Et de se justifier en précisant qu’elle n’était pas favorable au report de l’âge légal de départ en retraite. Une précision tout aussi hypocrite puisqu’on peut très bien maintenir l’âge légal de en retraite mais reculer en même temps l’âge de départ effectif, ce qui se produit d’ailleurs en ce moment avec en moyenne des départs autour de 62 63 ans. L’âge de la retraite est évidemment un tabou (comme les 35 heures). Pour le contourner on va donc agir le taux de cotisation en fonction des années d’activité, sur le niveau des pensions voir sur le taux de cotisation (régime général et régime complémentaire compris). Ajoutons que le report de l’âge de la retraite génère des effets à moyen et long terme et que l’autre manière d’obtenir rapidement des économies est passée par la désindexation. Une autre manière de diminuer la retraite. la ministre de la santé avait  précisé qu’elle s’exprimait à titre personnel et que de toute manière un jour ou l’autre il faudrait bien se poser la question. Cette manière très allusive d’aborder une question centrale ne caractérise pas un grand courage. Il y a en effet longtemps que le problème de l’âge de la retraite comme celui des 35 heures devrait être sur la table des négociations. Ces deux mesures de la gauche ont largement concouru à tuer  la compétitivité de l’économie. Sans parler du fait que cela a porté un coup fatidique à la valeur du travail. Cette réduction du temps de travail peut et même doit se comprendre et même s’imposer  pour les salariés aux conditions de travail difficiles mais pas pour l’ensemble. C’est cette généralisation idiote et aveugle qui est condamnable. Quand on écoute les propos de la ministre de la santé, on peut être inquiet du courage et de la lucidité du pouvoir sur cette question  «La question de l’âge du départ à la retraite est sans arrêt sur la table, à gauche comme à droite», avait  déclaré  la ministre lors du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI. «Moi j’entends ces débats. Le président de la République avait pris lors de sa campagne (présidentielle) l’engagement devant les Français de ne pas toucher à l’âge de départ à la retraite. Après, nous allons mener une réforme des retraites pour rendre les retraites plus universelles, plus compréhensibles pour les Français et avoir un système qui pérennise notre système par répartition, peut-être que cela, ça sera en discussion avec les partenaires sociaux dans le cadre de la réforme générale», a-t-elle indiqué. «Je n’y suis pas hostile», a poursuivi la ministre, interrogée sur l’enjeu de retarder l’âge de départ à la retraite. «Je suis médecin, je vois que la durée de vie augmente d’année en année, elle augmente moins vite ces dernières années mais elle a considérablement augmenté», a-t-elle fait valoir. «Est-ce que, alors que le nombre d’actifs diminue, nous allons pouvoir maintenir sur les actifs le poids des retraites qui vont augmenter en nombre et en durée? Nous savons que cet équilibre-là va être de plus en plus difficile à tenir», a-t-elle estimé.  Comme on lui rapportait, en fin d’émission, les réactions de surprise suscitées sur les réseaux sociaux par ses déclarations, la ministre a souligné qu’elle s’exprimait «à titre personnel». «Je pense que un jour, un jour, nous serons obligés de travailler plus longtemps sinon notre système de retraite ne pourra pas tenir», a-t-elle précisé. «Ce que j’ai dit, c’est que j’ai vu ces propositions remonter du grand débat. À partir du moment où les Français l’évoquent, c’est sur la table. À partir du moment où toutes les propositions qui sont amenées par le grand débat vont être étudiées, nous étudierons celle-là comme les autres. Elle n’est pas (mise) sur la table aujourd’hui par le gouvernement», a-t-elle rappelé. Contrairement à ce que raconte la ministre cette question n’est pas non plus mise sur la table de façon significative dans le cas du grand débat.

 

CSA-Affaire Gallet: la ministre rétropédale

CSA-Affaire Gallet: la ministre rétropédale

 

 

 

 

On sait qu’Emmanuel Macon est plutôt libéral mais un libéralisme fortement aussi teinté d’étatisme quand il met son nez dans les grandes entreprises ou encore qu’il légitime la bureaucratie et le centralisme. De ce point de vue, la ministre de la culture en se prononçant pour l’éviction de Mathieu Gallet PDG de Radio France s’inscrit dans la même ligne. Aujourd’hui elle rétropédale pour affirmer qu’elle n’a pas fait pression sur le conseil supérieur de l’audiovisuel. Elle aura du mal à convaincre car on sait que ce conseil supérieur de l’audiovisuel comme la plupart des autres conseils du même type est  à la botte du gouvernement. Pour l’essentiel, ce sont  de vieilles barbes dont la crainte suprême et d’être évincés de leurs dernières fonctions. Notons que la composition du CSA est désignée conjointement par l’Élysée, le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Le pire dans cette affaire, c’est que les reproches faits à Mathieu Gallet qui concernait son ancienne fonction de président de l’institut national de l’audiovisuel font l’objet d’une procédure judiciaire en cours. Mathieu Gallet a en effet fait appel. L’intéressé n’est pas sans reproche vis-à-vis des procédures d’appel d’offres ou même vis-à-vis de son train de vie. La question n’est pas là. La question est de savoir si un ministre doit ou non en permanence instrumentaliser les affaires de justice voire de faits  divers. Il serait temps que certains ministres de ce point de vue apprennent à se taire d’autant que la culture politique de l’intéressé est assez mince La ministre de la Culture Françoise Nyssen se défend mais peine à convaincre dans les colonnes du Journal du Dimanche, d’avoir influencé la décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de démettre de ses fonctions Mathieu Gallet, PDG de Radio France, condamné à la mi-janvier en première instance pour favoritisme. « Le CSA a tranché en toute indépendance. Il a considéré que les conditions n’étaient plus réunies pour que Mathieu Gallet reste à la tête d’une entreprise publique après sa condamnation en première instance. Je ne regrette pas la phrase prononcée », a-t-elle déclaré au Journal du Dimanche.

Internet : l’inventeur Fillon rétropédale

Internet : l’inventeur Fillon  rétropédale

 

En plein salon du CES à Las Vegas Fillon s’est pratiquement déclaré inventeur de l’Internet en France. Suite aux critiques et moqueries de nombre d’internautes, Fillon tente maintenant de rétropédaler en  indiquant que l’accès s’est  démocratisé grâce à la mise en concurrence des opérateurs qu’il a favorisée. Certes la mise en concurrence à aider à augmenter l’utilisation d’Internet mais c’est surtout la DSL qui a fait exploser le nombre d’internautes. Rappel historique. Pendant l’été 1988, l’INRIA se connecte au réseau NSFNet de Sophia Antipolis à Princeton par une liaison satellite louée à France Telecom et MCI. La liaison est opérationnelle le 8 août 1988 et permet aux chercheurs de l’INRIA d’accéder au réseau américain et aux chercheurs de la NASA de consulter la base de données astronomique basée à Strasbourg. C’est la première fois que les réseaux français sont connectés directement à un réseau en utilisant TCP-IP, le protocole de l’Internet. Cela reste limité à la recherche et l’éducation pour quelques années. En 1992, presque simultanément, French Data Network et Altern (par l’intermédiaire du service minitel 3616 ALTERN) ont permis au grand public de se connecter au réseau Internet. L’accès au World Wide Web n’existait pas encore et les services offerts étaient le courrier électronique, les news par le réseau Usenet, l’accès à de nombreuses archives de logiciels et de documentation et l’accès aux machines du réseau Internet. Le premier véritable fournisseur d’accès grand public fut WorldNet qui ouvrit ses portes en février 1994 lors du Computer Associates Expo. Ensuite FranceNet lança son service en juin 1994. FranceNet fut fondé par Rafi Haladjian. Ensuite, suivirent dans l’ordre CalvacomInternet Way et Imaginet.  En FranceInternet est utilisé par le grand public depuis 1994, mais n’a réellement connu un essor qu’à partir du milieu des années 2000. Le 31 décembre 2014, la France comptait 26 millions d’abonnements Internet haut et très haut débit sur réseaux fixes1. En 2014, 80,7 % des foyers ont un accès Internet, soit 22,5 millions de foyers (47 millions d’internautes en janvier 2015 selon Médiamétrie2, tandis que 19,3 % des foyers n’y ont pas accès, soit 5,4 millions de foyers, sur un total de 27,8 millions de foyers3. En 2014, 82 % des Français âgés de 12 ans et plus ont accès à Internet à leur domicile bien que seulement 77 % l’utilisent ; parmi ces 82 %, 78 % se connectent tous les jours, ce qui fait que 64 % des Français de 12 ans et plus se connectent ainsi tous les jours à Internet depuis leur domicile. En 2014, tous lieux de connexion pris en compte (et non que domicile), 83 % des Français sont des internautes.  Accessible initialement à un nombre réduit d’utilisateurs dans un petit nombre d’entreprises et d’universités, l’utilisation de l’Internet par le grand public n’a commencé qu’à partir de 1994 et s’est vraiment démocratisé au début du siècle par l’apparition de l’ADSL.

(Avec Wikipedia)

 

Racisme Euro foot 2016 Benzema : Jamel Debbouze rétropédale !

Racisme Euro foot 2016 Benzema : Jamel Debbouze rétropédale !

 

Le comédien et humoriste Jamel Debbouze n’est pas fou, il s’est bien rendu compte que sa plaidoirie communautarisme pour expliquer la mise à l’écart de Benzema était à la fois bien peu pertinente et inappropriée. D’une certaine manière il rétro pédale, en tout cas tente de relativiser ses propos. Des propos qui venaient après ceux complètement irresponsables de Cantona qui en quelque sorte avait traité  Didier Deschamps de raciste. Un Cantona bien mal équipé intellectuellement pour s’aventurer sur des terrains sociétaux et philosophiques. Pas vraiment une exception car la plupart des joueurs professionnels de foot sont à peu près incultes (même s’il existe de brillantes exceptions). Témoin notamment leur prestation lors  des conférences de presse de l’équipe de France où ils peinent à prononcer une seule phrase à peu près correcte. Du coup ce niveau culturel leur enlève toute légitimité pour tenter un exercice d’analyse de l’évolution sociétale de la France. Debouzze est donc revenu au micro de RTL sur ses déclarations dans France Football qui avaient créé une grosses polémique concernant l’équipe de France et le choix de ne pas prendre Karim Benzema et Hatem Ben Arfa pour l’Euro 2016. « Karim Benzema, et par extension Hatem Ben Arfa, payent la situation sociale de la France d’aujourd’hui », avait estimé l’humoriste engagé. Des propos dont il regrette aujourd’hui la proportion prise par la suite. Invité de Stéphane Berne dans À la bonne heure depuis le festival Marrakech du rire, Jamel Debbouze a voulu calmer la tempête.  « Je ne m’attendais pas à ce que ça prenne autant de proportion« , a confié le comédien. « Je suis un citoyen avant d’être un comique et j’ai livré un sentiment, je n’aurais jamais cru que ça prenne autant de place. J’en suis désolé« , regrette-t-il. Désormais il veut dissiper le malentendu et inciter à être derrière les Bleus de Didier Deschamps.  »On a un Euro à gagner, c’est important », rappelle-t-il. Il explique que désormais il ne faut « pas les perturber avec nos conneries. Je voudrais juste en profiter pour dire à Didier Deschamps que je suis avec eux« , transmet Jamel Debbouze.

 

(Avec RTL)

35 heures : Gattaz rétropédale mais pas clair

35 heures : Gattaz rétropédale mais pas clair

 

 

Toujours un peu brutal et surtout maladroit, Gattaz rétropédale sur les 35 heures et estime désormais ne pas vouloir les remettre en cause mais les adapter dans chaque entreprise.  Ce qui par parenthèse revient à peu près au même que la remise en cause. Une rectification qui embrouille un peu plus la question (notamment sur les paiements des heures supplémentaires).  Le patron des patrons, Pierre Gattaz, a assuré ce mercredi 24 septembre 2014 que le Medef « ne remettait pas en cause le Smic » et « les 35 heures » dans son projet pour créer un million d’emplois. « Nous ne remettons pas en cause le Smic, il faut être très clair, dans notre document définitif, nous ne remettons pas en cause les 35 heures, et c’est clair aussi », a-t-il déclaré lors du lancement du projet. Le président du Medef a toutefois de nouveau défendu une rémunération plus faible que le Smic mais complétée par une aide temporaire de l’Etat », pour « réintégrer dans les entreprises les populations très loin de l’emploi, celles qui n’ont pas travaillé depuis un an ou deux ans voire plus ». Ce dispositif s’apparente à « un concept d’emploi marchand aidé temporaire », a-t-il poursuivi, tout en se redisant opposé aux emplois aidés dans le secteur public. Pierre Gattaz avait déjà préconisé un tel dispositif à la mi-avril, provoquant un tollé syndical. Concernant la durée légale du travail, « les 35 heures appliquées à tout le monde doivent être adaptées », a-t-il estimé mercredi.  »Regardons au sein de chaque entreprise la durée de travail : certaines devront remonter à 37, 39, 40 heures pour être compétitives juste par rapport à leurs voisins européens, d’autres devront peut-être se contenter de 32, de 33 heures, parce que tout va bien », a-t-il développé.

 

Tarifs EDF : S.Royal rétropédale mais la hausse aura lieu

Tarifs EDF : S.Royal rétropédale mais la hausse aura lieu

 

Ségolène a beau rétropédalé il y aura bien deux augmentations des tarifs du gaz.  Le rattrapage de facture d’électricité des Français rendu nécessaire par une décision du Conseil d’Etat pourrait être étalé sur 18 mois et il représenterait 27 euros au total, déclare la ministre de l’Energie, Ségolène Royal, dans un entretien publié samedi par Le Parisien. Le quotidien avait évoqué la veille une hausse de 30 à 45 euros des factures après l’invalidation le 11 avril par le Conseil d’Etat d’un arrêté limitant à 2% la hausse des tarifs d’électricité entre août 2012 et août 2013. « Nous demandons que ce rattrapage se fasse non pas en une fois, mais sur dix-huit mois, afin de lisser la dépense pour les ménages », a déclaré Ségolène Royal au Parisien. « Cela leur permettra de ne verser que 1,50 euro supplémentaire par mois sur leur facture sur cette période. Ce qui aboutira à un remboursement de 27 euros au total, en moyenne, étalé sur dix-huit mois et non reconductible », explique-t-elle, ajoutant que son ministère continue de négocier avec EDF pour définir les modalités du rattrapage. A la suite de sa décision du 11 avril, le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, avait donné deux mois au gouvernement pour décider d’un nouvel arrêté tarifaire. La décision finale concernera quelque 29 millions de clients EDF abonnés aux tarifs régulés de l’électricité, soit 92% des ménages. Ce rattrapage s’ajoutera à la hausse, inférieure à 5%, annoncée le 20 juin par le Premier ministre Manuel Valls qui interviendra à l’automne ( ).

 

Impôts ménages 2015 ; Ayrault rétropédale

Impôts ménages 2015 ; Ayrault rétropédale

 

Rétropédalage de la part du Premier Ministre en matière de fiscalité sur les ménages.Jean-Marc Ayrault estime qu’une éventuelle baisse d’impôts en 2015, évoquée par l’entourage de François Hollande, ne pourrait intervenir que si les économies sont bel et bien au rendez-vous, dans une interview au Monde daté de samedi. Mardi, l’Elysée a indiqué envisager « une première baisse d’impôts », un « petit geste pour les ménages » en 2015. Pour les entreprises, le président a déjà annoncé une baisse des prélèvements, en contrepartie d’embauches. « Le gouvernement s’est engagé à baisser la dépense publique d’au moins 50 milliards d’euros d’ici à 2017, ce qui est un effort considérable », souligne le Premier ministre dans Le Monde. « Si nous parvenons à faire davantage et si le contexte économique le permet, nous pourrons baisser les impôts plus vite », ajoute-t-il, sans s’engager plus avant. A ce stade, les ménages devront se contenter de la réindexation du barème de l’impôt et d’autres mesures ciblées sur les plus modestes.  Pour les entreprises, « outre la suppression des cotisations familiales, nous devons nous attaquer à la multiplication des petites taxes qui, additionnées, finissent par peser lourd », explique le chef du gouvernement. Selon lui, « l’autre chantier est de rapprocher la fiscalité des entreprises de celle de nos voisins allemands à l’horizon 2020″. Jean-Marc Ayrault, qui recevra lundi les partenaires sociaux sur le pacte de responsabilité, répète qu’il sera vigilant quant aux « contreparties » demandées aux entreprises, même s’il n’a « pas des engagements une conception administrative ». Interrogé sur la prévision de croissance du gouvernement cette année (0,9%), Jean-Marc Ayrault juge qu’ « 1% est tenable, mais il faut améliorer substantiellement la perspective 2015-2017″.  Quant à son avenir au poste de Premier ministre, Jean-Marc Ayrault reconnaît qu’ »il y a de très beaux miroirs à Matignon ». « Mais je ne passe pas mon temps à me regarder dedans, je travaille », ajoute-t-il.




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