Archive pour le Tag 'tarifs'

Eau du robinet : forte augmentation prévisible des tarifs

Eau du robinet : forte augmentation prévisible des tarifs

Paradoxalement, on se félicite du net tassement de la consommation d’eau potable du robinet mais cette situation fragilise les équilibres financiers d’autant qu’il faut aussi moderniser le réseau. Un réseau globalement très vétuste. Une étude chiffre le volume d’eau prélevé pour la production d’eau potable en France métropolitaine à 5,3 milliards de m3 en moyenne depuis 2012, soit 220 litres par jour et par habitant en 2021. Cela représente 500 millions de m3 de moins en moyenne que dans les années 2000 alors que la population a augmenté. Notons que la tarification gagnerait à une plus grande transparence tellement les écarts de prix sont importants

Dans un avis voté le 29 novembre, le Conseil économique social et environnemental (Cese) parle lui aussi de hausse « inéluctable » du prix de l’eau. D’autant que le secteur s’estime « en première ligne » du changement climatique qui rend l’eau plus rare, pèse sur sa qualité et aiguise les conflits entre usagers.

En France, le prix de l’eau dépend de la commune ou l’intercommunalité de résidence. Les entreprises de l’eau assurent l’approvisionnement en eau potable de près de 60% des Français et la dépollution des eaux usées de 51% d’entre eux.

Selon l’étude BDO, le prix médian au robinet a atteint 4,02 euros TTC par m3 en 2021 (50% des Français payaient moins, 50% payaient plus), avec d’importantes disparités, de 0,89 à 10,95 euros TTC par m3.

Les différences s’expliquent par la géographie locale, des facteurs techniques comme la diminution des fuites sur le réseau, qui globalement s’améliore depuis dix ans en France selon les industriels du secteur. Le prix enfin dépend aussi de la présence ou non d’industries, de la saisonnalité de la population (tourisme) et surtout, des choix d’investissements.

Télécoms: Hausse des Tarifs

Télécoms: Hausse des Tarifs


Les télécoms enregistrent une hausse significative et il faudra compter au moins un ou deux euros en plus sur les abonnements. Parallèlement, on supprime nombre de promotions ainsi SFR vient de diminuer la durée pendant laquelle ses offres sont à prix réduit. Celle-ci passe de douze à six mois, sachant que ces abonnements comprennent généralement un engagement d’un an. L’opérateur au carré rouge n’a fait que s’aligner sur Orange, qui a pris la même décision la semaine dernière. « En réduisant la durée des offres spéciales, le groupe concentre ses investissements autour des réseaux et des nouveaux produits plutôt que vers les promotions de longue durée », justifie le numéro un français des télécoms.

Au deuxième trimestre, le prix moyen des abonnements Internet à haut et très haut débit a progressé de 1,2 euro en un an, à 34,5 euros (hors taxes) a récemment indiqué l’Arcep, le régulateur des télécoms. Parmi les grands opérateurs, seul Free a décidé de geler ses tarifs. Le « trublion des télécoms » n’a pas raté l’occasion de se positionner, comme cela lui a déjà réussi par le passé, en « défenseur du pouvoir d’achat ».

Les clients sont donc tentés de changer de fournisseur. Pour l’heure, c’est sans surprise Free qui en profite.

Ces mouvements pourraient bien s’amplifier. Dans une enquête publiée la semaine dernière, le cabinet Oliver Wyman a indiqué qu’un peu plus d’un Français sur deux comptait changer d’opérateur mobile. Près d’un tiers d’entre eux souhaite passer à une offre moins onéreuse, en privilégiant des forfaits low cost.

Tarifs Électricité : nouvelle hausse début 2024 ?

Tarifs Électricité : nouvelle hausse début 2024 ?

EDF voudrait bien procéder à une nouvelle hausse des tarifs de l’électricité pour les particuliers d’au moins 10 % au 1er janvier. Pour l’instant le gouvernement tergiverse et déclare que cette hausse ne dépassera pas les 10 %. Autant dire qu’il approuve ce chiffre. Par ailleurs la fourniture d’électricité aux industriels faits encore l’objet d’âpres discussions.En février 2023, le tarif réglementaire de l’électricité est donc passé de 0,174 euro par kilowattheure à 0,2062 euro par kilowattheure. La facture des ménages était alors réduite de 43 % par rapport à son tarif réel sans aide. Les calculs du CRE prévoyaient, en dehors de toute compensation, une hausse théorique de 99 %.

Au cœur de l’été 2023, le gouvernement a annoncé alléger son aide aux ménages, passant sa compensation tarifaire de 43 à 37 %. Pour les Français, la facture d’électricité a donc augmenté de 10 %. Cette hausse continue a été justifiée par la nécessité de « lourds investissements » à réaliser par Enedis et RTE pour « accélérer la transition écologique en France et le développement des énergies renouvelables », ainsi que « la modernisation du réseau électrique ». Cela représente une hausse de « 160 euros par an en moyenne », selon le gouvernement.

Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?

Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?

La patronne de Veolia, géant de l’eau et des déchets s’est faite l’écho d’une ambition collective portée par l’ONU sous le terme « net zéro water ». Un slogan sympathique qui semble vouloir réguler la précieuse ressource qu’ est devenue l’eau. Reste à savoir si il ne s’agit pas aussi de justifier une augmentation du tarif qui ne cesse d’augmenter.

Le champion mondial des services de l’environnement vient de communiquer de très bons résultats pour le premier trimestre 2023. Plus d’un an après sa fusion réussie avec Suez, le géant de l’eau et des déchets vient de réaliser un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros (+20%).

De la même manière que la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050 et l’entreprise la neutralité énergétique, Estelle Brachlianoff s’est faite l’écho d’une ambition collective portée par l’ONU sous le terme de « net zero water » qui consiste à restituer à la nature autant d’eau que celle prélevée.

Le gouvernement de ce côté annonce un plan au mais qui évite de traiter l’agriculture qui en utilise pourtant 60 %.

Veolia a renouvelé son contrat d’eau avec la métropole de Lille, « le premier contrat significatif sur la sobriété en eau. » Autrement dit, la société est payée si elle réussit à économiser cette ressource naturelle.

« Légitimement, le dérèglement climatique conduit à se poser beaucoup de questions sur la réduction de CO2 dans l’atmosphère. Pendant longtemps, à part dans quelques pays du Sud, le sujet de la rareté de l’eau a été peu abordé », a justifié la directrice générale de Veolia, invitée par La Tribune à préciser sa pensée.

Et de poursuivre, prêchant pour sa paroisse : « L’eau est un bien précieux dont on doit prendre soin. Eviter de prélever dans les nappes phréatiques doit être un objectif en soi. Pour les industriels, il existe beaucoup de technologies qui nous permettent de recycler l’eau pour qu’elle soit réintroduite dans les circuits de production ».

Électricité : des tarifs très variables ?

Électricité : des tarifs très variables ?

Une récente étude de l’association de consommateurs CLCV s’interroge sur l’impact de la modulation des réacteurs nucléaires tricolores sur la facture des ménages. Elle soupçonne EDF de profiter de sa situation de monopole au détriment des intérêts des consommateurs.

Dans son étude publiée le 20 avril dernier et intitulée « La modulation du parc nucléaire est-elle à l’avantage des consommateurs ? », l’association CLCV s’est penchée sur les variations de la production nucléaire sur une période de dix ans (2012-2022) à partir des données publiées par le gestionnaire de réseau RTE. Elle constate « une certaine propension à ne pas être forcément au maximum de la production nucléaire » et estime que « cela a pu avoir un impact à la hausse sur le prix de gros » et, par ricochet, sur les factures d’électricité des particuliers.

Pas d’abus de position dominante d’EDF, selon la CRE

« Est-ce qu’EDF abuse de sa position dominante, » s’interroge Jean-François Carlier, délégué général de CLCV, contacté par La Tribune. « S’il était établi qu’EDF module sa production nucléaire pour faire monter les prix, ce serait sanctionnable », pointe le défenseur des consommateurs, qui appelle justement dans l’étude à ce que la « modulation soit contrôlée de manière plus minutieuse afin de prévenir de tout risque de modification de l’offre électrique à des fins hasardeuses ».

« En l’état actuel, nous ne pouvons dire en aucune façon que la modulation de la production du parc nucléaire menée par EDF est une situation d’abus de position dominante pour manipuler les prix au détriment du consommateur », garantit Dominique Jamme de la CRE.

« Si des opérations de modulation n’étaient pas réalisées [notamment l'été, ndlr], l’électricité ne serait pas disponible lorsqu’on en a le plus besoin [l'hiver, ndlr]. Cela fragiliserait alors le système électrique et contraindrait la France à importer plus d’électricité depuis les pays voisins, lors de période de pointe, ce qui coûte plus cher », ajoute-t-il.

Une explication « trop générale », qui ne satisfait pas l’association de consommateurs. « La CRE ne démontre rien en réalité. Il faudrait une démonstration chiffrée », maintient Jean-François Carlier, qui s’apprête à envoyer un courrier à la ministre de Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

Dans son étude, CLCV ne donne, elle aussi, aucune estimation chiffrée de l’impact que cette modulation aurait pu avoir sur la facture des consommateurs. « Nous nous y sommes refusés. C’est trop compliqué et risqué. Nous voulions rester nuancés », explique Jean-François Carlier, qui ne manque pas toutefois d’évoquer une autre étude sur le même sujet, réalisée cette fois-ci par l’association UFC Que Choisir en avril 2018. Laquelle mentionne un surcoût, lié à la modulation nucléaire, de 2,4 milliards d’euros pour les factures des ménages. « A l’époque, il n’y avait eu aucune réaction d’EDF si ce n’est une attaque en justice pour diffamation », rumine Jean-François Carlier, qui plaide pour que cette problématique fasse l’objet d’un débat public.

Gaz: fin des tarifs réglementés pour Engie et augmentation des tarifs

Gaz: fin des tarifs réglementés pour Engie et augmentation des prix

Engie dont la gestion est particulièrement sulfureuse notamment parce que cette entreprise a participé à la crise du gaz par des choix stratégiques très douteux. Aussi par le fait qu’elle fait le grand écart entre des activités nucléaires, des activités polluantes et de nouvelles énergies. Quant à la gestion financière , elle est jusqu’alors assez approximative.

Maintenant, elle se précipite pour s’aligner sur la concurrence organisée par l’Europe sur le marché du gaz alors que le débat bat son plein concernant la régulation énergétique dans l’espace de l’union européenne.

L’objectif est clair permettre une libéralisation qui va produire une nette augmentation des tarifs anciennement réglementés.

Le 1er juillet, le tarif réglementé de vente (TRV) du gaz sera arrêté. Cette suppression a été actée par la loi énergie climat de novembre 2019, qui visait à mettre la France en conformité avec le droit européen concernant la concurrence sur le marché du gaz.

Impossible pour l’heure de savoir si la fin du TRV se traduira par une flambée de la facture du gaz en raison de la très grande volatilité des prix de celui-ci sur les marchés de gros. «Le prix de l’offre Passerelle ( offre de transition avant complète libéralisation) varie tous les mois. Les clients éligibles ont eu, entre mars et fin avril, un prix indicatif. Celui applicable au 1er juillet sera connu mi-juin», précise Engie. Il est aujourd’hui impossible d’affirmer que les factures des clients au TRV augmenteront… ou qu’elles baisseront.De quoi nourrir encore les critiques des organisations de consommateurs


LES AVIS NÉGATIFS DE 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS SUR ENGIE

Les clients Engie présents sur le forum de 60 millions de consommateurs font part de mécontentements ayant trait, principalement, aux sujets suivants :

La facturation : des échéances très importantes sont à régler en ce début d’année, liées à des régularisations basées sur une estimation erronée, des problèmes de relevés de compteur trop peu fréquents suite à la pandémie…
Des prélèvements bancaires dont le montant ne correspond pas à celui indiqué sur les factures, avec, pour certaines échéances, une absence de facture ;
Une augmentation inattendue du prix du kWh ;
Des problèmes de résiliation de contrat : délais importants, difficultés à joindre le service client ;
Le temps de traitement des réclamations.

Un plan eau qui se résume à une augmentation des tarifs

Un plan eau qui se résume à une augmentation des tarifs


L’augmentation des tarifs de l’eau, c’est la principale mesure du plan de gestion proposée par Macron car le reste est anecdotique. Le principe est simple : Plus on consomme, plus on paie. Du coup les familles nombreuses sont les principales victimes de la tarification dite sociale. Évidemment veut se servir du symbole des piscines pour justifier l’augmentation de l’eau comme si chaque logement était équipé d’une piscine !Notons par ailleurs que le principe d’augmentation progressive de l’eau existe déjà dans de nombreuses municipalités qui vont évidemment en profiter pour taxer encore davantage.

La tarification progressive de l’eau trouve évidemment ses limites dans le cas des familles nombreuses. « Si vous êtes seul ou si vous êtes plus de quatre personnes, les seuils sont inadaptés. On a observé que des familles nombreuses, par exemple, se retrouvent avec une augmentation de prix très importante, sans possibilité de réduire leur facture ou leur consommation », expliquait Alexandre Mayol, maître de conférences en économie à l’université de Lorraine, sur franceinfo, en janvier. Certaines communes mettent donc en place des aides financières supplémentaires pour ces familles.

Santé : Hausse des tarifs des mutuelles

Santé : Hausse des tarifs des mutuelles

Si la hausse du pouvoir d’achat est déconseillée par la gouvernement pour les salariés et autres retraités, elle est largement tolérée pour les mutuelles qui vont augmenter encore leurs tarifs. Face à une inflation de l’ordre de 6 % , les mutuelles vont augmenter leurs prix de 5 % alors que la croissance moyenne des salaires inférieures à 3 % en 2022 ;

Une nouvelle hausse des tarifs des mutuelles qui devrait venir entamer un peu plus le budget des ménages. Selon les informations du Parisien et de France Info, les cotisations de ces dernières vont augmenter en moyenne de 4,7%, d’après les chiffres de la Mutualité française. Davantage donc que les hausses de 2,6% en 2021 et de 3,4% en 2022. Si la promesse des mutuelles à Bercy de rester en dessous de l’inflation est respectée, tous les Français ne subiront pas cette augmentation de la même façon.
À découvrir

Les mutuelles ayant remboursé 10% de soins en plus par rapport à 2019, la hausse devrait être de 49 euros par assuré. Le retour des Français chez le médecin après la crise sanitaire et le zéro reste à charge pour les soins d’optique, dentaires et audioprothésistes peuvent expliquer cette tendance.

Tarifs Électricité : EDF attaque l’Etat

Tarifs Électricité : EDF attaque l’Etat

Après les syndicats EDF, c’est l’entreprise elle-même qui attaque l’État à propos de la réglementation qui contraint les prix de l’électricité ( La Tribune).

« Comme indiqué dans son communiqué de presse du 13 janvier 2022, EDF prendra toutes mesures de nature à préserver ses droits qui lui paraîtront utiles en relation avec le décret du 11 mars 2022 mentionné ainsi qu’avec les trois arrêtés qui complètent le dispositif en cause. Dans ce cadre, EDF a adressé à l’Etat, dans des conditions de délais préservant ses droits, un recours gracieux demandant le retrait de ces quatre actes. En tout état de cause, EDF se réserve la possibilité de saisir les juridictions administratives compétentes », précise ainsi l’entreprise.

De fait, cette mesure, qui lui impose d’augmenter de 20% la production de 100 térawattheures (TWh) vendue dans le cadre de l’Accès réglementé à l’électricité nucléaire historique (ARENH), devrait lui « coûter » cher : 10 milliards d’euros de manque à gagner sur l’année, selon mes dernières estimations d’EDF présentées début mai.

De son côté, l’exécutif avait accusé EDF de charger la barque de ses pertes, assurant que la vente des 20 TW supplémentaires d’ARENH à ses concurrents ne coûterait en elle-même à l’entreprise publique « que de l’ordre de 3 milliards d’euros ». Les 7 autres milliards d’euros manquant à l’Ebitda d’EDF seraient donc dus à la moindre hausse tarifaire résultant de l’action du gouvernement.

« S’agit-il d’un service public, pour aider les Français, ou bien d’une entreprise dont le seul but est le profit ? Moi j’opte pour la première réponse », avait ajouté le 25 janvier le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, au micro de FranceInfo.

Un argument partagé par Jean-François Carenco, le président de la Commission de régulation de l’Energie (CRE). En effet, le haut fonctionnaire avait volé au secours du gouvernement, en affirmant fin janvier que la baisse de l’Ebitda d’EDF n’était « pas souhaitable mais indispensable », puisque sans intervention de l’État, le tarif réglementé aurait bondi à 44,5% pour les particuliers au 1er février, au lieu de 4%.

« Ce qui compte, ce sont les consommateurs, industriels et domestiques. Comment peut-on se moquer des consommateurs ? Oui l’Ebitda, la marge, a baissé de 8 ou 9 milliards. [...] Sauf qu’ils vont revenir un peu en-dessous de ce qu’ils avaient prévu en 2020 pour 2022. Ce n’est pas vrai qu’on pille EDF, ils auront juste moins à gagner. [...] Est-ce qu’EDF peut dire : « j’aurais pu gagner 8 milliards », et pendant ce temps, des entreprises ferment ? Ce n’est pas possible. EDF lui, n’est pas menacé de fermeture », avait-il tempêté au micro de FranceInfo.

Tarifs d’électricité : hausse limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 Tarifs d’électricité : hausse limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 

La double peine pour EDF doit fournir de l’électricité sous tarifée  par rapport au prix du marché aux particuliers et aux entreprises mais aussi à ses concurrents. Un cout sans doute d’au moins une dizaine de milliards pour EDF et huit milliards pour l’État. Une mesure forcément conjoncturelle pour répondre à la folle envolée de toutes les énergies y compris l’électricité. Le pire c’est que dans la période actuelle, la France normalement exportatrice doit acheter de l’électricité à l’étranger au prix fort. En cause des opérations d’entretien retardé par la crise sanitaire et qui immobilisent  des réacteurs. Aussi le faite que Fessenheim a été fermée prématurément sur insistance de Nicolas Hulot alors  ministre de l’écologie, aujourd’hui en disgrâce.

Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la hausse, qui aurait été de 330 euros par an pour un client résidentiel, ne sera que de 38 euros. Soit près de 300 euros d’économies. Pour un client professionnel, l’augmentation ne sera que d’environ 60 euros par an contre 540 euros. Pour en arriver-là, le gouvernement a annoncé jeudi dernier qu’il augmenterait de 100 à 120 térawatts-heure (TWh) les volumes qu’EDF doit céder à ses concurrents dans le cadre du dispositif Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), une mesure susceptible d’avoir un impact de 7,7 à 8,4 milliards d’euros sur les résultats du groupe. Ces mesures interviennent alors que l’État va d’abord abaisser au minimum la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), une mesure qui permet à elle seule ramener la hausse des TRVE à 20,04% TTC pour les ménages.

Augmentation des tarifs d’électricité : limitée à 4 % au lieu de 45 % !

Augmentation des tarifs d’électricité : limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 

La double peine pour EDF doit fournir de l’électricité sous tarifée  par rapport au prix du marché aux particuliers et aux entreprises mais aussi à ses concurrents. Un cout sans doute d’au moins une dizaine de milliards pour EDF et huit milliards pour l’État. Une mesure forcément conjoncturelle pour répondre à la folle envolée de toutes les énergies y compris l’électricité. Le pire c’est que dans la période actuelle, la France normalement exportatrice doit acheter de l’électricité à l’étranger au prix fort. En cause des opérations d’entretien retardé par la crise sanitaire et qui immobilisent  des réacteurs. Aussi le faite que Fessenheim a été fermée prématurément sur insistance de Nicolas Hulot alors  ministre de l’écologie, aujourd’hui en disgrâce.

Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la hausse, qui aurait été de 330 euros par an pour un client résidentiel, ne sera que de 38 euros. Soit près de 300 euros d’économies. Pour un client professionnel, l’augmentation ne sera que d’environ 60 euros par an contre 540 euros. Pour en arriver-là, le gouvernement a annoncé jeudi dernier qu’il augmenterait de 100 à 120 térawatts-heure (TWh) les volumes qu’EDF doit céder à ses concurrents dans le cadre du dispositif Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), une mesure susceptible d’avoir un impact de 7,7 à 8,4 milliards d’euros sur les résultats du groupe. Ces mesures interviennent alors que l’État va d’abord abaisser au minimum la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), une mesure qui permet à elle seule ramener la hausse des TRVE à 20,04% TTC pour les ménages.

Baisse des tarifs EDF : les syndicats demandent une compensation

Baisse des tarifs EDF : les syndicats demandent une compensation

Les représentants syndicaux des salariés au conseil d’administration d’EDF  réclament que l’Etat compense « intégralement » le coût des mesures de réduction de tarif pour le groupe.

« (…) nous demandons à l’Etat actionnaire de compenser intégralement le coût du soutien provisoire demandé à EDF » pour limiter la hausse des prix de l’électricité, ajoutent-ils, jugeant que « d’évidence, EDF vend à perte » sa production électrique nucléaire.

« Nous refusons que ce soit le Groupe EDF qui assume, seul, encore et toujours, les risques de marché alors que c’est aussi lui seul qui assume tous les risques industriels. »

À noter qu’aux difficultés financières d’EDF s’ajoutent des problèmes d’entretien qui paralyse plusieurs réacteurs Actuellement, sur les 56 réacteurs du parc nucléaire français, cinq sont ainsi à l’arrêt à cause de problèmes de corrosion identifiés ou soupçonnés sur un circuit de sécurité, plus autant à l’arrêt pour d’autres raisons.

Ces cinq réacteurs représentent à eux seuls environ 12% de la capacité nucléaire française. Cela a conduit EDF à revoir en baisse sa prévision de production nucléaire jeudi soir. Ces arrêts non prévus accroissent un peu plus la tension sur la sécurité d’approvisionnement électrique cet hiver en France, alors que la disponibilité du parc est déjà faible avec au total 10 réacteurs arrêtés.

À noter que plusieurs sont également liés au report d’entretien de certaines centrales du fait de la crise sanitaire.

Tarifs du gaz: Des hausses inadmissibles

 Tarifs du gaz: Des hausses inadmissibles

Selon François Carlier, délégué général de l’ association de consommateurs, , « c’est un problème de coordination européenne ». Un problème à résoudre sur « le long terme » estime-t-il. En attendant, à court terme, « l’État pourrait faire un geste fiscal ». ( France Info, extrait)

 

Les tarifs réglementés du gaz vont à nouveau augmenter à partir du 1er octobre, à hauteur de 12,6%, a annoncé lundi 27 septembre la Commission de régulation de l’énergie. Ils avaient déjà bondi de près de 9% en septembre, près de 10% en juillet. « C’est un vrai problème de coordination européenne« , explique François Carlier, délégué général de la CLCV, une association de consommateurs. « On nous a plus ou moins imposé en France la libéralisation du secteur de l’énergie mais la vraie régulation de ces marchés n’a pas suivi, tant pour le gaz que pour l’électricité. » Il appelle, comme le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, à « revoir l’organisation de ces marchés. »

franceinfo : Comprenez-vous cette nouvelle hausse annoncée par la Commission de régulation de l’énergie ou bien cela commence-t-il à faire trop ?

François Carlier : Jusqu’à cet été, c’était pour le gaz un rattrapage des fortes baisses qu’il y a eu en 2020, un rattrapage avec le redémarrage de l’économie et de la vie d’une certaine manière. Donc ça pouvait se comprendre, ça s’équilibrait. Là on va bien au-delà. C’est vrai un souci de ces marchés de gros, de gaz mais aussi d’électricité, qui quand même dysfonctionnent quelque peu. Il y a des variations tout à fait extrêmes. À partir du moment où l’on a fait la libéralisation du secteur de l’énergie, ce n’est pas pour avoir des marchés qui fonctionnent comme ça.

On voit que c’est quand même un vrai problème de coordination européenne. Ailleurs, dans d’autres pays d’Europe, ils ont considéré qu’il allait y avoir la transition énergétique et qu’il y aura moins de gaz, et donc qu’il n’y avait pas forcément besoin de renforcer les capacités de stockage et les stocks. Or, on nous a plus ou moins imposé en France la libéralisation du secteur de l’énergie.

Quel type de geste fiscal le gouvernement devrait-il mettre en place ?

L’État pourrait faire un geste fiscal sur le taux de la TVA. S’il prend un taux moindre de TVA, je pense qu’il doit s’en sortir à peu près et ça permettrait d’amortir une partie de la hausse. Donc une baisse temporaire de la TVA serait, à court terme, le seul vrai gros geste qui pourrait être fait et qui me paraît à peu près bien. On n’a jamais vu ça en France. Pour l’instant, on n’a jamais joué sur la fiscalité du gaz et de l’électricité. Mais là, c’est vrai qu’on est dans une situation qui est assez extrême. Il ne s’agit pas à long terme de faire porter sur le budget de l’État la flambée des marchés de l’énergie, je pense que ce ne serait vraiment pas une bonne politique. Je pense qu’il faut revoir ce système de libéralisation. Mais à court terme, pour le pouvoir d’achat, là c’est la seule arme qui existe et qui tient juridiquement.

Le chèque énergie ne suffit pas ?

Non, ça ne suffit pas. C’est un geste bienvenu qui amortit la hausse. Pas toute la hausse mais celle pour les ménages à revenus très modestes, ce qui est essentiel. Maintenant, c’est à peine 15% des Français. Et la crise des « gilets jaunes » en 2018 avait bien montré que la flambée des prix de l’énergie touche toutes les classes populaires et moyennes. Et donc après, il y a un enjeu global de pouvoir d’achat.

Sait-on combien de ménages sont concernés par cette hausse ?

Oui, à peu près 5-6 millions de ménages sont concernés. Mais comme de toute façon il va y avoir une grande augmentation du prix de l’électricité, probablement en janvier, et que l’électricité n’a jamais baissé donc ce n’est pas un rattrapage, il y a globalement une forte croissance de la facture d’énergie pour tous les ménages, même ceux qui ne sont pas au gaz, qui va se situer souvent entre 200 et 300 euros à l’année, parfois plus, et donc qui va réduire le confort budgétaire des gens.

Démagogie–hausse des tarifs de stationnement à Paris pour les visiteurs !

Démagogie–hausse des tarifs de stationnement à Paris pour les visiteurs !

 

Une mesure particulièrement démagogique vient d’être prise par la mairie de Paris qui augmente de façon très significative le coût du stationnement à Paris pour les visiteurs. Mesure évidemment très démagogique qui vise à faire plaisir aux parisiens et qui constitue aussi une atteinte illégale à l’égalité de traitement des usagers. On peut s’étonner que le conseil constitutionnel n’ait  pas été saisi de cette question. Si effectivement les communes sont en charge de la gestion de la mobilité, elles ne sont pas autorisées pour autant à remettre en cause les principes fondamentaux de l’égalité de traitement des citoyens.

Depuis neuf heures ce matin, les tarifs de stationnement de la capitale ont augmenté pour les visiteurs. Dans les onze premiers arrondissements de Paris (zone 1), il faudra désormais débourser 6€ par heure, au lieu de 4€ jusqu’à présent, selon le site de la mairie de Paris. Du XIIe au XXe arrondissement (zone 2), le tarif horaire passera par ailleurs de 2,40€ à 4€. Pour six heures de stationnement, se garer en zone 1 coûtera donc 75€ aux visiteurs contre 50€ auparavant. Pour la zone 2 il faudra débourser 50€ au lieu de 35€. Les poids lourds ne seront pas non plus épargnés avec un tarif horaire passant de 12€ à 18€ en zone 1 et de 7,20€ à 12€ en zone 2.

 

Même son de cloche du côté des contraventions, renommées Forfaits Post-stationnement, qui voient leur prix passer de 50€ à 75€ en zone 1 et de 35€ à 50€ en zone 2. Une possibilité de minoration de 30% demeure toutefois possible si celles-ci sont payées en moins de quatre jours. Au Bois de Vincennes ainsi qu’au Bois de Boulogne le stationnement deviendra également payant en semaine – à 4€ pour une heure – et le samedi – à 1,60€ l’heure – à partir du 1er octobre 2021. Les conducteurs de motos et scooters devront enfin payer pour se garer dans la capitale à partir du 1er janvier 2022.

Tarifs électricité : plus 0, 50 % au 1er août

Tarifs électricité : plus 0, 50 % au 1er août

Discrètement mais de manière irréversible, les tarifs des services et de certains produits augmentent depuis le début de l’année sans que pour autant les revenus des Français suivent. Ainsi la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a proposé lundi une hausse de 0,48% TTC des tarifs réglementés de vente d’électricité en France pour les particuliers à compter du 1er août.

Elle propose également de relever de 0,38% les tarifs réservés aux professionnels.

« Cette évolution représente une hausse d’environ 4 euros/an sur la facture d’un client résidentiel et 6 euros/an pour un client professionnel », précise la CRE dans un communiqué.

Les ministres de l’Energie et de l’Economie ont la possibilité, dans un délai de trois mois, de s’opposer à la proposition de la CRE et de lui demander, le cas échéant, d’en formuler une nouvelle.

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