Archive pour le Tag 'tarifs'

Prix Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Prix Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Il est bien difficile de s’y retrouver à travers les différentes déclarations des uns et des autres, celle du gouvernement, celle des oppositions et même celle des experts. Barnier déclare qu’il renonce à augmenter les tarifs de l’électricité. En réalité ces tarifs vont augmenter mais moins que prévu pour revenir au niveau d’avant Covid. 

« J’ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l’électricité dans le projet de loi de finances 2025″, « cela permettra une baisse des prix de l’électricité de 14%, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9% prévue initialement », affirme le Premier ministre dans un entretien au Figaro(Nouvelle fenêtre).

Concrètement, il s’agit d’un  »retour au tarif avant bouclier tarifaire », précise Matignon. Instaurée en octobre 2021 face à la flambée des prix liée à la crise du Covid, cette mesure devait prendre fin au 1er février. Mais le gouvernement souhaitait initialement aller au-delà, et relever la fiscalité sur l’électricité à un niveau supérieur, pour engranger au total 3,4 milliards d’euros. Mardi, Michel Barnier avait cependant ouvert la porte à des « concessions ».

Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Il est bien difficile de s’y retrouver à travers les différentes déclarations des uns et des autres, celle du gouvernement, celle des oppositions et même celle des experts. Barnier déclare qu’il renonce à augmenter les tarifs de l’électricité. En réalité ces tarifs vont augmenter mais moins que prévu pour revenir au niveau d’avant Covid. 

« J’ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l’électricité dans le projet de loi de finances 2025″, « cela permettra une baisse des prix de l’électricité de 14%, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9% prévue initialement », affirme le Premier ministre dans un entretien au Figaro(Nouvelle fenêtre).

Concrètement, il s’agit d’un  »retour au tarif avant bouclier tarifaire », précise Matignon. Instaurée en octobre 2021 face à la flambée des prix liée à la crise du Covid, cette mesure devait prendre fin au 1er février. Mais le gouvernement souhaitait initialement aller au-delà, et relever la fiscalité sur l’électricité à un niveau supérieur, pour engranger au total 3,4 milliards d’euros. Mardi, Michel Barnier avait cependant ouvert la porte à des « concessions ».

Électricité : fin ou poursuite des tarifs réglementés ?

Électricité : fin ou poursuite des tarifs réglementés ?

 

Deux positions s’affrontent celle très libérale de l’autorité de la concurrence qui veut faire jouer un rôle plus important au marché et celle de la commission de régulation de l’énergie favorable maintient des tarifs réglementés.

 

L’Autorité de la concurrence reproche aux TRV, outre leur manque de lisibilité, d’être un «obstacle au libre jeu de la concurrence et aux bénéfices potentiels de cette dernière – en termes de prix, d’innovation ou encore d’investissement».À l’inverse, la commission de régulation de l’énergie milite pour le maintien des tarifs réglementés. Les consommateurs, particuliers et petites entreprises, les ont en effet plébiscités quand en 2022, en pleine crise énergétique, les prix de l’électricité sur les marchés de gros ont flambé, entraînant avec eux la tarification des abonnements «au prix de marché». Échaudés par des factures qui se sont envolées, plus d’un million de consommateurs ont alors troqué leurs contrats pour des abonnements au TRV.

Tarifs Électricité : l’augmentation reportée

Tarifs Électricité :  l’augmentation reportée 

En renonçant à appliquer l’évolution tarifaire décidée par la CRE, le gouvernement évite donc une seconde hausse, après celle de février de presque 10% dans le cadre de la sortie du coûteux bouclier tarifaire sur l’énergie. 

Bruno Le Maire a depuis annoncé une baisse à venir des factures d’électricité de 10 à 15% en février 2025, sous l’effet de la forte baisse des prix sur les marchés de gros. Une raison supplémentaire pour Bercy de ne pas augmenter les prix de l’électricité début août, souhaitant ainsi éviter les « à-coups » sur la facture du consommateur. L’augmentation n’est pas « conforme aux objectifs de protection des consommateurs et d’apaisement autour des sujets de prix de l’énergie », complète Bercy.

 

 

Vin : Des tarifs garantis aussi ?

Vin : Des tarifs garantis aussi ?

Le vin de Bordeaux autrefois débordant de santé s’interroge sur les moyens de régulation pour faire remonter les prix. Des prix en chute libre qui parfois ne dépasse même pas 1000 € pour  900 l. Du coup la profession évoque aussi les idées de tarif et prix garantiss et de revenu minimum à l’hectare.

Théoriquement il est clair qu’il est plus sain de partir d’un prix de production pour aboutir à un tarif de vente. Mais mettre cela en pratique contredit les habitudes commerciales actuelles non seulement françaises mais internationales dans le Bordeaux qui en a  longtemps profité et profite encore pour les très grandes marques.

Il est bien difficile en plus de déterminer un prix qui couvre les coûts de production compte tenu de la diversité de qualité des vins du Bordeaux.

« Pour nous aujourd’hui la réponse à court terme, c’est d’arriver à avoir une évolution législative qui permette effectivement de fixer son prix dit « marche en avant ». On veut pouvoir travailler sur des indicateurs de prix de revient avec des indicateurs de coût de production », expose Lionel Chol à La Tribune, président de Bordeaux Négoce depuis 2016 et directeur général de Ballande France et Associé. On parle de réfléchir à la notion de prix et à la prise en compte des coûts de production. Si on veut aller vite et répondre à cette crise, il faut passer par un arsenal législatif », avise-t-il à La Tribune, alors que l’autorité de la concurrence interdit aujourd’hui de fixer un prix de vente minimum.

Pour arrêter la spirale, l’interprofession mise sur le plan d’arrachage de 8.000 hectares qui se poursuit jusqu’à fin mai, une campagne de distillation et une stratégie de diversification.

Tarifs autoroute en hausse

Tarifs autoroute en hausse

En moyenne les tarifs d’autoroute vont augmenter de l’ordre de 3 %. Parmi les principaux réseaux, dans le nord de la France, la Sanef va notamment augmenter ses tarifs de 2,79% et la Sapn de 3,08% pour les véhicules de classe 1. Dans le centre-est du pays, le tarif des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) va augmenter de 3,02% et ceux d’AREA de 3,04%. Pour l’ouest et le sud de la France, Vinci, le principal concessionnaire avec 4.443 kilomètres d’autoroutes (réseaux ASF, Cofiroute, Escota, Arcour et Arcos), avait déjà annoncé mercredi que ses tarifs allaient augmenter de 2,7% en moyenne.

Parmi les plus petits réseaux, les Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) vont augmenter de 3,23%, le pont de Normandie de 1,72%, le Duplex A86 de 4,77% (tarif non abonné). La hausse sera de 5,41% pour l’A150 entre Rouen et Le Havre, et de 4,99% pour l’A79 dans l’Allier. Le viaduc de Millau présente la plus forte hausse cette année avec 5,83% hors période estivale (et 5,56% sur le tarif estival).

Dans la plupart des réseaux, les augmentations sont plus sévères sur les catégories de véhicules plus lourds. Vinci avait affirmé en novembre que la nouvelle taxe sur les infrastructures de transport de longue distance, dont les autoroutes, prévue dans le budget 2024, allait se traduire par une hausse de 5% des péages.

Tarifs réglementés de Electricité: Pas de baisse … mais des hausses

Tarifs réglementés de Electricité: Pas de baisse … mais des hausses


Alors que les prix sur le marché mondial ne cessent de diminuer, les utilisateurs finaux ne verront pas la couleur de cette tendance baissière. Au contraire les prix de l’électricité pour les usagers augmenteront en moyenne de l’ordre de 10 %. Une hausse qui s’explique par la hausse de la fiscalité notamment des assises.

Selon le régulateur de l’énergie, le tarif réglementé de l’électricité devrait baisser au 1 er février compte tenu de la chute des cours de l’électricité. Le gouvernement risque toutefois d’engager une nouvelle hausse de 10 % afin de rétablir les taxes.

Grâce au retour de plus en plus de réacteurs d’EDF sur le réseau , au bon niveau des stocks de gaz et des réserves d’eau dans les barrages mais aussi au maintien des efforts de sobriété chez les ménages comme chez les entreprises, les prix de l’électricité sur les marchés de gros ont chuté de plus de 30 % ces six derniers mois.

Désormais, le contrat d’électricité à terme pour 2025 se négocie autour de 83 euros le mégawattheure (MWh) en France. C’est plus de deux fois mois qu’il y a un an, lorsqu’il se négociait autour des 170 euros le MWh. C’est aussi moins qu’en Allemagne, où les prix oscillent encore autour de 88 euros.

Coût de Electricité : une facture de 500 milliards et des hausses de tarifs et de taxes

Coût de Electricité : une facture de 500 milliards et des hausses de tarifs et de taxes

Il est clair que tarifs d’électricité ne sont pas près de diminuer. Les besoins d’EDF pour la production sont de 250 à 300 milliards, les besoins de RTE pour le transport sont de 100 milliards et les besoins d’ENEDIS pour la distribution de 100 milliards également. Total environ 500 milliards.Il y a d’abord les énormes besoins d’EDF pour produire notamment en modernisant des centrales actuelles et en construisant les EPR. EDF qui traîne une dette de plus de 60 milliards, qui doit notamment moderniser les centrales actuelles (notamment le grand carénage, assurer le cout de l’enfouissement des déchets), financer les nouvelles centrales EPR 2, investir aussi dans les autres renouvelables. Mais il y a également les besoins de financement pour le développement du réseau et la modernisation de sa distribution. 100 milliards pour le réseau RTE et encore 100 milliards pour la distribution ENEDIS . Des sommes à ajouter au besoin d’EDF de l’ordre d’ici une quinzaine d’années de 250 à 300 milliards.

Interrogé ce jeudi 7 décembre à l’occasion du Forum Zéro Carbone, organisé par La Tribune, France Urbaine et la ville de Paris, à l’Hôtel de ville de Paris, sur un possible montant d’investissements proche de 100 milliards d’euros, le dirigeant a confirmé qu’il s’agissait du bon « ordre de grandeur ».

« Vous avez raison c’est de cet ordre de grandeur-là d’ici à 2040, voire 2045 pour le transport d’électricité. C’est du même ordre de grandeur pour la distribution [dont le réseau est géré par Enedis, ndlr]. Donc vous voyez que ce sont des volumes de milliards avec plusieurs zéros », a répondu le président de RTE.

Le président de RTE a ajouté que ces chiffres seraient « à confirmer » au printemps 2024, lors de la présentation du SDDR. Les prévisions du gestionnaire s’appuieront sur les données de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) mise en consultation par le gouvernement fin novembre.

Electricité : une facture de 500 milliards et des hausses de tarifs et de taxes

Electricité : une facture de 500 milliards et des hausses de tarifs et de taxes

Il est clair que tarifs d’électricité ne sont pas près de diminuer. Les besoins d’EDF pour la production sont de 250 à 300 milliards, les besoins de RTE pour le transport sont de 100 milliards et les besoins d’ENEDIS pour la distribution de 100 milliards également. Total environ 500 milliards.Il y a d’abord les énormes besoins d’EDF pour produire notamment en modernisant des centrales actuelles et en construisant les EPR. EDF qui traîne une dette de plus de 60 milliards, qui doit notamment moderniser les centrales actuelles (notamment le grand carénage, assurer le cout de l’enfouissement des déchets), financer les nouvelles centrales EPR 2, investir aussi dans les autres renouvelables. Mais il y a également les besoins de financement pour le développement du réseau et la modernisation de sa distribution. 100 milliards pour le réseau RTE et encore 100 milliards pour la distribution ENEDIS . Des sommes à ajouter au besoin d’EDF de l’ordre d’ici une quinzaine d’années de 250 à 300 milliards.

Interrogé ce jeudi 7 décembre à l’occasion du Forum Zéro Carbone, organisé par La Tribune, France Urbaine et la ville de Paris, à l’Hôtel de ville de Paris, sur un possible montant d’investissements proche de 100 milliards d’euros, le dirigeant a confirmé qu’il s’agissait du bon « ordre de grandeur ».

« Vous avez raison c’est de cet ordre de grandeur-là d’ici à 2040, voire 2045 pour le transport d’électricité. C’est du même ordre de grandeur pour la distribution [dont le réseau est géré par Enedis, ndlr]. Donc vous voyez que ce sont des volumes de milliards avec plusieurs zéros », a répondu le président de RTE.

Le président de RTE a ajouté que ces chiffres seraient « à confirmer » au printemps 2024, lors de la présentation du SDDR. Les prévisions du gestionnaire s’appuieront sur les données de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) mise en consultation par le gouvernement fin novembre.

Eau du robinet : forte augmentation prévisible des tarifs

Eau du robinet : forte augmentation prévisible des tarifs

Paradoxalement, on se félicite du net tassement de la consommation d’eau potable du robinet mais cette situation fragilise les équilibres financiers d’autant qu’il faut aussi moderniser le réseau. Un réseau globalement très vétuste. Une étude chiffre le volume d’eau prélevé pour la production d’eau potable en France métropolitaine à 5,3 milliards de m3 en moyenne depuis 2012, soit 220 litres par jour et par habitant en 2021. Cela représente 500 millions de m3 de moins en moyenne que dans les années 2000 alors que la population a augmenté. Notons que la tarification gagnerait à une plus grande transparence tellement les écarts de prix sont importants

Dans un avis voté le 29 novembre, le Conseil économique social et environnemental (Cese) parle lui aussi de hausse « inéluctable » du prix de l’eau. D’autant que le secteur s’estime « en première ligne » du changement climatique qui rend l’eau plus rare, pèse sur sa qualité et aiguise les conflits entre usagers.

En France, le prix de l’eau dépend de la commune ou l’intercommunalité de résidence. Les entreprises de l’eau assurent l’approvisionnement en eau potable de près de 60% des Français et la dépollution des eaux usées de 51% d’entre eux.

Selon l’étude BDO, le prix médian au robinet a atteint 4,02 euros TTC par m3 en 2021 (50% des Français payaient moins, 50% payaient plus), avec d’importantes disparités, de 0,89 à 10,95 euros TTC par m3.

Les différences s’expliquent par la géographie locale, des facteurs techniques comme la diminution des fuites sur le réseau, qui globalement s’améliore depuis dix ans en France selon les industriels du secteur. Le prix enfin dépend aussi de la présence ou non d’industries, de la saisonnalité de la population (tourisme) et surtout, des choix d’investissements.

Télécoms: Hausse des Tarifs

Télécoms: Hausse des Tarifs


Les télécoms enregistrent une hausse significative et il faudra compter au moins un ou deux euros en plus sur les abonnements. Parallèlement, on supprime nombre de promotions ainsi SFR vient de diminuer la durée pendant laquelle ses offres sont à prix réduit. Celle-ci passe de douze à six mois, sachant que ces abonnements comprennent généralement un engagement d’un an. L’opérateur au carré rouge n’a fait que s’aligner sur Orange, qui a pris la même décision la semaine dernière. « En réduisant la durée des offres spéciales, le groupe concentre ses investissements autour des réseaux et des nouveaux produits plutôt que vers les promotions de longue durée », justifie le numéro un français des télécoms.

Au deuxième trimestre, le prix moyen des abonnements Internet à haut et très haut débit a progressé de 1,2 euro en un an, à 34,5 euros (hors taxes) a récemment indiqué l’Arcep, le régulateur des télécoms. Parmi les grands opérateurs, seul Free a décidé de geler ses tarifs. Le « trublion des télécoms » n’a pas raté l’occasion de se positionner, comme cela lui a déjà réussi par le passé, en « défenseur du pouvoir d’achat ».

Les clients sont donc tentés de changer de fournisseur. Pour l’heure, c’est sans surprise Free qui en profite.

Ces mouvements pourraient bien s’amplifier. Dans une enquête publiée la semaine dernière, le cabinet Oliver Wyman a indiqué qu’un peu plus d’un Français sur deux comptait changer d’opérateur mobile. Près d’un tiers d’entre eux souhaite passer à une offre moins onéreuse, en privilégiant des forfaits low cost.

Tarifs Électricité : nouvelle hausse début 2024 ?

Tarifs Électricité : nouvelle hausse début 2024 ?

EDF voudrait bien procéder à une nouvelle hausse des tarifs de l’électricité pour les particuliers d’au moins 10 % au 1er janvier. Pour l’instant le gouvernement tergiverse et déclare que cette hausse ne dépassera pas les 10 %. Autant dire qu’il approuve ce chiffre. Par ailleurs la fourniture d’électricité aux industriels faits encore l’objet d’âpres discussions.En février 2023, le tarif réglementaire de l’électricité est donc passé de 0,174 euro par kilowattheure à 0,2062 euro par kilowattheure. La facture des ménages était alors réduite de 43 % par rapport à son tarif réel sans aide. Les calculs du CRE prévoyaient, en dehors de toute compensation, une hausse théorique de 99 %.

Au cœur de l’été 2023, le gouvernement a annoncé alléger son aide aux ménages, passant sa compensation tarifaire de 43 à 37 %. Pour les Français, la facture d’électricité a donc augmenté de 10 %. Cette hausse continue a été justifiée par la nécessité de « lourds investissements » à réaliser par Enedis et RTE pour « accélérer la transition écologique en France et le développement des énergies renouvelables », ainsi que « la modernisation du réseau électrique ». Cela représente une hausse de « 160 euros par an en moyenne », selon le gouvernement.

Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?

Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?

La patronne de Veolia, géant de l’eau et des déchets s’est faite l’écho d’une ambition collective portée par l’ONU sous le terme « net zéro water ». Un slogan sympathique qui semble vouloir réguler la précieuse ressource qu’ est devenue l’eau. Reste à savoir si il ne s’agit pas aussi de justifier une augmentation du tarif qui ne cesse d’augmenter.

Le champion mondial des services de l’environnement vient de communiquer de très bons résultats pour le premier trimestre 2023. Plus d’un an après sa fusion réussie avec Suez, le géant de l’eau et des déchets vient de réaliser un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros (+20%).

De la même manière que la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050 et l’entreprise la neutralité énergétique, Estelle Brachlianoff s’est faite l’écho d’une ambition collective portée par l’ONU sous le terme de « net zero water » qui consiste à restituer à la nature autant d’eau que celle prélevée.

Le gouvernement de ce côté annonce un plan au mais qui évite de traiter l’agriculture qui en utilise pourtant 60 %.

Veolia a renouvelé son contrat d’eau avec la métropole de Lille, « le premier contrat significatif sur la sobriété en eau. » Autrement dit, la société est payée si elle réussit à économiser cette ressource naturelle.

« Légitimement, le dérèglement climatique conduit à se poser beaucoup de questions sur la réduction de CO2 dans l’atmosphère. Pendant longtemps, à part dans quelques pays du Sud, le sujet de la rareté de l’eau a été peu abordé », a justifié la directrice générale de Veolia, invitée par La Tribune à préciser sa pensée.

Et de poursuivre, prêchant pour sa paroisse : « L’eau est un bien précieux dont on doit prendre soin. Eviter de prélever dans les nappes phréatiques doit être un objectif en soi. Pour les industriels, il existe beaucoup de technologies qui nous permettent de recycler l’eau pour qu’elle soit réintroduite dans les circuits de production ».

Électricité : des tarifs très variables ?

Électricité : des tarifs très variables ?

Une récente étude de l’association de consommateurs CLCV s’interroge sur l’impact de la modulation des réacteurs nucléaires tricolores sur la facture des ménages. Elle soupçonne EDF de profiter de sa situation de monopole au détriment des intérêts des consommateurs.

Dans son étude publiée le 20 avril dernier et intitulée « La modulation du parc nucléaire est-elle à l’avantage des consommateurs ? », l’association CLCV s’est penchée sur les variations de la production nucléaire sur une période de dix ans (2012-2022) à partir des données publiées par le gestionnaire de réseau RTE. Elle constate « une certaine propension à ne pas être forcément au maximum de la production nucléaire » et estime que « cela a pu avoir un impact à la hausse sur le prix de gros » et, par ricochet, sur les factures d’électricité des particuliers.

Pas d’abus de position dominante d’EDF, selon la CRE

« Est-ce qu’EDF abuse de sa position dominante, » s’interroge Jean-François Carlier, délégué général de CLCV, contacté par La Tribune. « S’il était établi qu’EDF module sa production nucléaire pour faire monter les prix, ce serait sanctionnable », pointe le défenseur des consommateurs, qui appelle justement dans l’étude à ce que la « modulation soit contrôlée de manière plus minutieuse afin de prévenir de tout risque de modification de l’offre électrique à des fins hasardeuses ».

« En l’état actuel, nous ne pouvons dire en aucune façon que la modulation de la production du parc nucléaire menée par EDF est une situation d’abus de position dominante pour manipuler les prix au détriment du consommateur », garantit Dominique Jamme de la CRE.

« Si des opérations de modulation n’étaient pas réalisées [notamment l'été, ndlr], l’électricité ne serait pas disponible lorsqu’on en a le plus besoin [l'hiver, ndlr]. Cela fragiliserait alors le système électrique et contraindrait la France à importer plus d’électricité depuis les pays voisins, lors de période de pointe, ce qui coûte plus cher », ajoute-t-il.

Une explication « trop générale », qui ne satisfait pas l’association de consommateurs. « La CRE ne démontre rien en réalité. Il faudrait une démonstration chiffrée », maintient Jean-François Carlier, qui s’apprête à envoyer un courrier à la ministre de Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

Dans son étude, CLCV ne donne, elle aussi, aucune estimation chiffrée de l’impact que cette modulation aurait pu avoir sur la facture des consommateurs. « Nous nous y sommes refusés. C’est trop compliqué et risqué. Nous voulions rester nuancés », explique Jean-François Carlier, qui ne manque pas toutefois d’évoquer une autre étude sur le même sujet, réalisée cette fois-ci par l’association UFC Que Choisir en avril 2018. Laquelle mentionne un surcoût, lié à la modulation nucléaire, de 2,4 milliards d’euros pour les factures des ménages. « A l’époque, il n’y avait eu aucune réaction d’EDF si ce n’est une attaque en justice pour diffamation », rumine Jean-François Carlier, qui plaide pour que cette problématique fasse l’objet d’un débat public.

Gaz: fin des tarifs réglementés pour Engie et augmentation des tarifs

Gaz: fin des tarifs réglementés pour Engie et augmentation des prix

Engie dont la gestion est particulièrement sulfureuse notamment parce que cette entreprise a participé à la crise du gaz par des choix stratégiques très douteux. Aussi par le fait qu’elle fait le grand écart entre des activités nucléaires, des activités polluantes et de nouvelles énergies. Quant à la gestion financière , elle est jusqu’alors assez approximative.

Maintenant, elle se précipite pour s’aligner sur la concurrence organisée par l’Europe sur le marché du gaz alors que le débat bat son plein concernant la régulation énergétique dans l’espace de l’union européenne.

L’objectif est clair permettre une libéralisation qui va produire une nette augmentation des tarifs anciennement réglementés.

Le 1er juillet, le tarif réglementé de vente (TRV) du gaz sera arrêté. Cette suppression a été actée par la loi énergie climat de novembre 2019, qui visait à mettre la France en conformité avec le droit européen concernant la concurrence sur le marché du gaz.

Impossible pour l’heure de savoir si la fin du TRV se traduira par une flambée de la facture du gaz en raison de la très grande volatilité des prix de celui-ci sur les marchés de gros. «Le prix de l’offre Passerelle ( offre de transition avant complète libéralisation) varie tous les mois. Les clients éligibles ont eu, entre mars et fin avril, un prix indicatif. Celui applicable au 1er juillet sera connu mi-juin», précise Engie. Il est aujourd’hui impossible d’affirmer que les factures des clients au TRV augmenteront… ou qu’elles baisseront.De quoi nourrir encore les critiques des organisations de consommateurs


LES AVIS NÉGATIFS DE 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS SUR ENGIE

Les clients Engie présents sur le forum de 60 millions de consommateurs font part de mécontentements ayant trait, principalement, aux sujets suivants :

La facturation : des échéances très importantes sont à régler en ce début d’année, liées à des régularisations basées sur une estimation erronée, des problèmes de relevés de compteur trop peu fréquents suite à la pandémie…
Des prélèvements bancaires dont le montant ne correspond pas à celui indiqué sur les factures, avec, pour certaines échéances, une absence de facture ;
Une augmentation inattendue du prix du kWh ;
Des problèmes de résiliation de contrat : délais importants, difficultés à joindre le service client ;
Le temps de traitement des réclamations.

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol