Archive pour le Tag 'clair'

Un appel pour un désistement clair contre le RN

Un appel pour un désistement clair contre le RN

 

Douze universitaires et artistes, parmi lesquels Esther Duflo, Anna Mouglalis et Cédric Villani, appellent, dans une tribune au « Monde », Emmanuel Macron à se prononcer pour le désistement systématique des candidats de son camp arrivés en troisième position.
Le président de la République ne doit pas laisser notre pays sombrer dans la spirale obscurantiste qui abîme le monde et menace la République dans son essence. Dans les quelques jours qui nous restent, il lui est possible d’inciter à tout faire, dans chaque circonscription de France, pour permettre la victoire des partis démocratiques de gauche, du centre et de droite face aux candidats du Rassemblement national. Cela signifie demander que les candidats de la majorité présidentielle se désistent systématiquement lorsqu’ils sont arrivés en troisième position, et ce quelle que soit la couleur politique du candidat le mieux placé pour affronter l’extrême droite.

L’extrême droite au pouvoir, c’est le retour de cette France qui a soutenu le fascisme, sacrifié nos compatriotes juifs, livré le pays à l’occupation nazie, tenté de détruire nos institutions et d’assassiner le général de Gaulle au lendemain de la guerre d’Algérie.

 

Seul le Rassemblement national est héritier de mouvements factieux et autoritaires. Il soutient les gouvernements illibéraux qui remettent en cause les droits fondamentaux sur notre continent. Les partis de la droite républicaine et ceux du Nouveau Front populaire, eux, croient aux valeurs de la République, à la nation une et indivisible ; ils ne désavouent pas la science et ne font pas du racisme et de la discrimination le socle de leur projet politique.

COP28: petit compromis pas clair

COP28: petit compromis pas clair

Les discussions dans le cadre de la Cop 28 tourne toujours autour de la délicate question de la mise en place d’un fonds d’indemnisation des dommages climatiques que subissent les pays vulnérables. Le principe semble désormais acquis mais dans le cadre d’un compromis fragile sur les conditions et surtout le montant.

Le texte propose d’établir le fonds provisoirement, pour quatre ans, au sein de la Banque mondiale, ce que refusaient initialement avec force les pays en développement, qui accusent l’institution d’être aux mains des Occidentaux et inadaptée à leurs besoins.

«Il est maintenant impératif que nous activions et capitalisions rapidement le fonds», car «le monde n’a pas besoin d’un compte bancaire vide» mais «d’un fonds opérationnel qui puisse réellement faire la différence», a déclaré le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, dans un message lu aux délégués à l’issue de la réunion. Pays du nord et du sud sont parvenus ce samedi 4 novembre à un fragile compromis sur les contours du futur fonds sur les «pertes et dommages» climatiques des pays vulnérables, ouvrant la voie à un accord lors de la COP28 de Dubaï sur cette question cruciale pour la réussite du sommet. L’adoption sur le principe de ce fonds avait été considérée comme le résultat majeur de la COP27 en Égypte l’an dernier, et les discussions sur sa mise en œuvre (fonctionnement, donateurs, bénéficiaires…) ont été confiées à un comité de transition.

Samedi soir, une cinquième et ultime réunion de ce comité s’est conclue par l’adoption d’un texte de recommandations, malgré les réserves des États-Unis et de plusieurs pays en développement lors d’une séance plénière retransmise en ligne, a constaté l’AFP.

«Les recommandations sont faibles car elles ne font pas mention de la taille du fonds ni d’un plan clair de capitalisation», a abondé auprès de l’AFP Harjeet Singh, de l’ONG Climate Action Network, déplorant «un jour sombre pour la justice climatique».

«En outre, les États-Unis font pression pour que l’adhésion soit volontaire pour les pays développés», a-t-il ajouté, alors que les délégués des pays du sud défendaient une contribution obligatoire.

En vertu de cette responsabilité historique, établie par la Convention des Nations unies sur la lutte contre le changement climatique, les pays développés ont promis 100 milliards de dollars d’aide annuelle aux pays en développement.

Mais leur défaillance jusqu’à ce jour à honorer cette promesse est devenue un motif de tension majeur dans les négociations climat, faisant craindre une contribution limitée des pays riches au nouveau fonds.

Politique sanitaire : faire un choix clair

Politique sanitaire : faire un choix clair

 

 Matthias Fekl avocat, ancien ministre estime que l’absence de choix clair participe à la croissance de la pandémie ( dans l’Opinion)

 

Un an après la mise en place du premier confinement, une forme de lassitude a gagné les citoyens, malgré la patience remarquable dont font globalement preuve nos sociétés. Si la pandémie a frappé le monde entier, elle a aussi évolué à des rythmes parfois divergents entre les pays, si bien que chacun d’entre eux a pu être pris, à certains stades, comme modèle, avant d’être ensuite décrié pour son inefficacité dans tel ou tel aspect de la gestion de crise.

Pour ce premier « anniversaire », France et Allemagne se retrouvent étrangement synchronisées sur un point précis et central de la gestion de crise : le choix à opérer entre une approche restrictive et autoritaire, d’une part, et une approche plus libérale, fondée sur un appel à la responsabilité individuelle et collective, d’autre part. Ces deux approches sont, en réalité, inconciliables. C’est ce qu’illustre, en France, l’incompréhension suscitée par la « troisième voie » souhaitée par le président de la République et, en Allemagne, la polémique autour du tour de vis initialement prévu pour le week-end pascal, suivi des spectaculaires excuses de la chancelière.

Les deux pays gèrent la pandémie avec des processus de prise de décision fort différents. En France, tout semble se décider en Conseil de défense voire, pour les décisions les plus stratégiques, dans le seul bureau présidentiel. Matignon met loyalement en œuvre les décisions, et la nomination comme Premier ministre d’un haut fonctionnaire consensuel, auparavant chargé de la coordination administrative et logistique du déconfinement, prend valeur de symbole. La fonction a changé et le changement est assumé comme tel ; le poste n’est plus occupé par une personnalité politique mais par un administrateur. Le contrôle parlementaire est résiduel et les concertations avec les élus locaux consistent, au mieux, en des réunions d’information immédiatement en amont de l’annonce publique de décisions déjà actées.

En Allemagne, du fait de la nature fédérale de l’Etat, les échelons locaux ont des compétences qui les rendent incontournables dans la gestion de la crise. Avant chaque changement important, tous les présidents des Länder sont réunis autour de la chancelière pour parvenir à un diagnostic partagé et à des décisions aussi coordonnées que possible. La dernière de ces réunions a duré pas moins de quinze heures (!) : si c’est excessif, c’est aussi la preuve d’authentiques débats et prises de décision en commun.

Nostalgie. Les régimes de restriction mis en place ont, eux aussi, fortement différé entre la France et l’Allemagne. Celle-ci n’a pas connu de mesures d’interdiction générale applicables sur l’ensemble du territoire, mais a d’emblée préféré une adaptation aux spécificités locales. Elle a fermé les écoles face aux nouvelles vagues de Covid. En France, le premier confinement a été, tout le monde s’en souvient sans nostalgie, hyper-restrictif. L’impact sur les libertés comme sur l’économie a été considérable. Le confinement suivant a été plus souple avec un recours facilité aux dérogations via des attestations que le monde entier regarde avec étonnement – et qui introduisent cette pratique étrange : une norme générale édictée par l’Etat fixe des interdictions strictes, mais chacun peut ensuite y déroger assez tranquillement en s’autodélivrant des justificatifs dont personne ne peut, in fine, réellement contrôler la véracité.

De part et d’autre du Rhin, le résultat est identique: confusion, incompréhension, polémiques. Le plus grave étant que, de ce fait, la pandémie progresse, en raison de cet enchaînement d’évidences: des consignes incompréhensibles ne sont pas comprises, des consignes incomprises ne sont pas suivies, des consignes non suivies ne permettent pas de freiner la progression du virus

Désormais, les deux pays connaissent une confusion et des polémiques similaires : en Allemagne a été envisagé un « lockdown renforcé » pour le week-end de Pâques, qui peut s’analyser comme un tour de vis assez puissant et restrictif. En France, le gouvernement a annoncé de nouvelles restrictions dans de nombreux départements au vu de leur situation sanitaire, en mettant en place une nouvelle attestation, complexe et aussitôt supprimée, tout en se refusant à décréter en tant que tel un nouveau confinement.

De part et d’autre du Rhin, le résultat est identique : confusion, incompréhension, polémiques. Le plus grave étant que, de ce fait, la pandémie progresse, en raison de cet enchaînement d’évidences : des consignes incompréhensibles ne sont pas comprises, des consignes incomprises ne sont pas suivies, des consignes non suivies ne permettent pas de freiner la progression du virus.

Mélange. Il ne s’agit pas de donner des leçons faciles : la pandémie est inédite, sa gestion est infiniment complexe, et chacun fait au mieux. La période la plus récente permet en revanche de tirer collectivement au moins une leçon : confiner ou responsabiliser, il faut choisir. Le désordre et la confusion actuels résultent pour l’essentiel du mélange hasardeux de deux approches différentes. D’un côté, une approche restrictive et même autoritaire, en partie dérisoire d’ailleurs du fait d’auto-attestations invérifiables. De l’autre côté, une approche plus libérale, reposant sur des appels à la responsabilité citoyenne.

Malgré le côté un peu ridicule et infantilisant des campagnes de communication, le fond des messages portés est tout sauf absurde : appeler à la prudence, souligner l’importance des gestes barrière, rappeler la dangerosité du virus reste nécessaire en l’absence déplorable de doses suffisantes pour vacciner à grande échelle. Chacune de ces approches a sa cohérence et sa légitimité. Mais en ayant simultanément recours aux deux, des messages contradictoires se percutent pour finalement s’annuler et être privés d’effet.

Les pessimistes en déduiront que l’humanité ne comprend que la contrainte. Les optimistes tâcheront de tracer un autre chemin, où l’Etat aurait durablement à cœur de traiter les citoyens en adultes responsables

Pour résumer grossièrement, 1 la population, à force de petits indices distillés ici et là, s’attend à des interdictions absolues (ambiance générale avant la conférence de presse française la semaine dernière ; interdictions prévues en Allemagne pour le week-end de Pâques – exercice en soi périlleux pour la chancelière dirigeant un Etat non laïc, et appartenant à un parti chrétien), 2) elle est ensuite soulagée de voir que les régimes mis en place sont plus cléments que prévus (refus de reconfiner en France, annulation des interdictions en Allemagne) et ce soulagement est ô combien légitime après une année d’efforts et de difficultés, 3) du coup, les appels par ailleurs sages et raisonnables à la responsabilité deviennent inaudibles : puisqu’on a le droit de sortir, sortons, puisqu’on a le droit de voir des amis, voyons des amis.

Les pessimistes en déduiront que l’humanité ne comprend que la contrainte, et que seul le retour à des confinements stricts permettra – en attendant les vaccins – d’endiguer la pandémie. C’est malheureusement ce qui risque de nous arriver sous peu. Les optimistes tâcheront de tracer un autre chemin, où l’Etat aurait durablement à cœur de traiter les citoyens en adultes responsables.

L’année écoulée a révélé un esprit de responsabilité largement partagé. Les abus ont existé, mais ils n’ont pas été majoritaires. Ils doivent légitimement être réprimés, ce qui est possible sans en faire porter le poids à l’ensemble de la population, durement éprouvée et désormais bien fatiguée. Ce chemin est aussi un test pour chacun d’entre nous, tant il repose sur le civisme et l’esprit de responsabilité.

Matthias Fekl est avocat, ancien ministre.

FOOT: la Ligue 1 en clair sur TF1?

FOOT:  la Ligue 1 en clair sur TF1?

 

La lutte fait rage pour reprendre le foot de la ligue 1 après le désastre financier de Mediapro qui détenait les droits. Canal+ est sur les rangs et essaye de négocier au meilleur prix. Mais il y a aussi M6 et maintenant TF1 qui propose de diffuser en clair les confrontations.

De quoi faire mal évidemment à Canal+ qui se réjouissait déjà de récupérer les matchs de ligue1 mais une diffusion cryptée bien entendu. Canal+ non sans raison a d’ailleurs insisté sur la perte d’intérêt et de valeur du football professionnel français. De fait en dépit de l’appel d’offres, les prix devraient évoluer nettement à la baisse tellement le foot français est souvent devenu insipide.

La diffusion par TF1 porterait un rude coup au groupe Canal+ déjà fortement secoué depuis des années par la politique un peu suicidaire de Bolloré qui préfère la censure à l’audience en particulier lorsqu’il s’agit d’émissions humoristiques.

«TF1 est un partenaire historique du foot français et même si nous n’avons pas vocation à acheter le championnat, nous sommes tout à fait disposés à discuter avec la LFP pour les aider à trouver une solution dans cette période difficile» explique la filiale du groupe Bouygues.

 

TF1 c’est, depuis toujours, la chaîne du football événement avec la Coupe du Monde, l’Euro et les matchs de l’Équipe de France. La Une a aussi été jusqu’en 2011, la chaîne des grandes compétitions annuelles comme la ligue des Champions. D’ailleurs, le 23 août 2020, TF1 a diffusé en clair la finale de cette compétition prestigieuse entre le PSG et le Bayern Munich

Rapatriement des djihadistes : le gouvernement pas très clair !

Rapatriement des djihadistes : le gouvernement pas très clair !

 

Il y a quelques semaines le gouvernement semblait favorable au retour de djihadistes  détenus en Syrie par les forces kurde. Une annonce qui avait provoqué des réactions contradictoires. Du coup, le gouvernement a tenté de clarifier une position parfois fortement critiquée. Pour autant la réponse d’Édouard Philippe sur la question est particulièrement confuse. En effet le Premier ministre ne parle plus de rapatriement systématique mais indique que la France aura à s’interroger le moment venu en fonction des modifications de l’équilibre des forces dans le nord-est de la Syrie. Autant dire que le premier Ministre ne répond pas. Pour l’Irak la situation est plus claire ; les ressortissants français seront jugés dans ce pays par les autorités judiciaires. Pour la Syrie, c’est un peu le grand brouillard car il n’y a pas encore d’Etat indiscutable. La question est pourtant de savoir s’il est opportun ou pas de rapatrier notamment les épouses de djihadistes  et les enfants dont certains sont orphelins. Cela pour des motifs humanitaires (les djihadistes adultes seront évidemment jugés en France) mais aussi politiques. Il se pourrait en effet que le maintien sur place de femmes et d’enfants de djihadistes constitue un réservoir de futurs terroristes. La question n’est pas simple car en cas de retour il faut non seulement juger les terroristes mais aussi prévoir les moyens de leur incarcération et de leur réinsertion. Le moins que l’on puisse dire c’est que pour l’instant la position gouvernementale se caractérise par un grand flou:

“Si une modification de l’équilibre des forces dans le nord-est syrien conduisait à la libération de ces détenus et à leur éparpillement dans la zone ou dans d’autres pays voire à leur retour illégal en France, à ce moment-là il faudrait se poser la question”, a déclaré le Premier ministre français sur BFM TV.

“Aussi longtemps qu’ils sont détenus, ils ont vocation à être jugés et punis sur place” mais “si la situation là-bas venait à changer et si nous devions craindre la dispersion et la libération de ces ressortissants français, alors nous pourrions nous poser la question de savoir s’il n’est pas préférable qu’ils soient détenus en France plutôt qu’en liberté ailleurs”, a-t-il ajouté.

Gérald Darmanin :  » l’impôt à la source, c’est clair » !

Gérald Darmanin :  » l’impôt à la source, c’est clair » !

Pour Darmanin c’est clair comme de l’eau de source. En plus presqu’indolore. Bref,  une vraie martingale pour Bercy qui pourra discrètement augmenter l’impôt  en faisant porter la responsabilité aux entreprises doublement punies  par la lourdeur du dispositif et par le manque à gagner sur les salaires qui leur sera imputé. Bref, les entreprises vont faire ce qui était de la responsabilité d’une banque.  Darmanin s’explique dans le JDD :

« L’impôt s’adaptera à votre vie, assure-t-il ainsi. C’est une grande simplification. Désormais, le contribuable paiera l’impôt sur le revenu au moment où il le percevra. » Le ministre explique également pourquoi il faut choisir entre trois taux d’imposition sur la déclaration de revenus reçus par les foyers ces derniers jours : « Ceux qui veulent la simplicité choisiront le taux qui leur est proposé par défaut, c’est-à-dire le taux qui prend en compte leurs revenus et leur situation familiale. C’est ce taux qui permet d’ajuster l’impôt à votre situation. Mais vous aurez aussi la possibilité – facultative – de choisir un taux individualisé (qui ne prend pas en compte la situation familiale) ou un taux neutre (qui ne prend pas en compte l’ensemble des revenus). »

Gérald Darmanin précise également que 2018 sera bien une année blanche (« les Français ne paieront jamais les impôts de cette année »), à moins d’un « revenu exceptionnel », une prime par exemple. En revanche, insiste le ministre, « rien ne change » concernant les réductions d’impôts : « L’impôt à la source n’est pas une réforme du calcul de l’impôt, mais de la façon de le payer. »

« Sarkozy pas clair « (Mariton)

 « Sarkozy pas clair «  (Mariton)  

Mariton considère que sur différents sujets majeurs que Sarkozy n’est pas clair (comme en 2007 avec des promesses non tenues) et que si Sarkozy est président de l’UMP les primaires risquent d’être bidonnées. Dans un entretien samedi au Parisien/Aujourd’hui en France. « Tous ceux qui n’assument pas d’être clairs ont tort. Ça vaut sur ce sujet comme sur les autres. Pour aujourd’hui et pour 2017, seule la clarté peut nous sauver. Pour résumer, ça veut dire qu’il ne faut pas faire comme Nicolas Sarkozy qui dit qu’on verra après », déclare le député de la Drôme. Les trois candidats à la présidence de l’UMP sont invités à venir s’exprimer tour à tour samedi devant le mouvement associé à l’UMP, Sens commun, animé par des cadres de la Manif pour tous. Mais le programme du meeting n’est pas pour plaire à Hervé Mariton. « Pour cette journée organisée par Sens commun, nous ne nous croiserons même pas », affirme-t-il, regrettant qu’il n’y ait pas, à cette occasion, de débat entre les trois compétiteurs. Et d’ajouter que l’ex-Président « a exigé d’intervenir le dernier, au nom de son statut d’ancien président de la République ». « Ce comportement n’est n’y convenable ni recevable dans une campagne électorale. Nous sommes tous à égalité dans cette campagne », insiste-t-il. Le député qualifie en outre d’ »erreur magistrale » le fait que Nicolas Sarkozy vise déjà la présidentielle de 2017. « Ce que les militants veulent d’abord, c’est un parti qui fonctionne avec un projet puissant et une organisation robuste. Si le président de l’UMP est candidat aux primaires, toute décision qu’il prendra sera critiquable en raison de ses ambitions présidentielles. La primaire sera soupçonnée, le débat sur le projet sera déformé, le travail de pédagogie impossible », détaille Hervé Mariton. Qui se dit d’ailleurs « convaincu » qu’il n’y aura pas de nouvelle affiche Sarkozy-Hollande-Le Pen dans 30 mois. « Les gens de droite préfèrent de très loin Sarkozy à Hollande, mais ils ne lui sont pas acquis pour autant, car tout le monde se souvient encore des promesses de 2007 non tenues », justifie Hervé Mariton.

 

35 heures : Gattaz rétropédale mais pas clair

35 heures : Gattaz rétropédale mais pas clair

 

 

Toujours un peu brutal et surtout maladroit, Gattaz rétropédale sur les 35 heures et estime désormais ne pas vouloir les remettre en cause mais les adapter dans chaque entreprise.  Ce qui par parenthèse revient à peu près au même que la remise en cause. Une rectification qui embrouille un peu plus la question (notamment sur les paiements des heures supplémentaires).  Le patron des patrons, Pierre Gattaz, a assuré ce mercredi 24 septembre 2014 que le Medef « ne remettait pas en cause le Smic » et « les 35 heures » dans son projet pour créer un million d’emplois. « Nous ne remettons pas en cause le Smic, il faut être très clair, dans notre document définitif, nous ne remettons pas en cause les 35 heures, et c’est clair aussi », a-t-il déclaré lors du lancement du projet. Le président du Medef a toutefois de nouveau défendu une rémunération plus faible que le Smic mais complétée par une aide temporaire de l’Etat », pour « réintégrer dans les entreprises les populations très loin de l’emploi, celles qui n’ont pas travaillé depuis un an ou deux ans voire plus ». Ce dispositif s’apparente à « un concept d’emploi marchand aidé temporaire », a-t-il poursuivi, tout en se redisant opposé aux emplois aidés dans le secteur public. Pierre Gattaz avait déjà préconisé un tel dispositif à la mi-avril, provoquant un tollé syndical. Concernant la durée légale du travail, « les 35 heures appliquées à tout le monde doivent être adaptées », a-t-il estimé mercredi.  »Regardons au sein de chaque entreprise la durée de travail : certaines devront remonter à 37, 39, 40 heures pour être compétitives juste par rapport à leurs voisins européens, d’autres devront peut-être se contenter de 32, de 33 heures, parce que tout va bien », a-t-il développé.

 

Hollande : de nouvelles lunettes, pour voir clair sur la situation du pays ?

Hollande : de nouvelles  lunettes pour voir clair sur la situation du pays

 

 

Il était temps Hollande vient de changer de lunettes pour voir plus clair sur la situation de la France. Jusque là il était muni de lunettes roses  qui avaient tendance à déformer la réalité ; exemple sur l’inversion de la courbe du chômage reportée maintenant en 2016 puisque le ministre du travail parle seulement  de stabilisation. Même chose sur le retournement économique, lui auusi vainement attendu puisque la croissance prévue à 1% en 2014 n’atteindra pas 0.7% et peut-être même sera limitée à 0.5% ; Quand au « changement c’est maintenant », avec ces nouvelles montures, Hollande va se rendre compte qu’il ne pourra pas intervenir durant son mandat. Ne parlons pas de «  l’ennemi c’est la finance ».En fait ce ne sont pas les lunettes qu’il faut changer mais celui qui les porte.  Gros hublots, montures invisibles, verres ronds et à présent lunettes à bord apparent… au fil de sa carrière politique, François Hollande a changé plusieurs fois de monture. François Hollande a profité de sa visite surprise au festival Solidays, samedi 29 juin, pour s’afficher avec une nouvelle paire de lunettes. Anecdotique ? En tout cas, certains font les gros yeux : il s’agit d’une monture danoise et non pas « made in France. » D’autres y voient un vrai signe politique. « Les lunettes saluent bien l’achèvement de son coming-out réformiste », estime le publicitaire Jacques Séguéla dans Metronews. Sans pousser l’analyse jusque là, on peut en tout cas noter que cette nouvelle monture est le signe du temps qui passe et des modes qui évoluent. Gros hublots, montures invisibles, lunettes rondes… en plus de 30 ans de carrière, François a changé plusieurs fois de lunettes.

 




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