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Politique-Élections européennes : Macron a tort de s’impliquer dans la campagne pour 66 % des Français

Politique-Élections européennes : Macron a tort  de s’impliquer dans la campagne pour 66 % des Français

 

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 66% des Français estiment en effet que « ce n’est pas son rôle en tant que président de la République ».
Pour 66% des Français, Emmanuel Macron ne doit pas s’impliquer davantage dans la campagne des européennes et
46% des Français veulent une dissolution en cas de large défaite de Renaissance.
« En cas de large défaite de la liste menée par Valérie Hayer, plus de 6 Français sur 10 (61%) estiment que ce serait avant tout un échec personnel pour Emmanuel Macron », peut-on également lire dans le résumé de l’enquête.

Actuellement, Valérie Hayer, tête de liste du camp présidentiel, est largement distancée dans les sondages par le président du RN Jordan Bardella (environ 17% contre 31%, selon les dernières enquêtes d’opinion).

Suivent Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place Publique, autour de 12% et les autres listes d’oppositions, encore plus distancées (LFI, EELV et LR sont dans un mouchoir, avec des intentions de vote estimées autour de 7 ou 8%).

En cas de large défaite du camp présidentiel, une majorité de Français (61%) estiment qu’Emmanuel Macron devra changer significativement d’orientation politique. Plus de 40% de ses électeurs au premier tour de l’élection présidentielle en 2022 partagent cette opinion.

 

Le terroriste d’Arras était inscrit dans le fichier S

Le terroriste d’Arras était inscrit sur la liste des radicalisés depuis 2 ans

Mohammed Mogouchkov, né en Russie et originaire d’Ingouchie, est arrivé en France en 2008. Le jeune homme était surveillé activement par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) depuis juillet 2023 et fiché S pour radicalisation depuis le 2 octobre. Mais selon les informations de BFMTV, l’assaillant était en réalité inscrit au fichier de signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) depuis février 2021. Le jeune homme avait déjà fait l’objet de deux signalements de la part du lycée Gambetta d’Arras, son ancien établissement scolaire, selon une source locale de l’Education nationale.

En cause, un incident avec une enseignante, survenu quelques mois plus tôt. Selon nos informations, en novembre 2020, une professeure du lycée Gambetta avait été agressée verbalement et physiquement par un élève de sa classe, alors qu’elle abordait la mémoire de Samuel Paty, assassiné quelques semaines plus tôt. Dix jours plus tard, l’élève concerné avait été exclu de l’établissement scolaire. Selon une source proche du dossier, les services de l’Education nationale avaient alors alerté les autorités sur les liens entre cet élève et Mohammed Mogouchkov.

Finances–notation des États-Unis : sous surveillance de l’agence Fitch

Finances–notation des États-Unis : sous surveillance de l’agence Fitch

L’agence de notation Fitch menace les États-Unis de diminuer la note financière du faite pour l’instant de l’incapacité du congrès américain à trouver un terrain d’entente pour augmenter le plafond de la dette. En attendant la note est placée sous surveillance.

Le Congrès doit augmenter rapidement le plafond d’endettement pour éviter la banqueroute, qui pourrait selon le Trésor américain arriver dans neuf jours. Ce plafond est pour l’heure de 31.000 milliards de dollars. Fitch «s’attend» à une résolution dans les temps, précise le communiqué. Mais les experts pensent que «les risques ont augmenté que le plafond de la dette ne soit pas augmenté ou suspendu à temps et que le gouvernement commence à échouer à effectuer certains paiements».

L’agence de notation signale qu’elle va surveiller de près ce qui va se passer: si les États-Unis ne payent pas une échéance de dette qui sera due le 1er ou 2 juin, celle-ci sera considérée comme en défaut, et les échéances suivantes, dues dans les 30 jours d’après, deviendront «très risquées» (CCC). Fitch note cependant que pour tout le reste de la dette, la notation restera inchangée, car le pays détient la principale réserve d’argent au monde.

Recul du revenu plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

Recul du revenu plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

D’une certaine manière, l’OCDE confirme le recul du pouvoir d’achat en France. Un constat facilement compréhensible puisque l’inflation sera de l’ordre de 6 % et que l’augmentation des salaires va tourner autour de 3 %. Soit une perte de 3 % sur l’année.

Le revenu réel (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation) des ménages français, par personne, a reculé au deuxième trimestre, selon l’OCDE. L’organisation internationale chiffre cette baisse à 1,2 % par rapport au trimestre précédent. Soit une perte plus de deux fois plus importante que la moyenne des 38 pays de l’OCDE (sauf le Japon dont les données ne sont pas encore ¬disponibles). En Allemagne, le revenu réel a augmenté de 0,4 %.

Dans l’Hexagone, il avait déjà reculé, de 1,6 %, au premier trimestre, mais sur les trois derniers mois de 2021, il était en progression de 1,2 %. L’ensemble des pays de l’OCDE, en moyenne, a en¬registré son troisième recul trimestriel consécutif.

Scandale McKinsey : la justice enquête

Scandale McKinsey : la justice enquête

Hier la justice a enquêté dans les locaux de McKinsey et plus spécifiquement sur l’aspect fiscal du dossier.

Le cabinet McKinsey est bien assujetti à l’impôt sur les sociétés (IS) en France mais ses versements s’établissent à zéro euro depuis au moins 10 ans», concluait le rapport du sénat.

Une affaire qui dégage un certain parfum du premier financement de la campagne de Macron en 2017 .Pour justifier cette dépense de plus d’un milliard d’euros, il faudrait que l’État ait  mobilisé des milliers et des milliers de consultants puisque l’essentiel des prestations relève du soft et non de la fourniture d’investissements matériels.

Dans leur rapport explosif sur l’influence croissante des cabinets de conseil dans l’Hexagone, publié en pleine campagne présidentielle, les sénateurs Éliane Assasi et Arnaud Bazin (CRCE et LR) affirmaient que le cabinet américain échappait à l’impôt sur les sociétés (IS) en France. S’il y était théoriquement bien assujetti, «ses versements s’établissent à zéro euro depuis au moins 10 ans», concluait la commission, décrivant la situation comme un «exemple caricatural d’optimisation fiscale». Or, ce constat était contraire aux propos «tenus sous serment» par le directeur associé du cabinet, Karim Tadjeddine : mi-janvier, celui-ci assurait «nous payons l’impôt sur les sociétés en France et l’ensemble des salaires sont dans une société de droit français qui paie ses impôts en France».

Fin mars, quelques semaines après la publication du rapport, la commission d’enquête avait donc annoncé saisir la justice pour, précisément, «faux témoignage devant la commission d’enquête», de la part du directeur associé du cabinet. De son côté, l’entreprise a toujours réfuté ces accusations, assurant payer l’impôt dû.

Plus largement, au-delà du simple volet fiscal qui ne concerne que McKinsey, le Sénat compte bien s’occuper du sujet de fond du recours aux cabinets de conseil par l’État. Une proposition de loi transpartisane, réunissant notamment les membres de la commission d’enquête, doit être déposée «fin juin». Objectif : «qu’elle soit examinée par le Sénat à l’automne prochain» et qu’elle permette de mieux encadrer le recours à ces entités privées. En attendant, le parquet national financier (PNF) poursuit son enquête visant le «statut fiscal» de McKinsey en France, ouverte fin mars.

Automobile électrique : la filière hydrogène risque de plomber la filière des batteries classiques

Automobile électrique : la filière hydrogène risque de plomber la filière des batteries classiques

 

C’est le paradoxe, alors que la voiture électrique n’a encore pas fait la preuve de sa percée définitive sur le marché, elle est déjà menacée par la filière hydrogène. La voiture électrique classique est handicapée par la limitation des parcours qu’elle permet, aussi et surtout par ce poids de 300 à 400 kg que représentent les batteries. Un poids considérable. Le véhicule hydrogène existe. C’est le train, le car, le bus, l’automobile. Le coût est encore très supérieur au véhicule classique mais il s’agit d’un problème d’échelle. Les productions sont encore très marginales et il reste encore des progrès technologiques pour améliorer la compétitivité. Avec les investissements prévus en France comme en Allemagne, on va assister à un changement d’échelle qui rendra l’hydrogène économiquement attrayante et écologiquement nettement plus cohérente que la voiture à batteries classiques. Le problème c’est que cela risque de déstabiliser encore un peu plus des constructeurs déjà affectés par les nouvelles normes pour réduire la pollution sur les moteurs à combustion classique. À peine s’orientent-t-il vers la production de masse de voitures électriques que déjà le  véhicule à hydrogène pointe son nez. Cette perspective qui devrait être opérationnelle d’ici 10 ans risque de bousculer les plans d’investissement et de créer un grand climat d’incertitude chez les clients.

Une incertitude qui existe déjà vis-à-vis du véhicule électrique et qui risque donc d’être amplifiée par la filière hydrogène.

 

Union Renault Total et PSA sur les batteries électriques?

Union Renault Total et PSA sur les batteries électriques?

 

 

 

Initiative française est intéressante. Cependant la question se pose de sa dimension par rapport à l’enjeu aussi de savoir s’il n’est déjà pas trop tard Formée par Total, via sa filiale Saft, et PSA, la coentreprise ACC (Automotive Cells Company) a reçu le feu vert de la commission européenne en février dernier avec l’objectif de produire des batteries pour un million de véhicules par an en Europe, soit près 10 à 15% du marché, d’ici 2030. Renault, a poursuivi Emmanuel Macron, a par ailleurs décidé de “développer le nouveau moteur électrique de l’alliance à Cléon (Haute Normandie) projet initialement prévu en Asie”.

Coronavirus États-Unis : 2.500 morts en 24 heures, près de 61.000 au total

Coronavirus États-Unis : 2.500 morts en 24 heures, près de 61.000 au total

 

 

Les Etats-Unis ont enregistré au cours des dernières 24 heures plus de 2.500 décès supplémentaires liés au nouveau coronavirus, selon le comptage mercredi à 20 heures 30 locales (02 heures 30 en France) de l’université Johns Hopkins, qui fait référence. Après deux jours de ralentissement dimanche et lundi, ce nouveau bond (+2.502 exactement) porte le bilan américain à 60.853 morts au total depuis le début de la pandémie. Ce nombre a tout simplement doublé en l’espace de deux semaines.

De loin le pays le plus touché, les Etats-Unis, qui ont franchi mardi le cap du million de cas diagnostiqués de Covid-19, comptent à eux seuls près d’un tiers des cas recensés à travers le monde. Le coronavirus «va partir», a assuré mercredi le président Donald Trump depuis la Maison Blanche. «Il va s’en aller, il va être éradiqué», a-t-il soutenu, sans préciser comment. Le Wall Street Journal affirme de son côté que le gouvernement américain vient de passer commande de 100.000 sacs mortuaires supplémentaires, ce qui augure mal d’un ralentissement du rythme de l’épidémie.

Attention aux bébés génétiquement modifiés

Attention aux bébés génétiquement modifiés

 

 

Un article intéressant rend compte d’une interview Sur Europe 1, du généticien Axel Kahn qui s’inquiète du bricolage génétique des bébés. Notons que des pays à dictature comme la Chine et la Russie paraissent en pointe dans ce domaine, peut-être pour  favorisé la naissance d’enfants conditionnés par avance par une pensée unique au service du régime. D’autres pays malheureusement se livrent aussi à ces expériences scientifiquement aventureuses et éthiquement condamnables.

Il y a presque dix mois naissaient en Chine les premiers bébés génétiquement modifiés. C’est He Jiankui, un scientifique chinois, qui avait annoncé la nouvelle dans une vidéo Youtube : il affirmait avoir fait naître des jumelles dont l’ADN avait été modifié pour les rendre résistantes au virus du Sida. L’expérience inédite avait suscité un tollé mondial. Il a cependant fallu attendre la fin du mois de juillet pour que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) effectue une première mise en garde. Jeudi, l’organisation a annoncé la mise en place d’un registre central afin de suivre les recherches sur les modifications apportées aux génomes humains.

Axel Kahn, généticien et ancien membre du Comité national d’éthique, s’était immédiatement indigné, qualifiant cette expérimentation de pure « folie ». Sur Europe 1, il fait part vendredi de ses réserves concernant la mise en place tardive de ce registre central voulu par l’OMS.

« Je pense que [l'OMS] a été un peu sidérée par cet essai », suppose-t-il pour justifier la longue période de silence de l’organisation internationale.  »Elle s’est rendu compte que, certainement, le collègue chinois était à l’avant-garde d’un mouvement qui peut être beaucoup plus important. Et donc face à cette menace, cette possibilité, l’OMS en effet s’est réveillée », estime-t-il. Le chercheur chinois avait par ailleurs annoncé en novembre dernier qu’il faisait une « pause » dans ses essais.

« Il n’y a pas de garde fou d’une efficacité absolue », regrette-t-il en admettant que « la mobilisation, l’attention, le suivi, la mise en garde, c’est mieux que rien ». Une mesure à l’impact trop faible, estime le chercheur, à une époque où des mouvements idéologiques « très forts » gagnent du terrain. « Vous savez le mouvement idéologique en faveur du transhumanisme est presque devenu dominant aux États-Unis et il est très fort dans d’autres pays. Il est devenu même très fort dans notre pays », souligne-t-il. Et pour Axel Kahn, la modification génétique des embryons est liée, de près ou de loin, à ce mouvement. « Les gens qui mettent en avant la modification génétique de l’embryon ne peuvent pas ne pas avoir en tête le transhumanisme, c’est-à-dire la naissance de lignage avec des traits supposément améliorateurs », affirme-t-il.

La mise en place d’un tel registre semble alors nécessaire, puisque la Chine n’est pas le seul pays à travailler sur la modification génétique des génomes humains : la Russie travaille elle aussi sur ce type de procédures, et elle n’est peut-être pas la seule.  »Faire un registre, c’est prendre en compte et, d’une certaine manière, reconnaître qu’on est dans une phase de notre société où l’on crée des bébés transgéniques », redoute le généticien de 74 ans.

Le problème, pour le chercheur, c’est aussi que ces expérimentations visant à « traficoter génétiquement » des embryons ne sont pas essentielles à la médecine.  »Guérir une maladie chez l’embryon, pourquoi pas », conçoit-il en ajoutant tout de même que « si on sait qu’un embryon va se développer en étant malade, la meilleure manière [d'éviter cela] c’est de faire un tri d’embryon ». Cette procédure, qui consiste à placer dans l’utérus de la mère « les embryons seins », est selon lui « la méthode la plus sure et la plus simple » d’éviter la naissance d’un enfant malade.

TRUMP : « Les entreprises américaines doivent quitter la Chine »

TRUMP : « Les  entreprises américaines doivent quitter  la Chine »

En réponse à la décision de la Chine d’imposer 5000 produits américains supplémentaire, le président des États-Unis invite tout simplement les entreprises américaines à quitter la Chine. La guerre commerciale monte donc d’un cran et on voit mal comment un accord commercial pourrait maintenant intervenir d’ici la fin de l’année entre les États-Unis et la Chine.

La Chine a en effet décidé de mettre en place de mettre en place de nouveaux droits de douane sur 75 milliards de dollars d’importations en provenance du pays de l’Oncle Sam, dès le 1er septembre suivi d’une seconde salve prévue le 15 décembre. But de l’opération : répondre aux assauts de Washington qui prévoit également, de son côté, d’instaurer des taxes douanières supplémentaires sur les importations en provenance de Chine.

Ces tarifs douaniers supplémentaires évolueront dans une fourchette comprise entre 5% et 10% et porteront sur 5.078 produits américains, a précisé le bureau gouvernemental des droits de douane. Pékin a également annoncé l’imposition de tarifs douaniers de 25% sur les automobiles américaines ainsi que de 5% sur les pièces automobiles détachées, à compter du 15 décembre.

La Chine avait suspendu provisoirement en décembre 2018 les surtaxes visant les voitures en signe de bonne volonté dans ses négociations commerciales avec l’administration Trump, et annoncé en avril que ces taxes ne seraient pas réimposées dans l’immédiat. Les droits de douane mis en place par les Etats-Unis « ont mené à une escalade constante des tensions économiques et commerciales, enfreignant le consensus atteint entre les deux chefs d’Etat en Argentine et celui trouvé à Osaka », a déclaré le bureau gouvernemental des droits de douane dans un communiqué, en référence aux deux G20 au cours desquels Xi Jinping et Donald Trump s’étaient entretenus ces derniers mois.

 

On voit mal comment les entreprises américaines pourraient cesser leur activité en Chine suite à l’invitation du président américain. Mais Trump  pourrait bien si les affaires se gâtent transformer  cette invitation en ordre avec des dispositions fiscales pour les entreprises qui ne se plieraient pas aux consignes de boycott de la Chine.

Nombreux d’entreprises américaines ne peut se passer de leur implantation en Chine ; une façon générale les États-Unis ont aussi besoin pour leur économie des gens importations chinoises. Même dans le domaine numérique les échanges réciproques sont nécessaires. Reste que le scénario d’une guerre totale avec départ des entreprises américaines de la Chine n’est pas totalement écarté à terme notamment si la récession devait s’installer aux États-Unis comme le prévoient les experts à partir de 2021.

Sondage opinion : Macron remonte encore grâce à Bolloré !

Sondage opinion : Macron remonte encore grâce à Bolloré !

 

Après Lagardère l’un des plus fervents soutient de Macron, c’est au tour de Bolloré d’utiliser les médias qu’ils possèdent pour afficher une remontée du chef de l’État. Bolloré qui a d’ailleurs organisé un grand débat dans l’émission télé de Cyril Hanouna Lagardère propriétaire d’Europe numéro un et du JDD a été le premier à révéler une remontée surprise de Macron. Il est maintenant suivi par un autre fan de Macron à savoir Bolloré qui lui aussi titre dans Paris-Match que le chef de l’État aurait vu sa cote de popularité grimper de 6 %. La stratégie est claire : influencer l’opinion publique pour créer une dynamique positive en tout cas moins catastrophique. De toute manière ces sondages sont à prendre avec des pincettes car tout dépend aussi de la méthodologie, en clair de l’orientation des questions et de l’exploitation des résultats. Il est clair que nombre de grands patrons, de financiers qui ont largement permis la victoire de Macron en le finançant s’inquiètent doublement. D’une part de la dégradation du climat économique, d’autre part de la baisse d’audience de Macron depuis l’été 2018. Deux très mauvaises nouvelles pour le business. En réalité les facteurs explicatifs de la dégradation économique sont liés à des éléments internationaux mais il est vrai que la politique de Macron a nettement affecté la confiance des acteurs économiques. Surtout depuis le très net tassement de la croissance en 2018 et des perspectives relativement déprimantes puisque la France aura des difficultés à atteindre 1,3 % d’augmentation du PIB. Lagardère, Bolloré et autres financiers qui soutiennent Macron s’efforcent donc d’insuffler un certain vent d’optimisme sur le plan économique et politique. Le soutien économique est nécessaire à leur business et le soutien politique est favorable au maintien de la politique fiscale injuste qui leur profite. Jusqu’aux élections européennes il faut donc s’attendre à de possibles manipulations des sondages. Pour preuve on voit régulièrement la liste en marche réapparaître en tête des sondages alors que d’autres instituts d’opinion mettent la liste du Front National nettement devant la liste en marche. D’après Paris-Match qui n’est pas spécialement un journal gauchiste avec 36% de « bonnes opinions », le chef de l’État gagne six points de popularité en un mois, tout comme son Premier ministre, qui bénéficie de 47% d’opinions positives.  Avec 36% de « bonnes opinions », le chef de l’État pointe encore en 18ème position de ce classement, à égalité avec son prédécesseur, François Hollande (=). 64% des Français interrogés ont une « mauvaise opinion de lui ». Avec 47% d’opinions positives, le Premier ministre se hisse quant à lui en quatrième position, à deux points seulement du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui gagne quarts points à 49%, selon cette enquête. Ils sont aussi nombreux (47%) à avoir une mauvaise opinion d’Édouard Philippe. Le classement est toujours dominé par l’ancien ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot (73%, -2) et Alain Juppé (56%, +4). Parmi les autres personnalités, Bruno Le Maire gagne quatre points à 42%, Gérard Larcher cinq à 37%, Laurent Wauquiez trois à 34% et Marine Le Pen en perd trois à 30%.

*Enquête réalisée par téléphone du 8 au 9 février auprès de 1.002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

L’orgueil de la solitude n’a plus qu’un rival : Dieu. – Une citation de Cioran qui s’applique à Macron

L’orgueil de la solitude n’a plus qu’un rival : Dieu. – Une citation de Cioran qui s’applique à Macron

La solitude de Macron n’a jamais été aussi pathétique. Il a cru se prendre pour Dieu et aujourd’hui ne peut pas même compter sur ses saints qu’il a trop humiliés ou marginalisés.   Consciemment il a tout fait pour écarter les personnalités de poids qui pouvaient lui faire de l’ombre. Même ses mentors qui ont permis son ascension fulgurante ont été mis sur la touche. C’est le cas de Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, qui l’a introduit chez Rothschild puis a permis son accession au titre de secrétaire général adjoint auprès de François Hollande. Même sort pour Attali qui en avait fait son secrétaire pour sa grande mission de réflexion sur la modernisation du pays. Grâce à son rôle de rapporteur dans cette commission, Macron s’est construit un solide carnet d’adresses auprès des milieux économiques et financiers. La dernière trahison concerne évidemment François Hollande car la candidature de Macron a empêché l’ancien président de représenter. Mais à force d’écarter ceux qui l’ont soutenu comme dernièrement encore Gérard Collomb ou Borloo (lui, humilié publiquement), à force de mépriser ceux qui le critiquent, Macron se retrouve désespérément seul. Dans son entourage on ne compte aucun responsable qui pèse politiquement ;  uniquement des technocrates, des oligarques, des techniciens sans aucune expérience politique. Bref Macron ne dispose que d’un gouvernement d’amateurs qui a montré toutes ses limites et le président doit assumer seul toutes les responsabilités. Certes deux ou  trois ministres font exception comme le ministre de l’éducation nationale mais la plupart des autres ministres ont endossé des costumes beaucoup trop grands pour eux. Ce qui manque à Macon c’est un vrai gouvernement de professionnels, de responsables ayant une réelle expérience politique et faisant preuve d’un charisme suffisant pour expliquer les orientations du pouvoir. C’est à sa manière ce que constate Raffarin, ancien premier ministre et observateur avisé de la vie politique. Selon lui, il en découle un problème de «management» et de «ressources humaines» pour Emmanuel Macron. «Il est clair que le président de la République n’a pas les leviers humains aujourd’hui nécessaires. Trouvez-vous qu’il soit normal d’attendre huit jours pour changer un ministre de l’Environnement, d’attendre je ne sais combien de temps pour un ministre de l’Intérieur?», s’est-il interrogé. «Sa majorité est fragile, le centre droit, qui le soutient en partie, est désorganisé, son noyau dur, En marche, est toujours en phase d’adolescence et la social-démocratie, le centre gauche, s’évapore», a encore observé l’ancien premier ministre de Jacques Chirac qui soutient, sans pour autant en être membre, le nouveau parti de centre droit Agir, des ex-LR qui se veulent «constructifs. Pour Raffarin, pas de doute, avant les européennes, il faudra «un autre gouvernement». Un autre gouvernement peut-être avec Raffarin ?

Brégançon-Macron bain de foule pour réchauffer sa popularité

Brégançon-Macron bain de foule pour réchauffer sa popularité

Alors que la plupart des Français cherchait désespérément ces jours derniers un petit coin de fraîcheur afin de résister à la canicule, Macron, lui, prend un bain de foule réchauffée sa popularité. En quelque sorte un bain existentiel pour celui qui se voyait déjà le successeur de De Gaulle voire de Napoléon. Ces derniers temps avec notamment l’affaire Benalla, Sa Majesté Macron est tombé bien bas et ce n’est sans doute pas fini car au-delà de cette affaire les résultats de sa politique sont loin d’être évidents. En effet depuis le début de l’année la croissance est pratiquement paralysée et le chômage ne s’améliore pas. Du coup,  le président était contraint d’en rajouter en matière de communication. On voit mal en effet quel est le véritable intérêt politique démocratique d’aller serrer quelques mains en bas fort de Brégançon à moins de considérer que ce président fait déjà partie du patrimoine et qu’il constitue déjà une curiosité. En effet sorti de nulle part, il pourrait y retourner s’il montre aussi peu d’efficacité en matière économique en y ajoutant cette condescendance intolérable et son mépris total de l’intermédiation politique, sociale voir sociétale. Exemple dans ce dernier domaine le mépris qu’il a manifesté en humiliant Borloo et son rapport sur la banlieue. Même chose concernant la pauvreté. Il n’a pas hésité à reporter à plus tard le rapport et les mesures qui ont découlé pour cause de coupe du monde de football. Certes un grand événement qui a mobilisé la France à juste titre mais qui ne saurait  inverser la hiérarchie des valeurs et des priorités.  Le chef de l’Etat a donc échangé durant de longues minutes avec les personnes venues suffisants pour que les images bien cadrées passent à la télévision !

 

Wauquiez-Calmels : deux loups prêts à s’entre-dévorer

Wauquiez-Calmels : deux loups prêts à  s’entre-dévorer

Virginie Calmels après avoir monté sur les épaules de Juppé l’a lâché en plein campagne électorale, cela pour rejoindre Vauquiez ou plutôt pour tenter de prendre sa place. Pas étonnant dans ces condition qu’elle ait choisit la première occasion de descendre son leader avec le tract bleu-blanc-rouge sur le mode FN. Vauquiez ne fait pas non plus dans la dentelle, il a pratiquement viré toute opposition au sein de son parti, les libéraux, les européens et même les sarkosistes. Ne reste qu’un clan de fanatiques comme Ciotti. Virginie Calmes voulait réussir un coup contre Vauquiez, c’est raté car l’entourage du président LR est complètement blindé. Nul doute que Calmels rebondira, là ou ailleurs ;  peut être même à LREM car elle adopte les mêmes méthodes start-up pour assurer sa promotion. En gros, on marche sur le ventre du voisin sans trop se soucier du programme. C’est le nouveau monde de  la politique où on se découvre subitement uen vocation de militant avec pour seul objectif le pouvoir. . Le président de LR a donc publiquement rappelé à l’ordre sa n°2 ce week-end, après que celle-ci eut jugé « anxiogène » le tract intitulé « Pour que la France reste la France », distribué au sein des fédérations LR ce week-end lors d’une opération de mobilisation. Virginie Calmels avait également indiqué ne pas avoir « validé » ce tract et évoqué un « dysfonctionnement » de méthode. . Lors de cette réunion de direction au siège du parti, la première adjointe d’Alain Juppé a réitéré ses arguments mais était « très isolée », selon ces mêmes sources. Virginie Calmels a notamment dit qu’il fallait que le parti se « remette en cause », notamment eu égard au « nombre de fédérations qui n’ont pas tracté » ce document. Le député Eric Ciotti lui a notamment déclaré que Laurent Wauquiez avait été élu « sur une ligne claire », tandis qu’elle avait été « nommée », et a évalué à « 0,1% » sa part dans le succès du président du parti lors de l’élection interne (74,64%). Outre Eric Ciotti, plusieurs dirigeants ont pris la parole, notamment le président du Conseil national de LR Jean Leonetti, la secrétaire générale Annie Genevard, le troisième vice-président Damien Abad, les députés Virginie Duby-Muller, Fabien Di Filippo et Eric Ciotti. Bref la garde rapprochée de Vauquiez, très rapprochée du FN aussi.

Terrorisme : Rétention préventive de milliers de fichés S (les Républicains)

 

Le FN et Laurent Vauquiez reprennent leur litanie concernant la détention préventive des fichets S. Le problème c’est que la France est encore uen démocratie et qu’il fraudait emprisonner des milliers d’individus. En effet les fichets S représentent de l’ordre de 20 000 personnes dont 5000 sont potentiellement plus dangereux que d’autres. On a vu cependant des terroristes «  moins dangereux » devenir d’un coup des fous furieux. Souvent des délinquants « ordinaires » qui trouvent une légitimité à leur marginalité voire à leur violence. . Les mêmes réclament aussi expulsion des étrangers fichets S mais nombre d’auteurs d’actes  terroristes ou de djihadistes ont la nationalité française comme dans le drame récent près de Carcassonne. La France a fourni un contingent d’environ 1000 djihadiste sur les terrains de guerre notamment en Syrie et en Irak. C’est à propos de ce fait qu’il convient surtout de s’interroger. A propos notamment aussi des zones de non droit ou le radicalisme religieux et violent progresse. Faut-il mettre en prison 10% de la population des 500 quartiers chauds du pays. La problématique est évidemment plus complexe. Du coup pour éviter d’aborder cette complexité on retombe dans le populisme. Exemple, Geoffroy Didier, secrétaire général délégué de LR, dimanche sur Radio J. « Faisons la loi d’exception. Je demande qu’on mette ces personnes considérées comme dangereuses par les services de renseignement hors d’état de nuire », a-t-il déclaré. « Si Emmanuel Macron avait suivi cette proposition constante de Laurent Wauquiez, ce qui s’est passé vendredi n’aurait pas eu lieu. »  Sur Twitter, Laurent Wauquiez a d’ailleurs repris un tweet des Républicains faisant allusion à cette proposition. Et fera une déclaration à la presse lundi matin. Ce week-end, il était encore « trop tôt » pour réagir, estime-t-on dans l’entourage du président des Républicains. Mais il n’était visiblement pas trop tôt pour tout le monde. Toujours sur Twitter, Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône, a estimé qu’ »un étranger condamné ou faisant l’objet d’une fiche S ne doit pas accéder à la nationalité française et doit être immédiatement expulsé ». Ce qui, en l’occurrence, n’aurait eu aucun effet puisque Radouane Lakdim avait été naturalisé en 2004, à l’âge de 12 ans, au moment où son père avait lui-même accédé à la nationalité française. Avant, donc, toute trace de radicalisation ou de comportement délictuel de sa part. , l’internement préventif des radicalisés est anticonstitutionnel. Interrogé par l’exécutif sur le sujet en 2015, après les attentats du 13-Novembre, le Conseil d’État a rappelé dans un avis consultatif qu’il n’est « pas possible d’autoriser par la loi, en dehors de toute procédure pénale, la rétention, dans des centres prévus à cet effet, des personnes radicalisées ». « Si demain vous dites que tous les fichés S sont en prison, vous violez tous les fondamentaux du droit », a martelé le patron de LREM, Christophe Castaner, sur Europe 1 dimanche. Même chose pour une expulsion des fichés S étrangers : il faut « une cause juridique pour expulser ».

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