Archive pour le Tag 'Gaza'

Gaza : Les Etats-Unis contre la proposition de la France à l’ONU

Gaza : Les Etats-Unis contre la proposition de la France à l’ONU

 

Les  États-Unis sont contre la proposition de solution de la France à l’ONU concernant le conflit palestinien. Une manière d’apporter son soutien à Israël tout en souhaitant le rétablissement de la paix. Aussi la manifestation que les États-Unis veulent garder la main sur la gestion du conflit.

La France a initié ses démarches aux Nations unies après que les Etats-Unis se sont opposés à plusieurs reprises à la publication d’un communiqué du Conseil de sécurité, lequel doit faire l’objet d’un consensus.

 

Gaza : le Hamas promet une trêve

Gaza : le Hamas promet une trêve

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir depuis plus d’une décennie dans la bande de Gaza, a annoncé lundi soir un « accord » pour mettre fin aux échanges de tirs avec Israël, quasi-quotidiens au mois d’août. « Au terme de dialogues et de différents contacts, le dernier en date avec l’émissaire du Qatar Mohammed el-Emadi, un accord a été conclu pour contenir l’escalade et mettre fin à l’agression sioniste contre notre peuple », a indiqué dans un communiqué le bureau du chef politique du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar.

L’armée israélienne bombarde presque toutes les nuits depuis le 6 août dernier la bande de Gaza en représailles à des lancers de ballons incendiaires, voire des tirs de roquettes, depuis ce territoire palestinien vers Israël.

Un accord pour une trêve illimitée à Gaza

Un accord pour une trêve illimitée à Gaza

Mardi soir, dans les rues de Gaza, les cris de joie ont remplacé ceux de désespoir. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour fêter la signature du cessez-le-feu permanent après 50 jours de guerre. L’annonce, faite par le président palestinien Mahmoud Abbas, a été confirmée par des sources gouvernementales israéliennes. Il est entré en vigueur mardi à 18 heures, heure de Paris.  L’accord sur lequel Palestiniens et Israéliens se sont mis d’accord prévoit notamment : 

- Une cessation illimitée des hostilités

- L’ouverture immédiate des points de passage entre Gaza, Israël et l’Egypte « pour des besoins humanitaires et des vivres, pour du matériel médical et tout ce qui va permettre de réparer les systèmes d’eau, d’électricité et de téléphonie mobile ». Ce point représente donc une levée partielle du blocus en vigueur depuis 2006. 

- L’extension de la zone de pêche de 3 milles à 6 milles dans un premier temps, puis à 12 milles.  Si ce cessez-le-feu suscite de nombreux espoirs, les points de divergences entre Israéliens et Palestiniens sont loin d’avoir disparu. Des pourparlers doivent reprendre au Caire dans un mois pour aborder d’autres points sensibles, à commencer par la levée du blocus, la démilitarisation de Gaza, la réouverture de l’aéroport et du port.  Si le cessez-le-feu a été accueilli par des scènes de liesse à Gaza, Palestiniens et Israéliens gardent en tête le souvenir d’autres trêves ayant tourné court. A l’instar de celle de la semaine dernière. Mardi dernier, les violences avaient repris de plus belle après neuf jours d’accalmie. 

 

Gaza : négociations menacées

Gaza : négociations menacées

Les négociations sont très menacées entre Israël et Gaz du fait en particulier des plus radicaux du Hamas et des Djihadistes. Visiblement l’autorité palestinienne souhaitait un sucés pour les négociations mais la reprise des tirs de roquettes en provenance de Gaza fragilise les chances d’aboutir à une paix durable. Au sein du Hamas les positions sont tendues entre les radicaux et d’autres plus ouverts à la discussion. Trois Palestiniens ont été tués dimanche dans des raids de l’aviation israélienne contre la bande de Gaza, d’où des tirs de roquettes et de mortier ont encore visé le sud d’Israël, ce qui augure mal de la suite de la médiation menée par l’Egypte. Alors que les Palestiniens ont menacé de quitter Le Caire dimanche si Israël n’accepte pas une reprise sans condition des pourparlers indirects, Benjamin Netanyahu a répété que son pays ne discuterait pas d’une nouvelle trêve tant que les tirs palestiniens continuent. « Israël ne négociera pas sous le feu », a martelé Benjamin Netanyahu pendant le conseil des ministres hebdomadaire, dans une déclaration retransmise à la télévision. Illustrant l’engagement du Premier ministre israélien à poursuivre l’opération militaire « jusqu’à ce que son objectif – le rétablissement du calme pendant une période prolongée – soit atteint », l’aviation a frappé avant l’aube le camp de réfugiés de Djabalya, dans le nord de Gaza. Trois Palestiniens ont été tués, dont un adolescent de 14 ans et une femme, ont dit sources médicales. Depuis le déclenchement le 8 juillet de l’opération Bordure protectrice, 1.893 Palestiniens ont été tués, dont une majorité de civils, selon les services de secours. Au Caire, la médiation égyptienne pour tenter de renouer avec un cessez-le-feu semble en grande difficulté.  Les chances de succès sont « très minces », a dit le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.  

 

 

Gaza : les radicaux veulent saboter le dialogue

Gaza : les radicaux veulent saboter le dialogue

 

En faiat le dialogue continue  (pas directement mais par Etats interposé) entre le Hamas et Israël ; cependant certains radicaux du Hamas et surtout les djihadistes ne souhaitent pas qu’on parvienne à un accord pour la paix car ils vivent de cette guerre (avec le financement des généreux donateurs arabes et les financements européens). Le Hamas et Israël semblaient prêts, vendredi, à en découdre à nouveau. Au coup de gong, dès 8 heures du matin, au moment précis de l’expiration d’un cessez-le-feu de trois jours, tout a recommencé. Des dizaines de roquettes se sont abattues sur le sud d’Israël. Peu après, l’aviation israélienne a repris ses raids dans la bande de Gaza. Des deux côtés, les menaces ont fusé. Mais, point important, les dizaines de milliers de militaires israéliens déployés le long de la frontière n’ont pas remis pied dans la bande de Gaza, qu’ils avaient évacuée au début de la semaine. Le Hamas a démenti être responsable de ces tirs, preuve qu’il souhaite que le dialogue se poursuive. Mais de son coté  Benyamin Nétanyahou a déclaré qu’Israël ne négociait pas sous les bombes.  Mis  Les protagonistes se sont abstenus d’aller trop loin, comme s’il s’agissait avant tout d’un round pour tester l’adversaire. Les violences de part et d’autre paraissent en fait être devenues une partie intégrante des négociations menées au Caire, qui restent jusqu’à présent dans une impasse totale. Le Hamas s’est d’ailleurs dit prêt à poursuivre les discussions, qui pourraient reprendre rapidement, selon des diplomates égyptiens plutôt optimistes sur les chances d’une prochaine accalmie.  Pour les populations, tout va dépendre des discussions menées sous l’égide de l’Égypte. Jusqu’à présent, les représentants du Hamas ont présenté une longue liste d’exigences, sans rien obtenir de concret. Mais pour eux, un retour du Caire les mains vides reviendrait à un suicide politique. Les habitants de Gaza ne manqueraient de demander des comptes aux islamistes pour avoir déclenché des affrontements avec Israël, qui ont ravagé la bande de Gaza et coûté la vie à quelque 1900 Palestiniens, dont une majorité de civils. Pour le Hamas, la levée du blocus qui asphyxie depuis des années cette bande de terre surpeuplée et miséreuse constitue plus que jamais la priorité des priorités. Le mouvement islamiste veut obtenir la possibilité de construire un port à Gaza, ce qui permettrait de desserrer l’étau du blocus terrestre et maritime imposé par Israël et l’Égypte et, surtout, de ne plus dépendre du bon vouloir de ces deux voisins hostiles. Du côté israélien, il n’est pas question de permettre une telle ouverture au monde. Avec un port, le Hamas pourrait en effet importer librement des armes, des munitions et du matériel de construction pour des tunnels servant à l’infiltration de commandos islamistes en territoire israélien.

 

Gaza : Hollande appelle à un cessez-le feu …dans le désert

Gaza : Hollande appelle à un cessez-le feu …dans le désert

 

Il a raison Hollande de  demander un cessez le feu d’urgence mais c’est un appel qui aura autant de résonance que celui que pourrait lancer mon concierge. Il ya longtemps que la France ne pèse plus au Proche-Orient et particulièrement dans le conflit entre israéliens et palestiniens. En cause la position trop fluctuante de la France qui pendant un temps était très en faveur de la Palestine (du temps de Chirac notamment) puis progressivement s’est plutôt alignée sur Israël (et ne particulier depuis Hollande). Du coup, la France est discréditée dans les deux camps. Aujourd’hui ceux qui pèsent encore dans ce conflit à la fois dramatique et ingérable c’est bien sûr les Etats –unis, l’Egypte et certains autres pays arabes et ou musulmans ; ne parlons pas de l’Europe qui sur ce sujet comme sur d’autres n’ pas de politique étrangère. (Une politique étrangère qui n’intéresse pas l’Allemagne). Certes l’Europe intervient quand même un peu  mais n’est pas déterminante dans la gestion du tel conflit. « Tous nos efforts doivent être tendus pour imposer, aujourd’hui plus que jamais le cessez-le feu à Gaza et en finir avec les souffrances des populations civiles« , a affirmé le président de la République sur le site du Hartmannswillerkopf , lieu symbolique de la violence des affrontements de la Première Guerre mondiale, entre Français et Allemands. Et c’est cette réconciliation qu’il a donnée en exemple.   »L’histoire de la France et de l’Allemagne démontre que la volonté peut toujours triompher de la fatalité » (François Hollande) qui désespèrent du processus de paix au Proche-Orient, quel plus beau message pouvons nous délivrer que celui d’aujourd’hui. L’histoire de la France et de l’Allemagne démontre que la volonté peut toujours triompher de la fatalité. Et que des peuples qui ont été regardés comme des ennemis héréditaires peuvent en quelques années se réconcilier. Voilà l’image que nous devons donner pour tous les peuples qui s’interrogent sur l’avenir. Et qui s’affrontent encore aujourd’hui » . 

 

 

Manif Gaza : nouvelles violences à Paris

 Manif Gaza : nouvelles violences à Paris

 

Nouvelle manifestation avec violence à Paris. Le rassemblement était interdit mais il a quand même eu lieu. Après un début dans le calme, la manifestation propalestinienne interdite, samedi à Paris, s’est conclue par des échauffourées. Environ 70 personnes ont été interpellées, le calme est revenu vers 19 heures.  De jeunes, certains cagoulés ou le visage masqué par des foulards, jetaient également divers projectiles, des pierres notamment, sur des vitrines de magasins place de la République. Un abribus a été détruit. Vers 17h00, une vingtaine de personnes avaient été placées garde à vue, selon un premier bilan provisoire. Un chiffre passé à la cinquantaine vers 19h30. « Il y avait une différence entre les manifestants et les casseurs », a tenu à réagir le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. « Des jeunes ont joué un rôle d’apaisement, mais il y avait bien présents à cette manifestation des casseurs qui étaient la pour organiser des affrontements, de la violence pour faire déferler la haine », a-t-il estimé. « La justice passera » et « il n’y aura aucune concession de la part de la République à l’égard de ces casseurs », a-t-il prévenu. « Il y a eu 70 interpellations et 30 gardes à vue (de manifestants) qui étaient pour une partie d’entre eux armés de façon significative avec des matraques, des mortiers, des poings américains », a déclaré Bernard Cazeneuve, évoquant « des risques de violences très sérieux». Alors que le défilé avait été interdit par la préfecture qui invoquait le risque de violences, quelque 5.000 personnes s’étaient rassemblées depuis 15h00 place de la République, point de départ initialement prévu du cortège, mais sans chercher à défiler. Les forces de l’ordre avaient toléré le rassemblement, sans chercher à le disperser, mais en maintenant un important dispositif de sécurité autour de la place.

 

Manif gaza : interdiction confirmée par la justice, les raisons

Manif gaza : interdiction confirmée par la justice, les raisons

 

La justice a rejeté la procédure en urgence des organisateurs d’une manifestation pro palestinienne samedi à Paris. Le tribunal administratif de Paris a rejeté vendredi soir en procédure d’urgence le recours des organisateurs d’une manifestation pro palestinienne prévue samedi à Paris contre son interdiction par la préfecture de police, a-t-on appris de sources judiciaires. Une manifestation à risque compte tenu de la faiblesse structurelle des organisateurs mais auusi compte tenu des ambigüités des mots d’ordre. En effet des  Manifestations aux objectifs de plus en plus confus ; certes certains sont de bonne foi et réclament simplement et légitimement l’arrêt de la violence D’autres ont des visées  plus troubles avec des propos anti-israéliens et même antisémitiques ; D’autres enfin utilisent  le confit pour favoriser le communautarisme musulman en France et même  remettre en cause les valeurs républicaines. En internalisant le conflit entre Israël et la Palestine, on renforce les tensions entre communautés en France et on crée les conditions d’une violence qui n’a pas sa place ici. Enfin les petits barbares de banlieue voient là une excellente occasion de casser et d’exprimer des colères existentielles. .  Bref un mélange de genre pas très sain avec des responsables aux motivations très différentes   «Avant d’être pour la paix, ils sont pour la Palestine», constate François de Rugy interrogé jeudi par Le Scan. Même s’il se dit «troublé» par le tacle de Manuel Valls («les mises en cause collectives sont toujours pénibles»), le député nantais reconnaît des «ambiguïtés» au sein de son mouvement. «Quand nous sommes allés en Israël avec Jean-Vincent Placé pour faire œuvre de clarté (en juin 2013, ndlr), notre déplacement avait suscité des commentaires internes, nous demandant même de ne pas rencontrer d’officiels.» «Ça nous avait posé question sur certains propos», se remémore le parlementaire. Ce dernier s’inquiète aujourd’hui «d’une phraséologie, de termes graves, autour du conflit qui consiste à parler ‘d’état colonisateur’, ‘d’occupant’, ‘d’apartheid’, de ‘génocide’.» Et le député ajoute: «toute cette phraséologie remet en question l’existence même d’Israël.» Même si François de Rugy pense que cette ambivalence est entretenue «par une minorité», il relève régulièrement «des propos latents plus qu’explicites.» Et de citer des exemples récents, nés l’intervention de Tsahal à Gaza: «J’ai vu des propos sur des listes de discussions internes… Il y avait plus qu’une ambiguïté. Je sens un glissement sémantique.»  Il se rappelle un épisode plus ancien, en 2004: «Aurélie Filippetti était à l’époque porte-parole des Verts à Paris. Elle s’était décrite comme une ‘sioniste pro palestinienne’, invitant à manifester avec les drapeaux palestiniens et israéliens. Une curée a été menée contre elle.» Avec Jean-Vincent Placé, François de Rugy prône une ligne d’équilibre, dénonçant aujourd’hui «une riposte disproportionnée» de Tsahal «et des implantations qui minent la résolution du conflit.» Ils ont été les premiers à renouer avec le dîner annuel du CRIF. «Après dix ans d’absence des écologistes», note l’élu. Mais «certains militants» se veulent plus virulents. «À l’occasion de la dernière commémoration du Vel d’Hiv, on m’a reproché sur internet de ne pas avoir eu un mot pour les 500 morts palestiniens.» «Ces manifestations sont faites pour choisir un camp avant de dénoncer un conflit» Si François de Rugy estime que Manuel Valls «aurait pu se passer» de mettre en cause dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale Jacques Boutault, le maire du IIe arrondissement de Paris (qui était présent samedi au rassemblement interdit de Barbès, ndlr), il reconnaît que les propos du premier ministre «étaient justes.» «Ces manifestations sont faites avant tout pour choisir un camp avant de dénoncer un conflit», s’agace le député qui approuve cependant leur autorisation. Le parlementaire regrette «qu’à gauche, on ne veuille pas voir la montée d’une nouvelle forme d’antisémitisme. Je le constate depuis dix ans.» «Je ne suis d’aucune religion, ce qui me permet d’être plus à l’aise sur ce débat», avance-t-il, avant de reconnaître tout de même «qu’il est très difficile de tenir sur une ligne de crête.»

 

 

 

Manifestation pro-Gaza interdite à Paris

Manifestation pro-Gaz interdite à Paris

Une interdiction qui s’appuie sur les risques de débordements et le manque de structure pour encadrer les manifestants. Déjà interdite samedi dernier, la manifestation pro palestinienne prévue samedi à Paris a de nouveau été interdite vendredi par la préfecture de police. Les organisateurs ont saisi la justice en urgence dans la foulée.  »J’introduis un mémoire en référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris », a déclaré à l’AFP Me Hosni Maati, avocat des organisateurs, les mêmes qui avaient appelé à la manifestation interdite du 19 juillet ayant dégénéré en violences dans le quartier parisien de Barbès. « On épuisera tous les recours juridiques », a déclaré Omar Alsoumi, membre du Palestinian Youth movement, l’un des organisateurs de cette manifestation aux côtés notamment du NPA et du Parti des Indigènes de la République (PIR). Pour la manifestation du 19 juillet, le tribunal administratif, déjà saisi par les organisateurs, avait confirmé l’interdiction de la préfecture de police. Omar Alsoumi a jugé cette interdiction « extrêmement grave »: « Le gouvernement est en train d’interdire un droit fondamental », « il crée une division entre des citoyens qui seraient légitimes à s’exprimer et d’autres non », a-t-il estimé. Alain Pojolat, du NPA, s’est dit « stupéfait » alors que les organisateurs « devaient négocier aujourd’hui un parcours de manifestation ». « Les arguments, c’est qu’il y aurait beaucoup de monde et qu’on serait incapables d’encadrer la manif » or « on aurait pu avoir 200 personnes pour le service d’ordre », a-t-il affirmé. Pour le ministre de l’Intérieur, cité par Le Figaro, le parcours « à partir de la place de la République est à haut-risque » pour le ministre et source d’inquiétude compte tenu de la proximité des lieux de culte. Autre raison avancée par le ministre, la mort de 50 Français après le crash de l’avion d’Air Algérie. « Par conséquent, je demande que la journée soit consacrée au respect et au recueillement», a précisé Bernard Cazeneuve. Si la manifestation avait lieu, le ministre prévoit de « prendre ses responsabilités en faisant en sorte que les forces de l’ordre soient présentes. » Mercredi, une manifestation parisienne en soutien aux Palestiniens, à l’appel du collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, s’est déroulée dans le calme.

 

Gaza : manifestations à haut risque autorisées

Gaza : manifestations à haut risque autorisées

 

Difficile de comprendre la position du gouvernement qui un jour autorise une manifestation pro-Gaza un autre jour l’interdit ; En fait Hollande marche sur des œufs. D’abord il s’est un peu trop exposé en affichant son soutien à Israël, du coup il veut rectifier le tir en affirmant qu’il veut mettre fin aux souffrances des palestiniens de Gaza. Comme souvent Hollande n’a pas de position claire. Les risques de dérapages sont sérieux avec le cocktail explosif d’islamistes radicaux, de gauchistes  et de voyous des banlieues présents lors de ses manifestations. Quoi qu’elles en disent les organisations, sont incapables d’encadrer des manifestations auusi dangereuses. Il y a donc à parier que ce sera la police qui fera le ménage après la dislocation des défiles avec les débordements habituels. D’abord, mercredi, les associations de défense des droits de l’Homme devraient de nouveau se rassembler : un cortège partira à 18h30 de la place de la République, à Paris, pour se diriger vers l’Opéra Garnier. Ce rendez-vous, qui se revendique pacifiste, s’était déjà tenu dans le calme aux Invalides la semaine dernière. La préfecture de police de Paris a décidé de l’autoriser. Mais le tracé a été modifié : au lieu d’emprunter l’axe entre la place de la République et la place de l’Opéra (centre de Paris), les manifestants marcheront entre la place Denfert-Rochereau (au sud) et les Invalides. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a expliqué cet apparent revirement lundi au JT de France 2 :  »Lorsque les manifestations présentent un risque de trouble à l’ordre public, elles seront interdites. Lorsqu’il y a la possibilité de négocier avec les organisateurs un trajet et des conditions de déroulement qui garantissent l’intervention des forces de l’ordre dans de bonnes conditions, elles seront autorisées. » Concernant le nouvel appel à manifester diffusé lundi par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), la préfecture de police de Paris devrait toutefois agir en amont. Le NPA associé à des collectifs pro-palestiniens est à l’origine du défilé qui s’est déroulé samedi, dans le quartier de Barbès. Malgré une interdiction prononcée par les autorités, les manifestants s’étaient tout de même rendus au lieu de rendez-vous, provoquant des affrontements musclés avec les forces de l’ordre. Le NPA veut donc réitérer l’expérience samedi prochain, mais cette fois, place de la République, au cœur de la capitale. Selon Youssef Boussoumah, l’un des porte-parole des manifestants, la déclaration devait être déposée auprès de la préfecture de police avant la fin de la journée. « Le cas de figure est le même : on ira manifester » même si le rassemblement est interdit, a assuré au Parisien Alain Pojolat, membre du NPA et lui aussi porte-parole. Le même jour, à deux kilomètres de la place de la République, Dieudonné a aussi donné rendez-vous pour une « conférence sur la Palestine » à son théâtre parisien de la Main d’Or. En Province, certains organisateurs des manifestations qui ont eu lieu pendant le week-end ont d’ores et déjà annoncé des nouveaux rassemblements. Comme à Lille, où les manifestants demandent la suspension du jumelage de la ville avec Safed, une commune située tout au nord d’Israël. Nice, Marseille, Lyon et Montpellier pourraient également être concernées.

 

Manif Gaza : « mettre les casseurs « hors d’état de nuire »(Bertrand)

Manif Gaza : «  mettre les casseurs « hors d’état de nuire »(Bertrand)

 

« Je suis prêt à soutenir le gouvernement s’il est présent et efficace ». Face aux violences enregistrées lors de deux manifestations pro-palestiniennes durant le week-end du 20 juillet à Paris et Sarcelles, Xavier Bertrand exige de la fermeté.  Le député UMP soutient Manuel Valls. « Je me reconnais dans ses propos, d’une extrême fermeté. Il a eu raison de parler d’antisémitisme ». Xavier Bertrand regrette toutefois qu’il n’y ait pas eu de réaction plus rapide face à la formation d’un rassemblement pourtant interdit. « Il ne faut pas attendre pour procéder à des interpellations, estime-t-il. Et je suis d’accord pour qu’une manifestation soit interdite quand on sait qu’elle n’aura aucun caractère pacifique ». Rappelant qu’ »il n’y a pas eu de débordements en province », Xavier Bertrand juge que le France « n’a pas à vivre au rythme de ce qui se passe ailleurs ». Et l’ancien ministre de craindre pour l’unité républicaine. « Quand on attaque une synagogue, demain ça peut être une mosquée ou une église ». S’il reconnaît que les violences ne sont le fait que d’une « minorité », l’élu de l’Aisne réclame qu’elle soit mise « hors d’état de nuire ». Xavier Bertrand espère, enfin, une intervention de François Hollande : « J’attends qu’il s’exprime, qu’il soit clair, ferme et qu’il montre que la République ne se laissera pas faire ».

 




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