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Alimentaire: Il n’y aura pas de baisse de prix

Alimentaire: Il n’y aura pas de baisse de prix (Michel-Edouard Leclerc)

Si Bruno le Maire a promis aux Français un recul des prix dès le mois de juillet sur certains produits, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc est moins optimiste. Il explique à Bruno Jeudy dans La Tribune qu’il « faudra encore patienter quelques mois ». Pointant la responsabilité de l’Etat dans l’inflation alimentaire de ces derniers mois, il pousse le gouvernement à mettre en place un cadre juridique obligeant les industriels à répercuter les baisses des prix des matières premières. L’inertie du gouvernement l’interpelle car, à ses yeux, « tout se passe comme si, malgré les efforts de Bruno Le Maire, il ne faisait pas vraiment du pouvoir d’achat sa priorité ». intreview dans la Tribune:


Vous posiez vous-même la question en mai sur votre blog : « Baisse des prix à venir, oui mais quand ? » Y voyez-vous plus clair aujourd’hui sur le « pic » de l’inflation et, surtout, la baisse des prix pour les consommateurs ?

MICHEL-EDOUARD LECLERC- Beaucoup de confusion d’abord sur ce sujet si important pour les Français ! La grande hausse des prix alimentaires atteindra effectivement son pic dans les mois à venir. Les 17% de hausse des prix résultent de l’application des accords commerciaux négociés en mars. Les distributeurs ont échelonné cette répercussion, selon leur concurrence locale ou nationale. On arrive au bout. Donc au deuxième semestre, normalement, après le pic de l’été, nous aurons un reflux de l’inflation générale. Mais attention, la baisse de l’inflation ne veut pas dire qu’il y aura réduction des prix. Pour les consommateurs, il faudra encore patienter quelques mois… Cet été, il n’y aura ni grand soir de la baisse des prix, ni septembre vert.


N’est-ce pas incompréhensible pour les consommateurs ?

Oui, mais la contradiction se situe au niveau des pouvoirs publics. La loi française organise les discussions entre industriels et grands distributeurs au cours d’un cycle annuel. Normalement, il n’y a pas de dérogation. Il y a même des contentieux quand on ne respecte pas cette règle. Mais l’année dernière, contre toute attente, le gouvernement a ouvert la boîte de Pandore en autorisant à renégocier à la hausse, jusqu’à trois ou quatre fois de suite les tarifs, ce qui a abouti à quelques hausses vertigineuses, jusqu’à 30% pour les huiles, les pâtes, etc.

Bruno Le Maire : la France aura un « SpaceX en 2026 »

Bruno Le Maire : la France aura un « SpaceX en 2026 »

Le ministre de l’économie a indiqué qu’ArianeGroup allait développer, à son tour, un mini lanceur réutilisable concurrent de l’engin américain. « Nous aurons un SpaceX en 2026 » a assuré le ministre tout en reconnaissant que « le délai (était) court ». Une confirmation de ce qu’avait annoncé Emmanuel Macron lors de la présentation de son plan 2030. Le seul problème qui se pose c’est la question de l’existence même d’Ariane group dont l’avenir n’est nullement assuré !

Ariane Group a clairement des problèmes de compétitivité. Pour preuve, cela se traduit désormais dans les chiffres, avec l’annonce de la suppression de 600 postes au sein du groupe européen d’aérospatial d’ici la fin 2022. Si ces 600 départs vont concerner la France et l’Allemagne, le groupe va aussi opérer le transfert de la production du moteur Vinci d’Ariane 6 de l’usine de Vernon (Eure) vers le voisin allemand, a appris jeudi l’AFP de sources syndicales.

« Tous les postes de travail sont concernés, sauf les personnels en atelier », a précisé une source syndicale. Les départs, volontaires, s’étaleront tout au long de l’année 2022. Dévoilé par Challenges, ce plan vise à redonner de la compétitivité et réduire les coûts du fabricant des fusées Ariane.

« Sachant qu’en France, on a 350 départs naturels chaque année, si on y ajoute le flux d’embauches que l’entreprise va maintenir, il faudra faire partir 150 à 200 personnes », a estimé Philippe Gery, délégué syndical central CFE-CGC.

ArianeGroup fait face à la féroce concurrence de l’américain SpaceX et ses lanceurs réutilisables. Avec sa constellation Starlink, elle possède déjà une avance sur son rival européen. Sur plus de 9.000 satellites placés en orbite depuis 1957, « Space X a déjà déployé 1.677 satellites pour Starlink, ça veut dire qu’aujourd’hui, sur tous les satellites en opération, 35% appartiennent à un homme, Elon Musk, et si vous prenez les satellites de plus de 50 kg, c’est plus de 50% », pointait le PDG d’Arianespace.

Benalla : un procès aura lieu… mais quand ?

Benalla : un procès aura lieu… mais quand ?

La vitesse des procédures évolue parfois au rythme des sensibilités. Ainsi la principale affaire Benalla a un peu traîné avant que le parquet ne se décide à convoquer un procès. Le problème de la date sera pas évident eu égard à l’impact que cela peut avoir vis-à-vis du calendrier politique.

 

Le parquet de Paris demande un procès pour l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron à l’Élysée pour plusieurs infractions, notamment «violences volontaires», «immixtion sans titre dans l’exercice d’une fonction publique» ou encore «port d’arme» non-autorisé. Le parquet demande également un procès pour ces mêmes infractions pour son acolyte Vincent Crase, ex-salarié de la République en marche. Les deux sont accusés d’avoir molesté des manifestants place de la Contrescarpe à Paris ainsi qu’au Jardin des plantes en marge du défilé du 1er-Mai. Benalla et Crase contestent les violences, estimant avoir aidé les forces de l’ordre à interpeller des manifestants qui leur jetaient des projectiles.

 Deux anciens hauts gradés de la Préfecture de police de Paris, impliqués dans la remise des images des incidents de la place de la Contrescarpe à Alexandre Benalla, font également l’objet de réquisitions de renvoi, notamment pour «violation du secret professionnel». Il s’agit de Laurent Simonin, alors chef d’état-major adjoint de la puissante Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la Préfecture de police, et de Maxence Creusat, commissaire de police de cette même DOPC. Le parquet de Paris demande en revanche un non-lieu pour un troisième fonctionnaire de police.

Outre ce dossier emblématique, Alexandre Benalla est visé par quatre autres procédures.

Il y aura un match retour avec le conseil constitutionnel (Richard Ferrand)

Il y aura un match retour avec le conseil constitutionnel (Richard Ferrand)

 

Richard Ferrand revient sur certaines postures du conseil constitutionnel vis-à-vis de propositions de loi du gouvernement. Le gouvernement avait saisi le Conseil constitutionnel de la proposition de loi sur la rétention de sûreté pour les terroristes avant sa promulgation. Dans une interview au Monde ce jeudi, le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, souligne une « procédure rare » qui « laisse à penser que lui-même (Richard Ferrand) estimait que ce texte n’était pas constitutionnellement impeccable ​». Le président de l’Assemblée nationale s’explique sur ce point.

 

Plusieurs textes émanant de la majorité ont été récemment censurés par le Conseil constitutionnel. Les critiques que ces invalidations ont suscitées sont-elles justifiées ?

Peu importe la provenance des textes qui lui sont soumis, le Conseil constitutionnel exerce sa mission. La loi n’est pas infaillible et le juge constitutionnel est là pour veiller à ce que les textes législatifs respectent nos principes républicains. Son contrôle s’effectue en toute indépendance. Notons que la quasi-totalité des textes soumis sont toutefois validés.

Les propositions de loi sur la haine en ligne et sur la rétention de sûreté pour les condamnés pour terrorisme visaient à répondre à la menace terroriste. Les censurer revient-il à « désarmer » la France ?

Non, pas du tout ! Trois mécanismes assurent l’équilibre de nos institutions : le bicamérisme, la séparation des pouvoirs et le contrôle de constitutionnalité. Ce dernier veille à l’adéquation de nos textes législatifs à nos principes fondamentaux.

Des critiques se sont toujours exprimées au gré des majorités et des oppositions selon que la censure était prononcée ou que des espoirs de censure étaient déçus

Ce qui n’empêche pas les critiques sur une dérive « droit-de-l’hommiste », sur des juges imperméables à la volonté populaire…

Je ne partage pas ces points de vue. L’Etat de droit est sacré, on ne badine pas avec ses fondements. Les juges constitutionnels en sont les gardiens vigilants. Par ailleurs, des critiques se sont toujours exprimées au gré des majorités et des oppositions selon que la censure était prononcée ou que des espoirs de censure étaient déçus. Ce sont des clapotis qui n’ébranlent pas la solidité du Conseil constitutionnel.

Vous aviez vous-même saisi le Conseil constitutionnel de la proposition de loi Braun-Pivet sur la rétention de sûreté que la présidente de la Commission des lois qualifie d’« archétype parfait du travail parlementaire », voté par les deux chambres à la quasi-unanimité. Pourquoi cette saisine ?

Il valait mieux, si la question de la constitutionnalité se posait, qu’elle le soit en amont plutôt qu’à l’occasion d’une question prioritaire de constitutionnalité. Cela étant, les juges constitutionnels n’ont pas fermé la porte à des mesures de sûreté. L’ouvrage doit simplement être remis sur le métier. Quand on perd un match, rien ne sert de dire que c’est la faute de l’arbitre.

Le futur texte « confortant les principes républicains » sera présenté en conseil des ministres le 9 décembre puis débattu au Parlement. Des risques de censure ?

Compte tenu de sa vocation annoncée de protection des principes républicains, ce texte se devra d’être exemplaire. Ne préjugeons pas de la jurisprudence du Conseil constitutionnel qui appartient à lui seul. Mieux vaut garder la tête froide et légiférer avec soin.

Qui aura la dépouille de Lagardère ?

Qui aura la dépouille de Lagardère ?

 

Le groupe Lagardère est indiscutablement dans une position financière et économique très délicate qui pourrait mettre en cause son existence en tout cas sa propriété. En outre, Lagardère est forcément impacté par la crise qui touche les médias dans lesquels il est fortement implanté. Des médias déjà  réellement affectés dans leur audience et qui ont peut être davantage privilégié  les lignes éditoriales politiciennes de soutien au pouvoir au détriment de l’information et l’analyse indépendante.

Vivendi et Ambert capital désormais largement dominant chez Lagardère réclament une assemblée générale jusqu’alors refusée. Mercredi 14 octobre, le tribunal de commerce de Paris il décidera s’il y a lieu ou non de convoquer une nouvelle assemblée générale du groupe Lagardère .

En  réponse à la menace d’OPA que veut lancer Bolloré sur Lagardère, le groupe Arnault  a renforcé encore ses positions chez Lagardère après avoir déjà pris 27 % de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère.

L’affaire cependant est loin d’être terminée quand on connaît la stratégie brutale de Vivendi pour prendre le contrôle d’une entreprise cela d’autant plus que Vivendi et Ambert détiennent 43,5 % du capital de Lagardère. Vivendi pourrait bien pourrir la vie de Lagardère.

Bref on notera que les capitalistes français sont plus forts pour se faire la guerre entre eux que pour ce solidifier à l’international. Après l’affaire Veolia Suez, l’affaire Bolloré Lagardère risque d’occuper l’actualité. Notons aussi qu’en matière de fusion, la France ne se caractérise pas par des réussites très spectaculaires. Faut-il rappeler cette lamentable affaire de fusion entre Alstom et General Electric. Les mécanos capitalistiques ne correspond pas toujours à des stratégies très pertinentes techniquement et commercialement.

De son côté, «La société anonyme Financière Agache (Arnault…) a déclaré avoir un franchi individuellement en hausse, le 29 septembre 2020, le seuil de 5% des droits de vote de Lagardère SCA et détenir individuellement 8.776.933 actions» de la société, soit 6,69% du capital et 5,07% des droits de vote, a détaillé l’AMF. «Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Lagardère SCA sur le marché», a précisé le gendarme boursier.

 

Fin septembre, le groupe Lagardère, déjà bousculé par ses deux premiers actionnaires Vivendi et le fonds Amber Capital, a vu arriver dans son capital Bernard Arnault. L’homme le plus riche de France a acquis, à travers Financière Agache, 27% de la holding personnelle d’Arnaud Lagardère, qui détient sa participation de 7,26% dans le groupe qui porte son nom. À cet investissement de quelque 80 millions d’euros s’était ajoutée une prise de «participation directe» de Bernard Arnault de 5,5% du capital du groupe Lagardère, qui s’élevait, au prix du marché, à une centaine de millions d’euros.

 

«M. Arnaud Lagardère et les sociétés Lagardère, LM Holding et Lagardère Capital agissant de concert avec les sociétés Groupe Arnault et Financière Agache (…) détiennent de concert, au 29 septembre 2020, 13,95% du capital» de Lagardère, a ajouté l’AMF.

L’arrivée d’un troisième larron n’est pas à exclure dans cette bataille  qui sans doute va s’éterniser car Bolloré comme d’habitude ne lâchera pas le morceau facilement. Pour autant les nouveaux venus dans le capital de Lagardère fragilise évidemment la maîtrise de l’intéressé sur son propre groupe qui à terme pourrait passer sous un autre pavillon.

 

« Macron veut se réinventer » : il y aura du travail !

« Macron veut se réinventer » : il y aura du travail !

« Sachons sortir des sentiers battus, des idéologies et sachons nous réinventer, moi le premier », a déclaré Emmanuel Macron, au cours de son allocution télévisée. Notons par exemple que Macron a aussi évoqué le gros mot de » planification ». Pas étonnant quand on constate que 90 % ou presque de la production pharmaceutique française a été délocalisée en Asie. Est-ce qu’on peut demeurer dubitatif quant à la capacité de Macron de se réinventer lui le produit de la finance qui n’a cessé de favoriser l’industrie financière au détriment de l’industrie de production.

Lui qui n’a cessé d’engager des réformes inégalitaires. Macron  Ultra libéral mondialiste s’imagine peut-être maintenant un régulateur d’un système économique devenu fou. Bref, Macron tente de revêtir le manteau du socialiste éphémère qu’il fut. Éphémère et superficiel quand on sait par exemple qui est responsable de la liquidation d’Alstom énergie à General Electric qui nous rend désormais dépendant des États-Unis y compris en matière de défense.

Macron ne peut se réinventer sinon la finance le lâchera. C’est la finance qu’il a porté au pouvoir et c’est pourquoi il lui a renvoyé l’ascenseur. En outre contrairement à l’idée répandue Macon n’est nullement expert en économie, il n’a aucune formation dans ce domaine, c’est un littéraire, un bavard comme on en forme à l’ENA mais qui n’entretient que les relations approximatives avec les réalités économiques et sociales.

Bref c’est un incompétent qui pour se réinventer aurait besoin de passer une petite dizaine d’années dans le monde réel socio économique.

Taxe américaine sur le numérique: il y aura des représailles françaises (Bruno Lemaire)

Taxe américaine sur le numérique: il y aura des représailles françaises (Bruno Lemaire)

 

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Bruno Lemaire, ministre de l’économie semble prendre de plus en plus de poids dans la stratégie du gouvernement tant sur le plan économique que sur le plan social. Sur le plan social par exemple, il a récemment incité le patronat à relever les salaires pour dynamiser la croissance. Concernant la menace américaine de taxer des produits français en représentent  en représailles de la taxe numérique française, le ministre de l’économie est décidé à punir l’économie américaine avec de nouvelles fiscalités. “S’il devait y avoir des sanctions, et c’est une possibilité aujourd’hui que nous prenons très au sérieux, nous saisirions immédiatement l’Organisation mondiale du commerce (OMC)”, a dit le ministre, qui a indiqué qu’il s’entretiendrait dans la journée avec le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin.

“Si les Américains décident d’aller jusqu’au bout, de mettre des sanctions contre la taxation du digital alors même qu’ils étaient pour cette taxation du digital et que notre taxation nationale n’est pas discriminatoire, dans ce cas-là, nous riposterions”, a-t-il ajouté.

“Mais cette guerre commerciale, je le redis, elle n’est dans l’intérêt de personne donc j’appelle nos amis américains à revenir à la sagesse, à la raison, à travailler à un compromis à l’OCDE, à éviter cette montée aux extrêmes qui ne profitera à personne.”

La taxation du numérique est à l’origine de tensions commerciales entre la France et les Etats-Unis, qui menacent d’imposer des droits de douane massifs à certains produits d’importation en guise de représailles à un impôt français sur les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple, entre autres).

La France, qui dément tout caractère discriminatoire, souligne pour sa part que cette taxe ne vise pas seulement les géants américains du numérique.

Gilets jaunes : il y aura une suite aux grands débats d’après Macron.

Gilets jaunes : il y aura une suite aux grands débats d’après Macron.

 

  • Il y a beaucoup de scepticisme et d’interrogations concernant les suites du grand débat tant chez les gilets jaunes que dans l’opinion publique. Plus de 60 % de l’opinion n’en attendent pas grand-chose et 70 % pensent que cela ne changera pas l’orientation du pouvoir actuel. Macron s’est vu obligé d’insister sur la prise en compte par le gouvernement des conclusions de ce grand débat. Une attitude un peu contradictoire par rapport à celle de certains ministres qui ne cessent d’affirmer que le grand débat sera nécessairement très cadré et que nombre de questions ne pourront pas être traitées. Benjamin Griveaux avait d’ailleurs tracé les limites de l’exercice : pas question pour le gouvernement de remettre en cause les décisions prises jusqu’à maintenant et pas question non plus de changer de cap. Autant dire que c’est réduire le débat à du bavardage. Notons que Macron a gagné- ou perdu- une quinzaine de jours avec l’annonce de sa lettre aux Français qui sans doute n’apportera pas grand chose mais qui réduit encore dans le temps une discussion qui mériterait au moins six mois d’échanges et non quelques semaines. Prié de dire s’il s’engagerait sur les conséquences du débat, le chef de l’Etat a répondu à des journalistes : “bien sûr, c’est une condition pour qu’il soit pris de manière sérieuse. Oui, dans la lettre que je m’apprête à écrire aux Français, j’expliquerai ce que je compte en faire”. Les organisations syndicales et patronales reçues vendredi par le Premier ministre, Edouard Philippe, ont insisté sur la nécessité que ce débat se traduise par un changement de cap de l’exécutif.“La cohésion nationale ne se ramènera pas en un jour, il faut beaucoup de détermination, il faut beaucoup d’humilité et de patience mais je pense que c’est aussi un travail dans lequel chacun a sa part”, a poursuivi Emmanuel Macron, à la veille d’une nouvelle journée de manifestations des “Gilets jaunes”. Ce débat, “c’est une grande opportunité pour le pays”, a-t-il ajouté. “Il faut que chacun la prenne, avec la part de responsabilités et de risques aussi, d’inconnus. Moi, je veux qu’on fasse un vrai débat, ce n’est pas un débat dont on connaît les termes et l’aboutissement, c’est un débat sur lequel je souhaite que nous nous engagions tous et moi le premier.” Bref de promesses mais bien peu de précisions concrètes

Une rencontre Jong-Un Trump aura lieu

Une rencontre  Jong-Un Trump aura lieu

 

Trump aussi imprévisible que Kim Jong- confirme qu’il répondra favorablement à une invitation officielle du leader nord-coréen. Objectif pour la Corée est d’obtenir une reconnaissance internationale officielle et de rompre l’isolement économique qui affame les nord coréens. Pour Trump il s’agit  d’avancer sur la dénucléarisation de la Corée. . Une rencontre un peu surprise mais constitue uen élément favorable à la paix mondiale  et diminue aussi les risques de conflit. Un élément aussi rassurant pour l’économie mondiale.  Ce jeudi soir, un haut responsable sud-coréen a fait savoir depuis la Maison Blanche que le chef d’Etat américain avait reçu une invitation à une rencontre de la part de son homologue de Corée du Nord. Et Donald Trump a répondu positivement à cette proposition du leader nord-coréen, pour une entrevue qui pourrait avoir lieu d’ici mai, a annoncé Chung Eui-yong, responsable de la Sécurité nationale en Corée du Sud. Le lieu n’a pas été précisé. Une annonce spectaculaire après des mois de hautes tensions entre les deux pays. La Maison Blanche a toutefois annoncé que les sanctions actuellement en place demeurent d’actualité, et qu’il faut maintenir « une pression maximale ». 

« Il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes » (Hamon)

« Il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes » (Hamon)

Intox ou information, Benoît Hamon a affirmé dimanche qu’il pensait que le projet de Notre-Dame des Landes ne se ferait pas. Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, Benoît Hamon estime sans concession qu’il « n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Les hypocrites au gouvernement veulent dire le contraire mais Emmanuel Macron ne le fera pas ». La question qui se pose est peut-être pas tant celle de la création de l’aéroport que celle du maintien de Nicolas Hulot au gouvernement. Pour l’instant il semble bien que la question ne soit pas encore tranchée concernant l’avenir de l’infrastructure en cause. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a annoncé qu’un rapport serait remis le 13 décembre prochain à Édouard Philippe. « Attendons le 13 pour savoir s’il est possible d’avoir une solution différente de la réalisation de l’aéroport ou de l’annulation du projet. Le gouvernement tranchera sur la base de ce rapport », a-t-il ajouté.  Si Emmanuel Macon hésite encore c’est sans doute parce que la décision favorable pour la création d’un nouvel aéroport serait de nature à affaiblir de manière très sensible la crédibilité de Nicolas Hulot. Nicolas Hulot qui est un peu la caution écologique de Macon serait beaucoup moins utile. Or sur les principaux dossiers, Nicolas Hulot a dû avaler pas mal de couleuvres mêmes sur le dossier du glyphosate où le gouvernement a dû se rattraper aux branches en affirmant que l’interdiction ne se ferait pas d’ici cinq ans comme décidée par l’union européenne mais d’ ici trois ans, si on trouve les alternatives d’ici cette échéance. Des alternatives qui seront difficiles à trouver dans ce délai. Du coup, on n’interdira sans doute partiellement l’utilisation du désherbant chimique pour faire semblant de respecter l’engagement soutenu par Nicolas Hulot. Nicolas Hulot qui comme tout  ministre de l’environnement ne sert pas à grand-chose. On objectera à juste titre qu’il n’est pas le premier dans ce champ ministériel. Un champ ministériel d’ailleurs très virtuel puisque le ministre ne dispose d’aucune administration et d’aucun vrai moyen. C’est le ministère de la parole  qui veut se donner l’illusion de servir la cause de l’environnement mais qui ne fait qu’accroître les contradictions entre les problématiques économiques, sociétales et  écologiques. La vérité aussi c’est que Nicolas Hulot n’a aucune culture ni environnementale, ni politique. C’est un pur produit des médias. Sorte de Michel Drucker ou Mimi Matisse qui a utilisé sa notoriété télévisuelle pour se construire une pseudo autorité politique. Certes il a réalisé quelques reportages intéressants sur la dégradation des écosystèmes mais cela ne suffit pas pour lui délivrer un brevet de compétence. Une compétence qu’il a d’ailleurs surtout utilisée pour se constituer une fortune de 200 millions grâce à son business écologique. Le journal  américain People With Money estime que Hulot  a accumulé  près de 215 millions d’euros.   Épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa Fondation, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyl salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien. . Pour autant, hors de question pour l’écologiste de quitter le navire. «Il faut qu’on arrête cette petite musique de savoir si je vais arrêter. Je suis là pour faire et je suis là pour durer», a-t-il déclaré…durer un certain temps ….comme le fût du canon de Fernand Reynaud !

 

 

Il n’y aura pas de statut pour la « première dame »

Il n’y aura pas de statut pour la « première dame »

Une pétition « contre le statut de première dame pour Brigitte Macron » lancée il y a deux semaines sur Internet a d’ores et déjà réuni plus de 238.000 signatures, selon un décompte effectué lundi en début de soirée. Peut-être en réaction à cet appel, l’Elysée a avancé le calendrier de l’annonce, selon BFMTV, d’une « charte de transparence » pour encadrer le rôle de la première dame, et non pas un statut officiel, comme Emmanuel Macron l’avait affirmé le 3 mars dernier sur RTL lorsqu’il était candidat. Le chef de l’Etat annonçait alors mettre fin à une « hypocrisie française ». Si on ignore toujours le contenu de la charte – qui sera précisé dans les prochains jours -, l’entourage de Brigitte Macron a indiqué à l’AFP qu’il n’y a pas de budget spécifique attribué à Mme Macron, qu’elle ne sera pas rémunérée et qu’aucune modification de la Constitution n’est envisagée. Contre cette mesure impopulaire, selon un sondage YouGov pour le Huffington Post,  Thierry Paul Valette, auteur de la pétition, précisait dans son texte qu’il n’y a « aucune raison pour que l’épouse du chef de l’Etat puisse obtenir un budget sur les fonds publics. » Et d’ajouter que Brigitte Macron dispose déjà « de deux à trois collaborateurs, ainsi que de deux secrétaires et deux agents de sécurité et cela est suffisant ». Jointe par le JDD, Armelle Le Bras-Chopard, professeure de sciences politiques et auteure de l’ouvrage Première dame, second rôle, se réjouit de l’abandon du statut : « Cela me satisfait, mais je ne vois pas à quoi sert la charte, en attendant de voir ce qu’elle contient. » Pour la politologue, « non seulement il n’y a pas d’hypocrisie en France [sur le rôle de première dame, NDLR], mais il y a surtout d’autres chats à fouetter. » Selon elle, créer un statut spécifique serait de toute façon « archaïque », « anti-démocratique », « contraignant », « priverait le conjoint de sa liberté », serait digne d’une « femme au foyer non rémunérée ».

Europe Ecologie-Les Verts : la primaire aura lieu dans une cabine téléphonique

Europe Ecologie-Les Verts : la primaire aura lieu dans une cabine téléphonique

 

 

Il est vraisemblable que les primaires de la droite vont mobiliser des millions d’électeurs comme celle de la gauche même si vraisemblablement la participation à la consultation socialiste sera moins importante.  Du coup,  les verts qui organisent eux aussi leur concours de beauté se mettent aussi à la mode de la primaire. Mais la participation risque d’être moins importante pour ne pas dire anecdotique au point que la consultation pourrait même être organisée dans une cabine téléphonique. Officiellement d’ailleurs le parti écolo ne compte que sur une participation de 10 000 personnes. La comparaison avec les deux autres grandes primaires risque d’être douloureuse. Une participation pourtant cohérente car les écolos politisés d’Europe écologie les Verts ne représentent plus grand-chose. Pour peu que qua la gagnante soit la  gauchiste Cécile Duflot, il n’est même pas certain que le candidat des Verts dépasse  beaucoup 1 % aux présidentielles. Cette élection primaire d’Europe Ecologie-Les Verts en vue de désigner un candidat à la présidentielle se tiendra en deux tours par voie postale (une aberration pour les écolos quand on peut aujourd’hui utiliser informatique). Les résultats seront connus le 19 octobre puis le 7 novembre. Consultés, les quatre candidats sont tombés d’accord sur ces modalités et le principe d’un scrutin majoritaire à deux tours, a précisé à l’AFP Bruno Bernard du bureau exécutif de d’EELV. Débattue depuis le 1er septembre, date à laquelle le nom des quatre candidats a été arrêté, l’organisation de la primaire devait être validée le 24 septembre seulement, lors d’un conseil fédéral (parlement du parti). Ce dernier va être interrogé par voie électronique au début de la semaine prochaine sur la seule question du vote à deux tours. Pour le reste, le bureau exécutif a entériné calendrier et principes. « L’essentiel a été décidé, comme on est d’accord, ce n’est pas la peine de traîner », a précisé Bruno Bernard. Par ailleurs, les candidats, l’ancienne ministre Cécile Duflot et les trois députés européens Yannick Jadot, Michèle Rivasi et Karima Delli, ont également donné leur accord à l’organisation de deux débats, télévisés et/ou radio. L’un de ces débats devrait se tenir avant le 1er octobre, date à laquelle les inscriptions pour participer à la primaire pour les non-militants (moyennant une participation de 5 euros et la signature d’une charte) seront closes. L’autre aura lieu en octobre, avant le premier tour. Les écologistes tablent sur la participation d’environ 10.000 personnes à cette primaire, pour un coût total évalué à 40.000 euros.

La crise en Chine aura des conséquences en Europe (Bayrou)

La crise en Chine aura des conséquences en Europe (Bayrou)

 

 

Bayrou a raison ;  contrairement à ce qu’affirme Hollande la crise en Chine va provoquer des incidences négatives sur la zone euro. « C’est évident que, pour moi, nous allons avoir des conséquences en Europe de ce qui se passe en Chine ». Il est clair que la baisse répétée de l’industrie manufacturière en Chine et la crise financière vont  impacter  l’économie mondiale y comprit la zone euro. Si l’activité de l’usine du monde est en régression depuis plusieurs mois,  c’est dû  essentiellement à une diminution des commandes extérieures. La baisse des exportations chinoises s’accompagne mécaniquement d’une baisse des importations surtout avec la crise financière interne. Du coup il y aura moins de demandes de la part de la Chine concernant par exemple la demande d’équipements des ménages comme des  entreprises ou encore la demande de produits de luxe exportés  notamment par la France. Le net tassement de l’économie chinoise se ressent de façon notoire sur les prix des matières premières. De ce fait les pays producteurs de ces matières premières voient  leurs revenus diminuer et leur capacité de financement de leurs demandes à l’extérieur amputée. Enfin la confiance des investisseurs et des acteurs économiques risquent d’être affectée.  L’opinion de François Bayrou n’est pas à l’optimisme alors que les marchés financiers ont connu une véritable journée noire lundi 24 août, embourbés dans le sillage de Shanghai. La croissance chinoise ralentit, la confiance des investisseurs est en berne et les bourses européennes sont directement impactées. Et si François Hollande a déclaré que « l’économie mondiale était suffisamment solide pour ne pas être liée à la Chine », le maire de Pau est plus sceptique quant à la situation économique mondiale. « La crise que traverse la Chine va venir jusqu’à notre pays, comme Tchernobyl dont on disait que le nuage s’arrêterait aux frontières« , conclut-il.

Il y aura bien des impôts en 2017 : ouf on est rassuré !

Il y aura bien des impôts en 2017 : ouf on est rassuré !

 

Une vraie question quasi existentielle ou plutôt un fantasme : l’absence d’impôt en 2017 du fait du projet de prélèvement à la source. Ouf on est rassuré, Macron et Sapin ont affirmé qu’il y aurait bien un impôt sur le revenu en 2017. Enfin une promesse qui pourra être tenue !  Emmanuel Macron est catégorique: la mise en place du prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source (c’est-à-dire sur la fiche de paie pour les salariés) pour 2018 n’est pas « un cadeau électoral ». Interviewé par BFMTV ce mercredi 17 juin, le ministre de l’Economie a ainsi tenu à dissiper les doutes: « il n’y aura pas de cadeau fiscal avec cette réforme ».  « C’est une transition purement technique », a-t-argué, assurant que les Français paieront bien leurs impôts en 2017. Le ministre fait ainsi référence à « l’année blanche », cette fameuse année qui ne servira de base à aucun moment pour calculer le montant de l’impôt sur le revenu. Tel que l’exécutif le prévoit à l’heure actuelle, les Français paieront en 2017, les impôts sur les revenus perçus en 2016, et en 2018 ceux sur les revenus de 2018.  2017 sera donc cette fameuse « année blanche ». « La réalité c’est qu’aujourd’hui on a un impôt sur le revenu qui est décalé », a-t-il ensuite rappelé. Or le problème « quand vous payez de manière décalée vos impôts et que vous changez de statut (chômage, retraite) vous vous retrouvez dans des situations qui peuvent être illisibles », a-t-il expliqué. En ce sens « la réforme du prélèvement à la source est une bonne chose mais il faut l’organiser techniquement », a-t-il poursuivi. « Il faut que sur les comptes bancaires ou auprès de l’employeur on puisse prélever l’impôt et donc cette transition technique va s’étaler sur deux ans », a développé Emmanuel Macron.

 

Présidentielle 2017 : Aurélie Filippetti « veut des primaires », il n’ y aura que ça !

Présidentielle 2017 : Aurélie Filippetti « veut  des primaires », il n y aura que ça !

 

 

Aurélie  Filippetti, une des rares responsables socialistes qui ait un peu de culture (elle est agrégée de lettres) veut des primaires en 2017 ; de ce point de vue elle sera  servie car entre Hollande, Valls, Hamon ou encore Sapin, c’est le concours des bonnets d’âne sur le plan culturel. Certains objecteront avec raison que ce n’est pas la spécificité des socialistes que cela vaut pour la droite et l’extrême droite. Sans doute pas un motif suffisant pour que le système oligarchique ne fasse émerger que des primates y compris à la présidence de la république. Sarkozy, Hollande, Valls et même Marine Lepen, de purs produits du système d’une nullité  culturelle affligeante et qui plus est bien loin des réalités économiques et sociales. Un double handicap en quelque  sorte.   Selon l’ancienne ministre, Aurélie Phipetti, le Parti socialiste ne pourra renouer avec le succès qu’en étant « novateur » et en proposant « un projet pour le pays ». Un projet qui passerait d’abord par le choix d’un candidat pour la prochaine présidentielle. « Je suis favorable à des primaires », rappelle la députée, qui ne semble pas voir François Hollande en candidat idéal à sa succession. Tu m’étonnes !

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