Archive pour le Tag 'lieu'

Inflation Zone euro : 5,2 % en août au lieu de 5,3%

Inflation Zone euro : 5,2 % en août au lieu de 5,3%


Alors qu’une première estimation prévoyait une stagnation de l’inflation en août, Eurostat a finalement revu à la baisse son chiffre pour le mois dernier à 5,2%, soit 0,1% de moins qu’en juillet. C’est néanmoins bien plus que l’objectif de 2% fixé par la BCE qui a relevé ses taux, pour la dixième fois consécutive, le 14 septembre dernier. C’est en réalité un tassement de l’inflation très à la marge. L’inflation en zone euro est toujours autour de 5 %. Une inflation qui évidemment se cumule avec les précédentes et notamment celle de 2022. Les prix continuent donc de s’envoler et ne sont pas prêts de diminuer en tout cas pas avant 2025 voire au-delà. Tout dépendra notamment de l’évolution du prix de l’énergie.

Au total, l’inflation a été divisée par deux depuis le record de 10,6% atteint en octobre 2022 quand les effets de la guerre en Ukraine sur les prix du gaz et du pétrole se faisaient sentir à plein.

Dans l’ensemble de l’UE, l’inflation s’est élevée à 5,9% en août, après 6,1% en juillet.

La Banque centrale européenne (BCE) est donc condamné à mener une politique monétaire restrictive. Cette dernière mène depuis juillet 2022 une politique de resserrement monétaire et a déjà relevé ses taux à dix reprises d’affilée. Le 14 septembre dernier, elle a ainsi augmenté son taux de référence de 25 points de base. Désormais à 4%, il se situe au plus haut niveau de son histoire. Le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal se situent, eux, à 4,50% et 4,75%.

Le problème c’est que le très haut niveau des taux d’intérêt pèse sur l’activité économique.

La Commission européenne a, en effet, réduit de 0,3 point ses prévisions de croissance économique en 2023 et 2024, à respectivement 0,8% et 1,3%, dans un communiqué publié le 11 septembre. Bruxelles anticipe désormais une hausse des prix à la consommation de 5,6% en 2023 (-0,2 point, par rapport aux dernières prévisions en mai) et de 2,9% en 2024 (+0,1 point).

Macron: à défaut dun référendun, un « préférendum »….qui n’aura pas lieu

Macron: à défaut dun référendun, un préférendum….qui n’aura pas lieu !


Enfoncé dans l’immobilisme faute de majorité, Macron tente une nouvelle initiative bidon consistant à discuter éventuellement d’un « préférendum » à la place d’un référendum. Pour faire simple, un référendum avec plusieurs questions au lieu d’une. Le seul problème c’est que cette consultation n’aura jamais lieu car Macron est certain de la perdre. Mais l’essentiel est de faire dans la pseudo innovation politique pour occuper l’espace médiatique et masquer ainsi l’immobilisme.

«C’est un concept qui nous permettrait de tester plusieurs sujets à la fois au cours d’un même vote. Vous pouvez poser des questions multiples aux Français. Je ne dis pas que c’est ce qui est sur la table, mais aucune porte n’est fermée», a tout de même détaillé Olivier Véran, porte-parole du gouvernement.

Les thèmes et les questions qui pourraient être posées dans le cadre de cette consultation dite innovante.

La Nupes a déjà annoncé qu’elle réclamerait un référendum sur l’âge légal de départ à la retraite, tandis que le RN demandera un référendum sur l’immigration. «Or, l’immigration est un domaine qui n’est pas prévu par l’article 11», souligne Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université Paris Panthéon-Assas. «Par ailleurs, l’organisation pratique d’une multiplicité des référendums, une urne par vote, rendrait cette option difficile», ajoute-t-il. D’autant que la Constitution prévoit un vote par référendum sur un projet de loi présenté au préalable. «Le gouvernement doit donc proposer un vote sur un texte que les Français approuvent ou repoussent », certifie Benjamin Morel.

Des médecins impose des consultations à 30 € au lieu de 25

Des médecins impose des consultations à 30 € au lieu de 25


Des médecins généralistes Du secteur 1 ont passé leur tarif de consultation à 30 euros et parfois plus en raison de l’insuffisance du tarif fixé par la sécurité sociale

Une manière de protester contre l’augmentation de 1,50 euro, proposée par l’Assurance maladie en avril dernier et faisant passer la consultation à 26,50 euros, à l’automne prochain.

Un médecin généraliste gagne entre 4 297 € bruts et 17 072 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 10 684 € bruts par mois, avant paiement des charges et impôts qui représentent environ 60% des revenus des professions libérales.

Nucléaire: huit nouveaux réacteurs au lieu de six

Nucléaire: huit nouveaux réacteurs au lieu de six

Le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) vient de publier un document de travail intitulé « Mieux produire, la planification écologique dans l’énergie ». Repéré par Le Monde, le document révèle notamment des hypothèses de capacité de production d’électricité revues à la hausse par rapport aux objectifs annoncés par Emmanuel Macron, lors de son discours de Belfort en février 2022. Le secrétaire général à la planification écologique préconise très clairement de « pousser tous les leviers au maximum, sur le nucléaire et sur l’ensemble des énergies renouvelables ».

Dans le détail, à l’horizon 2050, le gouvernement table désormais sur la construction de 8 à 14 nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR 2 et non plus sur une fourchette de 6 à 14, comme évoqué par le chef de l’Etat en 2022. « Huit EPR en plancher ce n’est pas un niveau choquant. C’est une trajectoire qui s’aligne sur le scénario nucléaire le plus bas de RTE [dans son rapport Futures énergétiques 2050, ndlr] », relève Nicolas Goldberg, expert énergie chez Colombus Consulting.

Concernant le nucléaire existant, le gouvernement table sur une prolongation des 56 réacteurs nucléaires (représentant une capacité de 61 GW) jusqu’à 60 ans. Il considère aussi un scénario défavorable, dans lequel neuf tranches devraient fermer avant cet anniversaire pour des raisons de sûreté. Sur cette question de la prolongation, le gendarme du nucléaire vient justement de demander à EDF de justifier, d’ici fin 2024, l’hypothèse d’une poursuite du fonctionnement des réacteurs actuels jusqu’à 60 ans et au-delà. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) instruira alors le dossier afin de prendre une position fin 2026, indique-t-elle.
Il table également sur l’hypothétique développement bde l’éolien en mer, avec un objectif légèrement rehaussé mais les perspectives probables très en dessous des objectifs comptes tenus des délais et des oppositions.

Croissance France: + 0.2% au lieu de 0.1% au premier trimestre

Croissance France: + 0,2% au lieu de 0.1% au premier trimestre


La Banque de France (BdF) révise à la hausse sa prévision de croissance à 0,2 % pour le premier trimestre soit plus 0,1 % par rapport aux dernières prévisions.

La nouvelle enquête, réalisée auprès des chefs d’entreprise entre le 29 mars et le 5 avril, montre que l’activité a été résiliente au premier trimestre, avec une progression en mars dans l’industrie, les services et le bâtiment.

« Pour avril, les entreprises anticipent une nouvelle progression dans l’industrie et les services, et un repli dans le bâtiment », indique la BdF.

Pour l’ensemble de 2023, la BdF a dit le mois dernier tabler sur une croissance du PIB français de 0,6%.

Le Fonds monétaire international (FMI) a de son côté réitéré mardi sa prévision d’une croissance de 0,7% de l’économie française cette année.

« Renaissance », le parti de Macron: 10 000 adhérents au lieu de 400 000 !

« Renaissance », le parti de Macron: 10 000 adhérents au lieu de 400 000 !

Un véritable naufrage pour le parti du président « Renaissance  » qui devaient succéder à l’organisation « En marche » . Pour remobiliser dans le camp du pouvoir, les partisans de Macon avaient décidé de constituer un énorme parti visant à regrouper 400 000 adhérents.

En vérité, la campagne de recrutement du nouveau parti du pouvoir est un véritable fiasco puisque « Renaissance » ne doit regrouper qu’environ 10 000 personnes

Cet échec est double d’une part ce parti qui avait pour vocation de regrouper en son sein la totalité des sensibilités de la majorité n’est pas parvenue à son objectif. Les centristes de François Bayrou ont refusé de rejoindre l’organisation commune. Par ailleurs Édouard Philippe cultive sa différence avec son parti « horizons »totalement centré sur la perspective des élections présidentielles de 2027.

Par ailleurs, la tendance de gauche au sein de la majorité présidentielle ne cesse de s’affaiblir et de se fondre dans les orientations conservatrices de Macron.La plupart des anciens socialistes ralliés à Macron ont vendu leur âme pour un portefeuille. Ils tentent vainement exister mais sont complètement marginalisés par le recentrage nettement à droite du président de la république.

On objectera à juste titre que la plupart des partis politiques en France ne regroupent qu’une infime partie des adhérents potentiels. Les plus importants partis ne regroupent même pas 100 000 adhérents réels. La plupart des partis sont d’ailleurs davantage des clubs d’élus et de militants que des partis de masse.

Croissance Chine : Plus 5,5 % en 2022 au lieu de 8,1 % en 2021

Croissance Chine : Plus 5,5 % en 2022 au lieu de 8,1 % en 2021

Officiellement la Chine envisage 5,5% »  un ralentissement de sa croissance avec un objectif « d’environ 5,5% » pour cette année, contre +8,1% en 2021. 

Des craintes toujours d’actualité. « Au niveau mondial, maintenir une croissance moyenne à élevée pour une économie de cette taille (comme la Chine) est un défi majeur », a estimé devant la presse le Premier ministre chinois, Li Keqiang. Avec la pandémie mondiale, un rebond épidémique en Chine et la guerre en Ukraine, « l’économie fait face à de nouvelles pressions baissières », a-t-il averti. Le Premier ministre n’a pas explicitement mentionné ces facteurs mais évoqué « divers environnements complexes qui changent et des incertitudes qui augmentent ».

 

Tarifs d’électricité : hausse limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 Tarifs d’électricité : hausse limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 

La double peine pour EDF doit fournir de l’électricité sous tarifée  par rapport au prix du marché aux particuliers et aux entreprises mais aussi à ses concurrents. Un cout sans doute d’au moins une dizaine de milliards pour EDF et huit milliards pour l’État. Une mesure forcément conjoncturelle pour répondre à la folle envolée de toutes les énergies y compris l’électricité. Le pire c’est que dans la période actuelle, la France normalement exportatrice doit acheter de l’électricité à l’étranger au prix fort. En cause des opérations d’entretien retardé par la crise sanitaire et qui immobilisent  des réacteurs. Aussi le faite que Fessenheim a été fermée prématurément sur insistance de Nicolas Hulot alors  ministre de l’écologie, aujourd’hui en disgrâce.

Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la hausse, qui aurait été de 330 euros par an pour un client résidentiel, ne sera que de 38 euros. Soit près de 300 euros d’économies. Pour un client professionnel, l’augmentation ne sera que d’environ 60 euros par an contre 540 euros. Pour en arriver-là, le gouvernement a annoncé jeudi dernier qu’il augmenterait de 100 à 120 térawatts-heure (TWh) les volumes qu’EDF doit céder à ses concurrents dans le cadre du dispositif Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), une mesure susceptible d’avoir un impact de 7,7 à 8,4 milliards d’euros sur les résultats du groupe. Ces mesures interviennent alors que l’État va d’abord abaisser au minimum la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), une mesure qui permet à elle seule ramener la hausse des TRVE à 20,04% TTC pour les ménages.

Augmentation des tarifs d’électricité : limitée à 4 % au lieu de 45 % !

Augmentation des tarifs d’électricité : limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 

La double peine pour EDF doit fournir de l’électricité sous tarifée  par rapport au prix du marché aux particuliers et aux entreprises mais aussi à ses concurrents. Un cout sans doute d’au moins une dizaine de milliards pour EDF et huit milliards pour l’État. Une mesure forcément conjoncturelle pour répondre à la folle envolée de toutes les énergies y compris l’électricité. Le pire c’est que dans la période actuelle, la France normalement exportatrice doit acheter de l’électricité à l’étranger au prix fort. En cause des opérations d’entretien retardé par la crise sanitaire et qui immobilisent  des réacteurs. Aussi le faite que Fessenheim a été fermée prématurément sur insistance de Nicolas Hulot alors  ministre de l’écologie, aujourd’hui en disgrâce.

Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la hausse, qui aurait été de 330 euros par an pour un client résidentiel, ne sera que de 38 euros. Soit près de 300 euros d’économies. Pour un client professionnel, l’augmentation ne sera que d’environ 60 euros par an contre 540 euros. Pour en arriver-là, le gouvernement a annoncé jeudi dernier qu’il augmenterait de 100 à 120 térawatts-heure (TWh) les volumes qu’EDF doit céder à ses concurrents dans le cadre du dispositif Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), une mesure susceptible d’avoir un impact de 7,7 à 8,4 milliards d’euros sur les résultats du groupe. Ces mesures interviennent alors que l’État va d’abord abaisser au minimum la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), une mesure qui permet à elle seule ramener la hausse des TRVE à 20,04% TTC pour les ménages.

Le taux du livret A : un taux de 0,75 % au lieu de 0,50 % ?

Le taux du livret A : un taux de 0,75 % au lieu de 0,50 % ?

 

Le taux d’épargne du livret à est bien entendu insignifiant puisque ce taux d’intérêt est bloqué à 0,5% depuis le 1e février 2020.

Le taux du livret a résulte d’un calcul tordu qui s’appuie d’une part «la moyenne semestrielle des taux à court terme en euros (€STR)» et sur l’évolution des prix à la consommation des ménages calculés par l’INSEE. Notons d’abord que cet indicateur de l’INSEE est complètement obsolète avec la modification structurelle de la consommation des ménages. Plus globalement ce calcul complexe permet surtout de minorer le taux du livret A. Pour résumer, actuellement le taux du livret a est fixé à 0, 50 % alors que la hausse des prix sur un an et proche de 3 %. Résultat une perte de 2,5 % . Grâce à la formule alambiquée de calcul par les pouvoirs publics le taux du livret a ne serait augmenté que de 0,25 % au début de l’année 2022 soient un taux de 0,75 %.

Beaucoup d’experts s’interrogent sur les conditions d’amortissement de la dérive considérable de l’endettement. Pourtant la solution est simple, elle a été largement été utilisée dans l’histoire économique : grâce à l’inflation qui permet une ponction sur le revenu du travail et de l’épargne.

 

Politique monétaire : La guerre des taux n’aura pas lieu …. pour l’instant

Politique monétaire : La guerre des taux n’aura pas lieu …. pour l’instant

 

 

Pour l’instant la banque fédérale américaine et la banque centrale européenne sont à peu près sur la même ligne. Il n’est pas question en effet pour l’instant de revoir en hausse les taux actuellement voisins de zéro. Par contre, on envisage progressivement de réduire le programme de rachat des actifs. Du côté des marchés par contre, on pronostique une hausse des taux d’intérêt en raison de la montée de l’inflation. Or toute la question de savoir si effectivement cette inflation a un caractère temporaire ou  si c’est un phénomène plus structurel. Personne n’en sait rien évidemment.

D’abord il est bien difficile de définir l’horizon conjoncturel pour 2022  en raison d’une crise sanitaire qui est loin d’être terminée mais aussi en raison de l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie. Des questions plus structurelles se posent aussi sur l’influence des exigences environnementales  ( qui plombent  actuellement fortement par exemple le marché automobile) ou encore sur les processus de recomposition de l’appareil de production sans parler du manque de main-d’œuvre qualifiée dans les pays développés.

En attendant les prix s’envolent..Les derniers chiffres de hausse des prix en zone euro (+4,1 % en octobre, avec une inflation sous-jacente à +2,1 %) ont radicalement modifié leur perception et l’inflation semble là pour durer.

« Les swaps d’inflation à 10 ans européens et américains ont gagné plus de 20 points de base en octobre. Le swap 5 ans dans 5 ans européen est repassé au-dessus de 2 % pour la première fois en 7 ans. Au moment de la réunion de la BCE, la courbe était donc cohérente avec une vue de l’inflation restant au-dessus de l’objectif de 2 % à un horizon de plusieurs années », observe Stéphane Déo, directeur de la stratégie marchés chez Ostrum.

La question de savoir si les banques centrales vont pouvoir imposer longtemps des taux très bas avoir nulle un marché qui constate concrètement une envolée de l’inflation. Bref la guerre des taux n’aura pas lieu, en tout cas pour l’instant

Fin des voitures thermiques en 2035 au lieu de 2040

Fin des voitures thermiques en 2035 au lieu de 2040

 

 

À défaut de la réforme les retraites à laquelle s’oppose pour l’instant une majorité de Français, Macron risque d’annoncer le 14 juillet la fin des voitures thermiques en 2035 au lieu de 2040.

Première observation, voit mal pourquoi le chef de l’État se mêle du calendrier aussi précis. Deuxième observation, cette précipitation à coloration électorale pour séduire des écolos va précipiter un peu plus le déclin de l’automobile française déjà dans une situation assez dramatique. Certes on comprend que l’échéance soit fixée pour la fin du moteur thermique encore faudrait-il s’assurer de l’avantage environnemental de la voiture électrique qui pourrait bien être rapidement dépassée par la perspective de l’utilisation de l’hydrogène.

La vérité sans doute c’est que le président de la république ne s’est pas trop quoi annoncer de nouveau  pour son discours du 14 juillet. Une coloration écologique de son propos ne mange pas de pain sauf qu’elle créait encore un peu plus de confusion dans la mesure où l’interdiction qui passerait de 2040 à 2035 viserait surtout la production et que pendant une vingtaine d’années au moins il faudra encore tolérer dans le parc des voitures thermiques. D’ici là il se pourrait bien que l’hydrogène arbitre entre moteur thermique et moteur à batteries électriques.

Croissance 2021 : dans le rouge au premier trimestre au lieu de plus 0,4 %

Croissance 2021  : dans le rouge au premier trimestre au lieu de plus 0,4 %

 

L’ INSEE s’est notoirement planté en annonçant d’abord une augmentation du PIB  de 0,4 % pour le premier trimestre. Au lieu de cela l’institut statistique constate maintenant que la croissance est tombée dans le rouge avec -0,1 %. En 2020 la croissance avait perdu 8 %.

Le PIB est encore 4,7% sous son niveau de fin 2019, juste avant le début de la crise sanitaire. Et l’acquis de croissance pour 2021, qui correspond à la croissance que l’on aurait si l’activité restait au niveau du premier trimestre jusqu’à la fin de l’année, se situe désormais à 3,5% contre 4,1% estimé précédemment. L’Insee ne donne pas encore de prévision pour l’ensemble de l’année, tandis que la Banque de France table sur 5,5%, l’OCDE sur 5,9% et la Commission européenne sur 5,7%.

En cause, la grande faiblesse de la consommation des ménages. Des ménages qui hésitent encore entre dépenses et épargne compte tenu des incertitudes économiques et sociales des mois à venir. Durant la période du trimestre étudié la consommation n’a en effet progressé que de 0,1 %., La production, elle, restant stable

Société : l’émulation au lieu de la concurrence

Société : l’émulation au lieu de la concurrence

 

Le maire de Saint-Etienne et vice-président Les Républicains propose, dans une tribune au « Monde », « un autre contrat social et républicain aux Français » qui placerait la finance au service du développement social.

Tribune.

 

 La fragmentation de la société, constatée quotidiennement par les maires, est le fruit d’un virage libertaire pris, dans les années 1980, par une classe politique séduite, progressivement, par le mirage de l’efficacité absolue du secteur privé par rapport au secteur public. La société de la concurrence est issue de cette logique poussée à son extrême car elle tient pour une évidence l’efficacité du secteur privé par rapport au secteur public sans jamais s’interroger sur les spécificités de deux secteurs. Si le premier obéit à une logique de court terme, donc de maximisation naturelle du profit, le second recherche la mutualisation, à long terme, des risques et des biens publics au profit du plus grand nombre, ce qui n’implique pas obligatoirement la rentabilité.

Des logiques fondamentalement différentes, obéissant à des légitimités propres qui, sans être complètement exclusives l’une de l’autre, sont difficilement conciliables à long terme. Croire que la traque des coûts, devenue le seul credo de l’entreprise privée, serait transposable à l’ensemble du secteur public était une chimère. D’autant plus dangereuse qu’elle touche désormais toutes les politiques régaliennes − santé, sécurité, justice ou éducation −, provoquant et accélérant l’implosion intellectuelle d’une société en perte de repères et prête à emprunter tous les chemins au nom d’une stabilité perdue.

Impasse mortelle

La pandémie actuelle ne fait que révéler l’étendue du désastre et les faiblesses des choix d’Emmanuel Macron, dernier d’une longue liste de responsables politiques aveugles. Voilà comment sombre la liberté.

L’économie, en se financiarisant, perd, elle aussi, ses repères sociaux et environnementaux. Progressivement, la recherche de l’efficacité extrême a ainsi gommé les dimensions de citoyen et salarié, au profit de celles de producteurs et consommateurs. L’utilitarisme a supplanté toute vision collective, faisant de la société le lieu de la concurrence directe entre les individus. Voilà comment sombre l’égalité.

L’Etat moderne, issu des Lumières, fonctionnait en admettant, au nom du compromis social, des équilibres sous-optimaux. Désormais, il repose sur un jeu à sommes nulles où tout ce qui est perdu d’un côté est absorbé de l’autre. La modération salariale ou la faiblesse de l’investissement nourrissent ainsi la rentabilité financière.

 

L’affrontement entre l’Homo economicus et le citoyen favorise la lente montée de la violence des rapports sociaux au moment même où la crédibilité de la parole publique ne cesse de reculer. Comment pourrait-il en être autrement puisque autrui n’est plus un semblable mais un ennemi ? Voilà comment sombre la fraternité. 

 

«L’Université ne doit pas être un lieu de fanatisme » ( Frédérique Vidal)

«L’Université ne doit pas être un lieu de fanatisme ». ( Frédérique Vidal)

La ministre de l’enseignement supérieur persiste et signe pour dénoncer l’islamo-gauchisme dans une tribune .

Comme universitaire, jamais je n’ai eu de difficultés à enseigner la théorie de l’évolution, la sélection naturelle ou le dernier état de la recherche scientifique à mes étudiants. L’université m’a rendue libre de le faire et précisément, cette liberté est l’un des biens les plus précieux de notre République. Elle est la condition indispensable de l’émancipation de notre jeunesse, elle est le meilleur rempart face au fanatisme islamiste et à toutes ces forces qui travaillent à défaire notre société dans la violence, la terreur et la haine de l’autre.

L’université est un héritage précieux. Elle est la liberté institutionnalisée, dans nos territoires et dans les esprits.

« Parce que la liberté d’expression et les libertés académiques sont indissociables, l’université questionne et irrite parfois, tous ceux qui confondent préjugés et certitudes, tous ceux qui rejettent l’altérité, le doute et l’esprit critique »

Liberté face à l’église dès le Moyen-Âge, lieu des franchises face aux pouvoirs qui se sont succédé dans notre pays depuis plus d’un millénaire, l’université a noué un pacte avec la République. C’est la République qui, la première, a reconnu la liberté académique comme le corollaire indispensable de la liberté d’expression. C’est la République qui garantit à chaque professeur, à chaque maître de conférences, à chaque enseignant de pouvoir librement enseigner le produit de ses recherches, de transmettre une connaissance scientifiquement établie avec méthode, esprit critique et raison. Dans le même sens, nos savants, nos professeurs ont toujours répondu à l’appel pour accompagner des générations d’étudiants, contribuer à leur émancipation par la connaissance et faire rayonner notre pays.

Si la France est le pays des Lumières, l’institution universitaire est bien la torche de l’éclaireur devant l’obscurité de l’ignorance. C’est à l’université que sont formés nos enseignants et c’est en ce lieu qu’ils reçoivent comme un héritage à transmettre aux plus jeunes, à l’école, les valeurs et les principes de la République : la liberté d’expression naturellement comme la tolérance et le respect qui sont au cœur de notre conception de la laïcité. Samuel Paty était l’un des milliers d’enseignants dépositaires de cet héritage et l’ensemble du monde universitaire et de la recherche s’est associé à l’hommage que le président de la République, et à travers lui toute la France, lui a rendu pour rappeler le lien indéfectible qui nous rattache à la République, à ses valeurs, son histoire et la promesse d’émancipation qu’elle porte pour notre jeunesse.

Parce que la liberté d’expression et les libertés académiques sont indissociables, l’université questionne et irrite parfois, tous ceux qui confondent préjugés et certitudes, tous ceux qui rejettent l’altérité, le doute et l’esprit critique. Le débat démocratique appuyé sur des faits établis par la science n’est jamais acquis, il s’apprend, il se transmet. Souvent avec bonheur, parfois dans la difficulté.

« La liberté des universités, c’est d’être affranchie de toute idéologie ou de représentation de la vérité qui ne soit pas scientifiquement démontrée et étayée par les faits »

Confrontation d’idées. A cet égard, les derniers mois avant le confinement ont été marqués par des conférences perturbées ou annulées au nom de telle ou telle cause. A chaque fois, avec l’appui de leurs enseignants-chercheurs, les présidents d’université les ont reprogrammés. A chaque fois, ils ont trouvé le soutien de leur communauté scientifique comme celle de mon ministère. La tolérance et l’écoute entre les étudiants s’apprennent à l’université. Chaque jour, des milliers d’événements dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur font vivre ensemble liberté d’expression et liberté d’enseigner. C’est cela, la tradition universitaire française, n’en déplaise à tous ceux qui espèrent instrumentaliser les étudiants ou les enseignants-chercheurs au service d’une ambition politique.

La tradition universitaire française, c’est aussi la confrontation d’idées venant de tous les continents analysées au prisme de la controverse scientifique. Notre culture scientifique s’enrichit de ces apports et des débats qu’ils suscitent, comme notre recherche française enrichit d’autres pays car la science ne connaît pas de frontières. Ce qui est certain, c’est que l’extrémisme y est étranger par essence et qu’en dernière analyse, toutes nos forces de recherche se retrouvent toujours autour du respect des valeurs de la République qui rendent possible le déploiement, dans notre pays de la méthode scientifique. La liberté des universités, c’est d’être affranchie de toute idéologie ou de représentation de la vérité qui ne soit pas scientifiquement démontrée et étayée par les faits.

L’université n’est ni la matrice de l’extrémisme, ni un lieu où l’on confondrait émancipation et endoctrinement. L’université n’est pas un lieu d’encouragement ou d’expression du fanatisme. Elle est, au contraire, le lieu où s’apprennent le doute comme la modération ainsi que la seule de nos institutions capable d’éclairer l’ensemble de la société, de l’école aux médias, par une connaissance scientifiquement établie, discutée et critiquée collégialement. Elle est le lieu dans lequel les étudiants apprennent à questionner et dépasser leurs préjugés par la raison scientifique. Démocratiser l’accès à cette connaissance est l’une de nos meilleures armes pour faire reculer l’obscurantisme islamiste comme toutes les formes de radicalités qui travaillent à saper notre société.

« Avec Jean-Michel Blanquer, nous avons, pour la première fois, créé un pont entre l’enseignement supérieur et l’enseignement secondaire à travers la transformation du premier cycle »

Chacun le sait, la recherche n’est pas responsable des maux de la société, elle les questionne, elle les analyse, elle déplie leurs causes sous-jacentes pour nous permettre d’y faire face. L’université a des choses à nous apprendre sur les radicalités qui s’expriment dans notre société. Elle a des choses à nous dire pour combattre le fanatisme islamiste. C’est tout le sens du discours du président de la République s’agissant de la lutte contre les séparatismes. Notre pays dispose de forces de recherches internationalement reconnues en sciences humaines et sociales, notamment dans le domaine de l’islamologie qui est un fleuron national, au moins depuis la Révolution française. Nous irons plus loin en ce sens avec l’aide des historiens, des sociologues, des politistes, des géographes, des juristes, des économistes, bref de tous ceux qui travaillent à nous permettre de comprendre notre société, notre pays, le monde qui nous entoure et les interactions qui en découlent.

Avec Jean-Michel Blanquer, nous avons, pour la première fois, créé un pont entre l’enseignement supérieur et l’enseignement secondaire à travers la transformation du premier cycle. Nous pouvons aller plus loin et rapprocher davantage l’université de l’école pour venir en appui aux enseignants. Les spécialistes des humanités, de toutes les disciplines, qui permettent d’ouvrir le dialogue autour du sens, peuvent apporter des outils concrets à nos enseignants pour les aider à surmonter les difficultés qu’ils rencontrent pour enseigner et faire vivre la liberté d’expression dans leurs classes.

Notre tradition universitaire est une force face à la menace islamiste qui a trop de fois frappé notre pays. Nos enseignants-chercheurs et nos chercheurs sont en première ligne pour comprendre ce qui est à l’œuvre et comment le combattre, justement parce qu’ils sont libres et qu’ils ne réduisent pas leurs travaux à des formules convenues.

La République est plus forte lorsque l’université est reconnue et écoutée pour ce qu’elle est, c’est-à-dire le cœur battant de notre liberté, telle qu’elle s’est construite pendant des siècles dans notre pays.

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