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Endettement: La France s’enfonce

Endettement: La France s’enfonce


Avec une dette sur PIB de 115 %, Paris figure parmi les mauvais élèves européens, aux côtés de l’Espagne (120 %) et de l’Italie (155 %). Mais, alors que ces deux États ont respectivement réduit leur dette sur PIB de 5,1 et 5,5 points l’année dernière, l’Hexagone s’est contenté d’une très faible cure de minceur, avec la plus faible diminution de la zone euro de 1,3 point.

En 2022, Paris s’est distingué par le fait que les administrations publiques nationales comme les acteurs privés ont bien moins réduit leur dette que la moyenne de la zone euro, selon un document publié ce lundi par la Banque de France. Un constat inquiétant à l’heure de la remontée des taux d’intérêt.

L’étude montre ainsi que tous les États ont réduit leur ratio de dette sur PIB, en raison du dynamisme de la croissance l’année dernière et donc de la hausse du PIB nominal au dénominateur ; mais l’effort français apparaît nettement plus léger. Ainsi, en moyenne dans la zone euro, le taux d’endettement des administrations publiques a diminué de 3,9 points pour s’établir à 91,6 % du PIB fin 2022.

Côté privé, le taux d’endettement des entreprises de la zone euro s’établit à 117 % du produit intérieur brut (PIB) fin 2022, en baisse de 5,1 points par rapport à 2021. En Espagne, le recul atteint même 12 points. Il se limite en revanche dans l’Hexagone à 1,4 point, amenant le taux d’endettement des entreprises françaises non financières à 154 %, contre 109 % pour l’Allemagne, ou 134 % pour l’Espagne.

Covid: la Chine s’enfonce

Covid: la Chine s’enfonce

La Chine et son économie sont prisonnières de l’illusoire politique « zéro Covid » qui consiste à immobiliser les usines, les bureaux et les habitants quand la plupart des autres pays du monde ont choisi la voie de la vaccination généralisée. Le problème, c’est notamment que cela produit un être ralentissement de la croissance chinoise déjà affectée par un net tassement de la demande intérieure. Officiellement,Les autorités ont signalé dimanche 26.824 nouveaux cas de contamination, un nombre qui a été multiplié par 10 en à peine trois semaines. Un chiffre toutefois sans doute très approximatif comme toutes les statistiques chinoises qui prennent toujours une dimension politique.

La flambée épidémique actuelle met à rude épreuve la stratégie zéro-Covid de Pékin, dont le nouveau Politburo issu du XXe Congrès du Parti Communiste chinois a réaffirmé un « soutien indéfectible » lors de sa première réunion le 10 novembre dernier. Elle teste également les annonces récentes d’assouplissement des mesures, qui avaient nourri l’euphorie sur les marchés boursiers chinois ces dernières semaines. A Hong Kong, l’indice Hang Seng a lâché 1,87 % ce lundi, les investisseurs redoutant les retombées économiques d’un nouveau durcissement des mesures.

Sur le terrain, les autorités locales font face à des injonctions contradictoires, priées de maîtriser un virus ultra-contagieux mais d’éviter les confinements qui étranglent l’économie et suscitent l’exaspération croissante de la population. Le 11 novembre, les autorités sanitaires chinoises ont annoncé une série de vingt recommandations visant à « optimiser » les mesures de contrôles (fin des campagnes de tests de masse injustifiées, ne plus rechercher les cas contacts des cas contacts, assouplissement des contrôles pour les voyageurs internationaux, etc.). Des directives ont également été publiées pour redonner un peu d’air à un secteur du tourisme moribond.

La semaine dernière, plusieurs villes ont donc commencé à appliquer ces nouvelles directives nationales. Le cas de Shijiazhuang, ville de 11 millions d’habitants non loin de Pékin, a notamment suscité de nombreuses spéculations sur les réseaux chinois, certains voulant y voir une ville pilote en matière de réouverture. Mais face à l’anxiété des habitants, les autorités de la ville ont dû démentir tout laxisme délibéré dans l’application du zéro Covid. Et ce dimanche, Shijiazhuang a annoncé la reprise des tests de masse, la fermeture de certaines écoles et l‘interdiction de toute sortie du domicile dans certains quartiers, à la suite de la recrudescence des cas de contamination !

La fin du zéro Covid chinois n’est pas pour demain et le chemin s’annonce délicat mais Pékin semble tout de même s’y préparer. « Une sortie de la politique zéro Covid en 2023 semble presque certaine maintenant », estiment les analystes de la Société Générale au vu des annonces récentes. « Nous doutons que la Chine abandonne le zéro Covid aussi vite que beaucoup l’espèrent », tempèrent les analystes de Capital Economics, pour qui cette réouverture « prendra du temps », compte tenu du faible taux de vaccination des personnes âgées et du manque de lits en soins intensifs.
Même avis du côté des experts d’Oxford Economics pour qui « la sortie de la Chine de sa politique zéro Covid ne se produira qu’au deuxième semestre 2023 », la deuxième puissance économique mondiale n’étant pas encore préparée sur le plan épidémiologique.

Élections américaines : Biden sauve les meubles, Trump s’enfonce

Élections américaines : Biden sauve les meubles, Trump s’enfonce

Victoire pour Biden mais comme on s’attendait à une vague républicaine on peut considérer que Biden a sauvé les meubles. Une bonne nouvelle toutefois pour la démocratie américaine: les candidats soutenus par Trump enregistrent une déconvenue surprise. Au sein du parti républicain, ce sont plutôt les anciens politiques qui réalisent les meilleurs scores et non des candidats trumpistes. Du coup cela porte un coup à l’hypothèse d’une candidature de Trump aux prochaines présidentielles. Il pourrait d’ailleurs être menacé par le gouverneur de Floride reconduit dans ses fonctions.

Reste un fragile équilibre politique car Biden sera quand même un peu handicapé avec la possible victoire des républicains à la chambre des représentants . Mais Trump 30 de son côté prend un sérieux coup sur la tête

Les cadres républicains assument donc à haute et intelligible voix: ces midterms remettent en cause le leadership de Donald Trump. L’épreuve est plus périlleuse encore pour ce dernier dans la mesure où son remplaçant hypothétique en vue de la présidentielle de 2024 semble tout trouvé: Ron DeSantis. Or, le gouverneur de la Floride a connu une fortune bien différente à l’élection. Après avoir été élu à l’arrachée en 2018, avec 49,6% des voix enregistrées, il en capte cette fois 59,40%.

L’Afghanistan s’enfonce dans une crise économique sans précédent

L’Afghanistan s’enfonce dans une crise économique sans précédent

 

L’aide internationale échappe aux sanctions contre le régime taliban. Elle est pourtant bloquée par ces mesures alors que le pays plonge dans la misère, dénonce Pierre Micheletti, le président d’Action contre la faim France, dans une tribune au « Monde ».

 

La Journée mondiale de l’aide humanitaire, le 19 août, sera célébrée, à quelques jours près, un an après la chute de Kaboul et le départ chaotique de la coalition internationale. Contre toute attente, il n’aura fallu que quelques mois aux talibans, après les accords de Doha [qui ouvraient la voie à un retrait des troupes américaines], en février 2020, pour accéder à nouveau au pouvoir, avec l’entrée dans la capitale afghane, le 15 août 2021, et l’occupation symbolique du palais présidentiel, déserté la veille par le président Ashraf Ghani. Leur prise de contrôle du pays a entraîné le déploiement de sanctions internationales, parmi lesquelles le gel de 9,5 milliards de dollars américains (environ 9,3 milliards d’euros) d’actifs nationaux et le gel des actifs de la banque centrale d’Afghanistan.

Ces sanctions ont déclenché une crise économique sans précédent.

En réponse aux conséquences potentielles pour la communauté humanitaire, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, en décembre 2021, la résolution 2615, disposant que « l’aide humanitaire et les autres activités qui visent à répondre aux besoins essentiels des personnes en Afghanistan ne constituent pas une violation » des sanctions mises en place. Pourtant, se fondant sur l’hypothèse que fournir des services bancaires aux organisations humanitaires les expose à des amendes et à une atteinte potentielle à leur réputation, les banques sont devenues extrêmement hésitantes à intervenir dans le pays. Elles restreignent ou refusent parfois les transferts bancaires vers les comptes des ONG.

 

La difficulté d’accès aux liquidités a un impact sur les canaux de paiement classiques et provoque des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement. Cela limite également la capacité pour les ONG à payer leurs personnels afghans et leurs fournisseurs.

L’Afghanistan s’enfonce de plus en plus dans le cauchemar économique et sociétal

L’Afghanistan s’enfonce de plus en plus dans le cauchemar économique et sociétal

 

Il y a un an, il gérait l’évacuation des ressortissants français et de leurs auxiliaires à Kaboul. David Martinon, ambassadeur de France en Afghanistan, est revenu ce lundi sur BFMTV sur la situation du pays, aux mains des talibans. Le diplomate, dépossédé de son ambassade et oeuvrant désormais depuis Paris, a notamment évoqué ce premier anniversaire du retour au pouvoir du groupe islamiste.

« Sans surprise, les talibans n’ont pas changé. Sans surprise le concept de ‘taliban modéré’ n’a aucun sens », déclare David Martinon .

L’ambassadeur a évoqué une situation « catastrophique » en matière de droits humains, alors que plusieurs femmes ont manifesté samedi dans les rues de Kaboul pour protester contre les restrictions qui leur sont imposées, avant d’être violemment dispersées.

« Leurs droits les plus fondamentaux sont niés, elles n’ont plus le droit à l’éducation, elles ne peuvent plus sortir de chez elle sans un ‘mahram’ c’est à dire un chaperon », explique-t-il sur BFMTV.

Parallèlement à ce sujet, la situation économique n’est guère meilleure. Crise des liquidités, mauvaises récoltes du fait de la sécheresse… « Les talibans ne sont pas les meilleurs gouvernants qui soient », ironise notre invité.

« Les talibans ont incontestablement une capacité à se faire obéir, mais c’est une stabilité qui n’est pas forcément durable », estime l’ambassadeur, évoquant notamment l’opposition que représente Daesh mais aussi « des foyers de rébellion » sur le territoire afghan.

En outre, la gestion du pays se fait sans prendre en considération tous les groupes ethniques du pays. « S’ils ne comprennent pas qu’il faut évoluer dans leur gouvernance, cette stabilité ne sera pas durable », considère à nouveau David Martinon. Reste que les talibans contrôlent actuellement le pays et que la France n’a d’autre choix que de garder « un canal de discussion » avec le pouvoir afghan, bien que David Martinon n’ait pas de contact direct avec eux.

« Ce que nous attendons d’elles (les autorités afghanes, NDLR) c’est très simple: cela veut dire le respect des droits humains, une vraie rupture avec le terrorisme [...] pour le moment à l’évidence ces conditions ne sont pas remplies », constate le diplomate.

Dans un rapport publié lundi, l’ONG International Rescue Committee (IRC) estime que la crise actuelle pourrait tuer « beaucoup plus d’Afghans que les vingt dernières années de guerre ».

La Chine s’enfonce dans le piège Covid

La Chine s’enfonce dans le piège Covid

 

 

Paralysée par le dogmatisme du parti communiste, la Chine met son économie en péril. Au nom du dogme zéro Covid, nombre d’activités sont aujourd’hui gelées et la perspective d’une croissance supérieure à 5 % semble remise en cause.Fait nouveau, les Chinois ne se privent plus désormais de protester contre cette politique sanitaire qui les prive d’activité et de liberté.

Alors que Shanghai, la capitale économique du pays, est paralysée depuis début avril, le pouvoir multiplie les gestes pour tenter de soutenir la conjoncture. La stratégie zéro Covid est de plus en plus contestée par les milieux d’affaires, qui s’alarment des menaces que font peser les confinements sur l’activité des entreprises et les chaînes d’approvisionnement.

La Chine a dévoilé lundi ses pires performances économiques depuis deux ans, avec un taux de chômage qui a bondi en avril à 6,1% – proche du record absolu.

Ce ralentissement de l’économie met en péril l’objectif de croissance de 5,5% fixé par Pékin. Nombre d’économistes doutent que le géant asiatique parvienne à son objectif, qui marquerait en Chine la plus faible croissance depuis 1990 hormis 2020, année initiale de la pandémie. « La stabilité de l’économie n’est pas seulement une question économique, mais aussi de stabilité sociale », a averti le Premier ministre chinois Li Keqiang, dans un discours samedi 14 mai.

 

 

Liban : le pays s’enfonce dans l’immobilisme politique

Liban : le pays s’enfonce dans l’immobilisme politique

 

Professeur de relations internationales, Fady Fadel remarque, dans une tribune au « Monde », que la crise dans laquelle s’enfonce le Liban a forcé les citoyens de ce pays à ne plus rien attendre des responsables politiques.(extrait)

 

Tribune.

 

 Au Liban, seuls les faits font l’unanimité : coupure du courant 20 heures sur 24 et panne des générateurs électriques en raison du manque du fuel (y compris dans les hôpitaux, les écoles, etc.), manque de médicaments dans les pharmacies, manque d’essence engendrant des embouteillages chaotiques devant les stations-service, dévaluation de la monnaie, chute du pouvoir d’achat et j’en passe.

S’agit-il d’une crise ? Quand la livre libanaise dispose de cinq taux de change par rapport au dollar américain, il est difficile de se repérer. La Banque du Liban fixe différents taux de change, l’un pour les grandes institutions financières (1 dollar pour 1 500 livres), un autre pour les particuliers (3 900 livres), enfin un troisième pour l’achat d’essence (8 000 livres). Les bureaux de change pratiquent quant à eux un taux de 12 000 livres tandis que sur le marché noir un dollar s’échange pour 15 000 livres. Il y a même une application Android et iPhone qui donne en temps réel la valeur des cinq taux de change !

Quand un professeur d’université voit son salaire chuter de 2 000 euros à 200 euros par mois et les produits alimentaires de base grimper jusqu’à 1 000 %, il est difficile de comprendre comment il est possible de tenir.

Plus d’un an après les explosions à Beyrouth, les autorités judiciaires et sécuritaires n’ont toujours pas conclu l’enquête pour identifier les responsables. Pire, le Parlement a voté le maintien de l’immunité parlementaire des députés, des ministres et du premier ministre. Seule la Cour de justice, formée de politiques, a la compétence de juger les politiques.

Plus récemment, un cadre supérieur du Hezbollah, Wafik Safa, aurait menacé le juge chargé de l’enquête en pénétrant dans son bureau au palais de justice. Une enquête est ouverte !

Après treize mois sans gouvernement suite à la démission du cabinet d’Hassan Diab, le Liban a eu finalement un nouveau gouvernement le 10 septembre présidé par Najib Mikati. Plus de 390 jours de tractations sur les répartitions confessionnelles et politico-politiques des ministères au sein du gouvernement. Après cette longue période et cette perte de temps, on ne voit en rien l’arrivée de technocrates prêts pour des réformes structurelles et profondes anticorruption, puisque le cabinet reste sous la domination et l’influence des mêmes partis politiques et des mêmes composantes confessionnelles à l’origine du mal libanais.

Ce qui est encore plus choquant est la déresponsabilisation de la classe politique : chaque clan et parti politique accuse l’autre d’être à l’origine du chaos. Bien plus, on se permet de jeter l’anathème sur la communauté internationale qui punit les Libanais à cause du Hezbollah. Comme si le Liban était toujours cette scène politique fertile où les puissances régionales, voir internationales, réglaient leurs différends.

Cuba s’enfonce dans la misère et la révolte

Cuba s’enfonce dans la misère et la révolte

 

« Les gens manquent de tout, la situation économique et sociale est absolument horrible », a analysé lundi 12 juillet sur franceinfo Janette Habel, spécialiste de Cuba.

 

Interview sur France Info (extrait)

 

 

Pourquoi les manifestations interviennent maintenant ? Quelle est la goutte qui a fait déborder le vase ?

Janette Habel : La goutte qui a fait déborder le vase, elle existe depuis des mois, même beaucoup plus. La situation est terrible. Ce qui est même étonnant, c’est que ça ne se produise que maintenant. Les gens manquent de tout, la situation économique et sociale est absolument horrible. Il y a des problèmes d’alimentation, de médicaments, une pandémie de Covid-19 qui sévit comme sur tout le reste du continent, ainsi que dans les Caraïbes et en Amérique centrale. Cela aggrave considérablement la situation, il n’y a plus de tourisme, alors que l’économie est fondée dessus.

« Le fait qu’il n’y ait plus de tourisme fait qu’il n’y a plus de ressources. Le gouvernement est pris à la gorge, indépendamment des erreurs qu’il peut commettre. »

 

Si vous faites le tour de la situation, il y a eu en plus un cyclone Elsa, qui en a rajouté dans le désastre. Donc, on a la pandémie, la perte des ressources dues à l’absence de tourisme, plus d’envoi d’argent, plus de voyages, plus de transactions en dollars parce que tout ça est lié aux mesures prises par Donald Trump. Mais aussi des mesures économiques prises par le gouvernement au début de l’année qui ont aggravé les inégalités et la pauvreté, des coupures de courant parce que le pétrole qui arrivait du Venezuela n’arrive quasiment plus.

Tout ça dans un contexte de hausse de température, donc vous imaginez ce qui se passe dans les maisons avec les climatisations et les frigidaires qui se décomposent. Les médicaments, les vaccins, le manque de seringue, pas de technologie pour réparer ce qui ne marche plus… Le mécontentement social monte, ce n’est pas étonnant. La population n’en peut plus.

Les Cubains n’ont plus peur ?

Je pense qu’une partie de la population n’a pas peur à Cuba, c’est un peuple rebelle avec des grandes traditions. Le « je n’ai plus peur » doit concerner une petite partie de la population, mais je ne suis pas sûre que ce soit le sentiment général. Le sentiment majoritaire est que les gens veulent que ça change, ils protestent contre la politique menée par le gouvernement, dont ils ne savent pas très bien où elle va. Le gouvernement n’a pas caché les difficultés. Il a appelé ses partisans à descendre dans la rue face aux autres, il y a eu des gaz lacrymogènes, des arrestations… Il n’y a pas encore eu d’affrontements, il faut espérer qu’il y en aura pas, et que le gouvernement aura l’intelligence de les éviter.

Le pays est polarisé par la situation économique et sociale. Le premier problème ce sont les sanctions. Il faut quand même dire qu’avant tout autre chose, ce pays est victime depuis 62 ans de sanctions économiques absolument effarantes. Et d’un embargo qui ne cesse pas. C’est une politique de règlement de comptes, d’une partie aussi d’ailleurs de l’émigration cubaine aux États-Unis. Les responsabilités ne sont pas unilatérales. Il y a beaucoup de choses à dire sur la politique du gouvernement, mais ce n’est pas le seul fait du gouvernement. C’est une petite île de 11 millions d’habitants sans ressources, perdue au milieu de la mer des Caraïbes, à côté de la plus grande puissance du monde.

Ces manifestations spontanées, sont-elles susceptibles d’ébranler le pouvoir du Parti communiste ?

Oui c’est possible. D’abord, elles sont spontanées. Qu’ensuite, elles soient mises à profit, et qu’on essaye de les détourner au profit d’autres options politiques plus favorables aux États-Unis, certainement. Mais le point de départ, il est incontestablement spontané.

La société civile cubaine a beaucoup changé ces dernières années, elle a accès avec internet à des masses d’informations qu’elle n’avait pas auparavant. Ce sont des nouvelles générations, et il y a déjà eu des incidents au mois de novembre avec des artistes et des intellectuels, qui avaient été très mal gérés par le ministre de la Culture. Ces nouvelles générations sont traversées par des courants qui sont des tendances socio-politiques qui existent en Amérique latine, dans le monde. Ce n’est plus une société homogène comme elle a pu l’être dans le passé, c’est une société plus fragile. Le monopole du Parti communiste, et l’imposition d’une sorte de discipline de parti unique n’est pas possible, elle est absolument contre-productive.

Affaire Navalny : Poutine s’enfonce

  • Affaire Navalny : Poutine s’enfonce
  • Jusqu’à une période très récente Poutine avait complètement ignoré son principal opposant injustement condamné à la prison après qu’il ait été victime d’un empoisonnement des services secrets russes.
  • Cependant devant la médiatisation de cette injustice démocratique flagrante Poutine d’une certaine manière reconnaît désormais le phénomène Navalny et tente de quitter dans les médias russes. Ainsi  si Poutine ne se réclame pas du communisme,  il en retient la dialectique caricaturale des  contrevérités les plus flagrantes :
  • «Nos opposants ou nos adversaires potentiels (…) ont toujours compté sur des personnes ambitieuses, assoiffées de pouvoir, les ont toujours utilisés», a déclaré Vladimir Poutine dans une interview .
  • . Selon lui, «les nombreux succès» de la Russie, parmi lesquels il inclut la conception du vaccin Spoutnik V«commencent à irriter (nos adversaires)». «Plus nous devenons forts, plus cette politique d’endiguement est forte», a-t-il assuré.
  • La vérité est sans doute un peu différente car la Russie connaît une crise économique et sociale sans précédent avec notamment une dérive des prix qui réduit de façon dramatique le pouvoir d’achat. Par contre indiscutablement la Russie, elle, a réussi à mettre au point un vaccin contrairement à d’autres pays développés comme la France.
  • Ce n’est toutefois pas une raison pour considérer la Russie comme le modèle économique, social et scientifique. Sinon on se demande pourquoi Poutine est ainsi contraint de descendre dans l’arène pour répondre à la grogne démocratique mais surtout socio-économique qu’il reconnaît à demi-mot. Poutine est non seulement affronté à une grave crise économique mais voit d’un mauvais œil monter  une certaine contestation de son pouvoir dans l’opinion.

 

Après la crise économique, la Turquie s’enfonce dans la crise sanitaire

Après la crise économique, la Turquie s’enfonce dans la crise sanitaire

 

La Turquie qui connaît déjà une terrible crise économique s’enfonce maintenant dans la crise sanitaire. La croissance s’écroule comme la monnaie qui a perdu 30 % de sa valeur depuis le début de l’année. Mécaniquement le chômage augmente de façon considérable et l’inflation devient incontrôlable.

Pour toutes ces raisons Erdogan a liquidé le gouverneur de la banque centrale et le ministre des finances. Mais l’incohérence d’Erdogan se manifeste aussi sur le terrain sanitaire avec une situation devenue difficilement contrôlable. Du coup ,des mesures restrictives de confinement ont été décidés «Nous faisons face à une situation très grave. Le nombre de cas et de morts a atteint un niveau préoccupant, notamment à Istanbul», a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d’une conférence de presse à Ankara. L’enseignement se fera en outre à distance jusqu’à fin décembre.

Recep Tayyip Erdogan a prévenu que si l’épidémie continuait de s’aggraver, le gouvernement serait «contraint d’envisager des mesures encore plus douloureuses». La Turquie a été durement touchée par la pandémie: elle a officiellement enregistré près de 420.000 cas et plus de 11.700 décès. Le nombre de morts en 24h est repassé mardi au-dessus de la barre de 100 pour la première fois depuis le 25 avril.

Liban : le pays s’enfonce un peu plus dans la crise

Liban : le pays s’enfonce un peu plus dans la crise

Le Premier ministre démissionne et renonce à former un gouvernement en raison des traditionnelles oppositions entre les différentes tendances politiques. Le point de clivage essentiel se situe sur la nomination du ministre des finances nœud central de la politique électoraliste et de la corruption.

Les efforts de Moustapha Adib ont notamment été entravés par deux formations chiites, le Hezbollah, poids lourd de la politique libanaise, et son allié Amal, dirigé par le chef du Parlement Nabih Berri, qui réclament le portefeuille des Finances. Selon des observateurs, l’obstination du tandem chiite est liée aux récentes sanctions américaines contre un ministre du parti Amal et deux compagnies affiliées au Hezbollah.

«Un tel degré d’irresponsabilité, quand le sort du Liban et de son peuple est en jeu! Politiciens, avez-vous vraiment saboté cette chance unique créée par la France?», s’est insurgé sur Twitter le coordinateur spécial de l’ONU pour le Liban, Jan Kubis.

L’Allemagne s’enfonce dans la croissance molle

L’Allemagne s’enfonce dans la croissance molle

 

Même si des perspectives sont légèrement revues à la hausse en Allemagne, la croissance est caractérisée par une grande faiblesse. Une croissance qui a atteint autour de 0,6 % en 2019. Le spectre de la récession s’éloigne en Allemagne mais la croissance est toujours tirée vers le bas par  les difficultés de l’industrie automobile . Le produit intérieur brut n’a progressé que de 0,6 % en 2019, contre 1,5 en 2018 et 2,5 % en 2017. Après dix ans de croissance quasi continue, « l’économie allemande a perdu son élan », a résumé, mercredi, l’institut allemand de statistiques Destatis.

 

Le gouvernement allemand table sur une croissance de 1.1% en 2020 , de  1,3% de son produit intérieur brut en 2021, a-t-on appris mardi de sources proches de la coalition au pouvoir à Berlin. Cette nouvelle estimation n’a pas encore été officialisée et doit auparavant être approuvée par les membres du gouvernement chargés de la préparation du conseil des ministres prévu mercredi, précisait-on lundi.

 

La première puissance économique d’Europe a évité de justesse la récession l’an passé, et l’enquête mensuelle de l’institut Ifo publiée lundi a montré une dégradation du climat des affaires en janvier, augurant d’un démarrage prudent de l’économie allemande cette année.

Les marchés attendaient l’indice en légère hausse ce matin par rapport à la précédente publication avec un résultat attendu de 97 contre 96.3 précédemment. Une estimation supérieure aux chiffres publiés ce matin avec un indice en baisse à 95.9.

Croissance : la Chine s’enfonce

Croissance : la Chine s’enfonce

 

Il est difficile de faire confiance aux statistiques officielles de Pékin qui présentent toujours un caractère très politique ; pour autant ; il est clair que le recul de l’industrie manufacturière pour le cinquième mois de suite traduit un net de tassement de la croissance. Un tassement qui résulte sans doute d’une part de la fin d’un cycle économique au plan mondial mais bien entendu aussi des conséquences du conflit commercial avec les États-Unis. Un tassement qui se diffuse dans l’ensemble de l’économie mondiale y compris en Europe et particulièrement en Allemagne.

 

La faiblesse persistante du secteur manufacturier pourrait inciter le gouvernement chinois à déployer des mesures de soutien supplémentaires, comme s’y attendent les marchés, afin de contrer le plus important ralentissement de l’économie chinoise en plusieurs décennies. L’indice PMI manufacturier officiel s’est établi à 49,8 en septembre, marquant un rebond par rapport au mois précédent (49,5) mais demeurant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Selon les données du Bureau national de la statistique (BNS), les nouvelles commandes à l’exportation ont chuté pour un seizième mois consécutif. Les nouvelles commandes dans leur ensemble sont cependant revenues à la croissance, indiquant un rebond de la demande intérieure.

Face aux perspectives incertaines, les usines ont continué de supprimer des emplois. Le sous-indice de l’emploi s’est ainsi établi à 47,0 en septembre après 46,9 le mois précédent.

Le secteur manufacturier chinois est à la peine ces derniers mois dans un contexte d’escalade des tensions commerciales entre Pékin et Washington qui pèsent aussi sur la production industrielle, dont la croissance a ralenti en juillet à un plus bas de plus de 17 ans.

Négociateurs américains et chinois doivent se réunir début octobre à Washington pour déterminer si la conclusion d’une trêve est possible.

Des données officielles communiquées séparément lundi montrent que l’activité dans le secteur chinois des services a continué de croître, permettant d’atténuer les effets néfastes des tensions commerciales sur l’économie du pays.

L’indice PMI officiel des services s’est établi à 53,7 en septembre après 53,8 en août.

 

Brexit: le Royaume Uni s’enfonce dans la crise.

Brexit: le Royaume Uni s’enfonce dans la crise.

Le Royaume Uni s’enfonce de plus en plus dans la crise après le troisième échec de Theresa May concernant l’accord de transition qu’elle avait négociée avec l’union européenne ; en outre ; les divisions au sein du parti conservateur affecte aussi désormais le gouvernement. Le Journal tabloïd The Sun fait état d’une lettre signée par 170 des 314 élus tories de la Chambre des communes adressée à la dirigeante britannique après le troisième rejet par les parlementaires de l’accord de retrait qu’elle a négocié avec les Européens. Ils l’exhortent à refuser un long report du divorce, a précisé à Reuters un élu conservateur, confirmant l’information révélée par le Sun. Dix des signataires de cette lettre siègent au sein du gouvernement May avec le rang de ministre. “Nous voulons quitter l’UE le 12 avril ou très peu de temps après”, a résumé l’un d’eux, cité par le Sun. Après le troisième rejet de l’accord de transition, le Royaume-Uni devrait quitter l’UE sans accord le 12 avril, sauf si Londres présente d’ici là une alternative et demande un nouveau report. Aussitôt connue l’issue du vote, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire de l’UE le 10 avril. La dirigeante britannique, qui avait mis sa démission dans la balance pour tenter de trouver une majorité sur l’accord de divorce, dispose donc de deux semaines pour convaincre ses 27 partenaires européens qu’elle dispose d’une solution. A défaut, ainsi qu’elle l’a redit devant les Communes, ce sera un “No Deal”, une sortie sans accord que redoutent les milieux économiques. Pour éviter ce “saut dans le vide”, Londres pourrait demander un nouveau, et long, report de la date du divorce (mais les Britanniques devraient alors participer aux élections européennes de la fin mai) ou en passer par de nouvelles élections

Brexit: le parlement britannique s’enfonce un peu plus dans les contradictions

Brexit: le parlement britannique s’enfonce un peu plus dans les contradictions

Le gouvernement britannique ne peut pas demander aux parlementaires de la Chambre des communes de revoter sur l’accord de retrait qu’ils ont rejeté la semaine dernière, déclare le président de la Chambre des communes, le conservateur John Bercow. Une nouvelle fois, les députés britanniques mettent des bâtons dans les roues de la première ministre en refusant de revoter sur l’accord passé entre l’union économique et le Royaume-Uni. Pour schématiser, les députés ont refusé à la fois un Brexit sans accord (Brexit dur) et un Brexit mou avec l’accord proposé. Par ailleurs on voit mal comment Theresa May pourrait arracher de l’union européenne un autre  accord que celui qui était négocié car il comporte déjà de nombreuses concessions. Du coup il est vraisemblable que le gouvernement britannique sera contraint de demander que la date d’application du Brexit soit décalée dans le temps. En fait,  l’union européenne pourrait consentir à un nouvel habillage de l’accord mais sans en changer le fond ce qui permettrait de contourner le nouveau blocage des députés. “Ce que le gouvernement ne peut légitimement pas faire, c’est de soumettre à nouveau à cette Chambre la même proposition ou sensiblement la même proposition que cette qui a été rejetée la semaine dernière par 149 voix d’écart”, a poursuivi John Bercow. D’après Robert Peston, de la chaîne ITV, il est “désormais presque acquis à 100%” qu’il n’y aura pas d’accord entre le gouvernement britannique et le Parti unioniste démocratique (DUP) d’Irlande du Nord dont les dix élus au Parlement de Westminster sont indispensables à la majorité de Theresa May. “Par conséquent (…), Theresa May ne se risquera pas à un troisième vote significatif (ndlr, de ratification de l’accord de retrait) cette semaine”, ajoute-t-il. D’après le quotidien London Evening Standard, qui cite des sources parlementaires, Theresa May serait prête à sacrifier son négociateur en chef, Olly Robbins, afin de rallier les voix qui lui manquent à la Chambre des communes. “On a dit à un élu que M. Robbins, ‘bête noire’ (ndlr, en français dans le texte) des élus conservateurs de l’European Research Group s’en irait dès que l’accord sera passé”, écrit le journal. En déclarant il y a un mois au bar d’un hôtel de Bruxelles, où un journaliste d’ITV a entendu sa conversation, que la seule alternative possible, c’était d’approuver l’accord de Brexit négocié par May avec les Européens ou d’accepter un report significatif de la date du divorce, le négociateur en chef du Royaume-Uni avait semé le trouble en Grande-Bretagne.

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