Archive pour le Tag 'Ayrault'

NDDL-Ayrault : déni de démocratie ou déni de compétence

NDDL-Ayrault : déni de démocratie ou  déni de compétence

Dans une interview rapportée par France Info,  l’ancien premier ministre et ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault crie au déni de démocratie à propos de la décision du gouvernement de renoncer au nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes. On serait tenté de lui demander s’il s’agit d’un déni de démocratie ou bien de sa part un déni de compétence. Faut-il rappeler que Jean-Marc Ayrault a été premier ministre, qu’il avait le dossier en main et qu’il s’est montré incapable de le faire aboutir ; du coup les regrets acerbes de Jean-Marc Ayrault paraissent bien désuetes.

 

: Comment accueillez-vous cette décision du gouvernement ?

 

Jean-Marc Ayrault : Je prends acte de la décision du gouvernement et surtout je la regrette. C’est d’abord un déni de démocratie par rapport à l’État de droit, aux recours, au référendum et puis c’est aussi un mauvais coup pour Nantes, pour le développement du Grand Ouest. C’est une faille dans la relation de confiance entre le gouvernement et notre région. C’est un précédent. Dégager la route, ça c’est facile. Mais ne pas évacuer la ZAD, c’est la victoire des zadistes et ça fera jurisprudence. Il y aura donc des suites et des conséquences. En fait, c’est une non-décision puisque les problèmes de trafic aérien, de survol, de desserte du Grand Ouest et de sa relation avec le reste de l’Europe restent entiers. C’est un mauvais coup, mais il faut aussi se projeter dans l’avenir, continuer à nous battre pour le Grand Ouest, pour Nantes, pour leur développement et puis compter sur nos propres forces.

 

Vous aviez porté ce projet. Est-ce que vous le prenez aussi comme un échec personnel ?

Non, ça n’a jamais été une affaire personnelle. Je me suis toujours battu pour le développement de la métropole nantaise, son attractivité, donc ça reste un sujet d’actualité. Cette bataille continue, ça reste pertinent. Le gouvernement a fait un non-choix parce que les problèmes qui sont là demeurent sans solution. C’est tellement plus facile de ne pas faire que de faire.

Vous en voulez à Emmanuel Macron et Edouard Philippe ?

Je n’en veux à personne. Il faut simplement s’inscrire dans une cohérence politique. Aucun geste constructif n’est fait pour Nantes, pour le développement de l’Ouest. C’est comme ça que ce sera perçu. C’est dommage, c’est regrettable. Il va falloir continuer à se battre pour l’avenir de cette région car on a beaucoup d’atouts, et il ne faut pas les laisser pourrir. Il faut les mobiliser encore plus pour l’avenir de tout un territoire.

La maire de Nantes, Johanna Rolland, parle elle aussi d’un « déni de démocratie ».

J’ai écouté sa déclaration, elle était très forte. Je pense qu’elle est à la mesure de cette déception. C’est pour ça que ce n’était pas la peine d’en faire tant, de faire croire qu’il y avait un débat, une concertation. Certains seront vite tentés de dire que c’était une belle opération de communication et d’enfumage qui se termine comme elle se termine. Ce qu’il y avait à craindre devient malheureusement la réalité.

Présidentielle : Ayrault pour Macron ?

Présidentielle : Ayrault pour Macron ?

Le ministre des affaires étrangères, ancien Premier ministre, ne cache pas ses interrogations vis-à-vis des présidentielles. Il a d’abord regretté le renoncement de François Hollande, regret qui serait partagé par l’intéressé. Maintenant il évoque la possibilité de très rapidement se positionner en faveur du candidat qui aura le plus de chance de l’emporter. Sans le dire évidemment il s’agit de Macron. En clair Jean-Marc Ayrault met les pieds dans le plat socialiste. Il montre une double déception vis-à-vis des primaires du PS. D’abord le peu d’empressement que mettent les candidats à défendre le bilan quand ce n’est pas une attaque en règle. Ensuite le manque de dynamique des candidats eux-mêmes. « J’espère que le candidat socialiste sera capable de créer la dynamique, sinon il faudra se poser la question de savoir où est la dynamique ? », a déclaré le ministre des affaires étrangères, invité mercredi 18 janvier de l’émission « Questions d’info », sur LCP, en partenariat avec Le MondeFrance Info et l’AFP. Resté discret ces derniers mois, le premier ministre de Françoise Hollande de juin 2012 à mars 2014 multiplie les déclarations ces derniers jours. Dimanche 15 janvier, sur France 3, il a assuré que François Hollande« regrettait sans doute » de n’avoir pu se porter candidat en exprimant, lui aussi, ses regrets. Mercredi, sur LCP, il a refusé de dire pour qui il voterait à la primaire, arguant que le débat le laissait « un peu sur [sa] faim ». « Des questions essentielles pour l’avenir du pays, l’avenir de l’Europe, l’avenir du monde n’ont pas été abordées » au cours des deux premiers débats télévisés, a-t-il déploré. Ce fidèle de François Hollande admet mal, par ailleurs, qu’aucun des candidats ne fasse réellement sien le bilan du quinquennat. « J’ai senti comme une espèce de gêne à vouloir assumer ce qui s’est fait depuis 2012 », a-t-il dit, en se disant, au contraire, « prêt à défendre le bilan du quinquennat », y compris « les augmentations d’impôt » en 2012 et en 2013.

Pour Jean-Marc Ayrault, le résultat du second tour de la primaire ne vaudra pas quitus pour le vainqueur, et ce quels que soient sa personnalité et son positionnement. « Ce qui est important, c’est que, très vite, on puisse avoir un paysage politique complet pour l’élection présidentielle », a expliqué l’ancien premier ministre, en énumérant : « Nous aurons un candidat qui s’appelle Jean-Luc Mélenchon, un candidat qui s’appelle Emmanuel Macron et un candidat socialiste. » Donc « un problème se posera » à la gauche, et il faudra choisir « très vite » celui qui aura la plus forte dynamique pour ne pas risquer l’élimination de la gauche au premier tour de la présidentielle, et ainsi tenter d’éviter le duel Le Pen/Fillon annoncé par les sondages.

Libye : Ayrault pour des sanctions

Libye : Ayrault pour des sanctions

Jean-Marc Ayrault propose des sanctions pour condamner les proches de l’État islamique qui de fait sont responsables de la partition du pays qui comporte maintenant deux gouvernement. Mais des sanctions mêmes au niveau européen qui risquent  bien d’être inefficaces dans la mesure où la Libye connaît maintenant comme l’Irak, comme la Syrie l’implantation de l’État islamique ;  d’une certaine manière la menace de sanctions de Jean-Marc Ayrault paraît assez désuète. Jean-Marc Ayrault a déclaré jeudi qu’il s’apprêtait à plaider pour des sanctions contre des responsables libyens coupables à ses yeux d’entraver le processus de formation d’un gouvernement d’union à même de lutter contre l’organisation Etat islamique. « Il y a urgence. Si on veut trouver les solutions pour combattre Daech et soutenir les Libyens, (encore) faut-il qu’ils aient des autorités légales reconnues par la communauté internationale », a déclaré le chef de la diplomatie française. « Maintenant, on ne peut plus attendre, je dirais ‘ça suffit’ », a encore dit Jean-Marc Ayrault lors de cet entretien accordé à iTELE durant un déplacement en Egypte. Jean-Marc Ayrault et ses homologues de l’Union européenne ont rendez-vous lundi pour évoquer la question iranienne, le processus de paix au Proche-Orient, les relations avec la Russie mais aussi la situation en Libye. Des diplomates européens ont discuté cette semaine de l’opportunité d’infliger des sanctions à des responsables libyens sous la forme de gel d’avoirs et d’interdictions de séjour dans l’UE, mais ne sont pas parvenus à s’entendre, faute d’un accord de la Grèce notamment. La confusion politique règne en Libye où deux gouvernements et deux parlements rivaux se disputent le contrôle du pays depuis l’été 2014, lorsque les miliciens de l’ »Aube libyenne » se sont emparés de Tripoli, la capitale. Le groupe Etat islamique a profité de l’absence de pouvoir central et du vide sécuritaire laissé par la révolution de 2011 pour s’implanter dans certains secteurs, principalement autour de la ville de Syrte.

Migrants : Ayrault contredit Valls

Migrants : Ayrault contredit Valls

 

Différence de politique migratoire ou règlement de compte ? En tout cas Ayrault dit à peu  près le contraire de Valls concernant les migrants ;  il faut dire que la déclaration en Allemagne de Valls avait surpris outre-Rhin bien sûr mais aussi en France et en Europe. Une prise de position à la manière de Valls, sans grande nuance. Comme l’indique Jean-Marc Ayrault, la situation de l’Allemagne n’est pas celle de la France. Le plus grand danger pour l’avenir économique de l’Allemagne c’est son vieillissement démographique, un vieillissement démographique qui pourrait hypothéquer gravement le développement du pays à terme. D’autre part les contradictions des différents pays de l’union européenne en matière de politique migratoire à terme condamnent Schengen, elles pourraient remettre en question la liberté de circulation des personnes voir des biens, au-delà d’existence même de l’union économique. Jean-Marc Ayrault en profite sans doute pour régler aussi des comptes avec Manuel Valls qui, ne l’oublions pas, est largement à l’origine de la mise au rencard de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre. Pour Manuel Valls, la politique d’ouverture aux réfugiés d’Angela Merkel était « temporairement justifiée » mais « pas tenable dans la durée« . Mais son ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a pris jeudi le contrepied du chef du gouvernement en affirmant que la chancelière allemande avait « raison ». Et ce, alors qu’iTélé lui demandait si la dirigeante avait eu « politiquement tort ». « Lorsqu’elle se fixe sur ce principe du droit d’asile, elle a à la fois moralement et politiquement raison. Après, la situation de la France et de l’Allemagne n’est pas le même », affirme le chef de la diplomatie française, dans une interview accordée à la chaîne d’informations.  »L’objectif commun est de sauver Schengen (…) et pour sauver Schengen, il faut protéger les frontières, contrôler les entrées. (…) Et cela reste à faire de façon beaucoup plus complète. » Le prédécesseur de Manuel Valls à Matignon a également appelé « les uns et les autres à être à la hauteur de l’histoire et faire preuve de lucidité ». Le mois dernier, le Premier ministre avait pour sa part réaffirmé depuis l’Allemagne que la France ne « pouvait plus accueillir plus de réfugiés ». Manuel Valls s’était opposé à la demande d’Angela Merkel de mieux répartir les « migrants et réfugiés » en Europe, alors que l’Allemagne a pour sa part déjà accueilli plus d’un million de personnes sur son sol.

Notre-Dame-des-Landes : Royal et Ayrault en desaccord

Notre-Dame-des-Landes : Royal et Ayrault en desaccord

 

Ségolène Royal et Jean-Marc Ayrault sont en total désaccord concernant Notre Dame des landes. Désaccord sur le projet puisque Ségolène Royal, elle, a  souhaité une alternative à Notre-Dame des Landes tandis que Jean-Marc Ayrault lui s’est toujours prononcé pour la réalisation du nouvel aéroport. Désaccord aussi et qui découle du précédent concernant le champ du référendum. Ségolène Royal souhaite élargir le plus possible aux autres départements de la région tandis que Jean-Marc Ayrault veut le circonscrire au seul département de Loire Atlantique. En cause des résultats probables différents selon la zone géographique choisie pour l’organisation du référendum. En Loire-Atlantique les avis favorables à Notre-Dame des Landes sont de l’ordre  de 65 % mais seulement de 60 % voire moins dans l’espace régional tandis  qu’au plan national l’opinion est défavorable. De toute manière ce référendum est un piège puisqu’il ne peut avoir aucune valeur juridique. D’autant que la décision du gouvernement est déjà prise et qu’on ne sous qu’on ne saurait soumettre cette décision d’intérêt national un référendum local. Lors de l’émission « Le Grand Rendez-Vous » sur Europe 1/ »Le Monde »/iTélé, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, s’est donc prononcée en faveur d’un élargissement de la consultation populaire aux autres départements de la région. A l’inverse, quelques heures plus tôt, sur France 3, Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères et ancien maire de Nantes, s’est dit favorable à un référendum limité au département de la Loire-Atlantique.  Très impliqué dans le dossier et champion du remplacement de l’aéroport Nantes Atlantique par celui de Notre-Dame-des-Landes, l’ancien maire deNantes, a rappelé sur France 3, qu’il souhaitait que le référendum concerne uniquement « le périmètre le plus proche du territoire impacté ». Pour le ministre des Affaires étrangères, il s’agit d’augmenter les chances de voir l’aéroport plébiscité en circonscrivant le référendum à un périmètre restreint où le projet est apprécié.

 Avec AFP

Une Europe à plusieurs vitesses (Jean-Marc Ayrault) .

Une Europe à plusieurs vitesses (Jean-Marc Ayrault)

 

Suite aux nouvelles concessions faites au Royaume-Uni pour son maintien dans l’union européenne, Jean-Marc Ayrault, le nouveau ministre des Affaires étrangères reconnaît de fait une Europe à plusieurs vitesses. Il y a bien sûr d’abord la zone euro qui ne concerne pas par exemple le Royaume-Uni mais au-delà de la zone euro des statuts différents selon les pays avec des modes de coopération de plus en plus différenciés. D’une certaine manière c’est  la reconnaissances de la théorie des cercles avec un premier groupe de pays aux coopérations renforcées, un autre groupe de pays moins intégrés et moins contraints enfin un troisième pour les pays plus récemment accueillis au sein de l’union économique et ou qui ne souhaitent comme le Royaume-Uni qu’une intégration légère. Il restera toutefois à clarifier juridiquement cette théorie car les traités actuels ne rendent pas compte de cette évolution. L’ouverture de l’union économique à de nouveaux pays des Balkans devrait de ce point de vue précipiter des réformes nécessaires notamment pour maîtriser les flux d’immigration. (Interview de Jean-Marc Ayrault dans le JDD)

Une semaine après votre arrivée à la tête de la diplomatie, le Conseil européen a fini, au bout de deux jours de négociation, par un accord qui va permettre au Premier ministre David Cameron de faire campagne pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE. La France affirme qu’elle n’a rien cédé, mais l’Allemagne parle d’un compromis équitable. Qu’en est-il?

 
David Cameron avait demandé à l’Europe qu’elle l’aide à gagner son référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. C’est ce que nous avons fait samedi, à Bruxelles, tout en prenant une décision aussi dans l’intérêt de tous les Européens. Il n’y aura pas de révision des traités, pas de veto du Royaume-Uni sur un renforcement de la zone euro, pas de remise en cause du principe de libre-circulation. Le Royaume-Uni a obtenu des réponses à ses préoccupations et j’espère, sur cette base, que les Britanniques choisiront de rester dans l’Union européenne. C’est dans l’intérêt du Royaume-Uni, c’est dans l’intérêt de l’Europe, c’est dans l’intérêt de la France.

Mais est-ce que cela ne revient pas à défaire un peu plus l’Union européenne?
Il ne s’agit pas de défaire ce qui a été fait ni d’empêcher ceux qui veulent aller plus loin. Le socle des principes et des valeurs fondatrices de l’Union demeure. Avant de faire mon discours au moment de la passation de pouvoirs avec Laurent Fabius, je me suis arrêté un instant devant la photo de Robert Schuman* dans le salon de l’Horloge au Quai d’Orsay. C’est ici que le 9 mai 1950, l’année de ma naissance, cet homme a lancé la Communauté Européenne du charbon et de l’acier. C’est de cette histoire dont nous sommes comptables. Chacun doit accepter une Europe différenciée dans laquelle ceux qui veulent plus d’Europe pourront avancer et ceux qui ne veulent pas aller plus loin n’y feront pas obstacle. En outre, l’Europe doit être un espace de projets ambitieux qui soit en mesure de peser davantage dans les réponses aux problèmes du monde. On en a vu un très bon exemple lors de la COP21 sur le climat.

Cette Europe différenciée, c’est donc une Europe à deux vitesses?
Le Royaume-Uni a toujours eu une position particulière au sein de l’Union européenne et certains Etats membres ont déjà décidé d’aller plus loin, dans le cadre de la zone euro ou de l’espace Schengen. L’accord avec les Britanniques ne fait qu’admettre qu’il y a une Europe différenciée. Ce qui compte, c’est que ceux qui veulent aller vers plus d’intégration ne soient pas entravés, car il faut faire mouvement et redonner à l’Union européenne toute son ambition. Si l’Europe ne bouge pas, on verra les nationalismes et les populismes prospérer, ce qui est d’ailleurs le cas. Il faut donc recréer une envie d’Europe et redonner à tout le monde des raisons d’aimer l’Europe, surtout à la jeunesse.

Le projet européen menacé (Ayrault)

 le projet européen menacé (Ayrault)

Hayrault a au moins raison sur un point le projet européen est très menacé. Il y a d’abord la lancinante question de la croissance ;  ni Sarkozy ni Hollande n’ont été capables de persuader l’Allemagne d’un plan de relance européen à la hauteur de l’enjeu. Conséquence, la croissance molle est installée pour longtemps en Europe  d’où mécaniquement un très haut niveau du chômage et des déséquilibres financiers. Paradoxalement la commission européenne est engluée dans le dogme de la rigueur budgétaire qui ne fait qu’ajouter au manque de croissance. Or cette rigueur budgétaire est de moins en moins respectée puisque à peine la moitié des Etats seront capables d’atteindre les objectifs d’équilibre budgétaire. Sur d’autres sujets, l’Europe est tout autant inefficace voire divisée. Exemple, il n’y a pas de politique commune de défense pour lutter contre l’État islamique et la France se retrouve bien isolée dans ce conflit ; elle a même dépassé ses capacités d’action faute de moyens. Autre sujet de division,  la question liée de l’immigration où chaque pays décide ce qu’il veut avec une politique très ouverte de l’Allemagne tandis que d’autres barricadent  leurs frontières. Bref sur des sujets économiques, sociaux, fiscaux ou sociétaux,  le projet européen se caractérise par un vide sidéral. Jean-Marc Ayrault, tout juste nommé ministre des Affaires étrangères, a donc justement appelé vendredi les membres de l’Union européenne à « se retrouver » sur une ambition commune et à redonner corps au projet européen dont la survie est selon lui menacée.  Il faut « redonner un sens et des perspectives à l’Europe », a estimé l’ancien Premier ministre lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Laurent Fabius au Quai d’Orsay.   »La France et l’Allemagne, dont les initiatives communes sont déterminantes et seront déterminantes, mais également tous les Etats membres de l’Union européenne, doivent se retrouver rapidement sur une ambition renouvelée », a-t-il ajouté. « Ce sont non seulement la cohésion et la solidarité de l’Europe qui sont en jeu mais aussi la survie du projet européen lui-même ». L’arrivée de ce germanophile expérimenté au Quai d’Orsay survient au moment où l’Union européenne est traversée par une profonde crise avec en toile de fond le Brexit, la possible sortie du Royaume-Uni du bloc européen.

 (Avec Reuters)

CSG: Ayrault censuré par le Conseil constitutionnel

Ayrault censuré par le Conseil constitutionnel

 

Pas de chance encore pour ce pauvre Ayrault renvoyé dans ses baskets par le conseil constitutionnel à propos de la progressivité de la CSG. L’ancien premier ministre qui ne s’est  pas singularisé par une grande compétence leur son passage à Matignon vient encore d’être contredit cette fois par le conseil constitutionnel. Le Conseil constitutionnel a annoncé mardi avoir censuré la progressivité de la contribution sociale généralisée (CSG) inscrite dans la loi de finances pour 2016 par la voie d’un amendement de l’ancien Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault. L’article 77 substituait une baisse automatique et dégressive de la CSG à une partie de la future prime d’activité. Cette disposition avait été votée contre l’avis du gouvernement. « Le Conseil constitutionnel a censuré cet article comme contraire au principe d’égalité au motif qu’il excluait du bénéfice de la mesure les travailleurs modestes non salariés, sans que cette différence de traitement soit en rapport avec l’objet de la loi », lit-on dans un communiqué.

Fiscalité nouvelle : Sapin dit non à Ayrault

Fiscalité nouvelle  :  Sapin dit non  à Ayrault

Finalement sapin ne fait que reprendre les promesses de Hollande qui prévoyait une véritable réforme fiscale avec en particulier le regroupement de la CSG notamment avec l’impôt sur le revenu. L’idée générale étant  de créer un impôt « citoyen » progressif qui pèserait sur tous les contribuables. Une idée qui n’est pas forcément injuste mais qui en réalité vise surtout à accroître l’assiette de la fiscalité pour augmenter les recettes. Cette proposition de Jean-Marc Ayrault est aussi une certaine revanche par rapport à son successeur à Matignon. Une proposition évidemment largement soutenue par beaucoup de parlementaires de gauche qui se réjouissent toujours d’une augmentation des recettes fiscales. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a jugé lundi « intéressante » la proposition de Jean-Marc Ayrault de moduler la CSG et la prime d’activité pour rendre la première progressive mais a estimé sa mise en oeuvre « complexe » au regard du droit. L’ancien Premier ministre a déposé avec un autre député PS, Pierre-Alain Muet, deux amendements au projet de loi de finances pour 2016 qui prévoient d’une part d’enclencher la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu, d’autre part de lier CSG et la future prime d’activité. Ils plaident pour la fusion des deux au sein d’un « impôt citoyen sur le revenu » qui ne constituerait toutefois pas une réelle fusion, puisque deux « composantes » demeureraient : l’une familiale (l’impôt sur le revenu), l’autre « individuelle » (la CSG). Les deux députés font valoir, dans l’exposé de leur amendement, que les revenus d’activité sont affectés à double titre et que la CSG fait débuter l’imposition du revenu à « un taux très élevé » pour « la moitié la plus modeste » des Français.   »Il faut y travailler et nous allons y travailler, y compris en mettant en place la capacité de percevoir l’impôt (sur le revenu, ndlr) à la source », a-t-il dit.

Sondage popularité : Hollande s’écroule à 13% et Valls plus bas qu’Ayrault !

Sondage popularité : Hollande s’écroule à 13% et Valls plus bas qu’Ayrault !

 

C’est à la fois un événement historique et tragique, jamais l’impopularité d’un chef de l’Etat n’a été auusi importante. Le résultat sans doute d’une rentrée ratée qui s’ajoute globalement à l’absence totale de résultat sur la croissance, le chômage, ou encore les déficits. Sans parler de l’inutile réforme des rythmes scolaires. Et le coup de grâce du livre de Trierweilller qui est loin d’avoir produit encore tous les effets (le sondage a été réalisé les 2 et 3 septembre). . Du coup le maintien de Hollande se pose évidemment. La légitimité de son poste n’existe plus quand on est à ce point rejeté par l’opinion et quand les résultats sont aussi catastrophiques. Du coup Valls coule auusi. Pas étonnant en dehors de ses coup de menton, il ne fait preuve d’aucune varie originalité. Les Français n’attendent pas de l’autoritarisme d’opérette mais des décisions, une ligne, des résultats. Le coup du pacte de responsabilité est déjà usé avant d’avoir servi. Des mois de discussions pour quoi ? Pour discuter d’une baisse de fiscalité avec les seuls syndicats alors que cela intéresse pourtant tous les français (qui vont sans doute notamment voir la TVA augmenter en 2015). Il fallait décider vite et contrairement à ce pense le gouvernement trop prudent, un récent sondage démontre que les Français estiment que le gouvernement n’en fait pas assez pour les entreprises. Les cotes de confiance de François Hollande et de Manuel Valls sont donc à nouveau en baisse, celle du président chutant jusqu’à un record historique de 13% après le remaniement du gouvernement selon un sondage TNS Sofres-Sopra Group pour le Figaro Magazine publié jeudi. Jamais depuis 1978 la cote de confiance d’un président de la République n’était tombée aussi bas. Jacques Chirac avait bien atteint un plancher à 16% de confiance. Mais c’était en juillet 2006, à la fin de son second mandat de chef de l’Etat », souligne le Figaro Magazine. Selon cette enquête, le Premier ministre chute à 30% (-14 points). La popularité de Manuel Valls est désormais plus basse que celle attribuée à Jean-Marc Ayrault au bout de 6 mois d’exercice (34%), selon le magazine. •

Sondage popularité : Hollande s’écroule à 13% et Valls plus bas qu’Ayrault !

 Sondage popularité : Hollande s’écroule à 13% et Valls plus bas qu’Ayrault !

 

C’est à la fois un événement historique et tragique, jamais l’impopularité d’un chef de l’Etat n’a été auusi importante. Le résultat sans doute d’une rentrée ratée qui s’ajoute globalement à l’absence totale de résultat sur la croissance, le chômage, ou encore les déficits. Sans parler de l’inutile réforme des rythmes scolaires. Et le coup de grâce du livre de Trierweilller qui est loin d’avoir produit encore tous les effets (le sondage a été réalisé les 2 et 3 septembre). . Du coup le maintien de Hollande se pose évidemment. La légitimité de son poste n’existe plus quand on est à ce point rejeté par l’opinion et quand les résultats sont aussi catastrophiques. Du coup Valls coule auusi. Pas étonnant en dehors de ses coup de menton, il ne fait preuve d’aucune varie originalité. Les Français n’attendent pas de l’autoritarisme d’opérette mais des décisions, une ligne, des résultats. Le coup du pacte de responsabilité est déjà usé avant d’avoir servi. Des mois de discussions pour quoi ? Pour discuter d’une baisse de fiscalité avec les seuls syndicats alors que cela intéresse pourtant tous les français (qui vont sans doute notamment voir la TVA augmenter en 2015). Il fallait décider vite et contrairement à ce pense le gouvernement trop prudent, un récent sondage démontre que les Français estiment que le gouvernement n’en fait pas assez pour les entreprises. Les cotes de confiance de François Hollande et de Manuel Valls sont donc à nouveau en baisse, celle du président chutant jusqu’à un record historique de 13% après le remaniement du gouvernement selon un sondage TNS Sofres-Sopra Group pour le Figaro Magazine publié jeudi. Jamais depuis 1978 la cote de confiance d’un président de la République n’était tombée aussi bas. Jacques Chirac avait bien atteint un plancher à 16% de confiance. Mais c’était en juillet 2006, à la fin de son second mandat de chef de l’Etat », souligne le Figaro Magazine. Selon cette enquête, le Premier ministre chute à 30% (-14 points). La popularité de Manuel Valls est désormais plus basse que celle attribuée à Jean-Marc Ayrault au bout de 6 mois d’exercice (34%), selon le magazine. •

Jean-Marc Ayrault président du Conseil européen ? Au secours !

Jean-Marc Ayrault président du Conseil européen ? Au secours !

 

Ayrault pourrait se recaser pour présider le conseil, une sorte de lot de consolation ; Il a un atout : il parle : allemand. Pour la France c’est en général suffisant (autre exemple Lagarde au FMI qui ne connait rien à l’économie et aux finances mais qui parle un excellent anglais !!).  Le nom de l’ancien premier ministre circule donc pour siéger à Bruxelles et remplacer Hermann Von Rompuy en tant que président du Conseil européen à partir du 1er décembre. Il se confirme donc que pour la France, il faut envoyer des brèles dans les institutions européennes quitte ensuite à critiquer cette Europe pour son incompétence !!

 

 

« Il faut réorienter l’Europe »(Ayrault) … il serait temps !

« Il faut réorienter l’Europe »(Ayrault) … il serait temps !

 

Ayrault déclare qu’il faut une autre politique en Europe, il ne manque pas de culot puisqu’il a approuvé jusque là toutes les orientations prises y compris le dramatique plan de stabilité qui a plongé l’union économique dans le chômage. Jean-Marc Ayrault s’engage pour les élections européennes et contre l’abstention. Quelques minutes avant de participer au deuxième meeting des socialistes pour les élections européennes, lundi, à Rezé, et défendre la candidature de Martin Schulz à la commission européenne, l’ancien Premier ministre a expliqué que le prochain scrutin était un vote « fondamentalement important » et qu’il fallait tout faire pour réorienter l’Europe. « Quand on voit le monde qui évolue avec la mondialisation, il faut être fort, il ne faut pas céder aux sirènes du nationalisme et aux sirènes du retour au XIXe siècle : je crois qu’il faut être courageux, dire la vérité sur nos forces et nos faiblesses et tout faire pour réorienter l’Europe, c’est là le sens de ma participation ». Celui qui est redevenu simple député le 6 mai dernier en a profité pour tacler une Europe devenue, selon lui, « trop libérale », rapporte le site de l’hebdomadaire l’Express : « L’Europe a fini par décourager les peuples avec le chômage de masse, une Europe technocratique trop libérale qui n’a pas su réagir à temps à la crise financière, c’est dix ans de politique conservatrice ». Et de marteler : les Européens « peuvent par leur vote dire : ‘on veut une autre politique’ ». L’ancien Premier ministre a également insisté sur la nécessité de s’opposer à l’europhobie à l’occasion des élections, rapporte Franceinfo.fr. Par ailleurs, Jean-Marc Ayrault, qui s’est fait médiatiquement discret depuis qu’il a laissé sa place à Manuel Valls à Matignon, a souligné le très bon accueil qu’il lui était réservé un peu partout dans l’hexagone : « [...] Je remarque que, partout où je me déplace en ce moment à titre personnel, j’ai toujours un bon accueil, les gens ont envie de contact, d’échange, je prends ça comme une richesse humaine ».

Sondage : classement des ministres du gouvernement Ayrault

Sondage : classement des ministres du gouvernement Ayrault

 

Sale temps pour les ministres. Le jugement des Français est sévère sur leur action. Sur les 16 membres les plus importants du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, seuls 6 drainent une majorité de Français satisfaits, selon une enquête IFOP-JDD de mars. Pour les autres, le verdict est sans appel : résultats insuffisants pour 6 d’entre eux, qui recueillent à peine l’assentiment d’un tiers des personnes sondées. À leur décharge, il faut dire que ce palmarès des ministres est indexé sur l’impact que la crise a sur les Français. Il existe une forte dichotomie entre les ministres en charge des dossiers régaliens (Affaires étrangères, Défense…) ou sociétaux (Culture, Droits des femmes), qui s’en tirent mieux que ceux sur le front économique et social. La surprise de ce palmarès, c’est d’abord la première place de Laurent Fabius. Le ministre des Affaires étrangères domine la classe gouvernementale, avec 61 % de satisfaits (+ 11 points par rapport à un classement similaire en août 2013). Il est soutenu par 86 % des sympathisants socialistes et même 57 % des UMP. Son âge (67 ans) et son expérience rassurent les Français. Les crises internationales – en dernier lieu celle de l’Ukraine – le placent en première ligne. L’ancien Premier ministre de François Mitterrand prend le rang qu’a longtemps occupé Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur (53 %, en baisse de 8 points) paie sa gestion de l’affaire Dieudonné et ses résultats mitigés sur la sécurité. Il est devancé par le ministre de la Défense, Jean- Yves Le Drian, qui a gagné ses galons auprès de l’opinion. Devant conduire deux guerres en Afrique (Mali et Centrafrique), ce ministre breton a su s’entourer habilement et accomplit un sans-faute. Autre surprise : la troisième place de Najat Vallaud-Belkacem (35 ans), véritable révélation de ce palmarès. Dans sa fonction de porte-parole, elle évite les gaffes et elle capitalise sur son autre fonction : celle de ministre des Droits des femmes. La satisfaction accordée à Aurélie Filippetti (Culture) et à Stéphane Le Foll (Agriculture), un très proche de François Hollande, leur assure un nouveau statut de piliers gouvernementaux. En queue de peloton, certains poids lourds se révèlent, aux yeux de l’opinion, avoir déçu les attentes des Français. À commencer par Pierre Moscovici (29 %, – 5 points). Le ministre de l’Économie est rendu comptable d’une croissance atone et d’un climat de confiance détérioré. Avec Bernard Cazeneuve, ministre délégué au Budget, il endosse sa part du ras-le-bol fiscal qu’il a tenté de dénoncer. Quant à Michel Sapin, le ministre du Travail, il essuie l’échec de la non-inversion de la courbe du chômage, promesse présidentielle non tenue. Vincent Peillon, en dépit des recrutements de professeurs, déçoit l’opinion (32 %, – 7 points) et paie ses couacs à répétition. La Verte Cécile Duflot est fragilisée par une chute spectaculaire dans l’électorat socialiste (– 19 points) après ses critiques contre l’exécutif et la majorité. En queue de peloton, certains poids lourds se révèlent, aux yeux de l’opinion, avoir déçu les attentes des Français. À commencer par Pierre Moscovici (29 %, – 5 points). Le ministre de l’Économie est rendu comptable d’une croissance atone et d’un climat de confiance détérioré. Avec Bernard Cazeneuve, ministre délégué au Budget, il endosse sa part du ras-le-bol fiscal qu’il a tenté de dénoncer. Quant à Michel Sapin, le ministre du Travail, il essuie l’échec de la non-inversion de la courbe du chômage, promesse présidentielle non tenue. Vincent Peillon, en dépit des recrutements de professeurs, déçoit l’opinion (32 %, – 7 points) et paie ses couacs à répétition. La Verte Cécile Duflot est fragilisée par une chute spectaculaire dans l’électorat socialiste (– 19 points) après ses critiques contre l’exécutif et la majorité.

Sondage : Valls moins bien qu’Ayrault seulement à 41%

Sondage : Valls moins bien qu’Ayrault seulement à 41%

 

Pas de cadeau pour Valls qui part avec seulement 41% de confiance comme Premier Ministre. Les électeurs l’attende au tournant et vite. Un tournant qui pourrait apparaître aux européennes. Visiblement son gouvernement d’apparatchiks n’a pas convaincu. Le baromètre CSA pour « Les Echos » et Radio Classique a plutôt, pour lui, des allures de douche froide. Alors que le nouveau Premier ministre vient à peine de prendre ses fonctions, seuls 41% des Français disent lui faire « confiance » pour « affronter les principaux problèmes qui se posent au pays ». Ils sont plus nombreux, 47%, à ne pas lui faire confiance, tandis que 12% sont sans opinion. Ce sondage a été effectué mardi, au lendemain de sa nomination par François Hollande et le jour de sa prise de fonction, et mercredi, le jour de l’annonce du gouvernement. A 41%, Manuel Valls perd 4 points par rapport au mois précédent, mais il s’agissait alors de son « image » et non de sa cote de « confiance ». Il avait d’ailleurs perdu beaucoup de terrain au cours de ses quatre derniers mois au ministère de l’Intérieur. Mais 41%, c’est aussi moins que son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, lorsqu’il s’était installé à Matignon, au tout début du quinquennat : le premier chef de gouvernement de François Hollande avait démarré, il est vrai au lendemain d’une victoire électorale, avec 56% de confiance (contre 31% d’opinions négatives). Au moment de quitter son poste, il était en revanche tombé à 22%. A titre de comparaison, Jean-Pierre Raffarin avait commencé avec 54 % de confiance en 2002, Dominique de Villepin avec 36 % (à la toute fin du deuxième mandat de Jacques Chirac) en 2005 et François Fillon à 50 % en 2007. Pour l’heure, François Hollande ne profite pas dans l’opinion du remplacement de Jean-Marc Ayrault par Manuel Valls. Quelques jours après le vote sanction des élections municipales, la cote de confiance du chef de l’Etat reste stable à 25%. Les avis défavorables à son égard augmentent même de 1 point, à 72%.

 

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