Archive pour le Tag 'EDF'

La trouble affaire du rachat des turbines Arabelle par EDF est reportée

La trouble affaire du rachat des turbines Arabelle par EDF est reportée

La trouble affaire du rachat des turbines électrique continue de faire des remous à tel point que la signature du rachat par EDF a été reportée. Arabelle Solutions devait voir le jour le 1er décembre. Il n’en sera finalement rien. La grande cérémonie devait réunir des ministres, le patron d’EDF, le représentant de GE pour sceller la vente des turbines Arabelle, héritées d’Alstom, à EDF.

Le report de la signature de la vente des turbines Arabelle par EDF témoigne évidemment de ce dossier économique et politique très trouble. Ces turbines ont été soldées sur pression de Macron à l’américain General électric qui ensuite du fait d’une mauvaise gestion globale de son activité a souhaité les faire reprendre. Et Macron a imposé à EDF de les racheter.
Or la fabrication de turbines n’est pas la spécialité d’EDF dont le métier est de les faire tourner et non de les créer. En outre l’imposition politique crée des problèmes financiers supplémentaires à EDF qui n’a pas besoin de cette charge.

Dans la famille du nucléaire français, le rôle du sauveteur échoit toujours à EDF. Après avoir repris en 2017 l’activité industrielle d’Areva – aujourd’hui baptisé Framatome – l’électricien doit racheter cette semaine l’activité turbine de l’américain GE, basée à Belfort. Après moins de sept ans sous pavillon américain, «Arabelle», du nom de la turbine vapeur géante utilisée dans les centrales nucléaires, revient sous contrôle français. Le conseil d’administration d’EDF devrait valider l’opération lundi en fin de journée.

Cette affaire a une dimension politique et même politicienne du fait des liens particuliers entre l’entourage de Macron et des responsables de GE soupçonnée d’avoir contribué au financement de la campagne du président. Un dossier toujours enfoui dans les tiroirs de la justice.

Syndicats-EDF: La CGC devient majoritaire au détriment de la CGT

Syndicats-EDF: La CGC devient majoritaire au détriment de la CGT

La CFE-CGC devient le premier syndicat des cadres à EDF à la place de la CGT. La CGC est passée de 25% des voix en 2016 à 29% en 2019 et finalement 33% cette année. Dans le même temps, la CGT dégringolait de 35% à 30%. Derrière, les positions restent inchangées avec la CFDT en troisième position et léger recul à 17% et FO quatrième, stable à 15%. La perte de la majorité de la CGT à EDF constitue un événement social historique. EDF constitue en effet un des derniers fiefs de l’organisation. Globalement la CGT n’a cessé de reculer ainsi alors qu’elle représentait dans les années 1945 autour de 60 % des salariés, elle n’en représente aujourd’hui qu’à peine 23 %. La première place au plan confédéral lui a été ravie par la CFDT qui représente 27 % des suffrages. En cause, la trop grande dépendance pendant longtemps de la CGT vis-à-vis du parti communiste et maintenant le glissement très dangereux vers le gauchisme et le corporatisme. Une évolution de l’audience syndicale également due aussi à la transformation sociologique de salariés dont le niveau d’éducation et de formation a considérablement progressé

La représentativité aujourd’hui: la Confédération française démocratique du travail (CFDT) avec 26,77% des suffrages ; la Confédération générale du travail (CGT) 22,96% ; Force ouvrière (FO) 15,24% ; la Confédération générale des cadres (CFE-CGC) 11,92%

La présidence du très stratégique CSE central n’est pas totalement tout à fait assurée pour autant à la CGC. . Une élection entre les délégués doit encore avoir lieu et si la CFE-CGC a pris la première place, elle n’a pas eu la majorité des voix. Tout dépendra du jeu des alliances syndicales.

Cette perte d’influence de la CGT est sans doute lié à sa politique très corporatiste mais aussi à des évolutions sociologiques internes d’une entreprise qui recrute de plus en plus de cadres et de techniciens.

EDF: La CGC devient majoritaire au détriment de la CGT

EDF: La CGC devient majoritaire au détriment de la CGT

La CFE-CGC Devient le premier syndicat des cadres à UDF à la place de la CGT. La CGC est passée de 25% des voix en 2016 à 29% en 2019 et finalement 33% cette année. Dans le même temps, la CGT dégringolait de 35% à 30%. Derrière, les positions restent inchangées avec la CFDT en troisième position et léger recul à 17% et FO quatrième, stable à 15%.

La présidence du très stratégique CSE central ne lui est pas tout à fait assurée. Une élection entre les délégués doit encore avoir lieu et si la CFE-CGC a pris la première place, elle n’a pas eu la majorité des voix. Tout dépendra du jeu des alliances syndicales.

Cette perte d’influence de la CGT est sans doute lié à sa politique très corporatiste mais aussi à des évolutions sociologiques internes d’une entreprise qui recrute de plus en plus de cadres et de techniciens.

EDF: Des bénéfices au second semestre mais une dette de 65 milliards et 150 milliards à trouver

EDF: Des bénéfices au second semestre mais une dette de 65 milliards et 150 milliards à trouver

EDF enregistre 5,8 milliards d’euros de bénéfice au premier semestre mais il faut tenir compte de son énorme déficit de 65 milliards et de ses besoins de financement à hauteur de 150 milliards (25 milliards par an) notamment pour prolonger la vie du parc existant, financer les nouvelles centrales. En clair les tarifs EDF ne sont pas près de diminuer et on prévoit au moins un doublement de leur niveau en 10 ans.

En 2022, l’énergéticien avait accusé une perte record de 5,3 milliards d’euros au premier semestre, et totalisait 17,9 milliards d’euros de perte à la fin de l’année, avec une dette de 64,5 milliards d’euros. La crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, le bouclier tarifaire imposé par l’Etat et les problèmes de corrosion sur certains réacteurs qui avaient limité la disponibilité du parc nucléaire font partie des facteurs qui expliquaient cette débâcle.

. Sa dette, à hauteur de 64,5 milliards d’euros fin 2022, a encore légèrement augmenté, pour atteindre les 64,8 milliards.
Dans ce contexte, la question du prix de l’énergie est au cœur de toutes les préoccupations. Après 2025, la régulation actuelle, l’Arenh, va disparaître alors qu’elle assure des quotas d’électricité nucléaire à prix cassés (42 euros le MWh). Pressés par les industriels et les autres fournisseurs d’énergie, l’Etat et EDF sont toujours en discussion pour s’accorder sur un remplacement.

Bras de fer d’autant plus tendu que l’Etat est redevenu en juin 2023 le seul actionnaire de l’énergéticien, et que Luc Rémont le patron de l’entreprise , a récemment assuré que les investissements d’EDF devraient passer à 25 milliards d’euros par an pour relever les nombreux défis qui l’attendent. Selon lui, « pour soutenir cet effort, il faut être capable de dégager des revenus du même ordre de grandeur ». Le PDG aimerait qu’EDF puisse fixer plus librement ses prix, mais n’est pas contre un plafond.

Des énergies renouvelables qui rapportent à l’Etat mais coûtent à EDF

Des énergies renouvelables qui rapportent à l’Etat mais coûtent à EDF

Un curieux calcul du régulateur de l’énergie (la CRE) qui prétend que les énergies renouvelables ont rapporteraient 13,7 milliards à l’État. La CRE oublie d’insister que l’État a dépensé 30 milliards en matière de bouclier fiscal concernant les mesures de l’énergie et que la garantie des prix de rachat de l’électricité est payée par EDF. Bref des comptes d’apothicaire !

l’État garantit un certain niveau de prix de rachat de l’électricité aux producteurs d’énergies renouvelables, ce qui protège la rentabilité de leur investissement. En revanche, si le prix de marché dépasse ce niveau de prix garanti, ces mêmes producteurs reversent la différence à l’État. Et c’est précisément le cas actuellement, compte tenu de l’envolée des prix de l’électricité.

Cette « manne » permet de réduire en partie la facture des boucliers tarifaires mis en place par le gouvernement pour protéger les ménages et les entreprises de cette même envolée des prix de l’énergie. Les 13,7 milliards permettent ainsi « le financement d’environ 50 % des dépenses publiques liées aux boucliers tarifaires et amortisseurs », indique la CRE. Le régulateur du marché de l’énergie évalue ces « mesures exceptionnelles de protection des consommateurs à 28,5 milliards d’euros » au titre de l’année 2023.

Électricité EDF bataille de prix entre le gouvernement et les industriels

Électricité EDF bataille de prix entre le gouvernement et les industriels

Pour résumer les industriels souhaiteraient un engagement sur des prix relativement bas même en dessous des coûts de la production et des engagements pour le long terme. À l’inverse EDF milite pour une augmentation des tarifs. Rien d’étonnant à cela car les coûts pourraient doubler d’ici une dizaine d’années

EDF redoute de devoir leur céder systématiquement sa production à prix cassés, dans le cadre de contrats de long terme noués avec des consortiums d’entreprises très consommatrices d’énergie. C’est en tout cas ce que propose le rapport que Philippe Darmayan, ex-président d’ArcelorMittal France, a récemment rendu au gouvernement.

Concrètement, il s’agit là de trouver un successeur au système actuel, appelé ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qualifié de « poison » par l’ancien PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, et qui arrive à échéance en 2025. Celui-ci oblige aujourd’hui l’énergéticien à vendre un certain volume de son productible à 42 euros par mégawattheure (MWh), un prix qui ne reflète plus ses coûts de production, et a largement contribué à sa dégradation financière.

Or, dans les recommandations de Philippe Darmayan, le prix privilégié pour les contrats à long terme serait proche de celui de l’ARENH, comme nous l’expliquions le 30 mai dernier. Un niveau inenvisageable pour EDF, qui estime que le montant devrait être significativement plus élevé.

Il faut dire que les dernières estimations de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) tablent sur un coût de production de l’ordre de 57 ou 58 euros le MWh pour le parc nucléaire existant d’EDF, soit dix euros de plus que dans son estimation réalisée il y a trois ans.

En clôturant le colloque de l’UFE, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a néanmoins voulu ménager EDF : le « juste prix » sera celui qui garantira « une compétitivité à l’industrie française face à la concurrence européenne et internationale », certes, mais tout en permettant de « financer, avec le soutien complémentaire de l’Etat, les investissements nécessaires pour notre système électrique », a-t-il assuré. Bref Un « en même temps » difficilement conciliable

En outre EDF est opposéà l’idée de nouer lesdits partenariats avec des groupements d’entreprises, comme le consortium Exeltium né en 2008. A l’époque, une trentaine d’industriels électro-intensifs lui avaient versé quelque 1,75 milliard d’euros en échange de droits de tirage sur le parc nucléaire à un tarif préférentiel sur 25 ans.

Dans son rapport, Philippe Darmayan plaide ainsi pour que ce soit différents groupes homogènes d’industriels qui achètent en commun de l’électricité nucléaire via des contrats de long terme.

EDF : l’Assemblée nationale vote contre le démantèlement contre l’avis du gouvernement

EDF : l’Assemblée nationale vote contre le démantèlement contre l’avis du gouvernement

À l’occasion d’une discussion concernant le ‘bouclier tarifaire TPE (très petites entreprises) spécifique » pour aider les boulangers et autres artisans à faire face à leur facture d’électricité, les députés de l’opposition ont voté un texte contre le démantèlement d’EDF et cela contre l’avis du gouvernement.

Faute d’effectifs suffisants, les représentants de la majorité de l’assemblée nationale ont quitté la salle et l’amendement présenté par un socialiste a été adopté.

Le pouvoir était contre en raison de la charge financière pour l’Etat, estimée à 18 milliards d’euros par le ministre de l’Industrie Roland Lescure. Des arguments contestés par le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI) et le rapporteur Philippe Brun (PS).

En cause aussi dans cette affaire la problématique de la régulation de l’électricité. C’est un effet depuis la libéralisation du secteur que nombre d’intermédiaires parasites ,ont provoqué l’envolée des prix pour les entreprises ( des prix qui parfois ont progressé de 50 % voire de 100 %). Notons que les particuliers, eux et les très petites entreprises, bénéficient de tarifs réglementés et de hausse limitée à 15 % par exemple en 2023.

Suspensions de séance et rappels au règlement se sont multipliés. A la reprise de l’une d’elles, Aurore Bergé a annoncé que la majorité présidentielle ne participerait plus aux débats. Les députés macronistes ont donc quitté l’hémicycle, laissant la voie libre à une adoption du texte. Le texte de Philippe Brun veut une « nationalisation réelle » d’EDF et empêcher tout risque de « démembrement ». En commission, il avait fait adopter son texte par une coalition de députés de l’opposition, y compris de droite.

La proposition de loi est examinée au moment où l’Etat tente déjà de mener à bien une offre publique d’achat (OPA) destinée à renationaliser le géant de l’électricité. Bercy a fait valoir mercredi que l’Etat détenait « 95,82% du capital », le reste de l’opération étant suspendu à une décision de la Cour d’appel de Paris sur le recours de certains actionnaires minoritaires. L’audience est prévue le 23 mars et la décision doit être rendue au plus tard le 2 mai.

Pour Philippe Brun, l’OPA laisse la possibilité de « démanteler » le groupe, soupçonnant l’exécutif de ne pas avoir renoncé à un projet controversé de restructuration impliquant la séparation des activités nucléaires, hydroélectriques et renouvelables.

Retour des clients chez EDF, victimes de l’arnaque des pseudos énergéticiens

Retour des clients chez EDF, victimes de l’arnaque des pseudos énergéticiens

C’est le grand retour des clients victimes de l’arnaque des pseudos énergéticeins. « Des énergéticiens » qui en fait ne produisent rien, ne transportent rien et n’apportent aucune valeur ajoutée sinon des prix mirobolants dans les contrats pour attraper les gogos. Des gogos ensuite coincés par des contrats incompréhensibles qui ont permis une incroyable envolée de la tarification. Des prix d’électricité multipliés par 5 à 10.

Le pire, c’est que cette électricité a souvent été achetée à EDF à bas prix du fait de l’imposition réglementaire faite à EDF !.
D’autre énergéticiens ont aussi profité de l’occasion, le solaire mais surtout aussi l’éolien dont l’électricité a vu ses prix progresser indûment.

C’est évidemment la conséquence irresponsable de l’introduction du marché dans les prix de l’électricité en plus lié à l’évolution des prix du gaz.
Une énorme arnaque qui a permis à certains d’engranger des profits énormes sur le dos des consommateurs et qui menace la vie de certaines entreprises, de certains commerces et de certains artisans. S

S’ajoute à cette situation déjà catastrophique la politique énergétique incohérente de la France en matière de nucléaire. Pour avoir délaissé le parc nucléaire pendant des dizaines d’années, la France a été contrainte de racheter de l’électricité à l’étranger notamment à l’Allemagne produite surtout à partir de charbon ! Or précédemment quand toutes les centrales fonctionnaient d’une part l’électricité était l’une des moins chers d’Europe en France et le pays était exportateur nette d’électricité.

Depuis le mois d’août, plus de 100.000 abonnés ont rejoint les rangs d’EDF tous les mois, attirés par les tarifs réglementés de l’opérateur historique. Yann Avril/Pixavril – stock.adobe.com
En dépit d’une hausse de 15% ce mercredi, les tarifs régulés rassurent les ménages en quête de visibilité.

Les consommateurs qui avaient quitté EDF pour des fournisseurs alternatifs sont revenus en nombre chez l’opérateur historique. Poussés par la hausse des prix de l’électricité, ils ont redécouvert les charmes des tarifs réglementés. Depuis août dernier, plus de 100.000 abonnés ont rejoint les rangs d’EDF tous les mois, soit au bas mot plus d’un demi-million de clients supplémentaires. Ce qui marque une inversion historique de la tendance, alors que depuis l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence, en 2016, l’opérateur historique n’avait cessé de perdre des clients.

Nucléaire EPR: Règlement de compte à EDF

Nucléaire EPR: Règlement de compte à EDF

Dans le cadre d’une enquête à l’Assemblée nationale à propos de l’énergie, Henri Proglio, Ancien patron d’EDF a réglé des compte vis-à-vis de l’EPR. Le problème c’est que ce n’est pas la première fois que l’ancien patron d’EDF règle des comptes notamment avec Areva. Le problème, c’est que ce patron sorti d’HEC ne connaît pas grand-chose aux questions techniques du nucléaire. Il a bien du mal à convaincre de la pertinence de sa gestion à EDF d’autant que parallèlement il a bien protégé ses arrières dans d’autres sociétés y compris à l’international.

L’EPR est un engin trop compliqué, quasi inconstructible. On en voit le résultat aujoud’hui sans autre argument technique ( (Notons que des EPR fonctionnent dans le monde)

Il raconte comment les entreprises du bâtiment ont pu négocier des rallonges. « Tous les trois mois, on avait un avenant, j’ai donc vu le patron de l’entreprise de construction (Martin Bouygues, NDLR) en lui disant : écoute, c’est pas possible ! Il m’a dit : viens avec moi sur le site. L’entreprise était dans une situation relativement confortable en me disant : tu sais, si j’ai pas l’avenant, j’arrête les travaux, parce que je peux pas m’en sortir. Et donc c’était sans fin ».

« J’ai changé les équipes, je n’ai pas réussi à changer l’EPR »

la France n’avait plus construit de réacteur depuis vingt ans. Henri Proglio ne nie pas que la perte de compétences a pu nuire au chantier. Mais pour l’ancien patron, le mal est plus profond. Ce réacteur, conçu à l’époque avec Areva, est jugé inabouti. « La complexité du design de l’EPR est totalement à revoir.

L’emploi du mot « Design » témoigne à lui seul des limites de la compétence technique de l’intéressé ! » Henri Proglio a quitté son poste sans être parvenu à empêcher le fiasco industriel de Flamanville.

EDF : Toujours un risque de scission ?

Énergie>EDF : Toujours un risque de scission ?

Le risque de scission d’EDF ne serait pas écarté en dépit des dénégations du pouvoir. Une note préparatoire de l’administration datant du 27 juin 2022 fait aujourd’hui surface, dans laquelle est évoquée la cession d’environ 30% des activités liées à la transition énergétique du groupe.

L’idée serait toujours la même à savoir séparer les activités de production des activités de commercialisation. On mettrait le nucléaire d’un côté et le renouvelable de l’autre et en soumettrait la distribution à la concurrence. Bref, un peu la même logique que dans les télécommunications.

Le problème est que ces hypothèses de réorganisation ne sont sans doute pas la priorité du moment surtout avec la crise de l’énergie actuelle qui risque de se prolonger. L’important en effet c’est d’abord que le gouvernement définisse une stratégie claire sur le long terme. Jusque-là en effet il a fait du « en même temps » avec du nucléaire et en même temps du renouvelable finalement assez anecdotique dans sa capacité à assurer le besoin électrique de la France.

Hier, c’est-à-dire sous Hollande et Macron, on était décidé à sacrifier le nucléaire ; aujourd’hui, le nucléaire est réhabilité notamment avec la rénovation du parc actuel et la construction de six EPR tout de suite et 8 plus tard. Bref un changement total de stratégie mais qui maintient quand même le flou sur le développement du renouvelable pour satisfaire les écolos.

Une fois définie une stratégie enfin précise et sur le long terme, il faudra aussi secouer sérieusement EDF qui s’est endormi et a perdu des compétences nombreuses sur le plan technique. Sans parler de la productivité du personnel et du ménagement très laxiste de la direction.

Dans le même temps, le principale problème financier sera de trouver le financement pour les chantiers en cours concernant le grand carénage mais surtout la construction des EPR.

Il faudra aussi faire cesser cette fausse concurrence qui repose sur l’élaboration d’un système alternatif à celui de l’ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qui oblige EDF à vendre chaque année 100 TWh de sa production nucléaire à bas prix à ses concurrents, mais dont la fin est prévue en 2025.

EDF :Toujours un risque de scission ?

EDF :Toujours un risque de scission ?

Le risque de scission d’EDF ne serait pas écarté en dépit des dénégations du pouvoir. Une note préparatoire de l’administration datant du 27 juin 2022 fait aujourd’hui surface, dans laquelle est évoquée la cession d’environ 30% des activités liées à la transition énergétique du groupe.

L’idée serait toujours la même à savoir séparer les activités de production des activités de commercialisation. On mettrait le nucléaire d’un côté et le renouvelable de l’autre et en soumettrait la distribution à la concurrence. Bref, un peu la même logique que dans les télécommunications.

Le problème est que ces hypothèses de réorganisation ne sont sans doute pas la priorité du moment surtout avec la crise de l’énergie actuelle qui risque de se prolonger. L’important en effet c’est d’abord que le gouvernement définisse une stratégie claire sur le long terme. Jusque-là en effet il a fait du « en même temps » avec du nucléaire et en même temps du renouvelable finalement assez anecdotique dans sa capacité à assurer le besoin électrique de la France.

Hier, c’est-à-dire sous Hollande et Macron, on était décidé à sacrifier le nucléaire ; aujourd’hui, le nucléaire est réhabilité notamment avec la rénovation du parc actuel et la construction de six EPR tout de suite et 8 plus tard. Bref un changement total de stratégie mais qui maintient quand même le flou sur le développement du renouvelable pour satisfaire les écolos.

Une fois définie une stratégie enfin précise et sur le long terme, il faudra aussi secouer sérieusement EDF qui s’est endormi et a perdu des compétences nombreuses sur le plan technique. Sans parler de la productivité du personnel et du ménagement très laxiste de la direction.

Dans le même temps, le principale problème financier sera de trouver le financement pour les chantiers en cours concernant le grand carénage mais surtout la construction des EPR.

Il faudra aussi faire cesser cette fausse concurrence qui repose sur l’élaboration d’un système alternatif à celui de l’ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qui oblige EDF à vendre chaque année 100 TWh de sa production nucléaire à bas prix à ses concurrents, mais dont la fin est prévue en 2025.

Politique et finances : EDF rachète les turbines de GE vendues à l’Américain par Alstom

Politique et finances : EDF rachète les turbines de GE vendues à l’Américain par Alstom

Retour En France des turbines d’Alstom soldés à l’Américain général électrique et rachetés par EDF. Une opération sulfureuse managée par Macron depuis 2014 .
Dans un premier temps, grâce à la bénédiction de Macron, les turbines d’Alstom de Belfort ont été rachetées par GE dans des conditions très troubles . Un rachat qui pourrait être lié à des intérêts politico-financiers facilités par des optimisations fiscales.Le géant industriel américain General Electric (GE) a eu recours à de l’optimisation fiscale en France entre 2015 et 2020, lui permettant de transférer jusqu’à 800 millions de profit à l’étranger, selon des informations publiées par le site d’investigation Disclose d’après le Figaro.

Depuis le rachat de l’usine de turbines de Belfort à Alstom en 2015, la multinationale américaine aurait fait échapper 800 millions d’euros de bénéfices vers la Suisse et l’État américain du Delaware, soit un manque à gagner entre 150 et 300 millions pour le fisc français, selon les bilans de l’usine et des audits consultés par Disclose.

Selon ce montage financier, l’usine de Belfort était une «unité de fabrication sous contrat» ou «prestataire» de filiales suisses de GE, qui se chargent des ventes et engrangent la plupart des bénéfices. L’usine de turbines pour centrales électriques versait également des redevances à sa maison mère américaine pour l’utilisation de sa marque et de ses technologies. Bercy aurait validé au préalable le schéma fiscal, selon un protocole de «relation de confiance» avec l’administration fiscale, indique Disclose.

Dans leur assignation déposée en décembre 2021, le syndicat Sud Industrie et le Comité social et économique (CSE) de GE reprochaient à l’entreprise d’avoir minoré le résultat fiscal de l’entité turbines à gaz de Belfort (GE EPF) par le biais de transfert de richesses vers des filiales à l’étranger, où la fiscalité est plus avantageuse. Ils réclament un rattrapage de participation sur la période 2015-2020.

Le CSE estimait à environ un milliard d’euros le montant des profits localisés dans les paradis fiscaux au détriment de GE EPF ces dernières années. EDF a annoncé depuis le rachat d’une partie des activités du site pour 1,2 milliard de dollars.

Le paradoxe c’est que EDF a été contraint par le gouvernement de racheter une partie de l’activité des turbines de GE !

Alstom, c’est le péché originel dans l’aventure macronienne », estimait il y a quelques mois Jérôme Sainte-Marie, président de la société d’études PollingVox. Une opération vécue comme un abandon de souveraineté et qui « a donné l’impression que l’intérêt national était mal défendu »; Un euphémisme !

Production électrique : EDF déraille encore !

Production électrique : EDF déraille encore!


Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation n’aide pas EDF à promouvoir l’indispensable électricité nucléaire.D’une certaine manière dès voudrait discréditer le nucléaire qu’elle ne s’y prendrait pas autrement avec les retards d’entretien et les grèves Le constat est terrible 29 des 56 réacteurs nucléaires en France sont à l’arrêt. Des facteurs explicatifs externes à l’entreprise mais aussi des responsabilités internes.

Ainsi la production a été retardée après la nécessité de remettre aux normes la quasi-totalité des réacteurs. Une opération de grand carénage retardé par le Covid qui a neutralisé l’action des agents EDF et des sous-traitants. EDF n’a cependant rien fait pour développer une stratégie de rattrapage de cet entretien.

Récemment, il y a eu aussi une grève qui a paralysé les réacteurs en cours d’entretien. Il aura fallu attendre des semaines pour que syndicats et direction se mettent d’accord sur une revalorisation des salaires.

On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les retards de production. Certains ont des raisons objectives mais certains pourraient constituer des formes de pression d’EDF pour obtenir de nouveaux financements en particulier concernant la construction EPR. Outre les questions techniques l’entreprise doit faire face à un management défaillant.Le groupe français a donc annoncé jeudi avoir abaissé sa prévision de production nucléaire en France pour 2022, en raison de l’impact des grèves sur la maintenance de ses réacteurs et l’allongement de la durée d’arrêt de 4 réacteurs nucléaires. . Résultat : la production nucléaire ne sera pas comprise entre 280-300 TWh (térawattheures) en 2022 comme l’énergéticien français l’envisageait jusqu’ici, mais devrait se situer dans une fourchette allant de 275 à 285 TWh (térawattheures).

Le groupe a confirmé ses estimations de la production nucléaire en France pour 2023 et 2024, soit respectivement 300-330 TWh et 315-345 TWh. Pour rappel, la capacité du parc français avoisine les 460 TW.

Cet environnement encore dégrader les résultats financiers du groupe. Par ailleurs se pose la question récurrente de la situation financière de l’entreprise qui traîne un lourd boulet d’endettement alors qu’elle doit aussi faire face au financement des nouveaux EPR.

Production électrique : EDF dérape encore!

Production électrique : EDF dérape encore!


Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation n’aide pas EDF à promouvoir l’indispensable électricité nucléaire. Le constat est terrible 29 des 56 réacteurs nucléaires en France sont à l’arrêt. Des facteurs explicatifs externes à l’entreprise mais aussi des responsabilités internes.

Ainsi la production a été retardée après la nécessité de remettre aux normes la quasi-totalité des réacteurs. Une opération de grand carénage retardé par le Covid qui a neutralisé l’action des agents EDF et des sous-traitants. EDF n’a cependant rien fait pour développer une stratégie de rattrapage de cet entretien.

Récemment, il y a eu aussi une grève qui a paralysé les réacteurs en cours d’entretien. Il aura fallu attendre des semaines pour que syndicats et direction se mettent d’accord sur une revalorisation des salaires.

On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les retards de production. Certains ont des raisons objectives mais certains pourraient constituer des formes de pression d’EDF pour obtenir de nouveaux financements en particulier concernant la construction EPR. Outre les questions techniques l’entreprise doit faire face à un management défaillant.Le groupe français a donc annoncé jeudi avoir abaissé sa prévision de production nucléaire en France pour 2022, en raison de l’impact des grèves sur la maintenance de ses réacteurs et l’allongement de la durée d’arrêt de 4 réacteurs nucléaires. . Résultat : la production nucléaire ne sera pas comprise entre 280-300 TWh (térawattheures) en 2022 comme l’énergéticien français l’envisageait jusqu’ici, mais devrait se situer dans une fourchette allant de 275 à 285 TWh (térawattheures).

Le groupe a confirmé ses estimations de la production nucléaire en France pour 2023 et 2024, soit respectivement 300-330 TWh et 315-345 TWh. Pour rappel, la capacité du parc français avoisine les 460 TW.

Cet environnement encore dégrader les résultats financiers du groupe. Par ailleurs se pose la question récurrente de la situation financière de l’entreprise qui traîne un lourd boulet d’endettement alors qu’elle doit aussi faire face au financement des nouveaux EPR.

Business et politique : EDF rachète les turbines de GE vendues àl’Américain par Alstom

Business et politique : EDF rachète les turbines de GE vendues à l’Américain par Alstom

Retour En France des turbines d’Alstom soldés à l’Américain général électrique et rachetés par EDF. Une opération sulfureuse managée par Macron depuis 2014
Dans un premier temps, grâce à la bénédiction de Macron, les turbines d’Alstom de Belfort ont été rachetées par GE dans des conditions très troubles . Un rachat qui pourrait être lié à des intérêts politico-financiers facilités par des optimisations fiscales.Le géant industriel américain General Electric (GE) a eu recours à de l’optimisation fiscale en France entre 2015 et 2020, lui permettant de transférer jusqu’à 800 millions de profit à l’étranger, selon des informations publiées par le site d’investigation Disclose d’après le Figaro.

Depuis le rachat de l’usine de turbines de Belfort à Alstom en 2015, la multinationale américaine aurait fait échapper 800 millions d’euros de bénéfices vers la Suisse et l’État américain du Delaware, soit un manque à gagner entre 150 et 300 millions pour le fisc français, selon les bilans de l’usine et des audits consultés par Disclose.

Selon ce montage financier, l’usine de Belfort était une «unité de fabrication sous contrat» ou «prestataire» de filiales suisses de GE, qui se chargent des ventes et engrangent la plupart des bénéfices. L’usine de turbines pour centrales électriques versait également des redevances à sa maison mère américaine pour l’utilisation de sa marque et de ses technologies. Bercy aurait validé au préalable le schéma fiscal, selon un protocole de «relation de confiance» avec l’administration fiscale, indique Disclose.

Dans leur assignation déposée en décembre 2021, le syndicat Sud Industrie et le Comité social et économique (CSE) de GE reprochaient à l’entreprise d’avoir minoré le résultat fiscal de l’entité turbines à gaz de Belfort (GE EPF) par le biais de transfert de richesses vers des filiales à l’étranger, où la fiscalité est plus avantageuse. Ils réclament un rattrapage de participation sur la période 2015-2020.

Le CSE estimait à environ un milliard d’euros le montant des profits localisés dans les paradis fiscaux au détriment de GE EPF ces dernières années. EDF a annoncé depuis le rachat d’une partie des activités du site pour 1,2 milliard de dollars.

Le paradoxe c’est que EDF a été contraint par le gouvernement de racheter une partie de l’activité des turbines de GE !

Alstom, c’est le péché originel dans l’aventure macronienne », estimait il y a quelques mois Jérôme Sainte-Marie, président de la société d’études PollingVox. Une opération vécue comme un abandon de souveraineté et qui « a donné l’impression que l’intérêt national était mal défendu »; Un euphémisme !

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