Archive pour le Tag 'commandes'

Airbus débordé par ses commandes

Airbus débordé par ses commandes
Si les incidents à répétition chez Boeing profitent à son principal concurrent, par contre Airbus a bien du mal à assurer un comment un carnet de commandes qui déborde. En cause un processus de production beaucoup trop tendu notamment avec les sous-traitants.

Airbus va devoir ralentir la cadence malgré un carnet de commandes qui déborde . Lundi, l’avionneur européen a annoncé qu’il comptait livrer « environ 770 » avions commerciaux en 2024, contre 800 précédemment, en raison de difficultés persistantes de sa chaîne de fournisseurs et qu’il décalait à 2027, contre 2026 précédemment, son objectif de produire 75 A320 par mois.

« Airbus est confronté à des problèmes spécifiques persistants au niveau de la chaîne d’approvisionnement, principalement en ce qui concerne les moteurs, les aérostructures et les équipements de cabine », explique l’avionneur dans un communiqué.

« La demande reste très forte, c’est incontestable mais le chemin pour y parvenir est complexe et nous sommes ralentis par plusieurs éléments, et continuons d’être freinés par la chaîne d’approvisionnement », a déploré Guillaume Faury.

Europe : la droite radicale aux commandes ?

Europe : la droite radicale aux commandes ?

 

La droite radicale se caractérise par trois éléments : nativisme, autoritarisme et populisme. Elle se distingue de l’extrême droite en ce qu’elle prétend demeurer dans le cadre du régime démocratique parlementaire et de ses institutions. Sa présence au Parlement européen (PE) n’est pas nouvelle, mais son poids a augmenté au fil des dernières législatures. Depuis les élections européennes de 2019, environ un quart des sièges sont occupés par des députés de cette tendance politique. Cette dynamique pourrait encore s’intensifier après les élections européennes de 2024, notamment avec la montée en puissance de partis politiques tels que l’Alternative für Deutschland (AfD) en Allemagne et Fratelli d’Italia (Fdl) en Italie. Le poids de la droite radicale et eurosceptique suscite de nombreux débats, notamment en raison de ses rapprochements avec la droite traditionnelle, représentée au PE par le Parti populaire européen (PPE). Des discussions ont récemment eu lieu entre le chef de file du PPE, Manfred Weber, et la dirigeante de la droite radicale italienne, Giorgia Meloni, pour créer une alliance de droite après les élections de 2024. Cette alliance pourrait changer les rapports de force à Bruxelles et avoir un fort impact sur les politiques publiques européennes.

 

par ,Docteur en science politique au Centre d’étude de la vie politique (CEVIPOL), Université Libre de Bruxelles (ULB) et , Associate professor, Université Libre de Bruxelles (ULB) dans The Conversation 

Mais est-ce une piste envisageable ? L’analyse des votes permet d’étudier le niveau de division au sein de la droite radicale, sa stratégie d’opposition, mais aussi les rapprochements en cours avec la droite traditionnelle.

Né d’une scission entre les conservateurs britanniques et la droite traditionnelle (PPE), le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR), avec 68 députés, est le cinquième groupe du Parlement. Il comprend les députés du PiS (Pologne), de Fratelli d’Italia (Italie), de l’ODS (République tchèque), et du parti espagnol Vox. Le groupe ECR était au départ considéré comme « eurosceptique soft », prônant une coopération européenne où les États seraient centraux. Il est aujourd’hui plus radical, suite au départ des Britanniques, de la radicalisation du PiS, et de l’arrivée des Démocrates de Suède et de Vox.

Le groupe Identité et Démocratie (ID), avec 59 membres, est le deuxième plus petit groupe du PE. Il comprend les députés du Rassemblement national (France), de la Ligue du Nord (Italie), et de l’AfD (Allemagne). Sa ligne politique est nationaliste, anti-immigration et ouvertement eurosceptique, bien que depuis le Brexit, la plupart de ses partis aient assoupli leur position sur la sortie de leur pays de l’UE.

L’histoire de la droite radicale au PE est marquée par la division. Contrairement aux groupes traditionnels, qui existent depuis les débuts du PE, la droite radicale et eurosceptique a longtemps eu des difficultés à former un groupe et quand elle y parvenait, le groupe était instable.

Aujourd’hui encore, on observe des divisions au sein de la droite radicale. Pendant la législature actuelle, les groupes ECR et ID ont voté de manière similaire dans 64 % des cas, ce qui est relativement faible. Les deux groupes sont plus proches sur les questions migratoires et environnementales, mais divergent sur les affaires étrangères, l’économie et le marché intérieur. Les positions vis-à-vis de la Russie illustrent ces divisions : le Rassemblement national, membre du groupe ID, est moins critique envers la Russie que son homologue polonais PiS, qui domine le groupe ECR.

Il existe aussi de fortes divisions au sein même des groupes ECR et ID, qui ont les taux de cohésion les plus faibles du PE.

Le cas de ID est particulièrement significatif, avec ses trois principaux partis nationaux (AfD, RN et Ligue du Nord) votant de manière similaire que dans 55 % des cas, et 29 % sur la politique économique et financière. Cette forte division est due aux positions hétéroclites de partis nationaux membres de ID, entre le FPÖ autrichien et le RN français adoptant des positions économiques plus à gauche, et l’AfD qui a une position plutôt pro-marché.

Au Parlement européen, ces divisions sont gérées par les réunions de groupe, qui servent à trouver des compromis entre les délégations nationales. Pour la droite radicale, ce travail est plus difficile en raison des divergences idéologiques entre les différents partis nationaux et de leurs stratégies. En effet, le développement de positions communes n’est pas forcément prioritaire. Le PE est vu davantage comme une arène politique pour diffuser leurs positions eurosceptiques, plutôt que comme un espace d’influence législative qui nécessiterait une plus forte coordination et discipline de vote.

Pendant longtemps, les forces eurosceptiques ont joué un rôle limité au PE en raison de leur faible participation et de leur opposition au projet européen. Elles ont également été exclues du travail parlementaire en raison du « cordon sanitaire », une entente entre les groupes pro-européens visant à limiter l’accès des eurosceptiques aux postes de pouvoir et aux rôles clés dans la prise de décision.

La droite radicale pourrait désormais chercher à se normaliser en s’impliquant davantage dans la prise de décision, comme c’est le cas en France avec le RN à l’Assemblée nationale ou en Italie où la droite radicale fait désormais partie du gouvernement. Au PE, la plupart des textes sont adoptés par une « grande coalition » pro-européenne (PPE, S&D, Renew). On pourrait s’attendre à ce que la droite radicale vote souvent contre cette coalition pour afficher son opposition à la politique européenne. Or, les groupes ID et ECR l’ont soutenu dans respectivement 47 % et 59 % des cas sur les textes législatifs, ce qui est significatif.

Sur le long terme, on observe toutefois une évolution différente entre les groupes ECR et ID. Le groupe ECR, initialement proche de la grande coalition en raison de sa position eurosceptique plus « soft », s’en est progressivement éloigné ces dernières années. Le groupe votait avec la grande coalition dans 80 % des scrutins législatifs pendant la législature précédente, soit 21 poins de plus qu’aujourd’hui. À l’inverse, ID soutient désormais davantage la grande coalition, reflétant une stratégie de respectabilité. Lors de la 8e législature (2014-2019), le groupe ENF (ancien nom d’ID) votait avec la grande coalition dans 38 % des cas, soit 23 points de moins qu’aujourd’hui.

Cette stratégie de respectabilité était évidente pendant la crise sanitaire du Covid-19, où le groupe ID a fréquemment soutenu la grande coalition sur les votes législatifs, montrant sa volonté de participer à la prise de décision concernant les impacts de la crise en Europe.Le soutien des forces eurosceptiques s’est également étendu au-delà des textes liés à la crise sanitaire, comme l’adoption de la législation sur les marchés numériques et de plusieurs textes sur la politique agricole commune.

À quelques mois des élections européennes, plusieurs observateurs notent un rapprochement entre le centre-droit (PPE) et la droite radicale, en particulier le groupe conservateur ECR. Récemment, le PPE s’est tourné vers ECR pour l’adoption de plusieurs textes, notamment en matière environnementale.

Pourtant, d’après nos recherches, il n’y a pas eu de réel rapprochement entre le PPE et ECR pendant la législature actuelle. Le PPE se tourne davantage vers les libéraux de Renew (82 % de proximité) et les socialistes (74 %) pour faire adopter des textes et amendements, plutôt que vers la droite national-conservatrice ECR (63 %). Malgré l’idée d’un rapprochement entre la droite traditionnelle et ECR, la grande coalition pro-européenne continue de dominer la prise de décision, laissant peu d’influence à la droite radicale.

Mais des dynamiques émergent. Si la coalition pro-européenne contrôle le processus législatif, une partie des votes peut être gagnée par des coalitions alternatives, de droite ou de gauche.

En cas de rupture de la grande coalition, le PPE se tourne davantage vers la droite radicale (78 % de proximité avec ECR et 73 % avec ID) que vers les libéraux de Renew (38 % des cas). L’orientation du PPE vers la droite radicale s’est accentuée ces dernières années et pourrait devenir plus fréquente à l’avenir en cas de désaccord au sein de la grande coalition.Les récents exemples en matière de politique environnementale illustrent cette dynamique. Concernant le rapport sur l’usage des pesticides, une majorité d’amendements affaiblissant le texte a été adoptée par une coalition de droite composée du PPE, d’ECR et d’ID. Cette coalition a pu l’emporter grâce à la division du groupe Renew et au soutien de plusieurs de ses députés, notamment les Allemands et Tchèques.

Bien que la grande coalition continue d’être déterminante dans le processus législatif, le renforcement des forces radicales eurosceptiques après les élections de 2024 pourrait changer la donne. Sur certaines questions, notamment environnementales, le PPE pourrait parvenir à former des alliances avec la droite radicale et une partie des députés libéraux (Renew) ayant une approche plus critique des normes environnementales. Cela pourrait entraîner une réduction du nombre ou de l’ambition des textes visant à lutter contre le changement climatique, voire un retour en arrière par rapport au Pacte vert.

Airbus : carnet de commandes en forte hausse

Airbus : carnet de commandes en forte hausse

Un rebond spectaculaire est attendu chez Airbus en raison de la reprise du marché peut-être aussi des difficultés de Boeing.

Airbus anticipe bien un retour à la normale « entre 2023 et 2025 », en commençant par le marché moyen-courrier. Dans la droite ligne des annonces faites à ses fournisseurs il y a trois semaines, les dirigeants d’Airbus ont confirmé la remontée des cadences de production de la famille A320 de 40 appareils par mois actuellement à 45 en fin d’année, 64 au deuxième trimestre 2023 et 70 début 2024. Soit dix de plus par mois qu’avant la crise .

Boeing: les commandes se redressent

Boeing: les commandes se redressent

Enfin sorti de la crise du 737 MAX, Boeing a annoncé mardi avoir enregistré en février plus de commandes d’avions que d’annulations pour la première fois depuis novembre 2019. Une sorte de compensation après l’immobilisation pendant près de deux an du 737 MAX. à noter toutefois le gel des commandes de 787 dont certains moteurs sont suspectés.

Sur l’ensemble du mois, le constructeur aéronautique a reçu 82 commandes pour ses appareils, dont 39 pour des 737 MAX, son avion-vedette cloué au sol pendant près de deux ans après deux accidents mortels. Le groupe a dans le même temps enregistré 51 annulations.

En 2020, le constructeur aéronautique américain avait enregistré 184 commandes et encaissé 655 annulations ou conversions de commandes, dont 641 pour des 737 MAX.

Airbus : perte de commandes

Airbus : perte de commandes

 

Jusque-là, Airbus c’était assez bien sorti de la crise sanitaire et de l’écroulement de l’activité aérienne grâce à la performance de ses appareils face aux difficultés techniques que rencontrent actuellement Boeing ( 737 Max et maintenant 777). Cependant le constructeur ne peut éviter des les annulations de commandes. Dernier exemple, l ‘annulation par la compagnie aérienne Norwegian Air en difficultés de plusieurs milliards de dollars de commandes a laissé le groupe aéronautique européen Airbus avec plus d’annulations que de commandes brutes depuis le début de l’année.

Le mois dernier, la compagnie Norwegian Air a obtenu l’accord de la justice irlandaise pour annuler les 88 appareils commandés à Airbus alors que la compagnie cherche à éviter l’effondrement.

Au final, pour les mois de janvier et de février, Airbus a fait état de 92 annulations et 11 commandes brutes d’appareils, soit un carnet de commandes brutes négatif de 81 appareils.

Le groupe dit aussi avoir livré 53 appareils entre janvier et février.

 

Commandes de Rafale pour sauver Dassault ?

Commandes de Rafale pour sauver Dassault ?

 

Conséquence peut-être inattendue de la crise sanitaire, la baisse des commandes de matériel militaire dans la plupart des pays qui consacrent leurs moyens de manière prioritaire à la lutte contre le virus et au soutien de l’économie interne. L’aéronautique subit une grave crise au plan civil et peut-être encore davantage au plan militaire. Le gouvernement s’apprête à anticiper éventuellement certaines commandes françaises à Dassault pour maintenir le plan de charge.

La France discute donc avec Dassault Aviation d’un éventuel ajustement du calendrier de la commande de 30 nouveaux avions Rafale alors que l’avionneur doit faire face aux conséquences de l’épidémie de coronavirus sur son activité.

L’armée française a prévu de commander 30 nouveaux Rafale à l’horizon 2023 pour des livraisons devant s’étaler entre 2027 et 2030.

“Ces 30 rafale nous allons les commander et nous allons voir comment nous pouvons adapter le mieux possible le calendrier de ces commandes afin que les chaînes de production de Dassault Aviation soient préservées, qu’il n’y ait pas d’interruption (…)”, a déclaré la ministre des Armées Florence Parly sur Europe 1.

“Nous sommes en train d’étudier le meilleur moment pour lancer ces commandes pour assurer non seulement la continuité des activités de l’entreprise Dassault mais aussi de tous ses sous-traitants (…)”, a-t-elle ajouté.

Boeing : 355 commandes de 737 MAX annulées

Boeing : 355 commandes de 737 MAX annulées

 

355 annulations de commandes pour son 737 MAX au cours du premier semestre, l’avionneur américain subissant le contre-coup de l’immobilisation au sol de cet appareil, autrefois le plus vendu, et de la crise du coronavirus sur le trafic aérien mondial.

Le constructeur aéronautique, qui s’efforce depuis un an de remettre en service son 737 MAX cloué au sol depuis deux crash aériens mortels, a indiqué que les compagnies aériennes et les sociétés de leasing avaient annulé 60 autres commandes de cet appareil le mois dernier.

Les livraisons au cours du premier semestre ont également chuté de 71%, à seulement 70 avions, en raison d’annulation ou de report de livraisons liés à l’effondrement du trafic aérien avec la pandémie de coronavirus.

Boeing a dit avoir livré dix avions en juin, contre quatre en mai et six en avril.

Les livraisons sont financièrement importantes pour les constructeurs aéronautiques car les compagnies aériennes paient la majeure partie du prix d’achat lorsqu’elles reçoivent leur avion.

Après ajustement des avions commandés les années précédentes mais qui ne seront probablement pas livrés, Boeing accuse un solde négatif de 784 commandes nettes cette année, contre 602 à la fin du mois de mai.

8500 respirateurs inadaptés commandés par le gouvernement ?

8500 respirateurs inadaptés commandés par le gouvernement ?

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Une  enquête de la cellule investigation de Radio France affirme que 8.500 des 10.000 appareils commandés par l’État ne sont pas adaptés à la réanimation de patients atteints par le Covid-19.

Ces 8.500 appareils, des modèles Osiris, sont  »des respirateurs destinés à gérer l’urgence », selon cette enquête. Ce respirateur est « un appareil qu’on utilise dans les ambulances, mais pas dans les salles de réanimation »« Il est donc probable que les Osiris, du moins dans un premier temps, serviront à autre chose qu’à soigner des patients atteints du Covid-19″, souligne l’enquête.

Le gouvernement pour se justifier donne des explications particulièrement floues en entretenant d’ailleurs la confusion entre respirateurs destinés aux ambulances et respirateurs destinés aux établissements hospitaliers. « La commande passée à Air Liquide l’a été à un moment où le nombre de patients admis en réanimation continuait de croître très rapidement, et où il apparaissait absolument nécessaire de sécuriser la capacité à armer un nombre de lits de réanimation beaucoup plus important », expliquent dans un communiqué les cabinets de la secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher et du ministre de la Santé Olivier Véran.

Ils rappellent que la commande de 10.000 respirateurs comprend 1.500 appareils du modèle Monal T60, « aujourd’hui largement utilisé dans les hôpitaux français et internationaux » pour les patients atteints de Covid-19.

Elle comprend aussi 8.500 respirateurs du type Osiris, « des respirateurs d’urgence et de transport » qui bénéficient « de toutes les certifications utiles par les agences sanitaires ».

L’utilisation de machines Osiris « en cas d’indisponibilité de respirateurs plus lourds et en dernier recours avait été validée par les deux sociétés savantes françaises de réanimation », indique le communiqué ministériel. Le gouvernement y voit un « choix de prudence et de responsabilité ».

Chez Air Liquide, chef de file du consortium de fabrication des respirateurs qui comprend aussi les groupes PSA, Valeo et Schneider Electric, on indique que l’Osiris est un modèle connu et utilisé depuis plus de 20 ans, vendu à plus de 12.000 exemplaires, et parfaitement adapté pour faire face au risque de débordement des capacités de soins.

« D’ici la fin du mois de juin, la France devrait disposer de 15.000 respirateurs de réanimation et de 15.000 autres respirateurs d’urgence et de transport, soit une quantité supérieure aux besoins exprimés et anticipés », ajoute le communiqué gouvernemental, selon qui « l’heure n’est pas à la polémique sur les prétendus excès de moyens engagés par le gouvernement pour protéger les Français ».

Croissance États-Unis : hausse des commandes industrielles

Croissance États-Unis : hausse des commandes industrielles

 

Les commandes industrielles font du yo-yo aux États-Unis avec une hausse de 1,8% des commandes au secteur industriel alors que novembre avait enregistré une baisse de 1, 2 %. Sur l’ensemble de 2019, les commandes à l’industrie ont diminué de 0,6%. Les livraisons du secteur ont augmenté de 0,5% en décembre après +0,3% en novembre.

Les commandes d’équipements de transport ont progressé de 7,9% d’un mois sur l’autre, leur plus forte hausse depuis août 2018, après une chute de 8,2% en novembre. Elles ont notamment profité d’un bond de 168,3% de la demande de matériel aéronautique militaire, qui ont plus que compensé un recul de 74,7% des commandes d’avions civils et de pièces détachées.

Les commandes de véhicules à moteur et de pièces détachées ont augmenté de 0,5%.

Les commandes de machines industrielles ont baissé de 1,0% en décembre après un recul de 1,2% en novembre.

Celles d’équipements électriques, d’électroménager et de pièces détachées ont diminué de 0,3%. Les commandes de biens d’équipement hors défense et aéronautique, considérées comme un baromètre fiable de l’investissement des entreprises, ont reculé de 0,8% en décembre après -0,9% en novembre.

Etats-Unis : baisse des commandes de biens d’équipement en décembre

Etats-Unis : baisse des commandes de biens d’équipement en décembre

 

Le tassement économique se confirme un peu partout dans le monde y compris aux États-Unis dont  la croissance devrait perdre au moins 1 % en 2020.  Le département du Commerce a fait état d’une baisse de 0,9% en décembre des commandes de biens d’équipement hors défense et aéronautique, une catégorie considérée comme un bon baromètre des projets d’investissement des entreprises américaines.

Cette baisse, la plus marquée depuis avril, a touché entre autres les machines industrielles, les métaux de base, les équipements électriques et les composants.

Les chiffres de novembre ont été revus à la baisse et montrent désormais une augmentation de 0,1% seulement contre +0,2% en première estimation.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une stabilité des commandes de biens d’équipement hors défense et aéronautique en décembre.

Les livraisons de cette catégorie, qui entrent dans le calcul des dépenses d’équipement, l’une des composantes du produit intérieur brut (PIB), ont parallèlement baissé de 0,4% le mois dernier après un recul de 0,3% en novembre.

Les commandes de biens durables dans leur ensemble, qui concernent aussi bien les grille-pain que les avions, ont rebondi de 2,4% en décembre après une chute de 3,1% le mois précédent.

Ce chiffre intègre entre autres une augmentation de 7,6% des commandes d’équipement de transport après un recul de 8,3% en novembre.

Les commandes de véhicules à moteur et de pièces détachées ont diminué de 0,9%.

Croissance USA: forte baisse des commandes industrielles

Croissance USA: forte baisse des commandes industrielles

Signe du ralentissement de la croissance, les commandes à l’industrie américaine  ont diminué de 2,1%, a annoncé le département du Commerce jeudi, un pourcentage sans précédent depuis juillet 2017. En septembre, ces commandes avaient augmenté de 0,2% et non de 0,7% comme annoncé en première estimation. Les économistes interrogés par Reuters projetaient une baisse des commandes de 2% en octobre. Le secteur industriel affirme que la pénurie de main d’oeuvre qualifiée et les droits de douane imposés par le gouvernement perturbent leurs opérations. En octobre, les commandes de matériels de transport ont chuté de 12%, le recul le plus vif depuis octobre 2017, reflétant une chute de 59,3% des commandes dans l’aviation militaire. En septembre, les commandes de matériels de transport avaient augmenté de 0,9%. Les commandes dans l’aviation civile ont chuté de 22,2% en octobre. Les commandes dans l’automobile se sont repliées de 0,1%. Les commandes de biens d’équipement hors défense et aviation, considérées comme un bon étalon des plans d’investissement des entreprises, n’ont pas varié, comme cela avait été annoncé le mois dernier. En septembre, ces commandes avaient fléchi de 0,6%. Les livraisons de ce type de biens d’équipement, qui entrent dans le calcul de l’investissement productif pour établir le Produit intérieur brut (PIB), ont augmenté de 0,3% confirmé en octobre, après une baisse de même ampleur en septembre.

Alstom: commandes en hausse de 38%

Alstom: commandes en hausse de 38%

Alstom a publié jeudi un chiffre d’affaires en hausse de 14% au titre du premier trimestre de son exercice 2018-2019, grâce en particulier à des avancées dans ses projets au Moyen-Orient, tandis que ses prises de commandes ont bondi de 38%. Le spécialiste français du transport, en cours de fusion avec les activités ferroviaires de l’allemand Siemens, a confirmé dans un communiqué que sa marge d’exploitation ajustée devrait atteindre jusqu’à 7% au titre de l’exercice 2018-2019, avec un chiffre d’affaires attendu à environ 8 milliards d’euros. Après l’annonce par la Commission européenne d’une enquête approfondie sur son projet de rapprochement avec Siemens et le feu vert de ses actionnaires à l’opération, mi-juillet, Alstom a également répété jeudi que l’opération devrait intervenir au premier semestre 2019. Son chiffre d’affaires s’est établi à 2,017 millions d’euros au premier trimestre, en hausse de 17% à périmètre et taux de change constants, tandis que ses prises de commandes ont enregistré une croissance organique de 42% à 2,641 millions. La progression des ventes “s’explique principalement par des avancements remarquables dans les projets de système au Moyen-Orient”, a précisé le PDG du groupe, Henri Poupart-Lafarge, cité dans le communiqué.

Allemagne: commandes industrielles en hausse

Allemagne: commandes industrielles en hausse

 

Les commandes passées à l’industrie allemande ont déjoué favorablement les attentes en maintenant leur rythme de hausse en juin, leur volume progressant de 1% sur un mois, selon une donnée provisoire publiée ce vendredi par Destatis. Les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset escomptaient en moyenne une hausse modérée de 0,5% en juin, après le rebond d’1,1% en mai. Ce dernier chiffre a été légèrement révisé en hausse par l’Office fédéral des statistiques qui avait initialement annoncé une hausse de 1%.

Alstom : Gattaz dénonce les commandes artificielles

Alstom : Gattaz dénonce les commandes artificielles

 

Cette fois Gattaz a raison (ce n’est pas toujours le cas avec ses déclarations à l’emporte-pièce voire démagogiques comme la création d’un million d’emplois). Faute de politique des transports cohérents et d’articulations avec la politique industrielle, les commandes à Alstom risquent effectivement d’être artificielles en août content de tenue des modes de financement tant du syndicat des transports d’Île-de-France que de la RATP, c’est en faite l’État qui va acheter le matériel dans les entreprises concernées n’ont pas nécessairement besoin C’est une déclaration tranchant avec les propos des politiques, de droite comme de gauche, qu’a faite Pierre Gattaz ce mardi en conférence de presse sur le dossier Alstom. Le président du Medef a mis en garde contre les «commandes artificielles» ne correspondant pas à une demande réelle. Et ce alors que le gouvernement se bat précisément pour faire naître de nouvelles commandes, de la part de la SNCF, de la RATP, du Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France), voire de l’État pour les trains d’équilibre du territoire.

Le raisonnement de Pierre Gattaz est simple: «si on fabrique des locomotives inutiles, tôt au tard cela se traduira par des impôts supplémentaires». De fait, tordre le bras aux entreprises de transport pour qu’elles achètent des locomotives alourdirait leurs coûts. Or ces entreprises sont en partie aidées par l’État. «C’est une comédie, cette histoire de surprise. Je crois savoir qu’Alstom, notamment à Belfort, a tiré la sonnette d’alarme depuis des années», a ajouté Pierre Gattaz. Et de préciser qu’il était «choqué de voir les cris d’orfraies sur le sujet» et ces «jeux de posture». Pour éviter à l’avenir ce genre de crise, le patron des patrons estime que le gouvernement doit tout faire pour «améliorer la compétitivité des entreprises françaises et l’attractivité du pays». Cette position de Pierre Gattaz, très soucieux d’éviter des commandes «forcées», va dans le même sens que celle de Guillaume Pepy, président du directoire de la SNCF. Ce dernier se plaint régulièrement en coulisses de commandes de TGV auprès d’Alstom, qui lui sont imposées par la puissance publique et dont le groupe n’a pas vraiment besoin.

(avec AFP)

Sondage patrons: toujours des interrogations sur les carnets de commandes

Sondage patrons: toujours des interrogations sur les carnets de commandes

 

Les indicateurs macro- économiques ont beau afficher quelques légères amélioration,  les patrons s’inquiètent  toujours quant à l’avenir de leur entreprise. Le principal sujet d’interrogation  concerne l’évolution des carnets de commandes. 8 chefs d’entreprise sur 10 restent inquiets quant à l’évolution de l’économie tricolore et bon nombre d’entre eux préfèrent ainsi restreindre leurs investissements, selon le baromètre KPMG-CGPME. En outre, plus de la moitié des chefs d’entreprise craignent que le prélèvement à la source soit un facteur de complexité. Des signaux palpables ont montré, la semaine dernière, que la reprise était en marche. Le nombre de demandeurs d’emploi a nettement reculé en mars, et la croissance a été de 0,5% au premier trimestre. C’est donc un peu à contre-courant que le baromètre KPMG-CGPME d’avril signale que l’inquiétude reste de mise chez les patrons. Ainsi selon les résultats de cette enquête (*), 8 dirigeants d’entreprise sur 10 affirment s’inquiéter de l’état de l’économie française, soit plus que lors du baromètre de mars 2015 (78%). D’autre part, 37% des patrons interrogés indiquent que leur principale crainte reste les difficultés liées aux chiffres d’affaires, devant les problèmes RH (32%) et les questions de rentabilité (28%).

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