Archive pour le Tag 'USA'

Logiciels- l’ antivirus russe Kaspersky interdit aux USA

Logiciels- l’ antivirus russe Kaspersky interdit aux USA

 

«Kaspersky ne sera plus en mesure, entre autres activités, de vendre ses logiciels aux États-Unis ou de fournir des mises à jour aux logiciels déjà utilisés», a indiqué le département américain au Commerce dans un communiqué.

 

Les entreprises et particuliers qui continuent à utiliser l’antivirus Kaspersky ne s’exposent néanmoins pas à des sanctions américaines, mais sont averties des risques liés à la cybersécurité, précise le département du Commerce. «La Russie a montré à maintes reprises qu’elle avait la capacité et l’intention d’exploiter des entreprises russes, telles que Kaspersky Lab, pour collecter et exploiter des informations américaines sensibles», a commenté la secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, citée dans le communiqué.

Kaspersky a des bureaux dans 31 pays, et des clients dans plus de 200 pays et territoires.

Economie-Croissance mondiale : tassement sauf aux USA

Economie-Croissance mondiale : tassement sauf aux USA

Deux éléments caractérisent la croissance mondiale , d’une part le tassement général,  d’autre part l’écart croissant entre l’Europe à plus 0,8%  en 2024 et les États-Unis à +2,7 %. La France, elle, devra se contenter de +0,7 %.

Les prévisions de croissance pour 2024 ont ainsi été révisées à la hausse par le FMI de 0,1% depuis les précédentes, publiées en janvier. Cela étant, l’activité mondiale s’établirait, sur cinq ans, à 3,1% soit «le niveau le plus faible enregistré depuis une dizaine d’années.» L’inflation, au niveau mondial, devrait passer d’une moyenne annuelle de 6,8% en 2023 à 5,9% en 2024 puis à 4,5% en 2025.

Dans le détail, pour les économies avancées, la croissance devrait passer de 1,6% en 2023 à 1,7% en 2024. La projection pour cette année a été revue à la hausse de 0,2% par rapport aux dernières prévisions de janvier. Cela s’explique par une correction positive de la croissance américaine : celle-ci s’établirait à 2,7% cette année soit 0,6 point de plus que précédemment estimé. Le FMI confirme ainsi le décrochage de l’Europe face aux États-Unis puisque les prévisions de croissance pour la zone euro ont, elles, été revues à la baisse de 0,1% par rapport à janvier. L’activité s’établirait cette année à 0,8%, puis 1,5% en 2025.

S’agissant de la France, l’institution de Washington table sur une progression du PIB de 0,7% seulement cette année, en recul de 0,3 point par rapport à janvier. Le gouvernement français reste plus optimiste quand il annonce, dans son programme de stabilité, qui sera officiellement présenté mercredi au Conseil des ministres, 1% alors que la Banque de France, plus prudente donne une estimation de 0,8%.

Croissance mondiale : tassement sauf aux USA

Croissance mondiale : tassement sauf aux USA 

Deux éléments caractérisent la croissance mondiale , d’une part le tassement général,  d’autre part l’écart croissant entre l’Europe à plus 0,8%  en 2024 et les États-Unis 2,7 %. La France, elle, devra se contenter de 0,7 %.

Les prévisions de croissance pour 2024 ont ainsi été révisées à la hausse par le FMI de 0,1% depuis les précédentes, publiées en janvier. Cela étant, l’activité mondiale s’établirait, sur cinq ans, à 3,1% soit «le niveau le plus faible enregistré depuis une dizaine d’années.» L’inflation, au niveau mondial, devrait passer d’une moyenne annuelle de 6,8% en 2023 à 5,9% en 2024 puis à 4,5% en 2025.

Dans le détail, pour les économies avancées, la croissance devrait passer de 1,6% en 2023 à 1,7% en 2024. La projection pour cette année a été revue à la hausse de 0,2% par rapport aux dernières prévisions de janvier. Cela s’explique par une correction positive de la croissance américaine : celle-ci s’établirait à 2,7% cette année soit 0,6 point de plus que précédemment estimé. Le FMI confirme ainsi le décrochage de l’Europe face aux États-Unis puisque les prévisions de croissance pour la zone euro ont, elles, été revues à la baisse de 0,1% par rapport à janvier. L’activité s’établirait cette année à 0,8%, puis 1,5% en 2025.

S’agissant de la France, l’institution de Washington table sur une progression du PIB de 0,7% seulement cette année, en recul de 0,3 point par rapport à janvier. Le gouvernement français reste plus optimiste quand il annonce, dans son programme de stabilité, qui sera officiellement présenté mercredi au Conseil des ministres, 1% alors que la Banque de France, plus prudente donne une estimation de 0,8%.

USA: opposition des sénateurs républicains sur la hausse de l’aide aux particuliers….. contre l’avis de Trump

USA: opposition des sénateurs républicains sur la hausse de l’aide aux particuliers….. contre l’avis de Trump

Nouveau rebondissement aux États-Unis alors qu’un accord se profilait sur le plan de relance entre démocrates et républicains contre l’avis initial de l’actuel président des États-Unis, ce sont maintenant les sénateurs républicains qui s’opposent à une partie de ce plan concernant l’aide aux particulier et contre l’avis de Trump  (qui a changé d’opinion).

On se demande si les républicains n’ont pas été contaminés par la folie de Trump .

Le plan budgétaire d’environ 900 milliards de dollars approuvé la semaine dernière par le Congrès pour compenser l’impact de la crise du coronavirus prévoit un chèque de 600 dollars pour les particuliers.

Donald Trump a menacé la semaine dernière de ne pas ratifier ce nouveau plan de relance si le Congrès n’augmentait pas le montant de l’aide directe aux Américains.

Le président sortant a finalement fait marche arrière dimanche, alors que la menace d’une fermeture partielle des administrations (“shutdown”) se faisait de plus en plus précise, le texte voté au Congrès prévoyant aussi 1.400 milliards de dollars de financements fédéraux.

Mais les élus démocrates, qui souhaitaient de longue date une aide directe aux Américains de 2.000 dollars, ont utilisé l’un de leurs rares points de convergence avec Donald Trump pour organiser lundi un vote sur cette proposition.

D’après la commission bipartite des impôts, qui prépare l’estimation des coûts des projets de loi présentés au Congrès, quelque 464 milliards de dollars seront nécessaires pour financer la proposition.

Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a fait part de son intention de voter la hausse de l’aide directe. Le chef de la majorité républicaine, Mitch McConnell, n’a pas évoqué de possible vote après avoir salué la ratification du projet de loi par Donald Trump.

En plus de la question du plan de relance, le Sénat doit se prononcer sur le veto opposé par Donald Trump au projet de budget de la Défense pour 2021. Un vote est attendu dans la semaine, après que la Chambre des représentants s’est prononcée lundi pour contourner le veto du président sortant. Bref politiquement, c’est en ce moment une grande confusion qui règne aux États-Unis en attendant la mise en place de Joe Biden.

Chine : excédent commercial en hausse de 20 % avec les USA

Chine : excédent commercial en hausse de 20 % avec les USA

 

Trump  avait promis de réduire de manière considérable le déficit américain avec la Chine. En dépit de ses déclarations tonitruantes la situation ne fait qu’empirer. Selon l’Administration chinoise des Douanes, le géant asiatique a dégagé le mois dernier un excédent de 31,37 milliards de dollars avec les États-Unis, sur un total de 58,44 milliards, selon des chiffres publiés samedi.

Il s’agit du plus gros excédent commercial bilatéral chinois cette année après les chiffres de juillet et septembre (32,4 et 34,2 milliards de dollars respectivement), malgré les promesses chinoises d’achat de produits américains.

Notons que la percée chinoise concerne l’ensemble du monde. Tous pays confondus, la Chine a enregistré en octobre une hausse de 11,4% de ses exportations sur un an, soit la meilleure performance depuis mars 2019.

 

Sanction des USA cotre la CPI !

Sanction des  USA cotre la CPI !

 

on sait que les États-Unis n’ont jamais accepté le principe de la cour pénale internationale qui met en cause sa souveraineté juridique. Pour les États-Unis,  il s’agissait moins de protéger la plupart des prévenus que de se protéger les américains  d’éventuels  excès notamment lors des opérations militaires “

Donald Trump a autorisé son administration à prendre des sanctions économiques et à interdire l’entrée sur le territoire américain de représentants de la CPI en représailles à la décision prise en mars par la juridiction de La Haye, aux Pays-Bas, d’autoriser l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Afghanistan malgré l’opposition de Washington.

La CPI a estimé jeudi que ce décret de Donald Trump était une mesure de coercition et constituait une “tentative inacceptable d’ingérence dans le règle de droit”. D’une certaine manière les États-Unis s’octroient le rôle de chef militaire et de juges lorsque cela les arrange mais refuse que leur action puisse elle être jugée par d’autres. Une conception évidemment très souverainiste et même nationaliste du droit international.

La tension USA-Chine : pourquoi

La tension USA-Chine : pourquoi

On sait que le président américain a l’art de souffler le chaud et le froid concernant les tensions entre la Chine et les États-Unis. Il y a cependant des éléments objectifs à prendre en compte pour comprendre la position de Trump. La principale est le déséquilibre commercial et la concurrence jugée loyale. La seconde est la tentative de suprématie technologique voire idéologique de la Chine vis-à-vis du reste du monde. Par ailleurs, le président américain est en pleine campagne électorale, il doit donc rassurer ses électeurs et trouver aussi des boucs émissaires. Un phénomène identique qui affecte la Chine dont la croissance s’ est complètement écroulée pour tomber dans le rouge et dont le taux de chômage est plus près de 20 % que des 6 % annoncés. Le retour du nationalisme sert aussi à ressouder les Chinois autour du pouvoir.

Le président américain, Donald Trump, doit donner dans la journée une conférence de presse portant sur la Chine, après l’adoption par le parlement chinois de la nouvelle loi sur la sécurité à Hong Kong. Sans attendre ses annonces, Pékin a menacé Washington de mesures de rétorsion.

Ce regain de tension entre les deux premières économies mondiales fait craindre un nouveau coup de froid sur le commerce international au moment même où la planète est en pleine récession à cause de la pandémie de coronavirus.

“La réaction des Etats-Unis peut prendre de multiples formes et c’est ce qui rend les gens nerveux, d’autant que cela risque de conduire à un nouvel échange de représailles entre les deux pays”, explique Craig Erlam, analyse senior d’Oanda Europe.

À noter qu’aux États-Unis la situation économique à de sérieuses difficultés à redémarrer et que le chiffre de chômeurs ne cesse de progresser.  Aux Etats-Unis, les dépenses de consommation des ménages accusent une chute record de 13,6% en avril selon les chiffres du département du Commerce et leur moral montre une amélioration moins marquée qu’estimée initialement au vu des résultats définitifs de l’enquête mensuelle de l’université du Michigan.

Emploi USA: 2 millions de chômeurs en plus

Emploi USA: 2 millions de chômeurs en plus

 

Si les inscriptions hebdomadaires au chômage restent à un niveau considérable, elles diminuent progressivement depuis le record de 6,867 millions atteint lors de la semaine au 28 mars. La moyenne mobile sur quatre semaines a baissé pour s’établir à 3.042.000 contre 3.543.000 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 25,073 millions lors de la semaine au 9 mai (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 22,548 millions la semaine précédente.

Huawei: Berlin a insulté les USA

Huawei: Berlin a insulté les USA

L’Allemagne joue un jeu dangereux en essayant de louvoyer autour de la question de la technologie 5G du chinois Huawei . L’Allemagne n’a pas encore exclu de ces appels de d’offres le chinois et temporise à cinq en même temps de ne pas contrarier les Américains qui menacent par ailleurs de taxer l’automobile allemande. Du coup le ton monte entre les États-Unis et Berlin. En fait l’Allemagne veut à la fois protéger son business avec les Chinois et avec les Américains quittes à s’asseoir un peu sur les terres moraux et sociétaux. L’ambassadeur américain en Allemagne a qualifié lundi d’«insulte» le parallèle dressé la veille par un ministre allemand entre l’espionnage des Etats-Unis et de la Chine, dans le débat autour de la participation de Huawei à l’infrastructure 5G.

L’Allemagne n’a pas exclu pour l’instant le groupe chinois des appels d’offres, malgré les pressions répétées des Etats-Unis, qui ont banni le numéro deux mondial des smartphones et l’accusent d’espionnage pour le compte de Pékin. «Nous n’avons pas non plus demandé de boycott après l’affaire de la NSA», quand l’espionnage massif de la part des services de renseignement américains avait été rendu public à partir de 2013, a affirmé le ministre de l’Economie Peter Altmaier dimanche soir lors d’un débat télévisé. «Les Etats-Unis demandent également à leurs entreprises de transmettre certaines informations, qui sont nécessaires à la lutte contre le terrorisme», a poursuivi le ministre.

Ces déclarations «sont une insulte envers les milliers de membres des forces armées américaines qui oeuvrent pour la sécurité de l’Allemagne et les millions d’Américains attachés à une forte alliance des pays de l’Ouest», a déclaré lundi l’ambassadeur Richard Grenell, un proche de Donald Trump, dans un communiqué. «Il n’y a pas d’équivalence morale entre les Etats-Unis et la Chine», a insisté Richard Grenell. «Ceux qui suggèrent cela ignorent l’Histoire.» Le conflit autour de Huawei, considéré comme le leader de la technologie 5G, s’inscrit dans la rivalité technologique et commerciale plus large entre Pékin et Washington.

En Allemagne, le parti CDU de la chancelière Angela Merkel a voté samedi une résolution autorisant l’accès à l’infrastructure 5G à des entreprises «qui respectent de manière vérifiable un catalogue de sécurité clair», n’excluant ainsi pas d’office Huawei. Peter Altmaier a défendu lundi sa position, affirmant au quotidien Bild qu’il n’a «jamais mis sur un pied d’égalité les systèmes politiques chinois et américain». «Il est clair que nous avons besoin des plus hauts standards de sécurité pour des données sensibles», a déclaré le ministre.

À lire aussi : Comment la 5G va changer notre quotidien

L’Union européenne s’est également inquiétée début octobre des «menaces posées par des Etats ou des acteurs qu’ils soutiennent» sur la sécurité des futurs réseaux de communication 5G, sans pour autant nommer Huawei. La technologie 5G, qui doit proposer un débit 100 fois plus rapide que celui des réseaux 4G existants, est présentée comme un bouleversement en matière de télécoms dans le monde avec de nouvelles applications: objets connectés, voitures sans conducteur, automatisation accrue, télémédecine, etc.

USA-Chine: Trump recule sur l’accord commercial

USA-Chine: Trump  recule sur l’accord commercial

Donald Trump souffle chaud et le froid concernant les perspectives du futur accord commercial entre les États-Unis et la Chine. On sait que compte tenu du déficit abyssal de la balance commerciale les États-Unis ont imposé plusieurs vagues d’augmentation des tarifs douaniers et cela de manière unilatérale. De son côté la Chine a répliqué un peu de la même manière. Pour l’instant, on ne peut pas dire qu’il y ait de bénéficiaire dans cette guerre économique dans la mesure où la Chine enregistre un net tassement de sa croissance. Les effets ne sont guère bénéfiques pour les États-Unis qui connaît aussi un affaiblissement de son activité générale et devrait perdre autour de 1 % d’augmentation du PIB en 2020. La balance commerciale des États-Unis est toujours aussi déséquilibrée. Certes le volume des échanges a diminué entre les deux pays mais cela n’a pas profitéaux États-Unis. DonaldTrump  est par ailleurs très influencé par son électorat mais sa stratégie est fluctuant. Selon les moments, il menace de punir sévèrement les importations d’origine chinoise en les assommant de taxes douanières. Dans d’autres moments,  il se montre  plutôt très conciliant considérant que l’accord avec la Chine est pratiquement réalisé sur les conditions futures des échanges . Le problème c’est que cette politique de punition douanière de la Chine porte aussi préjudice aux États-Unis et que l’activité s’en ressent ( exemple pour les exportations de soja et autres produits agricole). Cet effet a tendance à rendre Trump  plus conciliant vis-à-vis de  la Chine. En même temps, il doit afficher une certaine radicalité vis-à-vis des électeurs nationalistes qui ne comprennent pas grand-chose à l’économie. Dans sa dernière déclaration , le président américain a remis en cause ses propos précédents, il  a déclaré vendredi à des journalistes ne pas avoir donné son accord à la levée des droits de douane imposés à la Chine et précisé qu’un accord commercial entre Pékin et Washington serait signé aux Etats-Unis.

Les Etats-Unis et la Chine se sont mis d’accord pour lever par étapes les droits de douane supplémentaires qu’ils se sont imposés ces derniers mois, dans le cadre de la première phase d’un accord censé mettre fin à leur guerre commerciale.

Cette perspective suscite une vive opposition de la part de plusieurs conseillers de Donald Trump qui espère signer la “phase 1” de l’accord avec son homologue Xi Jinping avant la fin de l’année. Le problème c’est que Donald Trump  est coincé entre une problématique économique et une problématique électorale.

Conjoncture USA : contrastée

Conjoncture USA : contrastée

Un peu comme en France,  la conjoncture économique américaine se caractérise par une contradiction avec d’une part des consommateurs qui conservent le moral tandis que la croissance de l’industrie tend à se tasser. Dans une période de crise telle que nous leurs vivons et qui n’est d’ailleurs sans doute pas terminée loin s’en faut, le décalage est normal car il faut du temps pour que les consommateurs s’approprient l’analyse de la situation économique de leur pays. Les consommateurs américains, eux, ont dopé leurs dépenses en juillet, les ventes au détail ayant grimpé de 0,7%, bien au-dessus des attentes des analystes. Magasins et distributeurs en ligne d’appareils électroniques, d’habillement et d’ameublement ont vu leurs ventes gonfler le mois dernier.

La consommation est la locomotive de l’économie américaine, générant 75% de la croissance du PIB. Alors que la croissance du Produit intérieur brut a atteint 2,1% en rythme annuel au 2e trimestre, l’expansion du 3e trimestre devrait se tasser un peu mais rester soutenue autour de 1,9%, selon la dernière projection de la banque centrale régionale d’Atlanta.

. La production industrielle américaine s’est repliée en juillet (-0,2%) pour la seconde fois en quatre mois, plombée par un recul encore plus important (-0,4%) de la production manufacturière.

Sur un an, de juillet 2018 à juillet 2019, la production industrielle, secteur cher à l’administration Trump qui veut « rendre à l’Amérique sa grandeur », n’a progressé que de 0,7%.

« Ce secteur manufacturier est en récession mais pas au point de menacer l’ensemble de l’économie », a commenté Ian Shepherdson, économiste en chef pour Pantheon Macroeconomics.

Conflit commercial Chine-USA : risques de chaos mondial ?

Conflit commercial  Chine-USA : risques de chaos mondial ?

Des médias s’interrogent ce matin sur les risques pouvant découler de l’amplification du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine. Les dernières évolutions ont vu les États-Unis décider de taxer 300 milliards supplémentaires d’importations chinoises. La réplique de la Chine a consisté à interdire l’importation de produits agricoles américains ; en outre, la banque centrale chinoise est accusée  par les États-Unis de manipuler sa monnaie pour la rendre plus compétitive. On peut penser que d’autres mesures de rétorsion seront prises par les deux parties. En tout cas, la perspective d’un accord d’ici la fin de l’année semble s’éloigner. Il est clair que ce conflit aura des conséquences sur l’ensemble de l’économie d’abord compte tenu du poids économique respectif de la Chine et des États-Unis, ensuite compte tenu du rôle que joue le dollar comme monnaie internationale enfin en raison de l’inflation qui risque de pénétrer d’abord en Chine puis de contaminer l’ensemble du monde. Ce qui est engagé entre les États-Unis et la Chine est une guerre commerciale, une guerre monétaire et une guerre technologique. Un conflit qui a déjà des conséquences notamment en pesant sur les échanges internationaux. En Europe,  l’industrie allemande est par exemple très touchée par le ralentissement de la croissance en Chine et craint un renchérissement des exportations d’automobiles aux États-Unis avec le risque de taxation supplémentaire évoquée à de nombreuses reprises le président américain.  la guerre monétaire, elle, est commencée depuis longtemps depuis que les banques centrales se sont engagées dans des politiques accommodantes pour remédier à la crise de  2007. Le fait de baisser sans cesse les taux d’intérêt et les rachats d’actifs constituent une manière de faire tourner la planche à billets et de dévaluer la monnaie dont la valeur ne représente plus alors la richesse d’un pays ou d’une zone monétaire. Cette stratégie dite accommodante et pratiquée par toutes les banques centrales. Elle ne pourra aboutir un jour qu’à un réajustement brutal des valeurs des monnaies voir à une crise du système financier international. La troisième conséquence est d’ordre technologique. Les Américains veulent  bloquer la progression technologique de la Chine qui pourrait mettre en dépendance nombre de secteurs. Voir à cet égard le conflit concernant la technologie 5G. Le problème,  c’est que c’est différent aspects  de la crise se déroulent sur un fond de ralentissement économique très dangereux. Les marges de manœuvre des Etats et des banques centrales se réduisent d’autant plus pour soutenir l’activité. Dans un climat très mouvant, les incertitudes s’accumulent ; les entreprises et les ménages choisissent plutôt l’attentisme. D’une certaine façon, la crise nourrit la crise. La première conséquence sera un nouvel affaiblissement de la croissance à la fin de l’année et en 2020. Dans nombre de pays on frôlera la récession.

Négociations avec les USA : Macron retourne sa veste

Négociations avec les USA : Macron retourne sa veste

Après avoir été partisan d’un accord commercial avec les États-Unis, Macron fait volte-face sans doute en raison de la proximité des élections européennes. Macron a d’abord milité pour cet accord, ensuite il a adouci sa position en demandant que l’agriculture en soit exclue, enfin en perdition dans les sondages, Macron se voit maintenant contraint de voter contre l’ouverture des négociations La France votera contre l’ouverture de négociations commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Cela en prétextant un contexte de menaces commerciales répétées de Donald Trump et de la sortie annoncée des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat “La France ne veut pas de guerre commerciale ou de tension avec les Etats-Unis” mais ne peut rompre son engagement de lutter contre le changement climatique et juge que céder aux pressions américaines n’est pas une bonne idée, a insisté la source, jugeant probable que la France soit le seul pays européen à s’opposer à l’ouverture des négociations. Les Européens ont convenu provisoirement jeudi d’ouvrir officiellement ces négociations, une décision censée détendre les relations entre les deux premiers blocs économiques de la planète. La décision doit être maintenant soumise à l’approbation de chaque pays à l’échelon ministériel. Les ministres de l’Agriculture de l’UE se rencontreront lundi à Bruxelles. L’opposition de la France sera notifiée jeudi soir aux autorités européennes. Elle n’empêchera pas l’ouverture des négociations, si les Etats-Unis le souhaitent également, la décision se prenant côté européen à la majorité qualifiée. La Commission européenne, qui coordonne la politique commerciale de l’Union, a sollicité deux mandats de négociation, le premier en vue de réduire les droits sur les biens industriels et le second destiné à aider les entreprises à prouver que leurs produits sont conformes aux normes de l’UE ou à celles des Etats-Unis. La France s’opposera aux deux mandats, a-t-on précisé. Le président américain avait accepté en juillet de surseoir à l’imposition de droits de douane punitifs sur les voitures importées de l’Union européenne. Toutefois, des droits de douane continuent de s’appliquer sur l’acier et l’aluminium importés de l’Union et Donald Trump a menacé mardi d’imposer des droits de douane sur 11 milliards de dollars de produits européens, arguant de l’impact négatif des subventions européennes accordées à Airbus.“Nous ne sommes jamais rentrés dans l’idée qu’il fallait faire montre de faiblesse pour s’attirer les faveurs de monsieur Trump”, a poursuivi la source. “L’idée que, par des concessions, en cédant à la pression, on améliorera notre situation vis-à-vis des Etats-Unis n’est pas une bonne idée.”“Nous disons que, dans le contexte de menaces commerciales, encore ces derniers jours avec Boeing-Airbus, on ne va pas récompenser les Etats-Unis”, a-t-elle encore déclaré. La vérité n’est sans doute pas d’ordre commercial mais politique. Macron cherche à regagner une popularité perdue qui à prendre à revers ses propres orientations et à s’isoler au sein de l’Europe.

 

Risques de récession aux USA ? ( JPMorgan)

Risques de récession aux USA ? ( JPMorgan)

JPMorgan  a annoncé qu’il maintenait ses prévisions de rentabilité pour les trois années à venir mais cela sans tenir compte des  risques importants susceptibles d’accélérer l’arrivée d’une récession économique aux Etats-Unis. Le recul de la consommation au États-Unis a surpris nombre d’observateurs. Pourtant il s’inscrit dans une tendance baissière assez nette de la croissance qui pourrait se situer autour de 2 % au plus en 2018. En cause évidemment le conflit des échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine mais surtout le très net tassement de l’activité générale en Chine et ailleurs. La croissance s’affaiblit par exemple en Europe et en Allemagne en particulier où la croissance ne devrait pas dépasser 1 % en 2019 du fait du très net ralentissement des échanges. Les ventes de détail aux États-Unis n’avaient autant baissé aux États-Unis. Elles ont reculé en décembre de 1,2 % selon les statistiques officielles publiées jeudi. Si l’on exclut de ces statistiques l’automobile, l’essence, les restaurants et les matériaux de construction, les ventes de détail s’effondrent de 1,7 %. Même les ventes en ligne auraient baissé.  Pratiquement tous les secteurs sont touchés alors qu’en décembre le consommateur américain affichait un moral encore historiquement élevé, soutenu par des niveaux d’embauche solides dans un contexte de plein-emploi. Michael Feroli, économiste de JP Morgan, avance une hypothèse: les Américains ont pu réduire leurs achats en réaction à l’effondrement de Wall Street qui a effectivement connu en décembre son plus mauvais mois depuis 1931. Si l’on exclut de ces statistiques l’automobile, l’essence, les restaurants et les matériaux de construction, les ventes de détail s’effondrent de 1,7 %. Même les ventes en ligne auraient baissé. Les tensions commerciales dans le monde et la sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union européenne constituent aussi des sources d’incertitude pour 2019, selon des propos tenus à l’occasion de la 12e journée annuelle pour les investisseurs organisée par la plus grande banque américaine par les actifs. “Plus on avance, moins on a confiance dans le fait que nous n’assisterons pas à” des changements de taux d’intérêt et à un retournement de l’économie, a déclaré la directrice financière de JPMorgan, interrogée sur les raisons pour lesquelles l’établissement n’avait pas relevé son objectif de rentabilité. La récente baisse du moral des entrepreneurs a fait grimper le risque de récession”, a-t-elle poursuivi. Cependant, a-t-elle ajouté, “l’économie américaine reste tirée par la consommation et les consommateurs sont solides et dynamiques”.

Croissance USA: forte baisse des commandes industrielles

Croissance USA: forte baisse des commandes industrielles

Signe du ralentissement de la croissance, les commandes à l’industrie américaine  ont diminué de 2,1%, a annoncé le département du Commerce jeudi, un pourcentage sans précédent depuis juillet 2017. En septembre, ces commandes avaient augmenté de 0,2% et non de 0,7% comme annoncé en première estimation. Les économistes interrogés par Reuters projetaient une baisse des commandes de 2% en octobre. Le secteur industriel affirme que la pénurie de main d’oeuvre qualifiée et les droits de douane imposés par le gouvernement perturbent leurs opérations. En octobre, les commandes de matériels de transport ont chuté de 12%, le recul le plus vif depuis octobre 2017, reflétant une chute de 59,3% des commandes dans l’aviation militaire. En septembre, les commandes de matériels de transport avaient augmenté de 0,9%. Les commandes dans l’aviation civile ont chuté de 22,2% en octobre. Les commandes dans l’automobile se sont repliées de 0,1%. Les commandes de biens d’équipement hors défense et aviation, considérées comme un bon étalon des plans d’investissement des entreprises, n’ont pas varié, comme cela avait été annoncé le mois dernier. En septembre, ces commandes avaient fléchi de 0,6%. Les livraisons de ce type de biens d’équipement, qui entrent dans le calcul de l’investissement productif pour établir le Produit intérieur brut (PIB), ont augmenté de 0,3% confirmé en octobre, après une baisse de même ampleur en septembre.

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