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Xi Jinping , un président chinois encore élu à l’unanimité qui suscite des interrogations

Xi Jinping , un président chinois encore élu à l’unanimité qui suscite des interrogations

Par:
Emmanuel Véron
Enseignant-chercheur – Ecole navale, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)

Déclaration d’intérêts
Emmanuel Véron est délégué général du FDBDA.


Il y a dix ans, le 14 mars 2013, Xi Jinping accédait à la présidence de la République populaire de Chine, en étant élu par les quelque 3000 membres de l’Assemblée nationale populaire. Il y a cinq ans, le 17 mars 2018, il était reconduit à ce poste, peu après avoir fait adopter un amendement supprimant toute limitation à son nombre de mandats. Il a en obtenu un troisième lors des « deux Assemblées » (Assemblée nationale populaire et Conférence consultative du peuple chinois) qui viennent de s’ouvrir ce 5 mars, et confirmer de nouveaux responsables (qui lui sont acquis) aux postes clés de l’État. Les dix années de pouvoir de Xi Jinping, trois fois chef (du Parti, de l’État et de l’Armée), auront partout renforcé le poids du Parti. Toutefois, le président se trouve actuellement confronté à une situation particulièrement difficile : trois années de pandémie, qui ont entraîné des manifestations inédites depuis Tian’anmen et une dégradation de l’économie, les tensions accrues avec Taïwan et les contrecoups de la guerre en Ukraine auront des conséquences profondes sur l’exercice du pouvoir au cours des prochaines années.

Derrière l’affichage de la force se cachent des fragilités (structurelles et conjoncturelles) que le régime a toujours plus de mal à dissimuler. Plus que jamais, les logiques intérieures orientent les choix extérieurs. Les crises du centre et de la périphérie ne sont toujours pas réglées. Elles demeurent des facteurs de vulnérabilité pour le régime.

En ce début d’année, trois points essentiels semblent se dégager comme problématiques durables : encore et toujours la gestion de la pandémie et la démographie ; l’économie ; et le politique (à tous les niveaux de la hiérarchie, depuis le local jusqu’au Bureau politique).

Le 7 décembre 2022, le régime a subitement mis fin à la politique (très intrusive et draconienne) dite « Zéro Covid ». Si cette décision est liée au coût colossal qu’a eu pour la Chine la politique « zéro Covid », sa mise en œuvre soudaine s’explique aussi par les manifestations inédites d’une population à bout de nerfs du fait des restrictions sanitaires et des mesures draconiennes.

Les conséquences sont immédiates : après un temps de doute (de nombreuses personnes sont restées chez elles dans les premiers jours), les Chinois, peu immunisés, ont multiplié les déplacements, notamment à l’occasion des festivités du Nouvel an chinois, ce qui a occasionné une flambée de l’épidémie. L’ensemble du pays sera touché, et de nouvelles vagues de contamination vont gagner l’Asie, et rapidement le reste du monde.

Si certains observateurs avancent que le pic est passé dans plusieurs grandes villes (notamment à Shanghai), la pandémie va durer encore de longs mois, voire plusieurs années. Mi-janvier, les autorités chinoises ont annoncé environ 60 000 décès du Covid en un mois.

Selon l’institution britannique Airfinity, les chiffres seraient bien plus dramatiques : il y aurait eu 700 000 décès depuis début décembre à la mi-janvier.

Partout dans le pays, et spécialement dans les grandes villes de l’Est et du Centre, les images d’hôpitaux saturés et manquant de médicaments sont éloquentes. Plus rares sont les images similaires venant de villes de taille plus modeste et des campagnes. Ce qui ne signifie pas que la situation y soit meilleure, au contraire : c’est simplement que le niveau de couverture médicale y est moindre.

Le taux de vaccination est encore en dessous du seuil suffisant pour protéger la population, notamment les personnes les plus âgées. Dans ce contexte, alors que la confiance de la population chinoise dans le vaccin demeure très limitée, les autorités auront à organiser une vaccination (avec rappels) de très grande ampleur. Pendant ce temps, la Chine pourrait voir la diffusion de nouveaux variants, une perspective qui induit une incertitude non seulement pour les marchés boursiers, mais aussi pour le voisinage régional, de Singapour au Japon en passant par la Corée. Un signe éloquent : lors de l’ouverture des « deux Assemblées », l’ensemble des membres portaient un masque, à l’exception de Xi Jinping et des membres du Comité permanent du Bureau politique.

L’économie chinoise est affaiblie par trois années de restrictions sanitaires, la dégradation de l’environnement stratégique international et le ralentissement de la demande mondiale. Elle est aux prises avec des difficultés structurelles et conjoncturelles (vieillissement et poursuite de la chute de la fécondité, montée du chômage, qui frappe désormais plus de 20 % des moins de 30 ans, crise de l’immobilier, pénuries d’énergie, crise environnementale, etc.).

Les autorités annoncent pourtant un rebond de l’activité économique pour 2023. En cas de fort rebond au deuxième semestre, les conséquences seraient difficiles pour l’économie mondiale, notamment pour la reconstitution des stocks de gaz européens, et parce que ce rebond provoquerait une hausse des prix des produits de consommation et des matières premières, et les taux d’intérêt.

Parmi les enjeux majeurs à court terme, celui de la crise de l’immobilier est fondamental. Les faillites du géant de l’immobilier Evergrande ou du gestionnaire d’actifs Huarong en témoignent. Ce secteur (l’un des moteurs du « miracle » économique chinois des années 1980 à 2010) représente probablement près de 30 % du PIB chinois, environ 20 % des emplois et 75 % des actifs financiers des ménages.

D’autre part, le shadow banking (système bancaire parallèle) demeure, et alimente des pratiques de corruption à toutes les échelles, malgré l’ampleur des politiques anti-corruption de Xi Jinping (aussi pour lutter contre ses adversaires).

Le manque de liquidités ne permet pas au Parti-État de maintenir à flot l’ensemble de ses objectifs économiques. Malgré tout, le solde commercial continue d’être massif (plus de 900 milliards de dollars cumulés sur l’année 2022), lié bien sûr aux marchés consolidés d’Europe, d’Amérique du Nord et de l’Asie industrialisée et développée. La demande intérieure chinoise demeure médiocre. Une réunion importante du début d’année conduite par Xi Jinping portant sur le secteur immobilier et l’assainissement des finances rappelle l’urgence à court et moyen terme pour le régime de moderniser le secteur. En outre, un effort particulier sera consacré aux nouvelles technologies, notamment dans le cadre de la refonte des institutions de l’État annoncée lors de la réunion de l’ANP.

Enfin, au niveau politique, le dernier Congrès en date a abouti à la nomination d’un Bureau politique inféodé à Xi Jinping, dont le pouvoir semble établi pour encore de longues années. Cette mainmise induit discrètement une forme de mécontentement au sein du Parti, qui, articulée à la contestation des mesures sanitaires par la population et le ralentissement économique, laissera sans doute une trace durable.

L’enfermement politique dans lequel les choix de Xi Jinping ont conduit le régime et la Chine impose un exercice de rééquilibrage de l’image internationale du pays. Lors du dernier sommet de Davos, le vice-premier ministre Liu He (envoyé spécial de Xi Jinping) a ainsi déclaré « la Chine est ouverte », afin de rassurer et séduire l’Occident (surtout l’Europe) et de redorer une image écornée.

La rivalité stratégique sino-américaine continue de structurer les relations internationales, dont Taïwan est devenue l’un des points de tension essentiels. Alors que des élections présidentielles auront lieu à Taïwan et aux États-Unis en 2024, le PCC ne se risquera pas sans doute pas, à court terme, à une invasion militaire, mais cherchera à neutraliser les capacités diplomatiques de Taïwan. Mais aussi à intensifier les intimidations à l’endroit de Taïwan.

Incontestablement, l’évolution du conflit en Ukraine aura un impact sur le degré de la proximité sino-russe, souvent dépeinte (à tort) comme une alliance. En réalité, la Chine et la Russie partagent une connivence tactique et stratégique contre l’Occident, mais leur relation demeure très asymétrique. La guerre d’Ukraine favorise l’ascendant de Pékin sur la Russie (soutenue implicitement) et lui permet de se présenter comme un « médiateur » et de raffermir ses liens avec les marges post-soviétiques. Rappelons qu’ à ce jour la RPC n’a pas condamné la guerre en Ukraine et que Xi Jinping n’a pas échangé avec Volodymyr Zelensky.

Début janvier, la première tournée africaine du nouveau ministre des Affaires étrangères Qin Gang (en Égypte, au Bénin, en Éthiopie, au Gabon et en Angola) reflète l’importance des partenaires non occidentaux aux yeux de la Chine. Pékin travaille à un resserrement des relations avec le continent africain, malgré les successives prises de conscience du piège de la dette dans le cadre ou non des « Nouvelles routes de la soie »..

Plus largement, la RPC souhaite entretenir un dense réseau de relations avec les pays émergents et en développement, y voyant un levier contre l’Occident, en particulier à l’ONU. L’exemple récent de la signature d’un contrat sur les hydrocarbures avec l’Afghanistan des talibans montre combien le « vide » laissé par les Occidentaux est rapidement comblé par la puissance voisine, faisant fi du droit et des sanctions internationales en collusion avec le nouveau régime de Kaboul. Dernièrement, l’annonce depuis la Chine du rétablissement des relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite marque la réussite de la diplomatie chinoise et le recul de l’Occident face à Pékin.

L’issue des « deux Assemblées » verra la confirmation des orientations stratégiques de Pékin. Au plan intérieur, on constate des efforts sur le budget de défense, en hausse (7,2 %), malgré le ralentissement économique, mais aussi sur les technologies et sur la stimulation du marché intérieur pour se détacher des dépendances de l’occident. Sur le plan international, la séquence confirme la poursuite du soutien implicite à la Russie, de la montée des tensions avec les États-Unis et dy rapprochement avec les mondes non occidentaux. Pékin veut se présenter, plus que jamais, comme l’alternative aux États-Unis. Il reste que, malgré ses déclarations, le pouvoir chinois est bien moins sûr de lui-même et de son avenir qu’il le laisse croire.

Economie mondiale : Les interrogations

Economie mondiale : Les interrogations

 

Jean-Michel Bezat du Monde évacue les interrogations quant au perspectives de l’économie mondiale

Pénuries de matières premières, tensions entre Etats, logistique défaillante… Pour l’Europe, l’accumulation de problèmes va rendre les objectifs de transition énergétique complexes et coûteux, relève Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

 

Chronique.

 

Alerte rouge sur l’approvisionnement du monde, depuis les champs d’hydrocarbures et les mines jusqu’aux usines et aux consommateurs ! A l’aube de l’année 2022, rarement autant de menaces ont pesé sur l’économie mondiale : tensions géopolitiques, déséquilibres entre l’offre et la demande de matières premières et de composants, goulots d’étranglement dans le transport maritime et les ports. Pétrole et gaz, cobalt, lithium, nickel, cuivre et terres rares, microprocesseurs et porte-conteneurs sont devenus rares et chers. Tout alimente l’inflation et déstabilise les acteurs économiques.

En Europe, l’inquiétude immédiate se focalise sur l’énergie. Sa facture s’élèvera à 1 000 milliards d’euros cette année, deux fois plus qu’en 2019, a calculé la banque JPMorgan Chase. « Mais si la Russie envahissait l’Ukraine, le baril de pétrole exploserait le plafond, et il y aurait une pénurie de gaz à prévoir en Europe », alors qu’il a coûté quatre fois plus cher en 2021 qu’en 2020, a prévenu l’économiste Philippe Chalmin en présentant, jeudi 27 janvier, son rapport « CyclOpe », baromètre annuel des marchés mondiaux des matières premières.

Le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, dramatise. L’Union européenne subit « un choc gazier comparable au choc pétrolier de 1973 », qui a entraîné une flambée sans précédent des prix de l’électricité. De la métallurgie à la chimie, des pans entiers de l’industrie ont dû réduire leur production pour ne pas perdre d’argent et limiter des surcoûts qui se répercuteront sur le prix des voitures ou des denrées alimentaires.

La menace sur l’or noir est aussi inquiétante – sauf pour les partisans d’une sortie accélérée des énergies fossiles. Le baril pourrait passer rapidement de 90 à 100 dollars (de 80 à 90 euros) – et même à 120 dollars en cas de guerre russo-ukrainienne. Diaboliser la Russie et ses alliés de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole est facile. Les oilmen américains ne sont pas pressés de pomper davantage de brut. Surtout, le secteur a tellement taillé dans ses dépenses d’exploration-production, divisées par deux depuis le pic de 2014 (720 milliards d’euros), que les capacités excédentaires ont fondu, alors que la demande a retrouvé son niveau pré-Covid et qu’elle augmentera jusqu’en 2030.

Au-delà du pétrole et du gaz, une aventure militaire de Vladimir Poutine en Ukraine déstabiliserait le marché de métaux comme l’aluminium, le nickel ou le palladium – soit que les Etats-Unis et l’Europe lui interdisent de les écouler à l’étranger, soit qu’il suspende ses exportations par mesure de rétorsion. Une escalade perdant-perdant puisqu’elle priverait la Russie de devises et ses clients de produits vitaux pour se débarrasser du charbon, du pétrole et du gaz dans les transports et la production d’électricité.

 

Plan de relance Biden : soutien mais aussi interrogations sur le coût et l’inflation

Plan de relance Biden : soutien mais aussi interrogations sur le coût et l’inflation

Beaucoup à Wall Street se félicitent  de ce plan de relance mais certains s’inquiètent déjà de son coût  et de ses conséquences sur l’inflation sitôt que l’économie reprendra.

«À l’heure actuelle, les marchés célèbrent le stimulus supplémentaire et le considèrent comme un pont plus solide vers une économie entièrement rouverte», a déclaré Jeff Buchbinder, stratège en actions pour LPL Financial.

«De l’autre côté, il y a la possibilité que les marchés devront payer pour cela sous la forme de taux d’intérêt nettement plus élevés ou de hausses d’impôts qui pourraient plafonner les évaluations des actions», a-t-il déclaré.

Les valorisations boursières inquiètent déjà certains investisseurs, qui craignent que les bénéfices devront être exceptionnellement solides dans l’année à venir pour justifier les multiples élevés. Le S&P 500 se négocie à 22,3 fois les estimations de bénéfices prévisionnels, près de son sommet historique de 24,4 depuis mars 2000, selon FactSet.

Le S&P 500 a chuté de près de 0,4% jeudi et est en hausse d’environ 1,1% depuis début janvier. Le rallye de l’année a été mené en grande partie par les valeurs cycliques qui bénéficient d’un plan de relance, y compris les banques, qui sont en hausse de plus de 10% depuis le début de l’année.

Pendant ce temps, les lauréats de l’année dernière, comme le secteur de la technologie, ont baissé de près de 1% au cours de la même période. La hausse des rendements menace de peser sur les entreprises dont les flux de trésorerie sont de plus longue durée tels que les actions technologiques et de croissance.

Le plan de Biden pour stimuler l’économie grâce à un plan de sauvetage intervient à un moment où une flambée des cas de coronavirus oblige les entreprises et les investisseurs à réduire leurs estimations de la fin de la pandémie.

Les demandes de chômage initiales ont atteint 965 000 la semaine dernière, a déclaré jeudi le ministère du Travail, leur plus haut niveau depuis août et bien au-dessus des 795 000 anticipés par les économistes interrogés par Reuters. Dans l’ensemble, les pertes d’emplois en décembre ont diminué pour la première fois en huit mois.

La hausse des rendements obligataires, quant à elle, fait craindre une inflation imminente une fois que l’économie commencera à se redresser. Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a déclaré dans un discours jeudi qu’il ne s’attendait pas à ce que la banque centrale commence à réduire ses achats mensuels d’obligations «trop tôt».

« Ce n’est pas le moment de parler de sortie », a-t-il déclaré.

a été plus lent que prévu à peu près partout», a-t-il déclaré.

Esty Dwek, responsable de la stratégie de marché mondial chez Natixis Investment Managers, a déclaré qu’elle s’attend à ce que le marché boursier trébuche plus tard cette année alors que les investisseurs commencent à évaluer la possibilité d’une hausse des taux d’imposition des sociétés et des particuliers que la nouvelle administration pourrait imposer.

«Il y a une nécessité aujourd’hui qui l’emporte sur la préoccupation à long terme», a-t-elle déclaré. «Il y a un souci d’inflation à venir, mais je ne vois pas cela se produire bientôt.»

Plan de relance Biden : des réactions positives et des interrogations sur l’inflation

Plan de relance Biden : des réactions positives et des interrogations sur l’inflation

 

Globalement ,les milieux d’affaires sont plutôt positifs après l’annonce d’un énorme plan de soutien à l’économie par Biden. À noter toutefois des interrogations sur le réveil de l’inflation face à cette nouvelle montagne de liquidités.

PETER TUZ, PRÉSIDENT, CONSEILLER EN INVESTISSEMENT CHASE, CHARLOTTESVILLE, VIRGINIA

«D’après ce que j’ai vu jusqu’à présent, le plan ressemble à ce que je pense que le monde attendait.»

«Le marché étudie ce plan pour maintenir l’économie forte au premier trimestre et on espère qu’au deuxième trimestre et pour le reste de l’année, nous serons suffisamment vaccinés là où l’économie se redresse d’elle-même sans ces extraordinaires colis d’aide. »

OLIVER PURSCHE, PRÉSIDENT ET CHEF DES PLACEMENTS, BRONSON MEADOWS CAPITAL MANAGEMENT, FAIRFIELD, CONNECTICUT

«C’est beaucoup d’argent, mais c’est dans la fourchette de ce qui était attendu. Même lorsque nous nous sommes vendus à la clôture, les petites capitalisations se sont bien comportées, et je pense que c’est parce que les mesures de relance de 2 000 $ profiteront massivement aux consommateurs à faible revenu. Ils vont faire leurs achats dans les petites entreprises. »

«Vous pouvez toujours affirmer qu’il faut faire plus. Mais c’est à peu près tout ce que le Congrès peut supporter en ce moment, même avec une majorité démocrate. Je n’ai rien vu qui dise que c’est ça. Il y a plus sur la route si nécessaire. Le président (Jerome) Powell nous a déjà dit que la Fed ne voyait pas une augmentation des taux d’intérêt de si tôt. L’inflation est à distance même si les rendements obligataires ont augmenté au cours des deux dernières semaines. Je me sens plutôt bien dans les choses. En général, le ciel est plus clair.

CHUCK CARLSON, DIRECTEUR GÉNÉRAL, HORIZON INVESTMENT SERVICES, HAMMOND, INDIANA est cependant plus mesuré et estime que cette injection massive pourrait raviver l’inflation.

«Vous pourriez aussi bien commencer en grand. Je pense qu’à un moment donné, alors que la sagesse conventionnelle à Wall Street est que le marché est enthousiasmé par la relance, il pourrait y avoir trop de bonnes choses. Il y a une certaine prise de conscience que jeter 2 billions de dollars supplémentaires dans le mélange est exagéré. Ce sera intéressant si cela commence à être le récit. Il y a cette préoccupation sous-jacente que l’inflation pourrait reprendre »

Nouveau Coronavirus : les interrogations

Nouveau Coronavirus : les interrogations

.Plusieurs centaines de variantes du coronavirus ont déjà été identifiées à travers le monde. « On n’est pas en train de basculer vraiment dans autre chose, mais on a une évolution qui était plus ou moins inéluctable », observe le médecin et généticien Axel Kahn, lundi soir sur Europe 1. « Tant que le virus circule à un haut niveau, il y aura des mutations (…) qui vont lui conférer un avantage. »

La souche mutante semblerait rendre le virus plus contagieux de 70%. Pour le moment, cette souche mutante ne semble en effet pas entraîner une maladie plus grave, cependant la « circulation virale facilite l’apparition de mutants qui sont plus infectieux » encore.

Lundi, le régulateur européen des médicaments a déclaré qu’il n’existait « aucune preuve » permettant de dire que le vaccin Pfizer-BioNTech ne protégerait pas contre cette nouvelle souche du coronavirus. Le problème c’est que l’inverse n’ont plus. !

Lundi matin sur Europe 1, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué qu’il était tout à fait possible que la variante du virus identifiée au Royaume-Uni circule déjà en France.  Cette variante ne figurait pas parmi les 500 souches virales analysées génétiquement ces derniers jours, selon l’Organisation mondiale de la santé. En tout cas, la variante en question a déjà été repérée en dehors du Royaume-Uni, en Italie, au Danemark, aux Pays-Bas et en Australie notamment.

Coronavirus : interrogations sur l’ampleur des licenciements

Coronavirus : interrogations sur l’ampleur des licenciements

La Dares évoque le triplement des plans de sauvegarde et considère qu’environ 70 000 emplois sont menacés. Quand on additionne les plans sociaux des grandes entreprises 50 à 70 000 emplois auraient été supprimés ou sont sur le point de l’être. On est loin des 700 000 emplois qui ont disparu depuis le début de l’année. La crise sanitaire est évidemment la cause principale de l’explosion du chômage mais visiblement nombreux d’entreprises structurellement en difficulté déjà avant le Coronavirus en ont profité pour ajuster les effectifs.

Cela signifie aussi que la crise a peut-être encore davantage touché les entreprises moyennes et les très petites. En outre elle a changé le statut de nombre de salariés. En effet beaucoup de postes à durée indéterminée ont été transformés- pour ceux qui restaient -en emplois précaires. Le paradoxe,  c’est que les chiffres officiels font apparaître une baisse du chômage mais  si le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A demeure à un niveau élevé, 3,872 millions;  il explose à six millions d’inscrits lorsque l’on comptabilise les catégories B et C, ceux ayant exercé une activité réduite. Au creux de la vague (avril-mai) les Français sans emploi étaient confinés et n’ont pas pu procéder à la recherche active d’un nouveau poste, ni se déclarer disponibles pour reprendre une activité.

 

Regroupement Fiat-Chrysler / PSA : des interrogations

Regroupement Fiat-Chrysler / PSA : des interrogations

Le regroupement est décidé, le siège sera au Pays Bas ( où la fiscalité est bienveillante pour ne pas dire davantage). Le chiffre d’affaires combiné du futur groupe est estimé à près de 170 milliards d’euros et son résultat opérationnel autour de onze milliards . .

Parmi les interrogations, la première est de savoir si on va continuer de vendre des automobiles et si la voiture ne risque pas d’être intégrée dans un système de mobilité mutualisée. La seconde interrogation concerne les technologies nouvelles avec les modes de traction mixte, le tout électrique voire l’hydrogène. Des incertitudes donc sur le concept même de la voiture aussi forcément sur des délocalisations possibles ( surtout avec un siège  au Pays-Bas, pour des question de fiscalité mais aussi pour échapper à l’influence des Etats italiens et Français notamment).  Enfin l’évolution des normes notamment pour des problématiques environnementales remet en cause d’une certaine manière les véhicules les plus rentables. Le regroupement obéirait davantage à des objectifs d’adaptation au marché qu’à ceux gigantisme d’après Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile et  Loïc Tribot e, économiste spécialiste du secteur du transport, délégué général du CEPS (Centre d’étude et de prospective stratégique), interrogés par France info.

 

« On assiste à une course au gigantisme dans le secteur de l’automobile », explique Loïc Tribot, pour qui ces rapprochements en augurent d’autres. Il était nécessaire pour le groupe PSA, après un passage à vide fort, de reprendre la main. » Les nuages s’accumulent en effet au-dessus de l’industrie automobile : les ventes mondiales sont en recul,  les marchés chinois et américain sont en souffrance et les relais de croissance sont difficiles à trouver. Ensuite, la rentabilité des constructeurs a tendance à s’éroder.  »Les affaires sont plus difficiles, explique Flavien Neuvyn, et les normes environnementales évoluent beaucoup et sont très difficiles à respecter. »

 

Aussi nécessiteront-elles d’énormes investissements en recherche et développement, qui supposent de vendre davantage de véhicules.  »Quand un constructeur développe une nouvelle plateforme automobile, tout ce qui sert de base à la construction d’un nouveau véhicule représente au minimum un milliard d’euros, indique Flavien Neuvy. Vous l’amortissez plus facilement si vous vendez huit millions de voitures que si vous en vendez trois millions. C’est aussi simple que cela. » En effet, l’industrie automobile est une industrie lourde et la taille critique des entreprise est un élément-clé. « Les choses évoluent tellement vite que la taille critique devient un élément déterminant, insiste Flavien Neuvy. C’est pour cette raison qu’effectivement les constructeurs qui font moins de 5 millions de véhicules par an cherchent des alliances. Elles peuvent consister en des fusions, mais aussi en alliances ponctuelles, technologiques. »

 

Il s’agit par ailleurs, selon Loïc Tribot, d’envoyer un message fort à la Chine. « Le marché est gigantesque, note-t-il, mais pas du tout évident. Il y a une belle dynamique, mais on sent comme une sorte d’essoufflement. » Enfin, un tel rapprochement permettrait, selon lui, de hisser PSA au rang d’acteur mondial susceptible de concurrencer, entre autres, Renault-Nissan.

 

 

 

 

Congrès du PS : interrogations existentielles d’une trentaine de cadres

Congrès du PS : interrogations existentielles d’une trentaine de cadres

Dans une tribune parue dans le JDD une trentaine de cadres du parti s’interrogent  l’avenir du PE et plus généralement du socialisme. Un document qui se veut aussi une analyse du libéralisme et de ses déviances aussi une réaffirmation des valeurs humanistes face à la technostructure. Un document intéressant mais dont on sait par avance qu’il finirait dans la poubelle dès la  reconquête du pouvoir par les socialistes eux aussi  produits pour beaucoup de la technostructure. . C’est tout le drame du parti socialiste qui a commencé avec Mitterrand qui sitôt élu a enterré le projet du parti socialiste élaboré par Chevènement ;

 

« Beaucoup a été dit sur les causes de la défaite des socialistes en 2017 : divisions, usure du pouvoir, renoncements et reniements. Mais n’oublions pas la dimension la plus grave, la marginalisation idéologique. Le Congrès d’Aubervilliers, ne pourra pas être le congrès de toutes les réponses mais il s’agira bien de la question fondamentale pour une formation politique : celle de son utilité sociale. C’est à celle-ci qu’il convient d’apporter une réponse et tout en faisant émerger de nouveaux outils et de nouvelles pratiques politiques. La victoire du prétendu « ni de droite ni de gauche » a sidéré l’opinion publique et bousculé le paysage politique. Six mois plus tard il reste une vision moins idyllique. La loi de l’individualisme s’impose et le Président de la République peine à réduire la fracture entre gagnants et perdants de la modernité alors même que ce qui fait nation réside justement dans ce sentiment que le progrès sera partagé. La cohésion d’une société ne se décrète pas par éléments de langage distillés à la télévision. La forme contemporaine du libéralisme se traduit par des mutations technologiques et sociétales d’une ampleur inédite. Nous sommes bel et bien face à un nouveau monde, mais celui-ci ne se résume pas à un rajeunissement du personnel politique ou à l’arrivée massive de DRH à l’Assemblée. Il est avant tout celui d’une violence sociale sans précédent, d’une rupture des mécanismes de solidarité, d’une remise en cause permanente des protections collectives. Ce libéralisme nous montre également son incapacité à répondre à l’urgence climatique et sa cécité face à l’ère anthropocène qui s’annonce. C’est d’ailleurs logique, le libéralisme économique considérant que le bien commun n’est rien d’autre que la somme des intérêts individuels, il est incapable d’affronter un défi qui nous dépasse tous, qui nécessite un sursaut collectif qui est contraire à l’essence même de sa doctrine. La faillite de la social-démocratie européenne complique encore davantage notre tâche face à ces nouveaux enjeux : un sentiment d’impuissance voire de complaisance vis-à-vis de la mondialisation et du capitalisme s’est installé. C’est l’idée même du progrès qui est mise en cause face aux risques climatique et écologique, tout autant que face à l’incompréhension devant les mutations engendrées par la révolution technologique et de l’intelligence artificielle. Nous devons comprendre ces nouvelles douleurs contemporaines. C’est en ce sens que le PS doit faire l’effort de compréhension avant de vouloir et de pouvoir être force de proposition. Pour cela, l’action dans les territoires est sans doute le levier le plus puissant pour agir efficacement sur la vie des citoyens. C’est là que doit se mener concrètement le combat, de l’écoute, de l’action et de la preuve. Seule cette proximité et ce caractère concret peuvent permettre de regagner la confiance. C’est pourquoi le territoire est, et doit être au centre de la refondation du PS. Le territoire c’est le réel. Beaucoup dans leur vie quotidienne se ressentent du côté des perdants et éprouvent un sentiment de dépossession et de déclassement. Notre projet doit être marqué par l’exigence de « vies dignes » pour tous en leur apportant la protection qui est un droit (accès à la santé, à un logement digne, au bien-être au travail, à une protection sociale de qualité pour tous les travailleurs), en renforçant leur confiance dans le progrès à laquelle ils aspirent ((tiers de confiance, intimité numérique), en faisant appel à l’innovation sociale, comme l’expérimentation lancée récemment par des départements sur le revenu de base. C’est pourquoi le PS doit proposer un projet de société des Nouveaux possibles Maîtrisés s’articulant autour de nouveaux communs qui sont une redéfinition des services publics notamment à l’aune de la révolution numérique, un nouveau modèle productif écologique, de nouveaux droits sociétaux et de nouveaux mécanismes redistributifs qui poursuive le combat pour l’égalité. L’Europe dans ce contexte doit devenir une Europe-providence pour atteindre le meilleur niveau possible de bien-être économique, social et culturel pour ses peuples, et une puissance pour mettre l’humain au cœur de la mondialisation. Nous devons porter notre idéal républicain d’émancipation et d’accomplissement de chacun par l’accès de tous à l’éducation, à la culture, à l’art, et à la garantie pour chacun d’un temps de loisir suffisant pour pouvoir s’épanouir, alors que les mutations du monde du travail posent la question de la déconnexion et de la capacité à échapper à une vie passée entre les transports et l’entreprise. Cet idéal est le meilleur rempart contre le réveil de particularismes identitaires sources de division. À contre-courant de l’uniformisation, qui génère pertes de repères et d’identité dans un monde où tout se dématérialise, notre identité repose à la fois sur des patrimoines culturels et historiques, auquel il faut redonner de la vie et du sens, en bâtissant la deuxième phase de l’exception culturelle.

Ce nouveau cadre idéologique du socialisme sera celui de l’affirmation de nos valeurs humanistes face à une techno-finance sans contrôle. Le Congrès d’Aubervilliers doit être une première étape vers la construction d’une nouvelle doctrine, celle où le progrès est mieux partagé, un nouvel horizon à dessiner, pour que les Français considèrent à nouveau le socialisme comme un chemin d’espoir. »

Les premiers signataires :

 

Sébastien Vincini (1er Féd Haute-Garonne), Valérie Rabault (Députée, 1er Féd Tarn-et-Garonne), Emmanuel Grégoire (1er Féd Paris), Gabrielle Siry (SN), Edouardo Rihan Cypel (SN), Nicolas Brien (1er Féd Allier), Sébastien Denaja (SN), Annie Guillemot (Sénatrice, co-resp. Rhône), Gilbert-Luc (Sénateur, co-resp. Rhône) et Sylvie Guillaume (Députée européenne, co-resp. Rhône), (Boris Faure (1er Féd Français de l’Etranger), Didier Steinville (1er Féd intérimaire Hautes-Alpes), Emmanuelle De Gentili (1er Féd Haute-Corse), Etienne Lejeune (1er Féd Creuse), Frédéric Orain (1er Féd Loir et Cher), Guillaume Crépin (1er Féd Cher), Guillaume Mathelier (1er Féd Haute-Savoie), Jean-Jacques Thomas (1er Féd Aisne), Joël Carreiras (SN), Laurent Cervoni (SN), Marc Mancel (SN), Maxime Picard (1er Féd Morbihan), Nathalie Malmberg (SN), Nicolas Sfez (SN), Philippe Dussert (1er Féd Hautes-Pyrénées), Rémi Demersseman (SN), Stéphane Ibarra (1er Féd Vendée), Sylvain Mathieu (1er Féd Nièvre), Vincent Recoules (1er Féd Tarn), Vincent Véron (1erFéd Orne), Olivia Polski (adjointe Paris, Secrétaire Nationale)

1er Fed : 1er fédéral de département

SN : Secrétaire national

Sondage patrons: toujours des interrogations sur les carnets de commandes

Sondage patrons: toujours des interrogations sur les carnets de commandes

 

Les indicateurs macro- économiques ont beau afficher quelques légères amélioration,  les patrons s’inquiètent  toujours quant à l’avenir de leur entreprise. Le principal sujet d’interrogation  concerne l’évolution des carnets de commandes. 8 chefs d’entreprise sur 10 restent inquiets quant à l’évolution de l’économie tricolore et bon nombre d’entre eux préfèrent ainsi restreindre leurs investissements, selon le baromètre KPMG-CGPME. En outre, plus de la moitié des chefs d’entreprise craignent que le prélèvement à la source soit un facteur de complexité. Des signaux palpables ont montré, la semaine dernière, que la reprise était en marche. Le nombre de demandeurs d’emploi a nettement reculé en mars, et la croissance a été de 0,5% au premier trimestre. C’est donc un peu à contre-courant que le baromètre KPMG-CGPME d’avril signale que l’inquiétude reste de mise chez les patrons. Ainsi selon les résultats de cette enquête (*), 8 dirigeants d’entreprise sur 10 affirment s’inquiéter de l’état de l’économie française, soit plus que lors du baromètre de mars 2015 (78%). D’autre part, 37% des patrons interrogés indiquent que leur principale crainte reste les difficultés liées aux chiffres d’affaires, devant les problèmes RH (32%) et les questions de rentabilité (28%).

Chine-Croissance: des interrogations

Chine-Croissance des interrogations

 

Le financement social total (FST), mesure large qui recouvre les principaux moyens de financement de l’économie, a reculé à 273,1 milliards de yuans (33,2 milliards d’euros), au plus bas depuis octobre 2008. Les banques chinoises ont accordé pour 385,2 milliards de yuans de nouveaux crédits le mois dernier contre 1.080 milliards en juin, un chiffre bien inférieur au consensus qui était de 727,5 milliards. Fait rare, la Banque populaire de Chine a publié juste après la sortie des statistiques un communiqué pour rassurer les marchés, déclarant en substance que la croissance monétaire restait raisonnable et ne nécessitait pas de changement de politique. Les ventes au détail ont augmenté de 12,2% en juillet sur un an, un chiffre légèrement inférieur aux attentes, et les investissements en capital fixe sont ressortis également en-deçà des prévisions des économistes. Ces derniers, un moteur important pour l’activité économique, ont progressé de 17% sur les sept premiers mois de l’année par rapport à janvier-juillet 2013, selon le Bureau national des statistiques, alors que le marché attendait une hausse de 17,4%. Les ventes au détail, elles, étaient prévues à +12,4%. La production industrielle a de son côté augmenté de 9% en juillet sur un an, comme attendu. La croissance économique chinoise a ralenti à 7,4% au premier trimestre, son rythme le plus faible en 18 mois, avant de se reprendre à 7,5% en avril-juin grâce à des mesures de relance ciblées du gouvernement. Certains économistes pensent qu’il faudra des mesures supplémentaires pour pérenniser la reprise et compenser l’impact du ralentissement de la croissance du marché immobilier. Les investissements immobiliers ont progressé de 13,7% en janvier-juillet par rapport à la période équivalente de 2013, après une croissance de 14,1% au premier semestre, selon une autre statistique publiée par le BNS. Les revenus des ventes immobilières ont diminué de 8,2%, après une baisse de 6,7% en janvier-juin.  L’inflation des prix à la consommation s’est établie en juillet à 2,3% sur un an, inchangée par rapport au mois précédent et conforme aux attentes des économistes interrogés par Reuters. Par rapport à juin, les prix ont augmenté de 0,1%, là encore comme attendu. Les chiffres publiés samedi par le Bureau national des statistiques montrent par ailleurs que les producteurs et industriels ont continué de subir des pressions déflationnistes : les prix à la production ont décru de 0,9% en variation annuelle, comme prévu par les économistes, soit un 29e mois consécutif de baisse. Sur un mois, ils ont diminué de 0,1%. Les exportations chinoises ont bondi de 14,5% en juillet, alors qu’une hausse de 7,5% était attendue, portant l’excédent commercial à un plus haut historique, mais la baisse de 1,6% des exportations témoigne d’une fragilité de la demande intérieure. L’administration des Douanes a indiqué que l’excédent commercial chinois s’était élevé à 47,3 milliards de dollars le mois dernier, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient 27 milliards. L’activité dans le secteur des services en Chine a subi un coup d’arrêt en juillet pour tomber à son plus bas niveau depuis près de neuf ans, montre une enquête privée réalisée auprès des directeurs d’achat et publiée mardi. L’indice PMI HSBC/Markit est ressorti le mois dernier à 50,0, la frontière séparant baisse et hausse d’activité, ce qui suggère donc une stagnation du secteur, après avoir atteint en juin 53,1, son plus haut niveau en quinze mois. L’indice n’avait jamais atteint un si bas niveau depuis novembre 2005, date du début de la série statistique. L’indice souligne la fragilité de la reprise économique en Chine et pourrait pousser les autorités à s’interroger sur la nécessité de nouvelles mesures de soutien de la croissance, en particulier pour le secteur immobilier. L’activité du secteur des services a continué de s’accroître en juillet, mais à un rythme moins vigoureux qu’en juin, montrent les résultats de l’enquête officielle réalisée auprès des directeurs d’achat du secteur. L’indice PMI pour le secteur non manufacturier a ralenti à 54,2 en juillet, son plus bas niveau en six mois, contre 55 en juin, a déclaré le bureau national des statistiques. La barre de 50 sépare la contraction de la croissance de l’activité. L’indice final HSBC/PMI pour le mois de juillet est ressorti à 51,7, son plus haut niveau depuis dix-huit mois, soutenu par de fortes commandes, au-dessus de la barre des cinquante qui sépare la contraction de la croissance de l’activité. La première estimation était de 52 et l’indice s’était élevé à 50,7 pour le mois de juin. L’activité du secteur industriel s’est accélérée jusqu’à atteindre un plus haut de 27 mois en juillet, montre l’enquête officielle réalisée auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI officiel est ressorti à 51,7 le mois dernier après 51 en juin, indique le Bureau national de la statistique. Les économistes tablaient sur un indice à 51,4.

 




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