Marine Le Pen dérape et dénonce un pseudo coup d’État administratif
D’une certaine manière, la tonalité des propos de Marine Le Pen rejoint celle des rappeurs très agressifs et nuls qui sollicitent surtout la violence pour s’opposer aux thèses du camp d’en face.
Chez Marine Le Pen, la démesure autant que la platitude caractérise la plupart de ses interventions. C’est d’ailleurs lorsqu’elle se tait qu’elle engrange les meilleures soutiens.
«C’est une forme de coup d’État administratif», a-t-elle estimé, tout en espérant «que ceci relève uniquement de la rumeur». Ou l’art de dire tout et son contraire.
Ces propos complètement excessifs témoigne du climat qui risque de régner en France sous la pression des extrêmes. L’Élysée rappelle les principes des nominations:
«l’article 13 de notre loi fondamentale indique que le chef de l’État nomme aux emplois civils et militaires tels les préfets lors du Conseil des ministres qu’il préside», a souligné l’Élysée. «Il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois.»
Notons par exemple que les patrons de la SNCF ou de la RATP ne seront pas nommés avant le nouveau gouvernement.
Le propos de Marine Le Pen est en plus idiot puisque le futur gouvernement pourra défaire ce que le précédent a décidé.