Archive pour le Tag 'industrielles'

Relocalisations industrielles en Europe et aux États-Unis

Relocalisations industrielles  en Europe et aux États-Unis

 

Les relocalisations industrielles  se développent en Europe et aux États-Unis. La recherche d’une plus grande résilience des lignes d’approvisionnement : c’est la raison principale, selon une étude de Capgemini publiée ce jeudi, pour laquelle les groupes industriels relocalisent massivement des entreprises, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.

 

Selon l’enquête, le montant global des investissements prévus par les entreprises de 13 secteurs industriels dans les 11 pays étudiés pour renforcer leur capacité de production soit à domicile (« reshoring »), soit dans un pays voisin (« near-shoring »), a gonflé à 3.400 milliards de dollars pour les trois années à venir (février 2024-février 2027), après avoir atteint 2.400 milliards de dollars au cours des trois dernières années (janvier 2021-janvier 2024). Ces investissements équivalent à 8,7% du chiffre d’affaires des sociétés concernées.

Parmi les autres facteurs de relocalisation, les tensions géopolitiques (Ukraine, Moyen-Orient..) sont invoquées par 63% des répondants. 55% des industriels interrogés mettent en avant leur volonté de réduire les émissions de CO2 – y compris sur les émissions de gaz à effet de serre de scope 3, dites indirectes è pour 55% des industriels interrogés. Enfin, un peu moins de la moitié (49%) des dirigeants expliquent leur motivation par les incitations financières et les politiques publiques de réindustrialisation menées dans leurs pays.

« Rapporté au PIB, l’effort français de réindustrialisation (13% du PIB) est presque trois fois supérieur à celui des États-Unis (5%) », ajoute le directeur exécutif de Capgemini Invent. Le gouvernement français avait annoncé en août 2020 un programme d’un milliard d’euros consacrés à la relocalisation d’activités industrielles en France dans le cadre du plan de relance post-pandémie. L’un des principaux objectifs visés était de faire revenir sur le territoire des produits « indispensables à notre indépendance », avait alors précisé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

 

Landes : Des plantations industrielles trop sensibles aux incendies

 Landes : Des plantations industrielles  trop sensibles aux incendies 

Touchée par les incendies de cet été, la forêt des Landes n’est pas une vraie forêt mais une « usine » du XIXe siècle vouée à la monoculture du pin maritime, souligne l’écrivain et éditeur Hugues Jallon, dans une tribune au « Monde », estimant qu’il y a « autre chose à imaginer » que de replanter à l’identique.

 

Tribune. 

 

Enfant, quand j’allais à la mer en traversant la forêt des Landes dans la voiture familiale, je trouvais ce paysage bizarre : des arbres tous identiques avec leurs troncs droits comme des « I » et parfaitement alignés comme les tombes d’un cimetière militaire. J’ignorais tout de l’histoire et de la réalité présente de ce décor.

Plus tard, j’ai appris assez facilement (par Wikipédia et d’autres petites sources faciles d’accès) que cette forêt avait été plusieurs fois dévastée dans les années 1950 et qu’à la suite de cela, on avait décidé de replanter « en ligne » les pins en prévoyant de larges coupe-feu pour éviter la propagation des incendies.

J’ai appris aussi que cette immense forêt artificielle était assez récente, elle datait du Second Empire. C’est une loi de 1857 qui a autorisé la plantation massive de pins dans ce « désert », comme l’appelait Napoléon III. Un « type » nommé Jules Chambrelent (1817-1893) avait poussé pour assainir cette zone humide et ouvrir la voie à la prospérité de ses habitants en créant ex nihilo une filière d’exploitation du bois fondée sur la monoculture du pin maritime.

En fait, j’ai appris que la forêt des Landes dont certaines parties brûlent aujourd’hui n’était pas une forêt, mais une « usine ». Pas une seule et unique usinemais plusieurs usines aux mains de propriétaires petits et grands – en fait, surtout des grands : 75 % de la superficie appartient à moins de 20 % des propriétaires et l’Etat n’en possède qu’environ 10 %. On raconte que, dans ces familles de propriétaires, il y a une tradition : lorsqu’un enfant naît, on lui attribue une parcelle où on plante des pins (bien alignés, bien droits), ce qui lui assurera un bon petit capital à sa majorité.

Croissance États-Unis : hausse des commandes industrielles

Croissance États-Unis : hausse des commandes industrielles

 

Les commandes industrielles font du yo-yo aux États-Unis avec une hausse de 1,8% des commandes au secteur industriel alors que novembre avait enregistré une baisse de 1, 2 %. Sur l’ensemble de 2019, les commandes à l’industrie ont diminué de 0,6%. Les livraisons du secteur ont augmenté de 0,5% en décembre après +0,3% en novembre.

Les commandes d’équipements de transport ont progressé de 7,9% d’un mois sur l’autre, leur plus forte hausse depuis août 2018, après une chute de 8,2% en novembre. Elles ont notamment profité d’un bond de 168,3% de la demande de matériel aéronautique militaire, qui ont plus que compensé un recul de 74,7% des commandes d’avions civils et de pièces détachées.

Les commandes de véhicules à moteur et de pièces détachées ont augmenté de 0,5%.

Les commandes de machines industrielles ont baissé de 1,0% en décembre après un recul de 1,2% en novembre.

Celles d’équipements électriques, d’électroménager et de pièces détachées ont diminué de 0,3%. Les commandes de biens d’équipement hors défense et aéronautique, considérées comme un baromètre fiable de l’investissement des entreprises, ont reculé de 0,8% en décembre après -0,9% en novembre.

Croissance USA: forte baisse des commandes industrielles

Croissance USA: forte baisse des commandes industrielles

Signe du ralentissement de la croissance, les commandes à l’industrie américaine  ont diminué de 2,1%, a annoncé le département du Commerce jeudi, un pourcentage sans précédent depuis juillet 2017. En septembre, ces commandes avaient augmenté de 0,2% et non de 0,7% comme annoncé en première estimation. Les économistes interrogés par Reuters projetaient une baisse des commandes de 2% en octobre. Le secteur industriel affirme que la pénurie de main d’oeuvre qualifiée et les droits de douane imposés par le gouvernement perturbent leurs opérations. En octobre, les commandes de matériels de transport ont chuté de 12%, le recul le plus vif depuis octobre 2017, reflétant une chute de 59,3% des commandes dans l’aviation militaire. En septembre, les commandes de matériels de transport avaient augmenté de 0,9%. Les commandes dans l’aviation civile ont chuté de 22,2% en octobre. Les commandes dans l’automobile se sont repliées de 0,1%. Les commandes de biens d’équipement hors défense et aviation, considérées comme un bon étalon des plans d’investissement des entreprises, n’ont pas varié, comme cela avait été annoncé le mois dernier. En septembre, ces commandes avaient fléchi de 0,6%. Les livraisons de ce type de biens d’équipement, qui entrent dans le calcul de l’investissement productif pour établir le Produit intérieur brut (PIB), ont augmenté de 0,3% confirmé en octobre, après une baisse de même ampleur en septembre.

Allemagne: commandes industrielles en hausse

Allemagne: commandes industrielles en hausse

 

Les commandes passées à l’industrie allemande ont déjoué favorablement les attentes en maintenant leur rythme de hausse en juin, leur volume progressant de 1% sur un mois, selon une donnée provisoire publiée ce vendredi par Destatis. Les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset escomptaient en moyenne une hausse modérée de 0,5% en juin, après le rebond d’1,1% en mai. Ce dernier chiffre a été légèrement révisé en hausse par l’Office fédéral des statistiques qui avait initialement annoncé une hausse de 1%.

Tomates industrielles immangeables : des transgéniques à la place ?

Tomates industrielles immangeables : des transgéniques à la place ?

 

 On vient de se rendre compte que les tomates industrielles étaient vraiment immangeables même pour les américains, premiers producteurs. Du coup, des scientifiques envisagent de créer une nouvelle variété sans doute transgénique  pour redonner du goût à ce légume (en fait un fruit). De quoi s’inquiéter car on ne remet pas en cause le mode de production. Peut-être serait-il plus simple de recommander que les tomates puissent simplement pousser dans la terre sans engrais et  pesticides chimiques. Des chercheurs américains ont Donc identifié des variantes génétiques permettant de redonner de la saveur aux tomates industrielles, souvent insipides.  »Nous allons restaurer le goût des tomates perdu au cours des dernières décennies », explique Harry Klee, professeur d’horticulture à l’université de Floride qui a mené cette étude, assurant « pouvoir rendre les tomates de supermarché bien meilleures ». Ses travaux sont publiés jeudi dans la revue américaine Science. Une des premières étapes de cette étude a été de déterminer quelles substances chimiques parmi des centaines contribuent à rendre les tomates goûteuses. Les variétés industrielles actuelles ne contiennent pas suffisamment de sucre et de substances essentielles pour donner de la saveur, précise le scientifique. Ces qualités ont été perdues au cours des cinquante dernières années parce que les producteurs n’avaient pas les outils scientifiques nécessaires pour tester régulièrement la saveur de leurs tomates, explique-t-il. Travaillant sur le génome de la tomate qui a été entièrement séquencé en 2012, les chercheurs ont pu identifier des variations dans cinq à six gènes qui contrôlent la synthèse de toutes les substances chimiques importantes contribuant à donner du goût à ces fruits. Ils ont ensuite remplacé dans le génome des tomates industrielles les mauvaises variantes génétiques par celles qui leur donnent de la saveur. Mais puisque la création d’une nouvelle variété prend du temps, ces scientifiques estiment qu’il faudra de trois à quatre ans pour produire les nouvelles tomates avec du goût. Les Etats-Unis sont le deuxième producteur mondial de tomates derrière la Chine, selon le ministère américain de l’Agriculture (USDA).

Des salades industrielles au Japon : bon appétit

Des salades industrielles au Japon : bon appétit

La culture industrielle des légumes (ou de l’élevage)  n’est pas nouvelle mais elle prend cette fois une dimension encore inconnue au Japon où l’on va créer une véritable usine à la production robotisée pour produire 30 000 salades par jour soit 10 millions par an  sur moins d’un demi hectare. Comme pour l’élevage de volailles, on utilisera la lumière artificielle ;  les salades ne pousseront pas sur le sol mais sur des étagères superposées. Des légumes presque artificiels gonflés à l’eau et à l’engrais. On objectera que le processus de production n’est pas nouveau puisque des tomates par exemple sont cultivées de la même manière et sans terre. Avec la robotisation la productivité sera poussée à l’extrême et le prix des salades pourra même être divisé par deux. Bien entendu le consommateur en aura pour son argent avec une qualité gustative à peu près nulle  et d’éventuels risques sanitaires. Pour s’en persuader il suffit déjà de déguster les tomates de supermarché produites de manière industrielle : une texture de cailloux et le goût de l’eau. Un mode de production en tout cas qui ne va pas  en faveur d’un produit d’une consommation davantage végétarienne. Quand la chimie et l’industrie ce substitue à l’agriculture ! Dans cette usine futuriste où les salades pousseront sur des étagères, «toutes les étapes de production, de l’ensemencement jusqu’à la récolte, sans oublier l’arrosage, seront assurées par des robots», assure Koji Morisada, l’un des responsables de Spread, la société japonaise qui a mis au point ce site d’une nouvelle ère. À défaut d’être créatrice d’emplois, cette ferme-usine sera vertueuse sur le plan économique. «Les coûts des salades industrielles au Japon  de main-d’œuvre seront réduits de moitié», assure le porte-parole, les effectifs présents ne faisant que contrôler les robots. Côté environnement, cette serre hermétique à l’air extérieur se veut irréprochable. «Aucun pesticide ne sera employé et 98 % de l’eau sera recyclée», insiste Koji Morisada. Sur le plan énergétique, «les ampoules LED à basse consommation d’énergie devraient réduire la facture d’électricité d’au moins 75 % par rapport aux lampes classiques au sodium», affirment les responsables de l’usine. De quoi réduire drastiquement le prix en rayon,  ravir le consommateur nippon mais déprimer complètement le gourmet.

Croissance Allemagne : baisse surprise des commandes industrielles

Croissance Allemagne : baisse surprise des commandes industrielles

 

Très mauvaise nouvelle pour la croissance européenne avec cette baisse surprise des  commandes industrielles ; cette  baisse des commandes industrielles a été quatre fois supérieures à ce que craignaient les analystes. . Bien entendu on ne peut se fier sur un chiffre mensuel pour dégager uen tendance mais cela démontre à l’évidence la relative fébrilité de la croissance européenne qui sans doute va enregistrer encore  ce type de mouvement erratique ; l’Europe ne connaitra vraisemblablement pas une  vraie sortie de crise en 2015 et la tendance de la croissance va demeurer molle en 2015.  Les commandes industrielles allemandes   ont donc  chuté de 3,9%, alors que les analystes s’attendaient à un recul de 1%. Toutefois, les chiffres du mois de décembre ont été revus à la hausse, compensant en partie cette mauvaise performance.  Les commandes à l’industrie allemande ont chuté de 3,9% sur un mois en janvier, beaucoup plus que prévu, a annoncé jeudi le ministère allemand de l’Economie. Les analystes interrogés par FactSet attendaient un recul de 1% seulement pour cet indicateur provisoire, corrigé des variations saisonnières. Le chiffre de décembre a été révisé en légère hausse, à +4,4%, ce qui correspond sur deux mois (décembre-janvier par rapport à octobre-novembre) à une progression des commandes de 1,3% et sur trois mois à une hausse de 1,6%, a précisé le ministère. L’industrie, pilier de l’économie allemande, avait enregistré en décembre un volume anormalement élevé de grosses commandes, explique le ministère, et cela ne s’est pas répété en janvier, avec au contraire un chiffre inférieur à la moyenne. Mais « en tendance », selon lui, « les entrées de commandes tout comme la conjoncture industrielle dans son ensemble restent orientées à la hausse ». Le premier mois de l’année a vu les commandes domestiques reculer de 2,5% sur un mois et celles en provenance de l’étranger de 4,8%.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol