Archive pour le Tag 'biens'

Déclaration des biens immobiliers : le couac !

Déclaration des biens immobiliers : le couac !

Pour rappel, l’obligation de déclaration du statut d’occupation des biens immobiliers est une nouveauté liée à la suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales, mais pas pour les résidences secondaires. Or, « il se trouve que la Direction générale des Finances publiques n’avait pas dans ses fichiers la capacité de distinguer ce qui était une résidence principale et une résidence secondaire », explique maladroitement Jérôme Fournel, patron des Finances. ( Des informations pourtant détenues par les mairies !)

Le problème et que cette nouvelle obligation a affolé une grande partie des propriétaires et a complètement embouteillé les services financiers.

Du coup, l’ obligation de déclarer le statut de ses biens immobiliers voit la date butoir reportée au 31 juillet

« Ce n’est pas une information que l’on a. (…) Il a fallu imaginer, inventer et développer une application nouvelle pour faire en sorte qu’on soit capable de gérer cela dans de bonnes conditions », poursuit le patron des Finances publiques.

Nouvelle déclaration des biens immobiliers: pourquoi ?

Nouvelle déclaration des biens immobiliers: pourquoi ?

Un papier dans l’Opinion qui s’interroge sur l’objectif final de la nouvelle déclaration des biens immobiliers. Sans doute pour à terme augmenter encore la fiscalité de la taxe immobilière. Mais pourquoi une nouvelle déclaration alors que l’administration dispose déjà de toutes les informations.

A quoi sert la nouvelle déclaration des biens immobiliers ? Que dissimule la centralisation en un seul fichier des informations – déjà connues – sur un même propriétaire ? Pourquoi repréciser la nature des habitations – occupé, vacant, secondaire, locatif ? C’est peu dire que la nouvelle procédure déclarative a créé l’émoi parmi les 34 millions de propriétaires, prompts à imaginer un dessein fiscal caché dans ce qui s’apparente à un fiasco administratif.

Aucune surprise dans cette exigence inédite se défend Bercy. Elle figurait dans la loi de finances votée fin 2019. Pourquoi alors avoir ouvert la campagne déclarative avant la publication des décrets d’application ? Et pourquoi avoir accordé, dans l’urgence, un mois supplémentaire aux déclarants ? Le chantier ira au bout, « sans heurt », dit encore Bercy. Pourquoi, dès lors, avoir fait monter au front le directeur général des Finances publiques, quand les syndicats dénoncent une formalité dématérialisée mal ficelée, provoquant des dizaines de milliers de demandes de renseignements ?

Face à un manque patent de transparence et de pédagogie, Bercy avance un dernier argument : cette intrusion fiscale d’un nouveau genre n’est que la conséquence de la suppression de la taxe d’habitation, un « cadeau » de 18,9 milliards d’euros. Autrement dit, les contribuables les plus ponctionnés de l’OCDE sont priés de se taire et de s’exécuter. A l’alourdissement – si prévisible – de la taxe foncière s’ajoute pourtant le soupçon que cette collecte de données prépare une future hausse d’impôt sur l’immobilier. Au risque que l’amateurisme de l’administration abîme un peu plus le consentement à l’impôt.

Un député LFI accusé d’abus de biens sociaux

Un député LFI accusé d’abus de biens sociaux

député LFI du Val-d’Oise Carlos Martens Bilongo estt visé par une enquête préliminaire pour «blanchiment de fraude fiscale», «abus de biens sociaux» et «manquement de déclaration à la HATVP» depuis avril dernier. Il est aussi également poursuivi pour «fraude fiscale». Face à ces accusations, l’élu insoumis a répliqué dans la soirée, via un communiqué. Et affirme n’avoir «jamais eu de contrôle fiscal ni à titre personnel ni pour (ses) sociétés.». Ce qui évidemment ne constitue pas un argument. Les investigations à son encontre ont démarré à la suite d’un signalement auprès de Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère de l’Économie et des Finances.

«Je n’ai jamais ouvert de compte bancaire à l’étranger à titre personnel et je viens de vérifier avec mon expert-comptable qui m’assure que c’est également le cas pour mes sociétés», a martelé Carlos Martens Bilongo. «À ma connaissance, l’intégralité des sommes versées sur mes comptes sociétés a été déclarée en bonne et due forme», ajoute le député, qui souhaite être «transparent» vis-à-vis de l’opinion publique. L’élu avait déclaré sur Twitter le 18 avril dernier que «les Français en (avaient) ras le bol de la fraude fiscale qui coûte 100 milliards euros par an».

Déficit extérieur : la faiblesse concerne les biens

Déficit extérieur : la faiblesse concerne les biens

 

L’économiste Sébastien Jean constate, dans une tribune au « Monde », que le déficit commercial français concerne davantage les biens industriels, dont la production est délocalisée, que les services et les investissements à l’étranger, qui se portent plutôt bien.

 

Cent milliards d’euros. Au mois de mars, le déficit commercial de la France sur douze mois a franchi une barre symbolique et frappé les esprits. D’autant que le problème est loin d’être nouveau : il y a presque dix ans, le premier ministre Jean-Marc Ayrault, alarmé de voir le déficit commercial annuel de la France dépasser 70 milliards d’euros, missionnait Louis Gallois pour concevoir un « pacte de compétitivité ». Au-delà de la dégradation récente, liée en grande partie à la hausse des prix de l’énergie et aux perturbations issues de la crise sanitaire, c’est pour le moins le signe d’une incapacité tenace à regagner du terrain, en dépit des pactes, plans, crédits et baisses d’impôts alignés depuis avec régularité et qui ont, de fait, résorbé l’écart de coût salarial unitaire vis-à-vis de l’Allemagne, qui s’était creusé dans les années 2000.

En conclure que le pays « vit au-dessus de ses moyens » serait pourtant hâtif : le besoin de financement extérieur de l’économie est mesuré par son solde courant, qui intègre également les échanges de services et les revenus de ou vers l’étranger ; celui de la France est certes déficitaire, mais il est resté relativement stable au cours de la dernière décennie si l’on excepte l’année 2020, à − 0,7 % du PIB en moyenne (20 milliards d’euros sur douze mois en mars 2022), un niveau très modéré à l’échelle de l’économie.

S’il est une inquiétude en la matière, elle tient plutôt au fait que la situation macroéconomique de la France ne peut s’apprécier que dans le contexte de la zone euro, dont le solde courant est largement excédentaire depuis des années – même si la hausse des prix de l’énergie et les perturbations de la production industrielle l’ont plongé lui aussi en déficit au mois de mars, probablement de façon temporaire.

Ce contexte peut rassurer sur la solidité de la position extérieure de la zone euro prise dans son ensemble, mais il devrait plutôt inquiéter pour le cas particulier de la France. En effet, l’excédent courant de la zone euro est un problème pour ses partenaires, parce qu’il les contraint de fait à absorber son excédent d’épargne dans un monde où elle est déjà surabondante. La question est alors de savoir quelle forme prendrait un rééquilibrage éventuel : s’il passait principalement par une appréciation du taux de change de l’euro, il serait déstabilisant pour l’économie française, car il creuserait son déficit courant du fait de la dégradation de compétitivité. D’où l’importance d’un rééquilibrage macroéconomique au sein même de la zone euro, par des politiques relançant la demande interne des pays fortement créditeurs faisant porter la pression du rééquilibrage sur les pays créditeurs, et pas seulement sur les pays débiteurs – une asymétrie que Keynes avait déjà mise au cœur des discussions de la conférence de Bretton Woods en 1944, et qui reste d’actualité aussi bien en Europe qu’au niveau mondial.

Commerce international : la Grande-Bretagne importe davantage de biens hors UE

Commerce international : la Grande-Bretagne importe davantage de biens hors UE

Le Royaume-Uni importe désormais pour la première fois davantage de biens de pays hors-UE qu’en provenance du marché unique européen, selon des chiffres officiels mercredi.

Ce phénomène a été observé pour le premier trimestre et est inédit depuis le début de la publication de ces données en 1997, souligne le Bureau national des statistiques.

Le Royaume-Uni a importé pour 53,2 milliards de livres de biens de pays en dehors de l’UE, contre 50,6 milliards en provenance de ceux appartenant au marché unique européen, que le pays a quitté le 1er janvier.

Reconfinement : acheter des biens «non essentiels» seulement par téléphone ou mail

Reconfinement : acheter des biens «non essentiels» seulement par téléphone ou mail

Concernant les magasins actuellement fermés, il reste possible de commander ses produits par téléphone ou par mail avant de venir les chercher «physiquement» devant la boutique (y entrer reste interdit). Certains magasins continuent d’ailleurs de privilégier ce mode de fonctionnement, «à l’ancienne», en affichant leur numéro de téléphone ou leur adresse mail sur leur devanture.

En revanche, comme le confirme le ministère de l’Économie au Figaro, il n’est pas possible de venir «physiquement» acheter un produit devant une boutique sans avoir commandé auparavant (que ce soit par téléphone, par mail ou via le «click and collect»).

 

Etats-Unis : baisse des commandes de biens d’équipement en décembre

Etats-Unis : baisse des commandes de biens d’équipement en décembre

 

Le tassement économique se confirme un peu partout dans le monde y compris aux États-Unis dont  la croissance devrait perdre au moins 1 % en 2020.  Le département du Commerce a fait état d’une baisse de 0,9% en décembre des commandes de biens d’équipement hors défense et aéronautique, une catégorie considérée comme un bon baromètre des projets d’investissement des entreprises américaines.

Cette baisse, la plus marquée depuis avril, a touché entre autres les machines industrielles, les métaux de base, les équipements électriques et les composants.

Les chiffres de novembre ont été revus à la baisse et montrent désormais une augmentation de 0,1% seulement contre +0,2% en première estimation.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une stabilité des commandes de biens d’équipement hors défense et aéronautique en décembre.

Les livraisons de cette catégorie, qui entrent dans le calcul des dépenses d’équipement, l’une des composantes du produit intérieur brut (PIB), ont parallèlement baissé de 0,4% le mois dernier après un recul de 0,3% en novembre.

Les commandes de biens durables dans leur ensemble, qui concernent aussi bien les grille-pain que les avions, ont rebondi de 2,4% en décembre après une chute de 3,1% le mois précédent.

Ce chiffre intègre entre autres une augmentation de 7,6% des commandes d’équipement de transport après un recul de 8,3% en novembre.

Les commandes de véhicules à moteur et de pièces détachées ont diminué de 0,9%.

Abus de biens sociaux pour Jacques Lang qui se fait tailler un costume

Abus de biens sociaux pour Jacques Lang qui se fait tailler un costume

Certains sont en train de tailler un costard judiciaire au toujours sémillant Jack Lang. L’ancien ministre de Mitterrand est accusé d’avoir reçu en cadeau pour 200 000 € de costumes par le couturier italien Smalto, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Une affaire politico financière car Jack Lang toujours président de l’institut du monde arabe peut compter sur de solides amitiés y compris chez Macron mais aussi sur des inimitiés irréductibles. En cause à la fois son ancrage à gauche mais aussi sa souplesse d’échine qui le rende compatible avec Macron. L’intéressé se défend en déclarant qu’il s’agit de cadeaux. Ce qui est possible car Jack Lang a servi autant la culture que la mode. On connaît cependant les allergies de Jack Lang pour payer ses factures. L’enquête a été ouverte par le parquet de Paris le 12 mars 2019 et a été confiée à la brigade financière, précise-t-on de même source. Le président de l’Institut du Monde arabe, aujourd’hui âgé de 79 ans, a récemment fait dire par son avocat dans la presse que ces vêtements de luxe lui avaient été offerts sans contrepartie, à l’initiative du couturier.

 

Agriculture : variable d’ajustement pour favoriser les échanges d’autres biens et services

Agriculture : variable d’ajustement pour favoriser les échanges d’autres biens et services

 

Comme souvent les intérêts des grands multinationales sont privilégiés dans les négociations commerciales, à la fin vient seulement la question agricole qu’on sacrifie pour vendre les produits phares de la France (Avions, matériel militaire, télécom, BTP, services) « . La profession agricole est par exemple en « désaccord profond » avec Emmanuel Macron à propos des négociations commerciales entre l’UE et les pays du Mercosur, qui menacent 20 à 25.000 exploitations en France, a lancé la présidenet de la FNSEA, Christiane Lambert,  au micro de BFM/RMC. La France « risque de perdre 20 à 25.000 exploitations » si l’Europe signe ces accords, a estimé, Christiane Lambert. Elle compte « redire samedi au président les risques qu’il fait prendre à l’agriculture française » lors de l’inauguration du salon à Paris. « Nous exprimerons jusqu’au bout notre désaccord (.) et nombre sont les consommateurs et les associations qui nous disent qu’ils sont à nos côtés » a-t-elle ajouté. La responsable s’inquiète particulièrement de l’absence de toute « garantie sanitaire » sur les quotas d’importation de viande brésilienne, argentine, uruguayenne ou paraguayenne qui seraient concédés par Bruxelles aux quatre pays de Mercosur afin de parvenir à un accord commercial global comprenant aussi les autres productions agricoles, l’industrie, les services etc. « L’agriculture a vraiment le sentiment d’être la variable d’ajustement d’autre chose » a ajouté la responsable.  Elle dit ne pas comprendre « l’obstination » de l’exécutif de faire entrer en Europe de la viande qui sera « à un prix inférieur de 30% » à celle produite en France, car issue d’animaux qui mangent des farines animales interdites en France, et qui ont grandi avec des accélérateurs de croissance et autres substances non utilisées en Europe. « Ce n’est pas notre choix de faire cet accord (…) Le président a dit qu’il voulait cet accord. C’est sa responsabilité », a-t-elle conclu. Emmanuel Macron est prévenu, les agriculteurs l’attendent de pied ferme.

Taxes des biens luxueux : de la poudre aux yeux

Taxes  des  biens luxueux : de la poudre aux yeux

 

 

Avec cette taxe, La  vieille politique refait surface.  Au courage succède les faux semblants. La suppression de l’ISF constituait un acte de courage allant à l’encontre même d’une majorité de l’opinion. Un impôt ridicule créé en 1981 par Mitterrand pour faire « gauche » et satisfaire les gogos ; Un impôt qui a fait fuir de nombreux capitaux. Mais un impôt qui plaît car la France n’aime pas les riches, ceux qui réussissent en général. Bien sûr on pourra toujours objecter à juste titre que certains héritiers n’ont pas entrepris grand chose pour jouir de l’héritage de leurs parents. Reste cependant que la présence de grandes fortunes en France contribue à la croissance. Mais pour rééquilibrer l’image supposée d’un président des riches,  les députés de la république en marche vont déposer des amendements gadgets dans le projet de loi de finances 2018. Il s’agira de taxer yachts, voiture de grand luxe et métaux précieux, biens exonérés par la réforme contestée de l‘impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Un impôt qui ne rapportera pas grand-chose mais qui pourra satisfaire les frustrés de gauche et les partisans d’un égalitarisme de façade. Cette réforme, qui ne conserve que les biens immobiliers dans le champ de l‘ISF, nourrit les accusations de l‘opposition contre une présumée “présidence des riches” et suscite des réserves au sein de la majorité qui a décidé de déposer plusieurs amendements au PLF 2018 dont l‘examen débute cette semaine en commission des Finances à l‘Assemblée nationale. “L‘idée de la réforme est que tout ce qui relève de l’économie productive ne doit pas avoir de frein, qu‘il faut supprimer les impôts repoussoirs pour ceux qui veulent investir en France, de façon à créer des emplois”, rappelle Richard Ferrand dans un entretien à Dimanche Ouest France. “Taxer la fortune immobilière va dans ce sens, mais des biens comme les yachts, les voitures de grand luxe ou les métaux précieux ne concourent pas non plus à l’économie productive. Réintroduire des taxes sur ces valeurs n‘est pas en contradiction avec l‘esprit de la réforme, et nous le faisons en accord avec le gouvernement, pour un budget juste et efficace”, justifie-t-il à tort. Ainsi, les droits annuels de francisation et les droits de passeport pour les yachts de plus de 30 mètres seraient relevés pour un gain de 10 millions d‘euros “qu‘il sera possible d‘affecter à la SNSM” (Société nationale de sauvetage en mer), précise le chef de file des députés LREM. Seraient concernés les résidents français propriétaires de bateaux de plus de 30 mètres, ou qui en utilisent via des sociétés commerciales, même battant pavillon étranger ou installés hors de France. La taxe irait de 30.000 € à 200.000 € par an, en fonction de la longueur et de la puissance du yacht. Pour les métaux précieux, les députés proposent d‘augmenter de 10% à 11% la taxe sur la cession de matières précieuses (lingots, bijoux, objets d‘art…). Pour les voitures de grand luxe (à partir de 36 chevaux fiscaux), une taxe additionnelle plafonnée à 8.000 euros est proposée. “Comme pour les yachts, ça ne représentera pas plus que ce que les propriétaires déboursaient déjà dans le cadre de l‘ISF, mais nous en attendons 30 millions de recettes annuelles”, explique Richard Ferrand.

Penelope en examen pour escroquerie et abus de biens sociaux

Penelope en examen pour escroquerie et abus de biens sociaux

 

 

Une mise en examen  juridiquement justifiée mais moralement discutable car il est probable que l’épouse de l’ancien Premier ministre n’était guère au courant, en tout cas pendant longtemps,  des manœuvres frauduleuses de Fillon.  D’un point de vue éthique, le seul coupable est évidemment François Fillon car c’est lui qui est à l’origine des malversations dont  Penelope n’a été qu’indirectement bénéficiaire. Pendant longtemps, Penelope a ignoré que François Fillon l’avait déclaré comme assistante parlementaire, il en est sans doute de même pour les enfants. On objectera qu’elle bénéficiait du train de vie très bourgeois de l’ancien Premier ministre. De la même manière, ce n’est certainement pas Penelope qui a démarché le milliardaire propriétaire de la revue des deux mondes qui a octroyé un généreux salaire à Penelope en échange de deux petites notes (Penelope est inconnue de la rédaction des deux mondes !). Il faudrait ajouter les affaires sulfureuses effectuées par Fillon à travers sa société de conseil, aussi les luxueux costumes offerts par un autre ami, rendus ensuite également les montres à 12 000 € également offertes, mais non rendues encore celles-là. Le pire dans toute cette affaire ce n’est pas le montant pourtant considérable de ces détournements mais surtout le sentiment d’impunité de l’intéressé qui au demeurant considère comme un droit, une sorte de  privilège d’ancien régime. François Fillon est complètement incapable de comprendre la surprise, voire la colère de nombre de Français tout simplement parce qu’il vit dans un autre monde. Pas le monde réel d’un grand nombre des Français où le salaire moyen est d’environ 17 000 € mensuels mais un monde où on vit avec environ 30 000 € par mois sans parler des autres avantages. Si Fillon est discrédité c’est moins par les affaires que par son aveuglement à justifier l’injustifiable. En même temps, François Fillon a contribué à porter un coup à une démocratie déjà bien malade. C’est tout le système politique qui est en cause car évidemment François Fillon n’est pas le seul à bénéficier de privilèges ;  témoin par exemple ce ministre de l’intérieur Bruno Le Roux qui n’a pas hésité à salarier ses deux enfants mineurs comme assistants parlementaires. Et ces phénomènes ne sont sans doute que la partie visible de l’iceberg. Penelope Fillon a donc été mise en examen mardi, notamment pour complicité et recel de détournement de fonds publics dans l’affaire de ses emplois présumés fictifs, a-t-on appris de source judiciaire. L’épouse du principal candidat de la droite à la présidentielle, qui a été entendue dans la journée par les juges chargés de l’enquête, est également mise en examen des chefs de complicité et recel d’abus de biens sociaux, et recel d’escroquerie aggravée, précise-t-on de même source. François Fillon avait été lui-même mis en examen il y a deux semaines dans ce dossier qui empoisonne sa campagne électorale depuis les premières révélations parues dans le Canard enchaîné à la fin du mois de janvier. Le « Penelopegate » a depuis lors projeté cette femme de l’ombre, âgée de 61 ans, en pleine lumière. Les magistrats cherchent à déterminer si elle a bien travaillé comme attachée parlementaire, au service de son mari et de son suppléant Marc Joulaud, et comme collaboratrice à La Revue des deux mondes en contrepartie de ses rémunérations, d’un montant total de près d’un millions d’euros brut. Contrairement à son mari qui s’était contenté devant les juges d’une brève déclaration, Penelope Fillon était décidée à s’expliquer, avaient fait savoir les avocats du couple avant l’audition. Penelope Fillon a été employée par son mari de 1988 à 1990 puis de 1998 à 2002 et de mai 2012 à novembre 2013, un poste qui n’a pourtant jamais été « officialisé », comme elle l’a elle-même reconnu devant les enquêteurs lors d’une précédente audition, selon un procès verbal d’audition révélé par Le Monde. L’ex-Premier ministre a déclaré début février qu’elle avait été employée par ses soins pendant quinze ans, pour un salaire mensuel moyen de 3.677 euros nets. Un salaire qu’il juge « parfaitement justifié » compte tenu de ses diplômes. Marc Joulaud, lui aussi mis en examen ce mois-ci, l’a pour sa part employée comme collaboratrice parlementaire de mai 2002 au 31 août 2007. Penelope Fillon a été employée comme « conseiller littéraire » de la prestigieuse Revue des deux mondes, propriété d’un « ami de la famille », l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, entre mai 2012 et décembre 2013. Le Canard enchaîné a évalué le total de ces rémunérations à 930.000 euros brut. Penelope Fillon était sortie de son silence début mars dans une interview au Journal du dimanche pour apporter son soutien sans failles à son mari et affirmer qu’elle a « confiance en la justice ». Revenant sur les accusations dont elle fait l’objet, Penelope Fillon affirmait avoir bel et bien effectué des « tâches très variées ». « J’ai fait donner par mon avocat des documents aux enquêteurs, des courriers avec des notations prouvant qu’ils étaient passés par moi, des échanges de mails avec les autres collaborateurs

Balkany : nouvelle affaire d’abus de biens sociaux

Balkany : nouvelle affaire d’abus de biens sociaux

Patrick Balkany qui vient tout juste d’être réinvesti par les républicains pour une candidature aux prochaines législatives à nouveau impliqué dans une affaire concernant la société d’aménagement immobilier contrôlé par la ville de Levallois Perret. Une société qui permettait par exemple à un ancien gardien de gymnase proche de Balkany de toucher un salaire de 30 000 € par mois. Sans compter une petite indemnité de 60 000 € pour la présidente de la dite société : Isabelle Balkany ! C’est une information de France Bleu 107.1, Patrick Balkany, député-maire Les Républicains de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) est de nouveau dans le viseur de la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France.  Les juges se sont intéressés à la gestion de la société d’aménagement immobilier SEMARELP, contrôlée par la ville de Levallois-Perret. Et le principal enseignement du rapport des juges, c’est que la SEMARELP sait soigner ses dirigeants et ses salariés, surtout si ceux-ci sont proches de Patrick Balkany. Dans son rapport, la Chambre régionale des comptes met en avant le cas de Jean-Pierre Aubry : cet ancien gardien de gymnase, mis en examen pour fraude fiscale -tout comme Patrick Balkany- touchait jusqu’à 30.000 euros par mois à la SEMARELP dont il était le directeur général. Sa fonction lui permettait d’ailleurs de réaliser des opérations immobilières dans des conditions très avantageuses. Les juges notent également les jetons de présence confortables que touchent les dix élus de la ville qui siègent au conseil d’administration de la société. La présidente, une certaine Isabelle Balkany, peut ainsi percevoir jusqu’à 60.000 euros par an, et bénéficie d’une voiture de fonction. A cela, s’ajoutent des marchés opaques conclus avec des entrepreneurs à la table de l’hôtel Martinez à Cannes, ou encore un projet de tours jumelles qui n’a jamais vu le jour mais qui risque de coûter 100 millions d’euros aux Levalloisiens. En février dernier, la Chambre régionale des comptes avait déjà étrillé la gestion de la ville de Levallois-Perret, en signalant notamment un « oubli » de 117 millions d’euros dans les comptes !

(AFP)

 

Affaire Balkany : biens saisis et vendus

Affaire Balkany : biens saisis  et vendus

 

 

Les taux se resserre autour des Balkany suite aux différentes inculpations qui les concernent. En fait,  il s’agit d’une sorte de course de vitesse entre la justice et les échéances politiques. Les Balkany comptent évidemment sur le retour de Sarkozy en 2017  pour échapper une nouvelle fois aux poursuites. La justice vient cependant de frapper un grand coup en confisquant la résidence des Balkany en France et en réalisant la vente de leurs propriétés de Saint-Martin aux Antilles. Les juges d’instruction en charge de l’enquête pour fraude fiscale visant Patrick et Isabelle Balkany ont ordonné la saisie du moulin de Giverny, où réside le couple, et mis en vente leur villa de Saint-Martin (Antilles). Le moulin de Cossy, une propriété de quatre hectares avec piscine, court de tennis et green de golf, évaluée à plusieurs millions d’euros et située à Giverny (Eure), « a été saisi », a indiqué à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information de Charlie Hebdo. Depuis qu’ils en ont fait donation à leurs enfants, dans les années 90, Patrick et Isabelle Balkany ne sont plus propriétaires de cette résidence, mais en gardent l’usufruit.  »Cette saisie est éminemment contestable », a réagi Me Grégoire Lafarge, avocat du couple. « Le juge d’instruction n’a pas qualité à révoquer une donation », a-t-il relevé. Le député-maire (LR) de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) et son épouse ont fait appel devant la chambre de l’instruction. Par ailleurs, la villa Pamplemousse, sur l’île de Saint-Martin aux Antilles, saisie par la justice il y a quelques mois, « vient d’être vendue », a indiqué la source proche du dossier, sans préciser le montant de la transaction. Cette résidence est estimée à « environ trois millions d’euros », d’après cette source. Les époux Balkany, poursuivis pour « blanchiment de fraude fiscale », « corruption » et « blanchiment de corruption », ont longtemps nié en être les propriétaires. Placée en garde à vue en mai 2014, Isabelle Balkany avait fait volte-face, reconnaissant posséder cette demeure. Elle avait ajouté que son mari n’était pas concerné et que le bien avait été financé par le fruit d’un héritage.  Les juges Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon, en charge du dossier, ont élargi leur enquête aux déclarations de patrimoine du couple, le suspectant notamment d’avoir sous-évalué ses biens. La justice vise notamment le moulin de Cossy et des villas à Marrakech et Saint-Martin.

France –Croissance : baisse de la consommation en biens des ménages français en mars

France –Croissance : baisse de la consommation en biens  des ménages français en mars

Pas vraiment une  bonne nouvelle pour la croissance française. La consommation des ménages français en biens a reculé de 0,6% en mars en raison du repli de la consommation d’énergie (-3,2%) et a progressé de 1,6% sur l’ensemble du premier trimestre, selon les données publiées jeudi par l’Insee. Les 20 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,3 des dépenses de consommation en mars. Cette baisse fait suite à quatre mois consécutifs de hausse de la consommation. En février, elle avait progressé de 0,2%, un chiffre relevé de 0,1 point par rapport à celui publié dans un premier temps. Sur l’ensemble du premier trimestre, la consommation en biens est portée par le net rebond de la consommation en énergie et l’accélération des dépenses en biens durables. La consommation des ménages en biens représente un peu moins de 50% de leur consommation totale.

La Grèce menace de saisir des biens allemands

La Grèce menace de saisir des biens  allemands

La Grèce très critiquée par l’Allemagne renvoi l’ascenseur en quelque sorte en rappelant les dettes allemandes vis-à-vis de la Grèce. Une manière de rappeler que l’Allemagne n’a pas ténu ses engagements. Peut-être aussi que ce rappel à histoire avait joué pour que l’Allemagne accepte l’entrée de la Grèce dans l’union européenne et la zone euro. Il y a peu de chances qu’Angela Merkel cède aux pressions d’Athènes. Les juristes allemands qui ont rédigé le traité sur la réunification en 1990 ont veillé à écarter toute possibilité de recours contre l’Allemagne. «Est-ce que ce comportement a été moral?», s’est interrogé Alexis Tsipras. Quoi qu’il en soit, ce point de vue a été confirmé en 2003 par une décision de la justice allemande. Au sein de la coalition au pouvoir, le sentiment antigrec ne devrait que progresser.  Le gouvernement grec envisage de saisir le centre culturel allemand d’Athènes pour indemniser les familles des victimes du village de Distomo, exécutées par les nazis.  Alors que les discussions entre la Grèce et feu la troïka ont officiellement repris, ce mercredi, à Bruxelles, le gouvernement d’Alexis Tsipras continue de brandir au nez de ses créanciers la question des dettes de guerre allemandes. A Paris, devant l’OCDE, le premier ministre grec Alexis Tsipras a déclaré que restructurer la dette grecque était « absolument vital » pour son pays.  Il est absolument vital pour la Grèce que sa dette publique soit restructurée afin de lui permettre d’être à nouveau solvable et d’obtenir ses besoins de financements sur les marchés des capitaux, a déclaré jeudi le Premier ministre Alexis Tsipras. « Nous ne pouvons plus prétendre que la dette publique du pays est viable et que son service peut être assuré quand elle est à 178% » du Produit intérieur brut, a-t-il dit devant l’OCDE (Organisation de coopération et développement économiques) à Paris. « Il est absolument vital pour la Grèce d’obtenir une restructuration de sa dette« , a-t-il dit. Restructurée, la dette grecque pourrait être fermement placée sur une trajectoire de baisse, même avec une reprise modeste de la croissance nominale, a-t-il ajouté.   Mercredi, à Bruxelles,  des représentants de la Grèce et de ses créanciers ont entamé des discussions à mener dans le pays endetté. La Grèce doit rembourser 6 milliards d’euros alors que le Premier Ministre Tsipras et son gouvernement de gauche, arrivé au pouvoir en janvier, ont promis  de mettre fin aux mesures d’austérité en vigueur en Grèce depuis 2010.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol