Archive pour le Tag 'S&P'

Notation Dette France: Nouvelle bienveillance de l’agence S&P

Notation Dette France: Nouvelle bienveillance de l’agence S&P

Après la commission européenne, la France vient de bénéficier d’une nouvelle bienveillance de l’agence américaine  Standard & Poor’s qui maintient sa note inchangée, la laissant en «AA-», perspective «stable»

L’évaluation de l’agence américaine se fonde évidemment sur des considérations financières et économiques mais aussi politiques. En effet si la France devait être assez lourdement sanctionnée par les institutions internationales notamment les agences de notation, l’union économique européenne pourrait connaître une grave crise ajoutant encore au climat économique et géopolitique délétère mondial.. Or S&P a choisi de s’en tenir à sa note du mois de mai dernier, lorsqu’elle l’avait fait passer de «AA» à «AA-». L’agence sanctionnait alors la «détérioration de la position budgétaire» du pays. «Le déficit budgétaire de la France en 2023 a été nettement plus élevé que ce que nous avions prévu», avait justifié la société américaine, doutant que le déficit puisse revenir sous 3% du PIB d’ici 2027. 

L’agence de notation ne s’aligne pas sur l’inquiétude des marchés : le taux d’intérêt auquel l’Etat français emprunte à 10 ans a brièvement dépassé celui de la Grèce, atteignant 3,05% mercredi, ce qui signifie que les investisseurs ont considéré qu’il était aussi risqué de prêter à Athènes qu’à Paris… Dans l’attente du couperet de S&P, le taux français est repassé à 2,9% ce vendredi.

C’est bienveillance de la commission européenne et de l’agence de notation doit cependant être prise comme un sursis est la question de la dégradation pourrait se reposer en 2025 en fonction de l’évolution de la conjoncture économique mais aussi politique du pays. 

Dette France: Nouvelle bienveillance de l’agence S&P

Dette France: Nouvelle bienveillance de l’agence S&P

Après la commission européenne, la France vient de bénéficier d’une nouvelle bienveillance de l’agence américaine  Standard & Poor’s qui maintient sa note inchangée, la laissant en «AA-», perspective «stable». 

L’évaluation de l’agence américaine se fonde évidemment sur des considérations financières et économiques mais aussi politiques. En effet si la France devait être assez lourdement sanctionnée par les institutions internationales notamment les agences de notation, l’union économique européenne pourrait connaître une grave crise ajoutant encore au climat économique et géopolitique délétère mondial.. Or S&P a choisi de s’en tenir à sa note du mois de mai dernier, lorsqu’elle l’avait fait passer de «AA» à «AA-». L’agence sanctionnait alors la «détérioration de la position budgétaire» du pays. «Le déficit budgétaire de la France en 2023 a été nettement plus élevé que ce que nous avions prévu», avait justifié la société américaine, doutant que le déficit puisse revenir sous 3% du PIB d’ici 2027. 

L’agence de notation ne s’aligne pas sur l’inquiétude des marchés : le taux d’intérêt auquel l’Etat français emprunte à 10 ans a brièvement dépassé celui de la Grèce, atteignant 3,05% mercredi, ce qui signifie que les investisseurs ont considéré qu’il était aussi risqué de prêter à Athènes qu’à Paris… Dans l’attente du couperet de S&P, le taux français est repassé à 2,9% ce vendredi.

C’est bienveillance de la commission européenne et de l’agence de notation doit cependant être prise comme un sursis est la question de la dégradation pourrait se reposer en 2025 en fonction de l’évolution de la conjoncture économique mais aussi politique du pays

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Notation France: note maintenue …..de justesse par Standard & Poor’s

Notation France: note maintenue …..de justesse par SP

La France évite – de justesse- la sanction. la note -ci est maintenue à «AA» mais toujours avec avec perspective négative. Il y a quelque chose de pathétique dans la satisfaction du gouvernement et du ministre de l’économie . Une note très commentée politiquement et qui montre à quel point la France et dépendante désormais du verdict d’institutions internationales. En cause évidemment la dégradation catastrophique des finances notamment de la croissance du déficit et l’envolée de la dette. Cette note a aussi une connotation politique car actuellement les agences de notation ce montre assez bienveillante vis-à-vis des budgets et des dettes des pays. Une plus grande sévérité serait susceptible de faire s’envoler encore les taux d’intérêt et l’inflation, Ce que ne souhaite aucune institutions financières internationales.

Actuellement la dette dépasse les 3000 milliards et génère près de 60 milliards de charges financières. Et d’ici une dizaine d’années sur la tendance on prévoit un endettement à 5000 milliards avec une charge de 100 milliards par an, soit nettement le premier budget de l’État

Le problème, c’est que le budget 2024 et à peine voté par le Parlement apparaît déjà complètement obsolète non seulement à la Cour des Comptes mais aussi par Bruxelles. Le problème de la fiabilité du budget est classique en France. D’un côté on sous-estime les dépenses- voire à cet égard la dérive générale- mais aussi toute une série de chèques attribués à telle ou telle catégorie ou champs d’activité), d’un autre on surestime la croissance.

Les experts considèrent aujourd’hui qu’il sera bien difficile d’atteindre 1 % de croissance et le consensus tourne autour de 0,8 %. Le gouvernement ,lui, retient la perspective de 1,4 %. Une manipulation comptable qui permet de cacher un peu mieux l’ampleur du déficit;

Or les nuages s’accumulent sur les prévisions macroéconomiques du gouvernement. Déjà, entre le printemps et la présentation du projet de loi de finances (PLF), en septembre, Bercy avait de lui-même abaissé sa prévision de croissance pour l’an prochain de 1,6 % à 1,4 %. Malgré cet ajustement, le Haut Conseil des finances publiques de la Cour des comptes l’a jugée « élevée », notamment par rapport au consensus des économistes, qui tourne autour de 0,8 %.

Notation financière de la France par (S&P) : le gouvernement dit ouf !

Notation financière de la France par (S&P) : le gouvernement dit ouf !


Clairement la plupart des experts et le gouvernement s’attendait à une des nouvelles dégradations financières de la note de la France en raison en particulier de la dérive budgétaire et de l’ampleur galopante de la dette. En faite la note est maintenue mais se trouve évidemment derrière des pays comme l’Allemagne. La conséquence sans doute sera aussi la stabilisation de l’écart des taux d’intérêt avec l’Allemagne
.

Un ouf de soulagement au sommet de l’État. Contre toute attente, l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a maintenu, vendredi soir, la note de la France à «AA», signifiant que le pays a une forte capacité à rembourser sa dette. Une vision optimiste qui prend donc le contre-pied de la décision prise par Fitch fin avril, qui l’avait abaissé d’un cran, de «AA» à «AA-». Et la surprise est d’autant plus grande pour le gouvernement français que S&P avait maintenu en décembre la notation hexagonale, sans exclure de la dégrader en raison du ralentissement de son économie, de l’absence de grandes réformes structurelles et de la dégradation des finances publiques.

Il y a quelques jours, le ministre avait confirmé que les échanges entre le gouvernement et les responsables de Standard & Poor’s allaient bon train. Façon pour l’exécutif de les convaincre des bienfaits de la politique économique de la France pour réduire sa dette. «J’ai présenté nos arguments, je pense qu’ils sont convaincants: nous faisons des réformes, nous arrivons à les faire passer, avait vanté le patron de Bercy sur France Inter. Nous avons des résultats économiques qui sont solides.» Montant au front, la première ministre elle-même avait eu des «discussions très étroites», selon ses termes sur Radio J, avec l’agence «sur tout ce (la France) pour maîtriser (ses) finances publiques». Une démarche qui lui a donné raison.

Finances France : SP abaisse à «négative» la perspective financière du pays

Finances France : S&P abaisse à «négative» la perspective financière du pays

Une information qui est passée assez inaperçue à savoir la baisse des perspectives financières de la France par l’agence de notation.

Il y a des raisons objectives à l’appréciation de l’agence de notation du fait des graves dérives budgétaires de la France dont le déficit a tout simplement doublé par rapport au produit intérieur brut. En 2021, le déficit public s’établit à 163,3 milliards d’euros, soit 6,5 % du produit intérieur brut (PIB), après 9,0 % en 2020 et 3,1 % en 2019. Les administrations publiques centrales portent l’essentiel du déficit public.Il y a aussi l’évolution de la dette.

Le Fonds Monétaire International (FMI) a, quant à lui, une vision plus pessimiste que le gouvernement de l’évolution des finances publiques françaises. Dans son dernier Moniteur des finances publiques paru en octobre, l’institution internationale anticipe une augmentation de la dette publique en France au cours des prochaines années. Elle atteindrait ainsi 118,5 % du PIB en 2027. Cette hausse de l’endettement public serait, selon le FMI, le résultat du maintien du déficit public à un niveau proche de 5 % du PIB (contrairement aux prévisions du gouvernement).

Le Haut Conseil des finances publiques a également critiqué les projections du gouvernement dans son avis rendu fin septembre : les prévisions de croissance y sont jugées « optimistes » et fondées « sur des hypothèses très avantageuses ». Le Haut Conseil des finances publiques considère également que « la trajectoire de finances publiques présentée par le gouvernement est peu ambitieuse ».

Vendredi 2 décembre, l’agence de notation SP Global a abaissé la perspective de la France à « négative » contre « stable » précédemment en raison de risques croissants pour les finances publiques et les conséquences budgétaires pouvant en résulter. L’agence de notation a confirmé dans le même temps la note de dette souveraine du pays à « AA/A-1+ ». L’agence de notation Moody’s a de son côté confirmé la note « AA2 » de la France, assortie d’une perspective « stable ».

Pour S&P, la dégradation de la perspective intervient dans un contexte de dette publique déjà importante, d’un risque quant à la mise en œuvre du programme de réformes structurelles, d’un ralentissement économique global et du resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne. Mais les temps sont durs pour Paris, alors que la crise énergétique coûte cher.
Réformes structurelles. L’avis de S&P n’est pas isolé. « Le désendettement n’est pas une exigence néolibérale ou austéritaire, c’est une protection des Français, donc une nécessité », abondait Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, évoquant un « impératif catégorique ». Plusieurs mesures pourraient être mises en œuvre ce faisant, outre la réforme des retraites, dont certaines pistes ont été avancées par Elisabeth Borne.

« [Il faut] simplifier les régimes de minima sociaux [...], réduire les nombreux doublons avec l’Etat dans les administrations locales et régionales, diminuer ou éliminer les niches fiscales pour les producteurs ou les vendeurs de combustibles fossiles », estimait Jeffrey Franks, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour la France et directeur adjoint du département Europe de l’institution.

Notation France : S&P abaisse à «négative» la perspective du pays

Notation France : S&P abaisse à «négative» la perspective du pays

Une information qui est passée assez inaperçue à savoir la baisse des perspectives financières de la France par l’agence de notation.

Il y a des raisons objectives à l’appréciation de l’agence de notation du fait des graves dérives budgétaires de la France dont le déficit a tout simplement doublé par rapport au produit intérieur brut. En 2021, le déficit public s’établit à 163,3 milliards d’euros, soit 6,5 % du produit intérieur brut (PIB), après 9,0 % en 2020 et 3,1 % en 2019. Les administrations publiques centrales portent l’essentiel du déficit public.Il y a aussi l’évolution de la dette.

Le Fonds Monétaire International (FMI) a, quant à lui, une vision plus pessimiste que le gouvernement de l’évolution des finances publiques françaises. Dans son dernier Moniteur des finances publiques paru en octobre, l’institution internationale anticipe une augmentation de la dette publique en France au cours des prochaines années. Elle atteindrait ainsi 118,5 % du PIB en 2027. Cette hausse de l’endettement public serait, selon le FMI, le résultat du maintien du déficit public à un niveau proche de 5 % du PIB (contrairement aux prévisions du gouvernement).

Le Haut Conseil des finances publiques a également critiqué les projections du gouvernement dans son avis rendu fin septembre : les prévisions de croissance y sont jugées « optimistes » et fondées « sur des hypothèses très avantageuses ». Le Haut Conseil des finances publiques considère également que « la trajectoire de finances publiques présentée par le gouvernement est peu ambitieuse ».

Vendredi 2 décembre, l’agence de notation SP Global a abaissé la perspective de la France à « négative » contre « stable » précédemment en raison de risques croissants pour les finances publiques et les conséquences budgétaires pouvant en résulter. L’agence de notation a confirmé dans le même temps la note de dette souveraine du pays à « AA/A-1+ ». L’agence de notation Moody’s a de son côté confirmé la note « AA2 » de la France, assortie d’une perspective « stable ».

Pour S&P, la dégradation de la perspective intervient dans un contexte de dette publique déjà importante, d’un risque quant à la mise en œuvre du programme de réformes structurelles, d’un ralentissement économique global et du resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne. Mais les temps sont durs pour Paris, alors que la crise énergétique coûte cher.
Réformes structurelles. L’avis de S&P n’est pas isolé. « Le désendettement n’est pas une exigence néolibérale ou austéritaire, c’est une protection des Français, donc une nécessité », abondait Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, évoquant un « impératif catégorique ». Plusieurs mesures pourraient être mises en œuvre ce faisant, outre la réforme des retraites, dont certaines pistes ont été avancées par Elisabeth Borne.

« [Il faut] simplifier les régimes de minima sociaux [...], réduire les nombreux doublons avec l’Etat dans les administrations locales et régionales, diminuer ou éliminer les niches fiscales pour les producteurs ou les vendeurs de combustibles fossiles », estimait Jeffrey Franks, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour la France et directeur adjoint du département Europe de l’institution.

Crise de la dette : S&P dégrade la perspective du Royaume-Uni

crise de la dette : S&P dégrade la perspective du Royaume-Uni

L’agence de notation s’inquiète de la trajectoire de la dette britannique après l’annonce du plan de baisse d’impôts et de recours à l’emprunt présenté par le gouvernement. De quoi remettre de l’huile sur le feu sur les taux anglais. Le régulateur des marchés s’inquiète d’un retour de la volatilité sur les obligations.

Pour l’agence S&P , le « mini-budget » présenté par le ministre britannique des finances, Kwasi Karteng, avec ses 45 milliards de livres sterling (51 milliards d’euros) de baisses d’impôts est de nature à inverser significativement la trajectoire de la dette publique. S&P table désormais sur déficit public du Royaume-Uni qui se creuse en moyenne de 2,6 % du produit intérieur brut par an jusqu’en 2025 et une hausse de l’endettement, « contrairement à nos prévisions précédentes qui prévoyaient une baisse de la dette en pourcentage du PIB à partir de 2023 », précise l’agence.

Notons que l’Europe n’est pas à l’abri d’une dégradation des notes de certains pays comme la France par exemple compte tenu d’une part de la progression de l’endettement en même temps que le maintien d’un très haut niveau de déficit budgétaire. Par ailleurs des perspectives économiques détériorées en 2023 pourrait déstabiliser encore davantage budget et dettes

Grèce : notation relevée par S&P

Grèce : notation relevée par S&P

 

S&P a relevé la note de la Grèce suite à une amélioration de la gouvernance.

Elle a en outre assortie la note d’une perspective positive ce qui signale qu’elle pourrait la relever encore dans les 12 à 18 mois si la reprise économique est plus rapide que prévu. «Nous pensons que les politiques du gouvernement pour accélérer les réformes structurelles et la consolidation budgétaire, feront le lit d’une réduction du ratio dette sur PIB», relève l’agence dans un communiqué, précisant que la Grèce bénéficiera des mesures du nouveau plan de relance européen pour juguler la crise engendrée par la pandémie de Covid-19.

S&P: note de la France maintenue

S&P: note de la France maintenue

Standard and Poor’s a maintenu vendredi la note de la dette à long terme de la France à «AA» ainsi que la perspective «stable» qui y est attachée, confiante dans sa capacité à renouer avec la croissance et rétablir l’équilibre de ses finances publiques.

 

L’agence de notation avait maintenu la note souveraine du pays inchangée lors de son précédent examen en octobre. S&P, qui prévoit un rebond de 5,6% du PIB, admet que «les vastes mesures de soutien à l’économie ont entraîné un important déficit budgétaire et une forte augmentation de la dette publique». La crise a fait s’envoler la dette à 115,7% du PIB en 2020, tandis que le déficit public a atteint 9,2% du PIB, l’Etat ayant dépensé sans compter pour soutenir l’économie face aux restrictions sanitaires.

Mais «nous pensons que l’économie diversifiée de la France, ses institutions solides et la politique économie contra-cyclique opportunément suivie, associées au soutien monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), confortent les perspectives de reprise et de retour progressif à l’équilibre des finances publiques». La perspective stable «reflète notre opinion selon laquelle la France contiendra les effets négatifs de la pandémie sur son économie et sa situation budgétaire», ajoute l’agence.

Etats-Unis : note S&P confirmée

Etats-Unis : note S&P confirmée

L’agence de notation se montre comme d’habitude très complaisante vis-à-vis des États-Unis qui a l’occasion de la crise aura déversé des liquidités  budgétaires de plusieurs milliers de dollars. L’agence pense cependant que la dette ainsi accumulée qui atteindra bientôt 110 % du PIB est encore largement soutenable. L’agence se fonde surtout pour pérenniser la meilleure note sur les  perspectives de reprise rapide de l’économie américaine (en escompte une croissance du PIB  de l’art de 8 % en 2021 pour moins de 4 % en Europe par exemple).

Elle convient également que le statut de monnaie internationale confère un rôle particulier au dollar qui ne peut donc être évalué de la même manière que les autres monnaies.

. En revanche l’agence Fitch a en revanche abaissé sa perspective en juillet, passée de stable à négative, notant une «détérioration continue des finances publiques». Elle avait cependant maintenu la note «AAA», la meilleure possible.

Création d’indices pour les cryptomonnaies par S&P

Création d’indices pour les cryptomonnaies par S&P

Ces indices s’appuieront sur les données de plus de 550 jetons les plus échangés compilées par Lukka, un spécialiste des monnaies virtuelles installé à New York, ont indiqué les deux groupes, dans un communiqué. Les clients de S&P pourront travailler avec le fournisseur d’indices pour créer des indices personnalisés et d’autres outils d’analyse comparative sur les cryptomonnaies, ont ajouté S&P et Lukka.

Les deux groupes estiment qu’avec des données de cours plus fiables, l’accès des investisseurs à cette nouvelle classe d’actifs sera davantage simplifiée et les risques réduits alors que le marché est volatil et spéculatif.

Le bitcoin, la plus connue des cryptomonnaies, s’échangeait jeudi à 19.300 dollars, en hausse d’environ 170% depuis le début de l’année, après avoir touché un plus bas le 13 mars 2020 à 3.850 dollars et un plus haut mardi à 19.918 dollars.

Note endettement de la France maintenue par S&P

Note endettement de la France maintenue par S&P

 

L’agence de notation a également maintenu la perspective de la France à «stable». S&P estime en effet que «les récentes réformes économiques, budgétaires et structurelles mises en place par le gouvernement ont amélioré la capacité de l’économie à résister aux effets négatifs de la pandémie de covid-19», précise-t-elle dans un communiqué. L’agence de notation Fitch avait, elle, abaissé en mai la perspective de la France, tout en gardant sa note AA.

L’agence S&P rejoint à peu près les prévisions du gouvernement qui prévoit une baisse de croissance de leurs 2 % en 2020 et un redressements autour de 8 % en 2021.

S&P: la note stable AA de la France avec perspective stable

  • S&P:  la note stable AA de la France avec perspective stable
  • L’agence a maintenu la perspective stable de la note de la France, car elle «reflète nos attentes que les récentes réformes économiques, budgétaires et structurelles prises par le gouvernement ont amélioré les capacités économiques de la France de faire face aux conséquences de l’épidémie de Coviv-19», a-t-elle indiqué dans un communiqué. S&P s’attend à ce que la France connaisse cette année une récession de -1,7%, comme elle l’avait déjà indiqué il y a une semaine, «avant un rebond de la croissance en 2021».
  • Elle prévoit toutefois une dégradation du déficit budgétaire à 4,9%, soit nettement plus que ce qu’a prévu le gouvernement (3,9%) après l’annonce de ses premières mesures pour soutenir l’économie face à la crise. A la mi-février, l’agence de notation financière Moody’s avait également laissé inchangée la note de la France à Aa2, mais avait abaissé la perspective de positive à stable, en raison de l’efficacité moins forte que prévu des mesures fiscales pour enrayer le creusement du déficit public.
  • Le ministre des Finances Bruno Le Maire avait reconnu lundi que la récession qui frapperait la France cette année serait beaucoup forte que -1%, le niveau estimé au début de la période de confinement. Avant la crise du coronavirus, le gouvernement tablait sur +1,3% de croissance en 2020. Le ministre chargé du budget Gérald Darmanin avait aussi reconnu que le déficit public de la France en 2020 serait «sans doute» supérieur à 3,9%.

Argentine : sous surveillance négative (S&P)

Argentine : sous surveillance négative (S&P)

L’agence S&P a annoncé vendredi qu’elle plaçait « sous surveillance négative » la note de la dette de l’Argentine, confrontée à une dégringolade de sa devise la faisant replonger dans la crise économique.

« Les pressions récentes sur la devise argentine pourraient mettre en péril la mise en œuvre des mesures économiques », commente l’agence de notation dans un communiqué. L’Argentine a obtenu une ligne de crédit de 50 milliards de dollars de la part du FMI.

 

S&P : note stable pour la France

S&P : note stable pour la France

L’agence est comme les Français dans une situation attentiste, elle espère surtout une croissance encore plus forte qui mécaniquement améliorerait les équilibres financiers et souhaite une gestion plus rigoureuse. Pour l’instant, c’est le  maintien par Standard & Porcs  des notes  respectivement AA et A-1+ pour   la France en les assortissant d’une perspective  “Les institutions et la prospérité de la France, avec de solides perspectives de croissance, viennent appuyer l’opinion que nous avons de la qualité de sa signature”, explique l’agence de notation dans un communiqué. S&P projette pour la France une croissance qui accélère à 2,2% cette année, portée notamment par la consommation privée (le gouvernement table sur une croissance de 1,7%). La croissance devrait ensuite décélérer autour de 1,8% sur la période 2019-2020, ajoute l’agence de notation. Elle anticipe également de nouveaux progrès dans la consolidation des finances publiques, “à la suite des nettes améliorations observées en 2017” et dans les réformes permettant de développer la croissance. La dette à long terme de la France est notée “AA” par S&P depuis novembre 2013, assortie d’une perspective stable depuis octobre 2016. Pour justifier cette perspective stable, l’agence explique que “dans un contexte de croissance économique soutenue durant les deux années à venir”, elle s’attend à ce que le “gouvernement français continue de mettre en œuvre son programme de mesures de réforme structurelle, budgétaire et économique”. Standard & Poor’s considère enfin qu’un relèvement de note pourrait intervenir si la croissance économique se développait encore, permettant une réduction du rapport de la dette au PIB, durablement et sensiblement et “au-delà de nos attentes”, ou si, “contrairement à nos prévisions”, les comptes courants de la France devaient dégager des excédents substantiels et durables, même avec l’accélération de la demande intérieure. En revanche, une réduction de note serait possible si les déficits budgétaires ne diminuaient pas “comme nous le pensons actuellement”, que ce soit en raison de dérapages budgétaires ou d’un ralentissement de la reprise économique, ou si “nous avions le sentiment que le gouvernement est incapable de mettre en oeuvre les réformes structurelles, débouchant sur une croissance économique plus faible que ce que nous envisageons actuellement”.

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