Archive pour le Tag 'Cryptomonnaies'

Cryptomonnaies : six personnes devant la justice

Cryptomonnaies : six personnes devant la justice

 

Nouvelle escroquerie aux cryptomonnaie. A Paris ,  six personnes ont été mises en examen. 

«Six personnes déférées ont été mises en examen par le magistrat instructeur. Les chefs de mise en examen sont les suivants : vol en bande organisée, blanchiment aggravé, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données commis en bande organisée.

Plusieurs suspects étaient d’origine serbe.

Le mode opératoire serait le suivant: «les mis en cause sont soupçonnés d’avoir proposé des investissements fallacieux, et de prétendre vérifier la fiabilité financière de leurs victimes par un virement en cryptomonnaie, tout en observant les codes créés pour en obtenir le déverrouillage», d’après le parquet. Toujours de même source, «le préjudice est estimé à plus d’1,2 million d’euros

Cryptomonnaies : opportunité et danger

Cryptomonnaies : opportunité et danger

Vous n’avez jamais entendu parler de meme coin, de MiCA (et non de la célèbre marque de chocolat), de stable coin ou d’ETF ? À l’heure où le règlement européen sur les marchés de cryptoactifs entre progressivement en vigueur le 30 décembre 2024 et que le cours du Bitcoin s’envole, tour d’horizon des enjeux de la cryptomonnaie en 2025.

 

par 

Professor de Comptabilité et Finance, Doyen Associé à la Recherche, ESC Pau dans The Conversation 

L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en novembre 2024 a marqué un tournant pour le Bitcoin. Entre septembre et décembre 2024, le Bitcoin a doublé sa valeur, passant de 52 000$ à plus de 100 000$. Cette année, il affiche une performance de 124 % avec un plus haut historique à 108 000 $. Des performances largement au-dessus de l’indice Nasdaq (30 %), de l’or (27 %) ou du CAC 40 (-2 %), le placent à la 7e position des actifs financiers les mieux valorisés. Le marché des cryptomonnaies dans son ensemble n’est pas en reste avec une performance proche des 100 % sur l’année 2024.

Cette année prolifique pour les investisseurs fait suite à une année 2023 qui avait vu le cours du Bitcoin se redresser après les plus bas atteints en 2022 aux alentours des 15 000$.

La mise sur le marché des premiers ETFs (fonds indiciel coté ou Trackers) après le feu vert début janvier 2024 de la SEC, le gendarme de la bourse aux États-Unis. Ces fonds négociés en bourse suivent la performance d’un actif sous-jacent (de référence) comme le Bitcoin, l’or ou le CAC 40. Ils répliquent la performance de l’actif et ils peuvent être achetés et vendus comme des actions directement, sans avoir à détenir l’actif lui-même. Ce processus facilite les transactions et la détention, car il n’y a pas de stockage physique.
BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs s’en veut le porte-étendard. IBIT, son ETF, a été particulièrement performant, contribuant de moitié aux 100 milliards de dollars amassés par les 11 ETF Bitcoin approuvés. Larry Fink, le puissant patron de BlackRock, s’étant mué en un ardent promoteur, qualifiant désormais l’actif « d’or numérique ». Ce changement radical de position de la part d’un des plus influents gestionnaires d’actifs a de fait considérablement renforcé la légitimité du Bitcoin auprès des investisseurs institutionnels.

La deuxième ? Le halving. Ce processus de réduction de moitié de la création de nouveaux bitcoins, revient environ tous les quatre ans ou plus exactement tous les 210 000 blocs validés sur sa blockchain par les mineurs. Ces derniers fournissent le service à la blockchain en mettant à disposition la puissance de calcul de leurs ordinateurs pour valider les transactions et sécuriser le réseau. Le halving raréfie automatiquement l’offre sur le marché, créant ainsi les conditions pour une appréciation des cours.

Désormais, ce ne sont plus 900 bitcoins qui seront ainsi émis par jour, mais 450 en moyenne. Le protocole qui régit la reine des cryptomonnaies est en effet une mécanique de précision avec une offre maximale de 21 millions de bitcoins qui ne sera pas atteinte avant 2 140 et dont 90 % ont déjà été minés.

Cette ruée vers l’or digital ne se fait pas sans heurts et, à l’image de la conquête de l’Ouest, les pièges et les embuscades sont nombreux. Les opérations en cryptomonnaies restent exposées aux erreurs techniques – mauvaise adresse de portefeuille ou réseau sélectionné – ou aux arnaques.

L’engouement pour les meme coins s’apparente à un casino géant. Des joueurs galvanisés par la promesse de multiplier par 100 ou 1 000 leur investissement. En hausse de plus de 300 % sur l’année, ce marché représenté notamment par les jetons Dogecoin, Shiba Inu ou Pepe, culmine à plus de 100 milliards de dollars. Ces cryptomonnaies créées initialement comme une référence à un mème Internet, peuvent être des monnaies à but uniquement spéculatif. Et n’importe qui peut en créer. Il suffit d’une simple connexion, d’une image d’illustration et le renseignement du nom du jeton et de son ticker – code unique avec une combinaison de lettres et de chiffres – pour la mettre sur le marché.
Certains projets peuvent présenter une utilité mais, par définition, les meme coins sont au mieux à but humoristique. Au pire, là pour attirer des capitaux et pour mieux les détourner. Et lorsqu’un écolier arrive à escroquer des investisseurs à hauteur de 30 000$, il est légitime de se poser la question de la régulation de ce genre de plateforme pour protéger les investisseurs.
L’Union européenne, avec la réglementation MiCA (Markets in Crypto-Assets Regulation) en vigueur depuis hier, offre désormais un cadre juridique uniforme pour les marchés des cryptoactifs. Ces opérations sont dorénavant tracées de la même manière que les transferts d’argent traditionnels. Les fournisseurs de services en cryptomonnaie sont placés sous autorisation, renforçant la protection des consommateurs. Cette régulation va probablement à contre-courant de la tendance américaine. L’arrivée aux États-Unis de la deuxième administration Trump, en particulier sous l’influence d’Elon Musk, vise à la simplification des normes sur la cryptomonnaie.

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MiCa fait déjà grincer des dents certains acteurs de l’écosystème cryptomonnaie. Tether, l’émetteur du stablecoin USDT a refusé de se plier aux règles d’obtention de l’agrément requis par MiCA. Les stablecoins sont des cryptomonnaies dont la valeur est indexée sur celle d’un actif de référence, généralement le dollar américain. Ils jouent un rôle crucial en offrant une stabilité nécessaire pour les échanges et en servant de refuge lors des périodes de volatilité.

L’USDT de Tether, avec sa capitalisation de plus de 130 milliards de dollars, est devenu un pilier incontournable du marché crypto. Il représente la troisième plus forte capitalisation derrière le bitcoin et l’ethereum. L’USDT a souvent été identifié comme une cause potentielle de risque systémique au vu de sa valorisation actuelle.

De nombreux autres stablecoins ne sont toujours pas délistés et des plates-formes de spéculation effrénée sur les meme coins restent ouvertes. On peut ainsi se poser la question de la pertinence de la régulation européenne et de son impact sur le développement de l’industrie des cryptomonnaies en Europe.

L’année suivant le halving est généralement propice aux cryptomonnaies, surtout lors des trois premiers trimestres. On peut s’attendre à ce que cette année ne fasse pas exception à la règle. En revanche, si le marché venait à corriger fortement comme en 2021, les failles dans l’industrie pourraient avoir des conséquences similaires à celles des subprimes en 2008.

Il est donc important que des règles de bonne gestion, plutôt que des régulations unilatérales, s’imposent aux acteurs de la finance décentralisée et traditionnelle dans les années à venir.

Enjeux et risques des cryptomonnaies d’après la direction du Trésor

 

Enjeux et risques des cryptomonnaies d’après la direction du Trésor

Les crypto-actifs désignent une multitude d’actifs hétérogènes, qui, s’ils servent assez peu de moyens de paiement, constituent une classe d’actifs de plus en plus répandue, soutenus par le développement d’un écosystème financier ainsi que l’émergence de la finance décentralisée. Pourtant, ils présentent différentes limites et risques pour les investisseurs, soulignés par les épisodes violents de correction engagés depuis un an, justifiant l’instauration d’un cadre réglementaire adapté.

 

d’après un note de la Direction du Trésor 

 

Les crypto-actifs, communément définis comme l’ensemble des actifs numériques reposant sur la technologie de la blockchain, se sont largement développés depuis plusieurs années, et désignent désormais une multitude d’actifs hétérogènes, dont le fonctionnement et les enjeux sont extrêmement divers. Au-delà des crypto-actifs issus des blockchains historiques, tels que le bitcoin et l’ether, une multitude de jetons (tokens), émis en général par l’intermédiaire d’applications plus ou moins décentralisées, contribuent au développement de l’écosystème. Par ailleurs, les stablecoins, dont la valeur est supposément adossée à d’autres actifs, se sont fortement développés et jouent un rôle pivot au sein du secteur en offrant des passerelles vers le secteur financier traditionnel.S’ils ne servent qu’assez marginalement de moyen de paiement, les crypto-actifs constituent une classe d’actifs pouvant offrir du rendement et de la diversification, au risque d’une forte volatilité. Ils sont également utilisés comme véhicules de transferts de fonds, notamment pour les transactions internationales. Un écosystème financier important s’est développé, favorisant l’arrivée des investisseurs institutionnels sur ce marché, en complément des investisseurs particuliers. Les crypto-actifs sont également au cœur du projet de finance décentralisée qui permettrait, selon ses promoteurs, de réduire les frictions liées à l’intermédiation.

Pour autant, le marché des crypto-actifs, qui a connu plusieurs épisodes de contraction depuis mai 2021, et dont la taille de marché a été divisée par trois depuis novembre 2021, est confronté à des limites persistantes – frais élevés et lenteur des transactions, coût énergétique, sécurité défaillante – qui entrave son développement. Par ailleurs, l’écosystème présente des vulnérabilités, liées à sa forte concentration, à des risques de liquidité élevés, et à une forte exposition au risque de marché, faisant peser des risques sur la stabilité financière, bien que la taille du marché reste modeste en comparaison des principales autres classes d’actifs (environ 800 Md$ en juin 2022 contre environ 25 000 Md$ pour la seule bourse de New-York ou 11 000 Md$ pour le marché de l’or).

L’encadrement du secteur, tel qu’engagé via la loi Pacte au niveau national, le règlement Mica en cours de finalisation au niveau européen, et différentes réglementations prudentielles, est indispensable pour offrir un cadre propice aux développements du secteur et des technologies liées, tout en protégeant les investisseurs et la stabilité financière, et en luttant contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

 

Cryptomonnaies, Donald Trump va lancer sa plateforme !

Cryptomonnaies, Donald Trump va lancer sa plateforme !

 Le candidat Républicain à la présidentielle américaine a   annoncé ce jeudi le lancement prochain d’une plateforme de cryptomonnaies, la présentant comme une alternative aux offres des grandes banques et des institutions financières majeures.
Longtemps Trump a été contre le développement des cryptommonnaies . Son revirement peut correspondre aux réticences de plus en plus grande des banques traditionnelles à financer un empire Trump plus en plus fragile. Une fragilité qui avait d’ailleurs conduit l’ancien président à sur évaluer ses actifs pour obtenir des crédits bancaires mais la justice l’avait sanctionné lourdement

« Les Américains sont essorés par les grandes banques et les élites financières depuis trop longtemps », a ainsi écrit le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine sur X (ex-Twitter) et son réseau social Truth Social. « Il est temps que nous résistions, ensemble ».

Pour le moment, Donald Trump n’a fourni aucune précision quant à la teneur exacte du projet, appelé « The DeFiant Ones ». Deux de ses fils, Eric et Donald Jr, dirigeants du conglomérat familial Trump Organization, l’ont décrit, ces dernières semaines, comme de « l’immobilier numérique ». De quoi s’interroger encore un peu plus quand on connaît les montages sulfureux de l’empire trament en matière d’immobilier concret.

Notons cependant que Kamala Harris vient de se prononcer, elle aussi, pour le développement de la monnaie virtuelle mais avec des conditions strictes de régulation.

 

Cryptomonnaies: Une taxe sur le minage

 Cryptomonnaies: Une taxe sur le minage

 

 Le Fonds monétaire international (FMI) propose taxer le minage, soit la création de ces monnaies virtuelles, dans un article publié sur son blog le 15 août dernier. Une taxe qui «inciterait l’industrie du minage à réduire ses émissions conformément aux objectifs mondiaux», explique-t-il. Selon l’organisation, une transaction en cryptomonnaies nécessite la même quantité d’électricité qu’un Ghanéen ou un Pakistanais consomme en trois ans. 

Et le poids du minage de bitcoin ne cesse de grimper dans la consommation mondiale d’électricité. En 2022, les centres de données liées à l’intelligence artificielle (IA) et le minage de cryptomonnaies ont représenté 2% de la demande mondiale d’électricité. Selon les projections de l’Agence internationale de l’énergie et du FMI, ce chiffre va grimper à 3,5% en 2027. «Cela équivaudrait à la consommation actuelle du Japon, cinquième consommateur d’électricité au monde», décrypte le FMI. Ce dernier estime également que le minage de cryptomonnaies pourrait générer 0,7% des émissions mondiales de dioxyde de carbone d’ici à 2027.

 

Kamala Harris aussi pour les cryptomonnaies

Kamala Harris aussi pour les cryptomonnaies

 

Après Donal Trump, Kamala Harris se prononce aussi en faveur du développement des cryptomonnaies. Jusque-là le président Biden avait surtout mis en place des règles de régulation de la monnaie numérique. 

Depuis plusieurs mois maintenant, son rival, Donald Trump, a fait de la croissance des monnaies numériques, un argument clef de son programme. Le Républicain veut par exemple favoriser son minage aux États-Unis. Il projette aussi d’indexer le bitcoin, la principale cryptomonnaie en circulation, au dollar pour freiner la hausse des prix. Pas plus tard que ce jeudi, l’homme politique a même annoncé le lancement de sa propre plateforme d’échanges de cryptomonnaies. Laquelle est présentée comme une alternative «aux grandes banques et aux élites financières» qui «essorent» les Américains. ans doute une référence aux réticences de plus en plus grande des grandes banques à financer un empire de Trump financièrement de plus en plus fragile. À tel point que pour obtenir un nouveau soutien financier Trump avait dû illégalement surestimer la valeur de ces actifs et a fait l’objet d’une condamnation en justice
Kamala Harris et ses équipes entendent, eux, rassurer les investisseurs du secteur en assouplissant la réglementation sur les monnaies numériques. Lors d’un événement de campagne dans l’État de la Caroline du Nord la semaine dernière, la candidate a promis de réduire la bureaucratie inutile et les réglementations superflues. Et assuré encourager, «les technologies innovantes, tout en protégeant les consommateurs en créant un environnement commercial stable avec des règles du jeu cohérentes et transparentes».

De cette façon, les démocrates semblent vouloir ouvrir la voie à un compromis qui permettra d’établir des «règles stables», comme le souligne le conseiller Brian Nelson à Bloomberg, à propos de ce secteur devenu incontournable dans cette campagne présidentielle américaine.

1,38 milliard de dollars de cryptomonnaies volés en 6 mois

1,38 milliard de dollars de cryptomonnaies volés en 6 mois

De quoi refroidir sérieusement les investisseurs:  la monnaie considérée la plus sûre du monde justement parce qu’elle est particulièrement cryptée est de plus en plus victime de piratage informatique et dont souvent on ne retrouve pas les auteurs. 1,38 milliard de dollars en cryptomonnaies a été volé par des pirates informatiques sur les six premiers mois de l’année 2024. C’est le bilan fait par la plateforme TRM Labs, qui veille sur la criminalité dans le monde de la cryptomonnaie. C’est deux fois plus qu’à la même période l’année dernière : 657 millions de dollars.

La plus grande attaque de l’année remonte au mois de mai. La plateforme japonaise DMM Bitcoin a été volée pour près de 300 millions de dollars (au cours de l’époque), soit 4500 bitcoins. Les auteurs de l’attaque restent toujours inconnus. Celle-ci avait été qualifiée par une société d’analyse américaine de «septième piratage de cryptos le plus important de tous les temps». Ces chiffres restent toutefois encore loin de ceux de l’année 2022. À l’époque, 2 milliards de dollars avaient volé sur les six premiers mois de l’année.

Dans la conclusion de son bilan, la plateforme américaine propose des pistes de protection pour les entreprises et les particuliers. Parmi elles, des «audits de sécurité réguliers», un «cryptage robuste» ou encore des sessions de «sensibilisation à la sécurité» pour les employés. Mais elle conclut en rappelant qu’aucune mesure de protection «n’est infaillible» face aux hackeurs.

Cryptomonnaies: Après un piratage un vol de 280 millions !

Cryptomonnaies: Après un piratage un vol de 280 millions !

Suite à un piratage, un vol de près de 300 millions pour la plateforme japonaise d’échange de cryptomonnaies DMM Bitcoin DMM Bitcoin n’a pas donné de précisions concernant cette fuite, que la société d’analyse américaine Chainalysis a qualifiée sur X de «septième piratage de cryptos le plus important de tous les temps», cataloguant les bitcoins disparus comme «volés». DMM Bitcoin a expliqué que l’équivalent de 4.502,9 bitcoins s’étaient envolés, pour une valeur de quelque 48,2 milliards de yen, soit environ 282 millions d’euros.

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25 ans de prison pour le champion des cryptomonnaies

25 ans de prison pour le champion des cryptomonnaies

 

 Sam Bankman-Fried, le confondateur de la plateforme d’échange de cryptomonnaies FTX, dont la faillite en novembre 2022 avait durablement éprouvé l’industrie des cryptomonnaies a écopé de 25 ans de prison. Il est coupable de sept chefs d’accusation retenus contre lui, dont ceux de «fraude»«blanchiment» et «conspiration». Plus globalement c’est aussi le résultat du laxisme des autorités monétaires qui autorisent une monnaie fictive ne reposant sur aucun actif et objet de toutes les spéculations.

L’intéressé utilisait l’argent des clients de FTX pour prendre des positions risquées, acheter des biens immobiliers, prêter de l’argent à ses cadres ou faire des dons à des hommes politiques. Face à cela, Sam Bankman-Fried a toujours clamé son innocence, concédant seulement quelques «erreurs»

Les procureurs américains espéraient une peine entre 40 et 50 années de prison. La peine de Sam Bankman Fried sera bien inférieure à celle de Bernard Madoff, auquel son nom est souvent associé dans le monde des escrocs financiers. Ce dernier avait été condamné en 2009 à 150 années de prison pour une fraude pyramidale qui avait fait perdre près de 65 milliards de dollars à 4800 clients. Il y est mort.

La justice a finalement tranché pour faire de SBF un exemple pour tous ceux qui seraient tentés de réaliser le même type de fraude. « Si FTX avait été une petite entreprise, la peine de SBF aurait sûrement été moins lourde. Mais FTX était le symbole du mauvais côté de la crypto, et, par cette peine, la justice envoie un message à tout l’écosystème », interprète Arnaud Touati.

Cette décision fait écho à une autre ayant aussi frappé le monde des crypto-actifs à peu près au même moment, l’année dernière. En novembre 2023, l’emblématique patron de la plateforme Binance, Changpeng Zhao, a décidé de démissionner à l’issue d’un procès visant son entreprise. La justice avait démontré que la plateforme aux plus de 100 millions d’utilisateurs aurait facilité des transactions illicites et autorisé certaines effectuées par des individus associés à des groupes criminels.

 

 

France : excès de confiance naïve pour les nouveaux investisseurs

France : excès de confiance naïve pour les nouveaux investisseurs


En France, l’étude l’OCDE pourle compte de l’AMF montre un excès de confiance des nouveaux investisseurs à l’égard de leur niveau de connaissances en matière financière», écrit l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans un communiqué. Une confiance qui confine à la naïveté et fragilise la rentabilité des placements. Exemple, l’intérêt particulier pour les cryptomonnaies.

Parmi les nouveaux investisseurs particuliers interrogés, 73% des 18-24 ans estiment avoir un niveau «élevé» de connaissances en matière financière, la proportion s’élève à 75% chez les 25-34 ans. Pourtant, interrogés «sur des notions simples comme les effets de l’inflation, la diversification ou le rapport risque/rendement», «plus de la moitié des plus jeunes n’ont répondu correctement qu’à deux questions sur six», rapporte l’AMF.

Menée sur un échantillon de 8000 personnes dont 2000 investisseurs particuliers, cette étude permet notamment de dresser le portrait-robot des nouveaux investisseurs particuliers français. Il ressort que la moitié des néophytes interrogés se sont lancés dans l’investissement au début de la pandémie de Covid-19 en 2020. Au sein de ce public majoritairement masculin (64%) et plutôt jeune (56% ont moins de 35 ans), la moitié a investi dans les cryptomonnaies.

Pour 73% des sondés, «gagner beaucoup d’argent rapidement» est une priorité, mais paradoxalement, ils disent préférer les produits au risque et au rendement modérés (61%). «Leur perception du risque semble limitée», constate l’AMF.

Par ailleurs, les nouveaux investisseurs ont tendance à «accéder à l’information financière principalement par le biais de sources en ligne, y compris les réseaux sociaux». Ils sont aussi davantage à se tourner vers certaines entreprises, «telles que les entreprises de technologie américaines ou Tesla», cite l’étude, ainsi que certains types d’investissement, «tels que les fonds indiciels (Exchange Traded Funds ou ETF)».

Finances-Cryptomonnaies : le miroir aux pigeons

Cryptomonnaies : le miroir aux pigeons

Les épargnants semblent désormais s’éloigner un peu des cryptos véritables miroirs aux pigeons. En cause, le manque de transparence de sociétés de placement des Cryptomonnaie et évidemment le détournement de fonds de la société FTX. Un détournement qui porterait sur 14 milliards. L’autre élément qui plombe les numériques en cause c’est l’extrême volatilité des cours ainsi par exemple le Bitcoin qui varie de 16 000 € un jour à 70 000€ un autre jour.

Surtout, le fait que ces monnaies virtuelles ne reposent en réalité sur aucun actif tant que les établissements officiels monétaires n’auront pas reconnu ce support d’échange.

Pendant six semaines, le procès du jeune patron de FTX a donné lieu à un grand déballage qui repose la question de la fiabilité des cryptos. Ce dernier a déjà largement commencé depuis l’effondrement brutal de la plateforme FTX, en novembre 2022. Car l’ancien «petit génie des cryptos» a été rapidement lâché par les membres de son premier cercle. À l’unisson pour partager de luxueuses résidences aux Bahamas, des relations amoureuses ou des substances récréatives, le quatuor d’initiés qui gérait l’empire FTX aux côtés de SBF s’est fracassé aux premiers sons des sirènes judiciaires.

Le «un pour tous» s’est transformé en chacun pour soi. Première à se mettre à table, Caroline Ellison. Cette ancienne petite amie de «SBF», nommée directrice générale d’Alameda Research en octobre 2021, a reconnu un abus sur les fonds des clients. Alameda Research a été le premier pilier du petit empire crypto édifié par SBF en moins de cinq ans.

Finances-Cryptomonnaies : La déroute

Finances-Cryptomonnaies : La déroute

Encore une fois le marché des cryptomonnaies ce révèle comme immense escroquerie avec des bénéfices énormes et invraisemblables pour certains et des catastrophes financières pour la grosse majorité des petits investisseurs.

En cause le faite que cette monnaie virtuelle ne repose réellement sur aucun actif mais uniquement sur la spéculation qui fait monter les coûts jusqu’au ciel avant que les investisseurs avisés ne se séparent tellement de cette de monnaie. Le plus grave c’est que ce sont souvent des jeunes qui tombent dans le piège influencé aussi par des pseudos experts voir des influenceurs professionnels.

Selon une étude publiée lundi par la Banque des règlements internationaux (BRI), entre 73% et 81% des acheteurs de Bitcoin ont perdu de l’argent sur les investissements en cryptomonnaies. Analysant des données provenant de 95 pays entre 2015 et 2022, les économistes de cette institution considérée comme la banque centrale des banques centrales ont mené une étude détaillée qui vise à comprendre les profils des acheteurs de cryptomonnaies. Objectif : analyser les implications des cryptomonnaies pour le système financier mais aussi comprendre comment mettre en place des règles de protection des consommateurs alors que les « trois-quarts » des acheteurs ont perdu de l’argent sur leurs investissements en Bitcoin, selon leurs calculs.

L’étude qui s’appuie sur des données concernant notamment les téléchargements d’applications d’achats de Bitcoin ou sur la fréquence journalières des transactions montre que près de 40% des utilisateurs sont des hommes de moins de 35 ans, plus prompts à prendre des risques, contre 25% d’hommes de 35 ans à 54 ans et 35% de femmes, la majorité d’entre elles ayant moins de 35 ans.
Sur la période étudiée, le cours du Bitcoin est passé de 250 dollars en août 2015 à 69.000 dollars à son pic en novembre 2021. Le nombre moyen d’utilisateurs quotidien d’applications est alors passé d’environ de 119.000 à plus de 32,5 millions, montant en flèche en particulier entre fin 2017 et début 2021, explique l’étude qui observe une corrélation entre la hausse des prix du Bitcoin et l’arrivée de nouveaux utilisateurs.

Il y a à peine 10 jours, FTX était encore considérée comme la deuxième plateforme de cryptomonnaies au monde, évaluée à 32 milliards de dollars en début d’année.
« Tout le monde est vraiment choqué par l’effondrement de FTX », a déclaré Kris Marszalek, PDG de Crypto.com, en tentant de rassurer. Cette faillite a « largement terni la réputation du secteur et détérioré la confiance des investisseurs, donc nous devons nous atteler, dans ces moments difficiles, à rétablir cette confiance », a-t-il ajouté.
Pour Hannah Yee-Fen Lim, experte juridique en cryptomonnaies à l’Université technologique de Nanyang à Singapour, le mal est déjà fait. « Les gens sont désormais plus avisés et se rendent vite compte des dangers d’investissements aussi volatils », a-t-elle indiqué à l’AFP ajoutant que « quelles que soient les explications, elles ne réussiront pas à convaincre ceux qui ont déjà perdu confiance dans les cryptomonnaies ».

Cryptomonnaies : La déroute des petits investisseurs

Cryptomonnaies : La déroute des petits investisseurs

Encore une fois le marché des cryptomonnaies ce révèle comme immense escroquerie avec des bénéfices énormes et invraisemblables pour certains et des catastrophes financières pour la grosse majorité des petits investisseurs.

En cause le faite que cette monnaie virtuelle ne repose réellement sur aucun actif mais uniquement sur la spéculation qui fait monter les coûts jusqu’au ciel avant que les investisseurs avisés ne se séparent tellement de cette de monnaie. Le plus grave c’est que ce sont souvent des jeunes qui tombent dans le piège influencé aussi par des pseudos experts voir des influenceurs professionnels.

Selon une étude publiée lundi par la Banque des règlements internationaux (BRI), entre 73% et 81% des acheteurs de Bitcoin ont perdu de l’argent sur les investissements en cryptomonnaies. Analysant des données provenant de 95 pays entre 2015 et 2022, les économistes de cette institution considérée comme la banque centrale des banques centrales ont mené une étude détaillée qui vise à comprendre les profils des acheteurs de cryptomonnaies. Objectif : analyser les implications des cryptomonnaies pour le système financier mais aussi comprendre comment mettre en place des règles de protection des consommateurs alors que les « trois-quarts » des acheteurs ont perdu de l’argent sur leurs investissements en Bitcoin, selon leurs calculs.

L’étude qui s’appuie sur des données concernant notamment les téléchargements d’applications d’achats de Bitcoin ou sur la fréquence journalières des transactions montre que près de 40% des utilisateurs sont des hommes de moins de 35 ans, plus prompts à prendre des risques, contre 25% d’hommes de 35 ans à 54 ans et 35% de femmes, la majorité d’entre elles ayant moins de 35 ans.
Sur la période étudiée, le cours du Bitcoin est passé de 250 dollars en août 2015 à 69.000 dollars à son pic en novembre 2021. Le nombre moyen d’utilisateurs quotidien d’applications est alors passé d’environ de 119.000 à plus de 32,5 millions, montant en flèche en particulier entre fin 2017 et début 2021, explique l’étude qui observe une corrélation entre la hausse des prix du Bitcoin et l’arrivée de nouveaux utilisateurs.

Il y a à peine 10 jours, FTX était encore considérée comme la deuxième plateforme de cryptomonnaies au monde, évaluée à 32 milliards de dollars en début d’année.
« Tout le monde est vraiment choqué par l’effondrement de FTX », a déclaré Kris Marszalek, PDG de Crypto.com, en tentant de rassurer. Cette faillite a « largement terni la réputation du secteur et détérioré la confiance des investisseurs, donc nous devons nous atteler, dans ces moments difficiles, à rétablir cette confiance », a-t-il ajouté.
Pour Hannah Yee-Fen Lim, experte juridique en cryptomonnaies à l’Université technologique de Nanyang à Singapour, le mal est déjà fait. « Les gens sont désormais plus avisés et se rendent vite compte des dangers d’investissements aussi volatils », a-t-elle indiqué à l’AFP ajoutant que « quelles que soient les explications, elles ne réussiront pas à convaincre ceux qui ont déjà perdu confiance dans les cryptomonnaies ».

Cryptomonnaies : vers une déroute financière

Cryptomonnaies : vers une déroute financière

Après la faillite de la principale plateforme d’échange de cryptomonnaie FTX , on craint une déroute financière de cette monnaie virtuelle. FTX est une plateforme qui permet, comme son concurrent Binance, d’échanger des cryptomonnaies contre d’autres monnaies numériques ou traditionnelles.

La déconfiture a débuté le 2 novembre lorsque des informations de presse ont révélé que le fonds Alameda Research, appartenant à Sam Bankman-Fried, investissait dans des cryptoactifs émis par FTX.com dans un montage financier hasardeux porteur de risques de conflits d’intérêt majeurs. Sur la base d’un document interne, le site CoinDesk* s’étonnait que les actifs d’Alameda Research soient en grande partie libellés en FTT, une cryptomonnaie utilisée uniquement sur la plateforme FTX.

Quatre jours plus tard, Binance, concurrent de FTX, annonce son intention de vendre ses jetons FTT « à cause des récentes révélations ». Cette décision provoque l’effondrement du cours de cette cryptomonnaie et de nombreux clients se précipitent pour vendre leurs actifs stockés sur la plateforme FTX. Face à l’afflux, FTX est rapidement incapable de répondre à ces demandes de retrait, faute d’argent.

Dans le monde des cryptomonnaies, certains acteurs n’hésitent pas à comparer le crash de FTX à celui de Lehman Brothers, la banque dont la faillite avait déclenché la crise financière de 2008. Changpeng Zhao, le patron de Binance, a estimé que c’était une « comparaison pertinente »*. « C’est décevant de voir une technologie créée en réaction à la chute de Lehman Brothers en 2008 produire sa propre version de cet événement », a réagi Jeremy Allaire*, PDG de Circle, autre acteur du secteur.

Après cette faillite spectaculaire, le petit monde des cryptomonnaies se prépare également à un tour de vis réglementaire. FTX fait l’objet d’une enquête de la Securities Exchange Commission et du département de la Justice à New York, selon le New York Times* citant des sources proches de l’enquête.

Cryptomonnaies :le coût social et environnemental équivalent à celui de la viande

 

Cryptomonnaies : le coût social et environnemental équivalent à celui de la viande

L’énergie consommée pour produire la plus importante des cryptomonnaies a eu un impact social et environnemental comparable à celui de la production de viande bovine et neuf fois plus élevé que l’extraction de l’or d’après franceinfo. C’est ce que révèle un article (en anglais) publié dans la revue Scientific Reports du groupe Nature, jeudi 29 septembre. Il s’appuie sur le concept du « coût social du carbone », une méthode qui chiffre les effets négatifs (sanitaires, économiques et environnementaux) de l’émission dans l’atmosphère d’une tonne de CO2 ou d’équivalent.

Les auteurs, en retenant un coût de 100 dollars la tonne, « estiment que chaque bitcoin produit en 2021 a généré 11 314 dollars de dommages climatiques, le total des dommages mondiaux dépassant 12 milliards de dollars » depuis 2016, soit 25% de la valeur totale du marché de cette cryptomonnaie. Sur la période 2016-2021, ce coût social de la production de bitcoin a représenté en moyenne 35% de la valeur de marché de la cryptomonnaie. Autrement dit, un dollar de bitcoin produit a eu un coût social de 35 centimes.

Ce coût est comparable à celui de la production de viande bovine (33%), inférieur à celle de l’électricité générée à partir du gaz naturel (46%) et largement supérieur à l’extraction de l’or (4%). « Nos résultats suggèrent que la production de bitcoins pose de réels problèmes de durabilité », a déclaré à l’AFP Benjamin Jones, principal auteur.

« La production de bitcoins est de plus en plus néfaste pour le climat au fil du temps (en moyenne) », a-t-il souligné. L’étude relève que « les émissions énergétiques liées à l’extraction de bitcoins ont été multipliées par 126, passant de 0,9 tonne d’émissions par pièce en 2016 à 113 tonnes par pièce en 2021″. Par ailleurs, « cette production est parfois ‘submergée’, ce qui signifie que ses dommages climatiques dépassent la valeur d’un bitcoin créé », a-t-il expliqué.

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