Archive pour le Tag 'perspective'

Notation de la France et Moody’s: perspective dégradée

Notation de la France et Moody’s: perspective dégradée

L’agence de notation maintient ainsi la note de la France à «Aa2» mais assombrit sa perspective qui passe de «stable» à «négative». Cette décision «reflète le risque croissant que le gouvernement français soit peu susceptible de mettre en oeuvre des mesures qui empêcheraient des déficits budgétaires plus importants que prévu», a souligné Moody’s dans son communiqué.

Cette année, le déficit est attendu à 6,1 % du Produit intérieur brut (PIB) et la dette à 113 %. Dans sa trajectoire de moyen-long terme, envoyée cette semaine à Bruxelles, Bercy s’avance, à horizon 2029 à ramener le déficit à 2,8%. La dette se maintiendrait en revanche à un niveau très élevé : 115,8 %. Or , «les performances de déficit, dette et croissance réelle de la France, réalisées en 2023 et projetées pour 2 024 et 2025 sont inférieures à ce que montrent la plupart des autres pays européens ayant la même note ou une note inférieure attribuée par Moody’s, à part l’Italie », souligne encore Éric Dor, directeur des études économiques de l’Ieseg.

. À dix ans, la France se finance désormais plus cher que le Portugal ou l’Espagne. L’écart avec l’Allemagne, le fameux spread entre les titres obligataires, s’est aussi accru. La charge de la dette se ressent de cette tension, elle est attendue autour de 100 milliards d’euros à horizon 2029.

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Moddy’s:

Agences de notation Fitch :BBB confirmé pour l’Italie, avec perspective positive

Agences de notation Fitch :BBB confirmé pour  l’Italie, avec perspective positive

Alors que la France s’attend un déficit de 6%  pour l’année en cours, l’Italie ancien mauvais élève de l’Europe ramène son déficit public à 3,7 %. Conséquence :L’agence de notation Fitch a annoncé vendredi maintenir la notation de la dette publique italienne à l’échelon «BBB» mais faire passer sa perspective de «stable» à «positive» du fait de bonnes performances budgétaires et respect des engagements européens.

 

Une analyse renforcée par «des signes de croissance potentielle plus élevée et un contexte politique plus stable». Fitch anticipe notamment un déficit public de 3,7% pour l’année en cours, contre 4,7% anticipé en avril dernier et s’attend à voir l’Italie réaliser un excédent budgétaire primaire, c’est-à-dire avant le paiement du service de la dette.

Agences de notation et dette : note maintenue pour Fitch mais avec perspective négative

Agences de notation et dette  : note maintenue pour Fitch mais avec perspective négative

 L’agence de notation Fitch a maintenu vendredi la note de la France à «AA-», mais la place sous perspective négative, ce qui veut dire qu’elle envisage à l’avenir de la dégrader, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Lors de sa dernière évaluation des finances françaises en avril – un statu quo -, l’agence américaine avait alerté sur un risque de baisse en cas d’«augmentation importante et persistante de la dette (…) résultant de déficits publics plus élevés que prévu». Or, la France a effectué de brutales révisions de sa prévision de déficit pour 2024, passant de 4,4% fin 2023 à 5,1% en avril pour finalement culminer à 6,1% du PIB.

«Les risques liés à la politique budgétaire se sont accrus depuis notre dernier examen», explique Fitch dans son communiqué. «Le dérapage budgétaire prévu cette année place la France dans une situation plus défavorable, et nous prévoyons désormais des déficits budgétaires plus importants, ce qui entraînera une forte augmentation de la dette publique pour atteindre 118,5 % du PIB d’ici 2028. Nous ne nous attendons pas à ce que le gouvernement respecte ses prévisions révisées de déficit à moyen terme pour ramener le déficit en dessous de 3% du PIB d’ici 2029», explique-t-elle. «Une forte fragmentation politique et un gouvernement minoritaire compliquent la capacité de la France à mettre en œuvre des politiques d’assainissement budgétaire durables», indique l’agence de notation.

Social- Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

Social- Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

De manière presque rituelle la CGT propose encore cette année une mobilisation en septembre octobre assez confuse qui reprend autant de revendications syndicales que politiques comme à propos du budget. La situation n’est pas nouvelle d’ailleurs la CGT avait appelé à des rassemblements devant l’Assemblée nationale. Par avance, la CGT se persuade du refus de certaines organisations à participer à ces mobilisations trop globales et trop politisées. Avec sans doute en point d’orgue un jour de grève et de protestation surtout suivie par des fonctionnaires ou équivalents qui a  plutôt tendance à éteindre la mobilisation qu’à l’alimenter de façon cohérente.

 

La CGT prévoit de construire une «mobilisation» sociale pour «fin septembre, début octobre», a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, dimanche, évoquant notamment l’abrogation de la réforme des retraites et le budget de l’État pour 2025. «La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre. Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame», a affirmé la numéro un de la CGT dans un entretien accordé à La Vie Ouvrière, le magazine des militants de la centrale syndicale.

La preuve aussi sans doute que le gauchisme des insoumis pénètre de plus en plus la CGT. Peu d’autres syndicats seront sans doute prêt à sacrifier leur crédibilité sur l’autel de la politisation gauchiste.

Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

Déjà la perspective d’une mobilisation fourre-tout pour la CGT

De manière presque rituelle la CGT propose encore cette année une mobilisation en septembre octobre assez confuse qui reprend autant de revendications syndicales que politiques comme à propos du budget. La situation n’est pas nouvelle d’ailleurs la CGT avait appelé à des rassemblements devant l’Assemblée nationale. Par avance, la CGT se persuade du refus de certaines organisations à participer à ces mobilisations trop globales et trop politisées. Avec sans doute en point d’orgue un jour de grève et de protestation surtout suivie par des fonctionnaires ou équivalents qui a  plutôt tendance à éteindre la mobilisation qu’à l’alimenter de façon cohérente.

 

La CGT prévoit de construire une «mobilisation» sociale pour «fin septembre, début octobre», a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, dimanche, évoquant notamment l’abrogation de la réforme des retraites et le budget de l’État pour 2025. «La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre. Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame», a affirmé la numéro un de la CGT dans un entretien accordé à La Vie Ouvrière, le magazine des militants de la centrale syndicale.

La preuve aussi sans doute que le gauchisme des insoumis pénètre de plus en plus la CGT. Peu d’autres syndicats seront sans doute prêt à sacrifier leur crédibilité sur l’autel de la politisation gauchiste.

Céréales : baisse de production en perspective

Sombre perspective pour la production la production de blé tendre français en 2024 avec le chiffre de 29,7 millions de tonnes. Ce serait 15% de moins que l’année dernière, lorsque la production a atteint 35 millions de tonnes. Et ce serait un fiasco historique : « En vingt ans, seules deux autres récoltes n’ont pas franchi les 30 millions de tonnes », en 2016 et 2020, souligne le service ministériel.

Une baisse de production frappe d’ailleurs aussi d’autres céréales, notamment l’orge. Pour l’ensemble de celles à paille (blé tendre, blé dur, orge, triticale, seigle et avoine), elle devrait s’élever à 13% en France.

Ces défis pour les céréaliers français interviennent à un moment où les charges, qui avaient explosé après le début de la guerre en Ukraine, restent élevée, observe l’Association générale des producteurs de blé (AGPB, l’une des associations du syndicat agricole majoritaire, la Fnsea). Elle insiste notamment sur les coûts des engrais, de l’énergie et de la main-d’œuvre. « Cet effet ciseaux fragilise durablement la trésorerie de nos fermes », déplore son président, Eric Thirouin.

Or les dernières années, les céréaliers figuraient parmi les agriculteurs qui s’en sortaient le mieux : même très bien lorsque les cours des céréales étaient au plus haut. Leur mécontentement risque désormais de venir s’ajouter à celui de l’ensemble des agriculteurs qui, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, s’inquiètent de la mise en suspens des réformes promises après leur mobilisation de l’hiver dernier. En vue des élections des Chambres d’agriculture en janvier, les syndicats agricoles ne devraient pas hésiter à s’en saisir.

Macron bloque toute perspective de nouveau gouvernement pour un bon moment

Macron bloque toute perspective de nouveau gouvernement pour un bon moment

En s’opposant à un gouvernement intégrant des représentants des insoumis( ou du Front national), Macon inscrit la crise politique dans une perspective durable dont on ne voit guère l’issue pour l’instant. Macron après avoir précipité le pays dans la crise s’en lave les mains d’une certaine manière et réclame à l’assemblée nationale une impossible union permettant de constituer une majorité absolue ou relative suffisamment conséquente .

 

Si les macaroniste seraient éventuellement ouverts pour certains à la venue de responsables de gauche, d’autres y sont opposés et préfèrent le rapprochement avec LR intitulé désormais » droite républicaine » à l’assemblée. Le problème est que pour l’instant LR refuse toute perspective d’alliance avec les soutiens de Macron. Autant dire que la situation est complètement bloquée et que la lettre du chef de l’État ne fait pas avancer la situation d’un iota.

Emmanuel Macron bloque ainsi  toute tentative du Nouveau Front populaire, auquel appartient La France insoumise, de constituer un gouvernement. En négociation depuis dimanche soir, les quatre principaux partis de gauche ne sont pas parvenus dans ce délai à s’entendre sur un premier ministre à proposer au président de la République.

Législatives– perspective d’une déroute du camp Macron

Législatives– perspective d’une déroute du camp Macron
Le directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès décrypte, dans un entretien au « Monde », l’érosion du bloc macroniste, qui retrouvera difficilement des voix à gauche face à un Nouveau Front populaire qu’il juge cohérent idéologiquement sur les sujets nationaux.

Antoine Bristielle est directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès. Professeur agrégé de sciences sociales, docteur en science politique, il est notamment l’auteur de La Démocratie bousculée (L’Aube, 2023) et directeur de l’ouvrage Que veulent les Français ? (L’Aube, 2022).

Alors que aux élections européennes de 2019, la liste macroniste, menée par Nathalie Loiseau, réalisait un score de 22,5 %, elle est aujourd’hui tombée à 14,6 % avec Valérie Hayer. Que s’est-il passé ?

A la présidentielle de 2022, l’érosion du camp Macron restait limitée. Le président sortant arrivait en tête au premier tour, avec 28 % des voix. Aux européennes du 9 juin, le bloc macroniste s’est effondré. Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, il y a eu une démobilisation : une partie de son électorat s’est abstenue [36 %]. Certes, l’intérêt global pour les élections européennes est faible, chez les votants de tous les partis. Mais pour l’électorat macroniste, c’est plus surprenant : ce sont des catégories sociales plus aisées, plutôt âgées, moins abstentionnistes que le reste de la population.

Autre grande évolution : on constate un rétrécissement de l’électorat macroniste. Si le centre droit est assez fidèle, les switchers viennent surtout du centre gauche. Environ 30 % des électeurs de Raphaël Glucksmann avaient voté Emmanuel Macron au premier tour en 2022.

Qu’est-ce qui motive les électeurs infidèles ?

Il y a une vraie lassitude au sein de l’électorat. A cela s’ajoute l’idée que le macronisme ne survivra pas à Emmanuel Macron. Et puis, pour l’électorat de centre gauche, la droitisation du gouvernement depuis le début du deuxième quinquennat fait figure de repoussoir. En 2022, une partie de la gauche continuait à voter pour le camp

Législatives–Camp présidentiel : la perspective d’une déroute

 

Législatives–Camp présidentiel : la perspective d’une déroute
Le directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès décrypte, dans un entretien au « Monde », l’érosion du bloc macroniste, qui retrouvera difficilement des voix à gauche face à un Nouveau Front populaire qu’il juge cohérent idéologiquement sur les sujets nationaux.

Antoine Bristielle est directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès. Professeur agrégé de sciences sociales, docteur en science politique, il est notamment l’auteur de La Démocratie bousculée (L’Aube, 2023) et directeur de l’ouvrage Que veulent les Français ? (L’Aube, 2022).

Alors que aux élections européennes de 2019, la liste macroniste, menée par Nathalie Loiseau, réalisait un score de 22,5 %, elle est aujourd’hui tombée à 14,6 % avec Valérie Hayer. Que s’est-il passé ?

A la présidentielle de 2022, l’érosion du camp Macron restait limitée. Le président sortant arrivait en tête au premier tour, avec 28 % des voix. Aux européennes du 9 juin, le bloc macroniste s’est effondré. Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, il y a eu une démobilisation : une partie de son électorat s’est abstenue [36 %]. Certes, l’intérêt global pour les élections européennes est faible, chez les votants de tous les partis. Mais pour l’électorat macroniste, c’est plus surprenant : ce sont des catégories sociales plus aisées, plutôt âgées, moins abstentionnistes que le reste de la population.

Autre grande évolution : on constate un rétrécissement de l’électorat macroniste. Si le centre droit est assez fidèle, les switchers viennent surtout du centre gauche. Environ 30 % des électeurs de Raphaël Glucksmann avaient voté Emmanuel Macron au premier tour en 2022.

Qu’est-ce qui motive les électeurs infidèles ?

Il y a une vraie lassitude au sein de l’électorat. A cela s’ajoute l’idée que le macronisme ne survivra pas à Emmanuel Macron. Et puis, pour l’électorat de centre gauche, la droitisation du gouvernement depuis le début du deuxième quinquennat fait figure de repoussoir. En 2022, une partie de la gauche continuait à voter pour le camp

Produits alimentaires : toujours pas de baisse des prix en perspective

Produits alimentaires : toujours pas de baisse des prix en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Chine et endettement: Perspective négative pour l’agence de notation

Chine et endettement: Perspective négative pour l’agence de notation


Une crise financière en Chine qui hypothèque l’activité du fait de l’endettement généralisé. Une situation rarement évoquée par les médias mais qui pourrait peut-être un jour contaminer les Etats notamment occidentaux également très endettés. Par ailleurs la Chine connaît une surcapacité de production qui l’amènera à accentuer encore son dumping sur les exportations notamment vers les pays occidentaux.

Enffet, Moody’s a revu en baisse la perspective de la note de crédit, la portant de stable à négative. L’agence de notation financière s’inquiète des risques grandissants d’une croissance économique plutôt faible. Elle dénonce la hausse de la dette des collectivités locales, qui « va contraindre les autorités à soutenir financièrement les gouvernements locaux et les entreprises d’État endettées »et l’aggravation de la crise du secteur immobilier.

En réaction à la décision de Moody’s, le ministre des Finances assure que l’économie va progresser et que les risques liés à l’immobilier et à la dette locale sont contrôlables. Mais, après la récession de l’ensemble du secteur en 2022, les grands groupes immobiliers tels qu’Evergrandeou Country Garden continuent d’aller mal. Leurs ventes ont reculé de moitié par rapport à l’an dernier sur les trois premiers trimestres 2023. Et cinq des plus grands groupes ont fait défaut sur leur dette ou n’ont pu honorer certaines échéances.

Les « quelques signes de stabilisation du marché » enregistrés sur les prix immobiliers et sur le niveau des nouvelles constructions profiteront surtout aux grandes métropoles côtières, estiment les analystes du cabinet Global Sovereign Advisory, qui conseille les États sur la gestion de leurs dettes.

Quant aux collectivités locales endettées, elles représentent toujours un risque majeur pour l’économie. Après avoir surinvesti pendant des années, elles ont subi l’envolée des coûts due à la pandémie. Elles doivent désormais faire face à la chute de leurs principales recettes, les revenus tirés de la vente de terrains. Leur dette globale atteint 92 000 milliards de yuans (11 900 milliards d’euros). Ce qui a incité les autorités à dévoiler en octobre un plan d’émissions de 1 000 milliards de yuans d’obligations souveraines d’ici à la fin de l’année pour aider à relancer l’activité. Pékin a par ailleurs augmenté son objectif de déficit budgétaire pour 2023, le portant à 3,8 % du PIB, contre 3 % à l’origine.

Le gouvernement devrait annoncer lors de la réunion économique prévue mi-décembre ses prévisions de croissance pour l’an prochain. Moody’s a indiqué mardi qu’il la voyait ralentir à 4 % en 2024 et 2025 et reculer un peu plus à 3,8 % les années suivantes.

L’économie chinoise a eu du mal à amorcer une reprise vigoureuse après la pandémie de Covid-19. Au-delà des problèmes du secteur immobilier et des collectivités locales, le ralentissement de la croissance mondiale et les tensions géopolitiques ont freiné son élan. En novembre, l’activité manufacturière s’est contractée pour le deuxième mois consécutif, ce qui remet en question la dynamique économique, en dépit de la série de mesures prises par Pékin depuis mi-2023 pour stimuler la confiance et la croissance.

« Il y a une surcapacité évidente en Chine, et cette surcapacité sera exportée, en particulier si elle est alimentée par des subventions directes et indirectes », a ainsi déploré le mois dernier la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Les dirigeants européens ne toléreront pas dans la durée un déséquilibre dans les échanges commerciaux », a-t-elle déclaré mardi, à l’avant-veille d’un sommet entre la Chine et l’UE à Pékin. En soulignant que le déficit commercial de l’Union européenne avec la Chine avait doublé en deux ans pour atteindre le chiffre record de 390 milliards d’euros en 2022. Et que les exportations chinoises vers l’UE étaient trois fois plus importantes que celles de l’UE vers la Chine.

Prix des Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Prix des Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Perspective économique: Risques de récession

Perspective économique: Risques de récession


Pour le patron du MEDEF, « Techniquement, la France ne sera pas en récession mais certains signaux montrent que l’on s’en approche. Par ailleurs, beaucoup d’entreprises commencent à être rattrapées par les remboursements des prêts (PGE) contractés pour surmonter la période du COVID. Alors que j’ai toujours été plus optimiste que les prévisions durant les trois dernières années, j’ai des retours de terrain très différents en fonction de mes interlocuteurs. Ce qui m’incite à la prudence », a-t-il lâché dans un entretien accordé à La Tribune. L’activité du secteur privé en France s’est contractée au mois de juin, sur fond de détérioration de la conjoncture dans les services, a rapporté mercredi l’agence S&P Global. L’indice PMI, qui compare le volume d’activité à celui du mois précédent, a chuté de 51,2 en mai à 47,2 en juin, une valeur inférieure à 50 signalant une contraction et une valeur supérieure, une expansion.

Le secteur des services a enregistré la plus forte contraction de son activité depuis février 2021, l’indice passant de 52,5 en mai à 48 en juin, selon les données recueillies par S&P auprès d’un panel de 400 entreprises du secteur des services français.

« Le PIB (produit intérieur brut) pourrait ainsi diminuer au deuxième trimestre 2023, notre modèle de prévision immédiate suggérant en effet une baisse trimestrielle de 0,9%, reflétant un recul de l’activité dans le secteur manufacturier comme celui des services », selon Norman Liebke, économiste à la Hamburg Commercial Bank, cité par le communiqué de S&P Global.

Signe inquiétant, le volume global des nouvelles affaires a enregistré en juin son plus fort recul depuis novembre 2020 et « les perspectives d’activité se sont repliées à leur plus bas niveau depuis 32 mois », selon S&P Global. En revanche, la croissance de l’emploi s’est maintenue dans l’ensemble du secteur privé, « portée par une nouvelle hausse soutenue des effectifs dans le secteur des services ».

La perspective d’un JDD journal d’extrême droite dénoncée

La perspective d’un JDD journal d’extrême droite dénoncée


Les salariés et des figures du monde politique, économique, social, culturel, associatif ou sportif, parmi lesquelles Elisabeth Badinter, JoeyStarr et Lionel Jospin, se mobilisent contre la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de l’hebdomadaire. Dans Le Monde.

Acteurs du monde politique, économique, social, culturel, associatif ou sportif, nous ne pouvons nous résoudre à voir ce rendez-vous dominical de référence véhiculer des opinions contraires aux valeurs républicaines qu’il porte depuis soixante-quinze ans. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, qu’on le lise ou qu’on ne le lise pas, le JDD, avec ses qualités et ses défauts, est toujours resté attaché à la diversité des opinions. Il ne peut devenir un journal au service des idées d’extrême droite.

Deux semaines après le feu vert sous conditions de la Commission européenne pour l’offre publique d’achat de Vivendi sur Lagardère, qui s’inscrit dans un mouvement plus vaste de concentration des médias, cette décision radicale laisse augurer une transformation à marche forcée dont l’homme d’affaires Vincent Bolloré est coutumier. Une brutalité dont ont déjà été victimes les rédactions de Canal+, d’i-Télé (devenue CNews), d’Europe 1 et de Prisma Presse.

Remettre en question l’indépendance éditoriale d’un journal quel qu’il soit est une atteinte à l’équilibre démocratique, dont l’un des socles est la liberté de la presse. Inquiets pour les salariés, nous le sommes également pour la pérennité du titre, cette arrivée contestée d’un nouveau directeur de la rédaction étant de nature à repousser lecteurs et annonceurs.

Pour la première fois en France depuis la Libération, un grand média national sera dirigé par une personnalité d’extrême droite. Un dangereux précédent qui nous concerne tous.

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