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Sécurité-Critiques sur la sécurité à Grenoble : « je m’en fous » dit le maire

Société-Critiques sur la sécurité à Grenoble : « je m’en fous » dit le maire

 

C’est avec une certaine désinvolture que le maire écolo de Grenoble veut ignorer les critiques sur l’insécurité chronique dans sa ville. Une attitude évidemment irresponsable chez celui qui a toujours freiné l’installation de caméras et le développement des forces sécuritaires.

Après l’explosion mercredi soir d’une grenade dans un bar de Grenoble jetée par un homme armé d’un fusil d’assaut, les propos du maire écologiste publiés le matin même dans Libération, où il assume un complet détachement face aux critiques sur l’insécurité dans sa ville, font réagir.

Mercredi soir, un homme muni d’un fusil de type kalachnikov a pénétré dans le bar associatif Aksehir, avant de lancer à l’intérieur une grenade dégoupillée. Le premier bilan de l’explosion faisait état de 12 blessés, dont six en urgence absolue, semant la stupeur et la colère chez les riverains.
Dans Libé, le maire, lui, estime qu’il «faut résister au tourbillon médiatique» et minimise. «Des fusillades, il y en a partout», élude l’élu qui, depuis son élection en 2014 à la mairie de Grenoble, a toujours refusé d’armer la police municipale et s’oppose fermement au déploiement de caméras de vidéosurveillance. Selon lui, la vidéoprotection «ne sert à rien» en matière de lutte contre le narcotrafic.

Routes de la soie : l’Italie dit non à la Chine

Routes de la soie : l’Italie dit non à la Chine


L’Italie qui devait être une tête de pont pour les routes de la soie chinoises destinées à inonder l’Europe de sa surproduction industrielle change complètement sa position en s’opposant au projet chinois.

Après l’avoir maintes fois critiqué, l’Italie quitte le projet des nouvelles routes de la soie. Le gouvernement de Giorgia Meloni a, en effet, officialisé son retrait de l’accord avec la Chine sur ce projet, ce mercredi, à la veille d’un sommet entre l’Union européenne et Pékin. Selon Rome, cette décision communiquée au pays il y a trois jours, vise à « maintenir ouvertes les voies du dialogue politique », a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.

Pour rappel, cet ambitieux projet de Pékin, lancé sous l’impulsion du président Xi Jinping en 2013, vise à améliorer les liaisons commerciales entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique et même au-delà par la construction de ports, de voies ferrées, d’aéroports ou de parcs industriels. En 2019, l’Italie, ployant sous le poids de sa dette publique, est devenue le seul pays du G7 à participer à ce programme d’investissements massifs de Pékin.

Israël dit non aux pauses humanitaires à Gaza

Israël dit non aux pauses humanitaires à Gaza

Alors que la demande internationale tant à soutenir l’idée de pause humanitaire à Gaza et que la situation devient invivable pour la population civile, Israël refuse l’idée d’interruption des combats.Toutefois Israël pourrait envisager une trêve temporaire avec la libération totale des otages détenus par le Hamas

Malgré les pressions de la communauté internationale, et notamment des Etats-Unis, l’Etat hébreu a rejeté l’idée de « pauses humanitaires » dans le conflit contre le Hamas pour préserver les civils palestiniens soumis à un déluge de bombes depuis un mois. Au contraire, Israël a annoncé poursuivre son offensive, avec une « opération terrestre intensifiée » et des frappes dévastatrices, dont l’une a ciblé une ambulance devant le principal hôpital de Gaza vendredi 3 novembre.

Une lueur d’espoir toutefois, après sa rencontre avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, vendredi à Tel-Aviv, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a conditionné cette « trêve temporaire » à la libération des otages détenus par le Hamas, qui sont au nombre d’au moins 240.

Social–Augmentation des salaires : le Medef dit non

Comme souvent en France le dialogue commence mal à propos de la réévaluation des salaires sur l’inflation. Le Medef répond en effet par la négative à la demande de réalignement de la rémunération sur l’inflation considérant que les augmentations passées suffisent. Pourtant la plupart des indicateurs économiques montrent une atteinte nette au pouvoir d’achat surtout dans les basses catégories. En effet en moyenne l’inflation a atteint environ 5 % en 2022 et ce sera vraisemblablement le cas aussi en 2023.

Le problème c’est qu’il s’agit d’une inflation moyenne qui ne rend pas compte de la modification structurelle des dépenses des ménages. Plus les salaires sont bas et plus les ménages subissent l’inflation par exemple des produits alimentaires qui ont progressé de plus de 20 % sur deux ans et de l’énergie.

Au total le retard sera de 10 % au 1er janvier 2024 en tenant compte de la vague d’augmentation qui touche tous les produits et services.

Le Medef déclare qu’il n’est pas question de procéder à de nouvelles augmentations de salaires. Un positionnement qui augure mal de la conférence sociale et de l’indigence de la négociation en France. Pour le patron du Medef les entreprises en ont fait déjà assez sur les salaires.

Un avertissement avant la mobilisation prévue ce vendredi par l’intersyndicale pour demander de meilleures rémunérations pour les salariés. Patrick Martin a doncapposé une fin de non-recevoir. Selon lui, les employeurs ont été à l’écoute des difficultés des salariés, face à l’inflation. Ils ont distribué des primes et augmenté les rémunérations. Aussi, le leader patronal n’entend-t-il pas aller plus loin. Surtout dans un contexte où la conjoncture économique s’assombrit.

Nouvelle hausse de salaire : le Medef dit non !

Comme souvent en France le dialogue commence mal à propos de la réévaluation des salaires sur l’inflation. Le Medef répond en effet par la négative à la demande de réalignement de la rémunération sur l’inflation considérant que les augmentations passées suffisent. Pourtant la plupart des indicateurs économiques montrent une atteinte nette au pouvoir d’achat surtout dans les basses catégories. En effet en moyenne l’inflation a atteint environ 5 % en 2022 et ce sera vraisemblablement le cas aussi en 2023.

Le problème c’est qu’il s’agit d’une inflation moyenne qui ne rend pas compte de la modification structurelle des dépenses des ménages. Plus les salaires sont bas et plus les ménages subissent l’inflation par exemple des produits alimentaires qui ont progressé de plus de 20 % sur deux ans et de l’énergie.

Au total le retard sera de 10 % au 1er janvier 2024 en tenant compte de la vague d’augmentation qui touche tous les produits et services.

Le Medef déclare qu’il n’est pas question de procéder à de nouvelles augmentations de salaires. Un positionnement qui augure mal de la conférence sociale et de l’indigence de la négociation en France. Pour le patron du Medef les entreprises en ont fait déjà assez sur les salaires.

Un avertissement avant la mobilisation prévue ce vendredi par l’intersyndicale pour demander de meilleures rémunérations pour les salariés. Patrick Martin a doncapposé une fin de non-recevoir. Selon lui, les employeurs ont été à l’écoute des difficultés des salariés, face à l’inflation. Ils ont distribué des primes et augmenté les rémunérations. Aussi, le leader patronal n’entend-t-il pas aller plus loin. Surtout dans un contexte où la conjoncture économique s’assombrit.

« Zéro artificialisation nette (ZAN): la région Auvergne Rhône-Alpes dit non !

« Zéro artificialisation nette (ZAN): la région Auvergne Rhône-Alpes dit non !

Le président d’Auvergne-Rhône-Alpes, a annoncé ce samedi la sortie de sa région du « zéro artificialisation nette » (ZAN) .

La loi Climat et Résilience vise à interdire notamment toute nouvelle surface de construction d’habitation, même à transformer un bâtiment existant en logement. Des restrictions s’appliquent aussi aux espaces économiques. Un objectif largement soutenu par les écolos qui veulent concentrer les populations dans les zones urbaines.

Une loi que refuse le président de la région Auvergne Rhône-Alpes pour protester contre un élément de frein à l’accession à la propriété notamment en zones rurale.

Notons aussi que ce concept de ZAN est très flou car le territoire au cours de l’histoire a toujours été remanié et d’une certaine manière est totalement artificiel par rapport à son état d’origine.

i y aurait sans doute mieux à faire notamment en s’attaquant à la bétonisation et à la sur urbanisation qui génère de nombreux couts sociaux en termes de nuisances, de sécurité et de pollution.

Notons que le développement économique de certaines zones rurales est très contingenté, en clair il est limité. De sorte que les habitants sont contraints de multiplier les kilomètres de déplacements pour trouver du travail ce qui n’est pas particulièrement cohérent avec des objectifs environnementaux

Environnement-Le mythe du lithium « dit vert »

Environnement-Le mythe du lithium « dit vert »

L’extraction de lithium : une technique gourmande en énergie et en eau, Il est pourtant présenté comme la ressource verte par excellence puisque indispensable actuellement dans les batteries.( extrait dun papier de la Tribune)


« Il faut arrêter avec le mythe de la mine propre ! Tout ça c’est de la communication et du flan. On ne sait pas extraire de la matière du sous-sol de façon propre car, une mine, ça implique toujours à côté une grosse usine chimique de transformation, ce qui entraîne une exploitation, et à terme une pollution, de l’eau et des quantités importantes de déchets qu’on ne sait pas gérer », s’est insurgé Antoine Gatet, vice-président de France nature environnement (FNE).

Actuellement, bien que des alternatives apparaissent, le lithium est obtenu uniquement dans des mines de roche ou par évaporation de saumure. Extraire le lithium des roches est la technique utilisée, notamment en Australie, premier producteur au monde, et en Chine. Pour cela, il est nécessaire dans un premier temps de les broyer. De l’eau est ensuite ajoutée pour former une pâte qui sera placée dans un réservoir où de l’air insufflé permet de séparer le lithium de la roche.

Après filtration, la poudre de lithium obtenue est encore raffinée. Elle est ainsi chauffée à une température pouvant atteindre jusqu’à 1.000 degrés. Des produits chimiques et de l’eau sont ensuite ajoutés avant filtrage, peut-on lire dans un article de 2020 de la revue spécialisée Minerals Engineering.

Le processus, qui prend entre un et deux mois, est coûteux du fait de sa forte consommation énergétique. En outre, l’utilisation d’eau et de produits chimiques la rend peu respectueuse de l’environnement.

Dans le « triangle du lithium », constitué par les déserts de sel d’Argentine, de Bolivie et du Chili qui abritent les plus grands gisements de lithium identifiés au monde, le métal se trouve dans la saumure, un mélange d’eau et de sels.

Pour l’extraire, il faut pomper la saumure des profondeurs puis la placer dans des bassins géants afin que l’eau s’évapore. Une fois les sels solidifiés, ils vont tomber au fond des piscines après « 12, 14 ou 16 mois » en fonction des conditions climatiques, explique à l’AFP Corrado Tore, hydrogéologue de l’entreprise chilienne de lithium SQM.

La solution aqueuse obtenue est ensuite transférée vers une autre usine, d’où sortira, après filtration et ajout de produits chimiques, du carbonate de lithium et, dans certains cas, de l’hydroxyde. Bien que moins onéreuse, cette méthode d’extraction est également lente et surtout consommatrice de grandes quantités d’eau.

Des alternatives à l’extraction dans des mines ou par évaporation de saumure apparaissent néanmoins. Connues sous le nom d’ « extraction directe », ces techniques, en cours de développement, pourraient accélérer la production de lithium et réduire son empreinte environnementale.

Au Chili, SQM (une des deux entreprises autorisées à exploiter le désert d’Atacama d’où sont extraits 26% de la production mondiale) dit ainsi puiser en 2022 près de 400.000 litres d’eau par heure pour les besoins de son usine. Une inspection sur son site en 2013 avait révélé qu’un tiers des caroubiers, arbre rustique en raison de ses racines profondes, étaient morts, à cause du manque d’eau, a révélé ensuite une étude.

Les dangers de l’extraction du lithium « dit vert »

Les dangers de l’extraction du lithium « dit vert »

L’extraction de lithium : une technique gourmande en énergie et en eau, Il est pourtant présenté comme la ressource verte par excellence puisque indispensable actuellement dans les batteries.( extrait dun papier de la Tribune)


« Il faut arrêter avec le mythe de la mine propre ! Tout ça c’est de la communication et du flan. On ne sait pas extraire de la matière du sous-sol de façon propre car, une mine, ça implique toujours à côté une grosse usine chimique de transformation, ce qui entraîne une exploitation, et à terme une pollution, de l’eau et des quantités importantes de déchets qu’on ne sait pas gérer », s’est insurgé Antoine Gatet, vice-président de France nature environnement (FNE).

Actuellement, bien que des alternatives apparaissent, le lithium est obtenu uniquement dans des mines de roche ou par évaporation de saumure. Extraire le lithium des roches est la technique utilisée, notamment en Australie, premier producteur au monde, et en Chine. Pour cela, il est nécessaire dans un premier temps de les broyer. De l’eau est ensuite ajoutée pour former une pâte qui sera placée dans un réservoir où de l’air insufflé permet de séparer le lithium de la roche.

Après filtration, la poudre de lithium obtenue est encore raffinée. Elle est ainsi chauffée à une température pouvant atteindre jusqu’à 1.000 degrés. Des produits chimiques et de l’eau sont ensuite ajoutés avant filtrage, peut-on lire dans un article de 2020 de la revue spécialisée Minerals Engineering.

Le processus, qui prend entre un et deux mois, est coûteux du fait de sa forte consommation énergétique. En outre, l’utilisation d’eau et de produits chimiques la rend peu respectueuse de l’environnement.

Dans le « triangle du lithium », constitué par les déserts de sel d’Argentine, de Bolivie et du Chili qui abritent les plus grands gisements de lithium identifiés au monde, le métal se trouve dans la saumure, un mélange d’eau et de sels.

Pour l’extraire, il faut pomper la saumure des profondeurs puis la placer dans des bassins géants afin que l’eau s’évapore. Une fois les sels solidifiés, ils vont tomber au fond des piscines après « 12, 14 ou 16 mois » en fonction des conditions climatiques, explique à l’AFP Corrado Tore, hydrogéologue de l’entreprise chilienne de lithium SQM.

La solution aqueuse obtenue est ensuite transférée vers une autre usine, d’où sortira, après filtration et ajout de produits chimiques, du carbonate de lithium et, dans certains cas, de l’hydroxyde. Bien que moins onéreuse, cette méthode d’extraction est également lente et surtout consommatrice de grandes quantités d’eau.

Des alternatives à l’extraction dans des mines ou par évaporation de saumure apparaissent néanmoins. Connues sous le nom d’ « extraction directe », ces techniques, en cours de développement, pourraient accélérer la production de lithium et réduire son empreinte environnementale.

Au Chili, SQM (une des deux entreprises autorisées à exploiter le désert d’Atacama d’où sont extraits 26% de la production mondiale) dit ainsi puiser en 2022 près de 400.000 litres d’eau par heure pour les besoins de son usine. Une inspection sur son site en 2013 avait révélé qu’un tiers des caroubiers, arbre rustique en raison de ses racines profondes, étaient morts, à cause du manque d’eau, a révélé ensuite une étude.

Notation financière de la France par (S&P) : le gouvernement dit ouf !

Notation financière de la France par (S&P) : le gouvernement dit ouf !


Clairement la plupart des experts et le gouvernement s’attendait à une des nouvelles dégradations financières de la note de la France en raison en particulier de la dérive budgétaire et de l’ampleur galopante de la dette. En faite la note est maintenue mais se trouve évidemment derrière des pays comme l’Allemagne. La conséquence sans doute sera aussi la stabilisation de l’écart des taux d’intérêt avec l’Allemagne
.

Un ouf de soulagement au sommet de l’État. Contre toute attente, l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a maintenu, vendredi soir, la note de la France à «AA», signifiant que le pays a une forte capacité à rembourser sa dette. Une vision optimiste qui prend donc le contre-pied de la décision prise par Fitch fin avril, qui l’avait abaissé d’un cran, de «AA» à «AA-». Et la surprise est d’autant plus grande pour le gouvernement français que S&P avait maintenu en décembre la notation hexagonale, sans exclure de la dégrader en raison du ralentissement de son économie, de l’absence de grandes réformes structurelles et de la dégradation des finances publiques.

Il y a quelques jours, le ministre avait confirmé que les échanges entre le gouvernement et les responsables de Standard & Poor’s allaient bon train. Façon pour l’exécutif de les convaincre des bienfaits de la politique économique de la France pour réduire sa dette. «J’ai présenté nos arguments, je pense qu’ils sont convaincants: nous faisons des réformes, nous arrivons à les faire passer, avait vanté le patron de Bercy sur France Inter. Nous avons des résultats économiques qui sont solides.» Montant au front, la première ministre elle-même avait eu des «discussions très étroites», selon ses termes sur Radio J, avec l’agence «sur tout ce (la France) pour maîtriser (ses) finances publiques». Une démarche qui lui a donné raison.

Le gouverneur la Banque de France, dit la voix de son maître, veut une nouvelle hausse des taux

Le gouverneur la Banque de France, dit la voix de son maître, veut une nouvelle hausse des taux


Avec le gouverneur de la Banque de France, on sait que ses propos vont dans le sens du vent du pouvoir. Le pouvoir de l’Allemagne et de la BCE. Il est clair qu’après le relèvement opéré par la Banque fédérale américaine,la BCE devra évidemment suivre au moins à distance pour ne pas trop porter ombrage à l’euro. Et en même temps pour ne pas plomber la croissance.

Et le gouverneur de la Banque de France de débiter des banalités; La Banque centrale européenne (BCE) est prête «à aller au-delà pour vaincre l’inflation», même si l’objectif «n’est évidemment pas de provoquer une récession», a averti samedi dans un entretien au Journal du Dimanche le gouverneur de la Banque de France.Le seul problème c’est que cette récession va affecter l’Europe en raison de l’inflation mais aussi de la question stratégique de l’énergie

«Nous avons agi vite et fort depuis le printemps, lorsque nous avons vu que l’inflation énergétique importée se diffusait dans le reste de l’économie», a défendu François Villeroy de Galhau, tandis que la hausse des prix en zone euro a atteint 10,1% en novembre sur un an.

«Nos taux d’intérêt ont donc déjà été relevés à quatre reprises successives, passant de -0,5% à 2%. Et nous sommes prêts à aller au-delà pour vaincre l’inflation, même si notre objectif n’est évidemment pas de provoquer une récession», a-t-il expliqué en relevant que «pour qu’une politique monétaire anti-inflationniste produise ses effets» il faut entre 18 mois et deux ans.
La hausse des prix refluera de 4% à la fin de l’année prochaine

François Villeroy de Galhau se trouve ainsi pleinement aligné sur les positions de la présidente de la BCE Christine Lagarde qui a multiplié jeudi les formules pour indiquer que le resserrement monétaire n’était pas terminé: «Nous avons encore du chemin à faire», «nous devons aller plus loin», ou encore «nous sommes dans un long match».

Enedis réprimandé pour avoir dit la vérité

Enedis réprimandé pour avoir dit la vérité !

Les gestionnaires de l’électricité en France et Enedis en particulier se sont fait taper sur les doigts par Macrno pour avoir dit la vérité sur son incapacité à faire face à tous les besoins en cas d’insuffisance de production d’électricité. Cela visait par exemple le problème des respirateurs alimentés par l’électricité.
Ces respirateurs utilisés à domicile devraient alors être alimentés par des générateurs ; le seul problème c’est qu’il faut maintenant trois à six mois pour pouvoir en acheter un kart monde se précipite dessus.

On pourrait citer nombre d’autres conséquences comme par exemple celles relatives au monde agricole lui aussi largement numérisé et d’une façon plus générale à la question de la conservation alimentaire ou des systèmes de sécurité.

Sur BFMTV-RMC, la ministre de la Transition énergétique, reprenant les propos de Macron, a dénoncé les propos tenus lundi sur notre antenne par le porte-parole du distributeur d’électricité, jugés « pas tout à fait au niveau ».
Les propos tenus lundi par le porte-parole d’Enedis sur BFMTV ne passent définitivement pas au sein du gouvernement. Après le recadrage mardi d’Emmanuel Macron, très en colère contre ceux avançant des « scénarios de la peur », c’est la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher qui s’est jointe au concert de critiques ce mercredi sur BFMTV-RMC.

« Moi, j’ai été très claire avec Enedis. J’ai été contrainte de les recadrer très directement. On ne commence pas à parler de patients qui ont besoin d’une assistance vitale comme si c’étaient des produits. Ce n’était pas tout à fait au niveau », a déclaré de façon assez lamentable la ministre.

Report de l’âge légal de la retraite: la CFDT dit non

Report de l’âge légal de la retraite: la CFDT dit non

La CFDT, syndicat majoritaire France, n’est pas contre une réforme des retraites dont elle admet le déséquilibre financier au moins à terme .
Par contre, elle s’oppose aux symboles très politiques des 65 ou 64 ans considérant qu’un âge moyen pour tous est particulièrement injuste.

Injuste et ridicule à la fois comment peut-on en effet comparer les conditions de travail d’un couvreur par exemple avec celle d’un employé municipal d’ailleurs qui ne sera pas concerné puisque fonctionnaire !

Certes des métiers du tertiaire peuvent être aussi affectés par des conditions de travail difficiles y compris chez certains cadres mais pas tous et pas partout.
À terme.

L’idée générale qui devrait prévaloir est donc d’adapter le départ de la retraite en fonction de la pénibilité et aussi de la durée de cotisation. Bref une réforme fine qui vise l’efficacité et la justice sociale.

Dans certains métiers et dans certaines fonctions, on peut sans dommage continuer de travailler jusqu’à 64 ou 65 ans mais dans d’autres c’est complètement invraisemblable. Pas étonnant si la moitié des futurs retraités entre 60 et 65 ans ont déjà quitté le marché du travail. Cela d’autant plus que rien n’est fait pour jouer sérieusement sur le travail des seniors.Le projet de réforme des retraites sera présenté le 15 décembre aux partenaires sociaux. Il contient notamment un « report progressif » de l’âge légal de départ à 64 ou 65 ans

« Il n’y a aucune avancée sociale », a dénoncé vendredi 2 décembre sur France Culture Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, après les annonces d’Elisabeth Borne sur la réforme des retraites. « On ne nous dit rien sur la pénibilité, on ne nous dit rien sur les carrières longues », souligne Laurent Berger. La CFDT met en avant ses « propositions qui sont de ne pas reporter l’âge légal de départ en retraite, de jouer sur l’emploi des seniors ».

D’ici le 15 décembre et la présentation d’un texte par le gouvernement, la CFDT va « jouer le jeu de la concertation », assure son secrétaire général. Ensuite, « c’est clair », avertit Laurent Berger : « S’il y a report de l’âge légal de départ en retraite, aujourd’hui, comme hier, comme avant-hier », la CFDT « s’opposera par tous les moyens », notamment en essayant « de s’y opposer de façon intersyndicale ».

Laurent Berger affirme que les syndicats sont « très déterminés à agir et à sortir au même moment sur une date » de mobilisation. « Personne ne sortira une date avant. » « Si le gouvernement voulait nous pousser à aller à la faute à une mobilisation le 20 décembre parce que tout le monde aurait la tête ailleurs, c’est loupé sur ce coup-là », ajoute le patron de la CFDT.

La Première ministre, de son coté, affirme qu’un « report progressif » de l’âge légal de départ à la retraite (actuellement à 62 ans) à « 65 ans d’ici à 2031″ permettra « de ramener le système à l’équilibre dans les dix ans ». « Les chiffres sont là, ils sont implacables. On a un déficit qui dépassera les 12 milliards d’euros en 2027 et continuera à se creuser si l’on ne fait rien », plaide-t-elle dans Le Parisien.
Mais « on peut discuter » d’un « autre chemin », assure-t-elle, tout en excluant d’emblée « de baisser le montant des retraites ou d’alourdir le coût du travail par des cotisations supplémentaires ». Le gouvernement « sera à l’écoute des propositions des uns et des autres », assure Elisabeth Borne, interrogée sur la possibilité d’un report de l’âge de départ à 64 ans en contrepartie d’un allongement de la durée de cotisation.

Retraite à 65 ans : la CFDT dit non

Retraite à 65 ans : la CFDT dit non

La CFDT ne boycottera pas les concertations qui vont démarrer mais est opposé à un recul de l’âge de départ en retraite. Il souhaite réfléchir avec les autres syndicats à des actions communes. (dans le JDD, extrait). Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger , n’est plus aussi coopératif qu’en 2018 quand il s’agissait de discuter d’une réforme systémique des retraites. « Les 65 ans, on va les combattre », assène le leader du premier syndicat français. Et d’ajouter : « C’est une mesure qui pénalise surtout ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui ont des carrières hachées et pénibles, les femmes. »

Le gouvernement a décidé de laisser du temps au temps sur la réforme des retraites. Vous êtes satisfait ?
On a évité le passage en force qu’aurait constitué un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour reculer l’âge légal de départ en retraite. Nous avons tout fait pour combattre un tel scénario. Mais la CFDT ne discutera pas avec un sablier sur la table, dans l’urgence. Pourquoi le gouvernement veut-il cette réforme ? Pour réduire le déficit qui n’est pas hors de contrôle ou financer autre chose ? Pour améliorer le système et le rendre plus juste ? Il faut être clair avec les salariés. Sur l’emploi des seniors, la pénibilité, la retraite progressive, les parcours des femmes, la CFDT a des propositions. Mais on est opposés au recul de l’âge de départ à 65 ans. C’est une mesure qui pénalise surtout ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui ont des carrières hachées et pénibles, les femmes.

Soixante-cinq ans, c’est niet ? Même avec des mesures de compensation ?
C’est niet. Aujourd’hui, le facteur âge n’a plus grand sens : les salariés partent en moyenne à 63,1 ans. Reculer à 65 ans, c’est une mesure brutale. Pas question de discuter avec un pistolet sur la tempe du genre « c’est ça ou rien ». Le gouvernement a troublé le jeu en parlant de financement de la santé, de l’écologie, de l’éducation. Mais ça n’est pas aux actifs de payer les politiques publiques ! Il ne faut pas mélanger les comptes sociaux et ceux de la nation. Notre système des retraites est solide mais injuste. C’est cela qu’il faut corriger.
Lundi, vous vous retrouvez avec les autres syndicats. Allez-vous participer aux concertations ?
Depuis l’été, on se voit régulièrement avec les autres organisations syndicales. Notre objectif est d’établir des propositions communes et d’envisager des actions ensemble. Il ne s’agit pas pour la CFDT de boycotter les concertations avec le gouvernement. Mais il faudra que le dialogue soit ouvert et loyal. Il y a de nombreux sujets sur lesquels nous avons des propositions telles que le minimum contributif, la pénibilité, l’emploi des seniors… Mais les 65 ans, on va les combattre. Vous savez, quand j’échange avec le gouvernement, je n’ai pas le syndrome de Stockholm, je n’épouse pas leurs thèses pour autant.

En 2018, vous étiez plus ouvert au dialogue…
J’entends dire que la CFDT n’assumerait pas ses responsabilités. C’est faux et nous n’avons de leçons à recevoir de personne. Certains commentateurs et acteurs politiques ont la mémoire courte. Nous avons toujours joué le jeu de la négociation. Mais la situation du régime n’a rien à voir avec celle de 2003, de 2010 ou 2013. À ceux qui disent qu’il faut remettre la France au travail, je réponds qu’il n’y a jamais eu autant de travailleurs, 800 000 emplois ont été créés depuis le Covid. Un élu a même affirmé que rien n’avait été fait depuis trente-cinq ans. Et la réforme Balladur de 1993 ? Le passage à quarante ans de cotisations en 2003 ? Le recul à 62 ans de l’âge de départ en 2010 ? Et la réforme Touraine de 2013 ? Arrêtons de prendre les Français pour des idiots. Le risque de déséquilibre budgétaire lié au baby-boom a été maîtrisé. Quand le gouvernement se met dans un corner en refusant de parler du partage de la richesse et de la taxation du capital, on finit par faire croire aux Français que la seule façon de financer les politiques publiques, c’est de travailler plus longtemps. Il y a d’autres leviers, en particulier la fiscalité.
Lire aussi – PLFSS, PLFRSS ou projet de loi adhoc, on vous explique ce que ça change pour la réforme des retraites

Irez-vous aux prochaines réunions du Conseil national de la refondation ?
La force de la CFDT, c’est sa cohérence. J’avais dit que si le gouvernement passait en force, on n’irait plus. Ça n’est pas le cas, on continuera donc d’y participer. Car nous voulons parler transition écologique, santé, éducation, évolutions du travail. Ce qui n’est d’ailleurs pas sans lien avec les retraites.
Organiserez-vous des manifestations en cas de passage à 65 ans ?
Des mobilisations sont organisées dans de nombreuses entreprises pour obtenir de meilleurs salaires. Et elles font bouger les lignes. Sans vouloir préempter la réunion de lundi, je souhaite qu’on puisse construire des expressions en commun et ça ne passe pas seulement par des manifestations. Dans cette période délicate, le syndicalisme doit agir de concert. De notre côté, il n’y aura pas de jeu de dupes.


Faut-il taxer les entreprises qui n’embauchent pas de seniors ?

Le taux d’emploi des seniors atteint 33 % en France contre 70 % en Suède. On ne va pas pouvoir discuter de l’allongement de la durée de carrière si on ne résout pas le sort de tous ceux qui sont mis dehors avant la retraite ! Le patronat a une responsabilité. Il faut obliger les entreprises à garder et embaucher des seniors alors même qu’elles disent peiner à recruter. La contrainte ne peut pas reposer uniquement sur les travailleurs. Mais aussi sur les employeurs. Qu’est-ce qu’a révélé la pandémie ? Que notre pays ne tenait pas sans un certain nombre d’agents publics et de travailleurs de seconde ligne. On ne va donc pas laisser passer une réforme qui les pénaliserait en premier.
Sur la réforme de l’assurance chômage, allez-vous vous engager dans des concertations alors que vous refusez une modulation des règles en fonction de la conjoncture ?
La contracyclicité, on n’en veut pas. C’est un piège. La concertation est donc toute faite. Tant qu’on n’aura pas compris que le problème du chômage est avant tout lié à une absence de formation pour 30 % des emplois vacants, d’attractivité et de mobilité, de logement et de garde d’enfants, on fera des mesures qui tombent à côté de la plaque. Il faut investir dans une logique d’accompagnement global, au plus près du terrain.

Emmanuel Macron a-t-il changé de méthode ?
Il a lancé le CNR, il a écarté un coup de force sur les retraites. Nous jugerons aux actes.
Irez-vous à la marche contre la vie chère organisée le 16 octobre par les Insoumis ?
Non, comme tous les autres syndicats. Il ne faut pas confondre démarche politique et action syndicale. Chacun doit être dans son rôle. Personne ne représentera les travailleurs à la place des syndicats.

Olivier Dussopt, dit la girouette, veut abandonner la social-démocratie !

 

 

Olivier Dussopt, dit la girouette pour être passé en 24 heures de député socialiste à député  macroniste en 2017  propose évidemment  d’abandonner le socialisme et maintenant aussi la social-démocratie. Tout cela pour adhérer au vague « progressisme » de Macron et sans doute un jour pour rejoindre encore plus clairement la droite. Bref, la descente aux enfers pour cette opportuniste représentatif d’anciens responsables du parti socialiste dont le vrai projet politique est le carriérisme. Une tribune en outre d’une grande pauvreté intellectuelle et idéologique. Une tribune qui confond réflexion idéologique et propagande. 

 

TRIBUNE – Dans une tribune au JDD, Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, président de Territoires et progrès, appelle à « tourner la page » de la social-démocratie pour aller vers le « progressisme ». 

 tribune :

« La recomposition politique de notre pays n’est pas achevée. Après l’onde de choc salutaire provoquée par l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, la tectonique des plaques continue de jouer. Mais cette recomposition ne servirait à rien si, au final, elle n’apportait pas une clarification nette. Elle est indispensable à un retour d’intérêt de nos concitoyens pour la vie démocratique. Ils s’en sont massivement éloignés, car trop souvent elle ne leur dit plus rien.

Le camp de ce que l’on nomme rapidement la gauche sociale-démocrate a en matière de clarification un immense travail à mener ; il a toujours été repoussé car c’est tellement plus confortable de vivre sur la rente des vieilles indignations, tellement plus simple – nous venons d’en avoir une illustration éclatante avec l’arrimage à la Nupes – de bâtir des alliances simplement défensives, pour préserver un pré carré, plutôt que d’agir et inventer un avenir meilleur.

L’entêtement à faire du neuf avec de l’ancien est devenu aujourd’hui peine perdue

Pour faire illusion, on n’a cessé d’appeler à « refonder », toujours en bougeant mollement les pièces de la structure, mais sans s’interroger jamais sur les fondations. L’entêtement à faire du neuf avec de l’ancien est devenu aujourd’hui peine perdue. On ne rebâtira pas la social-démocratie ! Pour la simple et bonne raison que les glissements paresseux vers l’extrême gauche, dans un mouvement contre-historique, ont enlevé son sens au mot : il n’a plus de signification et n’indique plus de direction. Il ne fédère plus, et n’est plus porteur d’espoir. La lucidité oblige également à constater qu’il est devenu has been pour les plus jeunes générations.

Alors, fini de se réfugier derrière un conservatisme culturel, un manque d’imagination et de création ! Nous devons proposer autre chose. Clarifier. Je suis de celles et ceux qui pensent qu’il faut tourner une page et se revendiquer pleinement du progressisme. Il y a urgence à parler de progrès pour parler au cœur, car parler de progrès, c’est la manière de parler de demain.

Et avançons dans la clarification. Ce progressisme est par essence pro­européen. Il croit dans l’éducation et la formation tout au long de la vie pour donner sa chance à chacun. Il a confiance en la science. Il a entériné, sans aucun retour possible, les évolutions sociétales, et ne cesse d’en revendiquer de nouvelles. Il croit à l’économie de marché, à la défense et à la promotion du travail. Tout autant qu’il croit à la solidarité, à l’initiative individuelle, au secteur privé et à la puissance publique. Surtout, il est enthousiaste et déterminé face aux immenses transformations technologiques, industrielles, en matière d’infrastructures et d’aménagement de notre territoire que nous allons devoir accomplir en un temps record pour la planète. Il sait aussi, depuis Auguste Comte, que le progrès ne peut se faire sans ordre. En France, cet ordre s’appelle l’ordre républicain.

Le progrès est social, sociétal et scientifique, industriel et humain, éducatif et environnemental. Il met toute la société en mouvement, jamais à marche forcée, mais dans le dialogue, la concertation, l’écoute ; une méthode qui, sous la conduite du président de la République, accompagnera l’évolution de notre système de retraite par répartition. Une évolution qui doit permettre des progrès nouveaux tels que la hausse des petites retraites à 1 100 euros, aussi importante pour la justice sociale que le fut l’instauration du smic. Cette méthode s’appliquera aussi pour la poursuite de l’ambitieuse réforme de la formation professionnelle, engagée depuis 2018, afin de donner à toutes et tous les meilleures opportunités d’accès au marché du travail. C’est aussi cela qui mènera au plein emploi.

Transfert de données aux États-Unis : l’ Irlande dit non

Transfert de données aux États-Unis : Irlande dit non

 

Rien est toujours complètement réglé entre les États-Unis et l’Europe concernant le transfert des données outre-Atlantique. En attendant, la Cnil irlandaise a pris la décision de bloquer les transferts des données européennes de Meta outre-Atlantique.

Désormais, les autres régulateurs européens, à l’instar de la Cnil en France, vont devoir donner leur avis sur le blocage des données des utilisateurs européens de Meta. Selon un porte-parole de l’IDPC, cité par Politico, ils disposent d’un mois pour le faire. Ensuite, le couperet pourrait définitivement tomber, et potentiellement mener à un arrêt des services de Meta (dont Facebook et Instagram) en Europe.

Cependant Meta se tirerait une balle dans le pied. L’Europe est son principal marché à l’export, et lui rapporte 19,68 dollars en moyenne par utilisateur, contre 4,89 dollars par utilisateur de la région Asie-Pacifique.

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