Archive pour le Tag 'Endettement'

Endettement France : vers la fuite en avant

Endettement France : vers la fuite en avant

Pour l’instant les médias, se focalisent sur la composition d’un nouveau gouvernement. Ce n’est évidemment pas l’enjeu principal. La question centrale est de savoir comment la France va échapper à la crise financière écartelée entre la promesse de la gauche de dépenser 50 à 100 milliards supplémentaires et la nécessité d’économiser de l’ordre de 21 milliards pour rentrer dans les clous européens et commencer à gérer sérieusement la dette. La question des financements, des déficits et de la dette n’est pas au cœur de la problématique des programmes. Elle reviendra pourtant au centre des préoccupations dès la rentrée avec le vote des budgets.

 

Le Fonds monétaire international (FMI) , après les critiques de la Cour des Comptes, presse ainsi la France, ce mardi, de mettre en ordre ses finances publiques.« Il est important de rassurer les marchés mais aussi de recréer des marges de manœuvre. Il ne s’agit pas simplement de faire plaisir aux investisseurs, mais de permettre de baisser la prime de risque et pouvoir engager des dépenses sur des nouveaux chantiers, que ce soit la défense ou le climat », a déclaré à l’AFP, le chef économiste du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas.

Pour rappel, la prime de risque représente un surcoût intégré au taux d’emprunt de la France afin de financer sa dette, qui prend en compte le risque que les investisseurs estiment prendre en pariant sur des obligations à terme (OAT) françaises.

Le chef économiste du Fonds s’exprimait ce mardi à l’occasion de la présentation de la dernière actualisation de son rapport annuel sur l’économie mondiale (WEO), dans lequel il anticipe une croissance de 0,9% en 2024 pour la France, mieux que les 0,7% anticipé en avril dernier.

« Sans ajustement sérieux » de la trajectoire budgétaire, « il va être difficile d’atteindre les objectifs d’un retour du déficit à 3% du PIB pour 2027 », a ajouté Pierre-Olivier Gourinchas, rappelant que la France a été placée mi-juin en procédure de déficit excessif par la Commission européenne.« Le situation actuelle augmente l’incertitude économique, qui peut dériver du processus politique mais également d’une incertitude importante quant à la trajectoire budgétaire qui sera mise en place », a-t-il insisté.

Sur le plan politique, le problème c’est que la gauche a bien prévu un plan de dépenses supplémentaires mais a oublié d’en chiffrer le montant et les modalités. Les institutions financières et les agences de notation rappelleront à l’ordre la France d’ici la fin de l’année rendront alors encore plus illusoire les promesses électorales.

« Il est nécessaire de réduire cette incertitude et d’avoir un accord qui soit le plus large possible pour prendre en compte cette situation budgétaire. Il faut que l’on soit capable de disposer de marges pour faire face aux chocs futurs car elles sont aujourd’hui très faibles », a-t-il précisé.

Dans son rapport sur la situation des finances publiques présenté lundi 15 juillet, la Cour des comptes s’inquiète elle aussi de la gestion des comptes publics par le gouvernement. Les magistrats financiers s’interrogent notamment sur la trajectoire budgétaire de l’exécutif, détaillée en avril à la Commission européenne dans le programme de stabilité (« PSTAB »). Celle-ci repose sur « des hausses importantes » des prélèvements obligatoires supplémentaires, à savoir « quelque 21 milliards d’euros » en cumul pour les années 2025 et 2026, a expliqué son premier président, Pierre Moscovici, devant la presse.

Précisément, selon le rapport, la trajectoire « intègre des mesures de hausses d’impôts d’ampleur, à hauteur de 15 milliards d’euros en 2025 et de 6,2 milliards d’euros en 2026, soit 21,2 milliards à cet horizon ». Le problème c’est que ces recettes supplémentaires ne sont nullement documentées sauf pour 4 milliards ; conclusion il manque 17 milliards

« Pour le reste (17 milliards, ndlr), on n’a aucun élément », relève Carine Camby, présidente de la première chambre de la Cour des comptes. « Ce n’est pas du tout documenté. Il n’y a absolument pas d’éléments précis pour dire à quoi ce serait dû », poursuit-elle.

Outre ce manque de réalisme, la juridiction financière administrative pointe l’épée de Damoclès qui repose au-dessus des comptes publics. « Les scénarios alternatifs testés par la Cour des comptes montrent que tout écart par rapport aux prévisions de croissance, de dépenses ou de recettes suffirait à faire dérailler la trajectoire et à manquer les cibles de déficit et de dette pour 2027 », prévient-elle.

France: Endettement croissant avec la crise politique

France: Endettement croisant avec la crise politique

 

La conséquence économique probable de l’instabilité politique sera une montée de l’inflation. En effet les taux d’intérêt vont continuer de grimper pour la France et l’endettement va gonfler.

 

À la fin du premier trimestre, la dette publique du pays avait grimpé à 110,7 % du produit intérieur brut (PIB), contre 109,9 % (revu en baisse) à la fin de 2023, a annoncé l’Insee. Sur un an, la dette diminue toutefois, en poids relatif, puisque au premier trimestre 2023, elle s’élevait à 111,9 % du PIB.

En prévision de la hausse évoquée, Bercy essaye d’anticiper les emprunts pour bénéficier encore des taux actuels

Endettement : l’impossible équation fiscalité–dépenses–croissance

Endettement : l’impossible équation fiscalité–dépenses–croissance

 
Le dérapage complètement incontrôlé du budget appelle évidemment des mesures radicales notamment concernant le fonctionnement de l’État. Le problème c’est que ces réformes structurelles demandent du temps et que le pouvoir politique va se rabattre comme d’habitude sur l’augmentation de la fiscalité pour boucher les trous. Pourtant le taux de fiscalité ( taux de prélèvements obligatoires) est déjà à près de 50% du PIB. Augmenter encore la pression fiscale, c’est mettre en cause la compétitivité du pays donc la croissance mais aussi les recettes fiscales. Bref on tourne en rond.De toute manière avec un déficit annuel de l’ordre de 150 milliards par an , la France est condamnée à emprunter. Et pas seulement pour rembourser l’endettement mais aussi pour financer le fonctionnement. Pour preuve la France encore empruntée de leur de 300 milliards cette année. De quoi faire plonger encore un peu plus l’endettement.

Comme il est sans doute trop tard pour le gouvernement d’engager des réformes réellement structurelles, le pouvoir va se rabattre sur des mesures fiscales supplémentaires et une réduction des dépenses sociales. De quoi affaiblir un peu plus un pouvoir d’achat en berne donc aussi la consommation et la croissance.

Dernier élément à prendre en compte et non des moindres, le pouvoir ne dispose d’aucune majorité politique pour engager des mesures structurelles radicale. Il pourrait même m’être menacé avec le nouveau plan de rigueur qui s’annonce après les européennes.

Partant d’un déficit public plus bas que prévu, le gouvernement va avoir de vastes difficultés à remonter la pente. Pour rappel, Bercy avait inscrit dans sa loi de programmation des finances publiques (LFPP) 2024-2027 présentée en décembre dernier une croissance entre 1,4% et 1,8% sur cette période. « Je ne vois pas par quel miracle la prévision de croissance en France serait supérieure à la croissance potentielle (environ 1,2%), tout en faisant de la consolidation budgétaire », s’interroge l’économiste.

Le pari de revenir à 3% d’ici à 2027 « est complètement fantaisiste à l’heure actuelle», juge Christopher Dembick. S’agissant de 2024, la croissance du PIB va osciller entre 0,1% et 0,3% au premier semestre selon la dernière note de conjoncture de l’Insee. Pour parvenir à l’objectif de croissance de 1% en 2024, « il faudrait que la croissance du PIB accélère de 0,7% durant les deux derniers trimestres de cette année », a calculé l’institut de statistiques.

 

Endettement public : première dépense du budget de la France

Dette publique:  première dépense du budget de la France

 

Une dette de 3200 milliards d’euros d’ici la fin de l’année qui vont générer Environ 55 milliards de charge financière cette année. Du coup dès 2026 le remboursement de la dette représentera le premier budget du pays. En cause évidemment les taux d’intérêt qui demeurent encore un haut niveau mais plus fondamentalement le fait que régulièrement la France accuse des déficits budgétaires qui la contraignent à emprunter un peu plus chaque année. Avec un déficit d’environ 150 milliards par an  et un endettement de 3200 milliards, la France doit emprunter environ 300 milliards par an . Cela a un taux prohibitif prohibitif compte tenu de la baisse de l’inflation. Résultat plus de 50 milliards de charges  jetées par la fenêtre chaque année. Soit presque le premier poste budgétaire.

À noter que la charge de la dette va représenter à peu près le montant du déficit annuel sur longue période, autour de 55 milliards.

La France est en moyenne déficitaire de 57,4 milliards € par an. Alors qu’en 1974, nos administrations étaient excédentaires de 200 millions €, nous serions aujourd’hui d’après les estimations en déficit de 146,9 milliards €.

La dette s’élève ainsi à 112,5% du PIB, près d’un point de pourcentage de plus qu’à la fin 2022. La dette publique par habitant fait de la France une mauvaise élève puisqu’elle se classe 4ᵉ de ce classement avec 60.790 dollars (56.226 euros). De façon approximative chaque ménage doit donc plus de 100 000 € au titre de la dette publique, une dette évidemment impossible à rembourser….sauf par l ‘inflation et la dévaluation de fait.

Endettement : les Français ne veulent pas payer la facture !

Endettement : les Français ne veulent pas payer la facture !

Selon l’ enquête Ipsos-« La Tribune Dimanche », les Français (93 %) estiment que la réduction des déficits doit figurer parmi les priorités ou les sujets importants du gouvernement mais préféreraient que l’on baisse des dépenses publiques au lieu d’augmenter les impôts. 

Les Français deviennent sensibles à l’endettement public ce qui est relativement nouveau car toutes les enquêtes démontrent que la formation économique et financière des Français est la plus déficiente de l’union européenne. Une prise de conscience salutaire mais qui n’est pas éclairante sur les moyens de résorber cette crise tellement chaque secteur éventuellement concerné par des économies est protégé par des vitrines qui cachent le reste corporatiste. En clair il y a des secteurs beaucoup trop tendus mais derrière il y a aussi des masses de dépenses inutiles.

La problématique n’est pas évidente car on ne trouve guère d’unanimité pour supprimer des dépenses de l’État. Les gouvernements successifs sont jugés responsables de l’endettement du pays. Mais les attentes auxquelles ils répondent (protection sociale, services publics…) sont relativisées ainsi que la capacité économique et sociale du pays à les financer. « Les Français se défaussent sur les politiques », observe Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos. Quel parti politique gérerait mieux les caisses publiques que le gouvernement actuel ? Aucun ne convainc profondément l’opinion. Certes, une personne sur trois cite le RN, qui arrive largement devant les autres. Mais cette proportion reflète surtout l’audience actuelle du parti lepéniste et le rejet radical des autres formations par ses sympathisants.

Endettement : la drogue française

Endettement : la drogue française

 

« La France est l’un des pays de la zone euro les plus endettés. Le “quoi qu’il en coûte” est devenu un réflexe, pour ne pas dire une drogue »
par  Françoise Fressoz ; Editorialiste au « Monde »

La fin de l’aisance budgétaire coïncide avec l’intensification des manœuvres politiques en vue de la présidentielle de 2027. Pour Emmanuel Macron, le chant du cygne a déjà commencé, estime, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ». Près de sept années de politique économique conduite sous le signe du « redressement » et de la « reconquête de la souveraineté » ne seront pas venues à bout de l’addiction française à la dette. La charge sonnée mardi 12 mars par le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, qui fut aussi ministre de l’économie de François Hollande entre 2012 et 2014, suit de quelques semaines la publication d’un décret annulant en urgence 10 milliards d’euros de crédits budgétaires. Le couperet est tombé moins de deux mois après l’adoption au Parlement du projet de budget 2024.

Ce n’est pas encore l’affolement, mais la situation est « sérieuse », « préoccupante », pour reprendre les termes du magistrat de la Rue Cambon, qui n’a pas boudé les médias pour sonner l’olifant : en cinq ans, la dette publique a fait un bond de 800 milliards d’euros pour atteindre 3 210 milliards d’euros, soit plus de 110 % de la richesse nationale. Le remboursement des intérêts, qui représentait dans le budget de l’Etat une dépense annuelle de 20 milliards d’euros, est monté à 54 milliards d’euros en 2023 et pourrait s’élever à 87 milliards d’euros dans trois ans. Il est temps d’arrêter les frais si la France veut garder le contrôle de ses dépenses et ne pas perdre la face dans ses négociations européennes : elle compte aujourd’hui parmi les pays les plus endettés de la zone euro et parmi ceux qui ont été les moins prompts à réduire leurs déficits.

De très bonnes raisons expliquent l’emballement qui s’est produit depuis 2017 et le climat d’insouciance qui a accompagné le mouvement : jusqu’au retournement de la politique monétaire en 2022, l’argent ne coûtait presque rien alors que les besoins de financement étaient énormes. Police, justice, armée, éducation nationale, santé, d’un coup, le délabrement des services publics, laissés dans un état de sous-investissement préoccupant au cours des décennies précédentes, a sauté aux yeux, devenant un facteur aggravant de la crise démocratique. Il fallait impérativement les renflouer.
L’épidémie de Covid-19 a quant à elle fait de l’Etat le sauveur de l’économie française, tandis que la transition écologique et le réarmement industriel ont nécessité de gros besoins. Cependant, plus qu’ailleurs, le « quoi qu’il en coûte », qui s’est fondu dans le moule de l’Etat protecteur, est devenu un réflexe, pour ne pas dire une drogue, assumé comme tel sur tous les bancs politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite.

Endettement public : une facture difficile à avaler

Endettement : une facture difficile à avaler

On comprend que la facture endettement soit difficile à avaler puisqu’elle représente autour de 55 000 € par habitant et environ 100 000 € par ménage soit au total plus de 3100 milliards. Selon l’ enquête Ipsos-« La Tribune Dimanche », les Français (93 %) estiment que la réduction des déficits doit figurer parmi les priorités ou les sujets importants du gouvernement mais préféreraient que l’on baisse des dépenses publiques au lieu d’augmenter les impôts.

Les Français deviennent sensibles à l’endettement public ce qui est relativement nouveau car toutes les enquêtes démontrent que la formation économique et financière des Français est la plus déficiente de l’union européenne. Une prise de conscience salutaire mais qui n’est pas éclairante sur les moyens de résorber cette crise tellement chaque secteur éventuellement concerné par des économies est protégé par des vitrines qui cachent le reste corporatiste. En clair il y a des secteurs beaucoup trop tendus mais derrière il y a aussi des masses de dépenses inutiles.

La problématique n’est pas évidente car on ne trouve guère d’unanimité pour supprimer des dépenses de l’État. Les gouvernements successifs sont jugés responsables de l’endettement du pays. Mais les attentes auxquelles ils répondent (protection sociale, services publics…) sont relativisées ainsi que la capacité économique et sociale du pays à les financer. « Les Français se défaussent sur les politiques », observe Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos. Quel parti politique gérerait mieux les caisses publiques que le gouvernement actuel ? Aucun ne convainc profondément l’opinion. Certes, une personne sur trois cite le RN, qui arrive largement devant les autres. Mais cette proportion reflète surtout l’audience actuelle du parti lepéniste et le rejet radical des autres formations par ses sympathisants.

Endettement public : la drogue française

Endettement public : la drogue française

 

« La France est l’un des pays de la zone euro les plus endettés. Le “quoi qu’il en coûte” est devenu un réflexe, pour ne pas dire une drogue »
par  Françoise Fressoz ; Editorialiste au « Monde »

La fin de l’aisance budgétaire coïncide avec l’intensification des manœuvres politiques en vue de la présidentielle de 2027. Pour Emmanuel Macron, le chant du cygne a déjà commencé, estime, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ». Près de sept années de politique économique conduite sous le signe du « redressement » et de la « reconquête de la souveraineté » ne seront pas venues à bout de l’addiction française à la dette. La charge sonnée mardi 12 mars par le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, qui fut aussi ministre de l’économie de François Hollande entre 2012 et 2014, suit de quelques semaines la publication d’un décret annulant en urgence 10 milliards d’euros de crédits budgétaires. Le couperet est tombé moins de deux mois après l’adoption au Parlement du projet de budget 2024.

Ce n’est pas encore l’affolement, mais la situation est « sérieuse », « préoccupante », pour reprendre les termes du magistrat de la Rue Cambon, qui n’a pas boudé les médias pour sonner l’olifant : en cinq ans, la dette publique a fait un bond de 800 milliards d’euros pour atteindre 3 210 milliards d’euros, soit plus de 110 % de la richesse nationale. Le remboursement des intérêts, qui représentait dans le budget de l’Etat une dépense annuelle de 20 milliards d’euros, est monté à 54 milliards d’euros en 2023 et pourrait s’élever à 87 milliards d’euros dans trois ans. Il est temps d’arrêter les frais si la France veut garder le contrôle de ses dépenses et ne pas perdre la face dans ses négociations européennes : elle compte aujourd’hui parmi les pays les plus endettés de la zone euro et parmi ceux qui ont été les moins prompts à réduire leurs déficits.

De très bonnes raisons expliquent l’emballement qui s’est produit depuis 2017 et le climat d’insouciance qui a accompagné le mouvement : jusqu’au retournement de la politique monétaire en 2022, l’argent ne coûtait presque rien alors que les besoins de financement étaient énormes. Police, justice, armée, éducation nationale, santé, d’un coup, le délabrement des services publics, laissés dans un état de sous-investissement préoccupant au cours des décennies précédentes, a sauté aux yeux, devenant un facteur aggravant de la crise démocratique. Il fallait impérativement les renflouer.
L’épidémie de Covid-19 a quant à elle fait de l’Etat le sauveur de l’économie française, tandis que la transition écologique et le réarmement industriel ont nécessité de gros besoins. Cependant, plus qu’ailleurs, le « quoi qu’il en coûte », qui s’est fondu dans le moule de l’Etat protecteur, est devenu un réflexe, pour ne pas dire une drogue, assumé comme tel sur tous les bancs politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite.

Endettement public : les Français ne veulent pas payer la facture !

Endettement public :  les Français ne veulent pas payer la facture !

Selon l’ enquête Ipsos-« La Tribune Dimanche », les Français (93 %) estiment que la réduction des déficits doit figurer parmi les priorités ou les sujets importants du gouvernement mais préféreraient que l’on baisse des dépenses publiques au lieu d’augmenter les impôts.

Les Français deviennent sensibles à l’endettement public ce qui est relativement nouveau car toutes les enquêtes démontrent que la formation économique et financière des Français est la plus déficiente de l’union européenne. Une prise de conscience salutaire mais qui n’est pas éclairante sur les moyens de résorber cette crise tellement chaque secteur éventuellement concerné par des économies est protégépar des vitrines qui cachent le reste corporatiste. En clair il y a des secteurs beaucoup trop tendus mais derrière il y a aussi des masses de dépenses inutiles.

La problématique n’est pas évidente car on ne trouve guère d’unanimité pour supprimer des dépenses de l’État. Les gouvernements successifs sont jugés responsables de l’endettement du pays. Mais les attentes auxquelles ils répondent (protection sociale, services publics…) sont relativisées ainsi que la capacité économique et sociale du pays à les financer. « Les Français se défaussent sur les politiques », observe Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos. Quel parti politique gérerait mieux les caisses publiques que le gouvernement actuel ? Aucun ne convainc profondément l’opinion. Certes, une personne sur trois cite le RN, qui arrive largement devant les autres. Mais cette proportion reflète surtout l’audience actuelle du parti lepéniste et le rejet radical des autres formations par ses sympathisants.

Sondage Endettement : les Français ne veulent pas payer la facture !

Sondage Endettement : les Français ne veulent pas payer la facture !

Selon l’ enquête Ipsos-« La Tribune Dimanche », les Français (93 %) estiment que la réduction des déficits doit figurer parmi les priorités ou les sujets importants du gouvernement mais préféreraient que l’on baisse des dépenses publiques au lieu d’augmenter les impôts. 

La problématique n’est pas évidente car on ne trouve guère d’unanimité pour supprimer des dépenses de l’État. Les gouvernements successifs sont jugés responsables de l’endettement du pays. Mais les attentes auxquelles ils répondent (protection sociale, services publics…) sont relativisées ainsi que la capacité économique et sociale du pays à les financer. « Les Français se défaussent sur les politiques », observe Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos. Quel parti politique gérerait mieux les caisses publiques que le gouvernement actuel ? Aucun ne convainc profondément l’opinion. Certes, une personne sur trois cite le RN, qui arrive largement devant les autres. Mais cette proportion reflète surtout l’audience actuelle du parti lepéniste et le rejet radical des autres formations par ses sympathisants.

Endettement : la fuite en avant de la France dénoncée par la Cour des Comptes

Endettement : la fuite en avant de la France dénoncée par la Cour des Comptes

En termes diplomatiques comme d’habitude, la Cour des Comptes cependant dénonce le mensonge du gouvernement quant à la réalité de l’endettement. Elle note évidemment que la France est le pays le plus en retard en matière de désendettement et que ce dernier continue d’amplifier du fait notamment de la surestimation des recettes et inversement de la sous-estimation des dépenses. « Notre niveau d’endettement atteint des sommets, et la trajectoire de désendettement prévue par le gouvernement est non seulement fragile, elle est aussi peu ambitieuse », a déclaré le président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici.

Pour rappel, la dette publique tricolore s’élevait à 112% du produit intérieur brut fin 2023. L’Hexagone se classait ainsi à la troisième marche du podium derrière la Grèce (166%) et l’Italie (142%) selon de récentes données d’Eurostat. « Le retour sous 3 points de PIB du déficit public est prévu uniquement pour 2027, ce qui est singulièrement tardif par rapport à nos voisins européens, et nous place en queue de peloton par rapport à nos principaux partenaires », a poursuivi le spécialiste des finances publiques.

Le gouvernement est aussi de plus en plus critiqué pour ses prévisions de croissance jugées «optimistes ». Dans le projet de loi de finances 2024 présenté en septembre 2023, l’exécutif a prévu une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,4% en 2024. Pour 2023, l’activité devrait accélérer en 0,8% et 0,9% selon les différents instituts de prévision. De son côté, le gouvernement a maintenu jusqu’à maintenant son chiffre de 1,4%.

« Depuis six mois le moral des entreprises a changé. Les carnets de commande se vident », expliquait mercredi à La Tribune, Eric Heyer, directeur des prévisions à l’OFCE. « La demande est devenue le principal frein à l’activité des entreprises. La consommation des ménages est faible. Le pouvoir d’achat des salariés est en baisse.

Aujourd’hui, il y a un vrai problème de demande », poursuit l’économiste. « La croissance du PIB devrait augmenter de 0,9% en 2023 et 0,8% en 2024. La croissance serait assez maigre en 2025 », a abondé Bertrand Pluyaud, économiste à l’OCDE en charge de la France auditionné ce mercredi par la Commission des finances de l’Assemblée nationale.

Endettement : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Endettement : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Il est clair que la dette publique française constitue une sorte d’exemple de bombe à retardement comme le souligne l’organisation de coopération et de développement économique. Une dette qui est en train de devenir la première dépense française. Elle dépasse les 3000 milliards et représente autour de 113 % du PIB. La charge financière atteint environ 57 milliards par an . D’ici 2040, la dette pourrait atteindre 5000 milliards et la charge financière environ 100 milliards soit nettement la première dépense du budget. À ce niveau-là Les experts financiers et notamment les agences de notation pourraient envisager l’incapacité de la France à rembourser sa dette. Mais d’autres pays sont concernés car la dette publique comme privée ne cesse de progresser pour atteindre ensemble environ 250 % du PIB.

La dette publique des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a bondi de 44% depuis vingt ans. À ce rythme, si rien n’est fait pour inverser la trajectoire, elle augmenterait encore de 60% d’ici à 2040. Une tendance intenable, alors que la croissance ralentit et que le coût des intérêts de cette dette augmente dangereusement.

«Le financement de la dette devient de plus en plus coûteux et les conditions du crédit se sont durcies», soulignait mercredi Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, qui regroupe 38 pays, lors de la présentation de ses nouvelles prévisions économiques. Celles-ci tablent sur un «atterrissage en douceur» de l’économie mondiale, avec une croissance de 2,9% cette année et 2,7% l’an prochain, sauf nouveau choc imprévu. Un niveau «bien en deçà» de la moyenne historique.

À noter que dans certains pays la date du privé est encore plus préoccupante comme en Chine par exemple. Et compte tenu de l’augmentation des charges financières liées au taux d’intérêts, nombres de pays en développement voire d’autres seront condamnés a consacré l’essentiel du budget remboursement de la dette.

Endettement : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Endettement : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Il est clair que la dette publique française constitue une sorte de bombe à retardement comme le souligne l’organisation de coopération et de développement économique. Une dette qui est en train de devenir la première dépense française. Elle dépasse les 3000 milliards et représente autour de 113 % du PIB. La charge financière atteint environ 57 milliards par an . D’ici 2040, la dette pourrait atteindre 5000 milliards et la charge financière environ 100 milliards soit nettement la première dépense du budget. À ce niveau-là Les experts financiers et notamment les agences de notation pourraient envisager l’incapacité de la France à rembourser sa dette.Mais d’autres pays sont concernés car la dette publique comme privée ne cesse de progresser pour atteindre ensemble environ 250 % du PIB.

La dette publique des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a bondi de 44% depuis vingt ans. À ce rythme, si rien n’est fait pour inverser la trajectoire, elle augmenterait encore de 60% d’ici à 2040. Une tendance intenable, alors que la croissance ralentit et que le coût des intérêts de cette dette augmente dangereusement.

«Le financement de la dette devient de plus en plus coûteux et les conditions du crédit se sont durcies», soulignait mercredi Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, qui regroupe 38 pays, lors de la présentation de ses nouvelles prévisions économiques. Celles-ci tablent sur un «atterrissage en douceur» de l’économie mondiale, avec une croissance de 2,9% cette année et 2,7% l’an prochain, sauf nouveau choc imprévu. Un niveau «bien en deçà» de la moyenne historique.

À noter que dans certains pays la date du privé est encore plus préoccupante comme en Chine par exemple. Et compte tenu de l’augmentation des charges financières liées au taux d’intérêts, nombres de pays en développement voire d’autres seront condamnés a consacré l’essentiel du budget remboursement de la dette.

Endettement public : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Endettement public : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Il est clair que la dette publique française constitue une sorte de bombe à retardement comme le souligne l’organisation de coopération et de développement économique. Une dette qui est en train de devenir la première dépense française. Elle dépasse les 3000 milliards et représente autour de 113 % du PIB. La charge financière atteint environ 57 milliards par an . D’ici 2040, la dette pourrait atteindre 5000 milliards et la charge financière environ 100 milliards soit nettement la première dépense du budget. À ce niveau-là Les experts financiers et notamment les agences de notation pourraient envisager l’incapacité de la France à rembourser sa dette.

La dette publique des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a bondi de 44% depuis vingt ans. À ce rythme, si rien n’est fait pour inverser la trajectoire, elle augmenterait encore de 60% d’ici à 2040. Une tendance intenable, alors que la croissance ralentit et que le coût des intérêts de cette dette augmente dangereusement.

«Le financement de la dette devient de plus en plus coûteux et les conditions du crédit se sont durcies», soulignait mercredi Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, qui regroupe 38 pays, lors de la présentation de ses nouvelles prévisions économiques. Celles-ci tablent sur un «atterrissage en douceur» de l’économie mondiale, avec une croissance de 2,9% cette année et 2,7% l’an prochain, sauf nouveau choc imprévu. Un niveau «bien en deçà» de la moyenne historique.

À noter que dans certains pays la date du privé est encore plus préoccupante comme en Chine par exemple.

En dépit de l’énorme endettement, le gouvernement finance l’industrie automobile

En dépit de l’énorme endettement, le gouvernement finance l’industrie automobile

C’est sans doute le plus grand paradoxe de la gestion contradictoire du budget par le gouvernement. À savoir l’utilisation des fonds publics pour financer l’industrie automobile électrique qui au surplus pour une majorité de ses éléments provient de Chine. Il y a évidemment des champs d’action incontournables qui justifient l’intervention régalienne de l’État. Dans la police, la justice, l’enseignement etc. L’État peut effectivement intervenir dans l’industrie automobile pour soutenir de grandes évolutions structurelles. Mais là il s’agit d’une aide directe consommateur qui pour acheter des voitures électriques dont on sait très bien que la plupart des éléments viennent de Chine.

Macron a donc lancé le système de leasing de voitures électriques «à 100 euros par mois » pour les plus modestes, il a également dévoilé la liste des véhicules qui seront éligibles au «bonus électrique» remodelé. Sur la base de critères environnementaux, il favorisera de facto presqu’exclusivement des modèles électriques « produits » en France ou en Europe.

Au total, pas moins de 22 marques de voitures électriques font partie de la liste dévoilée par l’exécutif (à consulter ci-dessous), dans laquelle figurent des grands constructeurs français comme Citroën, Peugeot et Renault mais aussi d’autres marques européennes telles que BMW, Fiat, Mercedes, Smart, Volkswagen ou encore Volvo. Jusqu’à 78 modèles différents sont disponibles. Parmi eux, le Q4 45 E-Tron d’Audi ainsi que la BMW iX1, BMW iX2 ou encore l’E-C4 de Citroën. À noter que tous les types-variante-version (TVV) – ce code qui permet d’identifier la finition spécifique des modèles cités ci-dessous – ne seront pas forcément éligibles.

Par ailleurs, certains de ces modèles font également partie de la liste des voitures électriques disponibles dans le cadre de la mise en place du système de leasing à 100 euros par mois. Dès ce vendredi, sur la plateforme dédiée à ce nouveau dispositif, chacun pourra voir s’il est éligible et identifier quelques modèles disponibles comme la Peugeot e-208, la Renault Twingo e-Tech, la Citroën ë-C4 ou encore l’Opel Mokka Electric.

Et le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire d’indiquer que l’État augmentera ses investissements dans les bonus électriques, la prime à la conversion et le leasing», avait-il assuré, expliquant que ces aides représenteraient un total de 1,5 milliard d’euros par an à partir de 2024 contre 1,3 milliard d’euros l’année passée.

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