Archive pour le Tag 'noms'

Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Au cœur de nos villages, une croix, quelques noms
Modestes anonymes que l’histoire n’oublie pas
Quelques pierres dressées refusant l’abandon
De ceux qui se souviennent de la gloire d’un trépas

Car ces hommes étaient jeunes, car ces hommes étaient beaux
En partant, ils riaient comme on part en moisson
Mais dans les champs rougis par le sang des agneaux
Le fer faucha leur vie bien avant la saison

Ils riaient, ils chantaient leur jeunesse insolente
Ils lisaient dans leurs pères, leurs rides de demain
ils avaient des amis, ils avaient des amantes
Mais déjà la faucheuse décomptait leurs matins

Dans les terres lointaines, leurs rires se sont éteints
Dressés face à l’horreur, à l’ignoble oppression
ils préférèrent mourir, assumant leur destin
Plutôt que de trahir l’honneur de la nation

Des noms qu’on reconnaît, des familles connues
D’autres noms inconnus qui se sont sacrifiés
Des fils de la patrie qui auront tout perdu
Pour que poussent longtemps des fleurs de liberté

Oh vous jeunes héros et vous pères perdus
Nous entendons vos voix résonner dans nos cœurs
Que jamais nul n’oublie que vous avez vaincu
En offrant votre sang pour vos frères et vos sœurs

gaston rené Bessay

Féminisation des noms de métiers par l’académie

 Féminisation des noms de métiers par l’académie

L’Académie française s’est prononcée en faveur d’une ouverture à la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres et de grades. Approuvé à une très large majorité (seules deux voix se sont élevées contre), le rapport émanait d’une commission d’étude composée de Gabriel de Broglie, Michael Edwards, Danièle Sallenave et Dominique Bona. Quoique très prudent et fort diplomatique, il n’en représente pas moins une sorte de révolution sous la Coupole. C’est la toute première fois que l’institution, créée en 1634, va aussi loin dans la reconnaissance du féminin des mots, renouant en cela avec une pratique courante au Moyen Age.

Pas question de légiférer, rappelle le rapport, l’Académie se contente d’être la gardienne du « bon usage »« Nous voulions rouvrir ce dossier, pour montrer que l’Académie est sensible au fait que des femmes s’interrogent sur la définition de leur métier », indique l’écrivaine Dominique Bona, qui milite depuis longtemps pour cette avancée. Il ne s’agit pas d’avaliser toutes les nouveautés, ni de les freiner d’ailleurs, mais « d’étudier quelles évolutions pratiques il serait souhaitable de recommander » en dégageant, parmi les usages, « ceux qui attestent une formation correcte et sont durablement établis »

 

Pour autant, ses préconisations sont assez claires. Dans le domaine des métiers et des professions, d’abord, « il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms ». La plupart des métiers manuels le sont déjà et depuis longtemps. Le rapport constate à ce propos que « la langue française a tendance à féminiser faiblement ou pas les noms de métiers (et de fonctions) placés au sommet de l’échelle sociale ». Cette résistance augmente à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie professionnelle.

Les mots terminés par un « e » muet (« architecte ») ou un « o » (« impresario ») sont les plus faciles et, sauf quelques cas particuliers (« médecin »), les noms masculins terminés par une consonne se féminisent aisément en ajoutant un « e ». Idem pour les noms en « eur », qui peuvent se féminiser grâce au « e » (« docteure »), sauf lorsqu’un verbe correspond au mot (« chercheur-euse »).

Restent les noms qui posent problème. A commencer par « chef », qui a donné lieu à la création de formes féminines très diverses : « la chef », « chèfe », « cheffesse », « cheftaine » ou même « chève » (comme brève). Quoique n’appartenant pas de manière évidente au « bon usage », concluent les académiciens, c’est pourtant le mot « cheffe » qui l’emporte, car il est le plus employé.

Mais les mots sur lesquels les académiciens achoppent le plus et depuis longtemps sont ceux qui les concernent de plus près : écrivain et auteur. Pour le premier, l’affaire est si sensible que le rapport expédie en deux lignes la forme « écrivaine » – laquelle se contente pourtant d’ajouter un « e » à un mot se terminant par une consonne, selon la règle préconisée plus haut. « Cette forme, lit-on, se répand dans l’usage sans pour autant s’imposer. »

En réalité, beaucoup d’académiciens continuent de trouver ce mot laid, ou dissonant. Ils entendent « vaine », là où ils ne remarquent pas du tout « vain » quand le mot est au masculin. Qu’importe ! Le 21 février, dans son discours de réception de Patrick Grainville à l’Académie Française, Dominique Bona n’a pas hésité à formuler le mot « écrivaine » en parlant de Marguerite Duras, juste pour le plaisir de le faire résonner sous la coupole…

Changer les noms de rue pour changer la société ?

Changer les noms de rue pour changer la société ?

 

 

Le petit peuple des bobos de gauche qui n’ont sans doute pas souvent mis les pieds dans un HLM ou dans un quartier difficile explique dans le Monde en quoi le changement de nom de rue va changer la société. Les intéressés ont parfaitement le droit d’exprimer leur point de vue mais le décalage avec la société discrédite largement ces propos de bobos .

 

La liste visant à faciliter le renouvellement des noms de rues et de bâtiments publics permettra à la société de s’approprier ces « parcours exemplaires » , explique l’islamologue Rachid Benzine, dans une tribune au « Monde » cosignée notamment par Isabelle Nanty et Philippe Torreton.

Tribune. Un abondant recueil [élaboré par un comité scientifique présidé par l’historien Pascal Blanchard, et remis à Emmanuel Macron en février] vient d’être publié pour présenter 318 personnalités, rapidement définissables comme « issues de diverses immigrations », qui, depuis parfois plus de deux siècles, ont contribué à construire la France.

Déjà, en 2013, l’historien Pascal Ory avait dirigé la réalisation d’un volumineux Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France (Robert Laffont), mais c’est la première fois que le plus haut niveau de l’Etat s’engage si clairement dans une tentative d’établir un recensement d’hommes et de femmes, souvent nés dans l’ancien empire colonial français, non seulement pour les honorer mais, surtout, pour les proposer comme des figures inspirantes pour la France d’aujourd’hui.

Ces enfants de la patrie sont aussi bien le général franco-haïtien Toussaint Louverture, mort embastillé dans le Doubs en 1803, que l’avocate Gisèle Halimi décédée en 2020, en passant par l’artiste et militante afro-américaine Joséphine Baker, le peintre Pablo Picasso, le poète et homme politique Aimé Césaire, le légionnaire Ma Yi Pao, mort pour la France dans les tranchées en 1918, ou encore les résistants au nazisme Mamadou Addi Bâ et Mohamed Lakhdar Toumi. Chacun des 318 porte un morceau de l’histoire de France.

Ce premier « recueil des portraits de France », consultable en ligne par chacun sur le site Web du ministère de la cohésion des territoires, sera bientôt suivi d’un second. Mais même ainsi complété, ce travail de récapitulation sera loin de pouvoir prétendre embrasser toute la réalité des apports, notamment antillais, africains, maghrébins ou asiatiques à l’histoire de la France. C’est, au vrai, une sorte de « matrice » qui est ici fournie, qui devrait inciter les citoyens – au premier rang desquels les élus locaux – à se saisir de ces vies inspirantes, et à vouloir en découvrir – ou redécouvrir – d’autres.

Déjà, peut-on imaginer que les maires des communes où l’une de ces personnalités a vécu un temps ne soient pas heureux de disposer d’un tel outil pour pouvoir nourrir la cohésion entre leurs concitoyens, quel que soit leur parcours ?

Force est de constater que les apports antillais, africains, océaniens, maghrébins, asiatiques, sud-américains, européens (pour ne citer que ceux-là) à l’histoire de la France ont très souvent été occultés, se sont retrouvés confinés dans le domaine de l’impensé et de l’invisible. Certes, mettre sous le « patronage » de telle ou telle figure « de la diversité » des rues ou des bâtiments ne saurait suffire à faire vraiment place aux groupes humains partageant les mêmes origines. Néanmoins, il y a là l’opportunité d’un signe donné quant à la volonté de vraiment les inclure et non de les ignorer.

Poème en hommage aux poilus : « Quelques pierres, quelques noms »

Poème en hommage aux poilus : « Quelques pierres, quelques noms »

 

Au cœur de nos villages, quelques pierres, quelques noms

Modestes anonymes que l’histoire n’oublie pas

Quelques pierres dressées refusant l’abandon

De ceux  qui se souviennent de la gloire d’un trépas

 

Car ces hommes étaient jeunes car ces hommes étaient beaux

En partant, ils riaient  comme on part en moisson

Mais dans les champs rougis par le sang des agneaux

Le fer faucha leur vie bien avant la saison

 

Ils riaient, ils chantaient leur jeunesse insolente

Ils lisaient dans leurs pères leurs rides de demain

Ils avaient des amis, ils avaient des amantes

Mais déjà la faucheuse décomptait leurs matins

 

Dans les terres lointaines, leurs rires se sont éteints

Dresser face à l’horreur, à l’ignoble oppression

Ils préférèrent mourir, assumant leur destin

Plutôt que de trahir l’honneur de la Nation

 

Des noms qu’on reconnaît, des familles connues

D’autres noms inconnus, qui se sont sacrifiés

Des fils de la patrie qui auront tout perdu

Pour que poussent longtemps des fleurs de liberté

 

Oh vous jeunes héros, et vous pères perdus

Nous entendons vous voix résonner dans nos cœurs

Que jamais nul n’oublie que vous avez vaincu

En offrant votre sang pour vos frères et vos sœurs

 

«Panama Papers»: Platini, Cahuzac, Balkany… des noms qui sentent le soufre

 «Panama Papers»: Platini, Cahuzac, Balkany… des noms qui sentent le soufre

 

On est loin évidemment de connaître les noms des 1000 ressortissants français qui ont utilisé la filière du Panama pour créer des sociétés écrans. Certains l’ont sans doute fait sans rechercher de formes d’évasion fiscale mais la plupart cependant ont eu recours à l’officine panaméenne pour dissimuler des comptes grâce à des montages sophistiqués impliquant d’ailleurs souvent plusieurs paradis fiscaux. Parmi les noms évoqués figurent celui de Balkany, Cahuzac, et Platini. Des noms qui commencent à sentir le soufre car impliqués dans des affaires financières troubles. Avec souvent une double préoccupation d’abord dissimuler l’origine des fonds ensuite assurer leur protection fiscale par un anonymat total. Normal quand il s’agit de protéger des fonds d’origine douteuse ou difficilement avouable. Douze chefs d’Etat et de gouvernement, 128 responsables politiques et hauts responsables du monde entier, une soixantaine de proches des dirigeants mondiaux… et parmi eux environ 1 000 ressortissants français. Dans la liste des personnes impliquées dans l’évasion fiscale via des sociétés offshore, révélée par plusieurs médias internationaux dimanche sous le nom de « Panama Papers », figurent des personnalités françaises, une banque et un parti politique hexagonaux. Parmi eux, on retrouve Jérôme Cahuzac, l’ancien ministre du Budget déjà impliqué dans une affaire d’évasion fiscale vers la Suisse. D’après les données communiquées par le cabinet Mossack Fonseca, Jérôme Cahuzac détenait un compte bancaire lié à une société immatriculée aux Seychelles, administrée par deux autres sociétés offshore. Michel Platini, déjà pris dans la tourmente à la présidence de l’UEFA, a également créé une société offshore au Panama en 2007, soit moins d’un an après son élection à la présidence de l’autorité sportive. Les  raisons pour lesquelles Patrick Balkany, le député-maire de Levallois-Perret, et un homme d’affaires sont cités n’ont pas encore été révélées. Une banque française, la Société générale, est également mentionnée, ainsi qu’un parti politique français, dont on ignore encore l’identité. Le journal Le Monde et l’émission de France 2 Cash investigation diffusée mardi soir à 20h55 devraient donner des précisions dans les prochains jours sur les raisons pour lesquelles ces personnes ou entreprises figurent dans la liste du cabinet panaméen.

Nouveaux noms des régions : les « Bas de France » pour PACA ?

Nouveaux noms  des régions : les « Bas de France » pour PACA ?

« Hauts de France » c’est le nouveau nom pour la région Nord pas de Calais. On ne peut pas dire que les nouveaux élus qui ont proposé ce nom aient  fait preuve d’une grande imagination, une sorte de sollicitation à minima de l’ingénierie sémantique,  bref un nom un peu cucul. Pourquoi pas aussi les « Bas de France » pour PACA ou « la France d’à côté » pour la nouvelle région Est qui s’interroge aussi sur sa nouvelle dénomination. Et pour rendre l’appellation encore un peu plus ridicule,  la nouvelle région Haute France comportera aussi le sous-titre « Nord-Pas-de-Calais-Picardie » pour tenter de ne fâcher personne. La partie « Nord-Pas-de-Calais-Picardie » a été accolée à « Hauts-de-France » à la demande d’élus picards. « Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui il y a ce nouveau nom, qu’on oublie notre passé, qu’on oublie notre Histoire », a déclaré Xavier Bertrand à la presse à l’issue du vote. « Ça veut dire que dans les semaines, dans les mois qui viennent il faudra qu’on veille bien à ce que chacun se sente partie prenante de cette nouvelle région et que chacun adopte ce nouveau nom », a-t-il ajouté. Aussitôt annoncée, la nouvelle appellation, qui doit encore être validée par le conseil des ministres, a suscité des critiques. Sur Twitter, la secrétaire d’Etat chargée des Personnes âgées et ancienne députée de la Somme, Pascale Boistard, a pour sa part exprimé son hostilité. « Le choix ‘les Hauts de France’ ne reflète pas l’identité de ce territoire », écrit-elle. « Regrettable d’avoir abandonné la Picardie ». A l’Est, la nouvelle région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (Alca) tente aussi de se trouver un nouveau nom. L’exécutif régional a décidé lundi à l’unanimité da soumettre aussi à consultation publique l’appellation « Grand Est », qui sera ajoutée aux propositions déjà faites : Alcalie, Nouvelle Austrasie et Rhin-Champagne.

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

Comme nous lécrivions déjà le 24 octobre, le changemeet de noms  des partis politique est une opération d’enfumage pour masquer la pauvreté et-ou l’incohérence des propositions actuelles et faire oublier les aneries passées ( voire les escroqueries). .  UMP, PS, FN, f’ront de gauche, centristes ous veulent changer de nom pour dissimuler le pathétique vide programmatique. En réalité, un coup de peinture sur de vieilles façade ;  ce qui est en cause ce n’est évidemment pas un changement de nom illusoire mais la révolution qui doit affecter tout le système politique. Un système confisqué par les pros de la politique qui ont transformé en carrière et métier ce qui ne devrait être qu’une mission temporaire au service de l’intérêt général. En France (ailleurs aussi) la démocratie est à bout de souffle et jamais sans doute dans l’histoire de la démocratie moderne le fossé n’a été aussi grand entre les appareils et le peuple. Ce qui se traduit dans la montée inexorable de l’abstention. La constitution est à bout de souffle, le parlement discrédité, et les partis ne sont que des machines de guerre  conquérir le pouvoir et à servir les écuries. Tout doit être changé, le mode d’émergence des futurs élus, lesquels n’ont strictement aucune chance s’ils ne se plient  pas à la logique des appareils. La sociologie des représentants du peuple doit être profondément modifiée pour être représentative de toutes les catégories socio professionnelles. Les fonctionnaires qui trustent les fonctions électives doivent être interdits d’élection sauf à démissionner de leur statut. Le nombre d’élus doit être divisé par 10 car chaque élu  plombe la compétitivité et même la liberté ; des évaluations régulières doivent être faite des politiques tant au plan national qu’au plan local ce qui éviterait les gaspillages monstrueux qui expliquent une grande partie de la dette (plus de 2000 milliards soit environ 30 000 euros pour chaque français). C’est d’une évolution institutionnelle dont nous avons besoin mais aussi culturelle. Il faut un autre discours, une autre forme. Bref une démocratie moderne, vivante, inventive débarrassée des oripeaux de cette monarchie républicaine décadente et des discours verbeux incompréhensible de la langue énarchique. Ce n’est pas emballage qui doit être modifié mais le contenu.

 

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

 

UMP, PS, FN, front de gauche, centristes tous veulent changer de nom pour dissimuler le pathétique vide programmatique. En réalité, un coup de peinture sur de vieilles façade ;  ce qui est en cause ce n’est évidemment pas un changement de nom illusoire mais la révolution qui doit affecter tout le système politique. Un système confisqué par les pros de la politique qui ont transformé en carrière et métier ce qui ne devrait être qu’une mission temporaire au service de l’intérêt général. En France (ailleurs aussi) la démocratie est à bout de souffle et jamais sans doute dans l’histoire de la démocratie moderne le fossé n’a été aussi grand entre les appareils et le peuple. Ce qui se traduit dans la montée inexorable de l’abstention. La constitution est à bout de souffle, le parlement discrédité, et les partis ne sont que des machines de guerre  conquérir le pouvoir et à servir les écuries. Tout doit être changé, le mode d’émergence des futurs élus, lesquels n’ont strictement aucune chance s’ils ne se plient  pas à la logique des appareils. La sociologie des représentants du peuple doit être profondément modifiée pour être représentative de toutes les catégories socio professionnelles. Les fonctionnaires qui trustent les fonctions électives doivent être interdits d’élection sauf à démissionner de leur statut. Le nombre d’élus doit être divisé par 10 car chaque élu  plombe la compétitivité et même la liberté ; des évaluations régulières doivent être faite des politiques tant au plan national qu’au plan local ce qui éviterait les gaspillages monstrueux qui expliquent une grande partie de la dette (plus de 2000 milliards soit environ 30 000 euros pour chaque français). C’est d’une évolution institutionnelle dont nous avons besoin mais aussi culturelle. Il faut un autre discours, une autre forme. Bref une démocratie moderne, vivante, inventive débarrassée des oripeaux de cette monarchie républicaine décadente et des discours verbeux incompréhensible de la langue énarchique. Ce n’est pas emballage qui doit être modifié mais le contenu.




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