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Agriculture : un secteur différencié mais encore solidaire dans l’action (Bertrand Hervieu, membre de l’Académie d’agriculture)

Agriculture : un secteur différencié mais encore solidaire dans l’action (Bertrand Hervieu, membre de l’Académie d’agriculture)

Bertrand Hervieu, sociologue spécialiste des questions rurales et membre de l’Académie d’agriculture, pour qui leur diminution progressive en nombre renforce cette unité. Occupant jadis une position majoritaire dans la société, le monde agricole ne constitue aujourd’hui, en effet, qu’une toute petite minorité parmi d’autres. ( dans la Tribune)

Un article intéressant mais superficiel et qui ne souligne pas suffisamment les contradictions internes ( intérêts économiques, par exemple) et externes ( rapports agriculture et commerce international global) NDLR

Éleveurs, maraîchers, céréaliers, vignerons… Malgré les différences entre ces métiers, peut-on parler d’un front uni en agriculture?

BERTRAND HERVIEU – Plusieurs études l’ont montré: les différences entre agriculteurs sont nombreuses. Et les disparités de revenus sont très fortes. Alors que certaines filières sont en crise, les céréaliers, les éleveurs de porcs, une partie des vignerons affichent sur dix ans des revenus tout à fait acceptables, voire en hausse.

Pour autant, on constate une unité du mouvement agricole vis-à-vis de l’extérieur. C’est une longue tradition depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, même si elle a peut-être éclaté un peu avec le pluralisme syndical.

Les tensions peuvent être très fortes à l’intérieur du mouvement professionnel. Mais elles se gèrent en interne. Vis-à-vis des pouvoirs publics, de l’opinion publique, de Bruxelles, les agriculteurs ont quand même le sentiment d’exercer un métier tout à fait à part, quels que soient leurs revenus, leurs conditions de travail, voire leur concurrence, notamment sur la terre.

Qu’est-ce qui explique cette tradition unitaire?

Un phénomène inédit dans d’autres secteurs joue énormément dans le monde agricole : le fait qu’il soit passé d’une position majoritaire dans la société à une situation de toute petite minorité parmi d’autres. À la fin du 19e siècle, le monde agricole représentait la moitié des actifs de la société française. Aujourd’hui, les chefs d’exploitation représentent 1,5% de la population active. Si on y ajoute les salariés, on atteint 3%. Ce changement est une sorte de traumatisme démographique et de représentation, qui soude ce sentiment unitaire. Les agriculteurs se disent: « Oui on a des différences, on est divers. Mais si on n’est pas tous ensemble, on n’existe plus ».

D’autres secteurs ont aussi été affaiblis par la tertiarisation de la société. Or, la pression croissante depuis plusieurs jours du monde agricole sur le gouvernement montre que ce n’est pas le cas de l’agriculture. Pourquoi ?

La particularité du monde agricole est aussi qu’il n’est pas porté uniquement par le syndicalisme. Il est porté par un dispositif institutionnel extrêmement puissant qui est aussi adossé aux chambres d’agriculture, à des organismes bancaires, à un mutualisme social qui lui est propre, aux coopératives, à des instituts techniques et à des organisations professionnelles. Il n’y a pas de milieu professionnel qui ait un dispositif d’encadrement aussi puissant que celui du monde agricole. C’est cela qui fait sa force face au monde politique.

La peur des nuisances possibles ne nourrit-elle pas aussi cette force ?

Bien sûr. Les agriculteurs ont une capacité de nuisance considérable. Ils sont en mesure de bloquer le pays. Il n’y a pas grand monde, à part eux et les routiers, qui peut déclencher des barrages dans toute la France en l’espace de trois ou quatre jours. Leur organisation leur permet de se mobiliser rapidement. Et la mobilisation se traduit ensuite par des tracteurs sur les routes, ce qui est quand même plus puissant que des gilets jaunes sur un rond point.

Quelles tensions gérées en interne traversent le monde agricole?

Prenez le débat sur la souveraineté. Pour l’atteindre, il faudrait déployer beaucoup de moyens notamment sur les fruits et les légumes, dont nous sommes grandement déficitaires. Mais cela entre en concurrence avec les intérêts des céréaliers qui défendent la vocation exportatrice de la France.

Nous sommes, en effet, de grands exportateurs de céréales, et cela renforce notre balance commerciale. Mais on ne peut pas prôner des mesures protectionnistes à Bruxelles tout en étant sur les marchés mondiaux. Une fermeture des frontières pour assurer davantage de compétitivité aux produits français sur le marché interne est donc parfaitement illusoire par rapport à la diversité de notre production. La France pourrait-elle renoncer à exporter des céréales vers le bassin méditerranéen qui en a besoin et ne sera jamais autosuffisant?

L’arbitrage est encore plus difficile depuis la guerre en Ukraine, qui a apporté des revenus très importants aux céréaliers leur permettant de racheter des terres, alors qu’un jeune maraîcher qui veut commencer à s’installer n’a pas financièrement accès au foncier.

Frédéric Beigbeder à l’Académie française ! Pourquoi pas aussi Cyril Hanouna ou Patrick Sébastien

Culture- Frédéric Beigbeder à l’Académie française ! Pourquoi pas aussi Cyril Hanouna ou Patrick Sébastien

le journal Marianne qui n’est pas une contradiction près en matière de populisme suggère finalement l’entrée de Frédéric Beigbeder à l’académie française.
le journal évoque cependant le profil tapageur de l’intéressé  » Journaliste, éditeur médiatique, apprécié et primé, l’auteur de 99 francs (2000), de L’amour dure trois ans (1997), d’Un roman français (2009), est lui aussi un candidat sérieux. Avec un profil certes un peu tapageur. Arrêté en plein Paris pour consommation et détention de cocaïne (en 2008), soutien repenti de l’écrivain Gabriel Matzneff accusé de pédophilie (à la suite de la publication du Consentement, de Vanessa Springora), pointé a posteriori pour inaction dans l’affaire Patrick Poivre d’Arvor, complaisant avec Roman Polanski… Beigbeder collectionne les frasques et sa réputation n’est plus à faire.  »

Pourtant Marianne considère que Frédéric Beigbeder serait un candidat très sérieux et un digne successeur de François Nourissier !

On a pourtant du mal à distinguer la moindre originalité dans l’œuvre et dans les propos de celui qui fréquente les salons médiatiques. Si Beigbeder doit rentrer à l’Académie française alors il faudra aussi rapidement y faire entrer aussi Cyril Hanouna encore beaucoup plus médiatique, plus provocateur et plus exhibitionniste. Les orthodoxes objecteront que l’intéressé n’a jamais rien écrit ou apporter quoi que ce soit à la pensée française mais il ne semble pas que ce soit aujourd’hui un obstacle. Patrick Sébastien pourrait également y avoir sa place pour son œuvre historique « les sardines », sorte d’opéra chanté !

À noter cependant l’œuvre littéraire incontournable de Cyril Hanouna: Les Peopleries – 300 potins de vos stars préférées ! (avec Fabien Lecœuvre), Éditions de la Lagune – juin 2005
Sans parler des » sardines » oeuvre chantée de Patrick Sébastien.

Frédéric Beigbeder à l’Académie française ! Pourquoi pas aussi Cyril Hanouna

Frédéric Beigbeder à l’Académie française ! Pourquoi pas aussi Cyril Hanouna ?

le journal Marianne qui n’est pas une contradiction près en matière de populisme suggère finalement l’entrée de Frédéric Beigbeder à ‘académie française.
le journal évoque cependant le profil tapageur de l’intéressé  » Journaliste, éditeur médiatique, apprécié et primé, l’auteur de 99 francs (2000), de L’amour dure trois ans (1997), d’Un roman français (2009), est lui aussi un candidat sérieux. Avec un profil certes un peu tapageur. Arrêté en plein Paris pour consommation et détention de cocaïne (en 2008), soutien repenti de l’écrivain Gabriel Matzneff accusé de pédophilie (à la suite de la publication du Consentement, de Vanessa Springora), pointé a posteriori pour inaction dans l’affaire Patrick Poivre d’Arvor, complaisant avec Roman Polanski… Beigbeder collectionne les frasques et sa réputation n’est plus à faire.  »

Pourtant Marianne considère que Frédéric Beigbeder serait un candidat très sérieux et un digne successeur de François Nourissier !
On a pourtant du mal à distinguer la moindre originalité dans l’œuvre et dans les propos de celui qui fréquente les salons médiatiques. Si Beigbeder doit rentrer à l’Académie française alors il faudra aussi rapidement y faire entrer aussi Cyril Hanouna encore beaucoup plus médiatique, plus provocateur et exhibitionniste.Les orthodoxes objecteront que l’intéressé n’a jamais rien écrit ou apporter quoi que ce soit à la pensée française mais il ne semble pas que ce soit aujourd’hui un obstacle.

À noter cependant l’œuvre littéraire incontournable de Cyril Hanouna: Les Peopleries – 300 potins de vos stars préférées ! (avec Fabien Lecœuvre), Éditions de la Lagune – juin 2005

Franglais: l’Académie française dénonce la mode ridicule

Franglais:  l’Académie française dénonce la mode ridicule

 

Une nouvelle fois l’Académie française rappelle à l’ordre l’État sur l’utilisation abusive et ridicule du franglais. Sorte de nouveau latin de cuisine au vernis moderniste.

Trop de termes étrangers dans une langue peuvent la menacer, à terme, surtout lorsque les représentants publics usent et abusent d’expressions empruntées. C’est la conclusion de l’Académie française qui intime les pouvoirs publics à agir, en commençant par respecter eux-mêmes le français et à veiller à leurs bons usages de la langue.

L’institution évoque une « altération du sens et de la fonction des mots » (pour les terminaisons en « -ing » ou « -ty »), des « chimères lexicales composites assez indéfinissables » (« let’s cagnotte » (sic)), ou encore la suppression des articles ou la disparition des prépositions. Le tout a « des conséquences d’une certaine gravité sur la syntaxe et la structure même du français », estime l’institution, qui ajoute : « L’afflux massif [des anglicismes], instable, porte atteinte à l’identité et éventuellement à l’avenir de notre langue. »

L’Académie se dit ainsi « gravement préoccupée par le développement du franglais. Les violations répétées de la loi Toubon, qui a posé les règles de l’emploi du français dans la sphère publique, dénaturent notre langue, autant par l’invasion des termes anglo-saxons que par la détérioration qu’ils entraînent de sa syntaxe ».

Cette loi Toubon, adoptée en juillet 1994, vise à l’enrichissement de la langue, mais impose aussi une obligation d’utiliser des termes français aux personnes morales de droit public (autrement dit, les administrations) et les personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public (élus, fonctionnaires et autres). Ainsi, elle s’applique bien au président, comme aux membres du gouvernement et autres ministères.

Aussi, l’institution « alerte solennellement les pouvoirs publics et les invite en premier lieu à respecter eux-mêmes la loi », peut-on lire dans le communiqué. « Si ceux-ci ne réagissent pas vigoureusement, si l’opinion ne prend pas la mesure du danger qui le menace, le français cessera d’être la langue vivante et populaire que nous aimons ».

Un des problèmes est que le gouvernement et le président de la république en premier ne cesse de se saouler de ce franglais pour diffuser la « nov langue dont la start nation France aurait besoin ».

Franglais: l’alerte de l’Académie française

Franglais: l’alerte de l’Académie française

 

Une nouvelle fois l’Académie française rappelle à l’ordre l’État sur l’utilisation abusive et ridicule du franglais. Sorte de nouveau latin de cuisine au vernis moderniste.

Trop de termes étrangers dans une langue peuvent la menacer, à terme, surtout lorsque les représentants publics usent et abusent d’expressions empruntées. C’est la conclusion de l’Académie française qui intime les pouvoirs publics à agir, en commençant par respecter eux-mêmes le français et à veiller à leurs bons usages de la langue…

 

L’Académie se dit ainsi « gravement préoccupée par le développement du franglais. Les violations répétées de la loi Toubon, qui a posé les règles de l’emploi du français dans la sphère publique, dénaturent notre langue, autant par l’invasion des termes anglo-saxons que par la détérioration qu’ils entraînent de sa syntaxe ».

Cette loi Toubon, adoptée en juillet 1994, vise à l’enrichissement de la langue, mais impose aussi une obligation d’utiliser des termes français aux personnes morales de droit public (autrement dit, les administrations) et les personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public (élus, fonctionnaires et autres). Ainsi, elle s’applique bien au président, comme aux membres du gouvernement et autres ministères.

Aussi, l’institution « alerte solennellement les pouvoirs publics et les invite en premier lieu à respecter eux-mêmes la loi », peut-on lire dans le communiqué. « Si ceux-ci ne réagissent pas vigoureusement, si l’opinion ne prend pas la mesure du danger qui le menace, le français cessera d’être la langue vivante et populaire que nous aimons ».

Un des problèmes est que le gouvernement et le président de la république en premier ne cesse de se saouler de ce franglais pour diffuser la « nov langue dont la start nation France aurait besoin ».

Société-Sarkozy , écrivain, bientôt à l’Académie française !

Société-Sarkozy , écrivain, bientôt à l’Académie française !

 

Sarkozy, l’activiste politique considéré comme peu cultivés se recycle dans l’écriture. Et il en parle lui-même comme un vieux critique littéraire avec en plus le dynamisme et l’apparente bonne foi qu’on lui connaît.

 

Il faut voir comment il s’extasie maintenant devant le concept  du beau renvoyant la problématique politique un exercice anecdotique voire dérisoire. Vraisemblablement comme tous les hommes politiques , il n’a pas écrit grand-chose de ce livre laissant les nègres en charge de sa réhabilitation intellectuelle.  De la à envisager son entrée à la galerie française  ( comme Giscard qui lui effectivement avait une réelle culture, ou comme Mitterand  ), il n’y a qu’un pas.

 

On ne peut être qu’admiratif devant le nouvel enthousiasme de Sarkozy vis-à-vis de l’activité artistique.

« Ma conviction est qu’au même titre que l’eau et la nourriture l’être humain a besoin de l’art pour vivre… » Et, plus loin : « Il est fondamental de marteler que la culture est la seule réponse durable et solide aux multiples défis qui assaillent notre pays. » Ou encore : « La culture ne doit plus être le parent pauvre des programmes politiques, où le sujet se trouve trop fréquemment expédié au moyen de quelques chapitres aussi brefs qu’indigents à l’extrême fin d’un document électoral » ?

 

C’est beau comme du Sarkozy, c’est séduisant comme du Sarkozy et ç a donne presque l’impression d’être vrai. À la télé sur la 5, il fallait l’entendre faire l’exégèse du voyage au bout de la nuit ou de Madame Bovary!  Chapeau l’artiste

Sarkozy , écrivain bientôt à l’Académie française !

Sarkozy , écrivain bientôt à l’Académie française !

 

Sarkozy, l’activiste politique considéré comme peu cultivés se recycle dans l’écriture. Et il en parle lui-même comme un vieux critique littéraire avec en plus le dynamisme et l’apparente bonne foi qu’on lui connaît.

 

Il faut voir comment il s’extasie maintenant devant le concept  du beau renvoyant la problématique politique un exercice anecdotique voire dérisoire. Vraisemblablement comme tous les hommes politiques , il n’a pas écrit grand-chose de ce livre laissant les nègres en charge de sa réhabilitation intellectuelle.  De la à envisager son entrée à la galerie française  ( comme Giscard qui lui effectivement avait une réelle culture, ou comme Mitterand  ), il n’y a qu’un pas.

 

On ne peut être qu’admiratif devant le nouvel enthousiasme de Sarkozy vis-à-vis de l’activité artistique.

« Ma conviction est qu’au même titre que l’eau et la nourriture l’être humain a besoin de l’art pour vivre… » Et, plus loin : « Il est fondamental de marteler que la culture est la seule réponse durable et solide aux multiples défis qui assaillent notre pays. » Ou encore : « La culture ne doit plus être le parent pauvre des programmes politiques, où le sujet se trouve trop fréquemment expédié au moyen de quelques chapitres aussi brefs qu’indigents à l’extrême fin d’un document électoral » ?

 

C’est beau comme du Sarkozy, c’est séduisant comme du Sarkozy et ç a donne presque l’impression d’être vrai. À la télé sur la 5, il fallait l’entendre faire l’exégèse du voyage au bout de la nuit ou de Madame Bovary!  Chapeau l’artiste !

Une l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) en Côte d’Ivoire.

Une  l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) en Côte d’Ivoire.

 

La création de l’AILCT dans une Afrique de l’Ouest dont plusieurs pays sont en proie à des attaques jihadistes – Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), organisation Etat islamique (EI), Boko Haram – avait été officialisée en novembre 2017 par les présidents français Emmanuel Macron et ivoirien Alassane Ouattara, en marge d’un sommet entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) à Abidjan.

« Avec l’appui de la France, des Européens, de la communauté internationale, les Etats de la région doivent intensifier leur coopération militaire, leur coopération sécuritaire et leur coopération judiciaire » et « en agissant avec la même énergie et la même exigeance sur l’ensemble du spectre du contre-terrorisme », selon M. Le Drian.

Il a précisé que l’AICLT devait accueillir et former « policiers, militaires, gendarmes, magistrats ou encore douaniers et personnels des administrations pénitentiaires », mais que « c’est également un lieu d’échanges où ils pourront mettre en commun leur expérience et tisser des réseaux dont la valeur ajoutée ne manquera pas de se faire sentir en ces temps de crise ».

« Il faut désormais que tous les acteurs de la région s’approprient pleinement cet outil exceptionnel, tout en intensifiant leur engagement commun contre les groupes qui les menacent », a-t-il ajouté.

Vaccins obligatoires : L’Académie de médecine pour

  • Vaccins obligatoires : L’Académie de médecine pour  

L’Académie nationale de médecine  veut rendre le vaccin obligatoire pour de nombreuses professions et de vacciner enfants et adolescents, seul moyen selon elle d’atteindre «une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie». Déjà évoquée il y a quelques mois, la question de l’obligation vaccinale se heurtait alors à la pénurie de vaccins et aux incertitudes sur leur niveau d’efficacité, mais «avec un taux d’efficacité de 90% à 95% contre les formes graves de Covid, les vaccins actuellement homologués en France (…) remplissent les conditions qui permettent de recourir à l’obligation vaccinale», juge l’institution.

 

Féminisation des noms de métiers par l’académie

 Féminisation des noms de métiers par l’académie

L’Académie française s’est prononcée en faveur d’une ouverture à la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres et de grades. Approuvé à une très large majorité (seules deux voix se sont élevées contre), le rapport émanait d’une commission d’étude composée de Gabriel de Broglie, Michael Edwards, Danièle Sallenave et Dominique Bona. Quoique très prudent et fort diplomatique, il n’en représente pas moins une sorte de révolution sous la Coupole. C’est la toute première fois que l’institution, créée en 1634, va aussi loin dans la reconnaissance du féminin des mots, renouant en cela avec une pratique courante au Moyen Age.

Pas question de légiférer, rappelle le rapport, l’Académie se contente d’être la gardienne du « bon usage »« Nous voulions rouvrir ce dossier, pour montrer que l’Académie est sensible au fait que des femmes s’interrogent sur la définition de leur métier », indique l’écrivaine Dominique Bona, qui milite depuis longtemps pour cette avancée. Il ne s’agit pas d’avaliser toutes les nouveautés, ni de les freiner d’ailleurs, mais « d’étudier quelles évolutions pratiques il serait souhaitable de recommander » en dégageant, parmi les usages, « ceux qui attestent une formation correcte et sont durablement établis »

 

Pour autant, ses préconisations sont assez claires. Dans le domaine des métiers et des professions, d’abord, « il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms ». La plupart des métiers manuels le sont déjà et depuis longtemps. Le rapport constate à ce propos que « la langue française a tendance à féminiser faiblement ou pas les noms de métiers (et de fonctions) placés au sommet de l’échelle sociale ». Cette résistance augmente à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie professionnelle.

Les mots terminés par un « e » muet (« architecte ») ou un « o » (« impresario ») sont les plus faciles et, sauf quelques cas particuliers (« médecin »), les noms masculins terminés par une consonne se féminisent aisément en ajoutant un « e ». Idem pour les noms en « eur », qui peuvent se féminiser grâce au « e » (« docteure »), sauf lorsqu’un verbe correspond au mot (« chercheur-euse »).

Restent les noms qui posent problème. A commencer par « chef », qui a donné lieu à la création de formes féminines très diverses : « la chef », « chèfe », « cheffesse », « cheftaine » ou même « chève » (comme brève). Quoique n’appartenant pas de manière évidente au « bon usage », concluent les académiciens, c’est pourtant le mot « cheffe » qui l’emporte, car il est le plus employé.

Mais les mots sur lesquels les académiciens achoppent le plus et depuis longtemps sont ceux qui les concernent de plus près : écrivain et auteur. Pour le premier, l’affaire est si sensible que le rapport expédie en deux lignes la forme « écrivaine » – laquelle se contente pourtant d’ajouter un « e » à un mot se terminant par une consonne, selon la règle préconisée plus haut. « Cette forme, lit-on, se répand dans l’usage sans pour autant s’imposer. »

En réalité, beaucoup d’académiciens continuent de trouver ce mot laid, ou dissonant. Ils entendent « vaine », là où ils ne remarquent pas du tout « vain » quand le mot est au masculin. Qu’importe ! Le 21 février, dans son discours de réception de Patrick Grainville à l’Académie Française, Dominique Bona n’a pas hésité à formuler le mot « écrivaine » en parlant de Marguerite Duras, juste pour le plaisir de le faire résonner sous la coupole…

Société- Covid-19: l’Académie de médecine recommande de se taire !

Société- Covid-19: l’Académie de médecine recommande de se taire !

 

Une recommandation de l’académie de médecine qui va sûrement faire plaisir à Macron puisqu’elle recommande aux Français de se taire notamment dans le métro pour éviter les risques de transmission du virus. Récemment Macron avait montré sa colère suite aux critiques de nombre de français sur l’efficacité de la politique sanitaire en particulier par rapport au manque de vaccins.

Macron avait traité les 66 millions de Français de procureurs. Un genre de petites phrases condescendantes et même insultantes dont il a le secret.

 

Cette fois cette recommandation de l’Académie de médecine devrait lui faire plaisir surtout si elle était étendue au-delà de l’utilisation du métro  ( notons quand même qu’il faut signaler aux académiciens que ce métro n’existe pas dans toutes les villes et qu’on utilise tout bêtement des bus ou des tramways concernant les transports collectifs).

Cette recommandation de se taire étendue à l’ensemble des activités des Français serait évidemment une aubaine. Elle permettrait d’éteindre les critiques que subit de plus en plus le pouvoir du fait de ses nombreuses contradictions. La dernière en date étant celle des vaccins. En effet en France,  on a commencé à mettre en place une centaine de centres de vaccination, puis 200 maintenant près de 800. Le seul problème c’est qu’il n’y a pas de vaccin et que la plupart de ces centres ont dû fermer et sont incapables de préciser à quelle date auront lieu les prochaines prises de rendez-vous pour la vaccination.

 

L’Académie de médecine aurait bien fait de recommander aux pouvoirs publics en tout cas certain de ses responsables de se taire également. En particulier au bavard ministre de la santé qui annonce des chiffres invraisemblables de futurs vaccinés. Par exemple quand il déclare que la quasi-totalité de la population sera vaccinée d’ici août. Alors que pour l’instant le rythme de vaccination est de 1 million tout au plus par mois. À ce rythme il faudra 70 mois !  Si ce très bavard ministre de la santé pouvait se taire on éviterait aussi la contamination de mensonges éhontés

Covid-19: l’Académie de médecine recommande de se taire !

Covid-19: l’Académie de médecine recommande de se taire !

 

Une recommandation de l’académie de médecine qui va sûrement faire plaisir à Macron puisqu’elle recommande aux Français de se taire notamment dans le métro pour éviter les risques de transmission du virus. Récemment Macron avait montré sa colère suite aux critiques de nombre de français sur l’efficacité de la politique sanitaire en particulier par rapport au manque de vaccins.

Macron avait traité les 66 millions de Français de procureurs. Un genre de petites phrases condescendantes et même insultantes dont il a le secret.

 

Cette fois cette recommandation de l’Académie de médecine devrait lui faire plaisir surtout si elle était étendue au-delà de l’utilisation du métro  ( notons quand même qu’il faut signaler aux académiciens que ce métro n’existe pas dans toutes les villes et qu’on utilise tout bêtement des bus ou des tramways concernant les transports collectifs).

Cette recommandation de se taire étendue à l’ensemble des activités des Français serait évidemment une aubaine. Elle permettrait d’éteindre les critiques que subit de plus en plus le pouvoir du fait de ses nombreuses contradictions. La dernière en date étant celle des vaccins. En effet en France,  on a commencé à mettre en place une centaine de centres de vaccination, puis 200 maintenant près de 800. Le seul problème c’est qu’il n’y a pas de vaccin et que la plupart de ces centres ont dû fermer et sont incapables de préciser à quelle date auront lieu les prochaines prises de rendez-vous pour la vaccination.

 

L’Académie de médecine aurait bien fait de recommander aux pouvoirs publics en tout cas certain de ses responsables de se taire également. En particulier au bavard ministre de la santé qui annonce des chiffres invraisemblables de futurs vaccinés. Par exemple quand il déclare que la quasi-totalité de la population sera vaccinée d’ici août. Alors que pour l’instant le rythme de vaccination est de 1 million tout au plus par mois. À ce rythme il faudra 70 mois !  Si ce très bavard ministre de la santé pouvait se taire on éviterait aussi la contamination de mensonges éhontés

Vaccination Coronavirus: c’est trop lent pour l’Académie de médecine

Vaccination Coronavirus: c’est trop lent pour l’Académie de médecine

 

L’Académie de médecine qui n’est pas à proprement parler une institution gauchiste critique fortement la lenteur de la stratégie de vaccination du gouvernement.  Elle dénonce le prétexte des précautions excessives du gouvernement qui veut justifier cette lenteur

Le gouvernement essuie depuis le début de la semaine les critiques des partis d’opposition et d’une partie du corps médical face à la lenteur de la campagne de vaccination lancée dimanche, qui n’a concerné à ce stade que quelques centaines de personnes dans l’Hexagone, contre plusieurs dizaines de milliers au Royaume-Uni et en Allemagne. Il défend une stratégie “progressive” qui prévoit une phase de recueil du consentement préalable des personnes à vacciner et un délai de rétractation.

Evoquant une “extrême prudence”, l’Académie de médecine estime que “le premier bilan (…) est difficile à défendre en comparaison ceux des pays européens qui ont suivi des plans stratégiques différents”.

Elle juge en outre que les choix français, censés rassurer l’opinion publique, “risquent de susciter a contrario une incompréhension croissante vis-à-vis d’une campagne dont le coup d’envoi semble manquer de détermination”.

Marlène Schiappa avait de nouveau défendu la stratégie gouvernementale sur France Info en assurant que l’objectif d’un million de personnes vaccinées d’ici fin février était comparable à ceux d’autres pays européens. Le problème c’est qu’il faudrait vacciner 5 millions de personnes par mois au moins pour atteindre l’objectif fixé d’immunité collective.

Coronavirus: l’Académie de médecine pour le port obligatoire d’un masque et contredit le gouvernement

Coronavirus: l’Académie de médecine pour  le port obligatoire d’un masque et contredit le gouvernement

 

L’Académie de médecine recommande de rendre obligatoire le port d’un masque lors des sorties pendant la période de confinement. Alors que la France est en pénurie, elle invite à utiliser des masques « alternatifs ». 

Porter un masque « grand public », ou « alternatif », devrait être obligatoire pour tous lors des sorties autorisées pendant la période de confinement, a recommandé ce vendredi l’Académie de médecine. Elle souhaite même que cette exigence soit maintenue lors de la levée du confinement.

« Il est établi que des personnes en période d’incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l’infection. En France, dans ce contexte, le port généralisé d’un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur », estime l’Académie, dans un communiqué.

Selon l’Académie, pour que la levée du confinement soit la   »plus précoce et la moins risquée possible », l’obligation de porter un masque devra être maintenue, ainsi que toutes les mesures barrières déjà préconisées.

PMA : les doutes des chapeaux à plumes de l’académie de médecine

PMA : les doutes des chapeaux à plumes de l’académie de médecine

 

 

 Comme nombre d’institutions de ce type,  L’Académie nationale de médecine ne se caractérise pas par la modernité. Normal,  elle est surtout composée de vieux chapeaux à plumes un peu décalés par rapport aux problématiques du temps. Pas étonnant,  les membres de l’académie sont nommés par l’académie elle-même. Au lieu de se prononcer sur le plan médical, l’académie de médecine à exprimé des doutes de nature morale et politique sur la PMA. Pour parler clairement, l’avis de l’académie de médecine est celui de vieilles sommités médicales assez marquées à droite et un peu réacs.-Cet avis est un peu surréaliste et surtout non fondé. “La conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant”, estime l’institution de la rue Bonaparte dans ce texte dont l’ancien rapporteur est Jean-François Mattéi, l’ex-ministre de la Santé de Jean-Pierre Raffarin. (Un ex ministre qui ‘a guère brillé dans la crise de  canicule de 2003 qui a fait 15 000 morts en France).

Interrogée à ce propos lors de l’émission le Grand Jury-RTL-LCI-Le Figaro, Agnès Buzyn a rappelé que “l’Académie de médecine s’autosaisit de ce qu’elle veut”. “Ce n’est pas forcément un avis médical, ce n’est pas là-dessus qu’on l’attend, c’est un avis sociétal”, a-t-elle cependant ajouté.

En vertu de ses statuts, l’Académie nationale de médecine a “pour mission de répondre, à titre non lucratif, aux demandes du gouvernement sur toute question concernant la santé publique et de s’occuper de tous les objets d’étude et de recherche qui peuvent contribuer aux progrès de l’art de guérir”.“Aujourd’hui, 1,8 million de familles françaises sont des familles monoparentales, donc considérer qu’il y a un lien direct entre défaut de construction de l’enfant et familles monoparentales est faux. Nous avons des exemples partout”, a encore déclaré Agnès Buzyn.

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules est l’une des mesures contenues dans le projet de révision des lois de bioéthique qui doit être examiné par les députés à partir du 24 septembre. Une adoption définitive du texte est prévue au plus tard début 2020.




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