Archive pour le Tag 'régions'

Autonomie Corse : et moi et moi et moi ! (autres régions)

Autonomie Corse : et moi et moi et moi ! (autres régions)

Encore une belle idiotie de Macron avec l’annonce d’une fumeuse autonomie Corse qui est bien illusoire car cela supposerait un changement de la constitution française. Évidemment Macron a ouvert aussi la boîte de pandore car immédiatement la Bretagne réclame aussi la même autonomie que la Corse. Et il y en aura d’autres ! Le paradoxe de cette perspective de l’autonomie, c’est que sans doute elle recevrait un soutien des Français. Des Français qui seraient aussi pour une indépendance afin de se débarrasser des éternelles revendications et problèmes de la Corse. Par contre les Corses eux-mêmes seraient sans doute contre l’indépendance qui les priverait des subsides de l’État français ! Macron aurait été plus inspirer d’évoquer un pas plus significatif vers une véritable décentralisation concernant la totalité des territoires du pays au lieu de bricoler des autonomies incohérentes.

« Il n’y a pas des élus matures et responsables d’un côté qui peuvent avoir des droits d’agir au quotidien pour leurs habitants et d’autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste », a déclaré Loïg Chesnais-Giarard lors d’un point presse.

L’ouverture d’Emmanuel Macron jeudi pour « bâtir une autonomie à la Corse » a été aussitôt saluée par les présidents de régions, en particulier le breton Loïg Chesnais-Girard qui a réclamé « la même chose » pour s’affranchir d’un « centralisme passéiste ».

« J’entends que le président de la République parle de plus de liberté, d’autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines importants comme le logement, les langues ou d’autres sujets, eh bien nous demandons la même chose », a-t-il déclaré lors d’un point presse en clôture du congrès des Régions de France.

« Il n’y a pas des élus matures et responsables d’un côté qui peuvent avoir des droits d’agir au quotidien pour leurs habitants et d’autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste », a insisté Loïg Chesnais-Girard, qui a profité de la venue de la Première ministre Élisabeth Borne pour lui remettre un rapport détaillant ses souhaits pour « une plus forte décentralisation ».

Climat-Régions menacées par les températures extrêmes

Climat-Régions menacées par les températures extrêmes

par
Nicholas Leach
Postdoctoral Researcher, Climate Science, University of Oxford dans the Conversation


Au cours de l’été de 2021, le Canada a vu son record historique de chaleur être pulvérisé de près de 5 °C. Cette température maximale était alors de 49,6 °C. Plus chaud que celles jamais enregistrées en Espagne, en Turquie ou même n’importe où en Europe à l’époque. Ce record canadien a été établi à Lytton, un petit village situé à quelques heures de route de Vancouver, dans une région où l’on ne s’attendait pas vraiment à subir de telles températures.

Lytton a pourtant connu le point culminant d’une vague de chaleur qui a frappé tout le littoral pacifique nord-ouest des États-Unis et du Canada cet été-là et qui a laissé de nombreux scientifiques sous le choc. D’un point de vue purement statistique, cela aurait dû être impossible.

Je fais partie d’une équipe de climatologues qui a cherché à savoir si cette invraisemblable vague de chaleur était unique, ou si d’autres régions avaient connu des événements aussi anormaux d’un point de vue statistique. Nous voulions également déterminer les régions les plus exposées à l’avenir et nos résultats viennent d’être publiés dans la revue Nature Communications.

Suivre ces vagues de chaleur exceptionnelles est capital. D’abord parce qu’elles sont dangereuses en elles-mêmes, mais aussi parce que les pays ont tendance à ne se préparer qu’aux températures retenues comme les plus extrêmes dans la mémoire collective. Une vague de chaleur sans précédent génère donc souvent des réponses politiques visant à réduire les risques futurs de canicule.

On estime par exemple que la canicule européenne de 2003, pendant laquelle le thermomètre a atteint 47,4 °C à Alentejo au sud du Portugal et 44,1 °C dans le Gard, en France, a causé 50 000 à 70 000 décès. Bien qu’il y ait eu des vagues de chaleur plus intenses depuis en Europe, aucune n’a entraîné un nombre de décès aussi élevé, grâce aux plans de gestion mis en œuvre à la suite de l’année 2003.

L’une des questions les plus importantes à se poser lorsqu’on étudie ces vagues de chaleur extrême, comme celles qui sévit actuellement sur l’ensemble de la planète, est donc la suivante : combien de temps devrons-nous attendre avant de connaître un autre événement d’une intensité similaire ?

C’est une question difficile mais heureusement, il existe une branche des statistiques, appelée théorie des valeurs extrêmes, qui permet de répondre à cette question précise en utilisant les événements passés.

Pourtant, la canicule qu’a subie le Canada en 2021 fait partie des nombreux événements récents qui ont remis en question cette méthode car cette vague de chaleur n’aurait pas dû être possible selon la théorie des valeurs extrêmes.

Cette « rupture » des statistiques est due au fait que la théorie conventionnelle des valeurs extrêmes ne tient pas compte de la combinaison spécifique de mécanismes physiques inédits que nous subissons désormais et qui était absente des événements passés archivés.

En examinant les données historiques de 1959 à 2021, nous avons constaté que 31 % de la surface terrestre avait déjà connu de telles chaleurs, statistiquement invraisemblables (bien que la vague de chaleur de l’Amérique du Nord de 2021 soit exceptionnelle même parmi ces événements). Ces régions sont réparties sur l’ensemble du globe, sans schéma spatial clair.

Une vague de chaleur exceptionnelle en septembre 2022 a fondre les calottes glaciaires du Groenland pendant un mois de plus que d’habitude. muratart/Shutterstock
Nous avons également tiré des conclusions similaires en analysant les données des « grands ensemble » produites par les modèles climatiques, qui impliquent de nombreuses simulations par ordinateurs du climat à l’échelle mondiale. Ces modélisations nous sont extrêmement utiles, car la durée effective de ce « registre historique » simulé est beaucoup plus grande et produit donc beaucoup plus d’exemples d’événements rares.

Cependant, si cette analyse des événements les plus exceptionnels est intéressante et met en garde contre l’utilisation d’approches purement statistiques pour évaluer les vagues de chaleur extrêmes, les conclusions les plus importantes de notre travail proviennent de l’autre extrémité du spectre : les régions qui n’ont pas connu d’événements particulièrement extrêmes.

Nous avons identifié un certain nombre de régions, là encore réparties sur l’ensemble du globe, qui n’ont pas connu de chaleur particulièrement extrême au cours des six dernières décennies (par rapport à leur climat « attendu »). Par conséquent, ces régions sont plus susceptibles de connaître un événement record dans un avenir proche. Et comme elles n’ont pas l’expérience d’une telle anomalie et qu’elles sont moins incitées à s’y préparer, elles peuvent être particulièrement touchées par une vague de chaleur record.

Les facteurs socio-économiques, notamment la taille de la population, la croissance démographique et le niveau de développement, exacerberont ces impacts. C’est pourquoi nous tenons compte des projections démographiques et de développement économique dans notre évaluation des régions les plus exposées au niveau mondial.

L’Amérique centrale n’a pas encore été touchée par une vague de chaleur vraiment sévère.
Ces régions à risque comprennent notamment l’Afghanistan, plusieurs pays d’Amérique centrale et l’Extrême-Orient russe. Cette liste peut surprendre, car ce ne sont pas les pays auxquels on pense généralement lorsqu’on évoque les effets du dérèglement climatique sur la chaleur extrême, comme l’Inde ou le golfe Persique. Mais ces derniers pays ont récemment connu de graves vagues de chaleur et font donc déjà ce qu’ils peuvent pour se préparer.

L’Europe centrale et plusieurs provinces chinoises, y compris la région de Pékin, semblent également vulnérables si l’on tient compte du caractère extrême des données et de la taille de la population, mais en tant que régions plus développées, elles sont susceptibles d’avoir déjà mis en place des plans visant à atténuer les effets graves.

Dans l’ensemble, nos travaux soulèvent deux points importants :

Premièrement, des vagues de chaleur statistiquement invraisemblables peuvent se produire n’importe où sur la Terre, et nous devons être très prudents lorsque nous utilisons les seules données historiques pour estimer la vague de chaleur « maximale » possible. Les décideurs politiques du monde entier doivent donc se préparer à des vagues de chaleur exceptionnelles qui seraient jugées invraisemblables sur la base des relevés actuels.

La deuxième raison est qu’il existe un certain nombre de régions dont le record historique n’est pas exceptionnel et donc plus susceptible d’être battu. Ces régions ont eu de la chance jusqu’à présent, mais elles risquent d’être moins bien préparées à une vague de chaleur sans précédent dans un avenir proche. Il donc est particulièrement important que ces régions anticipent des températures anormalement chaudes.

Politique–des régions inutiles

 

Dans une tribune au « Monde », l’historien André Larané estime que les électeurs auraient été plus nombreux à voter pour des conseils départementaux avec des compétences élargies et claires.

 

Tribune. 

 

Les élections régionales ont été marquées par une abstention sans précédent. Différentes raisons ont déjà été évoquées mais il en est une qui a été occultée, parce que trop énorme ou trop gênante : les treize régions métropolitaines, qui ont focalisé l’attention des médias et de la classe politique, ne servent à rien.

Au total, les régions perçoivent près de 30 milliards d’euros par an. C’est 13 % du budget total des collectivités locales (communes, départements et régions). Il leur appartient de distribuer cet argent à qui bon leur semble : rénovation d’un lycée, financement d’une carte de transport, subventions à des associations, etc. Rien que les départements ne puissent faire au moins aussi bien.

Mais, dira-t-on, les départements sont trop petits. Ils n’ont pas la taille critique ! Vraiment ? Ces départements sont en moyenne trois fois plus étendus et deux fois plus peuplés que les cantons suisses, lesquels représentent le nec plus ultra de la décentralisation, avec plus de compétences et d’autonomie que nos régions et nos départements réunis.

 

En bonne politique, il appartient à l’Etat de gouverner et de gérer les relations avec le monde extérieur, et aux collectivités locales d’administrer, au plus près des citoyens. De là, l’intérêt des départements, qui remontent à deux cents ans, voire deux mille ans !


Chacun sait que ceux-ci ont été créés par l’Assemblée constituante en 1790. Mais, l’on sait moins que les députés ont reproduit le tracé des anciens pays gaulois et des comtés carolingiens qui leur ont succédé. Cela se voit dans les chefs-lieux, dont beaucoup reprennent le nom de l’ancienne tribu locale : Tarbes, ce sont les Tarbelles ; Vannes, les Vénètes ; Paris, les Parisii, etc. Cette coïncidence résulte de la géographie qui rapproche les hommes selon ses impératifs : relief, cours d’eau, sols, etc.

Aujourd’hui encore, chacun s’identifie prioritairement à son département. Et si certains se disent volontiers bretons, normands ou alsaciens, cela ne reflète pas pour autant une identification à la région éponyme. Les Brestois ne sont pas plus solidaires des Rennais que les Strasbourgeois des Mulhousiens ou les Caennais des Rouennais.

Politique–Les régions ne servent à rien

 Politique–Les régions ne servent à rien 

 

Dans une tribune au « Monde », l’historien André Larané estime que les électeurs auraient été plus nombreux à voter pour des conseils départementaux avec des compétences élargies et claires.

 

Tribune. 

 

Les élections régionales ont été marquées par une abstention sans précédent. Différentes raisons ont déjà été évoquées mais il en est une qui a été occultée, parce que trop énorme ou trop gênante : les treize régions métropolitaines, qui ont focalisé l’attention des médias et de la classe politique, ne servent à rien.

Au total, les régions perçoivent près de 30 milliards d’euros par an. C’est 13 % du budget total des collectivités locales (communes, départements et régions). Il leur appartient de distribuer cet argent à qui bon leur semble : rénovation d’un lycée, financement d’une carte de transport, subventions à des associations, etc. Rien que les départements ne puissent faire au moins aussi bien.

Mais, dira-t-on, les départements sont trop petits. Ils n’ont pas la taille critique ! Vraiment ? Ces départements sont en moyenne trois fois plus étendus et deux fois plus peuplés que les cantons suisses, lesquels représentent le nec plus ultra de la décentralisation, avec plus de compétences et d’autonomie que nos régions et nos départements réunis.

 

En bonne politique, il appartient à l’Etat de gouverner et de gérer les relations avec le monde extérieur, et aux collectivités locales d’administrer, au plus près des citoyens. De là, l’intérêt des départements, qui remontent à deux cents ans, voire deux mille ans !


Chacun sait que ceux-ci ont été créés par l’Assemblée constituante en 1790. Mais, l’on sait moins que les députés ont reproduit le tracé des anciens pays gaulois et des comtés carolingiens qui leur ont succédé. Cela se voit dans les chefs-lieux, dont beaucoup reprennent le nom de l’ancienne tribu locale : Tarbes, ce sont les Tarbelles ; Vannes, les Vénètes ; Paris, les Parisii, etc. Cette coïncidence résulte de la géographie qui rapproche les hommes selon ses impératifs : relief, cours d’eau, sols, etc.

Aujourd’hui encore, chacun s’identifie prioritairement à son département. Et si certains se disent volontiers bretons, normands ou alsaciens, cela ne reflète pas pour autant une identification à la région éponyme. Les Brestois ne sont pas plus solidaires des Rennais que les Strasbourgeois des Mulhousiens ou les Caennais des Rouennais.

Energies renouvelables : ce que peuvent faire les régions : rien

Energies renouvelables : ce que peuvent faire les régions : rien

 

La vérité c’est que dans de nombreux domaines économiques les régions ne servent pas à grand-chose sinon qu’à produire des documents administratifs qui compliquent les processus de décision. Ainsi par exemple les régions et leur nombreux schémas qui ont une incidence plus ou moins réelle  sur les synergies par exemple à travers lle Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet qui vise à mettre en valeur les énergies renouvelables)

 

 

Mais le problème des énergies renouvelables c’est qu’il est porté à bout de bras par le seul État qui du jour au lendemain (ce qu’il est en train de faire encore pour le photovoltaïque) pourrait changer le mode d’aide et fusiller nombre de projets en particulier les éoliennes financées au moins 50 % par l’État et dont le coût a été dénoncé par la Cour des Comptes.

Il n’y a d’ailleurs aucune articulation entre les schémas régionaux et la vraie programmation de l’énergie qui se réalise dans les PPE décidés par l’État ( niveau notamment du nucléaire et du renouvelable et planification)

A noter enfin que les régions n’ont aucune compétence pour accorder une autorisation en matière de projets énergétiques. Ce sont les communes et les intercommunalités et surtout les préfets qui décident ou non d’autoriser ces projets.

Des régions qui ne servent à rien !

Des régions qui ne servent à rien !

 

 

Avant les élections régionales des 20 et 27 juin, Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », analyse dans sa chronique le poids économique de ces collectivités. Il constate notamment que, coincées entre l’Etat et les grandes métropoles, celles-ci sont restées « de grands corps mous ».( On pourrait ajouter que d’autres structures ne servent pas à grand-chose comme les communautés de communes NDLR)

 

Le général de Gaulle aurait pu accoler aux régions le sobriquet de « machins », lui qui voulait renforcer leur rôle économique avant que son échec au référendum de 1969 ne précipite sa chute. Les barons qui les dirigent aujourd’hui n’apprécieraient pas, mais il y a pourtant du vrai dans cette vacherie. Observez la campagne pour le scrutin régional des 20 et 27 juin : aucune de leurs modestes compétences n’imprime dans l’opinion, ni le développement économique et l’apprentissage, ni les transports, l’éducation et la culture. A un an de l’élection présidentielle, mère de toutes les batailles politiques, les partis préfèrent roder d’autres thèmes.

L’histoire est ainsi faite que la région est davantage associée au développement des territoires qu’à la décentralisation politique. Elle remonte aux « programmes d’action régionale » lancés en 1955 pour « promouvoir l’expansion économique et sociale » d’une France alors découpée en 24 régions. Rien n’y a fait, ni l’octroi du statut de collectivité et l’élection de leurs conseillers au suffrage universel en 1982, ni l’élargissement de leurs compétences en 2004 et 2015. Elles sont restées de grands corps mous coincés entre un Etat aménageur omniprésent et une douzaine de grandes métropoles.


Les présidents sans ambition nationale mettent bien ce rendez-vous politique à profit pour parler industrie et emplois, éducation et formation professionnelle, routes et trains régionaux. Les figures qui se construisent un destin présidentiel préfèrent, elles, l’enjamber et s’en servir comme d’un marchepied vers les plus hautes destinées. Dans cette campagne dévoyée, prélude à la présidentielle de 2022, les sondages leur disent que les Français ont mis la sécurité au cœur des enjeux ? Eh bien, parlons sécurité, même si la région n’a de compétences que celles qu’elle se donne !

Quarante ans après les « lois Defferre », acte I de la décentralisation, les régions n’ont pas pu s’imposer comme le maillon fort de la vie économique. La responsabilité en revient à un Etat jacobin qui a chichement compté leurs missions et les gouverne à distance. Leur légitimité politique étant réduite, voire contestée, souvent condamnées à cofinancer des projets avec des crédits nationaux et européens, elles n’ont pu s’affirmer comme les maîtres du jeu économique. Au fond, Valérie Pécresse en Ile-de-France, Laurent Wauquiez en Auvergne-Rhône-Alpes et Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France peinent à défendre un bilan visible, en dépit d’un réel engagement pour l’emploi, l’industrie et l’innovation.

Réforme des régions : aucune économie réalisée !

Réforme des régions : aucune économie réalisée !

En dépit des promesses d’économies annoncées, la réforme des régions n’a produit aucun effet bien au contraire. D’après les dernières données de la Direction générale des collectivités locales (DGCL), les 13 grandes régions métropolitaines n’ont pas encore réussi, en cinq ans d’existence, à baisser leurs dépenses de fonctionnement alors qu’elles étaient censées économiser 10 milliards d’euros à horizon dix ans.

Coronavirus France : 20.064 nouveaux cas et situations critiques dans plusieurs régions

Coronavirus France : 20.064 nouveaux cas et situations critiques dans plusieurs régions

 

En moyenne constate une certaine stabilité concernant les nouveaux cas. La situation est cependant très tendue dans les hôpitaux et particulièrement dans les services de réanimation. En outre certaines régions connaissent des situations particulièrement critiques comme dans la région de Nice, l’Est de la France ou la région parisienne.

 

20.064 nouvelles contaminations ont été détectées en France en 24 heures, selon les chiffres publiés ce mardi, contre 4646 la veille et 19.590 mardi dernier. La France compte désormais 3.629.891 cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie. 314 personnes sont mortes depuis la veille à l’hôpital, portant le total à 85.070 morts du coronavirus.

Au total, 25.660 personnes sont hospitalisées (-171) et 1780 nouveaux patients atteints du Covid-19 ont été admis en 24 heures, soit 251 de plus que la veille. 3435 patients se trouvent actuellement dans les services de réanimation ce mardi, parmi eux, 345 ont été accueillis en 24 heures (+71). Le taux de positivité des tests s’élève désormais à 6,5%.

Vaccin : les régions veulent le pouvoir

Vaccin : les régions veulent  le pouvoir

 

«La vie ne doit pas s’arrêter dans ma région, parce que nous avons été incapables de vacciner les Français. Je veux simplement faire en sorte que, dans ma région, celles et ceux qui ne seront pas vaccinés avant des lustres dans le cadre du plan gouvernemental puissent l’être. Je pense notamment aux actifs, aux personnes âgées de 40 à 60 ans, sachant que nous n’avons aucun problème pour bâtir des plans de vaccination en quelques jours et en faisant appel aux professions libérales, retraités, collectivités… Nous n’agirons pas contre l’État. Nous voulons nous inscrire dans le cadre de son protocole sanitaire, même si je constate que celui-ci a explosé puisque la consultation prévaccinale n’existe plus», explique Hervé Morin, rejoint sur ce point par nombre de présidents d’autres régions.

 

 

Comme Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, Carole Delga ou Jean Rottner, le président de la région Paca s’est dit prêt lui aussi à se lancer dans l’achat de vaccins. Le message envoyé au pouvoir est clair: «Laissez-nous travailler dans le respect des règles de la vaccination qui ne datent pas d’hier!», insiste Renaud Muselier. Il défend des régions prêtes à «accélérer» la stratégie nationale et à fournir aux professionnels de terrain les moyens de vacciner massivement. « Il ne faut pas empêcher pas empêcher les régions qui le souhaitent d’acheter des vaccins…» déclare ces présidents de région

Les territoires : le mot à la mode pour ne pas parler de la province et des régions paumées

Les territoires : le mot à la mode pour ne pas parler de la province et des régions paumées

 

 

 

Réarmer les territoires : le slogan lancé par Castex. Il n’y a guère que quelques dizaines d’années voire plus récemment qu’on se gave de cette expression à la mode : les territoires; sans doute pour ne pas dire région, département, contrées ou pire province qui sent trop la cambrousse. La province : Un mot condamné par la morale décentralisatrice; le problème c’est que le concept de territoire ne suffit pas à décrire la géographie économique, sociale ou tout simplement humaine pas plus qu’à l’aménager

 

En fait,  il y a bien sûr l’hypertrophie de la capitale où tout se décide toujours. Mais il y a cet objectif de métropolisation . C’est-à-dire cette volonté de réduire population et activités dans l’espace de 10 à 15 grandes métropoles. Les autres territoires ne représentent plus grand-chose. Mais pour les besoins de la cause qui consiste à discréditer le centralisme étatique français, on procède par un amalgame . C’est  la France en deux parties : d’un côté la région parisienne de l’autre les territoires.

Comme si les territoires étaient homogènes. Autre remarque, a-t-on fait un bilan un peu pertinent de la fameuse décentralisation engagée depuis Deferre ? Un bilan social, économique et même politique. Dans la plupart des cas,s’ installent en effet des sortes de baronnies transmissibles d’ailleurs à l’intérieur des familles politiques. Des baronnies sitôt  mises en place qui  ont construit ces luxueux hôtels de département, de région de communautés avec pléthore de services et de personnels.

Rien n’a réellement été supprimé ni même beaucoup décentralisé par contre on a empilé les structures aussi les mandats de ce petit peuple d’élus qui se partagent le fromage de la notoriété voire des finances.( 4 à 5000 € mensuels à chaque vice  président de communauté urbaine, plus évidemment d’autres petites indemnités,)… et jusqu’à une quinzaine de vice présidents par communauté urbaine !)

Prônant une nouvelle étape de la décentralisation, Jean Castex a commencé par annoncer des créations d’emplois dans les services départementaux de l’État. Première observation faut-il vraiment des créations d’emplois y compris en les localisant dans les fameux territoires. Deuxième observation, le flou artistique du contenu de ce que pourrait être un nouvel épisode de décentralisation.

Limitation des déplacements entre régions après le 11 mai

Limitation des déplacements entre régions après le 11 mai

D’après notamment France Info « Il faudra limiter les déplacements entre les régions après le 11 mai, c’est une évidence. Le Premier ministre l’a dit dimanche : c’est pas le retour à la vie d’avant », confie un conseiller ministériel à BFMTV. Un autre glisse quant à lui que la limitation des déplacements interrégionaux constitue une « hypothèse de travail ». 

Interrogée sur la question ce mercredi lors du point de presse de sortie du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a dit « ne pas confirmer ces éléments ». « Nous sommes de manière active de en train de travailler a cette stratégie de confinement », a-t-elle ajouté. 

L’une des pistes examinées par le gouvernement est ainsi de ne proposer dans un premier temps qu’une offre limitée de trains et d’avions, avant de faire progressivement repartir le trafic. Les autorités pourraient aussi exiger des Français qu’ils justifient leurs déplacements par un motif sérieux, en établissant des contrôles dans les gares comme au début du confinement. 

 

Masques: bataille de chiffonniers entre l’État et les régions

Masques: bataille de chiffonniers entre l’État et les régions

 

On assiste à une curieuse bataille de chiffonniers entre Etats pour  s’arracher les masque fabriqués pour l’essentiel en Chine. Mais la même confusion règne aussi entre l’État et les régions. On sait que nombre de régions ont commandé des masques en masse;  certaines envisageraient même d’en doter tous les ressortissants locaux. Pas forcément ce que souhaite l’État qui officiellement reconnaît l’éventuel intérêt  des masqes mais n’en propose pas le port  systématique. Du coup, l’État s’approprie des masques commandés par les régions sur les tarmacs. “Ces dernières heures, des masques sont arrivés qui étaient commandés notamment par la métropole de Marseille ou aussi par la région Bourgogne-Franche-Comté, et ils ont été confisqués, réquisitionnés par l’Etat”, a déclaré mardi le chef de file des sénateurs Les Républicains (LR) Bruno Retailleau sur franceinfo.

Ces masques, “ces régions, ces collectivités, elles ne les commandent pas pour s’amuser, comme un caprice, elles les commandent notamment pour les Ehpad, (…) les personnels qui vont aider les personnes âgées qui sont restées chez elles”, a souligné le sénateur de Vendée.

Décentralisation- Les économies fusion des régions : du pipeau ! (Cour des Comptes)

Décentralisation- Les économies fusion des régions : du pipeau ! (Cour des Comptes)

 

 

En France, pour combattre l’étatisme, il est courant de sortir le drapeau de la décentralisation qui serait plus efficace et moins coûteuse que les décisions centrales. Le problème, c’est qu’on oublie qu’il n’y a jamais eu de vraie régionalisation en France et que les régions sont surtout a vocation administrative et très peu politique. Pour preuve, les vraies compétences de ces régions sont assez accessoires et pour dire vrai, elles ne se préoccupent  guère de champs aussi stratégiques que la politique économique, la recherche, les nouvelles technologies ou même l’aménagement du territoire. Les régions françaises sont surtout des régions administratives transformées en région pseudo politiques, sortes de baronnies qui permettent d’augmenter le nombre d’élus mais dont les citoyens seraient d’ailleurs bien incapables de préciser le rôle voire le nom des responsables. Il n’y a d’ailleurs pas que les régions qui doivent être mises en cause dans la critique de la décentralisation française car la plupart des autres structures sont à peu près aussi inefficaces. En cause,  évidemment ce millefeuille qui génère surtout des superstructures qui emploient des milliers de fonctionnaires aussi inutiles qu’incompétents. Autre exemple, celui de la création des communautés d’agglomération qui se superposent  aux administrations des agglomérations qui n’ont pas diminué leurs superstructures. La décentralisation ne saurait se résumer en nombre de structures mêmes s’il est nécessaire d’en supprimer beaucoup. Le débat doit porter sur la nature et l’objet et les moyens des structures régionales et locales. Et le recentrage doit viser les champs  prioritaires que constitue le développement durable.

 

Le bilan du regroupement des régions est donc sévère de la part de la Cour des Comptes.  «Les gains d’efficience visés par ces réformes restent aujourd’hui limités en raison de la reconduction, dans la majorité des cas, des modes de gestion préexistants, résument les hauts magistrats de la rue Cambon dans leur rapport annuel sur les finances publiques locales. Au contraire, des surcoûts sont identifiés, notamment en termes de rémunération des personnels administratifs et d’indemnités des élus.»

 

Comment expliquer cet échec? D’abord, pour des raisons d’équilibre politique évidentes, les nouveaux ensembles se sont efforcés partout de maintenir «des sites situés dans les chefs-lieux des anciennes régions». Seule la Nouvelle Aquitaine aurait assumé une logique de rationalisation en rassemblant à Bordeaux l’essentiel de ses équipes de direction.

 

Ensuite, les dépenses de personnel ont fortement augmenté. «Les regroupements de régions ont occasionné des dépenses supplémentaires liées à la rémunération des personnels ou aux indemnités des élus, dont les régimes ont été alignés sur les dispositions les plus favorables parmi celles des anciennes régions», note ainsi la Cour. «Globalement, en l’absence d’une politique volontariste de réduction des effectifs, en 2021 les dépenses annuelles supplémentaires en matière de régime indemnitaire des régions fusionnées représenteront entre 49,35 millions d’euros et 53,35 millions d’euros par rapport à la situation de 2016», préviennent les magistrats.

De nombreuses régions privées d’Internet et de téléphone

De nombreuses régions  privées d’Internet et de téléphone

Suite aux différentes tempêtes qui ont affecté le pays le réseau téléphonique a été encore un peu plus endommagé. Il faut dire que depuis des années déjà pratiquement plus personne n’entretient ce réseau et que nombre de poteaux téléphoniques sont en fait soutenus  par les fils ou des branches d’arbres quand les fils ne sont pas comment et simplement à terre et ou coupés. Le problème,  c’est que ce réseau téléphonique par fils suspendus concerne essentiellement les zones rurales. Des zones par ailleurs défavorisé concernant les liaisons par portable avec des zones blanches en tout cas souvent grises. Ainsi on peut recevoir un SMS le lendemain de son envoi. Normalement, c’est l’opérateur Orange qui a reçu la délégation pour entretenir le réseau. Mais depuis des mois et des années pratiquement aucun entretien n’est réalisé car Orange considère que ce réseau profite aussi à ses concurrents qu’il a donc pas intérêt à leur  faciliter  la tâche. Par ailleurs, il est vrai que ce réseau desserre surtout des territoires à faible densité démographique qui n’intéressent pas les opérateurs. Orange envisage même de créer une curieuse filiale qui s’occuperait de cette question d’entretien de l’infrastructure. Sans doute pour la facturer aux autres concurrents. Face au délabrement total du réseau téléphonique classique par fils, les pouvoirs publics sont complètement muets. Il y a pourtant une différence de taille entre l’entretien du réseau électrique dans un état relativement satisfaisant ( même si des améliorations sont aussi nécessaires)  et le réseau téléphonique complètement délabré. On compte peut-être sur les nouvelles technologies pour substituer  un jour la 5G ( puis la 6G) au réseau par fils. Une possibilité technique avec une réserve de taille à savoir que la 5G  n’est pas prête d’être installée dans les territoires ruraux pas plus d’ailleurs que le câble

Davantage d’autonomie pour toutes les régions (Morin)

Davantage d’autonomie pour toutes les régions (Morin)

 

D’une certaine façon, Hervé Morin, le président de l’association des régions de France (ARF), et exploite même le conflit corse pour poser la problématique d’autonomie de toutes les régions. Il remet en cause le contenu de l’organisation administrative et politique de nature très jacobine. En clair il propose davantage d’autonomie pour toutes les régions. Il ne faut pas être naïf Hervé Morin en profite pour régler des comptes politiques avec Macon voir avec ses alliés de la droite tout aussi étatiste que l’actuelle Dinan de la république. Le centriste Hervé Morin soutient la demande d’autonomie des corses mais pas des revendications des nationalistes  vues par certains comme les chevaux de Troie des ambitions indépendantistes, telles la co-officialité de la langue corse, l’amnistie pour les prisonniers «politiques» ou le statut de résident. En revanche, l’élu normand voit les élus corses comme des partenaires pour défendre l’idée de territoires à compétences variables, en fonction de leurs spécificités.  De ce point de vue ce concept de compétences variables onction des spécificités peut-être largement discutées car on risque d’aboutir à une France qui ressemble à une auberge espagnole. Dans une approche décentralisatrice républicaine, il serait sans doute souhaitable de donner la même autonomie à toutes les régions. Hervé Morin pose de bonnes questions mais apporte de fausses solutions quand il affirme qu’on pourrait accorder des pouvoirs jusqu’au ou un droit à l’urbanisme encore. La contestation du centralisme français est fortement teintée politiquement chez Morin qui ne précise pas la nature et l’ampleur des pouvoirs qui pourraient être concédés aux régions. Le flou artistique lui permet de développer un propos qui plaît aux régions mais entretient forcément l’ambiguïté. Par contre, il a raison quand il affirme. «La plupart du temps, l’Etat est complètement impuissant à régler nombre de questions. Il est incapable de porter les politiques régionales comme le montrent ses délais de réaction et de décision», blâme Morin, sur un ton très proche de la critique formulée par les autonomistes corses. Sur le fond, Hervé Morin estime que tous les pays en bonne santé sont «très largement décentralisés» avec des régions jouissant d’une «grande autonomie». Hervé Morin fait l’impasse sur la situation de l’Espagne voire de l’Italie ! Pas sûr malheureusement que cette question avance beaucoup coincer entre une culture fortement étatiste à droite comme à gauche et des régions qui veulent jouer de leur singularité obtenir des avantages spécifiques. Peut-être que la question corse aura ouvert un débat utile mais qui reste encore à problématiques et pour éviter justement comment corse une décentralisation à la carte ferait éclater l’unicité républicaine.

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