Archive pour le Tag 'bas'

Suppression des trappes à bas salaires ?

Suppression des trappes à bas salaires ?

S’il est très bas salaire sont largement défiscalisés, il en est différemment des rémunérations au-dessus du SMIC . Du coup la grille des salaires se trouve écrasée. En cause le faite que les très bas salaires sont beaucoup moins taxés que les autres. Gabriel Attal propose donc au gouvernement de désmicardiser les trappes à bas salaires en échange d’un allégement des charges.

 

. «Notre dispositif d’allègements de charges freine la hausse des salaires au-dessus du Smic», a reconnu mardi le premier ministre à l’occasion de son discours de politique générale, promettant de le revoir. Invitée ce mercredi matin sur Franceinfo, sa ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a confirmé que le gouvernement souhaitait avancer sur le sujet, afin de combattre le phénomène de «trappes à bas salaires».

Le nouvel exécutif a ainsi l’intention de reprendre telle quelle une mesure préparée par Gabriel Attal lors de ses dernières semaines à Matignon, et laissée sur le bureau de son successeur, confirme le cabinet d’Astrid Panosyan-Bouvet au Figaro. L’existence d’une telle mesure, censée encourager les entreprises à augmenter les salaires, avait été révélée par Les  Échos .

Très technique…

Prix carburant : au plus bas

Prix carburant : au plus bas

Selon les données du gouvernement publiées lundi, le litre de gazole coûtait, en moyenne, 1,63 euro la semaine dernière. Un chiffre en baisse d’un centime sur sept jours, et de neuf centimes par rapport à fin juin. La différence est surtout visible sur le long terme : le litre de gazole, qui coûtait un peu plus de 1,83 euro mi-février, a ainsi atteint son plus bas prix depuis mi-janvier 2022. Avant la guerre en Ukraine, donc, qui avait mené à une flambée du tarif du plein, alors que le litre avait régulièrement dépassé la barre symbolique des deux euros cette année-là.

Le constat est tout aussi encourageant, bien qu’un peu moins marqué, pour l’essence. La semaine dernière, en moyenne, le litre de SP95 s’affichait à 1,78 euro, celui de SP95-E10 à 1,75 euro et celui de SP98 à 1,86 euro, selon les chiffres du gouvernement. Du jamais vu depuis fin décembre 2022, lorsque la ristourne proposée par l’État tirait considérablement les prix vers le bas.

Reste à voir, cependant, si la chute des prix va se poursuivre dans les prochaines semaines, alors que les tensions géopolitiques restent élevées au Moyen-Orient. Les rebonds des principales économies et les décisions des banques centrales seront aussi scrutés de près : «Les déclarations du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, [...] ouvrant la voie à une baisse des taux en septembre, ont entraîné un rebond du prix du Brent . L’AIE anticipe désormais un marché pétrolier sous-approvisionné en 2024 ; Le Brent était  en hausse à 83,8 $ Mercredi 28 août 2024.

Pétrole: au plus bas depuis six mois

Pétrole: au plus bas depuis six mois

Les prix du pétrole, tombés à l’ouverture au plus bas depuis six mois sur les craintes d’un ralentissement économique aux États-Unis et en Chine. . Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a cédé 0,66% à 76,30 dollars, après avoir touché un plus bas depuis début janvier.

«Les craintes d’une destruction de la demande (mondiale de pétrole) s’intensifient», pesant sur les cours du brut dans un contexte d’aversion pour le risque, a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. Ces craintes sont telles qu’elles l’emportent «sur les risques d’approvisionnement liés à la montée des tensions géopolitiques au Moyen-Orient», affirme John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud. Des chiffres sur l’emploi américain en juillet publiés vendredi ont montré que le rythme de création d’emplois aux États-Unis avait fortement ralenti tandis que le taux de chômage a augmenté.

S’yajoutenet la faiblesse des données sur l’industrie manufacturière en juillet. À l’instar de celle des États-Unis, l’activité manufacturière en Chine a enregistré une baisse en juillet, chutant à 49,8 points, contre 51,8 en juin. C’est la première fois depuis octobre 2023 que le PMI Caixin tombe en dessous de 50, qui signifie un recul de l’activité. L’état de santé de l’économie chinoise, premier importateur mondial de pétrole, inquiétait déjà les investisseurs, depuis le tassement de sa croissance au deuxième trimestre.

Economie-Moral des chefs d’entreprise: au plus bas

Economie-Moral des chefs d’entreprise: au plus bas

En juillet recul de cinq points de l’indicateur qui mesure le moral des chefs des entreprises. En cause les incertitudes graves à la fois politiques et économiques du pays.

« Il ne faut pas croire que cette instabilité politique n’a pas de coût économique », analysait un proche de Bruno Le Maire quelques jours après les élections législatives surprises qui ont bouleversé le paysage politique. « Tous les jours, des patrons remontent leurs inquiétudes au ministre. Ils attendent pour embaucher, ils attendent pour investir… Tout cela n’est pas bon pour l’activité. » La confirmation vient de l’INSEE avec l’indicateur synthétisant le climat des affaires s’est « fortement » dégradé en juillet, s’établissant à 94 points, soit un recul de 5 points par rapport à juin.

Il est désormais « bien au-dessous » de sa moyenne de longue période (100) et à son plus bas niveau depuis février 2021 en plein cœur de la crise du Covid.

Moral des chefs d’entreprise: au plus bas

Moral des chefs d’entreprise: au plus bas 

En juillet recul de cinq points de l’indicateur qui mesure le moral des chefs des entreprises. En cause les incertitudes graves à la fois politiques et économiques du pays.

« Il ne faut pas croire que cette instabilité politique n’a pas de coût économique », analysait un proche de Bruno Le Maire quelques jours après les élections législatives surprises qui ont bouleversé le paysage politique. « Tous les jours, des patrons remontent leurs inquiétudes au ministre. Ils attendent pour embaucher, ils attendent pour investir… Tout cela n’est pas bon pour l’activité. » La confirmation vient de l’INSEE avec l’indicateur synthétisant le climat des affaires s’est « fortement » dégradé en juillet, s’établissant à 94 points, soit un recul de 5 points par rapport à juin.

Il est désormais « bien au-dessous » de sa moyenne de longue période (100) et à son plus bas niveau depuis février 2021 en plein cœur de la crise du Covid.

 

Zone euro, le taux de chômage toujours bas

Zone euro, le taux de chômage toujours bas

 
 Selon des données publiées ce mardi par Eurostat, le taux de chômage y est resté stable, par rapport à avril, à 6,4% de la population active. Sur un an, l’indicateur s’inscrit en diminution de 0,1 point.

Quelque 13,2 millions de personnes étaient donc sans emploi, en mai au sein des 27 Etats membres de l’UE, dont 11,08 millions parmi les 20 pays partageant la monnaie unique. Lorsqu’on élargit à l’ensemble de l’Union européenne, le taux de personnes sans emploi s’est maintenu à 6% en avril, stable sur un mois, comme sur un an.

A la lecture des données harmonisées d’Eurostat, le taux de chômage s’établit à 7,4% en France, contre 3,3% en Allemagne. Les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%) et en Pologne (3%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,7%) et en Grèce (10,6%).

Le marché de l’emploi en zone euro a globalement bien résisté à la conjoncture morose qui sévit en Europe, depuis fin 2022. La croissance souffre en effet de la hausse des taux d’intérêt décidée par la Banque centrale européenne (BCE), pour calmer l’inflation qui s’est envolée dans le sillage de la guerre en Ukraine.

Pour mémoire, le taux de chômage avait nettement baissé en Europe après la mi-2021, grâce à la très forte reprise économique qui a succédé à la récession historique provoquée par l’épidémie de Covid, en 2020. L’indicateur s’est stabilisé depuis le printemps 2023 à un niveau inédit, en un quart de siècle.

Profil bas : la stratégie de Marine Le Pen

Profil bas : la stratégie  de Marine Le Pen

La lutte contre l’extrême droite est régulièrement présentée comme une priorité par le président de la République et par la majorité des autres partis politiques. Pourtant, Marine Le Pen et le RN n’ont jamais été aussi proches du pouvoir. Alors que le RN est passé de 18,7 % des voix en 2022 à 33,15%  (en intégrant les voix d’Éric Ciotti et ses amis) en 2024 dans le cadre du premier tour des élections législatives, cette popularité croissante met en lumière le succès d’une stratégie inédite. Cette dernière, marquée par l’absence et la discrétion, tranche avec l’omniprésence médiatique des responsables politiques en général, et d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon en particulier.

 

par ,Enseignant-chercheur en stratégie et en sciences politiques, INSEEC Grande École dans The Conversation  

25 avril 2022 : le second tour de l’élection présidentielle vient de rendre son verdict et Emmanuel Macron est réélu face à Marine Le Pen. La bataille des législatives commence… et Marine Le Pen annonce qu’elle part en vacances. Sa décision ne peut que surprendre avant une échéance électorale de cette importance et alors que certains responsables politiques présentent les élections législatives comme le 3ᵉ tour de l’élection présidentielle qui pourrait forcer Emmanuel Macron à cohabiter si le camp présidentiel n’est pas majoritaire à l’Assemblée nationale.

L’opposition entre le camp présidentiel mené par Emmanuel Macron et une Nupes naissante menée par Jean-Luc Mélenchon prend dès lors toute la lumière. L’opposition est assez frontale entre d’un côté un président réélu qui perçoit le danger que représente la grande coalition de gauche et un leader insoumis qui caresse l’espoir de s’installer à Matignon.

Face à une dynamique électorale bien moins porteuse que lors des législatives de 2017 pour son mouvement, Emmanuel Macron se positionne alors comme un rempart face au danger que signifierait l’arrivée au pouvoir d’une coalition de gauche dominée par les Insoumis. Son discours de l’entre deux tours devant l’avion présidentiel à quelques minutes d’un départ pour rendre visite à des militaires français en Roumanie, appelant au sursaut républicain face à la menace des extrêmes, vient parfaitement illustrer cette posture.

Cette stratégie rappelle alors l’attitude de Charles de Gaulle dénonçant la chienlit de mai 68 et se posant en rempart face aux désordres de l’époque. Le mouvement gaulliste avait ensuite largement remporté les législatives de 1968 après la dissolution décidée par le chef de l’État.

[Déjà plus de 120 000 abonnements aux newsletters The Conversation. Et vous ? Abonnez-vous aujourd’hui pour mieux comprendre les grands enjeux du monde.]

Du côté de la Nupes, la domination de la France Insoumise dessine une stratégie marquée par la critique du président réélu et par une personnalisation de la campagne autour de la figure de Jean-Luc Mélenchon, légitimée par ses 21,95 % obtenus au premier tour de l’élection présidentielle.

À côté de cette omniprésence médiatique, la campagne législative de Marine Le Pen – de retour de vacances – et du RN semble peu audible. Elle permet pourtant au mouvement d’extrême droite de faire élire, à la surprise générale, 89 députés dans le cadre d’un scrutin majoritaire historiquement défavorable au RN avant 2022.

La « stratégie de la cravate »

Après sa réélection de 2022, Emmanuel Macron déclare que « ce vote l’oblige » et qu’il doit par conséquent tenir compte des votes qui se sont portés sur sa candidature pour faire uniquement barrage à Marine Le Pen et faire évoluer sa pratique du pouvoir.

La séquence, qui va de sa réélection en juin 2022 aux élections européennes de 2024, est pourtant marquée par l’utilisation répétée du 49.3 par son gouvernement pour faire passer des lois parfois très contestées, comme la réforme des retraites. Sa grande conférence de presse télévisée du 16 janvier 2024, devant le gouvernement et une assemblée de journalistes n’ayant droit qu’à quelques questions, illustre aussi une verticalité persistante de sa pratique du pouvoir en droite ligne de son premier quinquennat.

Du côté de la Nupes, la stratégie de « guérilla » parlementaire défendue par Jean-Luc Mélenchon et menée par les députés de la France Insoumise créé la polémique – notamment pendant les discussions concernant la réforme des retraites. Elle semble mal passer dans l’opinion publique et finit par faire exploser la coalition de gauche suite aux attentats du Hamas sur le sol israélien.

Marine Le Pen, quant à elle réélue députée, impose aux 89 députés du RN à l’Assemblée la « stratégie de la cravate ». Il s’agit d’être bien habillés, courtois et respectueux. En dehors de quelques dérapages comme l’affaire des propos racistes de Grégoire de Fournas, la tactique est globalement respectée par les élus RN. Leur attitude tranche avec les violents échanges opposant notamment régulièrement les députés insoumis et les membres du gouvernement ou certains députés de la majorité présidentielle.

Rétrospectivement, la stratégie de Marine Le Pen et du RN lors des législatives de 2022 a pu paraître surprenante et contre-productive. Alors que c’est elle qui est arrivée en seconde position à l’élection présidentielle, elle semble laisser la place de première opposante au pouvoir à Jean-Luc Mélenchon.

La suite semble pourtant légitimer cette stratégie visant à ne pas faire de vagues et à faire profil bas. Elle se révèle, lors des travaux de l’Assemblée nationale élue en 2022, cohérente avec son travail de dédiabolisation mis en place à son arrivée à la tête du parti frontiste.

Surtout, elle la distingue de ses deux principaux rivaux de l’élection présidentielle, qui finissent par apparaître l’un comme l’autre plus clivants.

Au-delà de la question de savoir si la stratégie de dramatisation des enjeux choisie par Emmanuel Macron et celle du combat permanent et de la polémique adoptée par Jean-Luc Mélenchon sont utiles à leur camp, ces deux stratégies semblent légitimer, par contraste, celle de Marine Le Pen. Et ainsi accompagner une montée progressive du RN, désormais aux portes du pouvoir.

En laissant le champ libre à Jordan Bardella pour un éventuel poste de premier ministre, Marine Le Pen semble vouloir rester sur cette ligne qui lui a particulièrement réussi ces deux dernières années. Mais une telle stratégie présente aussi des risques… surtout si le RN accède au pouvoir à la suite des législatives actuelles.

En cas d’échec, Marine Le Pen pourrait aborder les prochaines élections présidentielles à la tête d’un mouvement rendu potentiellement moins populaire par la pratique du pouvoir.

À l’inverse, la possibilité que Jordan Bardella profite de son nouveau rôle pour gagner en popularité et se sente dès lors légitime pour se présenter à la prochaine présidentielle, à l’instar d’Édouard Balladur suite à la cohabitation de 1993, n’est pas à exclure.

Sans compter qu’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale avant 2027 est une possibilité déjà envisagée par le camp présidentiel (il faudra attendre au moins un an pour le faire).

Dans tous les cas, il y a fort à parier que Marine Le Pen soit obligée de s’exposer davantage et de laisser de côté une stratégie pourtant couronnée de succès, si elle veut un jour accéder à la présidence de la République.

Bourse de Paris: au plus bas depuis quatre mois

 Bourse de Paris: au plus bas  depuis quatre mois

 

 Le CAC 40 affiche désormais un repli de 3,67% depuis le début de la semaine et l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale.

La Bourse de Paris a chuté de 1,99% jeudi, dans un contexte d’incertitudes politiques en France, deuxième économie de la zone euro. L’indice vedette CAC 40 a cédé 156,68 points à 7708,02 points, tombant à un plus bas depuis le 14 février. Mercredi, l’indice avait rebondi de 0,97%, porté par un ralentissement de l’inflation aux États-Unis selon l’indice des prix à la consommation.

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des emprunts de l’État français restent sous pression: celui de l’échéance à dix ans est monté à 3,16%, contre 3,14% mercredi, après un pic à près de 3,20% en séance. Et l’écart avec l’équivalent allemand, en légère baisse jeudi, s’est creusé, pour atteindre 0,69 point de pourcentage vers 16H30, un record depuis 2017, année où les marchés avaient craint un duel entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.

 

 

« La gauche à un niveau très bas, ne peut pas se raconter d’histoires »

« La gauche  à un niveau très bas, ne peut pas se raconter d’histoires »

 

Dans une tribune au « Monde », le président de la Société d’études jaurésiennes dresse un panorama de la gauche à l’issue des élections européennes, et relève qu’elle maintient certes ses positions, mais à un niveau précaire.

 

La dissolution de l’Assemblée nationale pose des enjeux bien plus considérables que ceux relatifs aux élections européennes qui viennent d’avoir lieu. Elle n’empêche pas d’examiner la situation et le rapport des forces actuel tel qu’il vient de se manifester. Mais il faut se souvenir que les européennes doivent être comparées aux autres scrutins européens et qu’elles préjugent d’autant moins des prochaines législatives que, outre les enjeux, le mode de scrutin est entièrement différent.

Voyons les élections européennes depuis quinze ans. Celles de 2009 avaient été marquées par un net recul des gauches, en France comme dans la plupart des pays de l’Union européenne. Pourtant, les listes de gauche regroupaient encore plus de 45 % des suffrages nationaux et faisaient élire 33 députés européens sur 72 (près de 46 % des sièges). En 2014 comme en 2019, le recul global des gauches était sévère : à peu près 34 % à chaque fois, en comptant large (trotskistes et régionalistes compris) : 23 députés sur 74, puis 25 sur 79, 26 avec le retour en 2022 de Pascal Durand dans un groupe de gauche, soit moins d’un tiers de l’effectif national.

Le pétrole au plus bas depuis trois mois mais le carburant toujours haut !

Le pétrole au plus bas depuis trois mois mais le carburant toujours haut !

 

Le prix du pétrole a diminué de façon significative en quelques mois pourtant le carburant demeure encore un niveau assez élevé exemple 1,73 euros le litre le super

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a reculé de 0,65%, pour clôturer à 81,36 dollars. Celui de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance a lui abandonné 0,90%, à 76,87 dollars.

Plus tôt, le Brent était descendu à son plus bas depuis mi-février et le WTI en avait fait autant pour la première fois depuis près de quatre mois.

Sondage popularité Macron : toujours plus bas

Sondage popularité Macron : toujours plus bas

En dépit de la multiplication de la parole depuis la rentrée sur à peu près tous les sujets, le président connaît encore une nouvelle baisse de popularité. Le président est pris dans ses contradictions notamment concernant l’inflation , le pouvoir d’achat et la fiscalité. Par ailleurs sa grande initiative politique a fait flop puisqu’il n’en est ressorti à peu près rien.

Selon le baromètre Elabe pour « Les Echos », la cote de confiance d’Emmanuel Macron perd 1 point en septembre, pour s’établir à 28 %. Après un net rebond après la réforme des retraites , elle est sur une pente glissante depuis le début de l’été. « L’activisme politique et médiatique d’Emmanuel Macron se heurte à l’inflation. Il est présent, mais cela n’a pas d’impact car une partie de l’opinion n’entend pas ses messages et attend des mesures pour lutter contre l’inflation », explique Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Les dividendes au plus hauts, le pouvoir d’achat au plus bas

Les dividendes au plus hauts, le pouvoir d’achat au plus bas


La flambée de l’inflation aura constitué une énorme opération anti redistributive. En effet d’un côté les dividendes et les profits des entreprises ont rarement été aussi hauts pendant que le pouvoir d’achat des salariés a rarement été aussi bas. En clair il y a eu par le mécanisme de l’inflation un transfert des profits du capital au détriment des rémunérations des salariés. Si les différents gouvernements dans le monde s’alertent du cercle vicieux salaire inflation, par contre c’est le grand silence sur le cercle tout aussi vicieux inflation. En faite, les ménages payent par exemple à travers l’énergie et l’alimentaire les superprofits des entreprises ont également progressé mais le problème réside dans le fait que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation. par ailleurs en zone euro si entre début 2022 et début 2023, l’inflation importée a largement contribué, pour 40 %, à celle des prix à la consommation en zone euro (plus précisément du déflateur de la consommation), la contribution de l’augmentation des profits a été plus forte encore, à hauteur de 45 %, d’après le Fonds monétaire international (FMI).

Les plus grandes entreprises dans le monde ont versé plus de 560 milliards de dollars de dividendes au deuxième trimestre, un record sur cette période, avec une tendance encore plus accentuée en France. Entre avril et juin, les 1.200 plus importantes entreprises cotées en Bourse, recensées par le gestionnaire d’actifs Janus Henderson, ont redistribué 568,1 milliards de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Cette croissance de 4,9% par rapport à la même période de 2022 «dépasse» même de peu les «attentes optimistes» de l’entreprise.

En Europe, où deux tiers des dividendes sont réalisés durant ces trois mois car beaucoup d’entreprises choisissent de verser l’intégralité du dividende annuel en une fois, la hausse a été de 9,7%. En France, qui a représenté près de 30% des dividendes en Europe, la tendance a été plus marquée encore avec une hausse de 13,3%, devant d’autres grandes économies comme l’Allemagne (+9,6%), l’Italie (+9,4%), mais moins que l’Espagne (+32,7%). Janus Henderson estime à 49,5 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) le montant des dividendes en France, un record.

Les banques ont été «le principal moteur» de la croissance des dividendes, en Europe comme dans le monde, suivies par l’automobile en Europe, selon le groupe de gestion d’actifs mondial Janus Henderson. Le gestionnaire s’attend «à ce que la hausse des dividendes se poursuive (…). Une des caractéristiques rassurantes des revenus de dividendes est qu’ils sont typiquement beaucoup moins volatils que les bénéfices. Les versements de dividendes ont été inférieurs à la croissance des bénéfices l’année dernière et peuvent donc la dépasser cette année», précise dans le communiqué de presse de Janus Henderson Ben Lofthouse, le responsable de l’équipe actions monde.

SONDAGE Macron : toujours très bas

SONDAGE Macron : toujours très bas


La cote de confiance du chef de l’Etat stable au mois d’août mais elle se maintient un niveau très bas: à 29 % ( baromètre Elabe pour « Les Echos »)

La cote de confiance d’Emmanuel Macron semble plombée et ce maintien un niveau très bas le deuxième mois consécutif, à 29 % selon Elabe
« Il n’y a pas de rebond comme après la crise des ‘gilets jaunes’, souligne Bernard Sananès, le président d’Elabe. Le remaniement n’a pas eu d’impact dans l’opinion et l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron depuis la Nouvelle-Calédonie, qui a suivi, n’a pas marqué les esprits, constate-t-il. La parole du président porte peu auprès des Français. »

Pas de rebond non plus pour Elisabeth Borne.

Par contraste, les ministres les plus en vue, comme Gérald Darmanin, Bruno Le Maire ou Gabriel Attal, voient, eux, leur popularité sensiblement augmenter ce mois-ci. Ils gagnent respectivement 3, 2 et 3 points auprès de l’ensemble des Français.

Le chef de l’Etat recule, lui, ce mois-ci de 6 points dans son électorat de premier tour, à 75 %. Son indécision avant le remaniement, l’absence de grandes annonces ou d’orientations fortes dans la foulée, expliquent en partie cet effritement, indique Bernard Sananès.

Chômage UE: Au plus bas

Chômage UE: Au plus bas

Le taux de chômage s’affiche en juin en repli de 0,3 point par rapport au même mois de 2022. Pour l’ensemble de l’Union européenne, il s’est élevé à 5,9% en juin, stable par rapport à avril (chiffre révisé) et à mai. Le chômage a nettement baissé en Europe depuis mi-2021 grâce à la forte reprise économique post-Covid, qui a succédé à une récession historique.

Quelque 12,8 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage en juin au sein des vingt-sept Etats membres de l’UE, dont 10,81 millions parmi les vingt pays partageant la monnaie unique. Dans le détail, le taux de chômage a atteint 7,1% en France, inchangé par rapport à mai. Il s’est établi à 3% en Allemagne, au même niveau que les mois précédents, et à 7,4% en Italie. Les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%), à Malte (2,6%) et en Pologne (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,7%, contre 12,1% en avril et 11,9% en mai) et en Grèce (11,1%).

Sondage popularité gouvernement : stable mais bas

Sondage popularité gouvernement : stable mais bas


Politiquement, Emmanuel Macron à 30 % est stable ou en légère hausse au sein des principaux électorats – que ce soit le sien (81%, +2), celui de Jean-Luc Mélenchon (12%, +3) ou de Marine Le Pen (10%, +1) – et progresse auprès des abstentionnistes (24%, +5). Il est en revanche en baisse auprès des électeurs de Valérie Pécresse (28%, -14 points) et d’Éric Zemmour (10%, -7 points).Un sondage toutefois à relativiser car il n’intègre pas totalement les conséquences de la gestion en cours des émeutes des quartiers.

Professionnellement, la côte de confiance du chef de l’Etat évolue peu. En termes d’âge, les plus de 65 ans (39%, +4) sont les plus nombreux à le soutenir. Géographiquement, le président dispose d’une confiance plus élevée auprès des habitants des métropoles : d’abord dans l’agglomération parisienne (35%, +1), puis dans les villes de province de plus de 100 00 habitants (31%, +3) et enfin dans les communes plus petites (entre 26% et 29% selon la taille). C’est néanmoins dans les communes rurales qu’il progresse le plus ce mois-ci (26%, +5).

Un quart des Français accorde leur confiance à la Première ministre, Elisabeth Borne (25%, +1). La défiance des Français à son égard reste néanmoins forte : 66% (+3) d’entre eux ne lui font pas confiance et 43% (+2) pas confiance du tout.

Edouard Philippe progresse de 3 points et consolide sa place de personnalité préférée des Français. Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion Maréchal sont tous trois dans le Top 7. François Hollande est la seule personnalité de gauche à s’insérer dans le haut du classement.

La popularité d’Edouard Philippe reste élevée (44%, +3 points sur un mois et +1 point depuis le début de l’année). Marine Le Pen reste deuxième, mais perd un point en juillet (32%, -1 point) ; elle devance Nicolas Sarkozy (28%, +3 points) et Bruno Le Maire (28%, =), ministre le plus populaire de ce classement. François Hollande progresse de 4 points (28%) et se positionne devant Jordan Bardella (25%, +1) et Marion Maréchal (25%). Fabien Roussel, 8ème, recule de 1 point (24%). Parmi les personnalités qui font leur entrée ou leur retour dans l’observatoire politique, Carole Delga obtient 13% d’image positive (contre 26% d’image négative), Marlène Schiappa 12% (contre 60% négative), Yaël Braun-Pivet 10% (contre 34% négative) et Rima Abdul-Malak 7% (contre 34% négative).

Auprès des électeurs de gauche, Jean-Luc Mélenchon est premier (50%, +2 points) ex-aequo avec François Hollande qui enregistre une forte progression ce mois-ci (50% +12 points après -10 points le mois dernier). François Ruffin est 3ème (46%, +1 point) ; le député de la Somme obtient 21% d’image « très positives », soit quasiment deux fois plus que Jean-Luc Mélenchon (12%), pourtant plus populaire et plus connu. Olivier Faure (31%, +6 points, après -8 points) et Sandrine Rousseau (31%, +11 points, après -7 points) progressent fortement. Carole Delga est 8ème de ce classement (26%), juste devant Bernard Cazeneuve (24%, +5 points).

12345...12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol