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Sondage Macron: Légère remontée à un niveau très bas !

Sondage Macron: Légère remontée à un niveau très bas !


Le chef de l’État enregistre enfin une légère remontée dans l’opinion. Ceci est sans doute le résultat des énormes efforts déployés par le président de la république pour tourner la page des retraites et multiplier les interventions de type campagne électorale. Reste que moins de 30 % des Français font confiance au chef de l’État pour régler les problèmes du pays.

Selon l’étude Elabe, le chef de l’Etat gagne 4 points, ce qui fait grimper à 29% le nombre de Français lui accordant leur confiance « pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays ». La défiance envers le président perd également en intensité, avec 64% des Français qui ne lui font « pas du tout » confiance, soit un recul de 6 points. Il s’agit du premier mois où Emmanuel Macron enregistre une baisse aussi sensible de cet indicateur depuis août 2022. Le président conserve une confiance solide de ses sympathisants (90% auprès des sympathisants Renaissance et alliés) et progresse au sein de l’électorat de Valérie Pécresse (42%).

Elisabeth Borne gagne quant à elle 2 points, mais reste faible, à 24 % de confiance. Il s’agit de l’une des cotes les plus basses enregistrées pour un Premier ministre d’Emmanuel Macron, relève Elabe.

Taux d’intérêt : trop haut ou trop bas ?

Taux d’intérêt : trop haut ou trop bas ?

CHRONIQUE. Les taux d’intérêt sont en forte hausse depuis fin 2021, mais restent encore tellement bas.

Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans La Tribune

Depuis le début des hostilités, les taux d’intérêt à 10 ans français ont remonté de 0 % à près de 3 %. Nous sommes fin 2021, et la crise sanitaire semble enfin dans le rétroviseur. Les taux d’intérêt de long terme sont alors aspirés par une accélération fulgurante de l’inflation, et l’anticipation d’une remontée des taux d’intérêt directeurs des Banques centrales. La hausse des taux marque la fin d’une décennie de politique monétaire ultra – accommodante. Les taux retrouvent des niveaux qu’ils n’avaient plus connu depuis 2012. Mais cela ne suffit pas, loin de là.

Cela fait un moment que la recherche académique bataille avec les niveaux de taux observés. Déjà dans les années 80, on parlait de l’énigme de la prime du taux sans risque (Philippe Weil, The Equity risk premium puzzle and the risk free rate puzzle, 1989). On ne comprenait pas comment les taux pouvaient être si bas, à moins de supposer que l’agent économique éprouve une aversion pour le risque démesurément faible, voire négative ! Mais à l’époque, on mettait cela sur le compte d’un formalisme excessif de la théorie. Le problème ne pouvait pas venir du fait observé, c’est le modèle qui devait se tromper. Depuis, la théorie a fait preuve d’une imagination débordante, mais au prix d’une technicité rebutante, et sans jamais vraiment convaincre son auditoire.

Des années plus tard, rien n’a changé ou pire. Crise financière, embellie économique, ou aujourd’hui inflation galopante, rien n’y fait. Les taux restent toujours trop bas. Ce constat peut heurter celui qui cherche vainement un crédit immobilier depuis 1 an. Pourtant, avec des taux 10 ans à près de 3 % mais une inflation à 6 %, il est bien difficile de soutenir que les conditions de financement soient vraiment restrictives. Le coût de l’argent reste bien inférieur au coût de la vie. Mieux encore, avec un taux réel (taux moins l’inflation) négatif à près de – 3 %, le cout de financement de l’économie est bien inférieur au taux de croissance de cette même économie plus proche de 1 %. En caricaturant, cela signifie que l’économie se finance à « bon prix ».

Il ne semble pas que la situation évoluera beaucoup pour les mois qui viennent. En effet, les taux semblent déjà à bout de souffle, en témoigne leur relative stabilité depuis le début de l’année avec l’anticipation d’une Banque centrale en fin de course. D’autre part, l’inflation cœur (hors prix de l’énergie et de l’alimentaire) ne montre toujours pas de signe d’essoufflement. Enfin, la croissance du PIB devrait rester proche de 1 % avec l’éloignement du risque de récession. Au total, les taux réels resteraient donc négatifs, et bien inférieurs à la croissance. Des taux bas, trop bas, qui posent un problème aux marchés financiers.

Les faillites ou rachats de quelques banques depuis février ne sont que des avertissements sympathiques. Mais la longue tendance baissière des taux réels depuis de nombreuses années a très probablement incité d’autres établissements ou investisseurs à saisir des opportunités qui n’en étaient pas. En effet, cette baisse des taux réels a renchéri considérablement la valeur des obligations détenues, mais a aussi contribué à doper la valorisation des actifs risqués. C’est donc sans surprise que la violente remontée des taux observée en 2022 a motivé de fortes moins-values sur les obligations détenues ainsi que sur les marchés d’actions.

Or, s’il s’avérait que les taux réels ont déjà fini de remonter, alors la purge aura été de courte durée, et les investisseurs pourraient de nouveau succomber à la tentation d’acheter des actifs financiers dopés par les taux bas, trop bas. Le risque d’une nouvelle vague d’exubérance est bien réel. Cependant, tout le monde ne serait pas perdant dans l’affaire.

La lutte contre le réchauffement climatique nécessite des réformes qui ont un coût. Or, plus les taux réels sont bas, et plus grandes sont les chances que ces réformes soient mises en œuvre rapidement. En effet, des taux bas dopent la valeur présente des bénéfices liés aux réformes qui seraient mises en place. C’est exactement le même mécanisme que pour un actif financier, dont la valorisation des bénéfices futurs est dopée par la seule baisse des taux.

Jusqu’à présent, les experts des deux camps s’opposaient sur le choix du taux adéquat (Christian Gollier & Co., The discounting premium puzzle : survey evidence from professional economists, 2022). Les experts souhaitant des réformes au plus vite proposaient un taux socialement responsable faible, plus faible que le taux de marché. Mais l’autre camp, dont le prix Nobel récent William Nordhaus, proposait un taux plus élevé, plus proche du taux de marché. Or, il semblerait bien que ce fameux taux de marché soit aujourd’hui devenu aussi faible que le taux socialement responsable défendu par le camp favorable à des réformes plus tôt. Autrement dit, l’argument du camp des réformes plus tard est caduc. Une aubaine pour justifier le financement d’une transition énergétique au plus vite.

Sondage popularité Macron : au plus bas, pourquoi ?

Sondage popularité Macron : au plus bas, pourquoi ?


Avec 72 % % de mécontents dont 47% et seulement 26 % deux satisfaits, Macon atteint un record d’impopularité

D’après le baromètre mensuel Ifop, les Français « satisfaits » d’Emmanuel Macron ne sont plus que 26 % (- 2 en un mois). Il s’agit de son troisième mois consécutif de chute, mais aussi de son troisième plus mauvais niveau depuis son élection en 2017 : il n’avait fait pire qu’en novembre 2018 (25 %) et décembre 2018 (23 %), au plus fort de la crise des Gilets jaunes. Comparé à ses deux prédécesseurs, il n’est pas le plus impopulaire : en 2016, François Hollande avait à trois reprises atteint 14 %. Il l’est en revanche si on confronte son score à celui des chefs d’État ayant réussi leur réélection un an après celle-ci : en avril 1989, François Mitterrand se situait à 46 % et Jacques Chirac, en avril 2003, à 65 %.

Dans l’entourage du président, on compte sur le temps long ( c’est-à-dire l’étouffement progressif de l’opposition à la réforme des retraites) pour redresser la barre de popularité. Plusieurs obstacles cependant vont s’opposer à cette perspective. D’abord il y a au-delà de la question présidentielle le problème plus général du discrédit du système démocratique, un discrédit bien antérieur à Macron mais qu’il a approfondi. Le deuxième obstacle tient à la personnalité même du président qui non seulement suscite le rejet mais aussi la haine du fait d’une personnalité qui dégage surtout du mépris pour les Français. Le dernier obstacle est lié à l’absence d’enracinement du macronisme par ailleurs aussi flou qu’inefficace au point qu’il devrait disparaître avec Macron.

Environnement- Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas

Environnement- Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas

Le Bureau de recherches géologiques et minières annonce que 75% des nappes «affichent des niveaux bas à très bas». Rien ne permet d’hypothéquer sérieusement sur la pluie qui pourrait tomber au printemps et cet été. Par contre ce qui est sûr c’est que les nappes souterraines n’ont pas été rechargées par les pluies d’automne et d’hiver et que 75 % d’entre elles affichent des niveaux très bas.

Au sortir de l’hiver, période où les nappes sont censées se recharger avant que la végétation reprenne sa croissance au printemps, «l’ensemble des nappes affiche des niveaux sous les normales et 75% affichent des niveaux bas à très bas» poursuit le BRGM, avant d’ajouter que «de nombreux secteurs présentent un risque avéré de sécheresse durant la période estivale». L’an dernier, au 1er avril, 58% des niveaux étaient sous les normales. L’été 2022 a pourtant subi une sécheresse historique.

. Selon le BRGM, une bonne cinquantaine de départements métropolitains, notamment dans le Nord, le centre et le sud-est du pays présentent ainsi un risque «très fort» de sécheresse «présageant d’un printemps et d’un été probablement tendus» et qui en l’absence de pluies «très excédentaires» dans les prochaines semaines devraient se traduire par des arrêtés de restriction d’eau.

En mars, où selon Météo-France la France a connu un excédent de précipitations de 40% au niveau national par rapport aux normales, mais avec des situations très hétérogènes selon les régions; seules les nappes de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine ont bénéficié «d’épisodes conséquents de recharge». Plusieurs autres, en Champagne, dans le couloir Rhône-Saône, le Roussillon ou en Provence/Côte d’Azur, affichent toujours des «situations peu favorables» avec des niveaux qui restent très bas. Globalement, «les pluies infiltrées en profondeur durant le mois de mars n’ont pas été suffisantes pour engendrer une amélioration franche», note le BRGM.

Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas

Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas

Le Bureau de recherches géologiques et minières annonce que 75% des nappes «affichent des niveaux bas à très bas». Rien ne permet d’hypothéquer sérieusement sur la pluie qui pourrait tomber au printemps et cet été. Par contre ce qui est sûr c’est que les nappes souterraines n’ont pas été rechargées par les pluies d’automne et d’hiver et que 75 % d’entre elles affichent des niveaux très bas.

Au sortir de l’hiver, période où les nappes sont censées se recharger avant que la végétation reprenne sa croissance au printemps, «l’ensemble des nappes affiche des niveaux sous les normales et 75% affichent des niveaux bas à très bas» poursuit le BRGM, avant d’ajouter que «de nombreux secteurs présentent un risque avéré de sécheresse durant la période estivale». L’an dernier, au 1er avril, 58% des niveaux étaient sous les normales. L’été 2022 a pourtant subi une sécheresse historique.

. Selon le BRGM, une bonne cinquantaine de départements métropolitains, notamment dans le Nord, le centre et le sud-est du pays présentent ainsi un risque «très fort» de sécheresse «présageant d’un printemps et d’un été probablement tendus» et qui en l’absence de pluies «très excédentaires» dans les prochaines semaines devraient se traduire par des arrêtés de restriction d’eau.

En mars, où selon Météo-France la France a connu un excédent de précipitations de 40% au niveau national par rapport aux normales, mais avec des situations très hétérogènes selon les régions; seules les nappes de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine ont bénéficié «d’épisodes conséquents de recharge». Plusieurs autres, en Champagne, dans le couloir Rhône-Saône, le Roussillon ou en Provence/Côte d’Azur, affichent toujours des «situations peu favorables» avec des niveaux qui restent très bas. Globalement, «les pluies infiltrées en profondeur durant le mois de mars n’ont pas été suffisantes pour engendrer une amélioration franche», note le BRGM.

Sondage Popularité: Macron au plus bas

Sondage Popularité: Macron au plus bas

Encore un écroulement de cinq points en un mois pour atteindre son plus bas niveau depuis sa réélection.

D’après baromètre Kantar en un mois, la cote de confiance d’Emmanuel Macron perd 5 points. Mais c’est surtout le nombre des mécontents qui doit inquiéter le chef de l’État. 64% des Français ne lui font pas confiance, le point le plus haut depuis sa réélection, dont 41% (+6) ne lui font pas du tout confiance.

Autre élément inquiétant, la cote de confiance de sa première ministre suit la même pente et ne le protège donc pas. Ceux qui ne font pas confiance en Élisabeth Borne sont passés de 48% en juin dernier à 64% ce mois-ci. Enfin, tous les ¬ministres testés sont en forte baisse, ¬notamment ceux qui sont montés au créneau pour défendre la réforme des retraites, Gabriel Attal, Olivier Véran ou Bruno Le Maire. Le défi pour Emmanuel Macron est de taille pour la suite de son mandat.

Sondage Kantar Public – Epoka effectué par Le Figaro Magazine. Dates de réalisation: 26 et 27 février 2023. Échantillon national de 1000 personnes, représentatif de l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en ligne.

Sondage popularité Macron : au plus bas

Sondage popularité Macron : au plus bas

Encore un écroulement de cinq points en un mois pour atteindre son plus bas niveau depuis sa réélection.

D’après baromètre Kantar en un mois, la cote de confiance d’Emmanuel Macron perd 5 points. Mais c’est surtout le nombre des mécontents qui doit inquiéter le chef de l’État. 64% des Français ne lui font pas confiance, le point le plus haut depuis sa réélection, dont 41% (+6) ne lui font pas du tout confiance.

Autre élément inquiétant, la cote de confiance de sa première ministre suit la même pente et ne le protège donc pas. Ceux qui ne font pas confiance en Élisabeth Borne sont passés de 48% en juin dernier à 64% ce mois-ci. Enfin, tous les ¬ministres testés sont en forte baisse, ¬notamment ceux qui sont montés au créneau pour défendre la réforme des retraites, Gabriel Attal, Olivier Véran ou Bruno Le Maire. Le défi pour Emmanuel Macron est de taille pour la suite de son mandat.

Sondage Kantar Public – Epoka effectué par Le Figaro Magazine. Dates de réalisation: 26 et 27 février 2023. Échantillon national de 1000 personnes, représentatif de l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en ligne.
À retrouver dans Le Figaro Magazine, en kiosque dès vendredi.

L’audience du média radio au plus bas

L’audience du média radio au plus bas

D’une façon générale ,radios d’information perdent de l’audience concurrencée notamment par le numérique. Reste le créneau diffusion de musique mais lui aussi très concurrencée par les plates-formes spécialisées. Au total l’ensemble des radios perd des auditeurs.

Au total, 39,3 millions de personnes ont écouté chaque jour la radio en novembre-décembre, soit 1,5 million de moins qu’à la même période en 2021. Cela se rapproche du plus bas historique enregistré par le média radio au printemps 2021, à 39,1 millions. Avec près de 6,9 millions de fidèles, soit une audience cumulée (AC) de 12,4% (-0,3 point sur un an), France Inter perd certes quelque 100.000 auditeurs par rapport à son record de fin 2021, mais conserve sa première place.

Toujours deuxième, RTL, dont l’audience cumulée baisse de 0,7 point sur un an, à 10,3%, voit l’écart se resserrer avec la troisième, France Info (9,2%, +0,7 point). Cette dernière signe la plus forte progression du secteur en gagnant 422.000 auditeurs.

Au pied du podium, NRJ, première radio de France jusqu’au milieu des années 2010, voit son audience cumulée reculer de 0,7 point, à 7,4%, égarant plus de 300.000 auditeurs. Un résultat qui illustre la déroute des stations musicales, presque toutes en baisse. Délaissées par 1,2 million d’auditeurs sur un an, elles sont écoutées quotidiennement par 17,3 millions de personnes (AC de 31,4%), un plus bas.

La croissance hypothéquée par la hausse de l’énergie pour les entreprises et moral au plus bas chez les patrons

La croissance hypothéquée par la hausse de l’énergie pour les entreprises et moral au plus bas chez les patrons

Sur les derniers mois la croissance est insignifiante ( seulement plus 0,1 % au dernier trimestre) et les chefs d’entreprise sont assez moroses pour l’avenir en raison en particulier de l’explosion des coûts de l’énergie. Du coup, plus de 80 % des entreprises prévoient de ne pas investir en 2023.

D’après la dernière Grande consultation des entrepreneurs (GCE) réalisée par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et LCI, 81% des dirigeants interrogés affirment qu’ils ne vont pas investir en 2023. À l’inverse, 17% ont répondu qu’ils étaient prêts à s’engager dans des investissements. Enfin, 2% ne savent pas.

L’indicateur qui mesure la confiance des chefs d’entreprise à l’égard de l’économie stagne à niveau très bas depuis décembre (68 en janvier contre 67 en décembre). Depuis un an, l’indice n’a toujours pas retrouvé sa moyenne de long terme (100).
Et cette morosité concerne aussi bien les petites entreprises de moins de 10 salariés que les plus grandes. La perspective d’un prolongement du conflit en Ukraine et d’une croissance en berne en 2023 risquent de saper une nouvelle fois le moral des entrepreneurs.
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(*) Méthode : étude réalisée auprès d’un échantillon de 618 dirigeants d’entreprise. L’échantillon a été interrogé par téléphone du 11 au 18 janvier 2023. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

États-Unis : taux de chômage au plus bas depuis 50 ans

États-Unis : taux de chômage au plus bas depuis 50 ans


Un taux de chômage de 3,6 % aux États-Unis du jamais vu qui témoigne de la bonne santé économique du pays qui souffre moins que d’autres de la crise énergétique. Et accessoirement qui sait protéger son économie.

517.000 emplois créés en janvier, c’est beaucoup plus que ce qu’attendez les prévisionnistes. Et cela en dépit de la lutte contre. Cette dernière a d’ailleurs baissé en janvier par rapport à décembre, atteignant +5% sur un an contre 5,5% le mois précédent, selon l’indice PCE.( pour 7% en France)

Les chiffres des créations d’emplois dans le seul secteur privé, publiés mercredi, avaient montré un fort ralentissement, dû à des conditions météorologiques défavorables. Le pays a en effet été frappé par des inondations dévastatrices en Californie et de fortes chutes de neige dans le centre et l’est, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab. Reste que, « en dehors des conséquences météorologiques », le « marché du travail toujours solide», avait indiqué la cheffe économiste d’ADP, Nela Richardson.

Un signe, quand même, tend à montrer que la situation évolue : la hausse des salaires est désormais moins forte. Depuis près de deux ans, la balle était dans le camp des employés, tant le pays manquait de main-d’œuvre. Les entreprises ne parvenaient pas à trouver suffisamment de travailleurs, et, pour attirer les candidats et retenir leur personnel, ont dû proposer des salaires plus élevés, le tout en plein épisode de flambée de l’inflation. Un phénomène baptisée la « Grande Démission » qui a vu des millions de personnes quitter leur emploi pour profiter de conditions plus favorables dans une autre entreprise.

Alimentation: Halte à la course des prix toujours plus bas

Alimentation: Halte à la course des prix toujours plus bas – ( Dominique Chargé et Dominique Schelcher)

Pour défendre la souveraineté alimentaire française, le patron de la Coopération agricole et celui de Système U disent « halte la course des prix toujours plus bas »


Un appel sympathique et pertinenet mais qui suppose une évolution progressive de la demande notamment sur le plan qualitatif tout autant qu’une transformation elle aussi qualitative du processus de production.Donc une inscription dans le temps. NDLR

Pris séparément,les bouleversements qu’entraînent la guerre en Ukraine sur le marché de l’énergie, le redémarrage post-Covid sur les tensions d’approvisionnement, ou encore le réchauffement climatique sur la production agricole constitueraient déjà une immense épreuve. Or toutes ces questions, nous devons y répondre en même temps et dans l’urgence. C’est là que réside l’immense complexité de la période que nous vivons. Les Français ont pu le constater eux-mêmes cet été : oui ils ont été en partie protégés d’une hausse inédite des prix de l’énergie grâce au bouclier tarifaire, oui l’inflation qu’ils constatent sur leurs produits du quotidien s’avère moins importante que chez la plupart des pays voisins et oui les chaleurs écrasantes de l’été ont causé des dégâts dont nous n’avons pas encore mesuré toutes les incidences.

La première conséquence de tout cela, c’est donc une crise inflationniste inédite depuis plus de 40 ans de l’ensemble des coûts de production. Exploitation agricole, entreprise agroalimentaire, magasin, personne n’est épargné par cette crise d’ampleur touchant au prix et à la disponibilité des engrais (arrêt de 50 % des capacités de production en Europe), des matières premières (- 50 % de volumes de légumes de plein champ, – 4% de volume de production laitière), de l’emballage (+40% pour le plastique, le papier, le carton)… Mais c’est sur l’énergie, gaz ou électricité, que la pression de l’inflation se fait le plus sentir.

Folie énergétique. Et l’année 2023 ne s’annonce pas meilleure, voire bien pire, de ce point de vue-là. Pour mémoire, autant le marché de l’électricité est réglementé pour les particuliers, autant il ne l’est pas pour les entreprises. Depuis cet été, celles qui négocient leurs contrats qui arrivent à échéance cette fin d’année, voient les prix proposés littéralement exploser. Le prix du mégawatt/heure, à bien moins de 100 € il y a un an, est allé jusqu’à s’envoler à plus de 1 000 € il y a quelques jours.

Un exemple : celui de ce maraîcher, qui payait jusqu’à présent 76 000 € de facture d’électricité annuelle et qui devra régler 800 000 € en 2023. Un autre : cette belle ETI française de l’agroalimentaire, qui fabrique des produits que vous avez forcément eus sur votre table. Sa facture énergétique passe de 2 millions d’euros en 2021 à une prévision de 17 millions d’euros en 2022, pour un résultat net constant de 5 millions d’euros. Sa facture d’énergie représente donc 3,5 fois le résultat net de l’entreprise ! Ce ne sont pas des exemples théoriques, ce sont des témoignages du quotidien.
Le risque immédiat, c’est de voir une partie de la production agricole et alimentaire, porteuse de savoir-faire et de traditions, simplement disparaître. Une fois la guerre terminée, il ne faudrait pas que le tissu agricole français ne soit plus qu’un grand champ de ruines.

Certains rétorqueront que ces entreprises n’ont qu’à s’en prendre à elles-mêmes et accélérer leur transformation et leur modération énergétiques. Souvent, elles le font déjà, et malgré tous les efforts, réduire sa consommation de 10 % ne permettra jamais de compenser une facture qui est en hausse de 100 %.

D’autres préconisent de répercuter ces hausses dans les prix de vente. Quelles seront les réactions des consommateurs quand leur ticket de caisse affichera une inflation à deux chiffres ? Il est trop commode par temps de tempête de fermer les yeux sur l’origine, la composition ou les méthodes de production de produits que nous consommons tous les jours. Il est tentant de renoncer à défendre notre production locale face à des produits importés moins chers et de réserver à notre agriculture le sort que nous avons fait subir il y a 50 ans à notre industrie textile par exemple.
Disparition. Le risque immédiat, c’est donc de voir une partie de la production agricole et alimentaire, porteuse de savoir-faire et de traditions, simplement disparaître.

Une fois la guerre terminée, il ne faudrait pas que le tissu agricole français ne soit plus qu’un grand champ de ruines. Le risque que nous courons actuellement est trop fort, notre souveraineté alimentaire est si menacée que nous devons tous réagir, ensemble.

C’est pourquoi nous, coopératives agricoles et agroalimentaires, coopérative de commerçants indépendants, appelons à dépasser la dictature du court-terme et du prix toujours le plus bas. Si nous tenons à l’idée d’une chaîne alimentaire, il faut reconnaître qu’aucun de ses maillons ne peut travailler à perte.
La France puissance agricole n’est pas une image d’Épinal mais une nécessité économique et sociétale. Ce que nous défendons donc, c’est la souveraineté alimentaire de notre pays.
Nous devons nous assurer d’une chose : le prix que les Français payent doit aller à la défense d’un modèle de production issue de nos régions, leur garantissant une alimentation saine, sûre et accessible, répondant à une logique d’amélioration continue environnementale, et générateur d’emplois durables.Si nous détruisons nos filières françaises, une seule question subsistera : de quoi nos concitoyens se nourriront-ils ?

L’inflation et la recherche de prix bas

L’inflation et la recherche de prix bas

 

3%, c’est la proportion de Français qui, en juin 2021, positionnaient l’inflation parmi les trois sujets les plus inquiétants. En juin 2022, ils sont 38% dans ce cas, souligne Alexandre Guérin. Les Français auraient-ils été pris de court ? Par Alexandre Guérin, Directeur général d’Ipsos en France

 

Une approche très marketing qui peut en partie permettre d’affronter l’inflation mais avec des limites car le consommateur se rend vite compte des artifices pour dissimuler les hausses NDLR

 

L’inflation est devenue la préoccupation première des Français et la confiance des ménages s’érode. L’Indice primaire de Confiance des Consommateurs qui avait atteint son plus haut niveau depuis 10 ans en septembre 2021 (49) s’est effondré (43,9) en juin 2022, atteignant un niveau comparable à celui de la crise des Gilets jaunes. Il a rapidement été possible d’identifier certaines stratégies des consommateurs pour faire face à cette dégradation de leur pouvoir d’achat. Les deux plus répandues du mois de juin étaient de différer certains achats (30%) et de rechercher les promotions (26%).

Mais les marques ne sont pas toutes égales face à ces enjeux. La demande, en réponse à l’augmentation des prix, est hétérogène pour les catégories de produits de consommation, et peut même l’être au sein d’une même catégorie. Le consommateur va donc réagir au cas par cas à une hausse du prix. On observe ainsi ce que l’on appelle « une plus grande élasticité de la demande au prix » pour les soins capillaires que pour le papier hygiénique ou encore pour le lait infantile : quand le prix augmente, la consommation baisse. Parmi les catégories les plus « élastiques », on trouve ainsi, dans l’alimentaire, le bio, dont les volumes accusent une baisse de 10% sur un an.

 

Que restera-t-il des comportements nouveaux adoptés par les consommateurs pendant les confinements successifs de 2020 et 2021 ? C’était la grande interrogation des professionnels des études de marché l’an passé. Les plus provocateurs d’entre eux formuleraient plutôt aujourd’hui la question suivante : que restera-t-il dans le panier des ménages une fois qu’ils auront restreint leur train de vie ? Ce changement de perspective implique un retour aux fondamentaux des études de marché. Au-delà de la mesure de « l’élasticité prix », toute marque doit désormais se questionner sur ce qui la rend non-substituable pour résister.

Une quarantaine d’années de données montrent que les marques les moins substituables sont celles qui font le pari continu de l’innovation, qui peut se matérialiser sous différentes stratégies : la réduction des formats (downsizing), par exemple, qui garde l’étiquette de prix inchangé, mais pour une quantité de produit moindre, peut s’avérer une option particulièrement payante dans des catégories pour lesquelles les décisions d’achat sont immédiates. Un changement de design ou un travail sur les bénéfices pour les rendre plus percutants et pertinents sont à contrario souhaitables pour accompagner une hausse de prix. Enfin, un produit nouveau, premium, sans concurrent direct, sera par nature moins vulnérable à une « guerre des prix ».

Le marché des boissons chaudes constitue un exemple intéressant d’utilisation combinée de ces différentes stratégies : l’offre déjà très large de thé en sachet (de la marque distributeur au très premium) est très compétitive tandis que celle en capsules pour machine est encore récente et limitée. Un format au caractère innovant qui permettrait à la marque leader de proposer 16 capsules pour le prix de 50 sachets de thé.

Ce retour aux fondamentaux du commerce s’impose plus que jamais aujourd’hui. Non pas parce que la digitalisation, la personnalisation de l’expérience ou encore la raison d’être des marques seraient déjà derrière nous, mais parce que l’urgence du moment est bel et bien de revenir aux bases des quatre « P » : produit, prix, placement et promotion.

Nouvelle chute de l’euro à 0,9941 dollar, un plus bas depuis 2002

L’euro dégringole encore face au dollar

 

Nouvelle chute de l’euro à  0,9941 dollar, un plus bas depuis 2002

 

En cause,  des perspectives économiques peu  rassurantes en  2023 en raison de la crise énergétique notamment (les États-Unis sont autonomes du point de vue énergie). Les prix du gaz continuent d’atteindre des sommets  à pré s de 300 $ le mégawatt heure. Le cours du gaz européen (contrat à terme du TTF néerlandais) a bondi de plus de 20% ce lundi pour s’élever à 295 euros le mégawattheure (MWh), s’approchant des records historiques atteints dans les premiers jours de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. S’attendre aussi  à une hausse considérable des prix de l’électricité qui pourraient doubler.

Par ailleurs la hausse du dollar rend les importations plus coûteuses, notamment pour les matières premières comme le pétrole dont le cours est fixé en dollars, accentuant une inflation déjà dévastatrice pour les consommateurs et les entreprises.

Et la semaine pourrait être douloureuse pour l’euro. Pour l’instant, en 2022, la devise s’était ressaisie après avoir flirté avec le seuil de la parité, mais « de mauvais indicateurs PMI mardi pourraient suffire à ancrer l’euro sous un dollar », prévient, Kit Juckes, analyste chez Société Générale.

Car de l’autre côté de l’Atlantique, malgré un léger affaiblissement de l’inflation américaine en juillet, la Réserve fédérale américaine (Fed) assure qu’elle va continuer de resserrer sa politique monétaire.

Suppression de la redevance télé : la démocratie tirée vers le bas ?

 

« En l’absence de la redevance, tout l’audiovisuel risque, à coup sûr, d’être tiré vers le bas » estime Jean-Noël Jeanneney 

 

Ce qui est en jeu si l’on supprime la redevance, ce n’est pas seulement le niveau culturel de la nation dans ses diverses générations, c’est aussi la qualité du débat civique, souligne, dans une tribune au « Monde », l’historien et ancien secrétaire d’Etat à la communication, qui appelle les députés à un refus « de salubrité civique ».

 

C’ette prise de position appelle des  remarques. La première, c’est que l’audiovisuel public ne joue désormais un rôle assez marginal face à l’explosion des modes d’expression : radio, télé, Internet. Pourquoi imposer une fiscalité à ceux qui ignorent l’audiovisuel publique? La seconde observation est liée à l’objectivité supposée des institutions publiques d’information. Sauf exception rare , l’audiovisuel public se caractérise souvent par une complaisance vis-à-vis du pouvoir en place et par une posture d’évitement des sujets trop brûlants. En outre,  l’audiovisuel public est aussi concernée par la publicité et donc aussi influencée par ses donneurs d’ordre NDLR

 

Il en est temps encore. Donc il faut le crier très fort. Supprimer la redevance audiovisuelle serait une mauvaise action.

Le principe en remonte au mitan des années 1930. Georges Mandel, ministre responsable dans le domaine de la radio, le théorisa. Sa justification demeure inchangée. Il s’agit, aujourd’hui comme autrefois, d’assurer la pérennité, à côté d’organismes mus par la quête du profit et dont le dynamisme est d’abord commercial, d’un service public qui soit mû par d’autres ressorts. En l’absence de la redevance, tout risque, à coup sûr, d’être tiré vers le bas. Achetant la première chaîne, en 1987, un entrepreneur de travaux publics avait promis de servir « un mieux-disant culturel ». On sait ce qu’il en a été.

 

L’idée démagogique d’une satisfaction des contribuables est évidemment illusoire. Elle sera fugace, à coup sûr. Démagogie ! J’étais chargé des questions audiovisuelles au gouvernement lorsque j’appris, à l’automne de 1992, qu’un jeune inspecteur des finances avait mis dans l’esprit du premier ministre, Pierre Bérégovoy, une singulière conviction : supprimer la redevance, supposée impopulaire (malgré diverses exonérations) aurait un effet décisif pour rallier l’opinion au pouvoir en place, dans la perspective des prochaines élections législatives. C’était une calembredaine. Mais il fallut que je menace de démissionner pour que le projet fût retiré. On est en droit d’affirmer, sans risquer d’être démenti, que ce n’est pas pour cette raison que la gauche fut battue lors des élections législatives qui suivirent.

Inciter à développer la publicité

Le gouvernement nous promet une garantie pluriannuelle du financement du secteur public. Pure illusion, puisqu’elle peut être contredite chaque année par des décisions nouvelles. En l’absence d’une redevance, le budget de l’audiovisuel public est voué à devenir une variable d’ajustement pour n’importe quel ministère.

L’euro au plus bas face au dollar, pourquoi ?

L’euro au plus bas face au dollar, pourquoi ? 

 

Par Clémentine Gallès, Cheffe Economiste et Stratégiste de Société Générale Private Banking. (La Tribune)

L’euro a de nouveau nettement baissé cette semaine contre le dollar, atteignant un plus bas depuis près de vingt ans. En renforçant le coût de l’énergie importée par les économies de la Zone euro, cette baisse représente un risque supplémentaire qui pèse sur les perspectives à la fois d’inflation et d’activité économique. Cela représente donc une

En effet, le dollar connaît un important mouvement d’appréciation contre l’ensemble des devises depuis le début de l’année (+15% contre l’euro et la livre britannique, et +22% contre le yen). Cette progression du dollar s’explique par différents facteurs. Tout d’abord la Réserve fédérale a annoncé dès la fin de l’année 2021 une progression de ses taux d’intérêt en réaction à une inflation américaine particulièrement élevée. Cette hausse des taux a incité les investisseurs en quête de rendements à acheter des obligations américaines libellées en dollars. Cette tendance a par la suite été accentuée par l’annonce de la Guerre en Ukraine. Les investisseurs ont en effet renforcé leur préférence vers des investissements en dollars dans ce nouveau contexte de risque touchant particulièrement l’Europe.

Enfin, l’appréciation de matières premières habituellement échangées en dollar a mécaniquement fait augmenter le recours à cette devise. Donc, si l’euro a baissé face au dollar, c’est avant tout lié à la forte demande de dollars. D’ailleurs l’euro n’a pas beaucoup évolué sur la période récente quand on le regarde contre un panier de devises plus large .

Cette nouvelle baisse augmente encore davantage le coût des énergies libellées en dollars, impliquant des nouvelles tensions à venir sur l’inflation de la Zone euro mais surtout une nouvelle dégradation des perspectives d’activité. La forte progression des prix de l’énergie depuis quelques mois a déjà impliqué une nette dégradation de la balance commerciale allemande, qui vient de basculer en territoire négatif pour la première fois depuis 1991 .

L’accentuation récente des tensions sur l’approvisionnement en gaz russe fait dorénavant craindre une récession en Zone euro. Dans ce contexte la progression du dollar face à l’euro devient une difficulté complémentaire pour la BCE : si elle augmente beaucoup ses taux d’intérêt, elle prend le risque de provoquer une récession, mais si elle n’augmente pas assez ses taux d’intérêt, l’euro pourrait continuer de baisser et mécaniquement renforcer le risque d’une inflation durable.

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