Archive pour le Tag 'sentent'

71% des Français ne se sentent pas assez aidés

71% des Français ne se sentent pas assez aidés financièrement

Emmanuel Macron a annoncé vouloir améliorer le quotidien de «ceux qui gagnent déjà trop pour être aidés et pas assez pour bien vivre», Une formule un peu attrape tout mais qui repose cependant sur une certaine réalité car 71 % des Français ne se sentent pas assez aidés. Une proportion qui ne cesse d’augmenter. Il s’agit en fait de catégorie qu’on peut définir comme la classe moyenne.

Pour l’Observatoire des inégalités, les classes moyennes définissent les populations qui se situent entre les 30 % les plus pauvres, et les 20 % les plus riches. Cela équivaut à un Français sur deux. Alors que l’inflation s’est envolée depuis le début de la guerre en Ukraine, avec une hausse continue du prix des matières premières et des produits de première nécessité, ils sont de plus en plus nombreux à avoir du mal à boucler les fins de mois malgré des emplois stables.

Beaucoup de ces Français ne peuvent prétendre aux aides sociales et se sentent donc un peu dévalorisés. Il faut dire qu’au cours de la période récente l’inflation en quelque sorte a tassé vers le bas les revenus. En cause des prix qui ont connu des envolées assez exceptionnelles d’abord comme le logement, le transport, l’alimentation et la part des abonnements de service qui ne cesse d’augmenter.

D’après le gouvernement et les institutions officielles les augmentations de revenus auraient compensé l’inflation. Mais il s’agit d’un calcul sur l’indice des prix de la consommation complètement obsolète. C’est-à-dire qui ne correspond plus à la structure et au volume de consommation des ménages; en réalité, il y a au moins 10 % de perte de pouvoir d’achat. Les ménages se concentrent sur les dépenses essentielles, éliminent les superflus et réduisent même les dépenses courantes ; d’où la baisse de la consommation et par conséquence aussi de la croissance.

«Panama Papers»: Platini, Cahuzac, Balkany… des noms qui sentent le soufre

 «Panama Papers»: Platini, Cahuzac, Balkany… des noms qui sentent le soufre

 

On est loin évidemment de connaître les noms des 1000 ressortissants français qui ont utilisé la filière du Panama pour créer des sociétés écrans. Certains l’ont sans doute fait sans rechercher de formes d’évasion fiscale mais la plupart cependant ont eu recours à l’officine panaméenne pour dissimuler des comptes grâce à des montages sophistiqués impliquant d’ailleurs souvent plusieurs paradis fiscaux. Parmi les noms évoqués figurent celui de Balkany, Cahuzac, et Platini. Des noms qui commencent à sentir le soufre car impliqués dans des affaires financières troubles. Avec souvent une double préoccupation d’abord dissimuler l’origine des fonds ensuite assurer leur protection fiscale par un anonymat total. Normal quand il s’agit de protéger des fonds d’origine douteuse ou difficilement avouable. Douze chefs d’Etat et de gouvernement, 128 responsables politiques et hauts responsables du monde entier, une soixantaine de proches des dirigeants mondiaux… et parmi eux environ 1 000 ressortissants français. Dans la liste des personnes impliquées dans l’évasion fiscale via des sociétés offshore, révélée par plusieurs médias internationaux dimanche sous le nom de « Panama Papers », figurent des personnalités françaises, une banque et un parti politique hexagonaux. Parmi eux, on retrouve Jérôme Cahuzac, l’ancien ministre du Budget déjà impliqué dans une affaire d’évasion fiscale vers la Suisse. D’après les données communiquées par le cabinet Mossack Fonseca, Jérôme Cahuzac détenait un compte bancaire lié à une société immatriculée aux Seychelles, administrée par deux autres sociétés offshore. Michel Platini, déjà pris dans la tourmente à la présidence de l’UEFA, a également créé une société offshore au Panama en 2007, soit moins d’un an après son élection à la présidence de l’autorité sportive. Les  raisons pour lesquelles Patrick Balkany, le député-maire de Levallois-Perret, et un homme d’affaires sont cités n’ont pas encore été révélées. Une banque française, la Société générale, est également mentionnée, ainsi qu’un parti politique français, dont on ignore encore l’identité. Le journal Le Monde et l’émission de France 2 Cash investigation diffusée mardi soir à 20h55 devraient donner des précisions dans les prochains jours sur les raisons pour lesquelles ces personnes ou entreprises figurent dans la liste du cabinet panaméen.




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