Archive pour le Tag 'peinture'

Coup de peinture sur Pôle Emploi , repeint en France travail

Coup de peinture sur Pôle Emploi , repeint en France travail


Encore un changement de nom et un coup de peinture sur l’administration en charge des questions de chômage. Ainsi Pôle Emploi va prendre le nom de « France travail ». En réalité, la mission est la même; à savoir: tenter de réinsérer les exclus de l’évolution économique et technique. La différence: une procédure administrative supplémentaire avec un contrat dit l’engagement personnalisé portant sur la nature et l’intensité de l’accompagnement. Exactement ce que devrait déjà faire « pôle emploi » et que ne pourra prendre en charge France travail composée essentiellement de fonctionnaires bien incapables de comprendre la problématique sociale et économique dans le privé.

C’est la mesure phare du projet de loi: la création de France Travail, qui va succéder à Pôle emploi, a pour objectif de réorganiser les services de l’emploi et de l’insertion. Un « nouveau parcours d’accompagnement », « plus personnalisé », ainsi qu’un « nouveau processus d’orientation » permettront une « entrée plus rapide » dans le parcours de recherche d’emploi, a précisé Matignon mardi lors d’un brief presse. Les bénéficiaires du RSA seront désormais automatiquement inscrits comme chercheurs d’emploi auprès de France Travail.

Un « réseau France Travail » rapprochera les acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation. Outre France Travail, qui en sera l’opérateur en chef, il réunira l’État, les missions locales (accompagnement des jeunes), Cap emploi (accompagnement des personnes handicapées), les collectivités territoriales ainsi que les organismes et associations d’insertion. Ces acteurs devront mettre en œuvre un « socle commun » de procédures pour mieux coordonner leurs interventions, a précisé Matignon, évoquant également un « large partage de données ».

Chaque personne inscrite à France Travail devra désormais signer un « contrat d’engagement ». Ce contrat – »personnalisé » en fonction des besoins du chercheur d’emploi, selon Matignon– comportera un « plan d’action » qui devra définir les objectifs et « l’intensité » de l’accompagnement. C’est dans le cadre de ce « contrat d’engagement » que pourront être mis en œuvre les 15 à 20 d’heures hebdomadaires d’activité. Mais ces heures ne sont pas formellement mentionnées dans le projet de loi: elles pourront être demandées si cela est « pertinent » pour la personne concernée.

Le régime des sanctions est également rénové par le projet de loi, afin de rendre ces sanctions « plus progressives » et « plus justes », a précisé Matignon. Le versement du RSA pourra désormais être temporairement suspendu en cas de manquement du chercheur d’emploi. Concrètement, s’il ne respecte pas les objectifs fixés par son « contrat d’engagement », le RSA ne lui sera plus versé. L’argent ne sera néanmoins pas perdu: dès lors qu’il respectera à nouveau ses engagements, le montant bloqué du RSA lui sera versé rétroactivement.

France travail : juste un coup de peinture sur pôle emploi !

France travail : juste un coup de peinture sur pôle emploi !

Nouveau changement de nom pour les institutions qui s’occupent du chômage. Ainsi Pôle l’emploi va prendre le nom de France travail. L’objectif est de s’occuper moins du chômage que de l’emploi avec la création d’un guichet dit unique. Le problème évidemment c’est que les fonctionnaires qui gèrent aujourd’hui Pole emploi demain France travail n’ont qu’une connaissance approximative des réalités du travail. Même chose pour les institutions d’insertion d’abord beaucoup trop peu nombreuses , ensuite qui elles aussi ont souvent des difficultés à prendre en compte les réalités socio-économiques pour permettre une réelle insertion dans l’économie voire la société.

Le nouvel organisme doit regrouper tous les acteurs de l’emploi et de l’insertion, mais aussi de la formation : Pôle emploi – et ses 55 000 agents sur tout le territoire – ainsi que les missions locales, Cap emploi, les services des départements qui gèrent le RSA.. etc.

Son objectif : répondre aux besoins d’insertion des demandeurs d’emploi ou des personnes qui ont des difficultés à entrer sur le marché du travail. Une des missions de France Travail sera aussi d’accompagner et d’aider les entreprises qui ont des offres d’emploi à proposer. Aujourd’hui, de nombreuses TPE et PME n’ayant pas le réflexe de s’adresser à Pôle emploi lorsqu’elles ont un recrutement à effectuer. Et pour cause elle préfère le plus souvent s’adresser à des agences d’intérim qui ont une autre capacité à définir des profils correspondant aux demandes concrètes des entreprises

L’objectif est que, dès 2024, toute personne privée d’emploi devra être inscrite à France Travail. Ainsi, sera établi un diagnostic de sa situation au regard de l’emploi – en fonction de son parcours, de sa qualification, etc. – mais aussi de ses difficultés, des freins qui peuvent être les siens à s’insérer – problèmes de santé, de mobilité, de formation, garde d’enfants… France Travail devrait alors lui permettre d’être mieux ( et plus rapidement ) orientée vers les services adéquats.

Le problème c’est que c’est déjà la mission théorique de « pôle emploi »!

« France travail »: un nouveau coup de peinture sur pôle emploi

  • « France travail »: un nouveau coup de peinture sur « pôle emploi »

Encore une nouvelle institution complètement bidon avec  » France  travai »l supposé organiser des synergies entre les acteurs pour faciliter la réinsertion des chômeurs.

La vérité c’est qu’il s’agit simplement d’un coup de peinture sur « pôle emploi » qui a largement démontré son incapacité à offrir de manière significative des emplois aux chômeurs« La création de France Travail suppose une transformation de Pôle emploi et de tous les acteurs du service public de l’emploi, ainsi qu’une mise en commun des compétences de l’Etat, des collectivités locales et de l’ensemble des acteurs économiques et associatifs pertinents, en lien notamment avec les partenaires sociaux », peut-on lire dans la lettre de mission à laquelle « Les Echos » ont eu accès.

Début juillet, lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, Elisabeth Borne avait donné le la. « Notre organisation est trop complexe. Son efficacité en pâtit. Nous ne pouvons plus continuer à avoir, d’un côté, l’Etat qui accompagne les demandeurs d’emploi, de l’autre, les régions qui s’occupent de leur formation et les départements en charge de l’insertion des bénéficiaires du RSA », avait déclaré la Première ministre, nourrie de son expérience d’ex-ministre du Travail.

Avec France Travail, il y aura un pilote dans l’avion dans chaque bassin d’emploi, qui sera jugé sur l’amélioration des taux d’insertion professionnelle », décrypte-t-on dans la majorité.Si l’ambition fait consensus, Thibaut Guilluy sait qu’il avance en terrain quelque peu miné. Les régions, qui partagent la formation des chômeurs avec Pôle emploi, ou les partenaires sociaux, jaloux de leurs prérogatives sur l’assurance-chômage , redoutent une mainmise de l’Etat qui ne dirait pas son nom. « Une attention particulière sera apportée à l’acceptabilité par le corps social des impacts du projet », demande d’ailleurs Olivier Dussopt dans la lettre de mission, soucieux d’éviter trop de vagues.

 

Borne : un fonds de peinture verte de 1,5 milliards

Borne : un fonds de peinture verte de 1,5 milliards

 

 

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Élisabeth Borne a annoncé ce samedi le déblocage d’un « fonds vert » doté d’1,5 milliard d’euros destiné aux collectivités locales pour les aider à lutter contre le changement climatique, dans un entretien au Parisien.Une sorte de fonds de peinture verte pour masquer la grande indigence de la transition écologique pourtant annoncée à grand renfort de trompettes

« Nous allons mettre en place un fonds vert doté d’1,5 milliard d’euros à destination des collectivités pour les aider dans l’accélération de leur transition écologique », a affirmé la Première ministre.

Élisabeth Borne suggère d’utiliser ce fonds pour « la réhabilitation de friches pour limiter l’étalement urbain », pour rénover « énergétiquement les bâtiments publics comme par exemple certaines écoles », pour ramener « de la nature dans les villes » ou encore installer « des parkings relais » à leur entrée.

 

Climat : un coup de peinture verte ne suffira pas

Climat : un coup de peinture verte  ne suffira pas

 

Du premier sommet de la Terre aux réunions internationales, la lutte contre le réchauffement climatique est devenue un totem pour les dirigeants mondiaux. Voire même plutôt une Arlésienne dont le refrain est connu d’avance  « Il faut que rien ne change pour que tout change ». Ceci même après les Accords de Paris où l’on répétait en cœur qu’il fallait sauver la planète sans en comprendre le sens et les efforts induits. On l’aura compris, ce n’est donc plus « la maison qui brûle » mais bien la planète. Par Vincent Auriac, PDG de AXYLIA, maison de finance responsable.( « la Tribune »).

 

 

Pour preuve, le 6e rapport du GIEC nous montre que nous sommes encore loin de la trajectoire qui nous permettrait d’atteindre les objectifs fixés par la science. Les climatosceptiques ont beau douter, si nous ne parvenons pas à réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre avant 2030, le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C, entraînant avec lui son lot de conséquences désastreuses. Aussi et comme le dit très bien Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et éthologue dans son dernier ouvrage Des âmes et des saisons où il est question de psychoécologie, « notre culture a perdu la boussole, nous naviguons à vue, bousculés par les événements, errant là où le vent nous porte. Pourtant, il nous faut reprendre le cap car l’homme n’est pas au-dessus de la nature ni supérieur aux animaux. Il est dans la nature« .

Neutralité planétaire

Raison de plus pour tendre vers un monde bas carboné où l’écologie, l’économie et le social sont notre boussole. Plus que le développement durable défini par la Commission Brundtland en 1987, c’est bien la société de la sobriété qu’il faut faire advenir. C’est dire si nous avons collectivement tiré sur la corde et que le point de non-retour est proche. En effet, comme le précise le GIEC, il faut adopter un autre mode de vie qui nous permettrait de réduire nos émissions de 40% à 70% d’ici 2050. Ce levier essentiel demande des engagements sociétaux et politiques. Le Président Macron a promis de nommer un Premier ministre qui sera en même temps, le « super ministre » de l’Écologie. Nous verrons.

En tout cas, pour atteindre la neutralité carbone planétaire, un changement de paradigme doit nous conduire à nous débarrasser des énergies fossiles, mais aussi de faire un meilleur usage des terres et des forêts par exemple. Les métropoles et mégalopoles, sources d’émissions importantes, ont un rôle évident à jouer dans cette contribution à la neutralité, notamment dans l’usage des infrastructures de transports. Bien sûr, il ne s’agit pas de déclarer le temps de l’écologie punitive ou celui du score social. La société bas carbone ne peut se concevoir qu’à la condition de lui adjoindre l’équité et la justice sociale. Elles renforcent la participation citoyenne et génèrent une bien plus grande motivation à atténuer le changement climatique. Au lieu d’oppositions, elles suscitent des compromis plus viables et vivables.

La finance peut stopper la dérive climatique

De son côté, la finance, accusée injustement de tous les maux, sera nécessaire pour accompagner et financer cette transition. Il est vrai que ce secteur tarde à entamer une réelle transition. Elle attend trop des entreprises sans prendre d’engagements à la hauteur des enjeux. Donnons-lui donc sa chance d’assumer ses responsabilités et participer à la lutte contre le  changement climatique. Particulièrement dans l’accompagnement des investisseurs en mobilisant des capitaux, largement disponibles, encore mal alloués et qui participent parfois, inconsciemment, à la dérive climatique.

Face aux Cassandre, il faudra bien admettre et constater pourtant que les contraintes sociales et environnementales ne sont pas des freins à l’investissement, mais des moyens de bonne gouvernance. Elles permettent de sécuriser les performances, mieux que les placements traditionnels. Pour l’instant, les entreprises et surtout les gestionnaires financiers parlent encore trop d’acronymes et d’émissions de CO2 selon des méthodes de calcul et des critères d’analyse qui ne sont pas toujours standardisés. Ce qui est source de confusion chez les Français, investisseurs ou épargnants, qui ne s’y retrouvent pas parmi les multiples labels promus par l’État. Pour clarifier la situation, le Score Carbone® tient compte des efforts fournis par une entreprise pour réduire ses émissions de CO2 ; ce qui permet aux acteurs du secteur financier et aux particuliers de prendre les bonnes décisions.  Cet outil est la preuve que des solutions existent pour éclairer les épargnants sur les entreprises engagées et celles qui, en 2025, seront à la remorque du nécessaire changement.

Plus globalement, comme on le dit d’un nouveau développement en agriculture, il nous faudra aussi pratiquer la résilience en de nombreux autres secteurs comme l’alimentation, avec une consommation moins carnée, des logements mieux isolés, l’accroissement du télétravail dans les métropoles et des mobilités plus douces. Mais attention, il ne s’agit pas d’une décroissance déguisée. Simplement, la modération de nos besoins et de nos désirs pour rompre avec notre propre autodestruction. Cela implique de remettre les Hommes, les entreprises et la nature au cœur de nos préoccupations et de redonner à notre monde un peu plus d’oxygène, de légèreté et de saveur… Chiche !?

Vincent Auriac

Climat : un coup de peinture du gouvernement ne suffira pas

Climat : un coup de peinture du gouvernement ne suffira pas

 

Du premier sommet de la Terre aux réunions internationales, la lutte contre le réchauffement climatique est devenue un totem pour les dirigeants mondiaux. Voire même plutôt une Arlésienne dont le refrain est connu d’avance  « Il faut que rien ne change pour que tout change ». Ceci même après les Accords de Paris où l’on répétait en cœur qu’il fallait sauver la planète sans en comprendre le sens et les efforts induits. On l’aura compris, ce n’est donc plus « la maison qui brûle » mais bien la planète. Par Vincent Auriac, PDG de AXYLIA, maison de finance responsable.( « la Tribune »).

 

 

Pour preuve, le 6e rapport du GIEC nous montre que nous sommes encore loin de la trajectoire qui nous permettrait d’atteindre les objectifs fixés par la science. Les climatosceptiques ont beau douter, si nous ne parvenons pas à réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre avant 2030, le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C, entraînant avec lui son lot de conséquences désastreuses. Aussi et comme le dit très bien Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et éthologue dans son dernier ouvrage Des âmes et des saisons où il est question de psychoécologie, « notre culture a perdu la boussole, nous naviguons à vue, bousculés par les événements, errant là où le vent nous porte. Pourtant, il nous faut reprendre le cap car l’homme n’est pas au-dessus de la nature ni supérieur aux animaux. Il est dans la nature« .

Neutralité planétaire

Raison de plus pour tendre vers un monde bas carboné où l’écologie, l’économie et le social sont notre boussole. Plus que le développement durable défini par la Commission Brundtland en 1987, c’est bien la société de la sobriété qu’il faut faire advenir. C’est dire si nous avons collectivement tiré sur la corde et que le point de non-retour est proche. En effet, comme le précise le GIEC, il faut adopter un autre mode de vie qui nous permettrait de réduire nos émissions de 40% à 70% d’ici 2050. Ce levier essentiel demande des engagements sociétaux et politiques. Le Président Macron a promis de nommer un Premier ministre qui sera en même temps, le « super ministre » de l’Écologie. Nous verrons.

En tout cas, pour atteindre la neutralité carbone planétaire, un changement de paradigme doit nous conduire à nous débarrasser des énergies fossiles, mais aussi de faire un meilleur usage des terres et des forêts par exemple. Les métropoles et mégalopoles, sources d’émissions importantes, ont un rôle évident à jouer dans cette contribution à la neutralité, notamment dans l’usage des infrastructures de transports. Bien sûr, il ne s’agit pas de déclarer le temps de l’écologie punitive ou celui du score social. La société bas carbone ne peut se concevoir qu’à la condition de lui adjoindre l’équité et la justice sociale. Elles renforcent la participation citoyenne et génèrent une bien plus grande motivation à atténuer le changement climatique. Au lieu d’oppositions, elles suscitent des compromis plus viables et vivables.

La finance peut stopper la dérive climatique

De son côté, la finance, accusée injustement de tous les maux, sera nécessaire pour accompagner et financer cette transition. Il est vrai que ce secteur tarde à entamer une réelle transition. Elle attend trop des entreprises sans prendre d’engagements à la hauteur des enjeux. Donnons-lui donc sa chance d’assumer ses responsabilités et participer à la lutte contre le  changement climatique. Particulièrement dans l’accompagnement des investisseurs en mobilisant des capitaux, largement disponibles, encore mal alloués et qui participent parfois, inconsciemment, à la dérive climatique.

Face aux Cassandre, il faudra bien admettre et constater pourtant que les contraintes sociales et environnementales ne sont pas des freins à l’investissement, mais des moyens de bonne gouvernance. Elles permettent de sécuriser les performances, mieux que les placements traditionnels. Pour l’instant, les entreprises et surtout les gestionnaires financiers parlent encore trop d’acronymes et d’émissions de CO2 selon des méthodes de calcul et des critères d’analyse qui ne sont pas toujours standardisés. Ce qui est source de confusion chez les Français, investisseurs ou épargnants, qui ne s’y retrouvent pas parmi les multiples labels promus par l’État. Pour clarifier la situation, le Score Carbone® tient compte des efforts fournis par une entreprise pour réduire ses émissions de CO2 ; ce qui permet aux acteurs du secteur financier et aux particuliers de prendre les bonnes décisions.  Cet outil est la preuve que des solutions existent pour éclairer les épargnants sur les entreprises engagées et celles qui, en 2025, seront à la remorque du nécessaire changement.

Plus globalement, comme on le dit d’un nouveau développement en agriculture, il nous faudra aussi pratiquer la résilience en de nombreux autres secteurs comme l’alimentation, avec une consommation moins carnée, des logements mieux isolés, l’accroissement du télétravail dans les métropoles et des mobilités plus douces. Mais attention, il ne s’agit pas d’une décroissance déguisée. Simplement, la modération de nos besoins et de nos désirs pour rompre avec notre propre autodestruction. Cela implique de remettre les Hommes, les entreprises et la nature au cœur de nos préoccupations et de redonner à notre monde un peu plus d’oxygène, de légèreté et de saveur… Chiche !?

Vincent Auriac

Macron: opération peinture verte

 

Pour schématiser la politique de Macron depuis son élection : de grands discours, une politique insignifiante  et des résultats presque nuls. Certes, on observera qu’en matière d’émissions de carbone la France s’en tire beaucoup mieux que la plupart des autres pays mais elle doit surtout à la politique nucléaire développée par les prédécesseurs de Macron. Même au regard de la COP  21 ( l’accord de Paris), la France est en retard par rapport à ses propres objectifs. Certes quelques mesures sont prises mais elles sont complètement décalées par rapport à l’enjeu. Ce n’est pas une réglementation par exemple sur les gobelets en plastique qui permettra  de structurer une politique environnementale susceptible d’avoir un impact sur l’environnement et par exemple sur le dérèglement climatique. Un dérèglement climatique qui amplifie et multiplie les catastrophes dites naturelles. Un exemple, la multiplication des tempêtes, des périodes longues de sécheresse au contraire de pluie, la montée des eaux, la fonte des neiges.

 

Macron a choisi la grandiloquence verbale en instituant un comité de défense écologique, sorte de géant aux pieds d’argile sans véritable contenu et sans véritable moyen. De l’enflure sémantique. Ce comité de défense écologique serait  destiné à «prendre des décisions autour du chef de l’État avec les ministres concernés, à éviter que les discussions ne se noient dans des réunions interministérielles, à solenniser les annonces et à regarder par quel bout certains sujets complexes peuvent être abordés», explique-t-on au ministère de la Transition écologique.  Lors du dernier comité

La question des inondations, essentielle, a été abordée. Cause de catastrophes à répétition, elles sont devenues le premier risque naturel en France. Entre le dérèglement climatique, la montée des océans et les débordements des cours d’eau, 17 millions de personnes vivent désormais avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Le gouvernement, qui ne crée pas de nouveau dispositif, veut donner un coup d’accélérateur à ceux qui existent déjà mais se perdent dans les méandres administratifs. C’est le cas des programmes d’actions de prévention des inondations (Papi), qui définissent une politique globale allant de la création d’ouvrages de protection à la limitation de l’urbanisation sur certains territoires. Ceux-là, comme d’autres plans d’action, mettent des années avant d’être appliqués. Cette volonté de simplification va donc dans le bon sens, tout comme la recherche de solutions innovantes.

Autre danger abordé lors de ce Conseil de défense écologique: le recul du trait de côte, qui touche aujourd’hui 20 % de notre façade maritime. «En Vendée ou dans la Somme, le littoral recule de 0,5 à 1,5 mètre par an», a rappelé la ministre de l’Écologie, Élisabeth Borne qui, ce mercredi, a présenté le contenu de ce 4e plan. D’ici à la fin du siècle, près de 50.000 logements pourraient être menacés. Mais ce rappel du péril ne s’accompagne guère de mesures chocs. Le gouvernement insiste une fois de plus sur l’importance du partage de l’information. Propriétaires et futurs acquéreurs doivent connaître le risque auquel ils s’exposent.

Par le biais de ce Conseil, il s’impose 20 mesures qui devront être appliquées dans ses administrations. Ainsi, fini les gobelets en plastique dans les distributeurs. À compter de juillet prochain, les agents publics devront adopter la gourde ou le verre pour se désaltérer.

Ecologie-Ville durable : gros coup de peinture verte par le gouvernement

Ecologie-Ville durable : gros coup de peinture verte par le gouvernement

 

Comme la question écolo risque de dominer l’enjeu  des élections municipales, le  gouvernement propose un coup de peinture verte sur les villes. Cependant on ne posera pas la question de la problématique de la sur-urbanisation qui va conduire à concentrer à terme 90 % de la population dans des métropoles ingérables. Le plus savoureux est cette perspective la  création de ferme urbaine.  D’ici à l’été prochain, 30 premiers quartiers seront sélectionnés, avec un financement dédié de 21 millions d’euros pour la création de fermes urbaines.

 

Plus sérieux, 22 quartiers volontaires expérimenteront des projets d’énergie positive et à faible impact carbone. « Une enveloppe d’aide à l’ingénierie » sera débloquée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), assure le ministère de la Ville et du Logement. Enfin 14 établissements publics d’aménagement devront intégrer au moins 50% de matériaux biosourcés ou géosourcés, . Et pour couronner le tout on va créer aussi un super machin administratif : France ville durable.

Cet organisme s’accompagnera de 50 « ateliers des territoires », budgétés à hauteur de 500.000 euros, d’une « plateforme d’open-innovation » nourrie par les entreprises et d’un outil Internet « Aides territoires » recensant les aides financières disponibles. 

 

 Bref des mesures très anecdotiques pour ne pas dire parfois ridicules pour cacher la stratégie de concentration urbaine.

Ville durable : gros coup de peinture verte par le gouvernement

Ville durable : gros coup de peinture verte par le gouvernement

 

Comme la question écolo risque de dominer l’enjeu  des élections municipales, le  gouvernement propose un coup de peinture verte sur les villes. Cependant on ne posera pas la question de la problématique de la sur-urbanisation qui va conduire à concentrer à terme 90 % de la population dans des métropoles ingérables. Le plus savoureux est cette perspective la  création de ferme urbaine.  D’ici à l’été prochain, 30 premiers quartiers seront sélectionnés, avec un financement dédié de 21 millions d’euros pour la création de fermes urbaines.

 

Plus sérieux, 22 quartiers volontaires expérimenteront des projets d’énergie positive et à faible impact carbone. « Une enveloppe d’aide à l’ingénierie » sera débloquée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), assure le ministère de la Ville et du Logement. Enfin 14 établissements publics d’aménagement devront intégrer au moins 50% de matériaux biosourcés ou géosourcés, . Et pour couronner le tout on va créer aussi un super machin administratif : France ville durable.

Cet organisme s’accompagnera de 50 « ateliers des territoires », budgétés à hauteur de 500.000 euros, d’une « plateforme d’open-innovation » nourrie par les entreprises et d’un outil Internet « Aides territoires » recensant les aides financières disponibles. 

 

 Bref des mesures très anecdotiques pour ne pas dire parfois ridicules pour cacher la stratégie de concentration urbaine.

France- climat des affaires, nouveau coup de peinture rose de l’INSEE

France-  climat des affaires, nouveau coup de peinture rose de l’INSEE

 

L’INSEE et autres organismes d’Etat n’en finissent pas de repeindre en rose la conjoncture. « La reprise et là, retournement de l’indicateur de l’économie, le chômage qui ne régresse pas mais progresse moins vite ». Bref c’est presque l’euphorie. Malheureusement les résultats concrets ne sont pas au rendez-vous et il faut attendre à une  croissance insignifiante en 2015. Surtout,  l’environnement mondial montre de graves faiblesses. Peu importe, l’INSEE titre «  L’indicateur global à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, est ressorti à 99, un plus haut depuis août 2011 ». On est sauvé !  Il reste toutefois juste en deçà de sa moyenne de long terme, qui se situe à 100. En clair c’est toujours la quasi dépression.  Pourtant Le climat des affaires se serait légèrement amélioré en France au mois de juillet grâce à l’industrie et aux services pour atteindre son plus haut niveau depuis l’été 2011, selon les données publiées mercredi 22 juillet par l’Institut national de la statistique et des études économiques l’Insee. L’indicateur global, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, est ressorti à 99, un plus haut depuis août 2011, même s’il reste juste en deçà de sa moyenne de long terme, qui se situe à 100. Il progresse d’un point par rapport à juin, dont l’indicateur a été révisé à 98, contre 97 annoncé en première estimation. Selon l’Insee, « l’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie est dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable». Pour les trois prochains mois, les chefs d’entreprise sont plus nombreux à anticiper une nouvelle amélioration de la demande globale et de la demande étrangère mais les perspectives générales d’exportation sont en nette baisse (-13 points) après leur forte hausse des douze derniers mois. Elles restent néanmoins nettement au-dessus de leur moyenne de longue période. Dans les services, les chefs d’entreprise interrogés sont « un peu plus optimistes sur leurs perspectives : les soldes relatifs à l’activité et à la demande prévues ainsi qu’aux perspectives générales continuent de progresser mais restent légèrement inférieurs à leur moyenne de long terme », souligne l’Insee.

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

Comme nous lécrivions déjà le 24 octobre, le changemeet de noms  des partis politique est une opération d’enfumage pour masquer la pauvreté et-ou l’incohérence des propositions actuelles et faire oublier les aneries passées ( voire les escroqueries). .  UMP, PS, FN, f’ront de gauche, centristes ous veulent changer de nom pour dissimuler le pathétique vide programmatique. En réalité, un coup de peinture sur de vieilles façade ;  ce qui est en cause ce n’est évidemment pas un changement de nom illusoire mais la révolution qui doit affecter tout le système politique. Un système confisqué par les pros de la politique qui ont transformé en carrière et métier ce qui ne devrait être qu’une mission temporaire au service de l’intérêt général. En France (ailleurs aussi) la démocratie est à bout de souffle et jamais sans doute dans l’histoire de la démocratie moderne le fossé n’a été aussi grand entre les appareils et le peuple. Ce qui se traduit dans la montée inexorable de l’abstention. La constitution est à bout de souffle, le parlement discrédité, et les partis ne sont que des machines de guerre  conquérir le pouvoir et à servir les écuries. Tout doit être changé, le mode d’émergence des futurs élus, lesquels n’ont strictement aucune chance s’ils ne se plient  pas à la logique des appareils. La sociologie des représentants du peuple doit être profondément modifiée pour être représentative de toutes les catégories socio professionnelles. Les fonctionnaires qui trustent les fonctions électives doivent être interdits d’élection sauf à démissionner de leur statut. Le nombre d’élus doit être divisé par 10 car chaque élu  plombe la compétitivité et même la liberté ; des évaluations régulières doivent être faite des politiques tant au plan national qu’au plan local ce qui éviterait les gaspillages monstrueux qui expliquent une grande partie de la dette (plus de 2000 milliards soit environ 30 000 euros pour chaque français). C’est d’une évolution institutionnelle dont nous avons besoin mais aussi culturelle. Il faut un autre discours, une autre forme. Bref une démocratie moderne, vivante, inventive débarrassée des oripeaux de cette monarchie républicaine décadente et des discours verbeux incompréhensible de la langue énarchique. Ce n’est pas emballage qui doit être modifié mais le contenu.

 

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

Changement des noms des partis : un coup de peinture sur de vieilles devantures

 

UMP, PS, FN, front de gauche, centristes tous veulent changer de nom pour dissimuler le pathétique vide programmatique. En réalité, un coup de peinture sur de vieilles façade ;  ce qui est en cause ce n’est évidemment pas un changement de nom illusoire mais la révolution qui doit affecter tout le système politique. Un système confisqué par les pros de la politique qui ont transformé en carrière et métier ce qui ne devrait être qu’une mission temporaire au service de l’intérêt général. En France (ailleurs aussi) la démocratie est à bout de souffle et jamais sans doute dans l’histoire de la démocratie moderne le fossé n’a été aussi grand entre les appareils et le peuple. Ce qui se traduit dans la montée inexorable de l’abstention. La constitution est à bout de souffle, le parlement discrédité, et les partis ne sont que des machines de guerre  conquérir le pouvoir et à servir les écuries. Tout doit être changé, le mode d’émergence des futurs élus, lesquels n’ont strictement aucune chance s’ils ne se plient  pas à la logique des appareils. La sociologie des représentants du peuple doit être profondément modifiée pour être représentative de toutes les catégories socio professionnelles. Les fonctionnaires qui trustent les fonctions électives doivent être interdits d’élection sauf à démissionner de leur statut. Le nombre d’élus doit être divisé par 10 car chaque élu  plombe la compétitivité et même la liberté ; des évaluations régulières doivent être faite des politiques tant au plan national qu’au plan local ce qui éviterait les gaspillages monstrueux qui expliquent une grande partie de la dette (plus de 2000 milliards soit environ 30 000 euros pour chaque français). C’est d’une évolution institutionnelle dont nous avons besoin mais aussi culturelle. Il faut un autre discours, une autre forme. Bref une démocratie moderne, vivante, inventive débarrassée des oripeaux de cette monarchie républicaine décadente et des discours verbeux incompréhensible de la langue énarchique. Ce n’est pas emballage qui doit être modifié mais le contenu.




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