Archive pour le Tag 'hommage'

Devoir de mémoire en hommage aux héros – Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Devoir de mémoire en hommage aux héros

Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Au cœur de nos villages, une croix, quelques noms
Modestes anonymes que l’histoire n’oublie pas
Quelques pierres dressées refusant l’abandon
De ceux qui se souviennent de la gloire d’un trépas

Car ces hommes étaient jeunes, car ces hommes étaient beaux
En partant, ils riaient comme on part en moisson
Mais dans les champs rougis par le sang des agneaux
Le fer faucha leur vie bien avant la saison

Ils riaient, ils chantaient leur jeunesse insolente
Ils lisaient dans leurs pères, leurs rides de demain
ils avaient des amis, ils avaient des amantes
Mais déjà la faucheuse décomptait leurs matins

Dans les terres lointaines, leurs rires se sont éteints
Dressés face à l’horreur, à l’ignoble oppression
ils préférèrent mourir, assumant leur destin
Plutôt que de trahir l’honneur de la nation

Des noms qu’on reconnaît, des familles connues
D’autres noms inconnus qui se sont sacrifiés
Des fils de la patrie qui auront tout perdu
Pour que poussent longtemps des fleurs de liberté

Oh vous jeunes héros et vous pères perdus
Nous entendons vos voix résonner dans nos cœurs
Que jamais nul n’oublie que vous avez vaincu
En offrant votre sang pour vos frères et vos sœurs

gaston rené Bessay

Manouchian: Entrée au Panthéon, un hommage aux héros d’origine étrangère

Manouchian: Entrée au Panthéon, un hommage aux héros d’origine étrangère

Missak Manouchian va entrer au Panthéon. Le président doit officialiser sa décision ce dimanche, à l’occasion du 83e anniversaire de l’Appel du 18-Juin, indique Jean-Pierre Sakoun, à l’origine du comité de soutien « Manouchian au Panthéon ». La panthéonisation aura lieu le 21 février 2024, 80 ans après l’exécution de Missak Manouchian. Il sera accompagné de son épouse Mélinée, elle aussi résistante.

Le résistant d’origine arménienne a été arrêté le 16 novembre 1943 et exécuté le 21 février 1944 avec 21 autres résistants au Mont-Valérien, à Suresnes (Hauts-de-Seine). Réfugié en France après le génocide arménien en 1915, Missak Manouchian a formé le « groupe Manouchian ». Ce groupe de résistants étrangers proche du Parti communiste français (PCF) est l’un des mouvements armés les plus actifs de la Résistance.

La femme de Missak Manouchian, Mélinée, est enterrée au cimetière d’Ivry près de Paris. Elle aussi rescapée du génocide arménien, elle avait rejoint la France avec lui en 1925 puis la résistance. Juste avant d’être exécuté, son époux lui a écrit une lettre bouleversante : « Bonheur à ceux qui vont nous suivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement. »

Violences-Policiers tués: hommage aux victimes … et après ?

Violences-Policiers tués: hommage aux victimes … et après ?

Après le drame de Roubaix, le président de la république a tweeté

« Ils étaient engagés pour les autres. Je leur rends hommage. »

Inutile de tourner autour du pot, le véritable responsable du drame de Roubaix qui a tué trois jeunes policiers et la coupable bienveillance des pouvoirs publics vis-à-vis de la consommation de drogues en France.( Autre exemple la bienveillance coupable des pouvoirs publics vis-à-vis de Teknival ou des centaines de participants ont été verbalisées pour consommation de drogues). En effet le conducteur de l’Alfa Roméo, âgé de 24 ans et tué dans la collision, « présente un taux d’alcool dans le sang de 2,08g par litre de sang et il est par ailleurs positif au cannabis », a annoncé La procureure.

Cet hommage a eu lieu lieu jeudi .

Un hommage évidemment mérité mais qui pose la question de l’après compte tenu de la déferlante de la drogue en France.

Le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée en France. En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Policiers tués: hommage aux victimes … et après ?

Policiers tués: hommage aux victimes … et après ?

AprèsNotamment le drame de Roubaix, le président de la république a tweeté
« Ils étaient engagés pour les autres. Je leur rends hommage. »

Inutile de tourner autour du pot, le véritable responsable du drame de Roubaix qui a tué trois jeunes policiers et la coupable bienveillance des pouvoirs publics vis-à-vis de la consommation de drogues en France.( Autre exemple la bienveillance coupable des pouvoirs publics vis-à-vis de Teknival ou des centaines de participants ont été verbalisées pour consommation de drogues). En effet le conducteur de l’Alfa Roméo, âgé de 24 ans et tué dans la collision, « présente un taux d’alcool dans le sang de 2,08g par litre de sang et il est par ailleurs positif au cannabis », a annoncé La procureure.

Gérald Darmanin a annoncé qu’un hommage leur serait rendu d’ici la fin de la semaine. Ce mardi, BFMTV a appris de sources concordantes que cet hommage aurait lieu jeudi à partir de 15h.

Un hommage évidemment mérité mais qui pose la question de l’après compte tenu de la déferlante de la drogue en France.

Le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée en France. En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Un hommage à Grichka Bogdanoff

Un hommage à Grichka Bogdanoff

 

 

 

Grichka Bogdanoff, mort suite au Covid alors qu’il n’a pas voulu se faire vacciner aura été un vulgarisateur controversé de la science. Il fait l’objet d’un hommage assez remarquable de la part du philosophe Daniel Salvatore Schiffer. ( dans le Figaro)

 

 

Daniel Salvatore Schiffer est philosophe, écrivain. Il est notamment l’auteur de «Divin Vinci – Léonard de Vinci, l’Ange incarn黫Gratia Mundi – Raphaël, la Grâce de l’Art» (avant-propos d’Igor et Grichka Bogdanoff), «La constellation Dante – Le chant du Sublime» (enrichi d’illustrations de Gustave Doré), publiés tous trois aux Éditions Erick Bonnier (Paris).

 

 

Il aimait les étoiles. Il était lui-même un astre. La lumière brillait toujours, irradiante, précieuse comme une gemme, dans ses yeux restés toujours ouverts, loin de toute banalité comme de toute médiocrité, sur l’ineffable mais puissant, inépuisable mais fécond imaginaire de l’enfance : une innocence en quête de rêve, d’au-delà, d’infini, d’absolu, d’immensité et de beauté, d’autres dimensions, y compris métaphysiques. Il me disait d’ailleurs toujours, ce prince d’un autre temps, ce seigneur d’un autre espace, cet incomparable enchanteur du réel, que c’est là, dans la profondeur illuminée de cet arrière-monde, à la surface de ces planètes lointaines, que se dessinait, sous son regard émerveillé, ce qu’il appelait le «visage de Dieu». Une intarissable soif de connaissance était, de fait, son impérieux viatique existentiel !

J’ai du mal à croire que jamais plus je n’entendrai son harmonieuse voix, toujours aimable, bienveillante et chaleureuse. Il m’est difficile de penser, en mon indicible peine, que jamais plus il ne me gratifiera, comme lorsque nous discutions en de longues mais passionnantes réflexions philosophiques, de son amicale et généreuse présence. La dernière fois que je l’ai vu, il n’y a guère si longtemps, chez lui, dans le modeste mais charmant hôtel particulier, au centre de Paris, de son frère Igor, c’était encore pour parler, du reste, de l’une de nos figures de prédilection en matière d’art, d’histoire, d’humanisme et de civilisation : le peintre Raphaël, l’un des trois grands génies (aux côtés de Léonard de Vinci et de Michel-Ange) de la Renaissance, auquel j’ai consacré l’année dernière, en 2020, pour commémorer dignement les 500 ans de sa mort, un livre, « Gratia Mundi – Raphaël, la Grâce de l’Art » (Éditions Erick Bonnier), mais que, surtout, Grichka lui-même, secondé en cela par Igor, son inséparable frère jumeau, enrichit gratuitement, sans jamais demander à être rémunéré pour cet important travail, d’un magnifique, subtil et émouvant avant-propos, sorte de testament spirituel avant la lettre, puisqu’il eut l’extrême bonté, encore, d’accepter que l’authentique et somptueuse tapisserie, œuvre inestimable de ce même Raphaël, qu’il possédait, à titre d’héritage de sa grand-mère châtelaine, serve à illustrer la couverture de mon ouvrage précisément. Nous avions d’ailleurs aussi, à ce propos, le projet d’écrire ensemble avec Igor un livre portant sur une double mais majeure thématique : ce qu’il appelait le «métaréalisme» et ce que je qualifie, quant à moi, dans le sillage de l’un de mes essais précédents, de «métaesthétique» !

Oui : mon frère d’âme, Grichka Bogdanoff, âge de 72 ans (mais avait-il réellement un âge, lui qui, fervent amant des deux infinis pascaliens, transcendait toute limite spatio-temporelle) s’en est allé rejoindre pour toujours, emporté par la maladie en ce fatal jour du 28 décembre 2021, béni par l’extrême-onction d’un prêtre accouru sur les lieux de son ultime soupir, cet immatériel ciel des étoiles éternelles qui plaisait tant à son cœur épris d’idéalisme platonicien.

C’est dire si ma peine, aujourd’hui, en cette aube triste où j’écris ces lignes, est immense, infinie comme cet infini, justement, qu’il aimait tant, en ses heures éperdues, contempler. Les mots me manquent pour dire mon chagrin ! J’aimais Grichka, profondément. J’avais pour lui une affection, doublée de tendresse, toute particulière : celle que l’on éprouve venant du fin fond de son cœur comme du tréfonds de son âme pour un frère, plus encore qu’un ami !

Grichka, outre son raffinement naturel, tant dans la gestuelle de son attitude que dans la richesse de sa personne, était, en effet, un être exquis, d’une prodigieuse intelligence et vaste culture : son élégance intérieure, qualité que seuls de rares esprits possèdent réellement, valait beaucoup mieux, dans sa véritable substance humaine et pour qui eut le privilège de le connaître en profondeur, par-delà de trompeuses apparences ou dérisoires faux-semblants, que ce que certains médias, que je ne nommerais pas ici tant par charité chrétienne que par respect de sa mémoire, ont pu donner trop souvent et futilement à voir.

Car, oui, Grichka, animé par une infatigable quête de savoir était, par-delà même son affable simplicité, d’une rare noblesse d’âme, infailliblement parée d’une admirable honnêteté intellectuelle et intégrité morale tout à la fois : un vrai aristocrate, plus encore par son esprit que par sa naissance, d’ascendance princière russe (par son père) et austro-hongroise (par sa mère).

Mais au fond que dire donc encore pour lui rendre justice et le restituer ainsi à son authentique grandeur ? Le réveil est dur en ce matin où vers 7 heures son imminente mort me fut, à moi qui le veilla en pensée et prière tout au long de cette tragique nuit, annoncée ! Paix à ton âme, mon cher, mon très cher Grichka ! Aujourd’hui, je te pleure comme j’ai rarement pleuré, et mes larmes ont la douce et pourtant cruelle saveur d’un adieu – que je ne voudrais toutefois pas définitif – fraternel !

À toi donc, mon beau et illustre frère d’âme, je dédie ces mots certes douloureux mais néanmoins sublimes, particulièrement de circonstance, d’Alfred de Musset, romantique parmi les Romantiques, extraits de sa poétique Nuit de Décembre… ce même mois de décembre où tu es parti, intact dans ton intangible mystère, vers d’autres cieux, d’autres univers et d’autres galaxies (semblables, peut-être, à celles et à ceux de ce mythique « Temps X » qui firent jadis tant rêver et voyager lors de tes mémorables émissions télévisées en costume de cosmonaute d’entières générations d’adolescents et même de moins jeunes), me laissant ainsi, désarmé, à mon deuil autant qu’à ma silencieuse solitude :

« Du temps où j’étais écolier,

Je restais un soir à veiller

Dans notre salle solitaire.

Devant ma table vint s’asseoir

Un pauvre enfant vêtu de noir,

Qui me ressemblait comme un frère.

(…)

Son visage était triste et beau :

À la lueur de mon flambeau,

Dans mon livre ouvert il vint lire.

Il pencha son front sur sa main,

Et resta jusqu’au lendemain,

Pensif, avec un doux sourire.

(…)

Je m’en suis si bien souvenu,

Que je l’ai toujours reconnu

À tous les instants de ma vie.

C’est une étrange vision,

Et cependant, ange ou démon,

J’ai vu partout cette ombre amie.

(…)

Partout où j’ai voulu dormir,

Partout où j’ai voulu mourir,

Partout où j’ai touché la terre,

Sur ma route est venu s’asseoir

Un malheureux vêtu de noir,

Qui me ressemblait comme un frère.

(…)

Ce soir encore je t’ai vu m’apparaître.

C’était par une triste nuit.

L’aile des vents battait à ma fenêtre ;

J’étais seul, courbé sur mon lit.

J’y regardais une place chérie,

Tiède encor d’un baiser brûlant ;

Et je songeais comme la femme oublie,

Et je sentais un lambeau de ma vie

Qui se déchirait lentement.

(…)

Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,

Pèlerin que rien n’a lassé ?

Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse

Assis dans l’ombre où j’ai passé.

Qui donc es-tu, visiteur solitaire,

Hôte assidu de mes douleurs ?

Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?

Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,

Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ? »

Adieu donc, cher, très cher Grichka, mon frère d’âme : puisses-tu reposer, au firmament de cet éternel ciel que tu as tant cherché, dans l’étincelante paix de ta divine étoile ! Je t’aimais, de cette «fraternité sidérale» dont parla si bien notre immortel Nietzsche et dont Goethe en personne fit, dans sa glorieuse quoique humble sagesse, le plus haut et immémorial degré de ses «affinités électives» !

Hommage de Biden aux 400000 morts du COVID-19

Hommage de Biden aux  400000 morts du COVID-19

Un hommage de Biden et de la vice-présidente aux 400 000 morts du Covid 19 aux États-Unis. Une marque de respect évidemment pour les victimes autant qu’une accusation à l’égard de Trump complètement inconséquent vis-à-vis du drame de la pandémie notamment chez les plus pauvres.

Les cérémonies dirigées par Biden et la vice-présidente élue Kamala Harris depuis la base du Lincoln Memorial ont marqué le premier clin d’œil officiel du gouvernement fédéral au bilan effroyable de la pandémie.

«Pour guérir, nous devons nous souvenir. C’est parfois difficile à retenir, mais c’est comme ça que nous guérissons. Il est important de le faire en tant que nation », a déclaré Biden pour lancer un hommage qui comprenait des célébrations dans les villes du pays.

Pendant qu’il parlait, 400 lampes électriques bordant les côtés de la Reflecting Pool du mémorial ont été allumées pour honorer les vies perdues, suivies de la performance de la star du gospel Yolanda Adams de la chanson «Hallelujah», puis un moment de silence.

Les États-Unis ont dépassé mardi 24 millions d’infections connues au COVID-19 et 400000 vies perdues depuis le premier décès documenté de COVID-19 dans le pays en février 2020, selon un décompte de Reuters. Le pays a enregistré en moyenne plus de 200 000 nouveaux cas et 3 220 décès par jour au cours de la semaine dernière, et a le nombre de décès par COVID-19 le plus élevé au monde.

La perte incessante de vies humaines a mis une pression particulière sur les professionnels de la santé dans les tranchées de la pandémie.

«Vous êtes juste entouré de toutes ces horribles maladies que vous ne pouvez pas réparer – tout le temps», a déclaré le Dr Mangala Narasimhan, qui supervise les équipes de soins intensifs des hôpitaux Northwell Health, le plus grand fournisseur de soins de santé de l’État de New York.

 

« Les États ont déploré le manque de financement et de soutien du gouvernement fédéral pour leur rôle dans la campagne, et affirment que les approvisionnements ne répondent pas à la demande des travailleurs de la santé, des personnes âgées et d’autres personnes désignées comme les premiers en ligne pour les vaccins.

Les infections en forte augmentation ont poussé les salles d’urgence des hôpitaux, les unités de soins intensifs, les baies d’ambulance et les morgues à déborder au cours du mois dernier, en particulier à Los Angeles et dans ses environs. Ghaly a déclaré que le nombre de cas devrait continuer d’augmenter au cours des deux prochaines semaines, mais moins rapidement que les responsables l’avaient craint, preuve que les restrictions sur les activités commerciales et sociales fonctionnaient.

Professeur assassiné : hommage national mercredi

Professeur assassiné : hommage national mercredi

Un hommage national sera rendu mercredi prochain au professeur d’histoire-géographie décapité vendredi aux abords d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines.

Qualifié par le président Emmanuel Macron d’”attentat terroriste islamiste caractérisé”, ce meurtre, qui réveille le souvenir de l’attentat contre Charlie Hebdo en 2015 dont le procès se déroule en ce moment à Paris, a suscité une vive émotion à travers le pays.

Bernard Arnault, président de LVMH: hommage indécent à Macron !

 

L’hommage à Macron de Bernard Arnault président de  LVMH , deuxième fortune du monde est particulièrement indécent. En effet le patron de LVMH possède une fortune évaluée à environ 100 milliards de dollars et pourtant ils ne payent que 2 millions d’impôts, une goutte d’eau et une prouesse de l’ingénierie fiscale autorisée par Macron. En l’espace d’un an, la fortune de Bernard Arnault a progressé de 39 milliards de dollars. C’est le plus fort gain constaté au sein des 500 milliardaires dont le patrimoine est estimé par l’agence Bloomberg. Par comparaison notons que la fortune moyenne (le patrimoine) des Français et de l’ ordre  de 230 000 € et qu’ils payent e en moyenne 2300 € d’impôts soit 1 %. Bernard Arnault lui proportionnellement devrait payer 1 milliards.  il réussit l’exploit de n’avoir que 2 millions à régler grâce à son ingénierie fiscale ( comprendre évitement fiscal) et aux nombreux cadeaux faits par Macron aux plus fortunés. Pas étonnant que ces derniers aient largement financé la campagne de Macron et le remercient encore.

L’un des principaux soutiens à Macron relativise aussi  les mouvements sociaux en France. « La France reste un pays qui fait rêver, c’est toujours le pays qui attire le plus de touristes au monde », a insisté le PDG de LVMH, qui a adressé un message de félicitations à Emmanuel Macron. « Depuis l’arrivée du président Macron à la présidence de la République, l’image de la France s’est quand même sensiblement améliorée sur notre activité, s’est beaucoup améliorée notamment pour les investissements étrangers. Et ça compte beaucoup », a-t-il assuré.

Pourtant, le président de la République est hautement contesté depuis un an, avec notamment le mouvement des « gilets jaunes » et les manifestations parfois violentes qui l’ont accompagné. Les images des incidents sur les Champs-Elysées, sous l’Arc de triomphe notamment, ont ainsi fait le tour du monde. « On a tendance à grossir un peu l’impact de tout ça « , a tempéré Bernard Arnault. « En France, à la télévision, on fait beaucoup d’émissions sur la politique et sur tous ces événements. Il y en a quand même beaucoup moins à l’étranger et notamment aux Etats-Unis, ou encore moins en Chine. » ……Et pour cause la démocratie n’y est pas tolérée !

Débarquement Provence -Héros africains : Un hommage tardif et insuffisant

Débarquement Provence -Héros africains   : Un hommage tardif et insuffisant

 

 

 

L’hommage rendu par Macron aux héros africains à l’occasion du débarquement en province est à la fois bien tardif et bien insuffisant. En effet l, es soldats africains ont payé un lourd tribut pour permettre la victoire de la France non seulement en  39 45 mais surtout en 14-18. Le pire c’est que la France n’a jamais honoré ses engagements vis-à-vis de ses soldats. En effet les primes et autres pensions n’ont  pratiquement jamais été versées normalement aux Africains après ces guerres. On aura attendu qu’ils soient pratiquement tout mort pour les rétablir dans leurs droits. Les tirailleurs sénégalais étaient un corps de militaires appartenant aux troupes coloniales constitué au sein de l’Empire colonial français en 1857, principal élément de la « Force noire »1 et dissous au début des années 1960. Bien que le recrutement de tirailleurs ne se soit pas limité au Sénégal, c’est dans ce pays que s’est formé en 1857 le premier régiment de tirailleurs africains, ces unités d’infanterie désignant rapidement l’ensemble des soldats africains de couleur noire qui se battent sous le drapeau français et qui se différencient ainsi des unités d’Afrique du Nord, tels les tirailleurs algériens.

En 1895, ils participent à la conquête de Madagascar, de 1895 à 1905, ils sont employés à la pacification de ce pays.

En Afrique Française du Nord (AFN) et surtout au Maroc, des unités de l’armée coloniale, européennes ou africaines (12 bataillons), servaient dans le cadre de la « pacification ».

En 1914-1918 lors de la Première Guerre mondiale, ce sont environ 200 000 « Sénégalais » de l’AOF qui se battent sous le drapeau français, dont plus de 135 000 en Europe. Environ 15 % d’entre d’eux, soit 30 000 soldats, y ont trouvé la mort (sur un total de 1 397 800 soldats français morts durant le conflit soit plus de 2 % des pertes totales de l’armée française) et beaucoup sont revenus blessés ou invalides. Jean-Yves Le Naour compte quant à lui 180 000 tirailleurs sénégalais, « dont 130 000 ont combattu en France » et « 30 000 sont morts, ce qui représente un mort pour six mobilisés : c’est à peu de choses près la proportion de décès que l’on observe parmi les poilus français ».

En 1959, puis en 1960, le Parlement français a adopté un dispositif dit de « cristallisation », c’est-à-dire du gel de la dette contractée par l’Empire français et qui échoit à la seule métropole, par blocage de la valeur des points de pension à la valeur atteinte lors de l’accession à l’indépendance des pays, dont les anciens tirailleurs étaient ressortissants. Après presque 50 ans de contentieux, et après la sortie du film Indigènes évoquant le rôle des troupes nord-africaines en Europe en 1943-1945, le Parlement français a finalement voté le 15 novembre 2006 la revalorisation des pensions des soldats des ex-colonies dans le cadre du budget 2007 des anciens combattants. « 84 000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devraient en bénéficier », s’ils se manifestent ! .

Il y a aussi l’aspect économique, en 14 18, Le Maghreb n’a pas seulement contribué à l’effort de guerre dans les tranchées mais également en fournissant des milliers de bras pour les usines.

Durant quatre ans, l’Afrique du Nord va envoyer 180.000 travailleurs dans l’Hexagone, dont beaucoup vont rester sur place après la fin des hostilités. 100.000 Algériens et 40 000 Marocains ont été envoyés en métropole, essentiellement dans les grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon et Saint-Étienne, mais aussi quelquefois dans les campagnes, afin de remplacer la main-d’œuvre masculine partie au front.

Les premiers quartiers historiques maghrébins de France se sont constitués à cette époque : la Goutte-d ’Or à Paris ou encore Vénissieux à Lyon. C’est de la Première guerre mondiale que date l’immigration maghrébine en France.

 

Poème en hommage aux poilus de 14-18 : « Vosges sanglantes »

Poème en hommage aux poilus de 14-18 :

 

 

« Vosges sanglantes »

 

Les cieux ont perdu leur couleur

Les arbres nus et mutilés

Tous les oiseaux sont morts de peur

La terre est un ventre percé

 

Dans la plaine un chêne orgueilleux

Tend  son tronc gris et calciné

Les branches noircies par le feu

Sa tête git à terre coupée

 

Le sol  est devenu stérile

Brulé par la pluie  des mitrailles

Par les obus,  les escarbilles

L’enfer qui fouilla les entrailles

 

La terre a recouvert les hommes

Des jeunes faits pour  être aimés

Ils dorment désormais sous des dômes

De pierres et d’oublis assemblés

 

Le sens des Vosges un  siècle après

Imbibe encore l’humus maudit

Et parfois des gouttes rosées

Tombent d’un sapin qui gémit

 

Gaston René Bessay

Devoir de mémoire- Poème en hommage aux poilus de 14-18

Poème en hommage aux poilus de 14-18

« Quelques pierres, quelques noms »

Au cœur de nos villages, quelques pierres, quelques noms

Modestes anonymes que l’histoire n’oublie pas

Quelques pierres dressées refusant l’abandon

De ceux qui se souviennent de la gloire d’un trépas

Car ces hommes étaient jeunes car ces hommes étaient beaux

En partant, ils riaient comme on part en moisson

Mais dans les champs rougis par le sang des agneaux

Le fer faucha leur vie bien avant la saison

Ils riaient, ils chantaient leur jeunesse insolente

Ils lisaient dans leurs pères leurs rides de demain

Ils avaient des amis, ils avaient des amantes

Mais déjà la faucheuse décomptait leurs matins

Dans les terres lointaines, leurs rires se sont éteints

Dresser face à l’horreur, à l’ignoble oppression

Ils préférèrent mourir, assumant leur destin

Plutôt que de trahir l’honneur de la Nation

Des noms qu’on reconnaît, des familles connues

D’autres noms inconnus, qui se sont sacrifiés

Des fils de la patrie qui auront tout perdu

Pour que poussent longtemps des fleurs de liberté

Gaston René Bessay

Poèmes en hommage aux poilus de 14-18 :

Poèmes en hommage aux poilus de 14-18 :

 

 « Quelques pierres, quelques noms »

 

Au cœur de nos villages, quelques pierres, quelques noms

Modestes anonymes que l’histoire n’oublie pas

Quelques pierres dressées refusant l’abandon

De ceux  qui se souviennent de la gloire d’un trépas

 

Car ces hommes étaient jeunes car ces hommes étaient beaux

En partant, ils riaient  comme on part en moisson

Mais dans les champs rougis par le sang des agneaux

Le fer faucha leur vie bien avant la saison

 

Ils riaient, ils chantaient leur jeunesse insolente

Ils lisaient dans leurs pères leurs rides de demain

Ils avaient des amis, ils avaient des amantes

Mais déjà la faucheuse décomptait leurs matins

 

Dans les terres lointaines, leurs rires se sont éteints

Dresser face à l’horreur, à l’ignoble oppression

Ils préférèrent mourir, assumant leur destin

Plutôt que de trahir l’honneur de la Nation

 

Des noms qu’on reconnaît, des familles connues

D’autres noms inconnus, qui se sont sacrifiés

Des fils de la patrie qui auront tout perdu

Pour que poussent longtemps des fleurs de liberté

 

Oh vous jeunes héros, et vous pères perdus

Nous entendons vous voix résonner dans nos cœurs

Que jamais nul n’oublie que vous avez vaincu

En offrant votre sang pour vos frères et vos sœurs

 

« Vosges sanglantes »

 

Les cieux ont perdu leur couleur

Les arbres nus et mutilés

Tous les oiseaux sont morts de peur

La terre est un ventre percé

 

Dans la plaine un chêne orgueilleux

Tend  son tronc gris et calciné

Les branches noircies par le feu

Sa tête git à terre coupée

 

Le sol  est devenu stérile

Brulé par la pluie  des mitrailles

Par les obus,  les escarbilles

L’enfer qui fouilla les entrailles

 

La terre a recouvert les hommes

Des jeunes faits pour  être aimés

Ils dorment désormais sous des dômes

De pierres et d’oublis assemblés

 

Le sens des Vosges un  siècle après

Imbibe encore l’humus maudit

Et parfois des gouttes rosées

Tombent d’un sapin qui gémit

 

GRB

Poème en hommage aux poilus : « Quelques pierres, quelques noms »

Poème en hommage aux poilus : « Quelques pierres, quelques noms »

 

Au cœur de nos villages, quelques pierres, quelques noms

Modestes anonymes que l’histoire n’oublie pas

Quelques pierres dressées refusant l’abandon

De ceux  qui se souviennent de la gloire d’un trépas

 

Car ces hommes étaient jeunes car ces hommes étaient beaux

En partant, ils riaient  comme on part en moisson

Mais dans les champs rougis par le sang des agneaux

Le fer faucha leur vie bien avant la saison

 

Ils riaient, ils chantaient leur jeunesse insolente

Ils lisaient dans leurs pères leurs rides de demain

Ils avaient des amis, ils avaient des amantes

Mais déjà la faucheuse décomptait leurs matins

 

Dans les terres lointaines, leurs rires se sont éteints

Dresser face à l’horreur, à l’ignoble oppression

Ils préférèrent mourir, assumant leur destin

Plutôt que de trahir l’honneur de la Nation

 

Des noms qu’on reconnaît, des familles connues

D’autres noms inconnus, qui se sont sacrifiés

Des fils de la patrie qui auront tout perdu

Pour que poussent longtemps des fleurs de liberté

 

Oh vous jeunes héros, et vous pères perdus

Nous entendons vous voix résonner dans nos cœurs

Que jamais nul n’oublie que vous avez vaincu

En offrant votre sang pour vos frères et vos sœurs

 

« Force noire » de 14-18 : hommage tardif …….et gratuit

« Force noire » de 14-18 : hommage tardif …….et gratuit

 

 

Un hommage tardif et bien gratuit concernant les soldats africains ayant combattu leur de la première guerre mondiale. Pour la plupart, des hommes enrôlés d’office qui ont servi de chair à canon notamment dans le régiment des tirailleurs sénégalais. À l’occasion de cet hommage on a évoqué le chiffre de 200 000 soldats africains et le chiffre de 30 000 morts. La vérité c’est sans doute qu’on est plus proche du chiffre de 80 000 à 100 000 pour la simple raison que pendant longtemps l’état major ne comptait pas les morts  africains pour ne pas alourdir la facture de l’horreur. Un scandale évidemment d’autant que ces combattants africains ont ensuite pour beaucoup été privé d’indemnités et de pensions qu’ils méritaient. En outre la France à partir de la décolonisation, a bloqué le montant des  indemnisations des combattants de toutes les guerres de 14-18 bien sur, de 39 45 et des guerres coloniales. Finalement le contentieux a été réglé 50 ans après. C’est-à-dire qu’il y avait déjà longtemps que nombre de combattants étaient morts. . Après notamment  la sortie du film Indigènes évoquant le rôle des troupes nord-africaines en Europe en 1943-1945, le Parlement français a finalement voté le 15 novembre 2006 la revalorisation des pensions des soldats des ex-colonies dans le cadre du budget 2007 des anciens combattants. « 84 000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devraient en bénéficier », s’ils se manifestent ! Nombreux de ces combattants avec le temps n’ont jamais été capables de produire les documents nécessaires pour justifier leur demande, en outre surtout la plupart était morts. Ces combattants ont pourtant manifesté une conduite exemplaire. Pour parler clair,  ils ont servi de chair à canon, beaucoup d’autres sont morts de maladie dans les tranchées froides et humides qui contrastaient évidemment avec le climat africain. Emmanuel Macron et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ont honoré mardi à Reims la mémoire des “héros de l’armée noire”, ces 200.000 soldats africains venus combattre aux côtés de la France lors de la Première Guerre mondiale. Le chef de l’Etat français et son homologue ont participé à une cérémonie dans le parc de Champagne à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918 avec honneurs aux drapeaux, hymnes, revue des troupes et inauguration officielle du “monument aux héros de l’armée noire”. “Près de 200.000 combattants africains ont accouru à la rescousse pendant la Première Guerre mondiale, ils se sont battus, de jour et de nuit, pour la France mais pour eux-mêmes aussi” a dit le président malien invité pour la cérémonie. . “Ils ont saigné pour la paix du monde”. On aurait pu ajouter que des centaines de combattants ’africains furent exécutés ou blessés par l’armée française   en 1944 à Dakar  (Le massacre de Thiaroye)  à l’occasion de  la manifestation des tirailleurs qui réclamaient  leurs indemnités et pensions.

Hommage national au héros Beltrame et après

 

Hommage national au héros Beltrame et après

Après l’immense émotion et l’  hommage justifié au nouveau héros se pose la question de l’après. Encore une commémoration qui honore et ressemble pendant quelques heures ou bien un vrai tournant sociétal sur la prise de conscience de la menace islamiste. Le chef de l ‘Etat à souligné la force de la résilience française concernant les valeurs fondamentales qui fondent la république et la nation. Il a appelé à la résistance ? Pas une résistance  de nature communautariste et qui divise encore une peu plus mais sans doute une résistance contre l’avilissement des valeurs dans une  société ou le citoyen moyen se comporte davantage en consommateur de démocratie qu’en acteur. Il y a évidemment plusieurs facteurs explicatifs à la montée en puissance de l’islamisme radical et violent en France ? D’abord peut-être un certain laxisme vis-à-vis précisément de la mise en cause quotidienne de ces valeurs avec la grande tolérance vis-à-vis des phénomènes d’insécurité, de la délinquance du quotidien et du manque général de respect pour autrui, voire des simples règles de la politesse. Un laisser aller  qui a grandement favorisé la création de zones de non droit, terreau de l’islamisme enrichi par des trafics en tous genres notamment de drogue. De ce point de vue,  la reconquête de ces quartiers est essentielle pas seulement pour rétablir la sécurité mais pour réinsérer socialement les jeunes sur le plan scolaire, culturel et professionnel, pour créer des zones économiques spécifiques, tout simplement des zones républicaines. La responsabilité en incombe à l’Etat, à l’école, aux services publics en général, aux collectivités locales mais aussi à la société toute entière pour l’instant trop spectatrice du dépérissement du tissu sociétal qui risque d’être livré aux dérives de tous les communautaristes et de tous les populismes.

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