Archive pour le Tag 'espèce'

Intellectuels en France: espèce menacée ?

Intellectuels  en France: espèce menacée ?    

 

L’espèce des intellectuels est-elle menacée en France ? on peut légitimement se poser la question quand le haut du pavé est occupé par les technocrates, les marchands illusion, les sophistes et les nostalgiques révolutionnaires comme  réactionnaires.  En un demi-siècle, nous sommes passés de la quête des fins dernières et des philosophies de l’histoire, religieuses ou politiques, bref, d’une réflexion sur le sens de notre brève existence terrestre, à des préoccupations à court rayon d’action, le corps et ses humeurs. déplore le Pierre Vermeren, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris- I Panthéon-Sorbonne qui dans une tribune au Monde constate  l’affaiblissement intellectuel en France depuis au moins une trentaine d’années?

« Parmi les sujets de prédilection qui nourrissent nos échanges publics et privés, on relèvera «le charme discret de l’intestin», «les personnalités toxiques», la sexualité ou les origines ethniques de tout un chacun, mâtinés de considérations psychologiques. Émissions de radio et polémiques médiatiques, livres à succès, réseaux sociaux, articles des magazines et experts autoproclamés en témoignent, les préoccupations de nos contemporains sont descendues de quelques étages. »

En ces temps de troubles économiques, sociaux, politiques, les intellectuels font preuve d’une grande discrétion. Où sont aujourd’hui Bourdieu, Claude Levi Strauss, Sartre, Aron, Barthe, Michel Foucault  s’interrogent certains. Justement Michel Foucault avait pressenti le changement de statut de l’intellectuel en constatant la fin de l’intellectuel universel par l’intellectuel spécifique. Du fait de l’évolution de la démocratie et des techniques, le monde a connu sans doute en quelques dizaines d’années davantage de changements que pendant des siècles et des millénaires dans les domaines économiques, sociaux, politiques, environnementaux et culturels. Un seul exemple un salarié consacrait 70 % de son temps sous Napoléon Ier, aujourd’hui il n’en consacre que 10 %. En outre,  le processus d’évolution s’est encore accéléré au cours des 10 à 20 dernières années. Sur le plan économique,  les changements affectent à la fois la nature des biens mais aussi leur mode de production et de distribution. Témoin, l’évolution des populations actives. En 1800 l’agriculture occupait 75 % des Français, en 1900 autour de 40 %, en 1970, 10 %, aujourd’hui moins de 4 %. Pour l’industrie dans les années 50, le secteur occupait  environ 40 % de la population, aujourd’hui en France, c’est environ 10 %. Par contre,  les services se sont considérablement développés pour représenter à peu près 80 % des emplois aujourd’hui. Des mutations qui bouleversent évidemment les activités, les qualifications les emplois, aussi leur localisation. D’une certaine façon, l’économie s’est à la fois dématérialisée et internationalisée avec des processus de production et de distribution de plus en plus complexes ;  à telle enseigne qu’il est bien difficile de savoir quelles sont les produits réellement français tellement sont imbriqués les éléments des modes de production. L’autre facteur explicatif marquant, lié aux autres, est l’émergence des pays en développement dont beaucoup étaient condamnés à la quasi famine il y a une cinquantaine d’années et qui commencent à accéder à des niveaux de vie plus décents. Des pays qui deviennent parfois concurrents et qui contraignent les anciens pays occidentaux à se  spécialiser  sur des productions à plus forte valeur ajoutée. Des pays concurrents mais aussi clients qui achètent les biens de l’industrie aéronautique, spatiale, navale, automobile, ferroviaire, nucléaire ou encore du BTP et de l’armement. Progressivement , ces pays s’approprient aussi certaines techniques, ce qui contraint les pays occidentaux à de nouveaux progrès technologiques. Finalement ces échanges internationaux participent du progrès économique et social global sous réserve toutefois que les balances commerciales soient équilibrées, ce qui est loin d’être le cas pour la France dont la balance des échanges de biens est dramatiquement dans le rouge. Cela en raison des rigidités structurelles propres au pays. Notons aussi que la financiarisation des économies a largement déplacé les centres de décision et de répartition des richesses. Des mutations qui ont cependant permis un accès beaucoup plus large à des produits et services qui satisfont de nouveaux besoins (aussi un accès plus large à  l’information et à l’éducation).  Même si on peut –et-on doit- contester l’utilité de certaines productions ou leurs conditions de production et d’utilisation qui portent atteinte à la santé et à l’environnement.  Pour l’avenir 50 % des  emplois pourraient être supprimés ou transformés dans les 30 ans mais en même temps à peu près la moitié des nouveaux produits et services sont aujourd’hui inconnus. Face à toutes ces mutations, trois  grandes perspectives politiques émergent, soit le laisser aller qui laisse au seul marché le soin de réguler, soit le repli sur les frontières intérieures, soit une régulation qui prenne en compte la dynamique des marchés en même temps que l’intérêt général. Un dernier équilibre particulièrement difficile à trouver qui exige une grande compétence socio-économique, aussi du courage. Il faudrait évidemment développer de manière autrement plus complète les phénomènes décrits précédemment (comme l’accroissement des inégalités de concurrence et de revenus).  Des mutations qui affectent le champ économique, social, technologique environnemental et politique où les connaissances spécifiques se sont développées mais de manière le plus souvent éclatée de sorte qu’on a perdu la cohérence entre ces différentes dimensions. Il n’existe plus d’intellectuels susceptibles d’embrasser la totalité de ces connaissances pour les resituer avec pertinence dans une vision globale. Du coup faute de compréhension, les populations fragilisées se réfugient  dans les discours démagogiques, simplistes, nationalistes voire xénophobes ; Et les intellectuels dans leurs champs restreints en approfondissant considérablement leurs connaissances mais en les isolant de plus en plus des autres champs de recherche.

Intellectuels en France: une espèce menacée ?

Intellectuels   en France: une espèce menacée ?    

 

L’espèce des intellectuels est-elle menacée en France ? on peut légitimemenet se poser la question quand le haut du pavé est occupé par les théocrates, les marchands illusion, les sophistes et les nostalgiques révolutionnaires autant que réactionnaires.  En un demi-siècle, nous sommes passés de la quête des fins dernières et des philosophies de l’histoire, religieuses ou politiques, bref, d’une réflexion sur le sens de notre brève existence terrestre, à des préoccupations à court rayon d’action, le corps et ses humeurs. déplore le Pierre Vermeren, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris- I Panthéon-Sorbonne qui dans une tribune au Monde constate  l’affaiblissement intellectuel en France depuis au moins une trentaine d’années?

« Parmi les sujets de prédilection qui nourrissent nos échanges publics et privés, on relèvera «le charme discret de l’intestin», «les personnalités toxiques», la sexualité ou les origines ethniques de tout un chacun, mâtinés de considérations psychologiques. Émissions de radio et polémiques médiatiques, livres à succès, réseaux sociaux, articles des magazines et experts autoproclamés en témoignent, les préoccupations de nos contemporains sont descendues de quelques étages. »

En ces temps de troubles économiques, sociaux, politiques, les intellectuels font preuve d’une grande discrétion. Où sont aujourd’hui Bourdieu, Claude Levi Strauss, Sartre, Aron, Barthe, Michel Foucault  s’interrogent certains. Justement Michel Foucault avait pressenti le changement de statut de l’intellectuel en constatant la fin de l’intellectuel universel par l’intellectuel spécifique. Du fait de l’évolution de la démocratie et des techniques, le monde a connu sans doute en quelques dizaines d’années davantage de changements que pendant des siècles et des millénaires dans les domaines économiques, sociaux, politiques, environnementaux et culturels. Un seul exemple un salarié consacrait 70 % de son temps sous Napoléon Ier, aujourd’hui il n’en consacre que 10 %. En outre,  le processus d’évolution s’est encore accéléré au cours des 10 à 20 dernières années. Sur le plan économique,  les changements affectent à la fois la nature des biens mais aussi leur mode de production et de distribution. Témoin, l’évolution des populations actives. En 1800 l’agriculture occupait 75 % des Français, en 1900 autour de 40 %, en 1970, 10 %, aujourd’hui moins de 4 %. Pour l’industrie dans les années 50, le secteur occupait  environ 40 % de la population, aujourd’hui en France, c’est environ 10 %. Par contre,  les services se sont considérablement développés pour représenter à peu près 80 % des emplois aujourd’hui. Des mutations qui bouleversent évidemment les activités, les qualifications les emplois, aussi leur localisation. D’une certaine façon, l’économie s’est à la fois dématérialisée et internationalisée avec des processus de production et de distribution de plus en plus complexes ;  à telle enseigne qu’il est bien difficile de savoir quelles sont les produits réellement français tellement sont imbriqués les éléments des modes de production. L’autre facteur explicatif marquant, lié aux autres, est l’émergence des pays en développement dont beaucoup étaient condamnés à la quasi famine il y a une cinquantaine d’années et qui commencent à accéder à des niveaux de vie plus décents. Des pays qui deviennent parfois concurrents et qui contraignent les anciens pays occidentaux à se  spécialiser  sur des productions à plus forte valeur ajoutée. Des pays concurrents mais aussi clients qui achètent les biens de l’industrie aéronautique, spatiale, navale, automobile, ferroviaire, nucléaire ou encore du BTP et de l’armement. Progressivement , ces pays s’approprient aussi certaines techniques, ce qui contraint les pays occidentaux à de nouveaux progrès technologiques. Finalement ces échanges internationaux participent du progrès économique et social global sous réserve toutefois que les balances commerciales soient équilibrées, ce qui est loin d’être le cas pour la France dont la balance des échanges de biens est dramatiquement dans le rouge. Cela en raison des rigidités structurelles propres au pays. Notons aussi que la financiarisation des économies a largement déplacé les centres de décision et de répartition des richesses. Des mutations qui ont cependant permis un accès beaucoup plus large à des produits et services qui satisfont de nouveaux besoins. Même si on peut –et-on doit- contester l’utilité de certaines productions ou leurs conditions de production et d’utilisation qui portent atteinte à la santé et à l’environnement.  Pour l’avenir 50 % des  emplois pourraient être supprimés ou transformés dans les 30 ans mais en même temps à peu près la moitié des nouveaux produits et services sont aujourd’hui inconnus. Face à toutes ces mutations, trois  grandes perspectives politiques émergent, soit le laisser aller qui laisse au seul marché le soin de réguler, soit le repli sur les frontières intérieures, soit une régulation qui prenne en compte la dynamique des marchés en même temps que l’intérêt général. Un dernier équilibre particulièrement difficile à trouver qui exige une grande compétence socio-économique, aussi du courage. Il faudrait évidemment développer de manière autrement plus complète les phénomènes décrits précédemment (comme l’accroissement des inégalités de concurrence et de revenus).  Des mutations qui affectent le champ économique, social, technologique environnemental et politique où les connaissances spécifiques se sont développées mais de manière le plus souvent éclatée de sorte qu’on a perdu la cohérence entre ces différentes dimensions. Il n’existe plus d’intellectuels susceptibles d’embrasser la totalité de ces connaissances pour les resituer avec pertinence dans une vision globale. Du coup faute de compréhension, les populations fragilisées se réfugient  dans les discours démagogiques, simplistes, nationalistes voire xénophobes ; Et les intellectuels dans leurs champs restreints.

L’homo sapiens n’était pas la seule espèce, ça ne change pas aujourd’hui !

L’homo sapiens n’était pas la seule espèce, ça ne change pas aujourd’hui !

On vient d’apprendre que l’homo sapiens n’était pas la seule espèce humaine. Une équipe pluridisciplinaire internationale a découvert une nouvelle espèce humaine, baptisée Homo luzonensis, lors de fouilles effectuées dans la grotte de Callao, située sur l’île de Luçon, dans le nord des Philippines. Plusieurs espèces humaines ont donc cohabité. C’est encore le cas aujourd’hui, les descendants de l’homo sapiens ont également des concurrents. Pour schématiser à outrance,  on pourrait considérer qu’il y a ceux qui réfléchissent et ceux qui récitent. La première catégorie de l’espèce humaine actuelle tente de réfléchir, s’interroge, doute, évolue dans son jugement. L’autre catégorie se contente de répéter les chansons à la mode. Or comme le disait Coco Chanel la mode par définition est destinée à devenir démodée. Ce qui se passe aussi dans les champs sociaux économiques où les théories les plus supportées sont parfois remises en cause. Ainsi par exemple on explique maintenant que le tout petit regain de croissance de la France en 2019 provient des mesures prises en faveur des gilets jaunes et plus généralement de la consommation. De quoi remettre en cause les théories qui condamnent par avance le devenir économique du pays si on lâche sur le pouvoir d’achat. En vérité, la question est toujours plus complexe que les apparentes convictions théoriques car tout dépend de qui bénéficie de ce pouvoir d’achat et de la manière dont il utilise. Autre exemple la fameuse théorie de la taxe carbone qui constituerait un signal prix pour dissuader l’utilisateur de l’automobile de prendre  son véhicule. Une vieille théorie des économistes qui ont récupéré l’écologie pour la monétariser. On pourrait bien mettre le litre  de carburant à deux euros que ça n’empêchera pas les automobilistes de zones délaissées par les transports en commun d’utiliser leur voiture. C’est à travers l’offre technique et les normes qu’on peut changer la situation et non avec une taxe idiote qui au surplus ne va pas en direction des investissements destinés à protéger l’environnement. On pourrait multiplier les exemples de ces théories fumeuses qui naissent chez de pseudos experts et sont reprises bêtement par les technocrates et les politiques. La Métropolisation  à outrance pour lutter contre la concurrence internationale est aussi une de ces théories tordues. Résultat on a à la fois une crise immobilière qui va exploser, parallèlement une désertification du territoire. Pour peu qu’on ajoute deux ou trois expressions anglaises pour justifier la pertinence d’une théorie, alors on touche le Graal de la catégorie concurrente de l’Homo sapiens. Exemple faire de la France une START nation ! Une expression qui ne signifie strictement rien mais tellement moderne !

 

Une nouvelle espèce de dinosaure découverte en Argentine…… et en France

Une nouvelle espèce de dinosaure découverte en Argentine…… et en France

En argentine, ce sont les restes d’une nouvelle espèce de dinosaure, Lavocatisaurus agrioensis,  ayant vécu voici 110 millions d’années qui ont été découverts. En France, l’espèce de dinosaure est toujours vivante, il s’agit des dinosaures politiques. De ceux qui entrés en politique peu après 20 ans y demeurent et espèrent même encore un avenir. C’est ainsi que récemment sont réapparus plusieurs dinosaures de familles politiques  différentes mais finalement de même souche oligarchique Marie Noëlle Lienemann à plus de 70 ans ambitionne de rejoindre la liste de Mélenchon pour les européennes, au nom des saintes valeurs de la gauche évidemment. Autre résurrection, celle de Ségolène Royal qui vient de sortir un livre pour dire tout le mal qu’elle pense de François Hollande, du parti socialiste et des autres. Elle aussi réfléchit et ne serait pas opposée à prendre la tête de liste écolo socialiste aux européennes. L’ex-mari, lui, François Hollande veut toujours  peser de façon significative sur les orientations et l’organisation de la gauche. Depuis qu’il a cessé ses fonctions de président, il n’a jamais été aussi prolifique sur les propositions à mettre en œuvre sauver le pays. Dernier dinosaure emblématique, Nicolas Sarkozy qui vient de sortir une très longue interview au Point pour se remettre en selle aussi sans doute solliciter la bienveillance de Macron ( qu’ils ménagent beaucoup) vis-à-vis des poursuites judiciaires dont il est l’objet. En réalité, il y a en France des centaines voire des milliers de dinosaures de ce type ;  certains de dimension nationale d’autres de dimension locale qui finalement entre les différentes fonctions politiques, entre les différents courants, entre les différents partis auront réussi à passer toute leur vie professionnelle dans la politique. Une particularité assez française quand que dans la plupart des autres grandes démocraties les responsables une fois battus quitte définitivement leurs fonctions d’élus et de dirigeants.

Christine Boutin : une espèce en voie de disparation ?

Christine Boutin : une espèce en voie de disparation ?

Christine Boutin quitte la politique ou plutôt c’est la politique qui la quitte car en réalité elle ne représente plus grand-chose depuis longtemps dans l’opinion. Elle n’a d’ailleurs jamais réellement pesé dans la vie politique française en raison de ses propositions ultra droitière et souvent iconoclastes. Elle n’a obtenu que 1 % lors d’une élection présidentielle. Mais en France cela suffit pour exister médiatiquement. Un phénomène spécifiquement français qui affecte les marginaux de droite comme de gauche. D’une certaine manière,  Christine Boutin est un peu l’archétype de ces illuminés de gauche comme de droite qui profitent  des élections notamment présidentielles pour exister politiquement en développant souvent les thèses les plus incongrues. Les exemples récents encore plus caricaturaux étant celui de Jacques Cheminade ou de Jean Lassalle (ce dernier pourtant sympa même si on ne comprend ni sur la forme, ni sur le fond).  Et le successeur de son micro mouvement Jean-Philippe poisson encore moins. Ce dernier a obtenu 1,5 % lors des primaires de la droite. Christine Boutin Poussin s’est toujours caractérisée par des propositions ultra droitière au point d’ailleurs d’apporter son soutien à Marine Le Pen lors des dernières présidentielles. Finalement, en dépit de son poids complètement marginal Christine Boutin  a réussi à faire une carrière et finalement à bien vivre de la politique ….. Comme d’autres.  elle est même devenue ministre notamment en monnayant son petit poids politique auprès de Sarkozy ! Christina Boutin a bien fait d’annoncer retrait car on avait oublié qu’elle existait encore. C’est sans doute une caractéristique démocratique du pays de permettre à certains hurluberlus de venir faire leur petit numéro de cirque sur la scène politique lors des grandes échéances. Il faut dire que la confrontation des leaders  de s organisations sont parfois tellement ennuyeuses voire caricaturales que la présence de marginaux apporte un peu de sel à un spectacle un peu trop convenu. Figure de la droite conservatrice et catholique en France et ancienne candidate à l’élection présidentielle, Christine Boutin a annoncé samedi son retrait de la vie politique. “Je n‘aurai plus de mandat, mais compte tenu de mes 40 années de vie politique mon influence restera”, a dit sans rire l‘ancienne ministre du Logement de Nicolas Sarkozy. A 73 ans, elle va se consacrer à ses études théologiques qu’elle n’aurait sans doute jamais dû quitter.

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Médecin généraliste : espèce en voie de disparition en zone rurale

Médecin généraliste : espèce en voie de disparition en zone rurale

 

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Un article du Figaro fait état d’un médecin généraliste qui opère dans une commune de 800 habitants et qui ne trouve pas de successeur même avec une transmission gratuite son cabinet. Même une annonce dans le bon coin n’aurait donné aucun résultat. Pourtant ce cas n’est pas isolé il est même significatif de l’évolution de la couverture médicale dans certaines zones. Plus globalement le métier de médecin généraliste ne séduit plus les jeunes praticiens car ce métier est trop contraignant notamment en termes d’heures de travail. Dans les zones rurales la création de maisons de santé n’est qu’une rustine posée sur le mal. Il faut en effet des médecins pour  les remplir. De plus en plus,  on fait aussi appel, comme en milieu hospitalier, à des médecins étrangers moins exigeants sur les conditions de travail et sur la rémunération. Cette insuffisance de généraliste va encore s’aggraver qu’on prévoit une diminution des effectifs de larmes de 30 % d’ici une dizaine d’années. Une réforme passant notamment par l’évolution du numerus clausus ne donnera pas d’éventuels effets avant douzaine d’années compte tenu du délai de formation des futurs praticiens.  Réformes des études, indemnités pour les internes, aides à l’installation, les syndicats de professionnels de santé ont avancé plusieurs pistes pour résoudre l’éternel problème des déserts médicaux. Entre 2007 et 2016, le nombre de généralistes a chuté de 8,4%, selon le Conseil national de l’Ordre des médecins. Une diminution qui est en partie due aux départs en retraite, et qui devrait s’accélérer avec la génération des baby-boomers dont la carrière se termine. D’ici à 2025, la chute du nombre de généralistes pourrait se traduire par la disparition d’un praticien sur quatre, toujours selon l’Ordre des médecins

Thon : dispute sur une espèce en voie de disparition

Thon : dispute sur une espèce en voie de disparition

 

Pêcheurs industriels et pêcheurs artisanaux se disputent  les quotas de pêche très lucrative du thon rouge en Méditerranée, une espèce en voie de disparition. Rouge, albacore ou germon, la quasi-totalité des espèces de thons doivent figurer sur la liste rouge des espèces menacées établie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), selon une étude publiée par l’organisation basée en Suisse. Sur les huit espèces de thons examinées, «cinq sont classées dans l’une des catégories menacées de la liste rouge ou sont quasi menacées» d’extinction, a souligné l’UICN dans cette étude passant en revue les 61 espèces connues des familles des scombridés (thons, bonites, maquereaux et thazards) et des marlins (espadons et marlins). L’étude est basée sur un rapport publié dans la dernière édition de la revue américaine Science. Les thons menacés sont le thon rouge du sud (Thunnus maccoyii) qui est évalué «en danger critique d’extinction», le thon rouge d’Atlantique et de Méditerranée (T. thynnus) qui est «en danger», le thon obèse (T. obesus) classé «vulnérable», le thon jaune albacore (T. albacares) et le thon germon (T. alalunga) qui sont tous deux «quasi menacés». Toutes les espèces de thons rouges, en particulier, «sont susceptibles de s’effondrer en raison de la pression de la surpêche continue, et c’est déjà le cas essentiellement pour le thon rouge du sud avec peu d’espoir de rétablissement», selon Kent Carpenter, directeur de l’unité biodiversité marine de l’UICN , auteur d’une étude sur le sujet. «Si aucun changement n’est apporté aux pratiques de pêche actuelles, les stocks de thon rouge de l’Atlantique risquent de s’effondrer aussi car il y a peu de signes de reconstitution de la population après une réduction significative dans les années 1970», a-t-il ajouté.  «Les populations de thon rouge du sud et de thon rouge de l’Atlantique (incluant la Méditerranée) ont été tellement réduites que la façon la plus efficace pour éviter l’effondrement est de fermer la pêche jusqu’à ce que les stocks se soient reconstitués à des niveaux sains.». On se dispute donc les restes ;   un syndicat de pêcheurs indépendants, le SPMLR, installé à Port-la-Nouvelle (Aude), demande une part plus importante dans les quotas de pêche, aujourd’hui largement favorables aux professionnels regroupés au sein d’organisations de producteurs (OP). «Un tel système (…) est facteur de discrimination entre producteurs dans la répartition d’une ressource essentielle», estime l’Autorité.  En 2016, 3104 tonnes de thons rouges sont autorisées à la pêche en Méditerranée. Pour des raisons historiques, le plus gros de ce quota revient aux thoniers industriels dépendant d’une OP. Restent 341 tonnes à se partager entre «petits métiers» – des bateaux professionnels de moins de 18 mètres. «Mais avec le système actuel, plus des trois quarts de ces 300 tonnes reviennent également aux OP car, en plus de gros navires, elles exploitent aussi des petits métiers!», peste Bertrand Cazalet, secrétaire du SPMLR.

Climat: menaces sur les espèce animales et végétales

L’étude que publie la revue Science conclut qu’une espèce sur six pourrait être acculée à l’extinction si les gaz à effet de serre continuent de s’accumuler sans frein dans l’atmosphère et que les températures montent d’ici l’an 2100 de 4,3 degrés Celsius au-dessus des niveaux pré-industrielles, conformément à un scénario établi par le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).  »Les changements climatiques en cours pourraient entraîner l’extinction d’un sixième des espèces animales et végétales si les Etats ne parviennent pas à réduire pas les émissions de gaz à effet de serre, à en croire une étude américaine rendue publique jeudi. Ce sont les espèces d’Amérique du Sud, d’Australie et de Nouvelle-Zélande qui sont les plus menacées d’extinction, car bon nombre d’entre elles sont établies dans des biotopes réduits ou ne peuvent facilement migrer pour s’adapter aux vagues de chaleur, aux sécheresses, aux inondations ou à la montée du niveau des mers, lit-on dans le rapport, que publie la revue Science. .  »Peut-être le plus surprenant est-il que le risque d’extinction ne fait pas que s’accroître avec la hausse des températures, il s’accélère », dit à Reuters un auteur de l’étude, Mark Urban, de l’Université du Connecticut. La hausse des températures de 0,9° C enregistrée jusqu’à présent a exposé 2,8% des espèces à un risque d’extinction, lit-on dans cette étude.

Crise FN : « ferme ta gueule espèce de collard « Jean-Marie Le Pen

Crise FN : « ferme ta gueule espèce de collard « Jean-Marie Le Pen

 

Toujours dans la dentelle, Jean Marie Lepen qui répond à Collard, député FN : FN : « ferme ta gueule espèce de Collard La nouvelle provocation de Jean-Marie Le Pen, qui persiste à dire que les chambres à gaz nazies sont un « détail de l’histoire », suscite la colère de sa fille, ouvre une fracture au Front national et menace la candidature du patriarche aux élections régionales de décembre prochain. Des responsables de gauche y ont vu le signe que la dédiabolisation voulue par Marine Le Pen n’était qu’un « vernis », tandis que le parquet de Paris a ouvert une enquête pour contestation de crime contre l’humanité. Marine Le Pen avait marqué dès jeudi son « profond désaccord » avec son père, président d’honneur du FN, lui reprochant d’appliquer une « stratégie avouée » de provocation parce qu’il pense que « la polémique est positive pour le mouvement ». La présidente du FN s’est démarquée du député européen à plusieurs reprises, affirmant en 2011 que les camps nazis étaient « le summum de la barbarie ». En juin dernier, elle avait dénoncé une « faute politique » quand son père avait parlé d’une « fournée » concernant le chanteur Patrick Bruel, qui est juif. Florian Philippot, le vice-président du mouvement qui se dit d’inspiration gaulliste, a déploré vendredi une provocation « parfaitement inutile » et des propos « qui ne sont en aucune manière la ligne du Front national ». « J’avoue ne pas comprendre pourquoi il a besoin de faire de la provocation et de rouvrir des plaies qui sont terribles, qui sont terrifiantes, de l’Histoire », a-t-il dit sur LCI. Avant lui, le député Rassemblement Bleu Marine Gilbert Collard a estimé sur Twitter que cette sortie faisait de Jean-Marie Le Pen un « tract ambulatoire » pour le Premier ministre Manuel Valls, qui se veut en pointe dans le combat anti-FN.  L’intéressé lui a vertement répondu sur le même réseau social : « Ferme donc ta gueule, espèce de collard! ». La nouvelle sortie du président d’honneur du FN pourrait remettre en cause sa candidature autoproclamée comme chef de file pour les prochaines élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), sans attendre la commission d’investiture. Nicolas Bay, le secrétaire général du FN, a estimé sur Europe 1 que les provocations de Jean-Marie Le Pen pouvaient « nuire à une candidature aux régionales », soulignant que d’autres candidats pourraient se déclarer. « Il est certain que ce qui est arrivé là peut handicaper sa candidature dans la région PACA », a renchéri Florian Philippot. « Il peut très bien y avoir d’autres candidatures ». Marine Le Pen a marqué sa préférence pour sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, qui avait exclu jusqu’à présent de se présenter si son grand-père maintenait sa candidature.  Nicolas Bay a semblé écarter une exclusion de Jean-Marie Le Pen du parti. « Il a une situation statutaire, il n’est pas un militant lambda. Jean-Marie Le Pen a été le fondateur du FN, il l’a présidé pendant quarante ans », a-t-il dit.  Le chercheur Joël Gombin, spécialiste de l’extrême droite, juge impossible une exclusion du fondateur du parti pour des raisons humaines et familiales, mais également politiques. « Je ne crois pas que Marine Le Pen puisse trouver dans son bureau politique une majorité pour exclure son père, ni même pour le relever de ses fonctions de président d’honneur », a-t-il dit au Parisien. Jean-Marie Le Pen, qui a mis à plusieurs reprises en doute la stratégie de « dédiabolisation » du FN, avait pour la première fois tenu ses propos sur les chambres à gaz en 1987. Il a été condamné cinq fois, notamment pour contestation de crimes contre l’humanité, dans l’affaire du « détail

 




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