Archive pour le Tag 'Christine'

Politique monétaire–Christine Lagarde critiquée à la BCE

 Christine Lagarde critiquée à la BCE

L’action de la présidente de la BCE est jugée médiocre par la moitié du personnel de l’institution, selon le résultat d’une enquête interne menée par le syndicat Ipso et publiée ce lundi. Pas vraiment une surprise pour celle qui était surtout une avocate d’affaires et n’a pas de compétence particulière en matière d’économie ou de finances. Elle n’avait-il guère brillé comme ministre des finances de la France ayant même été accusée de légèreté pour les 400 millions accordés indûment à Tapie ( par la cour de justice de la république. )

L’action de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) est jugée médiocre par une majorité du personnel de l’institution, contrairement à ses prédécesseurs. C’est ce que tend à montrer une enquête interne du syndicat de fonctionnaires Ipso publiée lundi. Elle est considérée aujourd’hui comme une présidente de la BCE « très mauvaise » ou « mauvaise » par près de 51% des personnels interrogés.

Il s’agit de la troisième enquête du genre, après celles réalisées à la fin des mandats de Jean-Claude Trichet en 2011 et de Mario Draghi en 2019. Cette fois, elle intervient à mi-mandat de Christine Lagarde, en poste jusque fin octobre 2027. Mario Draghi avait, lui, reçu 76% de notes positives en quittant l’institution, et 64% pour Jean-Claude Trichet.

Près de 64% des quelque 1.100 personnes interrogées estiment que Christine Lagarde n’a pas amélioré la réputation de la BCE. Elles sont 53,5% à considérer qu’elle n’est pas la personne idoine pour la BCE, contre 22,8% qui jugent le contraire – 23,8% des personnes interrogées se déclarent sans opinion.

Sur le fond, la BCE se contente de suivre avec retard la banque fédérale américaine tout en veillant à ne pas déplaire à l’Allemagne

 

Christine Lagarde critiquée à la BCE

 Christine Lagarde critiquée à la BCE

L’action de la présidente de la BCE est jugée médiocre par la moitié du personnel de l’institution, selon le résultat d’une enquête interne menée par le syndicat Ipso et publiée ce lundi. Pas vraiment une surprise pour celle qui était surtout une avocate d’affaires et n’a pas de compétence particulière en matière d’économie ou de finances. Elle n’avait-il guère brillé comme ministre des finances de la France ayant même été accusée de légèreté pour les 400 millions accordés indûment à Tapie ( par la cour de justice de la république. )

L’action de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) est jugée médiocre par une majorité du personnel de l’institution, contrairement à ses prédécesseurs. C’est ce que tend à montrer une enquête interne du syndicat de fonctionnaires Ipso publiée lundi. Elle est considérée aujourd’hui comme une présidente de la BCE « très mauvaise » ou « mauvaise » par près de 51% des personnels interrogés.

Il s’agit de la troisième enquête du genre, après celles réalisées à la fin des mandats de Jean-Claude Trichet en 2011 et de Mario Draghi en 2019. Cette fois, elle intervient à mi-mandat de Christine Lagarde, en poste jusque fin octobre 2027. Mario Draghi avait, lui, reçu 76% de notes positives en quittant l’institution, et 64% pour Jean-Claude Trichet.

Près de 64% des quelque 1.100 personnes interrogées estiment que Christine Lagarde n’a pas amélioré la réputation de la BCE. Elles sont 53,5% à considérer qu’elle n’est pas la personne idoine pour la BCE, contre 22,8% qui jugent le contraire – 23,8% des personnes interrogées se déclarent sans opinion.

Sur le fond, la BCE se contente de suivre avec retard la banque fédérale américaine tout en veillant à ne pas déplaire à l’Allemagne

 

De l’inflation temporaire à l’inflation durable ! (Christine Lagarde)

De l’inflation temporaire à l’inflation durable (Christine Lagarde)

Il y a encore quelques semaines Christine Lagarde soutenait que l’inflation n’était que temporaire et  disparaîtrait dés 2023. Mais hier la présidente de la BCE a complètement changé son discours pour affirmer qu’il fallait maintenant s’habituer à une inflation durable.

En fait,  la présidente de la  BCE suit le courant, celui de la banque fédérale américaine et des économistes

Désormais, selon les économistes, le taux d’inflation en zone euro, qui a atteint un pic historique à 8,1% en mai, devrait continuer à grimper jusqu’au début de l’automne, avant un lent ralentissement qui le verrait rester au-dessus de l’objectif de 2%.

La BCE a annoncé au début du mois qu’elle procéderait à une hausse de ses taux d’intérêt directeurs de 25 points de base le 21 juillet, en précisant qu’elle n’excluait pas une hausse plus importante en septembre, afin de lutter contre une inflation devenue trop élevée.

Même, pour Christine Lagarde décider des bonnes mesures pour ramener l’équilibre des prix à un niveau de 2% est « un élément d’art » et « n’est pas une science ».  »Nous savons que les modèles (pour prévoir la conjoncture) ont des lacunes », a assuré la Française, un euphémisme. En effet les économistes et les banques centrales sont aujourd’hui un peu dans le potage tiraillés aujourd’hui par la nécessité de la hausse des taux mais demain navrés de voir la croissance s’écrouler.

Inflation : l’ incompétence de Christine Lagarde (BCE)

Inflation : l’ incompétence de Christine Lagarde (BCE)

 

À juste titre Alain Minc  a plusieurs fois déclaré que la grande qualité de Christine Lagarde était de lire les notes de ses collaborateurs. La vérité c’est qu’elle n’a aucune formation en économie, aucune compétence et qu’elle pratique à merveille la langue de bois. Ainsi contre tous les avis des experts, elle nie l’état de stagnation dans laquelle la France trouve, elle n’y le caractère durable de l’inflation. La vérité sans doute c’est qu’elle se réjouit de faire payer par les ménages la facture des milliards délivrés sans compter dans l’économie mais surtout à la bourse. En niant le caractère structurel de l’inflation, la présidente de la banque centrale européenne s’oppose en même temps à toute réévaluation du pouvoir d’achat des ménages, des salariés et des épargnants. L’intéressé ne connaît strictement rien ne aux questions économiques et financières mais elle sait cependant servir les intérêts des puissants. Même à l’intérieur de la banque centrale européenne des voix contestent l’hypocrisie de Christine Lagarde. Surtout elle milite pour éviter à tout prix une réévaluation des revenus des ménages.

 

Le scénario de « stagflation » n’est « pas actuellement notre référence » A déclaréChristine Lagarde. Certes le choc pétrolier avait aussi fait s’effondre l’économie, mais l’inflation était bien plus élevée qu’en ce moment. D’autant qu’à la différence d’il y a cinquante ans, « nous ne voyons pas (…) aujourd’hui » d’augmentation de salaires en réponse à l’inflation.

Cette guerre « est avant tout une tragédie humaine » qui a aussi des « conséquences économiques au-delà de l’Ukraine » : elle « pèse sur la croissance et alimente l’inflation », a insisté l’ancienne ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy.

Elle ne dit pas non plus si l’institution européenne située à Francfort en Allemagne va relever ses taux directeurs. Et ce même s’il y a une timide croissance de 0,2% au premier trimestre 2022, l’économie européenne « stagne de facto », a affirmé Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE, dans une interview au quotidien italien La Stampa le 5 mai dernier.

Ce contexte de croissance molle et de poussée des prix « complique les choix » des gardiens de l’euro, car « un resserrement monétaire visant à contenir l’inflation finirait par freiner une croissance déjà affaiblie », a prévu ce dernier, rangé parmi les « colombes » adeptes d’une politique soutenant l’économie, en opposition aux « faucons » qui sont, eux, favorables à une politique peu accommodante.

Des propos qui tranchent avec ceux plus volontaristes de deux des plus éminents membres du directoire de la Banque centrale européenne, soulignant les divergences d’appréciation en son sein. « Une augmentation des taux est à mon avis possible en juillet », avait soutenu Isabel Schnabel dans une interview au quotidien Handelsblatt publiée le 3 mai.

Inflation : mensonge ou incompétence de Christine Lagarde

Inflation : mensonge ou incompétence de Christine Lagarde

 

À juste titre Alain Minc  a plusieurs fois déclaré que la grande qualité de Christine Lagarde était de lire les notes de ses collaborateurs. La vérité c’est qu’elle n’a aucune formation en économie, aucune compétence et qu’elle pratique à merveille la langue de bois. Ainsi contre tous les avis des experts, elle nie l’état de stagnation dans laquelle la France trouve, elle n’y le caractère durable de l’inflation. La vérité sans doute c’est qu’elle se réjouit de faire payer par les ménages la facture des milliards délivrés sans compter dans l’économie mais surtout à la bourse. En niant le caractère structurel de l’inflation, la présidente de la banque centrale européenne s’oppose en même temps à toute réévaluation du pouvoir d’achat des ménages, des salariés et des épargnants. L’intéressé ne connaît strictement rien ne aux questions économiques et financières mais elle sait cependant servir les intérêts des puissants. Même à l’intérieur de la banque centrale européenne des voix contestent l’hypocrisie de Christine Lagarde. Surtout elle milite pour éviter à tout prix une réévaluation des revenus .

 

Le scénario de « stagflation » n’est « pas actuellement notre référence » A déclaré Christine Lagarde. Certes le choc pétrolier avait aussi fait s’effondre l’économie, mais l’inflation était bien plus élevée qu’en ce moment. D’autant qu’à la différence d’il y a cinquante ans, « nous ne voyons pas (…) aujourd’hui » d’augmentation de salaires en réponse à l’inflation.

Cette guerre « est avant tout une tragédie humaine » qui a aussi des « conséquences économiques au-delà de l’Ukraine » : elle « pèse sur la croissance et alimente l’inflation », a insisté l’ancienne ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy.

Elle ne dit pas non plus si l’institution européenne située à Francfort en Allemagne va relever ses taux directeurs. Et ce même s’il y a une timide croissance de 0,2% au premier trimestre 2022, l’économie européenne « stagne de facto », a affirmé Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE, dans une interview au quotidien italien La Stampa le 5 mai dernier.

Ce contexte de croissance molle et de poussée des prix « complique les choix » des gardiens de l’euro, car « un resserrement monétaire visant à contenir l’inflation finirait par freiner une croissance déjà affaiblie », a prévu ce dernier, rangé parmi les « colombes » adeptes d’une politique soutenant l’économie, en opposition aux « faucons » qui sont, eux, favorables à une politique peu accommodante.

Des propos qui tranchent avec ceux plus volontaristes de deux des plus éminents membres du directoire de la Banque centrale européenne, soulignant les divergences d’appréciation en son sein. « Une augmentation des taux est à mon avis possible en juillet », avait soutenu Isabel Schnabel dans une interview au quotidien Handelsblatt publiée le 3 mai.

 

Inflation : mensonge ou incompétence de Christine Lagarde

Inflation : mensonge ou incompétence de Christine Lagarde

 

À juste titre Alain Minc  a plusieurs fois déclaré que la grande qualité de Christine Lagarde était de lire les notes de ses collaborateurs. La vérité c’est qu’elle n’a aucune formation en économie, aucune compétence et qu’elle pratique à merveille la langue de bois. Ainsi contre tous les avis des experts, elle nie l’état de stagnation dans laquelle la France trouve, elle n’y le caractère durable de l’inflation. La vérité sans doute c’est qu’elle se réjouit de faire payer par les ménages la facture des milliards délivrés sans compter dans l’économie mais surtout à la bourse. En niant le caractère structurel de l’inflation, la présidente de la banque centrale européenne s’oppose en même temps à toute réévaluation du pouvoir d’achat des ménages, des salariés et des épargnants. L’intéressé ne connaît strictement rien ne aux questions économiques et financières mais elle sait cependant servir les intérêts des puissants. Même à l’intérieur de la banque centrale européenne des voix contestent l’hypocrisie de Christine Lagarde. Surtout elle milite pour éviter à tout prix une réévaluation des revenus surtout

 

Le scénario de « stagflation » n’est « pas actuellement notre référence » A déclaréChristine Lagarde. Certes le choc pétrolier avait aussi fait s’effondre l’économie, mais l’inflation était bien plus élevée qu’en ce moment. D’autant qu’à la différence d’il y a cinquante ans, « nous ne voyons pas (…) aujourd’hui » d’augmentation de salaires en réponse à l’inflation.

Cette guerre « est avant tout une tragédie humaine » qui a aussi des « conséquences économiques au-delà de l’Ukraine » : elle « pèse sur la croissance et alimente l’inflation », a insisté l’ancienne ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy.

Elle ne dit pas non plus si l’institution européenne située à Francfort en Allemagne va relever ses taux directeurs. Et ce même s’il y a une timide croissance de 0,2% au premier trimestre 2022, l’économie européenne « stagne de facto », a affirmé Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE, dans une interview au quotidien italien La Stampa le 5 mai dernier.

Ce contexte de croissance molle et de poussée des prix « complique les choix » des gardiens de l’euro, car « un resserrement monétaire visant à contenir l’inflation finirait par freiner une croissance déjà affaiblie », a prévu ce dernier, rangé parmi les « colombes » adeptes d’une politique soutenant l’économie, en opposition aux « faucons » qui sont, eux, favorables à une politique peu accommodante.

Des propos qui tranchent avec ceux plus volontaristes de deux des plus éminents membres du directoire de la Banque centrale européenne, soulignant les divergences d’appréciation en son sein. « Une augmentation des taux est à mon avis possible en juillet », avait soutenu Isabel Schnabel dans une interview au quotidien Handelsblatt publiée le 3 mai.

 

Economie- L’inflation « temporaire » qui va durer pour Christine Lagarde (BCE) !

Economie- L’inflation « temporaire » qui va durer pour  Christine Lagarde (BCE) !

 

 

Il aura fallu des mois et des mois pour que la Banque centrale européenne convienne que l’inflation dite temporaire allait en fait se prolonger longtemps. Les institutions officielles européennes et françaises ont pendant longtemps soutenu que l’inflation se tasserait en deuxième partie de 2022 et en 2023. C’est à peu près l’inverse qui va se produire et pas seulement pour les questions conjoncturelles évoquées.

La plupart des experts complaisants ont en effet expliqué que l’inflation nettement réapparue provenait d’un de choc de la croissance. En réalité, il n’y a pas eu vraiment de choc de croissance mais simplement un phénomène de rattrapage de sorte que la plupart des pays en ce début 2022 retrouve leur niveau d’activité de 2019. On a volontairement ou non oublier de prendre en compte des données structurelles caractérisées par une modification des processus de production et de distribution.

Certaines de ces modifications seront durables, elles sont même souhaitables mais à court et moyen terme vont générer des coûts supplémentaires alimentant l’inflation. Il y a surtout aussi l’énorme problème  la dette générée pendant la crise sanitaire.. Or on a déversé des montagnes de liquidités, sorte de fausse monnaie, qu’on va amortir comme souvent par l’inflation .

Alors que la hausse des prix dans la zone euro a pulvérisé son record en février, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a donc  prévenu que la hausse « pourrait durer un certain temps ». Surtout, le niveau des prix ne devrait pas revenir à ce qu’il était avant le début de l’offensive russe en Ukraine, ni avant la pandémie de Covid-19. Pour faire face, les banques centrales doivent désormais ajuster leur politique monétaire.Les taux d’intérêt vont grimper

 « Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l’inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie », quand l’indicateur restait durablement sous l’objectif de 2% visé par la BCE, a déclaré Christine Lagarde.

L’institution monétaire vient de relever ses prévisions d’inflation pour 2022 à 5,1% en zone euro. La hausse des prix a atteint 5,8% sur un an en février, poussée par la flambée des prix d’énergie et les goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques. Un niveau record depuis que l’office européen des statistiques la mesure en 1997.

La BCE doit « gérer un choc qui, à court terme, pousse l’inflation au-dessus de notre cible et réduit la croissance », a prévenu la présidente de la BCE. La prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse la semaine dernière, à 3,7% pour 2022, en raison des répercussions du conflit armé en Ukraine sur l’activité mondiale.

En France, l’inflation existante est « attisée » par la guerre en Ukraine d’après l’Insee. Elle a atteint 3,6% en février (soit une hausse de 0,8 point sur ce seul mois), un niveau plus vu depuis 2008. Cela vient confirmer les dernières estimations de la Banque de France qui annonçait dimanche 13 mars entre 3,7 et 4,4 % d’inflation pour 2022 en France. Plus de doute : alors que la guerre en Ukraine fait rage et que la Chine se reconfine, promettant de perturber encore notre économie mondiale, l’inflation est partie pour durer.

 

L’Insee prévoit par ailleurs qu’elle dépassera les 4% en mars, puis tournera autour de 4,5% durant le deuxième trimestre, tirée par les prix de l’énergie, des matières premières et alimentaires. Ces prévisions reposent toutefois sur l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole à 125 dollars, soit son niveau atteint au tout début du mois de mars, mais qui a reculé depuis, précise l’Insee.

 

Economie: L’inflation temporaire va durer pour Christine Lagarde (BCE) !

Economie: L’inflation temporaire va durer pour  Christine Lagarde (BCE) !

 

 

Il aura fallu des mois et des mois pour que la Banque centrale européenne convienne que l’inflation dite temporaire allait en fait se prolonger longtemps. Les institutions officielles européennes et françaises ont pendant longtemps soutenu que l’inflation se tasserait en deuxième partie de 2022 et en 2023. C’est à peu près l’inverse qui va se produire et pas seulement pour les questions conjoncturelles évoquées.

La plupart des experts complaisants ont en effet expliqué que l’inflation nettement réapparue provenait d’un de choc de la croissance. En réalité, il n’y a pas eu vraiment de choc de croissance mais simplement un phénomène de rattrapage de sorte que la plupart des pays en ce début 2022 retrouve leur niveau d’activité de 2019. On a volontairement ou non oublier de prendre en compte des données structurelles caractérisées par une modification des processus de production et de distribution.

Certaines de ces modifications seront durables, elles sont même souhaitables mais à court et moyen terme vont générer des coûts supplémentaires alimentant l’inflation. Il y a surtout aussi l’énorme problème  la dette générée pendant la crise sanitaire.. Or on a déversé des montagnes de liquidités, sorte de fausse monnaie, qu’on va amortir comme souvent par l’inflation .

Alors que la hausse des prix dans la zone euro a pulvérisé son record en février, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a donc  prévenu que la hausse « pourrait durer un certain temps ». Surtout, le niveau des prix ne devrait pas revenir à ce qu’il était avant le début de l’offensive russe en Ukraine, ni avant la pandémie de Covid-19. Pour faire face, les banques centrales doivent désormais ajuster leur politique monétaire.Les taux d’intérêt vont grimper

 « Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l’inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie », quand l’indicateur restait durablement sous l’objectif de 2% visé par la BCE, a déclaré Christine Lagarde.

L’institution monétaire vient de relever ses prévisions d’inflation pour 2022 à 5,1% en zone euro. La hausse des prix a atteint 5,8% sur un an en février, poussée par la flambée des prix d’énergie et les goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques. Un niveau record depuis que l’office européen des statistiques la mesure en 1997.

La BCE doit « gérer un choc qui, à court terme, pousse l’inflation au-dessus de notre cible et réduit la croissance », a prévenu la présidente de la BCE. La prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse la semaine dernière, à 3,7% pour 2022, en raison des répercussions du conflit armé en Ukraine sur l’activité mondiale.

En France, l’inflation existante est « attisée » par la guerre en Ukraine d’après l’Insee. Elle a atteint 3,6% en février (soit une hausse de 0,8 point sur ce seul mois), un niveau plus vu depuis 2008. Cela vient confirmer les dernières estimations de la Banque de France qui annonçait dimanche 13 mars entre 3,7 et 4,4 % d’inflation pour 2022 en France. Plus de doute : alors que la guerre en Ukraine fait rage et que la Chine se reconfine, promettant de perturber encore notre économie mondiale, l’inflation est partie pour durer.

 

L’Insee prévoit par ailleurs qu’elle dépassera les 4% en mars, puis tournera autour de 4,5% durant le deuxième trimestre, tirée par les prix de l’énergie, des matières premières et alimentaires. Ces prévisions reposent toutefois sur l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole à 125 dollars, soit son niveau atteint au tout début du mois de mars, mais qui a reculé depuis, précise l’Insee.

 

L’inflation temporaire va durer pour Christine Lagarde (BCE) !

L’inflation temporaire va durer pour  Christine Lagarde (BCE) !

 

 

Il aura fallu des mois et des mois pour que la Banque centrale européenne convienne que l’inflation dite temporaire allait en fait se prolonger longtemps. Les institutions officielles européennes et françaises ont pendant longtemps soutenu que l’inflation se tasserait en deuxième partie de 2022 et en 2023. C’est à peu près l’inverse qui va se produire et pas seulement pour les questions conjoncturelles évoquées.

La plupart des experts complaisants ont en effet expliqué que l’inflation nettement réapparue provenait d’un de choc de la croissance. En réalité, il n’y a pas eu vraiment de choc de croissance mais simplement un phénomène de rattrapage de sorte que la plupart des pays en ce début 2022 retrouve leur niveau d’activité de 2019. On a volontairement ou non oublier de prendre en compte des données structurelles caractérisées par une modification des processus de production et de distribution.

Certaines de ces modifications seront durables, elles sont même souhaitables mais à court et moyen terme vont générer des coûts supplémentaires alimentant l’inflation. Il y a surtout aussi l’énorme problème  la dette générée pendant la crise sanitaire.. Or on a déversé des montagnes de liquidités, sorte de fausse monnaie, qu’on va amortir comme souvent par l’inflation .

Alors que la hausse des prix dans la zone euro a pulvérisé son record en février, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a donc  prévenu que la hausse « pourrait durer un certain temps ». Surtout, le niveau des prix ne devrait pas revenir à ce qu’il était avant le début de l’offensive russe en Ukraine, ni avant la pandémie de Covid-19. Pour faire face, les banques centrales doivent désormais ajuster leur politique monétaire.Les taux d’intérêt vont grimper

 « Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l’inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie », quand l’indicateur restait durablement sous l’objectif de 2% visé par la BCE, a déclaré Christine Lagarde.

L’institution monétaire vient de relever ses prévisions d’inflation pour 2022 à 5,1% en zone euro. La hausse des prix a atteint 5,8% sur un an en février, poussée par la flambée des prix d’énergie et les goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques. Un niveau record depuis que l’office européen des statistiques la mesure en 1997.

La BCE doit « gérer un choc qui, à court terme, pousse l’inflation au-dessus de notre cible et réduit la croissance », a prévenu la présidente de la BCE. La prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse la semaine dernière, à 3,7% pour 2022, en raison des répercussions du conflit armé en Ukraine sur l’activité mondiale.

En France, l’inflation existante est « attisée » par la guerre en Ukraine d’après l’Insee. Elle a atteint 3,6% en février (soit une hausse de 0,8 point sur ce seul mois), un niveau plus vu depuis 2008. Cela vient confirmer les dernières estimations de la Banque de France qui annonçait dimanche 13 mars entre 3,7 et 4,4 % d’inflation pour 2022 en France. Plus de doute : alors que la guerre en Ukraine fait rage et que la Chine se reconfine, promettant de perturber encore notre économie mondiale, l’inflation est partie pour durer.

 

L’Insee prévoit par ailleurs qu’elle dépassera les 4% en mars, puis tournera autour de 4,5% durant le deuxième trimestre, tirée par les prix de l’énergie, des matières premières et alimentaires. Ces prévisions reposent toutefois sur l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole à 125 dollars, soit son niveau atteint au tout début du mois de mars, mais qui a reculé depuis, précise l’Insee.

 

Croissance : la reprise en 2021,2022 ou plus tard ! (Christine Lagarde )

Croissance : la reprise en 2021,2022 ou plus tard  !  (Christine Lagarde )

 

 

Une nouvelle fois Christine Lagarde ne se mouille pas  en indiquant que la reprise devrait intervenir en 2021, en 2022 en 2023. Bref, elle instille un léger vent d’optimisme face au pessimisme des acteurs économiques qui ne voient guère le bout du tunnel du virus et ses conséquences. On notera comme d’habitude que pas une aspérité ne dépasse d’un discours préparé par les experts de la BCE et que comme d’habitude elle  se contente de lire les notes de ses collaborateurs. (Interview dans le JDD)

 

Les mauvaises nouvelles s’accumulent en Europe. Comment maintenir les prévisions de conjoncture?
Les incertitudes, en effet, se multiplient. De mémoire d’économistes de la BCE, il n’y en a jamais eu autant. Nos projections sont publiées tous les trois mois. L’une des façons de conserver un certain optimisme en dépit des conditions actuelles consiste simplement à se souvenir des projections de la BCE rendues publiques en septembre 2020 et des multiples incertitudes qu’elles prenaient en compte. Quels en étaient alors les faits saillants? Les modalités de la conclusion du Brexit n’étaient pas connues. Les risques d’une sortie sans accord demeuraient intacts, tant pour l’Union européenne que pour le Royaume-Uni. Sur le front de la pandémie, aucun vaccin n’existait. Aucun pronostic n’était possible sur la date de leur éventuelle apparition. Les élections américaines, déterminantes pour l’ensemble du monde, n’avaient pas eu lieu. Aujourd’hui, ces incertitudes majeures ont toutes été dissipées. Notamment la plus cruciale d’entre elles, la mise à disposition de vaccins fiables, puisque plusieurs ont été validés depuis par les autorités de santé internationales compétentes. C’est une nouvelle donne. Et un facteur indéniable d’optimisme.

Est-ce suffisant pour espérer que 2021 soit une meilleure année?
Nous demeurons convaincus, à la BCE, que 2021 sera une année de reprise. La reprise économique a été retardée, mais non battue en brèche. Elle est évidemment attendue avec impatience. Nous anticipons une montée en puissance autour du milieu de l’année, même si des incertitudes persistent. Nous ne sommes pas à l’abri de risques encore inconnus. Soyons lucides : nous ne retrouverons pas les niveaux d’activité économique d’avant la pandémie avant mi-2022.

Quel niveau de croissance prévoyez-vous pour la zone euro cette année?
Aux alentours de 4%. Peut-être un peu en dessous. Cela représenterait déjà une hausse très significative par rapport à la chute du PIB de 6,8% enregistrée dans la zone euro en 2020. Tout dépendra de la politique de vaccination et du déroulement des campagnes. Ainsi que des mesures économiques prises par les gouvernements en réponse aux conditions sanitaires.

Le 21 juillet 2020, les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont décidé un plan de relance de 750 milliards d’euros. Avez-vous des inquiétudes sur sa concrétisation?
Il ne fait aucun doute que la crise actuelle a renforcé l’Union européenne. La décision prise par les Etats membres d’emprunter pour la première fois en commun a constitué un moment de cohésion exceptionnel dans l’histoire de la construction européenne. Mais il faut à tout prix maintenir le rythme. La pandémie a un effet accélérateur sur tout : nous devons donc accélérer, nous aussi, en conséquence. On combat le feu par le feu. Il est préférable d’agir vite, quitte à revenir en arrière pour rectifier d’éventuelles erreurs le cas échéant. Ce plan doit être ratifié à temps pour que la Commission puisse emprunter comme prévu en juin, pour répartir ensuite les fonds entre les Etats membres de l’Union européenne. Pour ce faire, il est nécessaire que l’ensemble des plans de relance nationaux, comprenant des actions en faveur de la transition climatique et de la numérisation, soit présenté à la Commission très bientôt.

Comment la BCE va-t-elle continuer à agir?
Elle soutient les ménages, les entreprises et les économies des Etats membres depuis le tout début de la crise. Elle a agi très rapidement, avec un premier plan de 750 milliards d’euros annoncé dès le 18 mars 2020, suivi par deux augmentations de notre enveloppe d’achat de titres qui atteint aujourd’hui 1.850 milliards d’euros. Il fallait éviter une fragmentation des conditions de financement des Etats de la zone euro face à l’expansion du virus. Nous nous sommes engagés à rester actifs sur les marchés au moins jusqu’en mars 2022, pour soutenir et préserver les conditions financières en Europe. Notre outil privilégié est le PEPP [Pandemic Emergency Purchase Programme], qui diffère des autres programmes d’achat de la BCE pour deux raisons : son caractère d’urgence absolue et la possibilité qu’il confère de nous écarter des limites habituelles, dès lors qu’elles constitueraient un obstacle au soutien que nous devrions fournir aux économies de la zone euro. C’est un outil exceptionnel et temporaire. Comme je l’ai dit dès le mois de mars 2020, notre engagement vis-à-vis de l’euro est sans limites. Nous agirons aussi longtemps que la pandémie mettra la zone euro en situation de crise. Nous pensons que l’échéance de mars 2022 est un délai raisonnable et que l’enveloppe du PEPP est la bonne. Mais si le Conseil des gouverneurs estime d’ici là qu’il y a besoin de faire plus, plus longtemps, nous ferons plus. En revanche, si on n’a pas besoin de toute l’enveloppe, on ne l’utilisera pas. C’est le principe de la flexibilité.

Cette politique monétaire accommodante ne comporte-t-elle pas des risques?
Nous n’observons pas de phénomène inquiétant. Nous ne voyons pas de bulles immobilières à l’échelle de la zone euro mais des indicateurs de prix surévalués localement, dans des grandes villes, en France, en Allemagne au Luxembourg ou en Belgique. Cela étant dit, il est crucial de continuer à soutenir le crédit dans l’ensemble du système économique. Les banques apportent des actifs en collatéral à la BCE et se financent en retour à des taux très bas, de façon à financer ensuite les entreprises. La priorité consiste à donner à ces dernières l’accès aux financements dont elles ont besoin. Nous n’avons pas le choix : quand l’économie est ainsi mise sous cloche, le rôle de la BCE n’est pas d’effectuer un tri entre les entreprises. Il faut privilégier la croissance, la concurrence et l’innovation. La sélection s’opérera d’elle-même.

Comment faudra-t-il agir une fois la crise terminée?
Une fois la pandémie passée et la crise économique derrière nous, nous ferons face à une situation délicate. Il va falloir s’organiser. Et ne pas commettre les erreurs d’autrefois, comme serrer d’un coup tous les robinets des politiques budgétaires et de politique monétaire. Il faudra, à l’inverse, apporter aux économies un accompagnement souple et graduellement diminué, au fur et à mesure que la pandémie s’éloignera et que la reprise se manifestera. L’économie devra alors réapprendre à fonctionner sans les aides exceptionnelles rendues nécessaires par la crise. Je ne suis pas inquiète, car la capacité de rebond est forte. Nos économies sont résilientes. Il suffit de voir le formidable rebond de l’économie française au troisième trimestre de 2020, avec une croissance trimestrielle de 18,5%, pour s’en convaincre.

Les écarts entre Etats de la zone euro compliquent-ils l’élaboration d’une politique monétaire commune?
La crise de la Covid-19 a surtout accentué les différences antérieures. Dans ce contexte, le plan de relance européen, Next Generation EU, n’en est que plus fondamental, notamment par le volet des subventions qui seront accordées à chaque Etat en fonction justement des spécificités des situations nationales. L’Italie recevra par exemple environ 200 milliards d’euros sous forme de prêts et de subventions. C’est pourquoi il est crucial de ne pas gâcher cette solution exceptionnelle et de la déployer dès que possible.

Les inquiétudes au sujet des niveaux très élevés d’endettement des Etats sont-elles fondées?
Il est indéniable que notre politique monétaire serait plus efficace si la convergence entre les politiques économiques des Etats membres était plus grande. Tous les pays de la zone euro émergeront de cette crise avec des niveaux de dette élevés. Il ne fait aucun doute qu’ils parviendront à la rembourser. Les dettes se gèrent dans le temps long. Les investissements réalisés dans des secteurs déterminants pour l’avenir engendreront une croissance plus forte. La reprise sera créatrice d’emplois, et donc fédératrice. Nous allons vers une autre économie, plus numérique, plus verte, plus engagée face au changement climatique et pour le maintien de la biodiversité. Elle sera aussi portée par de nouvelles valeurs, que les jeunes expriment déjà par leurs exigences en matière de carrière et d’emploi, qui obéiront à des paramètres différents. La santé, notamment, fait partie de leurs références.

Une pétition signée par cent économistes réclame l’effacement des dettes publiques détenues par la BCE. Que leur répondez-vous?
L’annulation de cette dette est inenvisageable. Ce serait une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des Etats. Cette règle constitue l’un des piliers fondamentaux de l’euro. Le traité européen a été accepté et ratifié librement et volontairement par les Etats membres de l’Union européenne. Si l’énergie dépensée à réclamer une annulation de la dette par la BCE était consacrée à un débat sur l’utilisation de cette dette, ce serait beaucoup plus utile! A quoi sera affectée la dépense publique? Sur quels secteurs d’avenir investir? Voilà le sujet essentiel aujourd’hui.

Votre prédécesseur, Mario Draghi a été chargé de former un gouvernement en Italie. Que vous inspire cette nomination?
C’est une chance pour l’Italie, et une chance pour l’Europe, que Mario Draghi ait accepté de relever ce défi : sortir son pays de la crise économique, et sociale, alors que l’Italie est le pays de la zone euro le plus touché par la pandémie. J’ai toute confiance en Mario Draghi pour accomplir cette tâche. Il a toutes les qualités requises, la compétence, le courage, et l’humilité pour réussir dans sa nouvelle mission : relancer l’économie italienne, avec le soutien de l’Europe.

Janet Yellen, l’ancienne présidente de la Banque centrale américaine, la Fed, devient secrétaire du Trésor. Est-ce une bonne nouvelle?
Une femme pour la première fois à ce poste est une excellente nouvelle! Janet Yellen présente un profil idéal compte tenu des circonstances, puisque c’est une économiste spécialiste du marché du travail. Or l’emploi sera déterminant pour le redémarrage de l’économie. C’est une femme chaleureuse et agréable. Humble dans son excellence. Sa nomination fluidifiera les relations économiques transatlantiques. Nous allons retrouver une logique de coopération dans des domaines clés, comme les échanges internationaux et les enjeux climatiques.

Vous défendez un « verdissement » de la politique monétaire. Est-ce du ressort d’une banque centrale?
Absolument. Dans la lutte contre le changement climatique, chacun doit prendre sa part. La BCE est dans le cadre de son mandat de stabilité des prix, car le changement climatique comporte des risques en la matière, en exerçant une influence sur la croissance, le niveau des prix et l’économie en général. La base juridique est légitime. L’opinion publique est en faveur de la prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Bref, comme d’habitude, quand on a écouté Christine Lagarde on a un peu de mal à déceler qu’il est exactement l’intérêt est la nature du message Avec des propos aussi lisses, l’intéressée est assurée de rester une bonne vingtaine d’années dans son poste. (NDLR).

Une régulation nécessaire du «spéculatif» bitcoin pour Christine Lagarde

Une régulation nécessaire du «spéculatif» bitcoin pour Christine Lagarde

 

Petit à petit les Banques centrales se réveillent pour constater la spéculation relative des cryptomonnaies  comme le bitcoin. Il serait temps car cette spéculation est très malsaine et pourrait un jour en s’écroulant contaminer l’ensemble du système financier. Par ailleurs ,il y a l’enjeu stratégique de la souveraineté monétaire.

 

En effet les protagonistes des monnaies virtuelles entendent remettre en cause la souveraineté monétaire des pays. On n’y substituerait des cryptomonnaies  qui ne serait plus contrôlées par les Etats et donc aux mains des financiers et des spéculateurs.

 

Comme d’autres banquiers centraux ces derniers temps, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, appelle à un encadrement du bitcoin. La cryptomonnaie est un «actif spéculatif, qui a servi à des affaires bizarres et certaines activités de blanchiment d’argent totalement répréhensibles», a-t-elle déclaré, mercredi, lors d’une conférence organisée par l’agence Reuters. «Il doit y avoir une réglementation. Il faut l’appliquer et s’accorder sur ce point au niveau mondial car, s’il y a une échappatoire, celle-ci sera utilisée», a poursuivi la gardienne de l’euro.

 

Les évolutions du bitcoin ont reflété ces derniers jours ce caractère très spéculatif. Enfonçant les records les uns après les autres, il a dépassé successivement les 20.000, les 30.000 puis les 40.000 dollars, avant de plonger de quelque 20% dans la journée de lundi. Sur l’ensemble de l’année 2020, le cours du bitcoin a quadruplé.

Christine Lagarde fait aussi dans l’optimisme de façade

Christine Lagarde fait aussi dans l’optimisme de façade

Christine Lagarde rejoint l’optimisme de façade générale qui relativise la portée de la crise générale pour convaincre du redémarrage économique. Du coup, on bricole un peu les prévisions en réduisant la chute de la croissance de 8,7 à 8 %. Comme si une telle précision pouvait avoir la moindre pertinence. Ce que font d’ailleurs la plupart des Etats et notamment en France pour donner l’impression que la situation sera un tout petit peu moins grave qu’annoncé. Évidemment on n’en sait strictement rien et les premières tendances du  troisième trimestre sont malheureusement pas à la hauteur des espérances. En France par exemple, la croissance du dernier trimestre pourrait même être limitée à 1 %. En clair la dégringolade du PIB  atteindra 10 % au moins en 2020. De toute façon les propos et le changement à la marge des prévisions de la BCE ne change rien à sa politique monétaire

Les  grands argentiers européens ont en effet décidé de ne pas modifier leur politique monétaire dans l’immédiat la déflation menace alors que L’injection de liquidités via le programme de rachats d’actifs exceptionnel lié à la pandémie (PEPP) va se poursuivre, probablement jusqu’à l’épuisement de l’enveloppe de 1 350 milliards d’euros prévue. Elle doit se prolonger au moins jusqu’à la mi-2021 ou plus tard si la pandémie n’est pas terminée. Les taux d’intérêt restent inchangés.

« Un important soutien monétaire reste nécessaire pour soutenir la reprise économique et préserver la stabilité des prix à moyen terme », justifie Christine Lagarde. Cette politique a jusqu’ici échoué à réveiller l’inflation, qui « devrait rester négative dans les mois à venir avant de devenir positive début 2021 ». La faiblesse de la demande, la pression sur les salaires et la hausse de l’euro contribuent à ce phénomène. La BCE prévoit un taux d’inflation à 0,3 % à la fin de cette année, 1 % l’an prochain et 1,3 % en 2022 – loin de son objectif « proche mais en deçà » de 2 %. En revanche, les gouverneurs de la BCE ne voient pas de « risque déflationniste » …….dans l’immédiat.

En parallèle, Christine Lagarde « surveille attentivement » l’appréciation de l’euro, qui a encore gagné du terrain face au dollar après ses propos. Si l’évolution des taux de change ne fait pas partie du mandat stricto sensu de la BCE, elle a un impact sur les prix.

« Nous ne pouvons nous empêcher de penser que la BCE vient de manquer une opportunité d’anticiper les transformations en cours. Les chiffres de l’inflation le mois prochain pourraient faire monter la pression pour la faire changer de direction rapidement », analyse Frédérik Ducrozet, économiste chez Pictet.


 

 

Crise économique: Christine Lagarde lit dans le marc de café

Crise économique: Christine Lagarde lit dans le marc de café

 

Christine Lagarde s’est sans doute livré l’exercice de lecture de l’avenir dans le marc de café en affirmant notamment une probabilité de robotisation de 70 à 75 % dans l’industrie. Aussi une réduction des chaînes d’approvisionnement ( des flux ?) D’environ 35 %. On peut légitimement se demander où Christine Lagarde va chercher ces chiffres la. Et en plus d’affirmer que l’Europe  est particulièrement bien placé dans cette évolution des processus de production et de distribution. Une espèce de discours ésotérique fondé sur des chiffres tout à fait fantaisistes et colorés évidemment parce que c’est la mode de problématique écologique et de développement de la numérisation. Elle reprend des thèmes à la mode ( y compris si certains sont structurels) comme si ces évolutions pouvaient sortir l’Europe  de la crise conjoncturelle qu’elle subit. Pour l’avenir , des évolutions des modes de production et de distribution interviendront mais le problème c’est  comment, dans quelle proportion et dans quel calendrier . la venir décrit par Christine Lagarde relève de prédictions type Madame Soleil. La crise économique engendrée par la pandémie de Covid-19 va «changer profondément» l’économie mondiale, vers plus d’écologie, de numérisation et dans les modes de travail, et l’Europe est en «excellente position», a estimé samedi la présidente de la BCE.

Cette crise «va être une accélération de transformations qui étaient déjà latentes dans nos économies», a prédit la présidente de la Banque centrale européenne, présente en visioconférence aux rencontres économiques d’Aix-en-Seine à Paris.

«En fabrication, en travail, en commerce, ce que nous venons de vivre va accélérer les transformations et va entraîner probablement une évolution vers un mode vie plus soutenable et plus écologique», a-t-elle ajouté. Elle a notamment évoqué le télétravail, qui va «transformer les modes de fonctionnement de l’ensemble des salariés», au moins des pays développés, et «l’accélération de la numérisation, dans les services ou l’automatisation dans les industries». «On estime en ce moment que la crise devrait entraîner une contraction des chaînes d’approvisionnement de l’ordre de 35% et une augmentation de la robotisation dans les industries de l’ordre de 70 à 75%», a indiqué Mme Lagarde. Par ailleurs, du fait du confinement qui a concerné au même moment la majorité des habitants de la planète, le commerce en ligne s’est fortement développé. Cette évolution devrait encore s’accélérer à l’avenir «au détriment du commerce plus traditionnel», a-t-elle ajouté.

Face à ces transformations, «l’Europe est en excellente position pour prendre cette transition en marche», a-t-elle jugé. Le continent «héberge déjà le plus vaste secteur d’économie circulaire et d’innovation écologique au monde», a noté Mme Lagarde, ajoutant que l’euro était la première monnaie utilisée pour l’émission d’obligations vertes. Elle a toutefois estimé que cela ne serait «pas suffisant» et qu’il faudrait mettre en place «un cadre de politique économique qui permette de mobiliser les financements» nécessaires. Un discours qui se veut euphorisant qui mélange tous les thèmes à la mode sans indiquer évidemment un seul exemple d’un secteur qui pourrait évoluer dans les sens  très divers qu’  évoquent la patronne de la BCE

Banque centrale européenne: Christine Lagarde choisit l’immobilisme

Banque centrale européenne:  Christine Lagarde choisit l’immobilisme

 

 

Il ne fallait sans doute pas s’attendre à une révolution de la politique monétaire avec Christine Lagarde considérée pourtant comme une grande experte économique alors  qu’elle n’a jamais eu la moindre formation ni sur ce plan, ni dans le domaine financier. Même lorsqu’elle était à Bercy Christine Lagarde se contentait de lire prudemment les communiqués du trésor d’après Alain Minc  lui-même. Elle a fait de même au cours de son passage au fonds monétaire international. Par contre indiscutablement elle parle un anglais parfait et c’est  sans doute sa seule qualité première.

 

Notons au passage qu’elle a bien imprudemment accordé lorsqu’elle était ministre des finances 400 millions à Tapie ! Ce qui lui a valu un simple rappel à l’ordre de la part de la très complaisante cour de justice ( composé en grande partie d’élus). La prudence de Christine garde vaillamment la conduise à suivre en fait de près la philosophie allemande dans le domaine financier est particulièrement monétaire. Pour l’instant,  Christine Lagarde n’a pas réagi face à la crise comme d’autres banques centrales.

 

Certes les prises de position de banques centrales étrangères comme la Fed ne modifient  pas de manière très importante les conditions du marché mais cela caractérise la volonté de ses organismes de développer des politiques encore plus accommodantes en fonction de l’état de l’économie. Dans le domaine monétaire et financier, les aspects psychologiques content autant que les mesures elle-même. Pour l’instant,  la BCE s’en tient à de grandes banalités qui se ne sont pas susceptibles de rassurer les opérateurs économiques et financiers. Christine Lagarde estime que des mesures de politique monétaire ne peuvent être efficaces qu’avec la contribution des gouvernements. Quand on a dit ça on a pas dit grand-chose !

La pression ne pourrait être plus grande sur les épaules de Christine Lagarde. Arrivée il y a moins de six mois à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), on lui donnait un an de relative tranquillité pour se glisser dans les pas de son emblématique prédécesseur, Mario Draghi. Patatras! La crise du coronavirus menace de mettre à terre les économies mondiales, en particulier celle de l’Europe, deuxième foyer de contamination après la Chine. Un baptême du feu pour la Française, dont les premières décisions sont très attendues ce jeudi.

Les mots de Draghi de faire «tout ce qu’il faudra» («whatever it takes») pour sauver l’euro en 2012 résonnent en écho dans la bouche de la plupart des dirigeants aujourd’hui. Même la très prudente Angela Merkel promettait mercredi de faire «ce qui est nécessaire» face à cette «situation extraordinaire». C’est aussi ce qu’ont asséné à l’unisson les Vingt-Sept, à l’issue d’une visioconférence exceptionnelle, mardi soir.

BCE : Christine Lagarde sous surveillance

BCE : Christine Lagarde sous surveillance

Paradoxalement Christine  Lagarde n’a pas vraiment un profil de  financier mais   va désormais  diriger la politique monétaire européenne. C’est un  peu par hasard que Lagarde qui n’a pas de formation d’économiste avait atterri dans le gouvernement de Sarkozy. elle n’a jamais fait preuve  d’originalité se contentant de reprendre les orientations  de l’administration de Bercy et de l’Elysée. Même chose au  FMI où elle a manifesté  une grande prudence compensée par l’élégance du propos et sa maîtrise dialectique. Jamais un mot de trop, une communication très maîtrisée. Une grande capacité à s’inscrire toujours dans la tendance, le consensus  du moment. Un écart toutefois avec l’affaire Tapie quand elle a accordé indûment 300 millions à l’intéressé ( un détail qu’ont oublié les grands médias!). En réalité, le dossier Tapie était entièrement géré par l’Élysée à l’époque. Sans doute Lagarde va-t-elle montrer  la même prudence à la tête de la BCE. De toute manière, ses marges de manœuvre sont très étroites. La politique monétaire a sans doute déjà utilisé toutes ses armes pour relancer une économie très défaillante. La baisse des taux atteint des limites puisqu’ils  tutoient des territoires négatifs. Les limites sont aussi atteintes en matière de rachat de dettes. Du coup en cas de crise grave, la BCE aura du mal à trouver des leviers car ,comme les autres banques centrales, elle a déjà été au bout de ses capacités d’intervention. Notons que juridiquement la BCE a objectif de réguler l’inflation mais sans grand succès qu’on est loin encore d’atteindre les 2% souhaitables. On a sans doute franchi dans de nombreux domaines les limites d’action d’une banque centrale et le relais doit désormais être pris par les politiques budgétaires. La BCE devra cependant faire face à une possible crise financière qui  pourrait intervenir lors de l’éclatement de bulles par exemple dans l’immobilier ,ou sur les marchés boursiers ( où les indices s’envolent contrairement aux réalités économiques). De ce point de vue, la masse de liquidités déversées par les banques centrales alimente aussi cette spéculation. Christine Lagarde  pourrait être tentée de reverdir la politique monétaire.

Auditionnée par le Parlement européen début septembre, la Française avait estimé que le changement climatique devait être intégré au sein des objectifs de la BCE. Il s’agissait notamment de concilier la règle de neutralité sur le marché avec la future nomenclature très attendue des actifs « verts », quand cette classification aura été adoptée par les Etats membres.

En matière de supervision, elle avait appuyé l’idée que les actifs verts soient pris en compte pour évaluer les risques et donc le niveau de capitaux propres des banques. Immédiatement l’Allemagne et en particulier la Bundesbank a fait savoir que ce n’était pas le rôle de la banque centrale européenne. La crainte de des Allemands étant  que certains Etats en profitent développer des politiques budgétaires encore plus laxistes. On retrouve là le clivage entre des pays du nord de la zone euro, dont l’épargne est pénalisée par cette politique accommodante, et ceux du sud, qui seraient dans l’incapacité de refinancer leur dette sans des taux aussi bas. Christine Lagarde sait qu’elle sera surveillée et on peut compter sur son habituelle prudence.

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol