Archive pour le Tag 'médecin'

Le médecin de Wuhan : le martyr du régime qui a dénoncé la covid honoré

Le médecin de Wuhan : le martyr du régime qui a dénoncé la covid honoré

 

 

Le médecin Li Wenliang qui avait annoncé le danger covid bénéficie du soutien de nombreux Chinois. L’intéressé avait tenté d’informer la Chine et le monde de la pandémie possible et de sa gravité. En retour il avait été condamné par le régime communiste. Ce médecin est mort lui-même du Coronavirus et c’est devenu une sorte de martyr. De très nombreux messages d’hommage ont afflué ce 7 février sur Weibo, ce réseau social par lequel l’ophtalmologiste de Wuhan – berceau de l’épidémie – était passé pour prévenir de la dangerosité du virus et de la dégradation de son état de santé.

Le 3 janvie 2020, Li Wenliang doit signer sla contrainte un procès-verbal reconnaissant qu’«il perturbe l’ordre social», rapporte Le Monde . «Votre action va au-delà de la loi. Vous envoyez des commentaires mensongers sur Internet. Serez-vous capable de cesser ces actions illégales? Nous espérons que vous allez vous calmer, réfléchir, et nous vous mettons sévèrement en garde: si vous insistez et ne changez pas d’avis, si vous continuez vos activités illégales, vous allez être poursuivi par la loi», peut-on lire sur le procès-verbal de la police, que Li Wenliang a publié sur Weibo le 31 janvier.

Depuis la pandémie a fait 6 millions de morts dans le monde dans celle du médecin

Le passe ne sera pas demandé pour une visite chez un médecin généraliste!

Le passe ne sera pas demandé pour une visite chez un médecin généraliste!

 

Une grande victoire sans doute pour le ministre de la santé qui affirme que le pass sanitaire ne sera pas demandé pour une visite chez un médecin généraliste en revanche «dans les hôpitaux, il le sera mais en aucun cas il ne devra être un frein pour accéder à des soins utiles et urgents», a-t-il dit.

Notons d’abord que les propos sont ambigus car le fait d’être contaminé pourra être considérée comme ne nécessitant pas forcément des soins utiles et urgents ! Ensuite ces restrictions à l’accueil des malades dans un hôpital constituent non seulement une atteinte aux libertés fondamentales mais un contresens sociétal total. Le ministre de la santé depuis sa nomination à l’habitude de dire tout et le contraire mais là,  il atteint le sommet de l’incohérence.

 

Wuhan : le souvenir du médecin mort qui a alerté sur le virus et en plus inquiété par la police

Wuhan : le souvenir du médecin mort qui a alerté sur le virus et en plus inquiété par la police

 

D’une certaine manière, le sort qui a été réservé à Li Wenliang , le médecin qui le premier a lancé une alerte à propos du Coronavirus illustre bien l’environnement politique et démocratique du pays. D’abord le médecin est lui-même décédé des suites de ce virus. Avant  quand il s’est aventuré à lancer une alerte, il a été inquiété par la police au motif qu’il avait répandu des rumeurs.

Notons qu’une journaliste avait aussi repris les propos et demeure en prison. Bref un régime politique tout à fait épouvantable indigne de la civilisation actuelle qui reprend les pratiques de Mao en écrasant les libertés individuelles et collectives.

Discrètement quand même des Chinois de Whuan se souviennent et rendent hommage aux héros dans le pouvoir à écraser la mémoire. Alors que les gens dans les rues autour de l’hôpital de Li disent que la vie dans la ville est pour la plupart revenue à son rythme habituel, ils vénèrent toujours Li pour ses actions.

En ce moment une délégation de l’OMS tente de trouver des explications à l’origine du virus et à son processus. On sait que l’OMS est très influencée par les Chinois et on peut douter que la mémoire du médecin lanceur d’alerte, Li Wenliang, soit honoré dans ce rapport  ou même signaler !

 

Système sanitaire: Un médecin accuse

Système sanitaire: Un médecin accuse

Le professeur Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches, toujours très critique de la politique sanitaire du gouvernement dans un livre qu’il publie Il a accordé un grand entretien au Figaro Magazine.

Alors que le parquet de Paris ouvre une enquête pour «homicide involontaire» sur la gestion de la crise du Covid-19, le Pr Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches et longtemps président de la Commission spécialisée Maladies Transmissibles du Haut Conseil de santé publique, ne retient pas ses coups dans un livre qu’il publie.

Votre livre est sans pitié pour le Conseil scientifique, qui a piloté la crise du Covid-19, mais aussi pour le gouvernement. Tous les pays n’ont-ils pas été pris par surprise?

Il était impossible de prévoir l’ampleur de cette pandémie. Mais il fallait être prêt, et nous avions les moyens de l’être depuis longtemps. Or, nous ne l’étions pas: ni du point de vue de la logistique ni du point de vue de la doctrine sanitaire.

Vous-même, n’avez-vous pas été pris de court?

Tous les médecins spécialistes des maladies infectieuses savent que l’on est toujours surpris. Cela a été beaucoup dit, et à juste titre.

Des les arguments développés par d’autres médecins mis à  part quelques sommités qui s’attendent à rajouter quelques plumes à leur chapeau déjà bien garni et servir de caution à la politique du gouvernement par exemple en niant l’utilité des masques, puis celle du dépistage, par contre en approuvant le confinement total dans les EHPAD. La vérité ,c’est que le système sanitaire français pourtant très dépensier était loin d’être à la hauteur de celui de l’Allemagne où  il est vrai les frais de gestion et de superstructure notoirement moins importants et où la décentralisation permet une autre responsabilisation des décideurs

Coronavirus : la veuve d’un médecin mort du coronavirus porte plainte

Coronavirus : la veuve d’un médecin mort du coronavirus porte plainte

Le 23 avril, le médecin urgentiste Eric Loupiac décédait à l’hôpital de Lons-le-Saunier dans le Jura après avoir contracté le coronavirus. Sa femme, Claire Loupiac, a décidé de porter plainte pour négligence et mise en danger de la vie d’autrui. Invité d’Europe 1, mardi, elle décrit les derniers départs de son mari à l’hôpital : « Ce qui s’est passé est injuste [...] il savait que l’hôpital n’était pas près. »

Coronavirus: risque de diffusion en Afrique (Éric Delaporte, médecin épidémiologiste)

Coronavirus: risque de diffusion en Afrique (Éric Delaporte, médecin épidémiologiste)

Le coronavirus en Afrique  »est en train de se diffuser de façon massive », a affirmé vendredi 3 avril dans une interview à franceinfo le professeur Éric Delaporte, médecin épidémiologiste et spécialiste des maladies infectieuses au CHU de Montpellier.
Est-ce qu’on a une idée très précise de l’épidémie sur le continent africain ?

Éric Delaporte : Précise, non. On a simplement le nombre de cas déclarés qui atteint près de 10 000 cas. C’est bien sûr une sous-estimation puisque c’est basé sur des cas symptomatiques. Ces cas ont été déclarés seulement depuis la fin février. C’est une déclaration relativement récente lorsqu’il y a eu vraiment une sensibilisation internationale. Et puis, ça correspondait également à l’arrivée de beaucoup de personnes vivant en Europe qui sont retournées en Afrique au moment des périodes de confinement, où il y a eu beaucoup de mises en place de tests de dépistage. On sait que, malheureusement, c’est en train de diffuser de façon massive.

On a entendu que le virus résisterait mal à la chaleur et que donc l’Afrique pourrait être épargnée. Est-ce que c’est avéré ?

On ne peut pas encore le constater. C’est vraiment une hypothèse. Et il n’y a rien pour soutenir cette hypothèse. On peut simplement dire qu’un certain nombre d’infections dues au coronavirus sont saisonnières et que lorsque arrivent les beaux jours, elles sont moins fréquentes… Est-ce qu’on va le voir pour le Covid ? On n’en sait strictement rien. En revanche, il peut y avoir d’autres facteurs environnementaux, des facteurs démographiques, qui pourraient faire, mais ça reste vraiment du conditionnel, que l’impact de la diffusion ne soit pas exactement la même chose sur le continent africain qu’ailleurs. Par exemple, la pyramide des âges n’a rien à voir avec notre pyramide en Europe, avec beaucoup de populations jeunes et les plus de 70 ans relativement faiblement représentées. Cela veut dire que les populations jeunes vont être potentiellement rapidement contaminées avec rapidement une séroconversion.

Le fait que ces populations jeunes puissent être rapidement contaminées sans faire de pathologies graves pourrait créer une sorte de frein immunitaire par rapport au reste de la population. Mais encore une fois, c’est une hypothèse.Éric Delaporte, médecin épidémiologiste à franceinfo

Et l’autre impact est très intéressant et très important pour l’Afrique, c’est que dans la mesure où, proportionnellement, il y a beaucoup moins de personnes âgées, et comme on sait que chez nous, c’est malheureusement les personnes les plus âgées, les plus de 70 ans qui ont les formes les plus graves, il pourrait y avoir un impact un peu différent en termes de prise en charge.

Est-ce qu’il faut s’inquiéter des systèmes de santé de certains pays africains qui pourraient être mises en difficulté ?

Alors la réponse est clairement oui. Il y a deux aspects. D’abord d’un point de vue diagnostic, les compétences sont là. Malheureusement, on n’est pas sûr que l’on va pouvoir les livrer en réactifs. Et c’est un vrai cri d’alarme, c’est-à-dire qu’il y a pas mal de tests qui sont mis sur le marché. Et quand on essaye de commander pour l’Afrique, la priorité, ce sont les États-Unis ou c’est l’Europe.

Ça va être très dur, potentiellement pour l’Afrique, de pouvoir s’approvisionner en tests réactifs. Eric Delaporte, médecin épidémiologiste à franceinfo

Ce sont les fournisseurs ou les pays qui leur donnent l’ordre de ne pas exporter et qui prennent la priorité, entre guillemets, nationale. Et donc, là, il y a un vrai souci pour que les pays africains puissent avoir accès eux aussi aux tests commerciaux. Deuxième aspect par rapport au système de santé, c’est la prise en charge. On sait qu’il y a 15% de personnes qui font des formes qui nécessitent une hospitalisation. Cette hospitalisation, on arrive à faire passer le cap de nos patients grâce à des respirateurs, de l’oxygénothérapie. Par exemple à Kinshasa [capitale de la RDC], pour une ville de plus de 10 millions d’habitants, il y a simplement 50 respirateurs. Cela veut dire que pour les formes graves, il va y avoir un vrai problème de prise en charge et c’est là qu’il risque d’y avoir une mortalité importante. Et puis, à côté de ça, il y a toutes les autres maladies. Il ne faut pas oublier que le Sida tue encore 700 000 personnes par an en Afrique. Donc, il y a beaucoup de populations dites vulnérables. Les personnes qui sont infectées par le virus du sida, par exemple, si elles ne sont pas sous traitement, ont un fort risque de faire des formes graves.

Démocratie en Chine: le scandale du médecin lanceur d’alerte

Démocratie en Chine: le scandale du médecin lanceur d’alerte  

L’affaire du médecin lanceur d’alerte est révélatrice de la dictature du régime chinois. Ce médecin lui aussi infecté  avait été l’un des premiers à tenter d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur les risques d’épidémie du virus. Non seulement il n’a pas été écouté mais il a été  inquiété par la police et puni. Résultat, la Chine  a perdu de l’ordre d’un mois dans sa lutte contre le virus. Cette affaire fait aussi beaucoup de bruit en chine.

Li Wenliang, ophtalmologue d’un hôpital de Wuhan, foyer de l’épidémie dans le centre de la Chine, est devenu l’une des figures de la crise liée au coronavirus 2019-nCoV après avoir publiquement révélé que la police de Wuhan l’avait réprimandé, le mois dernier, en l’accusant de “répandre des rumeurs” sur le virus.

“Wuhan doit à Li Wenliang des excuses (posthumes). Les autorités de Wuhan et (de la province du) Hubei doivent aussi des excuses solennelles aux populations du Hubei et de notre pays”, écrit Hu Xijin, éditorialiste virulent Global Times, un quotidien tabloïd gouvernemental, sur le réseau social Weibo.

Les publications sur ce réseau annonçant la mort de Li ont cumulé plus de 1,5 milliard de vues dans la nuit de jeudi à vendredi. Le sujet a aussi fait l’objet de nombreuses discussions sur le service de messagerie WeChat, où se sont exprimées tristesse et indignation.

Certains organes de presse chinois ont décrit Li comme “un héros prêt à dire la vérité” et de nombreux messages publiés sur internet étaient accompagnés de photos, de dessins ou de poèmes rendant hommage au médecin.

Mais des signes suggèrent que certains messages ont été censurés. Les thèmes “Le gouvernement de Wuhan doit des excuses au Dr Li Wenliang” et “Nous voulons la liberté d’expression”, qui étaient brièvement en tendance dans la nuit, ne donnaient plus aucun résultat lors de recherches lancées vendredi.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré via Twitter être “profondément attristée” par le décès de Li.

Li Wenliang avait annoncé samedi dernier qu’il avait contracté le virus. Deux jours plus tard, un selfie le montrant sur son lit d’hôpital avec un masque à oxygène avait été publié sur les réseaux sociaux.

L’hôpital de Wuhan qui l’employait a annoncé qu’il avait succombé à la maladie dans la nuit de jeudi à vendredi.

“Allumez une bougie et rendez hommage à ce héros”, a publié un utilisateur de Weibo, le Twitter chinois. “Vous étiez un rayon de lumière dans notre nuit.”

En décembre, le médecin, qui était âgé de 34 ans, avait déclaré via WeChat à un groupe de médecins que sept cas d’une maladie ressemblant au Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) étaient liés à un marché de fruits de mer de Wuhan, origine présumée du virus.

Il avait posté une photo d’un test de l’échantillon d’un patient confirmant une infection à un coronavirus “ressemblant au Sras”, selon une image de conversations WeChat que Reuters a pu consulter et vérifier.

Mais le 3 janvier, la police de Wuhan lui adressait une lettre dans laquelle elle lui reprochait d’avoir “perturbé gravement l’ordre public” avec ses messages sur l’application WeChat. Elle l’enjoignait, sous peine de poursuites pénales, de signer une lettre l’engageant à ne plus adopter désormais un comportement illicite.

 

Médecin généraliste : espèce en voie de disparition en zone rurale

Médecin généraliste : espèce en voie de disparition en zone rurale

 

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Un article du Figaro fait état d’un médecin généraliste qui opère dans une commune de 800 habitants et qui ne trouve pas de successeur même avec une transmission gratuite son cabinet. Même une annonce dans le bon coin n’aurait donné aucun résultat. Pourtant ce cas n’est pas isolé il est même significatif de l’évolution de la couverture médicale dans certaines zones. Plus globalement le métier de médecin généraliste ne séduit plus les jeunes praticiens car ce métier est trop contraignant notamment en termes d’heures de travail. Dans les zones rurales la création de maisons de santé n’est qu’une rustine posée sur le mal. Il faut en effet des médecins pour  les remplir. De plus en plus,  on fait aussi appel, comme en milieu hospitalier, à des médecins étrangers moins exigeants sur les conditions de travail et sur la rémunération. Cette insuffisance de généraliste va encore s’aggraver qu’on prévoit une diminution des effectifs de larmes de 30 % d’ici une dizaine d’années. Une réforme passant notamment par l’évolution du numerus clausus ne donnera pas d’éventuels effets avant douzaine d’années compte tenu du délai de formation des futurs praticiens.  Réformes des études, indemnités pour les internes, aides à l’installation, les syndicats de professionnels de santé ont avancé plusieurs pistes pour résoudre l’éternel problème des déserts médicaux. Entre 2007 et 2016, le nombre de généralistes a chuté de 8,4%, selon le Conseil national de l’Ordre des médecins. Une diminution qui est en partie due aux départs en retraite, et qui devrait s’accélérer avec la génération des baby-boomers dont la carrière se termine. D’ici à 2025, la chute du nombre de généralistes pourrait se traduire par la disparition d’un praticien sur quatre, toujours selon l’Ordre des médecins

Procès Bonnemaison : Kouchner « Médecin… et parfois ministre »……Toujours cabotin

Procès Bonnemaison : Kouchner   »Médecin… et parfois ministre »……Toujours cabotin

 

 

On se demande bien ce que Kouchner venait faire au procès de Bonnemaison à propos d’euthanasie mais c’est en toute modestie que Kouchner a honoré de sa présence le tribunal de province d’Angers. A 75 ans, M. Kouchner est une sorte de grand témoin professionnel, qui peut déposer dans maintes enceintes, sur des sujets variés. Là, il est supposé apporter un soutien moral à Nicolas Bonnemaison, acquitté en première instance et qui répond à nouveau, en appel, de sept assassinats. Hélas, le cofondateur de Médecins sans Frontières ne connaît ni l’accusé, ni le dossier – qu’il a la bonne idée de ne jamais évoquer. Ce n’est pas grave: avant lui, d’autres personnes, connues ou pas, ont illuminé les débats de leur sagesse, de leur hauteur de vue, de leur humilité: Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national d’éthique, Jean Leonetti, député et architecte en chef de la loi qui porte son nom, Michèle Delaunay, cancérologue et une seule fois ministre, ou encore le Dr Thierry Saint-Val, médecin et jamais ministre à ce jour, ont expliqué tout ce qu’il fallait savoir sur la fin de vie pour essayer de comprendre la situation particulière de Nicolas Bonnemaison. De sorte que, pour rester dans le registre médical, le propos passe-partout de M. Kouchner constitue un témoignage de confort, qui survient quand il n’y a plus rien à apprendre. Hormis cette profonde maxime du cabotin mondain  » «la mort, c’est pour toute la vie».

Sondage : Médecin, l’emploi idéal ?

Sondage :  Médecin, l’emploi idéal ?

 

Curieux ce sondage qui place le métier de médecin au hit parade des préférences des français. Médecin , une profession qui recouvre beaucoup de disparités selon qu’il agit de médecin de la fonction publique ou médecin  du privé, médecin généraliste ou spécialiste ; dans le cas de généraliste notamment les conditions de travail ne sont en général pourtant guère idéales ; Sur le plan des rémunérations , ce n’est pas le cas non plus très lucratif compte tenu du très grand nombre d’années de formation nécessaire ( au moins une  dizaine d’années ). Un sondage qui démontre en tout cas qu’i y a pour le moins un décalage entre les réalités professionnelles et l’image que l’opinion s’en fait. Le métier de médecin arrive donc en tête des métiers jugés idéaux par les Français, devant ceux de vétérinaire et d’acteur, selon un sondage CSA publié mercredi par Direct matin. Confrontées à une liste de 17 métiers, 13% des personnes interrogées ont jugé que le métier de médecin serait « le métier idéal ». Citée par 10% des sondés, la profession de vétérinaire arrive en deuxième position, devant celle d’acteur (9%).  Chef d’entreprise, enseignant et ingénieur sont chacun cités par 8% des personnes interrogées, loin devant les métiers de militaire (2%) et de policier (1%), qui clôturent le classement. Et seules 5% des personnes interrogées considèrent que président de la République est le métier idéal. Dans le détail, les femmes privilégient les métiers de la santé, 15% d’entre elles choisissant le métier de médecin et 13% la profession de vétérinaire. Elles plébiscitent également le métier d’enseignant, cité par 12% d’entre elles, contre 4% des hommes. A l’inverse, le métier de sportif est celui que les hommes citent le plus (11%) devant ceux de chef d’entreprise et d’ingénieur, choisis chacun par 10% d’entre eux (contre respectivement 7 et 6% des femmes). Enfin, le milieu médical attire surtout les cadres (15%) et les retraités (17%).

Sondage- Grève des médecins: les Français pour

Sondage- Grève des médecins: les Français pour  

 

Selon un sondage IFOP pour le JDD 58% des Français soutiennent  la grève des médecins. Des médecins qui refusent surtout le processus d’étatisation notamment la généralisation du tiers payant, soit une dispense d’avance de frais pour les patients. En fait ce projet donne de plus en plus de prérogatives aux agences régionales de santé et risque de bureaucratiser la médecine libérale. Selon les médecins, cette réforme conduira à une « étatisation insupportable » de la médecine qui va bénéficier au secteur public. Cabinets fermés, grève des gardes ou « guérilla » administrative passant par des refus de cartes Vitales: les médecins libéraux maintiennent la pression sur le gouvernement en ce début 2015, pour obtenir une réécriture du projet de loi santé. Plusieurs syndicats appellent à une nouvelle fermeture des cabinets, lundi et mardi (Syndicat des Médecins Libéraux, SML, ainsi que des spécialistes) ou seulement mardi (MG-France, généralistes). Les principaux syndicats appellent en outre à une grève administrative, visant notamment à remplacer une partie des télétransmissions de feuilles de soin (par carte Vitale) par un retour au papier, afin d’engorger les services de l’Assurance maladie.

 

Sondage tiers payant médecin : les français pour

Sondage  tiers payant médecin : les français pour

Une mesure soutenue par les français même si cela risque d’entrainer des coûts administratifs pour des généralistes (et des délais de paiement) déjà mal rémunérés.  Les Français semblent favorables à la généralisation du tiers payant, mesure annoncée par la ministre de la Santé Marisol Touraine jeudi 19 juin. Selon un sondage IFOP à paraître dans Dimanche Ouest-France, ils sont en effet une majorité à l’approuver. 54% des Français interrogés lors de ce sondage se disent ainsi favorables « à la généralisation du tiers payant car cela permettra aux plus modestes de pouvoir consulter un médecin alors qu’ils y renoncent parfois car ils ne peuvent pas avancer le prix d’une consultation ». De leur côté, 34% y seraient opposés « car cela va déresponsabiliser les patients, créer des abus et se traduire par une hausse des dépenses de santé ».  « Bien que d’une manière générale, sous l’effet de la crise économique et financière, l’opinion publique se montre de plus en plus sensible à la maîtrise des dépenses de santé et à la réduction des déficits publics, le risque d’un accroissement non maîtrisé du nombre de consultations, consécutif à la généralisation du tiers payant, n’est pas majoritairement partagé », relève l’institut IFOP. Les employés et ouvriers sont les plus nombreux à être favorables à la mesure (60%) contre seulement 29% des travailleurs indépendants et 40% chez les professions libérales et cadres supérieurs. Politiquement les sympathisants du Front de gauche plébiscitent cette mesure (80% favorables), tandis que les sympathisants PS sont à 61% d’opinion favorable et ceux de l’UMP seulement 38% et 50% pour les sympathisants FN.  Marisol Touraine avait également annoncé jeudi que la mesure figurerait dans la future loi de santé publique et que le tiers payant serait généralisé en 2017.

 

Hollande : le président médecin veut délivrer des ordonnances

Hollande : le président médecin veut délivrer des ordonnances

La gauche découvre les lourdeurs administratives, pour les soigner le médecin Hollande veut délivrer des ordonnances. Paradoxe, la gauche qui ne cesse de légiférer et d’embaucher des fonctionnaires (surtout au plan local) veut maintenant simplifier. Il serait temps.   Le message à faire passer a été travaillé. A quelques minutes d’intervalle, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem et le président du groupe socialiste au Sénat, François Rebsamen, ont annoncé mercredi que le président de la République envisage de légiférer « par ordonnances ». En début de semaine, François Hollande avait déjà insisté, à Dijon, sur sa volonté de lever « les blocages » et « les lourdeurs » administratives en France, allant jusqu’à annoncer une prochaine loi pour « alléger les normes et raccourcir les délais ».




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