Archive pour le Tag 'Jean-Marie'

2022: Jean-Marie Le Pen soutiendrait Eric Zemmour

Jean-Marie Le Pen soutiendrait  Eric Zemmour

En déclarant qu’il soutiendrait Eric Zemmour , Jean-Marie Le Pen donne évidemment un autre coup de poignard dans le dos à sa fille Marine. Il n’est pas certain que cette déclaration soit de nature à faire baisser Marine Le Pen  dans les sondages mais elle peut par contre déstabiliser un peu plus un appareil du front national actuellement très bousculé. Jean-Marie Le Pen justifie son soutien à Éric Zemmour par le fait que l’organisations frontiste a perdu en chemin les positions extrémistes qui étaient les siennes notamment dans le champ sociétal.

Selon une enquête Ipsos pour Le Parisien publiée vendredi soir, Éric Zemmour – crédité de 15% d’intentions de vote - dépasse Xavier Bertrand et se retrouve à un point seulement du second tour de l’élection présidentielle 2022. «Marine a abandonné ses positions fortifiées et Eric occupe le terrain qu’elle a quitté», juge le père, en froid avec sa fille depuis 2015.

«C‘est l’opportunisme de Jean-Marie Le Pen. Il ne nous a pas habitués à ça. Dire que si Éric Zemmour est mieux placé que Marine Le Pen, il le soutiendra, c’est se plier à l’exercice des sondages. Je pensais que Jean-Marie Le Pen aurait pris sa décision en fonction des idées et du programme de chacun», a déploré l’ancien trésorier du RN Wallerand de Saint-Just auprès de BFMTV . «Il n’est pas étonnant que Jean-Marie Le Pen veuille soutenir Éric Zemmour: c’est quelqu’un qui tient beaucoup de propos irresponsables», a-t-il ajouté.

Veolia-Suez : Jean-Marie Messier, le pompier pyromane

Veolia-Suez : Jean-Marie Messier, le pompier pyromane

L’ancien patron de Vivendi environnement (devenu Veolia)  qui a complètement enfoncé les comptes de la société réapparaît mais cette fois pour favoriser ,comme conseiller de Frérot, l’absorption de Suez par Veolia. Un comble ! Ou une seconde occasion peut-être d’enfoncer une nouvelle fois Veolia engagée dans un processus très douteux de rachat de Suez. Mediapart résume l’itinéraire du goldenboy déchu mais ressuscité comme avocat d’affaires

À la fin des années 1990, celui qui était surnommé par les Guignols de l’Info « J6M », pour « Jean-Marie-Messier-Moi-Même-Maître-du-Monde », avait réussi en quelques années à transformer un vieux fleuron national français — la Compagnie générale des eaux — en un colosse des médias et de la communication. C’était les grandes heures de « Vivendi Universal ». L’entreprise était alors cotée en bourse à New York, où le médiatique patron vivra également quelques années aux frais de sa société, dans un appartement situé sur la très cossue « Park avenue ». L’entreprise n’était alors plus tout à fait française, tandis Jean-Marie Messier rêvait de la nationalité américaine.

Une aventure américaine et une expansion qui s’arrêtent brutalement en 2002 : avec l’éclatement de la bulle internet et l’effondrement du cours de l’action Vivendi, il doit démissionner et quitte la tête de l’entreprise. Un départ qui laisse un goût amer à ses anciens collaborateurs et ses ex-salariés, notamment chez « Vivendi Environnement », futur Veolia. Filiale du groupe créée pour regrouper les activités de gestion de l’eau, le métier historique de l’entreprise, Vivendi Environnement a surtout servi à financer à coup de dettes la croissance et les acquisitions de sa maison mère.

Pas rancunier, Antoine Frérot semble ne pas avoir tenu rigueur à Jean-Marie Messier d’avoir considérablement endetté le groupe qu’il dirige. Car désormais, « J2M » est devenu avocat d’affaires et conseille les chefs d’entreprise. Une reconversion qui s’est d’ailleurs avérée difficile et chaotique : en 2002, quelques mois après son piteux départ de Vivendi, il fonde aux États-Unis Messier Associés. Il travaille d’abord avec la femme d’affaires Fatine Layt, mais celle-ci finira par claquer la porte en 2007. La même année, Jean-Marie Messier rebondit avec un nouvel associé, en la personne de Jean-Charles Cherki. Mais les deux compères se brouillent et de séparent en 2010. Et quelques mois plus tard, rebelote, il trouve un nouveau compagnon d’infortune en la personne d’Erik Maris, un ancien de la banque Lazard, comme lui. Bis repetita, ce dernier et Jean-Marie Messier seraient désormais à couteaux tirés, et un divorce sanglant aurait été prononcé entre les deux associés.

Un parcours d’avocat d’affaires chaotique, c’est le moins que l’on puisse dire. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir un certain talent : il faut probablement un sacré bagout pour convaincre un capitaine d’industrie comme Antoine Frérot d’endetter à nouveau son entreprise pour les 20 prochaines années, alors que celle-ci venait tout juste de retrouver un équilibre budgétaire. Un exploit, quand on sait que c’est précisément Jean-Marie Messier qui avait grevé les comptes de Veolia à l’origine. Il a été d’autant plus persuasif que son cabinet touchera probablement un joli pactole si cette transaction arrive à son terme.

C’est finalement rassurant : les années passent, mais la « Messier touch » reste. Il laissera probablement derrière lui un deal industriel bancal, avec un Suez dépecé et un Veolia surendetté, mais Jean-Marie Messier va peut-être faire un dernier tour de piste dans les affaires parisiennes, qui lui assurera certainement une belle retraite dorée. Celui que certains à Paris surnomment « le serial looser » a peut-être bien caché son jeu : et si c’était lui, le seul gagnant de cette affaire ?

Retraites : « une pratique de négociation de l’ancien régime  » (Jean-Marie Pernot, politiste)

Retraites : « une pratique de négociation de l’ancien régime  » (Jean-Marie Pernot, politiste)

Jean-Marie Pernot, politiste, chercheur associé à l’IRES (Institut de recherches économiques et sociales)  analyse, dans une tribune au « Monde », le conflit actuel sur les retraites qui, selon lui, s’inscrit dans la continuité d’un refus de négocier un compromis qui caractérise les pratiques de l’Etat français depuis l’Ancien Régime.

 

 

«  La France vit ces temps-ci une séquence bien connue, facile à anticiper et dont on est surpris que quelqu’un puisse en être surpris. Toute annonce brutale de changement des régimes spéciaux de retraites – et plus encore l’annonce de leur suppression – provoque des grèves plus ou moins importantes et durables dans le secteur public, et un immanquable blocage des transports. Les années 1995 et 2003 sont encore dans les mémoires, et personne parmi les initiateurs de la réforme ne peut prétendre ignorer cette quasi-loi de physique sociale.

La répétition du même incite à chercher les causes de telles récurrences. Il y a certes le côté chiffon rouge de toute annonce de réforme perçue comme autant de réductions des droits ; il est commode également d’évoquer nos institutions, la Ve République, l’avilissement progressif du Parlement et l’état de mort clinique des arènes de discussion extérieures au périmètre de l’Elysée. On peut également souligner l’arrogance des « certitudes technocratiques » (Pierre Bourdieu) en rapport avec la sociologie des élites au pouvoir, laquelle se caractérise par l’entre-soi et une coupure assez générale avec la vie de la grande majorité des citoyens.

Il y a enfin des interrogations autour de la « culture » syndicale de la négociation, mais cette question-là en appelle d’autres. Les syndicats ne vivent pas dans l’éther mais dans la société, les conduites et les représentations qu’ils véhiculent se sont construites dans l’interaction avec les autres acteurs des relations sociales, le patronat et l’Etat. Et il serait hasardeux de prétendre sans autre examen que ces acteurs-là auraient par définition la culture de la négociation et du compromis.

Pour éclairer quelque peu ces questions, il importe de prendre en compte la longue durée. La grève d’août 1953 contre un projet de réforme des régimes spéciaux nous renvoie à des temps antérieurs à la VRépublique et au rôle de l’énarchie. Le président du Conseil, Joseph Laniel, annonçait une réforme, début août, sans autre détail sinon un rallongement conséquent de la durée d’activité des agents publics.

Deux semaines plus tard, le pays comptait 4 millions de grévistes, soutenus par l’opinion publique. Le pouvoir dut reculer, mais sans négocier. Des tractations eurent lieu à l’Elysée, occupé alors par le socialiste Vincent Auriol, où se mêlaient diverses influences mais sans présence syndicale. »

 

Fin du FN : « Trahison » (Jean-Marie Le Pen)

Fin du FN : « Trahison »  (Jean-Marie Le Pen)

Jean Marie le Pen s’indigne du changement de nom du Front national qu’il estime constituer une trahison. Des changements de nom qui ne sont pas de pure forme mais qui visent surtout précisément à opérer une coupure nette avec ce que ce fut le FN, son ancien chef, la doctrine et la pratique. Il ya longtemps que Marine le Pen pensait à changer le nom du FN, elle a d’ailleurs fait uen campagne électorale sous le nom de Marine. Jean Marie s’interrogeait alors pour savoir si sa fille avait oublié son nom.  La transformation du FN en RN constitue uen seconde rupture qui acte l’exclusion définitive de Jean marie Le Pen du mouvement qu’il a créé. La troisième trahison est plus inattendue, c’est celle de la petite fille de Jean Marie à savoir Marion Maréchal qui raye ainsi le nom de Le Pen de son patronyme. Marion Marechal qui rompt ainsi avec son grand père mais aussi avec sa tante Marine ; Dune certaine manière, le nom de Le Pen constitue un handicap politique. Du coup, Jean-Marie Le Pen, dénonce « le coup le plus rude que le Front National ait jamais reçu». Une initiative qui horripile son cofondateur, Jean-Marie Le Pen. Le père de l’actuelle présidente du parti a fait part de son amertume à travers un communiqué, qu’il a relayé sur les réseaux sociaux. Il critique notamment le « honteux effacement de l’identité » du FN, qui selon lui représente « le coup le plus rude que le Front National ait jamais reçu depuis sa fondation ».

Comprendre la crise des prisons (Jean-Marie Delarue)

Comprendre la crise des prisons (Jean-Marie Delarue)

 L’ancien contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, évoque dans un article du JDD les solutions possible pour résoudre la crise des prisons

 

« Il est aisé de prédire des événements réalisés. Admettons pourtant que la colère des surveillants pénitentiaires (peut-on arrêter de les baptiser « gardiens de prison »?) était aisément prévisible. Il y a des signes de retrait du travail qui ne trompent pas depuis plusieurs années, qui auraient dû préoccuper les responsables : peu de candidats aux concours de recrutement (avec la baisse de qualité corollaire) ; démissions nombreuses dans les premières années du métier ; et surtout, quotidiennement, absentéisme important (« maladies ») des surveillants de coursive, ceux qui s’occupent directement des personnes détenues. A cet égard, le conflit actuel a bien des traits communs avec le « soulèvement » spontané des fonctionnaires de police voici quelques mois. Cette colère n’a pas pour origine l’agression de la prison de Vendin-le-Vieil. Ses causes résident dans l’étouffement progressif de l’exercice du métier en raison du surpeuplement des maisons d’arrêt : il y devient impossible de pratiquer le dialogue, avec pour conséquence le développement des rapports de force ; il y faut renoncer à des missions que l’on sait indispensables, avec comme suite la frustration qui en résulte. Mais les causes résident aussi, dans tous les établissements, dans une hiérarchie trop souvent « omniabsente » dans les coursives de la détention ; dans l’anonymat complet qu’engendre le gigantisme des nouvelles prisons ; dans la difficulté à affirmer l’autorité face à des jeunes générations de prisonniers (et non pas seulement des terroristes) indociles, ignorantes des règles et intolérantes à la frustration ; dans l’absence de normes et l’accroissement des brutalités qui en résultent dans les relations entre surveillants et personnes détenues ; dans l’accroissement des tâches sans augmentation corrélative des effectifs ; dans le peu d’appétence – c’est une litote – pour les questions humaines et sociales du personnel d’une administration pénitentiaire opaque et jalouse, elle, de son autorité ; dans le « populisme » (puisque c’est ainsi qu’on le baptise) enfin, qui gagne en influence dans les métiers de la sécurité et pèse sur la conception que l’on se fait des choses et des gens.  Il appartient aux parties en présence dans le conflit, et non au signataire de ces lignes, de trouver en responsabilité une issue rapide. Faute de quoi, à la colère des surveillants se superposera celle des prisonniers, privés de leurs droits élémentaires (se soigner, voir leurs proches, rencontrer leur juge). On ne peut oublier qu’en tout état de cause surveillants et personnes détenues se retrouveront face à face : il vaut mieux dans l’intérêt de tous que ce soit aussi paisiblement que possible. Mais la crise sera positive si elle permet d’appréhender les difficultés à leurs vraies dimensions et de prendre les décisions courageuses génératrices de solutions durables. Non, la question sociale ne se résume pas au traitement des terroristes, mais le terrorisme est aussi une question sociale. Non, la violence carcérale n’est pas que le fait des djihadistes. Non, la sécurité développée sans frein au sein des prisons, comme on le fait depuis trente ans, ne peut suffire à y ramener le calme. Non, les hommages appuyés aux forces de sécurité ne peuvent remplacer une gestion intelligente de leur emploi. Il convient d’affronter l’opinion commune et de modifier une politique pénale qui remplit sans limites les prisons en multipliant les courtes peines et en allongeant les très longues peines. De développer et inventer des peines alternatives convaincantes. De limiter le recours croissant à la détention provisoire, responsable d’une grande part de la croissance actuelle du nombre de détenus. Il est indispensable d’aborder de front la question de la maladie mentale pour retirer de la prison tous ceux qui en souffrent. De renoncer absolument à la démesure des dimensions et des effectifs des prisons construites depuis trente ans et de ne plus mêler des « quartiers » à vocation différente dans un même établissement. Il est nécessaire d’instaurer des instances de dialogue entre administration et personnes détenues. De penser des politiques de prise en charge de ces dernières par le soin pour celles qui en ont besoin ; par le travail pour celles qui le veulent (la très grande majorité) ; la culture ; l’économie numérique (évidemment contrôlée). De responsabiliser l’administration pénitentiaire sur le devenir de ceux et celles qu’elle a hébergés. Il faut développer massivement la formation continue des surveillants et la prise en charge de leurs problèmes sociaux. Faire évoluer les règles de commandement et le rôle de l’encadrement pour mettre fin à la solitude de l’exécutant. Améliorer le cadre matériel du travail. On doit, enfin, répandre chez tous les acteurs professionnels comme dans l’opinion la conviction que, dans toutes les prisons du monde, la prise en charge par la confiance, le respect de la dignité des personnes et les initiatives qu’on leur permet de prendre est beaucoup plus efficace pour la tranquillité et l’ordre public que l’usage de mesures de sécurité toujours renforcées, d’obstacles au dialogue, de renforcement de la seule discipline et de la peur. »

Jean-Marie Le Pen devant la justice pour la fournée promise à Patrick Bruel

Jean-Marie Le Pen devant la justice pour la fournée promise à Patrick Bruel

 

Jean-Marie Le Pen a été renvoyé en correctionnelle pour provocation à la haine raciale. En cause, des  propos tenus en 2014 à l’encontre du chanteur Patrick Bruel. Le député européen avait été mis en examen en février dans cette affaire. Dans une vidéo publiée en juin 2014 sur le site fn.com, Jean-Marie Le Pen s’en était pris à différentes personnalités critiques vis-à-vis du Front national. Au moment où son interlocutrice évoque le nom du chanteur de confession juive, l’eurodéputé éclate de rire et lance : « on fera une fournée la prochaine fois ». Selon l’avocat de Jean-Marie Le Pen, cette décision est une « persécution ». « On lui porte des pensées qu’il n’a jamais eues », a dit à Reuters Me Frédéric Joachim, qui conteste le caractère antisémite de la formulation.

Changement de nom du FN , c’est bidon »(Jean-Marie Le Pen)

Changement de nom du FN , c’est bidon »(Jean-Marie Le Pen)

 

Le vice-président du parti, Florian Philippot, envisage de changer le nom du parti. Mais Jean-Marie Le Pen n’est pas de cet avis. Il explique au Figaro que « le changement de nom, c’est comme le changement du climat, c’est bidon ». Le fondateur du Front national « observe un certain nombre de failles, y compris sur le plan technique puisqu’il y a eu des problèmes d’affiches et de bulletins de vote (…) Je constate que le Front national est probablement le seul parti politique au monde qui n’a pas de journal ». Il ajoute : « La pensée politique si Marine Le Pen quitte le terrain de l’euro, sans doute se privera-t-elle des services de monsieur Philippot.  « .  Quant au rôle de Marine Le Pen dans l’opposition, Jean-Marie Le Pen juge que sa fille « sera amenée à animer une opposition radicale au macronisme.

«Retrait de Marion : une désertion» Jean-Marie Le Pen

«Retrait de Marion : une désertion» Jean-Marie Le Pen

 

La décision de Marion Maréchal Le Pen de se retirer de la vie politique pourrait avoir des conséquences considérables sur le score du FN aux législatives estime dans une interview au Figaro Jean Marie Le Pen qui considère ce départ comme une  désertion.

 

- Votre petite fille renonce à ses mandats. Qu’en pensez-vous?

Jean-Marie LE PEN. - S’il n’y a pas une raison gravissime à cette décision, je considère que c’est une désertion.

La raison principale de ce choix serait d’ordre personnel…

Évidemment, on ne m’a pas demandé mon avis mais si on me le demandait, j’y serais totalement hostile. Chacun est maître de son destin. Je ne suis pas à sa place. J’avais un peu insisté pour qu’elle soit candidate et elle avait été couronnée de succès. Si elle se retire de la ligne de combat maintenant, cela me désole.

Êtes-vous très surpris par cette décision?

Franchement, oui. Je pensais qu’il s’agissait d’un ragot.

Quel peut-être l’impact de cette décision en Paca, une région considérée comme une terre de force du FN?

Cela va créer une grande déception. Bien au-delà de la Paca, Marion représentait un espoir d’avenir pour pas mal de militants et d’électeurs du Front national. J’espère qu’elle peut encore revenir sur sa décision, la nuit porte conseil. Elle peut encore réfléchir. Si, à ses yeux, mon opinion a encore quelque valeur, je lui dis: “Non, on ne quitte pas la ligne de Front”.

Avez-vous l’intention de la contacter?

Peut-être. Après tout, cela justifierait que je rompe ma convention de discrétion.

Certains militants pensent que Marion Maréchal-Le Pen pourrait un jour se porter candidate à une présidentielle…

Pas si elle se retire du combat! Parce qu’il faut prendre de l’élan.

Mais si ce retrait n’était que temporaire, pour mieux rebondir plus tard?

Je ne me suis jamais trouvé devant une telle hypothèse. J’ai été sévèrement battu. J’ai obtenu 0,74% des voix à une présidentielle mais je ne me suis pas retiré, et j’ai continué à me battre. Je pense que Marion aurait du prendre cette décision avant ou attendre un peu car nous sommes en campagne électorale. Le pays attend le verdict des urnes. Qu’en pleine bataille législative, l’une des vedettes les plus aimées et admirées du mouvement défaille, cela peut avoir des conséquences terribles. J’espère qu’elle les a mesurées. En pleine bataille politique, je trouve cette décision désolante.

Jean Marie Le Pen félicite Mélenchon

Jean Marie Le Pen félicite Mélenchon

Un hommage dont aurait bien pu se passer Mélenchon et surtout ses électeurs : celui de Jean-Marie Le Pen. L’ancien président du Front National adresse des louanges à Mélenchon. Invité de France-Inter ce mardi 25 avril, il a salué le comportement… d’un des adversaires de sa fille, Jean-Luc Mélenchon ! Jean-Marie Le Pen a en effet particulièrement apprécié l’absence de consigne de vote du leader de La France insoumise pour le second tour de la présidentielle : « Il est très correct. Ça me paraît très digne de la part d’un candidat qui a fait une percée remarquable et qui était, sur le plan oratoire, le meilleur. » Et des louanges le considérant même presque comme son héritier sur le plan oratoire ? Les propos de Jean-Marie Le Pen font écho à de précédentes déclarations, moins remarquées, dans l’hebdomadaire d’extrême droite « Minute », qui avait titré son dernier numéro du 12 avril : « Le tribun Le Pen a trouvé son héritier, il s’appelle Mélenchon. » Interviewé, Jean-Marie Le Pen y tressait déjà des lauriers au candidat de La France insoumise… tout en se jetant des fleurs. Pour lui, il était tout simplement le précurseur du style « Mélenchon » :

Jean-Marie Le Pen mis en examen

Jean-Marie Le Pen mis en examen

 

Le président d’honneur du Front national (FN) Jean-Marie Le Pen a été mis en examen (inculpé) jeudi à Paris pour provocation à la haine après ses propos sur la « fournée » tenus en juin 2014, a annoncé son avocat, Me Frédéric Joachim. Ce dernier a dénoncé des poursuites fondées sur des propos « volontairement tronqués » auxquels est attribuée une connotation qu’ils n’ont pas.Coutumier des poursuites judiciaires pour ses déclarations, Jean-Marie Le Pen s’en était pris en juin 2014 dans une vidéo diffusée sur le site internet du FN aux artistes engagés contre ce parti d’extrême droite, comme Guy Bedos et Madonna. A l’évocation du nom de Patrick Bruel, d’origine juive, il avait ajouté : « Ecoutez, on fera une fournée la prochaine fois ! »Cette phrase avait suscité des critiques virulentes au sein même du Front national, Marine Le Pen ayant alors estimé qu’il s’agissait d’une « faute politique » et Louis Aliot, un des vice-présidents de ce parti, ayant qualifé le choix de ce terme de « stupide politiquement et consternant ». « Le mot ‘fournée’ que j’ai employé n’a évidemment aucune connotation antisémite, sauf pour des ennemis politiques ou des imbéciles », avait réagi Jean-Marie Le Pen. « S’il y a des gens de mon camp qui l’interprètent de cette manière, c’est que ce sont des imbéciles ! » Le Parlement européen a levé fin octobre son immunité parlementaire dans cette affaire.(Info Le Figaro)

Fraude financière : Jean-Marie et Marine Le Pen contre-attaquent

Fraude financière : Jean-Marie et Marine Le Pen contre-attaquent

Marine Le Pen et son père Jean-Marie ont décidé de contre-attaquer sur le front judiciaire. Empêtrés dans de nombreuses affaires (avec les impôts comme avec le Parlement européen et la justice française), ils ont décidé de déposer plainte. une plainte déposée cette semaine pour dénonciation calomnieuse, visant personnellement Jean-Louis Nadal, le président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Jean-Marie Le Pen s’estime « harcelé » par la Haute autorité dans le but « de ruiner les ambitions présidentielles » de sa fille Marine. L’affaire remonte à février 2016, quand, en épluchant les comptes bancaires de Jean-Marie le Pen, la HATVP a tiqué sur une somme de 600.000 euros, en provenance de Cotelec, le micro parti de financement de l’ancien président frontiste. Le patrimoine immobilier des Le Pen continue d’intéresser la justice. Des investigations judiciaires sont en cours sur les conditions d’achat par Jean-Marie et Marine Le Pen d’une villa en 2012, peu après un virement d’un micro-parti satellite du FN sur un compte du cofondateur du parti, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.  Comme l’a révélé Le Point, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait signalé ces opérations au parquet national financier (PNF), soupçonnant des faits possibles d’abus de confiance et de recel, précisent les sources judiciaire et proche du dossier.  Le PNF a joint ce signalement à l’enquête déjà ouverte sur de possibles sous-évaluations ou omissions dans les déclarations de patrimoine de Jean-Marie et Marine Le Pen au Parlement européen, sur des soupçons de fraude fiscale concernant l’ancien président du FN, a précisé la source judiciaire. Le signalement portait sur la valeur de quatre biens immobiliers déclarés pour le père et sa fille, dont deux en commun, mais aussi sur l’acquisition de l’une des résidences, une villa à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) dans laquelle Jean-Marie Le Pen réside avec son épouse Jany. Cette résidence, vendue à la fin des années 1980 par Jany Le Pen, a été rachetée fin 2012 pour un montant d’environ 700.000 euros par Jean-Marie Le Pen et deux de ses filles, Marine et Yann Le Pen, explique une source proche du dossier.  Dans ses investigations, la HATVP a été intriguée par un virement de 600.000 euros de Cotelec, le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, sur son compte personnel, raconte la même source. « Dans un délai d’un mois sont intervenus le protocole d’accord pour la vente, le virement puis l’achat de la maison », indique encore cette source. Jean-Marie Le Pen évoque lui un emprunt de 700.000 euros à Cotelec, qui « n’avait rien à voir avec l’achat de la propriété » de Rueil-Malmaison en 2012.  A l’instar de Jeanne pour Marine Le Pen, Cotelec a longtemps été l’instrument permettant à Jean-Marie Le Pen de financer ses campagnes. Si l’argent d’un parti est utilisé à d’autres fins qu’un but politique, cela peut constituer le délit d’abus de confiance.

Justice-FN : Jean Marie Le Pen exclu mais pourra assister aux réunions comme président d’honneur !

Justice-FN : Jean Marie Le Pen exclu mais pourra assister aux réunions comme président d’honneur !

 

 

Une décision évidemment incompréhensible  et contradictoire voire à la limite du grotesque. Le Pen conserve le statut symbolique de président d’honneur du parti d’extrême droite qu’il a cofondé en 1972. Il n’en est en revanche plus légalement membre, a tranché la justice jeudi 17 novembre.   Dans leur décision, les juges expliquent que le « Menhir » demeure « investi » de sa qualité de président d’honneur et, « en conséquence », « devra être convoqué en qualité de membre de droit de toutes les instances » dirigeantes du parti dirigé par sa fille Marine Le Pen. Il pourra aussi y « participer », mais « sous astreinte de 2.000 euros par infraction constatée », précisent-ils.  Le Front national est en outre condamné à verser 15.000 euros de dommages et intérêts à Jean-Marie Le Pen, pour lui avoir interdit depuis plus d’un an d’exercer ses fonctions de président d’honneur et pour avoir publié l’an dernier les résultats d’une consultation des adhérents portant sur la suppression de la présidence d’honneur, malgré la suspension de cette consultation par la justice.

2017 : Marine Le Pen « sera battue » (Jean-Marie Le Pen)

2017 : Marine Le Pen « sera battue » (Jean-Marie Le Pen)

Il est clair que Jean-Marie Le Pen ne prend pas beaucoup de risques en déclarant que sa fille, Marine, sera battue en 2017. Au second tour c’est absolument certain. Par contre elle a les plus grandes chances de se qualifier au premier tour encore qu’un dernier sondage montre qu’elle pourrait être battue par Macron  dès le premier tour. Il est évident que Jean-Marie Le Pen règle des comptes personnels avec sa fille mais qu’au demeurant ce pronostic relatif à 2017 est relativement pertinent. Même si le Front  national devient un parti très important, voire le premier parti de France, il demeurera encore pour longtemps un parti d’opposition. Parti réceptacle de toutes les déceptions,  légitimes ou non, toutes les frustrations démocratiques,  une sorte de syndicat politique contestataire n’ayant pas vocation à gouverner mais à exprimer les déceptions. Jean-Marie Le Pen n’a pas épargné sa fille, ce dimanche matin, dans son discours du 1er mai, aux pieds de la statue de Jeanne d’Arc, place des Pyramides, à Paris. Le co-fondateur du Front national estime que Marine Le Pen « sera battue » au deuxième tour de la présidentielle, peut-être même « au premier », à moins de changer de stratégie. Pour Jean-Marie Le Pen, la seule voie possible vers l’Elysée est « l’opposition au système » et « l’unité du FN  qui « peut être faible de ses divergences, de ses remontrances... » Le co-fondateur du parti propose l’aide des comités « Jeanne d’Arc, au secours » qu’il a lancés.  »Chacun où qu’il soit doit faire un effort pour ne retenir que ce qui nous unit contre la décadence et l’adversité. » Le cofondateur du FN était arrivé vers 10h40 devant la statue de Jeanne d’Arc, sous les acclamations et aux cris de « Merci Jean-Marie. » Dans son discours, qui a duré un peu plus d’une demi-heure, il n’a jamais nommé sa fille, Marine Le Pen, qu’il s’est contenté d’appeler « la nouvelle présidente ». Il a dénoncé la dérive politique du parti, symbolisée, selon lui, par son éviction du parti, qu’il compare à la décapitation de Louis XVI. Pour Jean-Marie Le Pen, la dédiabolisation du parti est un « leurre », une « sottise suicidaire. » Et sa fille sera battue à la présidentielle.

 

(Avec Reuters)

 

Enquête chez Jean-Marie Le Pen

Enquête chez Jean-Marie Le Pen

Une enquête est en cours dans la villa Montretout de Jean-Marie Le Pen, située à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine d’après Le Parisien. L’affaire n’est pas nouvelle il s’agit de vérifier quelles sont les attributions exactes de 20 personnes payées par l’Europe comme conseillers  des parlementaires européens mais qui en réalité exercent essentiellement sinon exclusivement des fonctions pour le Front national en France .. Une enquête a été ouverte en mars 2015 par le parquet de Paris sur des soupçons d’irrégularités dans l’emploi et la rémunération des assistants des eurodéputés du Front national, après un signalement du Parlement européen. L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) de la direction centrale de la police judiciaire. Le Parlement européen avait annoncé le 9 mars qu’il avait saisi l’organisme antifraude de l’UE, l’Olaf, et transmis le dossier à la justice française. Il avait rappelé que les assistants parlementaires « doivent nécessairement et directement travailler à l’exercice du mandat parlementaire des députés européens ». Le préjudice représenterait 7,5 millions d’euros pour l’ensemble de la législature, avait estimé une source parlementaire. « On ne peut pas être payé par le Parlement européen et travailler pour un parti », avait résumé le président du Parlement européen, l’Allemand Martin Schulz, répondant à la présidente du FN Marine Le Pen qui l’avait accusé d’organiser une « vaste manipulation politique », « sur instruction », selon elle, du Premier ministre Manuel Valls. « L’organigramme de la direction nationale du parti reprend 4 assistants accrédités (à Strasbourg ou à Bruxelles) et 16 assistants locaux (basés dans les circonscriptions). Parmi les assistants locaux concernés, dix ont conclu un contrat de travail qui indique comme adresse d’exécution l’adresse du siège du Front national à Nanterre », détaillait le Parlement européen dans son communiqué du 9 mars.

« FN » : Jean-Marie Le Pen veut racheter la marque !

« FN » : Jean-Marie Le Pen veut racheter la marque !

D’une certaine manière Marine Le Pen  est un peu piégé par sa propre proposition de changer le nom du front national. En effet en cas de changement de nom , Jean-Marie Le Pen annonce déjà la couleur : il veut récupérer la marque. Ce changement de nom a été évoqué de nombreuses fois par la direction actuelle du parti de l’extrême droite précisément pour couper les ponts avec Jean-Marie Le Pen et  encore davantage dédiaboliser l’organisation Progressivement leurs des campagnes électorales, on met de côté le front national pour ici substituer le mot bleu marine voir récemment Marine tout court. Une sorte de personnalisation à l’extrême, typique des partis d’extrême droite. Il a aussi été envisagé de nommer l’organisation du nom de « patriotes » par opposé aus mondialistes que représenteraient tous les autres partis. Il est clair que juridiquement Jean Marie Le Pen peut faire jouer son droit d’antériorité sur la marque FN qu’il a créé et dirigée pendant si longtemps. Derrière la bataille du changement de nom ce joue aussi un conflit sur les orientations. Jean-Marie Le Pen entend conserver sa ligne originelle au Front National clairement parti d’extrême droite et s’oppose à la transformation de l’organisation en partie attrape-tout. Alors que Florian Philippot, vice-président du Front national, n’a pas exclu un changement de nom du parti, Jean-Marie Le Pen place donc  déjà ses pions. « Une chose est sûre, si la direction du FN abandonne le nom, je le récupérerai. « , déclare-t-il dans un entretien au journal d’extrême-droite Rivarol, à paraître jeudi 24 décembre. « Les deux personnes qui s’avancent pour demander de changer le nom du Front national n’en font pas partie, mais lui doivent leur siège, aussi bien M. [Robert] Ménard à Béziers que M. [Gilbert] Collard dans le Gard. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont vraiment pas la reconnaissance du ventre », affirme-t-il également. « S’ils s’étaient présentés sous leur propre couleur, (ils) auraient fait tchoufa comme on disait en Algérie. Tout cela est non seulement ridicule mais un tel changement serait criminel ». Le cofondateur du Front national déclare également qu’« en tout cas, si l’on veut lancer un débat sur ce sujet, il faut y associer Jean-Marie Le Pen et ses amis. Sinon ce n’est pas un vrai débat, c’est un monologue. Mais alors il faut organiser un congrès physique, pas un congrès postal ».

 

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