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Élections européennes : l’Europe sociale absente

Élections européennes : l’Europe sociale absente

L’économiste Bruno Coquet juge la reprise économique qui a suivi la crise sanitaire en grande partie responsable de l’effacement des thèmes sociaux, mais il appelle, dans une tribune au « Monde », les dirigeants européens à redresser le cap, autrement c’est le social qui s’invitera à la table des négociations européennes.

Selon le dernier Eurobaromètre de la Commission européenne [publié le 12 avril], 88 % des citoyens de l’Union affirment que l’Europe sociale est importante pour eux. Ils rappellent l’Europe à ses ambitions : en 1957, trois présidents, deux Majestés et une Altesse royale « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leurs pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe », et « assignant pour but essentiel à leurs efforts l’amélioration constante des conditions de vie et d’emploi de leurs peuples », faisaient largement dominer cette finalité sociale dans les premières pages du traité de Rome.Pourtant, l’Europe sociale est la grande absente de cette campagne européenne. Bien entendu, mis devant ce fait tous les candidats se récrieront. Car, l’Europe sociale étant très plastique, chacun peut en effet toujours afficher une ou deux propositions sociales. Malgré tout, on reste très loin de la priorité fondatrice.

Dans une construction européenne largement axée sur la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux, qui a préféré l’élargissement à l’approfondissement, la finalité sociale est souvent passée au second plan. Tant et si bien que, à force d’être régulièrement rattrapés par des difficultés structurelles (désindustrialisation, vieillissement, etc.) ou conjoncturelles (chômage, crise financière, inégalités sociales, etc.), les chefs d’Etat ont ponctuellement été mis en demeure de réaffirmer l’ambition sociale de l’Europe.

Pour attester la force de cet engagement, les traités ont été émaillés de nombreuses institutions et procédures de coordination des politiques du marché du travail et des politiques sociales. Pour la plupart, ces mécanismes ronronnent dans un silence huilé, à l’arrière des batailles économiques.

La Commission européenne, occupant l’espace laissé vacant par le Conseil, tente bien de faire vivre le « socle européen des droits sociaux », une Europe sociale minimale où se sédimentent les priorités successives des présidences tournantes – comme naguère les questions de travail détaché ou de salaire minimum. Mais le décompte a posteriori des emplois créés et le vœu que ceux-ci soient de qualité ne suffisent pas.

Guerre en Ukraine : L’ ONU absente !

Guerre en Ukraine : L’ ONU absente ! 

Dans une tribune au « Monde », Pascale Brudon, ancienne fonctionnaire internationale à l’Organisation mondiale de la santé, constate que l’Organisation des Nations unies est la grande absente de la guerre en Ukraine et exhorte Antonio Guterres à se faire entendre.

 

Tribune.

 

 Après avoir, sans succès et à plusieurs reprises, sommé le président russe d’arrêter ce conflit meurtrier et de respecter la charte des Nations unies, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, semble avoir disparu des radars. Les chefs d’Etat parlent à Poutine, les chefs d’Etat visitent l’Ukraine et le secrétaire général reste dans son bureau, à New York… loin des combats et des images.

Face à un Poutine qui a depuis longtemps décidé cette guerre et cette invasion et a préparé son peuple à croire tous les mensonges qu’il profère, tous les efforts restent vains. Les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sont bloquées par le veto russe, celles de l’Assemblée générale des Nations unies, non contraignantes légalement, ne sont pas respectées par la Russie.

Malgré sa marge de manœuvre limitée, il est urgent que le secrétaire général intervienne de nouveau avec force et utilise ce qui reste de pouvoir à l’ONU pour imposer un cessez-le-feu immédiat et l’ouverture de négociations qui prennent en compte le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (Charte des Nations unies, article 1er, alinéa 2). Peut-être ne réussira-t-il pas, mais essayer est un devoir lié à sa charge et une obligation morale.

Il est indispensable qu’il ne se contente pas de discours, mais qu’il agisse sur tous les fronts. Mais où est-il ? A-t-il développé avec ses équipes une stratégie d’influence, en soutien aux discussions qu’il devrait avoir avec tous les pays sur des solutions acceptables par les deux parties ? A-t-il nommé des envoyés pour aller discuter avec les leaders d’opinion, les politiques, la société civile sur tous les continents ? Peut-être l’a-t-il fait, nous ne le savons pas…

Et pourtant, en dehors du prix terrible que paie l’Ukraine et du non-respect par la Russie des droits humains et autres conventions, tous les pays – et surtout les plus pauvres, dont certains se sont abstenus au moment du vote à l’Assemblée générale – vont souffrir de ce qui se passe aujourd’hui. L’augmentation du prix du blé, de l’énergie, de certains métaux, ajoutée aux conséquences du dérèglement climatique, va avoir un impact majeur sur tous les continents. Il est probable que des émeutes de la faim, telles que celles que nous avons connues dans le passé, éclatent, augmentant les souffrances des populations et renforçant des régimes autoritaires. Ce conflit n’est pas seulement une guerre européenne, il aura des répercussions dans le monde entier. C’est le rôle de l’Organisation des Nations unies et de ses agences spécialisées d’être un outil de paix, d’influence et d’information, comme inscrit dans la Charte des Nations unies signée en 1945 et dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Politique du logement : la grande absente (Fondation Abbé Pierre)

Politique du logement : la grande absente (Fondation Abbé Pierre)

La fondation Abbé Pierre est très sévère par rapport au bilan du septennat en matière de logement. Au cours du mandat, la part des dépenses publiques pour le logement a reculé, passant de 1,82% du PIB en 2017 à 1,63% en 2020. « Depuis 1984, l’effort public pour le logement n’a jamais été aussi faible », relève l’association. La Fondation Abbé Pierre y voit le fruit d’un désengagement de l’Etat dans son soutien aux ménages modestes. Dès 2017, en réduisant de cinq euros le montant mensuel des aides personnalisées au logement (APL), puis en rognant par divers moyens sur ces APL, l’exécutif a réalisé des économies « faramineuses », chaque année plus importantes.  »Sur le quinquennat, ce sont près de 15 milliards qui ont ainsi été ôtés aux plus modestes [en puisant dans les APL]. »

 

Un autre « pilier de la politique du logement » a vu son budget raboté : le logement social. « Entre 2018 et 2022, l’Etat aura privé les organismes HLM de six milliards d’euros », une  »somme considérable » qui aurait pu permettre de « construire plus de 200 000 logements sociaux supplémentaires dans cette période », selon l’association. Malgré une hausse de la demande, le nombre de nouvelles constructions a reculé dans le parc social, au détriment notamment des jeunes : « Sur les 60 000 logements [étudiants] promis, seuls 30 000 seront produits à la fin du quinquennat. »Tous secteurs confondus, « la production de logements s’est affaissée », enfonce la Fondation, tout en reconnaissant le rôle aggravant de la crise du Covid-19. « La pénurie de logements dans les zones tendues a donc perduré, voire s’est accrue, se traduisant par des prix à l’achat et à la location insoutenables pour les classes populaires et moyennes. »

Dès lors, face à un parc social engorgé, comment permettre à chacun de se loger, notamment dans les métropoles ? « Le gouvernement a suivi une politique très timide en matière d’encadrement des loyers », regrettent les auteurs. La régulation des locations de type Airbnb, qui accentuent la pénurie, est aussi jugée insuffisante. Idem pour les sanctions contre les villes ne respectant pas les critères de 20 ou 25% de logements sociaux. Concernant l’amélioration de l’habitat, le bilan est mitigé. L’association note un « retour bienvenu des crédits d’Etat pour la rénovation des logements sociaux ». Côté privé, elle salue le remplacement du crédit d’impôt pour la transition énergétique par MaPrimeRénov« qui évite aux ménages de faire l’avance de l’aide de l’Etat ». Pour autant, le reste à charge pour les particuliers demeure important et les dispositifs d’aide encouragent trop peu une rénovation globale des logements, pourtant plus efficace. Sur un volet plus extrême, la lutte contre les bâtiments les plus inadaptés, dégradés ou dangereux patine : moins de 20 000 cas ont été pris en charge chaque année, un niveau « modeste au regard des 600 000 logements indignes environ restant en France ».

La question du mal-logement, cœur de l’engagement et de l’expertise de la Fondation Abbé Pierre, est loin d’avoir été résolue. Selon les estimations de l’association, un « noyau dur » de 4,1 millions de personnes mal-logées subsiste. On y retrouve notamment 300 000 sans-domicile, qui vivent et dorment dans la rue, à l’hôtel ou encore en hébergement d’urgence, un chiffre qui a doublé en dix ans. A ce premier cercle s’ajoutent plus de 10 millions de personnes « fragilisées par rapport au logement », qui sont confrontées à des impayés de loyer, à des situations de surpeuplement ou encore contraintes de vivre dans le froid chez elles.Dès son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron Avaient annoncé la couleur en supprimant l’impôt sur la fortune mais crée un impôt sur la fortune immobilière. Un symbole, pas toujours bien vécu.

« Le chef de l’Etat considère que l’immobilier est improductif, que les propriétaires sont des rentiers, analyse Christophe Demerson, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. La politique menée est très défavorable à la propriété. Ainsi, avec la suppression de la taxe d’habitation [soit un coût budgétaire de 18 milliards d’euros par an], les élus, privés de cette recette, sont tentés d’alourdir la taxe foncière, qui, désormais, pèse sur les seuls bailleurs et propriétaires occupants. Je pense à ces veuves aux petites retraites, qui habitent encore le logement familial et ne peuvent pas payer. » 

L’économie : la grande absente du débat présidentiel

L’économie : la grande absente du débat présidentiel

 

À examiner les programmes officiels et autres discours, on constate que les déclarations des candidats aux présidentielles sont beaucoup plus nourries concernant le pouvoir d’achat que sur la problématique générale de l’économie. On promet beaucoup aux uns et aux autres avec en plus des chiffres très précis qui d’ailleurs pour la plupart ne dépendent pas des pouvoirs publics mais des entreprises.

Quand cela impact le budget, personne n’indique les conditions du financement sinon d’hypothétiques économies alors qu’en réalité tous les programmes risquent de se terminer avec des dépenses supplémentaires. Donc des emprunts supplémentaires et plus tard des impôts.

 

Certes on parle de ré industrialiser mais sans grande précision. La problématique est en effet complexe car il est sans doute impossible de rapatrier en France des activités de très faible valeur ajoutée qui ne peuvent soutenir la concurrence de pays à faible fiscalité et à faible coût social. La France doit  donc ré industrialiser mais sur des produits innovants et ou de qualité, assurer son indépendance économique mais sur des produits essentiels.

 

Ce qui implique aussi une autre articulation de l’innovation avec la recherche, d’autres moyens de financement et une politique de formation cohérente avec ces objectifs. Malheureusement notons par exemple que les bacs mathématiques ont diminué de plus de la moitié en 5 ans  en France au profit de Bacs plus ou moins ésotérique. On manque d’ingénieurs, de techniciens (et même d’ouvriers qualifiés) mais pas de sociologues ou de diplômés d’instituts politiques. Il faut remettre la problématique économique au centre des débats insiste Jean-Hervé Lorenzi, président des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence -

Jeudi 13 janvier, le Cercle des économistes a procédé à une nouvelle classification des sujets pour les présidentielles : les jeunes, le pouvoir d’achat, les retraites, le rôle de l’État et les finances publiques, la réindustrialisation, l’environnement et l’Europe.

Politique industrielle : la grande absente

Politique industrielle : la grande absente

Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours du gouvernement. Au mieux, on regrette la fermeture d’usines ou de sites. Pour combler le vide le gouvernement vient d’attribuer 100 millions par an aux 124 territoires industriels, une goutte d’eau !  Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique.  Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères.  Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. La seule réaction de Macron a été d’indiquer qu’il demanderait le remboursement de fonds publics. Un peu court comme politique industrielle  Ce n’est pas ce qui donnera de l’emploi aux chômeurs potentiels. Autre catastrophe celle d’Ascoval, lune des dernières aciéries françaises dans le nord qui concerne près de 300 salariés. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple. Enfin Alstom dont on a bradé la branche énergie à General Electrique voit son  alliance -pourtant plus pertinente avec Siemens-refusée par la commission européenne.    Comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité placé  en seconde priorité chez le ministre de l’économie.

 

Grand débat : la question du financement absente !

 

 

L’expérience des réunions autour du grand débat démontre souvent que l’exercice relève un peu du fourre- tout ou à alors au  meeting politique. Dans un cas, on aborde finalement à peu près tous les sujets sociaux, économiques, environnementaux, sociétaux et technologiques. Forcément de façon très superficielle. Dans un autre le débat est souvent très cadré et sert surtout de justification à la politique conduite. Il faut cependant observer une grande absence dans ce débat : la question des dépenses et du financement. Une espèce de mal récurrent en France où on consacre beaucoup de temps à l’analyse et à la définition des objectifs mais sans parler de leurs coûts et de leur financement. Pourtant c’est l’une des questions centrales puisque par exemple le mouvement des gilets jaunes a surtout été au départ alimenté par un profond ras-le-bol fiscal. Une colère contre l’impôt considéré comme trop élevé. Or si la France détient le triste record du monde des prélèvements obligatoires, c’est précisément en raison de dépenses particulièrement incontrôlées. L’absence d’évaluation conduit donc souvent à la création de fiscalité nouvelle, à la perte de compétitivité pour l’économie, au chômage et à l’amputation du pouvoir d’achat. De ce point de vue,  les deux grandes décisions sociales de la gauche à savoir la retraite à 60 ans de Mitterrand et les 35 heures de Martine Aubry ont constitué une véritable catastrophe pour l’économie et les grands équilibres. Certes on peut comprendre que dans certains métiers pénibles la durée du temps de travail soit réduite, c’est même une absolue nécessité ; par contre ; c’est sa  généralisation constitue une erreur stratégique majeure qu’aucun autre pays n’a commis. Du coup la France est bien contrainte petite à petit mais dans la douleur de revenir sur ses deux orientations. Il faudrait aussi évaluer régulièrement par exemple  le coût de toutes les activités couvertes par le vocable très général de service public qui en fait ne correspond pas toujours loin s’en faut à des tâches régaliennes. Cela du fait de la grande confusion entre les missions d’intérêt général, les institutions et organisations chargées de les effectuer enfin les statuts des personnels. Tous les champs d’activité méritent cette évaluation sur le plan financier.

 

 

 

Ford, Ascoval, Alstom etc.: La politique industrielle grande absente

Ford, Ascoval, Alstom etc.: La politique industrielle grande absente

Trois  dossiers récents  Ford Aquitaine, Ascoval et Alstom,  témoignent des difficultés de  l’industrie française et expliquent  en grande partie la hausse du chômage en France. . Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours du gouvernement. Au mieux, on regrette la fermeture d’usines ou de sites. . Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique.  Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères.  Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. La seule réaction de Macron a été d’indiquer qu’il demanderait le remboursement de fonds publics. Un peu court comme politique industrielle  Ce n’est pas ce qui donnera de l’emploi aux chômeurs potentiels. Autre catastrophe celle d’Ascoval, lune des dernières aciéries françaises dans le nord qui concerne près de 300 salariés. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple. Enfin Alstom dont on a bradé la branche énergie à General Electrique voit son  alliance -pourtant plus pertinente avec Siemens-refusée par la commission européenne.    Comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité placé  en seconde priorité chez le ministre de l’économie.

Politique industrielle : la grande absente !

Politique industrielle : la  grande absente !

Trois  dossiers récents  Ford Aquitaine, Ascoval et Alstom,  témoignent des difficultés de  l’industrie française et explique en grande partie la hausse du chômage en France. . Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours de Macron. Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique.  Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères.  Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. Autre catastrophe celle d’Ascoval, lune des dernières aciéries françaises dans le nord qui concerne près de 300 salariés. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple. Enfin Alstom dont on a bradé la branche énergie à General Electrique voit son  alliance -pourtant plus pertinente avec Siemens-refusée par la commission européenne.    Comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité placé  en seconde priorité chez le ministre de l’économie.

Ford, Ascoval, Alstom. : La politique industrielle grande absente des discours de Macron

Ford, Ascoval, Alstom. : La politique industrielle grande absente des discours de Macron

Trois  dossiers récents  Ford Aquitaine, Ascoval et Alstom,  témoignent des difficultés de  l’industrie française et explique en grande partie la hausse du chômage en France. . Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours de Macron. Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique.  Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères.  Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. Autre catastrophe celle d’Ascoval, lune des dernières aciéries françaises dans le nord qui concerne près de 300 salariés. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple. Enfin Alstom dont on a bradé la branche énergie à General Electrique voit son  alliance -pourtant plus pertinente avec Siemens-refusée par la commission européenne.    Comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité placé  en seconde priorité chez le ministre de l’économie.

 

Ford, Ascoval, Alstom : La politique industrielle grande absente des discours de Macron

Ford, Ascoval, Alstom. : La politique industrielle grande absente des discours de Macron

Trois  dossiers récents  Ford Aquitaine, Ascoval et Alstom,  témoignent des difficultés de  l’industrie française et explique en grande partie la hausse du chômage en France. . Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours de Macron. Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique.  Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères.  Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. Autre catastrophe celle d’Ascoval, lune des dernières aciéries françaises dans le nord qui concerne près de 300 salariés. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple. Enfin Alstom dont on a bradé la branche énergie à General Electrique voit son  alliance -pourtant plus pertinente avec Siemens-refusée par la commission européenne.    Comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité placé  en seconde priorité chez le ministre de l’économie.

Politique industrielle : la grande absente des discours de Macron

Politique industrielle : la grande absente des discours de Macron

Deux récents dossiers, Ford Aquitaine et Ascoval dans le nord menacés de fermeture,  témoignent de la liquidation progressive de l’industrie française et explique en grande partie la hausse du chômage en France. . Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours de Macron. Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique.  Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères.  Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. Autre catastrophe celle d’Ascoval, lune des dernières aciéries françaises dans le nord qui concerne près de 300 salariés. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple.  Comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité.

L’industrie : la grande absente des DISCOURS DE MACRON

L’industrie : la grande absente des DISCOURS DE MACRON

Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours de Macron. Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique.  Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères.  Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple.  comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité.

Conflits du roche Orient : la France absente (Juppé)

Conflits du Proche Orient : la France absente (Juppé)

 

Il a raison Juppé de critiquer l’absence de la France dans le règlement des conflits du Proche Orient, en fait la voix française  est inaudible et contradictoire. Sur el conflit Israélien les positions de Hollande ont trop varié, d’abord en faveur d’Israël puis en faveur des palestiniens pour rééquilibrer. Du coup la France est discréditée des deux cotés. Sur L’Irak, attentisme également puisque la France n’est pas prête à s’engager ;  échaudé par la Mali, la Centre Afrique Hollande est un peu paralysé d’autant que les problèmes économiques, politiques et sociaux s’accumulent en France. L’ancien ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, juge donc que la France, tout comme l’Europe, doit « faire entendre plus fort sa voix » dans les crises au Proche-Orient.  Fort de sa double casquette de leader de l’opposition et d’ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé y va de sa petite leçon de diplomatie à l’adresse du pouvoir socialiste. Dans un billet publié sur son blog et titré « Indignons-nous » à la manière de Stéphane Hessel, l’ancien Premier ministre dénonce « l’effacement honteux de la France » en Irak et à Gaza. « La France doit faire entendre plus fort sa voix. Elle doit remuer les Européens pour qu’ils s’engagent dans toute initiative collective visant à pousser le gouvernement d’Israël et le Hamas à sortir de l’impasse où ils se sont mis », écrit le maire de Bordeaux sur son blog. Alain Juppé appelle aussi la France et l’Europe à « s’associer à la lutte contre la folie du fanatisme djihadistes qui finira par nous atteindre si nous contemplons sans réagir le génocide des chrétiens d’Orient ». « Génocide: extermination physique, intentionnelle et programmée d’un groupe ou d’une partie d’un groupe en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales. Nous y sommes », ajoute-t-il. Tout en reconnaissant être « un simple responsable de l’opposition », l’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre estime de son « devoir » de « pousser ce cri pour rassembler tous ceux qui sont prêts à soutenir une initiative française et, si l’Europe a encore un sens, européenne ». « Je sais, par expérience, combien ces crises sont complexes et combien sont minces les possibilités d’action des démocraties. Mais si ténues soient-elles, nous ne devons en laisser échapper aucune, au risque du déshonneur », écrit Alain Juppé. L’opération « Bordure protectrice » d’Israël, déclenchée le 8 juillet dans la bande de Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes du Hamas contre son territoire, a tué 1.890 Palestiniens, selon le ministère palestinien de la Santé. 64 soldats et trois civils ont péri côté israélien. Concernant l’Irak, Paris s’est dit prêt jeudi à apporter un « soutien » aux forces engagées dans le combat contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI), mais sans préciser la nature de ce soutien.

 




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