Archive pour le Tag 'L’économie'

Consommation et Baisse des prix : les mensonges du ministre de l’économie

Consommation et Baisse des prix : les mensonges du ministre de l’économie

Le ministre de l’économie est un peu comme la grenouille qui voudrait se faire plus grosse que le bœuf. Il y a des mois, il avait annoncé la baisse des prix pour le début de l’été; Puis reportée à la fin de l’été et maintenant qui serait réel depuis octobre. La vérité est différente. Certes en octobre l’inflation a reflué à 4 % sur un an soit effectivement un recul par rapport à septembre qui affichait plus 4,9 %. Mais contrairement à ce qu’affirme le ministre de l’économie les prix ne baissent nullement. Au contraire il continue d’augmenter car l’inflation de 4 % en octobre se cumule avec les inflations précédentes et les prix atteignent des sommets jamais atteints.

Les chiffres provisoires de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) situent la hausse des prix à 4% au mois d’octobre, marquant une baisse significative par rapport aux chiffres du mois de septembre (4,9%) mais cela ne provoque pas pour autant au contraire une diminution des prix. À noter par ailleurs que l’inflation diminue davantage en Europe qu’en France en moyenne.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, Par ailleurs candidat à la candidature pour les présidentielles de 2027, s’est d’ailleurs encore montré très optimiste mardi matin, en réaction aux chiffres de la hausse des prix du mois d’octobre. «Nous sommes en train de sortir de la crise inflationniste», a-t-il déclaré. Il y a un an presque jour pour jour, le même Bruno Le Maire pariait en outre sur un rétablissement du thermomètre des prix autour de la barre des 2% «courant 2024».Mais il ne s’agit nullement d’un thermomètre des prix mais d’un thermomètre de l’inflation !

Baisse des prix : les mensonges du ministre de l’économie

Baisse des prix : les mensonges du ministre de l’économie

Le ministre de l’économie est un peu comme la grenouille qui voudrait se faire plus grosse que le bœuf. Il y a des mois il avait annoncé la baisse des prix pour le début de l’été; Puis reportée à la fin de l’été et maintenant qui serait réel depuis octobre. La vérité est différente. Certes en octobre l’inflation a reflué à 4 % sur un an soit effectivement un recul par rapport à septembre qui affichait plus 4,9 %. Mais contrairement à ce qu’affirme le ministre de l’économie les prix ne baissent nullement. Au contraire il continue d’augmenter car l’inflation de 4 % en octobre se cumule avec les inflations précédentes et les prix atteignent des sommets jamais atteints.

Les chiffres provisoires de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) situent la hausse des prix à 4% au mois d’octobre, marquant une baisse significative par rapport aux chiffres du mois de septembre (4,9%) mais cela ne provoque pas pour autant au contraire une diminution des prix. À noter par ailleurs que l’inflation diminue davantage en Europe qu’en France en moyenne.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, Par ailleurs candidat à la candidature pour les présidentielles de 2027, s’est d’ailleurs encore montré très optimiste mardi matin, en réaction aux chiffres de la hausse des prix du mois d’octobre. «Nous sommes en train de sortir de la crise inflationniste», a-t-il déclaré. Il y a un an presque jour pour jour, le même Bruno Le Maire pariait en outre sur un rétablissement du thermomètre des prix autour de la barre des 2% «courant 2024».Mais il ne s’agit nullement d’un thermomètre des prix mais d’un thermomètre de l’inflation !

Proche-Orient : une menace pour l’économie (Sébastien Jean, IFRI)

Proche-Orient : une menace pour l’économie (Sébastien Jean, IFRI)

Trois semaines après l’attaque du Hamas en Israël, le conflit au Proche-Orient alimente la militarisation des affaires internationales.

Par Sébastien Jean, professeur au Conservatoire national des arts et métiers
(CNAM), titulaire de la chaire Jean-Baptiste Say d’économie industrielle.

interview dans La tribune
L’armée israélienne a commencé il y a quelques jours son offensive terrestre. Quelles pourraient être les conséquences économiques d’un embrasement du conflit au Proche-Orient entre Israël et le Hamas ?

SEBASTIEN JEAN – A ce stade, il est difficile de mesurer cet impact. A l’échelle économique mondiale, le Proche-Orient est avant tout important sur les marchés de l’énergie et les flux de transport. Les perturbations éventuelles sont principalement liées à l’offre de pétrole, bien sûr. Ce conflit alimente la tension politique, la diffusion de la violence, et la militarisation des affaires internationales. La guerre accroît l’incertitude réelle et perçue dans l’économie.

Historiquement, la guerre du Kippour dans les années 1970 avait provoqué un choc pétrolier. Pourrait-on s’attendre à une crise d’une même ampleur ?

Le parallèle est naturel et le même type de risque existe, mais l’Europe est quand même moins dépendante du pétrole aujourd’hui. L’effet de surprise serait bien moindre si les marchés du pétrole subissaient un choc important. L’exposition de l’Europe serait plus limitée. Mais le potentiel de diffusion dans l’économie est réel.

Dans votre dernière note vous affirmez que les interdépendances économiques et financières dans le monde restent très étroites, mais elles sont de plus en plus contraintes par les rivalités de puissance. Quels ont été les différents facteurs qui ont contribué à renforcer ces contraintes ?

Les événements récents constituent une rupture par rapport à la mondialisation des 30 dernières années. Les sanctions contre la Russie, l’Inflation Reduction Act ou les restrictions d’exportations des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine montrent que les contraintes politiques qui pèsent sur les relations économiques internationales sont de plus en plus fortes.

Dans les années 1990, les Etats ne défendaient pas moins âprement leurs intérêts, mais ils le faisaient pour l’essentiel dans le respect des traités internationaux. C’est moins le cas aujourd’hui. On assiste de plus en plus à des comportements d’instrumentalisation des interdépendances économiques à des fins de coercition, qu’il s’agisse de sanctions, de restrictions d’importations, ou de privations d’accès à des réseaux financiers internationaux. Ces mesures s’articulent autour des domaines de la finance, de l’information ou de la propriété intellectuelle : leurs supports sont le plus souvent immatériels.

Vous évoquez la montée en puissance du thème de la sécurité et de la militarisation dans les relations internationales. Peut-on parler d’une militarisation des économies ?

La séparation entre les domaines politique et sécuritaire d’une part et les domaines économiques d’autre part devient plus poreuse, si bien que l’impératif de sécurité prend une importance croissante dans la définition des politiques économiques. Auparavant, la sécurité était assurée par les règles de coordination dans le cadre multilatéral ; désormais, on ne peut plus prendre la considérer comme un acquis, et les Etats doivent s’interroger sur les risques sécuritaires lorsqu’ils sont dépendants de ces marchés internationaux.

Ce n’est pas une nouveauté pour la Chine, pour qui cette préoccupation est très présente depuis plus d’une décennie, avec la volonté de limiter sa dépendance à l’étranger. Pour les Etats-Unis, la supériorité économique et technologique est de longue date un atout stratégique majeur, qui se trouve aujourd’hui contesté. D’où à la fois une volonté de mieux exploiter leurs positions incontournables dans les réseaux économiques internationaux, notamment dans la finance et les hautes technologies, et leur préoccupation accrue de limiter leurs vulnérabilités. Pour l’Union européenne, ces préoccupations sécuritaires sont beaucoup moins naturelles : ce n’est pas un Etat, mais une construction régionale fondée sur des règles, pour qui la séparation des questions économiques et politiques est conforme à la fois à ses valeurs et à ses intérêts. C’est contrainte et forcée que l’Union vient sur le terrain de la sécurité.

L’Union européenne apparaît plus que jamais isolée sur la scène internationale dans le respect de ces règles…

C’est surtout de la part de la Chine et des Etats-Unis que le respect des engagements internationaux pose problème. C’est particulièrement flagrant dans leurs relations bilatérales. Mais c’est aussi le cas de leur politique industrielle. La Chine a souvent appliqué les siennes dans un cadre discriminatoire de fait, si ce n’est de droit. Les Etats-Unis ont, quant à eux, introduit des clauses de contenu local ouvertement contraires à leurs engagements internationaux.

Comme l’Europe est le troisième acteur commercial mondial, cette situation est très inconfortable. Mais il faut rappeler que la plupart des pays du monde restent attachés au respect des règles, parce qu’ils savent que l’alternative serait une loi du plus fort dont ils pâtiraient. Aujourd’hui, l’essentiel des échanges mondiaux reste réalisé dans le respect des règles de l’OMC. L’Union européenne peut paraître singulière parmi les grandes puissances commerciales, mais ce n’est pas forcément vrai au sein de l’arène internationale.

Lors de la pandémie, la fermeture des ports de commerce et des relations commerciales ont mis en grande difficulté de nombreux pays en Europe, extrêmement dépendants de l’Asie. Pourtant, les Etats européens continuent d’échanger avec beaucoup de pays producteurs. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

La pandémie a été une perturbation extrêmement intense et soudaine. Elle a donné un coup de projecteur sur les dépendances de l’Europe aux importations. Mais je ne crois pas qu’elle ait montré la fragilité des chaînes de valeur internationales. Elle a plutôt montré leur résilience. Le commerce international a été affecté brutalement. Mais il s’est très vite rétabli. Les changements dans la demande mondiale ont été extrêmement soudains. Après une baisse très forte, il y a eu un rebond marqué de la consommation de biens durables. Le choc n’aurait pas été absorbé de la même manière dans un monde très cloisonné.

Il reste que la pandémie a mis en lumière cette dépendance aux approvisionnements étrangers dans un contexte où ils peuvent être instrumentalisés, du fait des tensions politiques.

Les hostilités politiques entre les puissances (Etats-Unis, Chine et Union européenne) peuvent-elles remettre en cause la lutte contre le réchauffement climatique ?

Le changement climatique est un facteur clé de la rupture en cours. C’est à la fois une révolution industrielle, commerciale, et un défi commun. Cette révolution se matérialise brutalement sur le marché de l’automobile quand on voit les exportations chinoises de véhicules électriques ou de batteries vers l’Europe par exemple. Les technologies vertes naissantes vont prendre de l’importance demain. En revanche, les domaines d’excellence de l’Europe, comme les moteurs thermiques auront moins de valeur à l’avenir. Cette révolution bouleverse également les dépendances aux marchés des matières premières.

Le défi commun nécessite des politiques fortes et un interventionnisme important des Etats. Le réchauffement climatique contribue à renforcer la place des Etats dans les économies. Le réchauffement climatique nécessite aussi un besoin de coordination. Le risque tragique auquel les Etats font face est que les divergences perturbent la coordination indispensable pour répondre au changement climatique.

On peut espérer que les pressions de ce défi commun freinent les antagonismes. La communauté internationale des Etats a un rôle à jouer pour éviter un engrenage tragique, en faisant pression sur les grandes puissances comme la Chine ou les Etats-Unis pour éviter un affrontement qui serait suicidaire pour tous.

Les institutions internationales ont pourtant été largement critiquées dernièrement. Ces organisations semblent très difficiles à réformer…

Le principe des institutions de l’ONU, de l’OMC ou des COP est de permettre aux Etats de délibérer sur les questions d’intérêt commun et sur leurs pratiques respectives. Les institutions existantes sont loin d’être parfaites et elles sont extrêmement difficiles à réformer, mais ce sont des enceintes où peut s’exprimer la pression des pairs, cruciale pour se coordonner et s’influencer mutuellement. Mais ce socle institutionnel de coordination ne peut rien face aux tensions politiques entre grandes puissances.

La guerre en Ukraine est-elle un point de bascule dans l’ordre géopolitique mondial ?

Même si la montée des tensions géopolitiques a précédé ce conflit, la guerre en Ukraine est une rupture majeure. Les relations de l’Europe avec la Russie sont profondément transformées pour longtemps. Sur le plan économique, cette guerre est aussi un exemple spectaculaire d’instrumentalisation des relations économiques à travers les sanctions financières contre la Russie ou l’instrumentalisation du gaz par Moscou. A ce titre, elle est emblématique d’une ère nouvelle, dans laquelle les tensions politiques contraignent de façon beaucoup plus étroite les relations économiques et financières internationales.

BCE et taux : Statu quo pour ne pas finir de tuer l’économie

BCE et taux : Statu quo pour ne pas finir de tuer l’économie

La Banque centrale européenne comme d’ailleurs les autres banques centrales notamment la Fed pourrait bien faire une pause en matière d’évolution des taux d’intérêt. En cause, le contenu même de la politique monétaire. D’après l’orthodoxie monétaire le relèvement régulier des taux devait mettre fin à l’inflation. En vérité l’inflation certes en recul mais les prix continuent de progresser. De sorte qu’on cumule à la fois les deux inconvénients , un coup de l’argent particulièrement excessif et une économie qui ralentit dangereusement vers la stagnation.

En septembre et pour la dixième fois consécutive depuis juillet 2022, la BCE avait relevé tous ses taux directeurs de 0,25 point, s’établissant sur une fourchette entre 4% et 4,75%.

La présidente de l’institution, Christine Lagarde, avait alors refusé de dire si le « pic » avait été atteint dans cette trajectoire de hausse des taux sans précédent. Mais elle avait laissé entendre que le cycle touchait à sa fin. Elle a même réitéré dans une récente interview que le niveau des taux est désormais tel que, « maintenus pendant une période suffisamment longue », ils contribueront « de manière décisive » au retour « le plus tôt » possible de l’inflation à l’objectif de 2%.

Les données économiques maussades publiées ces dernières semaines plaident en effet pour laisser les taux inchangés, avec une activité faible qui pointe vers une contraction du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au troisième trimestre. L’inflation a de son côté baisse mais pas les prix.

S’y ajoutent évidemment les risques géopolitiques avec un embrasement au Moyen-Orient qui pourrait faire flamber le pétrole et redonner vigueur à l’inflation.

François Villeroy de Galhau, fidèle comme d’habitude à l’orthodoxie financière, a réaffirmé la semaine dernière que, selon lui, la BCE devrait maintenir son taux directeur à son niveau actuel aussi longtemps que nécessaire. La baisse des taux n’est donc pas pour demain Il n’est pas envisageable certainement avant la fin de 2024.

Hamas : Une guerre qui peut menacer l’économie mondiale (FMI)

Hamas : Une guerre qui peut menacer l’économie mondiale (FMI)

En fonction de l’extension possible du conflit et du positionnement de certains pays, les conséquences géopolitiques pourraient affecter l’économie mondiale en particulier dans le domaine de l’énergie. La croissance mondiale est déjà très faiblarde y compris en Chine, Elle devient encore plus fragilisée avec l’ouverture de ce conflit au Proche-Orient. Ce que pense aussi le fonds monétaire international.

« Il est très difficile, en raison de l’ampleur, de la vitesse et des inconnues, d’avoir une lecture claire du court terme ou du moyen terme », concernant les conséquences du conflit, estimait lors d’une conférence de presse le directeur régional du FMI, Jihad Azour, « mais c’est énorme, c’est un tremblement de terre ».

Au niveau mondial, « le risque économique majeur est désormais un risque géopolitique », a admis le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, lors d’un point presse à Marrakech, estimant que les conséquences pourraient être « lourdes » sur la croissance et les prix de l’énergie dans le monde.

Dans la foulée de l’attaque du Hamas, samedi, le pétrole a, en effet, bondi de cinq dollars, avant de reculer légèrement les jours suivants mais repartait à la hausse jeudi, après la publication du rapport mensuel de l’Agence international (AIE), pointant pour l’heure un risque « limité » du conflit sur l’approvisionnement en pétrole.

La véritable crainte est celle d’une généralisation du conflit à tout le Golfe Persique concentre 40% de l’offre mondiale de pétrole. Car, après des révélations du Wall Street Journal, les Etats-Unis, alliés historiques d’Israël soupçonnent l’Iran d’avoir donné son feu vert à l’attaque lundi 2 octobre lors d’une réunion à Beyrouth. En cas de dégradation des relations irano-américaines, et de retrait de l’Iran du marché pétrolier et gazier, les conséquences seraient lourdes sur le marché de l’énergie.

Hamas et conjoncture: de ministre de l’économie fait dans l’optimisme

Hamas et conjoncture: de ministre de l’économie fait dans l’optimisme !

Alors que personne ne peut prévoir quelles pourraient être les conséquences économiques du conflit déclenché par un Master vis-à-vis d’Israël, le ministre français de l’économie et des finances se veut rassurant et indique de façon très imprudente que les conséquences seront limitées.

Évidemment, il n’en sait strictement rien. En effet tout les prendra de l’hypothèse d’une régionalisation du conflit et de son influence notamment sur l’Arabie Saoudite l’un des principales producteurs de pétrole. En outre toute guerre crée une insécurité et alimente des réactions de prudence.

Le ministre ferait mieux d’étudier toutes les hypothèses possibles et non pas de faire dans l’optimisme béat. Rappelons par exemple qu’il a déjà adopté cette attitude vis-à-vis de l’inflation en général en indiquant au début de l’année que les prix devaient baisser.

On ne demande pas à un ministre de l’économie de se conduire comme Madame Soleil mais d’élaborer des scénarios pour s’adapter le plus tôt possible à un changement conjoncturel, en plus qui peut durer comme le conflit en Ukraine.amment sur le pétrole, changerait toutefois en cas d’«embrasement régional», a précisé le ministre de l’Économie.

À la crise politique, humaine et diplomatique ne devrait pas s’ajouter une crise économique. Interrogé sur Sud Radio ce lundi matin, le ministre de l’Économie et des Finances français est revenu sur les attaques qui ont frappé Israël ce week-end. Se voulant rassurant, Bruno Le Maire a indiqué s’attendre à des conséquences «limitées» du conflit sur l’activité et l’économie.

Chine : les limites de la mainmise centralisée du parti communiste sur l’économie

Chine : les limites de la mainmise centralisée du parti communiste sur l’économie

Les économistes Alexander Brown, François Chimits et Gregor Sebastian décrivent le système pyramidal mis en place par le gouvernement central de Pékin .

La faiblesse actuelle de la croissance chinoise et la crise financière notamment dans l’immobilier découlent directement de la tutelle du parti communiste sur l’économie. La bureaucratie, la rigidité centraliste et aussi la corruption illustrent la perversité du régime et son inefficacité économique. Du coup pour rééquilibrer cette politique très centraliste, les communistes veulent désormais miser sur les PME. Un pari hypothétique qui devra passer par les filtres locaux du parti communiste NDLR

Le retour du dirigisme économique en Chine, sous la férule de Xi Jinping, ne fait plus guère débat. Il serait en revanche trompeur d’y voir le retour à un modèle soviétique. L’ambition de Pékin de construire une nouvelle articulation entre pouvoirs publics et forces de marché espère bien bénéficier des vertus de ces dernières. Les politiques à l’endroit des PME innovantes en offrent une illustration riche d’enseignements.

Depuis environ cinq ans, ces PME sont devenues une composante essentielle des discours et des politiques de Pékin dans la poursuite de son nouvel objectif d’indépendance en matière de technologies stratégiques. A cette fin, les autorités chinoises ont bâti un imposant système pyramidal de labélisation.

Il échoit aux autorités locales de sélectionner un large éventail de petites et moyennes entreprises « innovantes » selon un cahier des charges établi par Pékin, dans lequel la capacité à se substituer aux technologies étrangères figure en bonne place, au côté de considérations commerciales. Les gouvernements provinciaux effectuent ensuite leur propre sélection, notamment à partir de cette première liste, pour identifier les « PME spécialisées », puis les autorités nationales font de même pour identifier les « petits géants ». Une fois matures, ces derniers peuvent décrocher le statut de « champion industriel ».

Ces listes sont soumises à des revues régulières. Le nombre important de non-renouvellement plaide pour le sérieux de ces exercices. En outre, l’intérêt de chaque échelon à voir ses poulains sélectionnés au niveau supérieur offre une certaine garantie sur la qualité des sélections. Le système semble donc en mesure d’écarter les obstacles de la rigidité et des collusions, deux des faiblesses habituelles des politiques industrielles.

Une fois sélectionnées, les PME bénéficient d’une myriade d’avantages allant croissant avec le niveau du label. Les subventions traditionnelles (c’est-à-dire le transfert direct de ressources financières des pouvoirs publics) sont bien évidemment au rendez-vous. Principalement fournies par les autorités locales, donc plus difficiles à comptabiliser de manière exhaustive, elles semblent in fine relativement modestes.

Populisme- Le ministre de l’économie soutient les influenceurs

Populisme- Le ministre de l’économie soutient les influenceurs !

En panne d’idées et surtout d’efficacité, le ministre de l’économie Bruno le maire déraille en soutenant les influenceurs.D’une certaine manière il reprend la posture de Macron qui lui sa coquine avec les vedettes des réseaux sociaux. À quand un ministre de l’économie ou un président déguisé en drag queen ?

Une flatterie vraiment mal placée lors de son intervention à l’assemblée du syndicat UMICC (Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus) .

«Vous êtes une force économique majeure de notre pays» a déclaré le ministre de l’économie qui oublie sans doute que la plupart des influenceurss sont des parasites qui se servent de leur look et de leur baratin pour vendre des produits le plus souvent inutiles voire même dangereux. Il n’y a d’ailleurs aucune règle pour ce type d’intervenants sur Internet.

Pour preuve, Nabilla( « allo, quoi ben allo quoi »), star de télé réalité qui donne des conseils pour les placements financiers!!!

Cette ode au secteur de l’influence et de la création de contenu était également émaillée de chiffres. Le ministre a par exemple rappelé le nombre «considérable» d’influenceurs en France – 150.000 selon lui – et les «milliards de vues, les millions d’euros de chiffre d’affaires, les milliers d’emplois» qu’ils génèrent grâce à leurs activités !!!
Le numéro 2 du gouvernement s’est même laissé aller à une petite boutade sur son avenir personnel en assurant qu’il n’excluait pas de devenir lui-même influenceur «dans les années à venir».

À en croire les rires et les applaudissements, l’opération séduction a plutôt bien fonctionné. Parce qu’il faut dire que le ministre de l’Économie et des Finances avait face à lui des professionnels très remontés. La loi dite «influenceurs» qui doit encadrer les activités du secteur est perçue d’un très mauvais œil par les premiers intéressés. Ils regrettent notamment que certaines dispositions stigmatisent leur métier.

Le ministre de l’économie mélange vraiment tout aussi bien les vendeurs d’illusions et de gadgets que les créateurs véritables d’information.

Et de créer encore une structure supplémentaire car Bruno Le Maire s’est engagé à la création d’un «groupe de travail permanent», où siégeront les représentants des créateurs de contenu sur Internet et les administrations de l’État.

Populisme- Le ministre de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

Populisme- Le ministre de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

En panne d’idées et surtout d’efficacité, le ministre de l’économie Bruno le maire déraille en soutenant les influenceurs.

Une flatterie vraiment mal placée lors de son intervention à l’assemblée du syndicat UMICC (Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus) .

«Vous êtes une force économique majeure de notre pays» a déclaré le ministre de l’économie qui oublie sans doute que la plupart des influenceurss sont des parasites qui se servent de leur look et de leur baratin pour vendre des produits le plus souvent inutiles voire même dangereux. Il n’y a d’ailleurs aucune règle pour ce type d’intervenants sur Internet.

Pour preuve, Nabilla( « allo, quoi ben allo quoi »), star de télé réalité qui donne des conseils pour les placements financiers!!!

Cette ode au secteur de l’influence et de la création de contenu était également émaillée de chiffres. Le ministre a par exemple rappelé le nombre «considérable» d’influenceurs en France – 150.000 selon lui – et les «milliards de vues, les millions d’euros de chiffre d’affaires, les milliers d’emplois» qu’ils génèrent grâce à leurs activités !!!
Le numéro 2 du gouvernement s’est même laissé aller à une petite boutade sur son avenir personnel en assurant qu’il n’excluait pas de devenir lui-même influenceur «dans les années à venir».

À en croire les rires et les applaudissements, l’opération séduction a plutôt bien fonctionné. Parce qu’il faut dire que le ministre de l’Économie et des Finances avait face à lui des professionnels très remontés. La loi dite «influenceurs» qui doit encadrer les activités du secteur est perçue d’un très mauvais œil par les premiers intéressés. Ils regrettent notamment que certaines dispositions stigmatisent leur métier.

Le ministre de l’économie mélange vraiment tout aussi bien les vendeurs d’illusions et de gadgets que les créateurs véritables d’information.

Et de créer encore une structure supplémentaire car Bruno Le Maire s’est engagé à la création d’un «groupe de travail permanent», où siégeront les représentants des créateurs de contenu sur Internet et les administrations de l’État.

Le ministre de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

Le ministre de de l’économie déraille en soutenant les influenceurs

En panne d’idées et surtout d’efficacité, le ministre de l’économie Bruno le maire déraille en soutenant les influenceurs.

Une flatterie vraiment mal placée lors de son intervention à l’assemblée du syndicat UMICC (Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus) .

«Vous êtes une force économique majeure de notre pays» a déclaré le ministre de l’économie qui oublie sans doute que la plupart des influenceurss sont des parasites qui se servent de leur look et de leur baratin pour vendre des produits le plus souvent inutiles voire même dangereux. Il n’y a d’ailleurs aucune règle pour ce type d’intervenants sur Internet.

Pour preuve, Nabilla( « allo, quoi ben allo quoi »), star de télé réalité qui donne des conseils pour les placements financiers!!!

Cette ode au secteur de l’influence et de la création de contenu était également émaillée de chiffres. Le ministre a par exemple rappelé le nombre «considérable» d’influenceurs en France – 150.000 selon lui – et les «milliards de vues, les millions d’euros de chiffre d’affaires, les milliers d’emplois» qu’ils génèrent grâce à leurs activités !!!
Le numéro 2 du gouvernement s’est même laissé aller à une petite boutade sur son avenir personnel en assurant qu’il n’excluait pas de devenir lui-même influenceur «dans les années à venir».

À en croire les rires et les applaudissements, l’opération séduction a plutôt bien fonctionné. Parce qu’il faut dire que le ministre de l’Économie et des Finances avait face à lui des professionnels très remontés. La loi dite «influenceurs» qui doit encadrer les activités du secteur est perçue d’un très mauvais œil par les premiers intéressés. Ils regrettent notamment que certaines dispositions stigmatisent leur métier.

Le ministre de l’économie mélange vraiment tout aussi bien les vendeurs d’illusions et de gadgets que les créateurs véritables d’information.

Et de créer encore une structure supplémentaire car Bruno Le Maire s’est engagé à la création d’un «groupe de travail permanent», où siégeront les représentants des créateurs de contenu sur Internet et les administrations de l’État.

Prix du carburant : Bruno Lemaire, le ministre de l’économie, ment

Prix du carburant : Bruno Lemaire le ministre de l’économie ment

Hausse des prix des carburants : «il n’y a aucun pactole» pour l’État, a affirmé le ministre de l’économie à destination notamment Xavier Bertrand. Un mensonge grossier bien sûr quand on sait que les taxes représentent de l’ordre de 60 % du prix et que plus le prix de l’essence et du carburant général augmente et que plus les recettes fiscales progressent grâce en particulier à la TVA proportionnelle au prix. La vérité c’est que dans la hausse des prix du carburant tout le monde se gave. D’abord il y a les producteurs ensuite les pétroliers qui n’ont jamais dégagé autant de marges enfin l’État avec la fiscalité.

La question a provoqué une controverse ce jeudi, opposant Bercy au président de la région des Hauts-de-France. Après avoir exigé début septembre une ristourne de 10 à 20 centimes sur les prix à la pompe, qui tutoient deux euros le litre, Xavier Bertrand est revenu à la charge, jeudi matin. Invité de Cnews, l’ancien ministre a accusé l’État de «s’enrichir sur le dos des Français». Et de s’adresser directement au ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire : «Vous récoltez un pactole en ce moment !».Mais le ministre de l’économie parle-lui du passé et du coût aides accordées surtout en 2022.

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Analyser l’économie : un exercice aléatoire

Analyser l’économie : un exercice aléatoire

Entre pandémie et poussées d’inflation, les statistiques économiques sont devenues particulièrement peu fiables, relève Eric Albert dans sa chronique au » Monde ». Le 28 juillet, le bureau des statistiques d’Irlande estimait que la croissance du pays au deuxième trimestre était de 3,3 %. Le 1er septembre, il revoyait son estimation à… 0,5 %. Presque sept fois moins ! A ce niveau-là, ce n’est plus une révision, mais de la poésie.

Un article intéressant mais qui soulève aussi la question de la mesure de l’inflation pour des déflater. En clair distinguer l’évolution en prix constants, l’évolution en prix courants du volume réel. Si l’inflation était sous-estimée en raison notamment de l’évolution structurelle des comportements, la croissance sera mécaniquement surestimée NDLR

Le 1er septembre, les statisticiens du Royaume-Uni ont, eux aussi, annoncé une correction particulièrement importante. Celle-ci portait sur les années 2020-2021. Après mûre réflexion, ils ont retrouvé près de deux points de produit intérieur brut (PIB), qui traînaient sans doute à l’arrière du canapé. Au quatrième trimestre 2021, le PIB britannique était finalement 0,6 % au-dessus de son niveau d’avant la pandémie, contre une estimation précédente qui le situait 1,2 % au-dessous. D’un coup, toute la petite musique politique du moment, qui disait et répétait que « le Royaume-Uni est le pays qui a connu la pire croissance des pays du G7 depuis la pandémie », se révélait fausse. Cela ne reste guère brillant, mais l’Allemagne fait pire et la France est au même niveau.

Les statistiques économiques sont actuellement en proie à de sérieux dérapages. Les emplois aux Etats-Unis ? En juin, 209 000 ont été créés, ont initialement annoncé les autorités américaines. Non, c’était 185 000, ont-elles précisé en second calcul. Finalement, c’était 105 000, d’après le troisième calcul. Entre la première et la troisième estimation, la différence va du simple au double. Initialement, l’économie américaine semblait au bord de la surchauffe ; en fait, elle était en ralentissement.

Il ne s’agit pas de jeter la pierre aux statisticiens. Réussir à estimer une tendance de PIB moins d’un mois après la fin d’un trimestre est excessivement difficile, sachant qu’il s’agit d’additionner des pommes et des poires : le PIB est la somme des valeurs ajoutées d’une économie, ce qui revient à empiler des services hospitaliers, des repas au restaurant, des exportations agricoles, le travail des écoles, des services comptables… Quand l’économie ne souffre pas de chocs trop violents, les calculs sont déjà difficiles. Mais en temps de pandémie, ou lors d’un soudain bond des prix des matières premières, ça devient impossible.

Quant à l’Irlande, le problème est profond. Les économistes préviennent depuis longtemps qu’il vaut mieux éviter d’utiliser le PIB de ce pays, complètement biaisé par l’énorme présence des multinationales américaines, qui y placent leur siège européen pour des raisons fiscales.

Le prix du baril de pétrole va tuer l’économie

Le prix du baril de pétrole va tuer l’économie


En maintenant un niveau très haut le prix du baril de pétrole , les producteurs de pétrole et en particulier l’Arabie Saoudite risquent simplement de tuer la croissance mondiale déjà très molle. C’est l’Arabie Saoudite qui a pris l’initiative de réduire la production de 10 % pour augmenter les ressources financières dont elle a besoin. La conséquence notamment c’est d’amener le prix du carburant à environ deux euros pour l’utilisateur. Un prix excessif qui contribue largement à rogner le pouvoir d’achat des ménages avec aussi l’envolée des prix de l’alimentaire. En clair pour nombre de ménages du fait de l’alimentaire et du carburant, le pouvoir d’achat aura diminué de 25 % en deux ans. Une diminution qui n’a pas été compensée par l’augmentation des revenus conf contrairement à ce qu’affirme le gouvernement et certains experts. D’où d’ailleurs la montée de la pauvreté dans les couches sociales les plus fragilisées

Les prix de l’or noir sont au plus haut depuis la mi-novembre 2022, s’installant au-dessus des 88 dollars pour le baril de Brent, en raison de la réduction de l’offre de l’Arabie saoudite. Jeudi, l’Opep+ précisera les nouvelles coupes qu’elle envisage, alors que la demande mondiale de pétrole augmente habituellement au dernier trimestre.

Les prix du pétrole brut évoluent depuis la fin de la semaine dernière à leur plus haut niveau depuis la mi-novembre 2022. Le cours du baril de Brent était en léger repli mardi dans la matinée, évoluant autour de 88,5 dollars, après avoir atteint son meilleur cours depuis le 17 novembre 2022.

Le passage au-dessus des 88 dollars est soutenu, d’abord, par la réduction de l’offre de 1 million de barils par jour (mb/j) décidée unilatéralement par l’Arabie saoudite et appliquée depuis juillet. Elle bénéficie aussi du ralentissement économique en Amérique du Nord et en Europe, ainsi que d’une reprise plus faible que prévu en Chine qui limitent la croissance de la demande mondiale.

Pour l’Arabie saoudite, la question est de savoir si sa réduction de 1 mb/j sera reconduite en octobre et restera à ce niveau. En juillet, la production du royaume est tombée à 9 mb/j.

Crise immobilière: une menace pour toute l’économie

Crise immobilière: une menace pour toute l’économie

Pour l’instant , la crise immobilière ne semble pas alarmer les pouvoirs publics. Pourtant cette crise risque d’entraîner toute l’économie. Pour deux raisons principales à savoir le poids que représente le bâtiment dans le PIB et la part que les ménages consacrent au logement

la crise est en effet conjoncturel mais aussi structurelle. Il y a bien sûr la partie très visible celle de l’envolée des taux d’intérêt qui découle évidemment de la lutte contre l’inflation menée par les banques centrales. En relevant les taux d’intérêt, mécaniquement les taux d’emprunt s’envolent également à des niveaux rarement atteints, on va sans doute assez durablement vers des taux de prêt de l’ordre de 5 % tout compris.

Ceci étant, la crise est aussi structurelle, ce qui est plus grave. En effet la crise se caractérise par la disparition des acheteurs potentiels. Les jeunes en particulier ne peuvent plus envisager l’acquisition d’un logement à des montants de 300 000 à 400 000 € compte tenu de leurs capacités financières. Même étalés sur la durée du prêt, les mensualités ne sont plus supportables et de toute manière les établissements financiers ne veulent plus prêter faute de garanties suffisantes. Une crise qui va surtout concerner en particulier les jeunes et les couches moyennes; ce qui va poser un problème économique mais aussi démocratique.

Faute d’acheteurs, le système va éclater d’ici quelques mois. Le marché va se réduire à pas grand-chose ( la baisse des prêts va atteindre 50 % d’ici la fin d’année ! ). Les vendeurs qui n’acceptent pas de vendre aujourd’hui avec une baisse des prix de l’ordre de 10 % seront le moment venu contraints de brader leurs biens faute de candidats potentiels à l’achat.

C’est toute l’économie qui risque d’être concernée puisque l’activité et du bâtiment général représente au moins 20 % du produit intérieur brut. En outre la crise va encore encourager un peu plus l’étalement urbain. Enfin, la crise immobilière menace les actifs des banques et leur stabilité. C’est tout le système économique et financier qui risque d’être menacé.

Le ministre de l’économie opposé à l’interdiction des chaudières à gaz

Le ministre de l’économie opposé à l’interdiction des chaudières à gaz

«Je suis très réservé vis-à-vis des interdictions, j’ai toujours parié sur l’intelligence de nos compatriotes, sur l’accompagnement», s’est justifié l’homme fort du gouvernement. «Je suis opposé à l’interdiction des chaudières à gaz. C’est une mauvaise idée, qui va susciter beaucoup d’inquiétudes chez nos compatriotes les plus modestes», a encore déclaré le ministre de l’économie.

À la place d’une interdiction punitive, Bruno Le Maire privilégierait les «incitations» pour convaincre les ménages de changer d’énergie. Le ministre a ainsi cité l’exemple des aides pour l’achat de véhicules électriques, qui marchent «très bien», selon lui. «On peut obtenir exactement le même résultat, avec des dispositifs incitatifs» qu’avec une interdiction qui pourrait braquer les particuliers. La fiscalité pourrait par exemple être plus avantageuse pour les foyers passant à d’autres moyens de chauffage, et des pénalités, a contrario, pèseraient sur ceux qui le gardent. «On vous laisse le choix, il y a des incitations, il y a aussi des pénalités [...], mais pas d’interdiction», a-t-il conclu.

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