Archive pour le Tag 'Abbé'

Logement : un échec de Macron d’après la fondation Abbé Pierre

Logement : un échec de Macron d’après la fondation Abbé Pierre

 

La fondation Abbé Pierre est très sévère par rapport au bilan du septennat en matière de logement. Au cours du mandat, la part des dépenses publiques pour le logement a reculé, passant de 1,82% du PIB en 2017 à 1,63% en 2020. « Depuis 1984, l’effort public pour le logement n’a jamais été aussi faible », relève l’association. La Fondation Abbé Pierre y voit le fruit d’un désengagement de l’Etat dans son soutien aux ménages modestes. Dès 2017, en réduisant de cinq euros le montant mensuel des aides personnalisées au logement (APL), puis en rognant par divers moyens sur ces APL, l’exécutif a réalisé des économies « faramineuses », chaque année plus importantes.  »Sur le quinquennat, ce sont près de 15 milliards qui ont ainsi été ôtés aux plus modestes [en puisant dans les APL]. »

 

Un autre « pilier de la politique du logement » a vu son budget raboté : le logement social. « Entre 2018 et 2022, l’Etat aura privé les organismes HLM de six milliards d’euros », une  »somme considérable » qui aurait pu permettre de « construire plus de 200 000 logements sociaux supplémentaires dans cette période », selon l’association. Malgré une hausse de la demande, le nombre de nouvelles constructions a reculé dans le parc social, au détriment notamment des jeunes : « Sur les 60 000 logements [étudiants] promis, seuls 30 000 seront produits à la fin du quinquennat. »Tous secteurs confondus, « la production de logements s’est affaissée », enfonce la Fondation, tout en reconnaissant le rôle aggravant de la crise du Covid-19. « La pénurie de logements dans les zones tendues a donc perduré, voire s’est accrue, se traduisant par des prix à l’achat et à la location insoutenables pour les classes populaires et moyennes. »

Dès lors, face à un parc social engorgé, comment permettre à chacun de se loger, notamment dans les métropoles ? « Le gouvernement a suivi une politique très timide en matière d’encadrement des loyers », regrettent les auteurs. La régulation des locations de type Airbnb, qui accentuent la pénurie, est aussi jugée insuffisante. Idem pour les sanctions contre les villes ne respectant pas les critères de 20 ou 25% de logements sociaux. Concernant l’amélioration de l’habitat, le bilan est mitigé. L’association note un « retour bienvenu des crédits d’Etat pour la rénovation des logements sociaux ». Côté privé, elle salue le remplacement du crédit d’impôt pour la transition énergétique par MaPrimeRénov« qui évite aux ménages de faire l’avance de l’aide de l’Etat ». Pour autant, le reste à charge pour les particuliers demeure important et les dispositifs d’aide encouragent trop peu une rénovation globale des logements, pourtant plus efficace. Sur un volet plus extrême, la lutte contre les bâtiments les plus inadaptés, dégradés ou dangereux patine : moins de 20 000 cas ont été pris en charge chaque année, un niveau « modeste au regard des 600 000 logements indignes environ restant en France ».

La question du mal-logement, cœur de l’engagement et de l’expertise de la Fondation Abbé Pierre, est loin d’avoir été résolue. Selon les estimations de l’association, un « noyau dur » de 4,1 millions de personnes mal-logées subsiste. On y retrouve notamment 300 000 sans-domicile, qui vivent et dorment dans la rue, à l’hôtel ou encore en hébergement d’urgence, un chiffre qui a doublé en dix ans. A ce premier cercle s’ajoutent plus de 10 millions de personnes « fragilisées par rapport au logement », qui sont confrontées à des impayés de loyer, à des situations de surpeuplement ou encore contraintes de vivre dans le froid chez elles.Dès son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron Avaient annoncé la couleur en supprimant l’impôt sur la fortune mais crée un impôt sur la fortune immobilière. Un symbole, pas toujours bien vécu.

« Le chef de l’Etat considère que l’immobilier est improductif, que les propriétaires sont des rentiers, analyse Christophe Demerson, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. La politique menée est très défavorable à la propriété. Ainsi, avec la suppression de la taxe d’habitation [soit un coût budgétaire de 18 milliards d’euros par an], les élus, privés de cette recette, sont tentés d’alourdir la taxe foncière, qui, désormais, pèse sur les seuls bailleurs et propriétaires occupants. Je pense à ces veuves aux petites retraites, qui habitent encore le logement familial et ne peuvent pas payer. » 

Politique du logement : la grande absente (Fondation Abbé Pierre)

Politique du logement : la grande absente (Fondation Abbé Pierre)

La fondation Abbé Pierre est très sévère par rapport au bilan du septennat en matière de logement. Au cours du mandat, la part des dépenses publiques pour le logement a reculé, passant de 1,82% du PIB en 2017 à 1,63% en 2020. « Depuis 1984, l’effort public pour le logement n’a jamais été aussi faible », relève l’association. La Fondation Abbé Pierre y voit le fruit d’un désengagement de l’Etat dans son soutien aux ménages modestes. Dès 2017, en réduisant de cinq euros le montant mensuel des aides personnalisées au logement (APL), puis en rognant par divers moyens sur ces APL, l’exécutif a réalisé des économies « faramineuses », chaque année plus importantes.  »Sur le quinquennat, ce sont près de 15 milliards qui ont ainsi été ôtés aux plus modestes [en puisant dans les APL]. »

 

Un autre « pilier de la politique du logement » a vu son budget raboté : le logement social. « Entre 2018 et 2022, l’Etat aura privé les organismes HLM de six milliards d’euros », une  »somme considérable » qui aurait pu permettre de « construire plus de 200 000 logements sociaux supplémentaires dans cette période », selon l’association. Malgré une hausse de la demande, le nombre de nouvelles constructions a reculé dans le parc social, au détriment notamment des jeunes : « Sur les 60 000 logements [étudiants] promis, seuls 30 000 seront produits à la fin du quinquennat. »Tous secteurs confondus, « la production de logements s’est affaissée », enfonce la Fondation, tout en reconnaissant le rôle aggravant de la crise du Covid-19. « La pénurie de logements dans les zones tendues a donc perduré, voire s’est accrue, se traduisant par des prix à l’achat et à la location insoutenables pour les classes populaires et moyennes. »

Dès lors, face à un parc social engorgé, comment permettre à chacun de se loger, notamment dans les métropoles ? « Le gouvernement a suivi une politique très timide en matière d’encadrement des loyers », regrettent les auteurs. La régulation des locations de type Airbnb, qui accentuent la pénurie, est aussi jugée insuffisante. Idem pour les sanctions contre les villes ne respectant pas les critères de 20 ou 25% de logements sociaux. Concernant l’amélioration de l’habitat, le bilan est mitigé. L’association note un « retour bienvenu des crédits d’Etat pour la rénovation des logements sociaux ». Côté privé, elle salue le remplacement du crédit d’impôt pour la transition énergétique par MaPrimeRénov« qui évite aux ménages de faire l’avance de l’aide de l’Etat ». Pour autant, le reste à charge pour les particuliers demeure important et les dispositifs d’aide encouragent trop peu une rénovation globale des logements, pourtant plus efficace. Sur un volet plus extrême, la lutte contre les bâtiments les plus inadaptés, dégradés ou dangereux patine : moins de 20 000 cas ont été pris en charge chaque année, un niveau « modeste au regard des 600 000 logements indignes environ restant en France ».

La question du mal-logement, cœur de l’engagement et de l’expertise de la Fondation Abbé Pierre, est loin d’avoir été résolue. Selon les estimations de l’association, un « noyau dur » de 4,1 millions de personnes mal-logées subsiste. On y retrouve notamment 300 000 sans-domicile, qui vivent et dorment dans la rue, à l’hôtel ou encore en hébergement d’urgence, un chiffre qui a doublé en dix ans. A ce premier cercle s’ajoutent plus de 10 millions de personnes « fragilisées par rapport au logement », qui sont confrontées à des impayés de loyer, à des situations de surpeuplement ou encore contraintes de vivre dans le froid chez elles.Dès son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron Avaient annoncé la couleur en supprimant l’impôt sur la fortune mais crée un impôt sur la fortune immobilière. Un symbole, pas toujours bien vécu.

« Le chef de l’Etat considère que l’immobilier est improductif, que les propriétaires sont des rentiers, analyse Christophe Demerson, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. La politique menée est très défavorable à la propriété. Ainsi, avec la suppression de la taxe d’habitation [soit un coût budgétaire de 18 milliards d’euros par an], les élus, privés de cette recette, sont tentés d’alourdir la taxe foncière, qui, désormais, pèse sur les seuls bailleurs et propriétaires occupants. Je pense à ces veuves aux petites retraites, qui habitent encore le logement familial et ne peuvent pas payer. » 

Sans abri :la fondation abbé Pierre recadre Castaner

Sans abri :la fondation abbé Pierre recadre Castaner

En bon techno Castaner avait additionné les différentes places aux sans abri ( temporaires, d’urgence, équipées ou non, chauffées ou non, hangars, hôtels ou logements pour considérer que 140 000 places étaient offertes couvrant ainsi tous les besoins. « Ça suffit, maintenant. »  a répondu La Fondation Abbé-Pierre de manière cinglante au secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, dimanche 31 décembre, en l’appelant à faire preuve d’« un peu de dignité » dans ses propos sur les sans-abri. L’association a cité un tweet du patron de La République en marche, qui s’appuyait sur des déclarations d’un responsable de la Fondation pour défendre l’action du gouvernement sur la question des SDF. Ce tweet avait été publié après que Christophe Castaner a affirmé, vendredi, que l’Etat assumait ses responsabilités et qu’« il y a des femmes et des hommes qui refusent aussi, dans le cadre de maraudes, d’être logés ». Dans sa réponse, la Fondation Abbé-Pierre critique l’argumentaire du gouvernement. « Ce n’est parce que certains SDF refusent qu’on les jette dans des hangars inqualifiables d’absence d’hygiène et de violence permanente qu’il faut expliquer par ces cas marginaux l’absence de prise en compte d’une urgence considérable », écrivent les héritiers de l’Abbé Pierre.

 

Hollande béatifié comme l’Abbé Pierre (Michel sapin)

Hollande béatifié comme l’Abbé Pierre (Michel sapin)

 

Le premier fan de Hollande, l’inénarrable Michel sapin prévoit que la cote de popularité de François Hollande va monter au niveau de celle de l’Abbé Pierre pour lequel on avait même parlé de béatification. On sait que l’Abbé Pierre a longtemps été la personnalité la plus appréciée des Français. Il en va différemment de François Hollande qui a enregistré une petite remontée depuis son renoncement et qui atteint 21 % de soutien. Il est probable qu’il va encore progresser à cause précisément de son renoncement mais aussi de la médiocrité de ceux  qui prétendent lui succéder dans les rangs du PS. De la à atteindre la notoriété de l’Abbé Pierre voire la béatification, il y a un pas que Michel sapin franchit un peu trop allègrement. Michel Sapin, fidèle de François Hollande, n’est pas surpris de voir la remontée du président de la République dans les enquêtes d’opinion depuis qu’il a renoncé à briguer un nouveau mandat. Selon le ministre de l’Économie, ce n’est qu’un début : « C’est rien à côté de ce que ça va être! » Michel Sapin est persuadé que François Hollande va finir par être aussi populaire que… l’abbé Pierre. Pour l’heure, le rebond du chef de l’Etat dans ces sondages de popularité reste effectivement récent. Il s’agit d’une conséquence de son renoncement, le 1er décembre, à se représenter pour un second mandat présidentiel. Dans le baromètre mensuel du JDD réalisé par l’IFOP, François Hollande gagnait quatre points pour atteindre les 19% de personnes satisfaites (2% de très satisfaits seulement), son meilleur score de l’année. L’enquête Ipsos publiée il y a onze jours notait pour sa part une progression de cinq points, à 21% de bonnes opinions. Mais pour devenir le nouvel abbé Pierre, le chemin est encore long puisque encore 80% de personnes en moyenne restent mécontentes de François Hollande.

Trop de mal-logés en France (fondation Abbé Pierre)

Trop de mal-logés en France (fondation Abbé Pierre)

 

C’est le paradoxe, le secteur du bâtiment et plus généralement l’immobilier connaissent  une crise grave depuis plusieurs années mais dans le même temps le nombre de mal-logés ne cesse d’augmenter. La conséquence bien sûr de la crise mais aussi de l’incohérence de la politique de logement et au-delà de la politique d’urbanisme. Près de 4 millions de personnes sont mal-logés d’après le dernier rapport de la fondation Abbé Pierre, en outre les personnes sans abri fixe ont progressé de 50 % en une dizaine d’années. Il faut aussi prendre en compte environ 1 million de personnes en situation de surpeuplement compte tenu de l’exiguïté de leur logement. En cause peut-être en premier la politique d’urbanisme qui est centré sur la sur-urbanisation, ce qui mécaniquement fait augmenter le prix du foncier et rend insolvable aussi bien des candidats à l’accession que les candidats à la location. Une problématique de l’aménagement du territoire complètement taboue dans la mesure où le dogme de la métropolisolation triomphe partout. Conséquence on peut acheter par exemple un bien immobilier pour se loger pour 40 000 € en zone rurale isolée quand il faut 400 000 € pour la même surface en région parisienne. On retrouve la même différence entre les prix du loyer : 400 € mensuels en zone rurale et 4000 € à Paris pour 100 m². On pourrait naïvement se demander pourquoi les Français ne logent pas davantage dans  des zones peu urbanisées, la réponse est simple : les emplois sont concentrés dans les villes et même essentiellement dans les très grandes villes. (Les villes moyennes voient aussi leurs emplois disparaître progressivement). Enfin François Hollande avait promis de construire 500 000 logements neufs par an, o on ne peut même pas atteindre le chiffre de 400 000 ! D’après le rapport de la fondation Abbé Pierre Au total, 3,8 millions de personnes sont mal-logées et 12,1 millions de personnes sont « fragilisées », soit « 15 millions de personnes touchées, avec une intensité diverse, par la crise du logement », a souligné Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, lors d’une conférence de presse. Chiffre marquant, le nombre de sans-abri qui a bondi de 50% entre 2001 et 2012 : 141.500 personnes se retrouvent à la rue, à l’hôtel, sous un abri de fortune ou en centre d’hébergement. En outre, près de 2,9 millions de personnes vivent dans des conditions très difficiles, dont 2,1 millions ne possèdent pas d’eau courante, de WC intérieurs, de douche, de moyen de chauffage ou de coin cuisine, ou vivent dans un immeuble à la façade très dégradée. Et 934.000 personnes vivent en « surpeuplement accentué », c’est-à-dire qu’il leur manque deux pièces par rapport à la norme de peuplement (+17% entre 2006 et 2013).




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