Archive pour le Tag 'sans-abri'

65 millions d’euros pour les sans-abri

65 millions d’euros pour les sans-abri

65 millions débloqués pour les sans-abri, population particulièrement fragile vis-à-vis du Coronavirus en raison des conditions d’hygiène et  bien entendu de l’impossibilité de confinement.

Dans un communiqué, le ministère de la Cohésion des territoires indique que 172.000 personnes seront hébergées samedi soir dans des structures d’hébergement d’urgence, avec la mobilisation de 7.800 places d’hôtels supplémentaires dans toute la France.

Dans 73 sites spécialisés, 2.800 places ont également été ouvertes pour les SDF malades du Covid-19 mais ne nécessitant pas d’hospitalisation.

Confrontées à une situation d’isolement aggravée dans des rues rendues désertes par le confinement de la population ayant un logement, 60.000 personnes sans domicile bénéficieront aussi de chèques services financés par l’Etat pour permettre l’accès à des produits d’alimentation et d’hygiène, pour un montant de 15 millions d’euros.

L’hébergement et l’accompagnement représentent quant à eux 50 millions d’euros.

Sans-abri: au moins 150 000 et 612 morts dans la rue

Sans-abri: au moins 150 000 et 612  morts dans la rue

612 morts en 2018 d’après le collectif Les Morts de la Rue, qui recense et analyse ces décès chaque année dans un rapport. Ils étaient 511 un an plus tôt,  leur nombre a donc augmenté de 15% en un an. Mais ils pourraient être 5 à fois plus nombreux d’après des autorités médicales compte tenu des difficulté d’évaluation.  Ces SDF sont morts en moyenne à « 48,7 ans contre 82,18 ans en population générale », et 27% des morts sont liées à « des accidents, des agressions ou des suicides », 36% à des maladies. 4 sur 10 étaient de nationalité française et 3 sur 10 souffraient d’au moins une addiction. Autre chiffre édifiant : parmi ces victimes, il y avait au moins 13 mineurs.

 

Selon la dernière estimation de l’Insee, en 2014, quelque 140.000 personnes seraient sans domicile en France, dont près de 12.000 à la rue. Rien qu’à Paris, quelque 3.622 personnes dormaient dans les rues, parkings ou parcs et jardins le 7 février dernier, selon un décompte organisé par la mairie, soit 600 personnes de plus par rapport à l’an dernier. Parmi les sans-abri recensés, quatre sur dix ont entre 40 et 54 ans et trois sur dix entre 25 et 29 ans. Plus de la moitié de ces personnes sont des femmes. Ce décompte a été effectué par des bénévoles : 1 700 Parisiens et 400 travailleurs sociaux volontaires.  Dans le détail, 2 246 personnes sans-abri ont été décomptées dans les rues, 639 dans le bois de Vincennes (12e), le Bois de Boulogne (16e) et la Colline (18e), les parcs et jardins et les talus du périphérique, 298 dans les gares, 291 dans les stations de métro, 99 à l’AP-HP, 38 dans les parkings, et 24 personnes ont été recensées par des bénévoles de Paris Habitat. « Aller dans des zones plus cachées a montré plus de 600 personnes », explique l’adjointe à la mairie de Paris.

Selon Dominique Versini, la population des gens qui dorment à la rue a changé ces dernières années. « Aujourd’hui on a des populations plus jeunes. On ne gère pas de la même façon des personnes plus jeunes, des femmes, des familles avec des enfants. Il faut s’adapter à l’ensemble des dispositifs et ne pas oublier les clochards très désociabilisés qui ne demandent rien et n’appellent jamais le 115″, explique-t-elle.  Un véritable scandale surtout dans nos sociétés développées même si les causes sont diverses (économiques, sociales, familiales, personnelles)  mais hélas souvent complémentaires.. En France, 143 000 personnes sont sans domicile fixe (SDF). Cette situation de grande précarité est loin d’être homogène puisque les SDF peuvent autant être des jeunes en manque d’emploi, des familles, mais aussi des actifs qui n’ont pas les moyens d’accéder à un logement.( 1 sur 4 SDF).D’après  ce collectif,  ils avaient en moyenne 48 ans, cinquante d’entre eux étaient des femmes. Treize étaient des mineurs, dont 6 de moins de 5 ans. Deux avaient entre 5 et 9 ans et six avaient entre 15 et 18 ans.  «Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu’un parking, une cage d’escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d’hébergement», selon Les morts de la rue.

A l’issue d’une visite de dix jours en France, au cours de laquelle la juriste canadienne a visité de nombreux campements, squats et logements insalubres, la représentante de l’Onu dresse un bilan sévère de l’état du droit au logement en France. “En France, le système est tel que de nombreuses personnes n’ont même pas accès aux services d’hébergement d’urgence les plus basiques”, a noté Leilani Farha dans une interview à Reuters, citant notamment l’échec du numéro d’urgence national 115, débordé par le nombre d’appels. Le ministre chargé de la Ville, Julien Denormandie, réfute ces accusations, estimant que le gouvernement avait déjà fait un effort important envers les sans-abris.

De ses entretiens avec des travailleurs humanitaires, familles sans abri ou communautés Rom, la rapporteure de l’ONU  retient un manque de dialogue entre autorités et publics concernés. “Je ne vois pas beaucoup de consultation entre le gouvernement et les groupes concernés, qu’il s’agisse des migrants, des femmes victimes de violences, des Roms, des communautés d’origine immigrées, des demandeurs d’asile”, a-t-elle souligné.

 

 

Sans abri :la fondation abbé Pierre recadre Castaner

Sans abri :la fondation abbé Pierre recadre Castaner

En bon techno Castaner avait additionné les différentes places aux sans abri ( temporaires, d’urgence, équipées ou non, chauffées ou non, hangars, hôtels ou logements pour considérer que 140 000 places étaient offertes couvrant ainsi tous les besoins. « Ça suffit, maintenant. »  a répondu La Fondation Abbé-Pierre de manière cinglante au secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, dimanche 31 décembre, en l’appelant à faire preuve d’« un peu de dignité » dans ses propos sur les sans-abri. L’association a cité un tweet du patron de La République en marche, qui s’appuyait sur des déclarations d’un responsable de la Fondation pour défendre l’action du gouvernement sur la question des SDF. Ce tweet avait été publié après que Christophe Castaner a affirmé, vendredi, que l’Etat assumait ses responsabilités et qu’« il y a des femmes et des hommes qui refusent aussi, dans le cadre de maraudes, d’être logés ». Dans sa réponse, la Fondation Abbé-Pierre critique l’argumentaire du gouvernement. « Ce n’est parce que certains SDF refusent qu’on les jette dans des hangars inqualifiables d’absence d’hygiène et de violence permanente qu’il faut expliquer par ces cas marginaux l’absence de prise en compte d’une urgence considérable », écrivent les héritiers de l’Abbé Pierre.

 

Les « sans-abris « augmentent en France

Les « sans-abris » augmentent en France

 

 

La part de personnes vivant sans abri est passée de 2,9% en 2010 à 3,6% en 2014, selon une étude réalisée par le Secours Catholique que nous dévoilons aujourd’hui. La part des personnes vivants dans des centres d’hébergements (3,3%) est restée identique, et quasiment identique concernant les hôtels ou pensions (elle est passée de 1,2% en 2010 à 1,1% en 2014). En France, l’ensemble des logements précaires se chiffre en 2014 à 16,3% de logements, contre 83,7% de logements stables. En tout, 44,3% des ménages rencontrés par le Secours Catholique en 2014 étaient locataires dans le parc social.  Les places d’hébergement sont de plus en plus saturées, année après année. L’accès à un logement adapté à ses besoins est restreint par le faible taux de rotation dans les logements, et le manque de logements sociaux, note également le Secours Catholique. En 2014, quasiment 60% des ménages accueillis au Secours Catholique déclarent avoir des impayés dont le montant médian est de 800 euros, soit 90% des revenus mensuels de ces ménages. Des impayés qui sont dus en grande majorité aux dépenses liées au logement et à l’énergie. Si le budget logement est incompressible, leurs économies se font donc sur les autres postes budgétaires.

Morts de sans-abri : conséquence d’une société de plus en plus inégalitaire

 

Morts de sans-abri : conséquence d’une société de plus en plus inégalitaire

 

Il est évidemment inadmissible que des hommes,  des femmes et même des enfants  meurent de froid,  mais d’une certaine manière c’est la conséquence directe d’une crise caractérisée par une accumulation de plus en plus grande des richesses par certains et inversement par l’accroissement des inégalités et de la pauvreté. Finalement peu de médias se sont émus de constater que par exemple Monsieur Kron qui a vendu  Alstom Electric  a General Electric touche une prime de Noël de 5 millions (et alors qu’il aura des plans de licenciement chez Alstom début 2015). Dun coté on jongle avec les millions, de l’autre les marginaux muèrent de froid.  Depuis ce week-end, la vague de froid qui s’est abattue sur la France a déjà coûté la vie à six sans-abri. Pour éviter que de tels drames ne se reproduisent, le gouvernement a incité les autorités locales à ouvrir des lits supplémentaires.  Rappelons que la chute attendue des températures et l’instauration d’un niveau de vigilance orange dans différents départements ont conduit de nombreuses villes à augmenter leurs capacités d’hébergements d’urgence. En Île-de-France par exemple, près de 1.500 places sont disponibles, dont 752 à Paris.   Malgré tous ces efforts entrepris pour venir en aide aux mal-logés et aux sans-abri, comment est-il possible que des personnes puissent encore perdre la vie en période de froid ? Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Droit au logement (DAL), estime que la société française n’a pas encore mis en place tous les moyens pour s’occuper de ces personnes en période hivernale. En effet, « la loi de l’argent » a dominé la France et une bonne partie de la planète depuis une quinzaine d’années. Cette situation a permis la réapparition de la pauvreté alors que tout le monde pensait que l’on se dirigeait vers son éradication. La France est régie par une violence sociétale qui est intolérable de nos jours. (Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Droit au logement (DAL)

 




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