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Prospective et marc de café : Macron serait candidat d’après Castaner !

Prospective et marc de café : Macron serait candidat d’après Castaner !


Il est clair que Christophe castaner n’a pas décroché la lune et qu’il n’aura sans doute jamais non plus le prix Nobel. Ce transfuge du parti socialiste annonce en effet que Macron  sera sans doute candidat et que le contenu du programme visera à mettre en œuvre les réformes qu’il  n’a pas été possible de réaliser au cours des 5 ans passès.

Le « nouveau projet, c’est d’abord porter les grandes réformes que nous n’avons pas réussi à faire pendant ce quinquennat », a déclaré solennellement dimanche le député des Alpes-de-Haute-Provence, à commencer par la réforme des retraites.

 

Le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, comme Madame Soleil,  prévoit l’avenir et annonce la candidature proche d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle. « Je ne doute pas qu’il soit candidat, il sera candidat » mais  »il lui appartiendra de le dire« , a déclaré Christophe Castaner sur BFMTV, s’en tenant à un délai de « plusieurs jours ou plusieurs semaines ».On se doute évidemment que ce ne sera pas dans plusieurs années !

 

Le « nouveau projet, c’est d’abord porter les grandes réformes que nous n’avons pas réussi à faire pendant ce quinquennat », a souligné le député des Alpes-de-Haute-Provence, à commencer par la réforme des retraites. Il faut  »sauver le régime des retraites aujourd’hui, il est totalement déficitaire, il y a une situation grave, donc on ne peut fermer les yeux », a martelé Christophe Castaner.

Mais le pouvoir d’achat, principale préoccupation des Français, devrait aussi être au programme, a assuré le président du groupe LREM, qui a défendu l’action de l’actuel gouvernement à ce sujet. « Nous avons mis en place à la fois des aides directes avec le chèque énergie ou l’indemnité inflation, nous avons mis en place des mesures directes pour protéger les Français. »

Bref, le propos fait ressentir une certaine fatigue et ou une certaine paresse chez  le président du groupe de la république en marche à l’Assemblée nationale. Mais ce n’est pas forcément un handicap dans le parti en marche puisque le seul qui décide de tout, c’est Macron.

 

« passe vaccinal « : ce sera un jour supprimé ! (Castaner)

« passe vaccinal « : ce sera un jour supprimé ! (Castaner)

 

 

 

Castaner le président du groupe de la majorité assure que le pass vaccinal sera un jour supprimé. Une déclaration qui normalement devrait rassurer mais qui en fait nourrit une certaine inquiétude car cela sous-entend que l’obligation du passvaccinal va se prolonger dans le temps, ce qui implique des mesures restrictives qui vont couvrir y compris la période des élections présidentielles et législatives… et même au-delà..

 

Une suppression future évidente qui justifie une déclaration qui , elle  est assez ambiguë.  «Personne n’entend faire du passe vaccinal une mesure permanente, mais tant que nous serons dans la situation où, le 8 janvier, samedi, il y avait 303.669 cas de Covid, le sujet n’est pas de présupposer la fin (du dispositif, NDLR) mais de se battre avec toutes les armes possibles pour faire reculer le Covid en France», a réagi Christophe Castaner lundi sur France Inter. Le passe «n’a pas vocation à être illimité dans le temps et nous n’avons pas vocation à légiférer tout le temps», a-t-il souligné.

LREM-Castaner mal élu à la tête d’un parti malade

LREM-Castaner mal élu à la tête d’un parti malade

 

Finalement Castaner a été élu de peu à la tête du parti. Un parti en pleine crise avec environ 40 députés qui ont déjà démissionné. La république en marche connaît une véritable crise d’identité tiraillée notamment entre ses tendances droitières et les courants de gauche. Sans parler des petites manœuvres personnelles. Par exemple de Rugy, écolo qui a soutenu Aurore Bergé. Un duel qui avait d’ailleurs une drôle d’allure entre le vieux routier Christophe Castaner, supposé de gauche et la transparente Aurore Bergé, elle de droite assumée mais surtout tellement inconsistante. Bref le combat des nuls dans un groupe parlementaire insignifiant sur le fond. Pas tellement étonnant puisque les députés ont pour la plupart été choisis au hasard via Internet. En outre, le responsable du groupe a surtout pour mission de museler les députés pour à tout prix éviter une éventuelle fronde. Avec 145 voix, il arrive devant la députée des Yvelines Aurore Bergé (120 voix). Au premier tour, seules 16 voix les séparaient et l’appel de François de Rugy (59 voix) à voter pour Aurore Bergé a rendu l’issue du scrutin incertain jusqu’au bout.

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Fronde des policiers: Christophe Castaner ajuste la mire !

Fronde des policiers: Christophe Castaner ajuste la mire !

 

Dans un communiqué diffusé vendredi soir à la suite d’une série de rencontre avec les syndicats, le ministre évoque désormais la mise en œuvre de mesures de suspension qu’en cas d’acte raciste, sexiste, antisémite ou discriminatoire uniquement “lorsque que les faits sont avérés” et non plus sur la base de soupçons. Un changement de philosophie et de ton !

S’agissant de la technique de l’étranglement, jugée parfois nécessaire par les policiers lors d’arrestations difficiles, le ministre continue de la juger dangereuse. Il ajoute toutefois que les forces de l’ordre peuvent toujours “réaliser une prise arrière” de façon à immobiliser une personne au sol pour le menotte, sans toutefois procéder à un étranglement.

De plus en plus défiants à l’égard de Christophe Castaner, les syndicats de policiers ont exigé vendredi d’être reçus directement par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron.

Castaner: comme Macron,  » en même temps  » !

Castaner: comme Macron,  » en même temps  » !

 

De toute évidence, Castaner pratique aussi comme Macron avec une certaine habilité le en même temps. D’un côté, il tente de désamorcer la colère des policiers en réaffirmant leur fonction républicaine  de protection des libertés mais de l’autre il revient sur le principe de la technique de l’étranglement donnant ainsi raison à ceux qui considèrent que certaines techniques mettent en cause la vie de personnes interpellées sans forcément de motifs avérés. On verra évidemment samedi à l’issue de la manifestation  » contre les violences policières  » et après le discours de Macron dimanche  si l’hystérisation médiatique s’est apaisée ou pas. Tout pourrait dépendra aussi  des thèmes abordés par le président de la république qui aura fort à faire pour expliquer les conséquences sociales de la crise sanitaire, la manière de soutenir l’économie pour éviter une vague de licenciements, les modalités de financement de cette pluie de milliards qui inondent la France depuis quelques jours et les manières de satisfaire les revendications souvent justifiées de  secteurs qui ont eu beaucoup souffrir de l’interdiction d’exercer la profession.

Évidemment Macron ne pourra éviter la question des rapports de la police avec la population mais tout dépendra de la part que prendra cet aspect dans une problématique par ailleurs, globale,  complexe et durable. Comme on le sait en rance,  un sujet chasse l’autre, parfois même sans qu’on l’ait prévu et la dimension politique peut parfois tout balayer quand le pouvoir s’aperçoit qu’il a usé toutes les cordes susceptibles de favoriser l’union nationale. Une annonce ou une pré annonce politique n’est donc pas non plus à exclure ; elle  dépendra largement du score obtenu par Édouard Philippe aux municipales du Havre. Un Édouard Philippe protecteur mais dont la cote de popularité commence à gêner le président , une concurrence officieuse mais  qui pourrait devenir officielle en 2022.

Castaner enfin démasqué !

Castaner enfin démasqué !

 

Sans doute pour imiter Macron qui  se déplace un peu partout sans masque, le ministre de l’intérieur a assisté grand sourire apparent sans masque à une cérémonie mercredi dans une usine de masques à Annœullin (Nord), .

Macron sans doute très attaché à son esthétique personnelle a longtemps montré le contre-exemple en refusant de porter un masque. Castaner qui procède par imitation  est donc démasquée quant aux contradictions du gouvernement vis-à-vis d’un masque hier inutile voire dangereux mais indispensable aujourd’hui.  Sauf pour lui !

Coronavirus : Castaner contre les masques obligatoires !

Coronavirus : Castaner contre les masques obligatoires

 

C’est le paradoxe, le ministre de l’intérieur Castaner  veut sanctionner les maires qui ont décidé de rendre obligatoire les masques alors qu’on sait qu’il s’agit de l’une des mesures barrière les plus efficaces. Auditionné ce jeudi matin par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’épidémie de coronavirus, le ministre de l’Intérieur s’est montré ferme à l’égard des édiles prenant de telles décisions. «J’ai demandé aux préfets de prendre langue avec ces maires pour qu’ils retirent leurs arrêtés pendant toute la période du confinement», a recadré Christophe Castaner face aux députés. Interpellé jeudi à ce sujet par la préfecture de Charente-Maritime, le maire (Les Républicains) de Royan, Patrick Marengo, s’est déjà exécuté. La vérité évidemment c’est que le gouvernement est bien dans la capacité d’assurer la fourniture de masques à tous les Français. C’est donc une stratégie de pénurie par scanner avec de très mauvais arguments.

Pour lui, un tel choix «n’est pas cohérent par rapport à l’exigence qu’implique le confinement» : «ça peut laisser penser qu’on peut sortir», a-t-il expliquéEnsuite, cette règle contrevient à «l’égalité territoriale», «parce que certaines communes peuvent avoir les moyens d’équiper l’ensemble de leur population en masques, quand d’autres ne l’auraient pas», a-t-il expliqué. Estimant au passage que l’utilité sanitaire d’un port du masque par tous «n’est pas médicalement démontrée». Encore évidemment une contre- vérité par ailleurs assez dramatique qui démontre le mensonge du gouvernement et son incapacité à gérer de manière efficace la crise sanitaire

Vie privée: Castaner déraille

 Vie privée: Castaner déraille

 

Une nouvelle fois Castaner  déraille en utilisant le terrain de la vie privée pour critiquer le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure. Cette attaque lamentable montre plusieurs choses. D’abord la grande fébrilité de la république en marche actuellement. Utiliser de tels coups bas rend compte de l’inquiétude de la république en marche quant à la perspective probable  de la déroute de la majorité aux élections municipales. Évidemment en premier à Paris avec  le remplacement de Griveaux- déjà en difficultés -qui  a été effectué dans la plus grande précipitation. L’ancienne ministre de la santé n’a surtout pas l’épaisseur politique dans un combat face à Hidalgo, Dati, Villani et les écologistes. Le troisième enseignement concerne Macron qui devrait enfin s’interroger pour savoir si on ne devrait pas se séparer d’un Castaner  qui peine décidément à occuper dignement et efficacement son poste de ministre de l’intérieur. Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a demandé mercredi à Emmanuel Macron de “tirer les conséquences” des propos tenus à son encontre par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, concernant sa vie privée.

Cette passe d’arme entre anciens camarades du Parti socialiste survient dans le sillage du séisme provoqué par le retrait de la candidature à la mairie de Paris de Benjamin Griveaux après la diffusion de vidéos à caractère sexuel. Interrogé sur la réaction d’Olivier Faure, qui avait dénoncé la “légèreté incroyable” de l’intéressé, Christophe Castaner a répliqué sur un terrain personnel à l’encontre de celui qu’il a longtemps côtoyé au sein du PS avant de se tourner vers La République en marche dans les pas d’Emmanuel Macron.

“J’ai été surpris d’entendre à votre micro Olivier Faure, que je connais bien et que j’ai accompagné dans ses divorces et ses séparations. J’ai été étonné de ses leçons de morale”, a dit le locataire de la place Beauvau sur France Inter.

Olivier Faure lui a répliqué lors d’une conférence de presse organisée en début d’après-midi à l’Assemblée nationale. A ses yeux, “une ligne rouge a été franchie” par Christophe Castaner, qui “a commis une faute grave.”

“Le fait pour un ministre de l’Intérieur de chercher à intimider l’un des dirigeants de l’opposition, en ayant recours à des insinuations relevant de sa vie privée, est une atteinte au fondement de la démocratie”, a dit le patron des socialistes. “Ce n’est pas une affaire personnelle. C’est une question de principes”.

Municipales: fin du bidouillage de nuançage Castaner

Municipales: fin du bidouillage de nuançage  Castaner

Exit le bidouillage de Castaner  pour masquer la défaite probable de la république en marche aux municipales avec le nuançage  des résultats. Le ministre de l’intérieur entendait en effet ne pas rendre compte des tendances politiques dans les villes de moins de 9000 habitants excluant ainsi de la remontée des résultats 97 % des villes et près de la moitié des Français, avait rétorqué le conseil d’État. Du coup on va ramener la barre à 3500 habitants pour mesurer les tendances politiques.

Cette modification répond d’abord à la demande de candidats sans étiquette ou à la tête de listes transpartisanes, froissés de s’être vus «repeints malgré eux» par les préfets, dans les petites communes. Elle permet ensuite de ne pas décolorer dans de larges proportions la carte électorale: dans 9 % des plus grandes communes, où vit près d’un Français sur sept, il sera toujours possible d’apprécier l’évolution des forces politiques d’un scrutin à l’autre.

Municipales: la «circulaire Castaner» pour cacher la prochaine défaite de LREM

Municipales: la «circulaire Castaner» pour cacher la prochaine défaite de LREM

 

 

D’une façon générale,  Castaner  ne s’embarrasse pas de principes ou de détails pour servir ses intérêts politiques. Ainsi un projet de circulaire prévoit de ne plus compter les résultats des communes de moins de 9000 habitants où  le parti de Macon est particulièrement mal représenté. Ainsi la moitié de la population ne serait plus prise en compte. De quoi présenter des résultats flatteurs pour la république en marche.

Adressée au président de l’Association des maires ruraux ainsi qu’aux préfets, cette circulaire  informe que les communes de moins de 9000 habitants ne seront plus prises en compte dans les résultats, soit l’équivalent de 96% d’entre elles et d’un électeur sur deux.

« J’ai demandé aux préfets de nuancer les candidats et listes de candidats uniquement dans les communes de 9000 habitants et plus, ainsi que dans les communes chefs-lieux d’arrondissement », a écrit Christophe Castaner.

Il faut dire que cette nouvelle règle favorise LaREM, le parti présidentiel dont l’implantation locale n’est pas si forte. A titre d’exemple, France 2 utilise le cas des élections européennes, d’où le Rassemblement national était sorti vainqueur devant LaREM. Avec ce nouveau comptage, le parti présidentiel serait arrivé avec cinq point d’avance sur le parti de Marine Le Pen.

Logiquement, cette décision a été ouvertement critiquée. Cette même Marine Le Pen a dénoncé, sur Twitter, « une minable manipulation. »

« Ce genre de minable manipulation doit être dénoncé! On ne peut pas rayer de la carte les électeurs de 96% des communes françaises, même pour faire plaisir à Jupiter!! », s’est-elle insurgée

De son côté, le président du groupe PS au Sénat Patrick Kanner estime que cette annonce  »est là pour camoufler les résultats. »

« C’est inimaginable, c’est exécrable sur le plan de la démocratie, c’est dangereux sur le plan de la liberté  d’expression et c’est considérer que 96% des communes peuvent échapper à un nuançage politique », a-t-il déclaré lors de ses voeux à la presse. « Nous n’allons pas nous laisser faire », a-t-il ajouté.

Même tonalité chez Valérie Boyer, députée LR. « L’objectif de Macron et Castaner, c’est de priver les Français d’envoyer un message politique en faisant disparaître arbitrairement les tendances politiques », affirme la députée des Bouches-du-Rhône. « A chaque élection, Macron change les règles du jeu. Le nouveau monde aurait-il tellement peur des Français ? », demande-t-elle. Opposé à la modification des règles sur les nuances politiques, LR lance des recours auprès du Conseil d’État pour contrer les directives du ministre de l’Intérieur.

Castaner: pompier-pyromane , incitateur des violences policières

Castaner:  pompier-pyromane , incitateur des violences policières

 

Il y a quelque chose de paradoxal dans la position du gouvernement est particulièrement du ministre de l’intérieur qui aujourd’hui critique une certaine violence policière qu’il a lui-même inspirée dès le mouvements des gilets jaunes. Cette politique a provoqué de nombreuses bavures y compris mortelles même si évidemment les casseurs ont largement aussi alimenté un climat délétère. Clairement lors du mouvement des gilets jaunes , Castaner  a donné des ordres pour rechercher l’affrontement avec les manifestants. Pour créer des incidents susceptibles de discréditer le mouvement,  les casseurs se sont engagés dans la brèche d’autant plus que le mouvement a  été incapable de contrôler les dérapages des plus radicaux. Le premier reproche qui peut être fait à cette politique du maintien de l’ordre : c’est  la recherche délibérée du contact. Une politique assez irresponsable de la part de Castagner mais aussi de la préfecture de Paris est particulièrement des décisions aventuristes et dangereuses du préfet Lallemand. Notons aussi que c’est complètement épuisées  que les forces de l’ordre depuis maintenant plus d’un an sont mobilisées  au moins une fois par semaine. Une fois on les pousse au contact avec les protestataires, une autre fois on leur reproche leur excès de zèle. Certes ces excès de zèle sont le fait d’individus très  minoritaires, ils n’en sont pas pour au moins condamnables. En outre, une réflexion de fond mériterait d’être engagé sur ce qu’on entend par le maintien de l’ordre quand on constate que la préfecture de Paris par exemple contribue largement à alimenter les contradictions vis-à-vis du comportement des policiers.

Retraites : Castaner annonce soudainement le maintien du régime des policiers

Retraites : Castaner annonce soudainement le maintien du régime des policiers

 

 

 

Le fait que le ministre de l’intérieur décide très soudainement d’exempter les policiers de la future réforme témoigne évidemment de l’affolement du pouvoir. C’est une première entorse significative qui sera sans doute suivie d’autres pour des motifs qu’on peut comprendre égard aux spécificités de certains métiers. Mais cette annonce faite dans un courrier de mercredi est évidemment suspecte. Il est par ailleurs assez inadmissible qu’un ministre décide de l’avenir des retraites d’un secteur alors que les orientations générales doivent être annoncées par le Premier ministre d’ici fin décembre. On notera cependant que de manière aussi précipitée, le ministre de l’éducation nationale a aussi promis, mais de façon particulièrement vague, que la retraite des enseignants ne sera pas amputée. Pour cela il leur promet en particulier une augmentation programmée sur 15 ans de leur rémunération. Il faut dire que cette catégorie comme notamment les avocats, les infirmiers, les femmes à carrière courte et les cadres seront les grands perdants de la réforme.

La lettre adressée aux syndicats policiers,  explique que « des spécificités seront conservées pour les fonctionnaires qui exercent des missions régaliennes de sécurité et d’ordre public », tout en assurant que « les droits à un départ anticipé resteront ouverts comme aujourd’hui » pour ces derniers.

Christophe Castaner ajoute que la réforme portée par le gouvernement permettrait de « maintenir des niveaux de retraite comparables aux pensions actuelles » des policiers, et que « ces garanties (seraient) inscrites dans le futur projet de loi portant création du système universel ».

« Le champ des emplois concernés, comme la durée de la période minimale dans ces fonctions, font actuellement l’objet de concertations avec vous », précise encore le ministre de l’Intérieur dans sa lettre.

Inondations : Castaner ne veut pas rechercher des responsables

Inondations : Castaner  ne veut pas rechercher des responsables

 

« Je pense qu’il faut arrêter de toujours chercher à désigner des responsables. Oui il y a eu des fautes, des fautes d’aménagement. Et nous devons les prendre en compte. Il y a des lois qui sont mises en œuvre, des outils pour piloter à l’échelle du bassin versant ces politiques-là. Mais cessez de chercher toujours des responsabilités, des coupables », a-t-il ajouté. Pourtant un article de Politis met le doigt sur certains facteurs applicatifs qui impliquent la politique d’urbanisme.

 

« Les épisodes météorologiques violents ne datent pas d’hier, même s’ils sont rendus plus fréquents par le dérèglement climatique. Mais, de plus en plus souvent, les pluies se traduisent par de brutales inondations très localisées. C’est vrai par exemple de la période orageuse modérée que la France achève de traverser : à Morlaix en Bretagne, à Bénécourt dans l’Eure, dans les Pyrénées où plusieurs routes ont été coupées, dans le Haut-Rhin, dans l’Oise. Ces zones ont déjà autrefois été touchées par des gros événements orageux ou pluvieux, mais sans que des centres-villes ou des villages soient brusquement recouverts par les eaux ou la boue. Pourquoi ? L’aménagement du territoire pourrait bien être en cause.

Ainsi, pour le climatologue Jean Jouzel, qui fut vice-président du Giec, qui n’écarte pas l’influence des changements climatiques, « il ne faut pas oublier que l’artificialisation des sols et le manque de précautions prises par les municipalités accentuent les problèmes ». Il cite la bétonisation, la disparition des champs entourant les petites villes, l’éradication des haies et des bocages, et donc la capacité d’absorption des sols. Avec cette conclusion : « Ces désastres dits naturels sont aussi imputables à la main de l’homme. »

Dans un rapport remis au gouvernement en décembre 2017, l’Inra explique :

Les sols artificialisés englobent toutes les terres non agricoles, non forestières, non naturelles. Ils recouvrent ainsi toutes les surfaces qui supportent l’activité humaine (sauf l’agriculture et la sylviculture) : les villes, les logements, les activités économiques et les réseaux de transports. L’emprise des villes est croissante, elles ont tendance à s’étaler, une partie des activités urbaines se dispersant dans les campagnes environnantes formant ainsi des espaces périurbains au sein desquels les sols artificialisés s’étendent. Près de la moitié des surfaces artificialisées entre 2006 et 2014 l’ont été pour de l’habitat, qui couvre en 2014 plus de 40 % des sols artificialisés. Le foncier économique (entreprises, entrepôts, commerces) couvre 30 % des surfaces artificialisées et entraîne une augmentation des surfaces imperméabilisées plus rapide que celle des usages résidentiels. Il en est de même des surfaces artificialisées dédiées aux infrastructures de transport qui représentent également 30 % des surfaces artificialisées françaises.

D’après ce rapport, dans la plus grande indifférence, l’artificialisation des sols vient d’atteindre 9,3 % du territoire français. Entre 2006 et 2014, la France a ainsi perdu 490 000 hectares de terres agricoles, surfaces qui absorbaient les eaux de pluies et ne peuvent alors plus le faire. Ce phénomène concerne principalement les abords des petites villes et des villages, et se poursuit à un rythme de 55 000 hectares artificialisés chaque année. Et dans l’examen du projet de loi Elan, le gouvernement et sa majorité viennent de refuser, ce jour, un amendement de la France insoumise qui imposait de limiter cette artificialisation à 10 % du territoire.

En cause : l’installation sur des terres agricoles de grandes surfaces, de zones commerciales ou de zones pavillonnaires couvertes de routes et de parkings imperméables, sur lesquels l’eau ruisselle avant d’aller gonfler brusquement de petites rivières qui traversent les villes, avant de disparaître en quelques heures après avoir fait de gros dégâts. D’autant plus que l’artificialisation occasionne également, aux abords des agglomérations, des vases d’expansion naturels dans lesquels l’eau pouvait se stocker sans déferler. Ce qui s’est passé à Morlaix est un parfait exemple des conséquences de la bétonisation sans réflexion de cette ville d’une quinzaine de milliers d’habitants… »

Castaner sur France 2 : du bla-bla

Castaner sur France 2 : du bla-bla

Pour résumer, Le genre de déclarations tonitruantes type propos de camelot comme « on a déjoué un attentat type 11 septembre en France, on va reconquérir le territoire mètre carré par mètre carré », et en même temps un voile pudique justement sur la question du voile. Un problème accessoire ! Une minimisation aussi des risques islamistes limités à une quinzaine de quartiers. Et pour toute politique des instructions qui seront données aux préfets pour observer les dérives islamistes. Bref rien de très sérieux, surtout rien de vraiment rassurant chez un ministre qui visiblement n’a pas le profil de l’emploi. Le pire c’est qu’il estime que sa politique policière à sauvé la république face aux gilets jaunes ; Là on frôle la sémantique outrancière de Trump.

Pris en étau entre les polémiques à répétition et les appels à la démission récurrents dans les rangs de l’opposition, l’ancien socialiste a pu s’expliquer pendant deux heures à la télévision, largement consacrées aux questions de l’islam et du terrorisme islamiste. Christophe Castaner s’est soulevé contre un «débat très franco-français» et «sempiternel» sur le voile islamique. La question divise la majorité et a été remise en lumière après les récriminations d’un élu du Rassemblement national (RN) contre une mère voilée qui accompagnait des élèves au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté – une «provocation scandaleuse», selon le ministre. «Moi ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est l’islamisme rampant dans certains quartiers», a-t-il déclaré. À l’image du premier ministre, il a jugé suffisant le droit actuel: «Appliquons la loi».

La République «ne subventionne aucun culte», selon la loi de la 1905, mais les pays étrangers, eux, peuvent financer des lieux de culte: Christophe Castaner y voit un «paradoxe»«La question du financement du culte et des financements étrangers, il faut que nous l’organisions», a indiqué le ministre, également chargé des Cultes, avant d’avancer une piste: «que tous les versements au-dessus d’une certaine somme, pas très élevée, fassent l’objet d’un agrément et d’une information de l’État».

Interrogé sur la possibilité d’une multiplication des listes communautaires aux municipales de mars, le ministre de l’Intérieur a indiqué que leur interdiction «ne serait pas constitutionnelle», parce qu’«on ne peut pas interdire à quelqu’un qui a une religion de se présenter». Mais il a assuré que si des «personnes portent un discours communautariste islamiste», il «(donnera) des instructions précises aux préfets pour qu’elles soient poursuivies de façon systématique».

Deux semaines après l’attentat commis à la préfecture de police de Paris par un fonctionnaire radicalisé, le ministre a martelé son souci de combattre «l’hydre islamique»reprenant ainsi les propos du chef de l’État.

Pour «reconquérir la République mètre carré par mètre carré», il a indiqué travailler «sur une quinzaine de quartiers d’où des djihadistes sont partis sur des théâtres de guerre». Il a annoncé préparer une circulaire à destination des préfets, afin de surveiller le «salafisme» et «l’islamisme», «partout où ils s’organisent en mode sociétal».

Christophe Castaner a toutefois mis en garde contre tout «amalgame» entre l’islam, d’une part ; le «terrorisme», l’«islamisme» et le «communautarisme» d’autre part. «En aucun cas je ne mets l’islam dans cette pyramide de la violence», a-t-il assuré, persuadé que «le vrai danger serait de considérer que tout musulman est suspect». Le ministre de l’Intérieur a revendiqué une lutte contre l’islamisme menée «avec les musulmans et pour les musulmans».

 «Juste avant» le 3 octobre, jour de l’attentat commis à la préfecture de police de Paris contre quatre fonctionnaires, un «projet» d’attentat a été déjoué, a indiqué le ministre de l’Intérieur. L’«individu», a-t-il précisé, «voulait s’inspirer du 11 septembre» et «a été interpellé».

 

L’homme a été mis en examen et écroué le 26 septembre dernier pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle»selon nos informations. «Nous vivons avec un risque terroriste élevé», a rappelé Christophe Castaner. «Depuis 2013, 60 attentats ont été déjoués, 19 ont échoué.». Là encore sans doute une grande exagération quant au risque d’un attentat type 11 septembre en France.

 

 

Pendant la mobilisation des «gilets jaunes», des membres des forces de l’ordre «ont pu commettre (…) des fautes et doivent être sanctionnés», a concédé Christophe Castaner. Mais «il n’y a pas eu de ratés dans la gestion du maintien de l’ordre», selon lui, «parce qu’à un moment où certains voulaient faire tomber la République, la République a tenu».

Sondage attentat Préfecture de Paris: Castaner disqualifié

Sondage attentat  Préfecture de Paris: Castaner disqualifié

 

L’attentat semble avoir totalement disqualifié Castaner auprès de l’opinion publique. Sa crédibilité avait déjà été fortement entamée lors du mouvement des gilets jaunes mais là c’est sa compétence et son sérieux qui sont discutés ; Le malheur c’est que l’image de la police (et de la gendarmerie)  se trouve également affectée dans  sa capacité à assurer la protection des Français contre le terrorisme notamment.

 

Selon un sondage réalisé par Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo les 9 et 10 octobre, l’attaque à la préfecture de police de Paris «a entaché la confiance des Français dans les institutions et les politiques censés les protéger».

Pour les trois quarts des Français (73 %), elle n’est pas un acte isolé mais le signe que d’autres services de police et de renseignement en France sont concernés. L’image qu’ils ont de la police, de l’armée et des services de renseignement s’est ainsi détériorée, perdant de 5 à 7 points, par rapport au dernier sondage de juillet 2018, même s’ils gardent très largement confiance en eux.

Cette attaque a en outre «dégradé un peu plus l’image qu’ils avaient du ministre de l’Intérieur», Christophe Castaner. 71 % des sondés ne lui font pas confiance, 69 % l’estimant «pas compétent» et 76 % «pas rassurant». Les deux tiers estiment par ailleurs qu’«il a commis une faute en s’exprimant trop vite sur le sujet».

 

 

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