Archive pour le Tag 'Financement'

Et le financement de la campagne électorale de Macron en 2017 ?

Et le financement de la campagne électorale de Macron en 2017 ?


Les différentes affaires en cours impliquant des dimensions politiques, financières et juridiques vont sans doute faire émerger un urgent besoin de clarification. Actuellement les plus en vue sont les affaires de Marine Le Pen et de Sarkozy. Deux affaires qui mettent en cause l’utilisation frauduleuse de fonds au service de la politique. De ce point de vue, on note une différence de traitement de la part de la justice concernant le président actuel de la république. Un homme de politique sans aucune expérience mais qui réussit à réunir la somme la plus importante pour son élection 2017 dans des conditions demeurées très floue. Et pourtant la justice a passé un coup d’éponge sur ses conditions de financement.

Rappel des faits dans Wikipédia

En avril 2016, après avoir présenté le mois précédent François Hollande comme « le candidat légitime » de son camp, le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, fait part de sa volonté de se présenter à l’élection présidentielle. Il refuse de participer à la primaire de la gauche et annonce sa candidature le 16 novembre 2016. Le Monde souligne que « jamais aventure personnelle comme la sienne n’a été couronnée de succès sous la Ve République ». Certains comparent sa dynamique et son positionnement à la candidature de François Bayrou en 2007. Bénéficiant d’une importante couverture médiatique, il est parfois présenté comme le « candidat des médias ». Son premier ouvrage, Révolution, figure parmi les meilleures ventes de livres en France à la fin de l’année 2016. Finalement, le 1er décembre 2016, François Hollande renonce à se représenter[14].

Financement et programme
Article connexe : Financement des campagnes présidentielles en France.
Pour financer sa campagne, Emmanuel Macron organise d’importantes collectes de fonds. Des opposants et journalistes l’accusent d’avoir utilisé de l’argent public pour favoriser sa candidature après la révélation qu’il a utilisé en huit mois plus de 120 000 € de son ministère pour organiser des dîners : selon les journalistes Frédéric Says et Marion L’Hour, il a utilisé ses frais de représentation du ministère de l’Économie « pour faire son réseau avec les personnalités qui comptent, et pas seulement dans le domaine de l’économie », afin de lancer En marche puis sa campagne présidentielle. Finalement, avec 16,6 millions d’euros de dépenses, la campagne d’Emmanuel Macron sera la plus coûteuse de tous les candidats. Un an après l’élection, il est révélé qu’Emmanuel Macron a bénéficié de rabais significatifs de la part d’entreprises prestataires lors de sa campagne présidentielle. Toutefois, les comptes du candidat sont validés par la CNCCFP. À partir de novembre 2018, le financement d’En marche fait l’objet d’une enquête en raison de l’origine non identifiée de 144 000 euros de dons. En juillet 2021, le président de l’association de financement du parti Christian Dargnat et le trésorier de l’association Emmanuel Miquel sont rappelés à la loi concernant la « non-communication à la CNCCFP des éléments détaillés des dons », et le parquet de Paris classe l’affaire sans suite, déclarant n’avoir « pas pu démontrer d’infraction aux règles » et attestant que « ces dons étaient bien des dons de personnes physiques et n’ont pas dépassé le plafond ».

En 2019, les données concernant les dons des particuliers au candidat Emmanuel Macron ont été obtenues auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

Elles révèlent l’histoire d’une levée de fonds sans précédent, 15 994 076 euros entre la création d’En Marche en mars 2016 et décembre 2017. 48 % de ces dons sont en provenance de « seulement » 1 212 dons de 4 500 euros et plus par des grands donateurs.

Financement de Kadhafi : «double condamnation» de Nicolas Sarkozy ?

Financement de Kadhafi : «double condamnation» de Nicolas Sarkozy ?

Dans cette affaire de financement de Sarkozy par Kadhafi, les procureurs vont requérir ce jeudi les peines qu’ils souhaitent voir infligées aux prévenus. Les propositions de sanctions devraient être très lourdes non seulement pour Sarkozy considéré comme un chef de bande mais aussi pour son entourage. Pas de quoi toutefois se réjouir de cette affaire qui ternit bien sûr un peu plus l’image de Sarkozy mais aussi de la démocratie française ( (Notons par exemple que l’affaire du financement de la campagne de Macron a, elle, été enterrée !)

Mercredi, au deuxième jour de leurs réquisitions, ses représentants du PNF ont demandé au tribunal «une double condamnation» de Nicolas Sarkozy et des protagonistes du dossier : pour association de malfaiteurs mais aussi pour corruption et recel de détournement de fonds publics.

La peine maximale encourue est de 10 ans de prison, y compris pour la seule association de malfaiteurs.

Le PNF réclame également la condamnation de M. Sarkozy pour le «financement illégal» de sa campagne présidentielle de 2007, et celle de MM. Woerth, Guéant, Hortefeux et Takieddine au titre de la complicité (un an de prison encouru).

France: Comment trouver les moyens de financement

France: Comment trouver les moyens de financement

Financer les efforts de guerre sans s’endetter, sans augmenter les impôts, sans sacrifier le modèle social et l’environnement, sans emprunt national ni Livret défense… C’est possible ! Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière dans la Tribune.

Investir dans la défense, les Français sont majoritairement favorables, mais 6 Français sur 10 refusent que leur épargne serve au financement de la Défense. Le déficit public a atteint 6,1% en 2024 avec un ratio d’endettement par rapport au PIB de 109,7%. Il va falloir faire d’autres choix que l’endettement extérieur pour soutenir l’économie et équilibrer le budget. Pour assurer le court et le long terme, la souveraineté et la sécurité, la seule solution envisageable serait d’utiliser l’épargne des Français pour des investissements massifs autres que régaliens.

La demande d’État des citoyens français dans les domaines régaliens reste très forte. L’affirmation des monopoles régaliens est historiquement indissociable de celle de la souveraineté nationale. L’État doit trouver le financement de son armée dans son propre budget. Il faut donc utiliser l’épargne des Français pour créer de la croissance productive et utile via des livrets réglementés gérés par des établissements de crédit publics garantis par l’État. Ces fonds serviraient à accompagner la vie, soutenir l’économie, protéger la terre, créer de la croissance et libérer de nouveaux budgets régaliens.

Les Français sont prêts, mais moins d’un quart font confiance à leur gouvernement. Pour les épargnants, l’instabilité des lois et des règlements sont devenus des vecteurs influents d’insécurité financière.

À la Libération, le développement industriel a été fortement façonné par l’action des pouvoirs publics. Le développement des entreprises nationalisées et les aides au développement ont largement participé à la remise sur pied du système productif, donc au renforcement du processus de croissance. Il est largement admis que la période de reconstruction, qui s’est achevée au début des années 1950, a contribué à renforcer cette croissance, sous l’impulsion aussi de l’action de l’État. Il reste que le développement des systèmes d’armement pendant les « trente glorieuses » a joué un rôle déterminant dans les performances de croissance enregistrées au cours des années 1950 et 1960. En 1960 la France a consacré 5,4% de son PIB aux dépenses militaires (9% pour les États-Unis), en 1970 3,5% et en 2022 1,9% (3,5% pour les États-Unis) d’après les données de la Banque mondiale.

Après la pandémie, et plus de trois ans après le début de la guerre à la porte de l’Europe, la France et l’Europe se réveillent et admettent qu’il faut se réarmer pour gagner la guerre en Ukraine. Les moyens consacrés à la défense doivent être augmentés pour sauvegarder les dividendes de la paix.

Faut-il emprunter plus
Le nouveau plan de la Commission européenne de 800 milliards d’euros pour « réarmer l’Europe », dévoilé le 4 mars 2025, prévoit quelque 150 milliards d’euros de prêts qui seront mis à la disposition des 27 pays de l’Union européenne pour soutenir leurs capacités de défense en Europe. La présidente de la Commission encourage plutôt les États membres à emprunter plus pour leurs dépenses militaires : le non-respect des critères de convergence « permettra aux États membres d’augmenter de manière significative leurs dépenses de défense sans déclencher la procédure de déficit excessif ». Ce n’est pas la bonne solution pour la France. Surendettée, elle est sous la pression des agences de notation américaine.
L’exemple de la Grèce, de la Suède et du Portugal.

La Grèce a subi de plein fouet les conséquences de réduction de ses dépenses publiques. Le 08 décembre 2009, l’agence de notation Fitch annonce sa décision de ramener la note de la dette publique grecque de A- à BBB+ avec une perspective négative. Le problème mis en lumière était le surendettement. La solution résidait dans la baisse des dépenses, baisse des retraites et des salaires, etc. Elle a créé une véritable cure d’austérité. L’efficacité de ces mesures a été remise en cause.

En Suède, le choix s’est porté sur des réductions de l’emploi public. Les dépenses publiques à 70% du PIB en 1993 ont fortement diminué à 37% en 2012. Avec des réformes importantes de son système social et de retraite, l’emploi qui était majoritairement public est devenu essentiellement privé. En réalité l’amélioration de la situation budgétaire est due uniquement à une forte croissance.

Reste le cas du Portugal. De 2011 à 2018, le Portugal a suivi deux politiques économiques différentes. La première infligée par la Troïka (les instances européennes et le FMI) qui ont imposé une violente cure d’austérité qui a contraint à l’exil plus de 340 000 Portugais et jeté dans la pauvreté plus de 2 millions de personnes. D’après les prévisions de la Troïka, de 2010 à 2014 le déficit public devait chuter de 9,8% à 2,3% en 2014. Ce fut un échec. Le déficit termina l’année 2014 à 7,2%. Après les élections d’octobre 2015, la seconde adopte l’opposé de la première politique tout en respectant les critères de convergences. Elle allège l’austérité par des mesures de soutien à la demande (accroissement du salaire minimum mensuel, privatisations, programme de valorisation de la fonction publique, etc.). Le taux de croissance atteint 2,2% en 2019, le chômage tombe à 6,5% et le déficit à 0,2%.

Faut-il augmenter les impôts ?
La France est déjà numéro un eu
ropéen du ratio (impôts + taxes + cotisations) / PIB. Le montant de ses prélèvements obligatoires en France est de 1 218Md€, soit 43,2% du PIB, en 2023. Il était près de 1 194Md€ (45,0% du PIB) en 2022 selon l’Insee. « Chaque impôt, considéré en lui-même, et de même l’ensemble du système fiscal d’un pays, se détruit lui-même en dépassant un certain niveau des taux de prélèvement » Ludwig von Mises. Pour les plus riches, il serait plus percutant de réviser les lois du capital. Ne faut-il pas plutôt baisser les impôts et créer de la croissance pour redonner confiance aux entreprises comme aux investisseurs ?

Faut-il un emprunt national?
L’exemple de 1973,1983 et 1993. L’emprunt Giscard à 7% de 1973. À partir de 1978, il fut indexé sur le cours du lingot d’or pour un montant de 6,5 milliards sur quinze ans. En 1988, il a coûté à l’État 92 milliards (capital et intérêts), soit, en francs constants, plus de trois fois et demie, sa valeur d’origine.

Emprunt Mauroy en 1983. Tout de suite après la troisième dévaluation du franc, les réserves de la Banque de France ont chuté, l’inflation s’est envolée au-dessus de 12%. Une partie des capitaux a pris la fuite. La politique de relance est un échec. Le gouvernement Mauroy lance un emprunt forcé. Les contribuables payant plus de 5 000 francs d’impôt doivent verser à l’État 10% du montant sur le revenu et de l’impôt sur la fortune. C’est une ponction de 14 milliards de francs. Le gouvernement remboursa la totalité en 1985.

1997 l’emprunt Edward Balladur en pleine récession. 110 milliards de francs furent collectés, au lieu des 40 milliards prévus avec un taux attractif de 6%. Cet emprunt s’est révélé très coûteux pour l’État dues aux commissions de placement réglées aux intermédiaires financiers, aux exonérations des taxations sur les plus-values, etc. L’État a donc dû rembourser aux particuliers plus de 96 milliards de francs.

Faut-il créer de nouveaux Livrets réglementés ?
Oui, mais l’État est-il le meilleur gestionnaire ?

En 2017, le taux du Livret A est gelé à 0.75% jusqu’en janvier 2020. Une mauvaise nouvelle pour les petits épargnants, car l’inflation en 2017 a atteint 1%, en 2018 1,8% et en 2019 1,1%. Il a atteint son taux le plus bas en février 2020 à 0,5%, à la veille de la crise de la Covid-19. La formule de calcul du taux a été changée le 14 juin 2018 et mise à jour par l’arrêté du 27 janvier 2021.

Début 2023, le taux du Livret A était à 2%, il sera à un taux de 3% au 1er février 2023 avec une inflation de 4,9%. Encore une très mauvaise nouvelle pour les épargnants qui seront rémunérés à un taux réel de – 1,9% par rapport à l’inflation. Le taux passera à 2,4% au 15 février 2025. De nouveau c’est une mauvaise nouvelle pour les épargnants et une bonne nouvelle pour les banques. Les banques ont prêté aux PME en 2024 à un taux supérieur à 4% (4,67% en septembre 2024).

Dans les Livrets réglementés, il y a le PEL. Depuis plus de 30 ans, le taux d’épargne du PEL n’a cessé de diminuer… Le taux du PEL au 1er janvier 2025 tombe à 1,75%. Son montant maximal de placement est de 61 200 euros. Depuis 2018, les intérêts perçus du PEL sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (FLAT TAX de 30%), ce qui donne un taux réel (déduction faite du taux de l’inflation) à – 0,27%.

L’encours du PEL au 31 décembre 2024 représente 225,3 milliards d’euros (-12,6% sur un an). Une somme très importante. Les Français doivent pouvoir sortir de leur PEL sans pénalités et le transférer à de nouveaux livrets réglementés.

« Les emplois du fonds d’épargne sont fixés par le ministre chargé de l’économie … »faut-il changerla Loi de Modernisation de l’économie (LME) du 4 Août 2008?
Faut-il utiliser les « épargnes populaires » pour financer l’industrie d’armement ?
Le 28 décembre 2023, le Conseil constitutionnel a rejeté l’utilisation de l’épargne populaire (Livret A, Livret de développement durable) pour financer l’industrie de la Défense, après l’adoption en force de la loi de finances 2024 le 22 par un nouveau recours au 49-3. Pourquoi le Sénat repart à l’attaque ?

Pour une croissance auto-entretenue et vigilante

Les banques excluent de plus en plus le financement de l’industrie de l’armement. Dans la situation actuelle, notre économie a besoin des investissements publics pour soutenir la croissance et éviter les dérapages des finances publiques. Le gouvernement préfère les dépenses d’armements aux investissements écologiques, numériques ou sociaux. Les armements constituent un investissement improductif à court et long terme. Nécessaires pour la dissuasion, pour aider l’Ukraine, etc. Il faut être prêt pour une guerre de haute intensité, car le pire est suffisamment probable.

Si la France investissait uniquement dans l’armement, que les armes soient employées ou non, ces fonds n’auraient pas servi à la croissance auto-entretenue par des investissements dans de nouvelles technologies, l’écologie, la santé, etc. L’origine des fonds doit se faire autrement.

Des nouveaux livrets réglementés pour stimuler la croissance et prévoir de nouveaux budgets régaliens.

De 2024 à 2030, la France disposera d’un budget total de l’armée de 400 Md€. La France peut revenir rapidement à un budget comme en 1970 (3,5% du PIB) si la croissance est portée par la transition écologique, la santé, l’énergie, le numérique, etc. Et non uniquement par une économie militarisée. En 2024, le taux d’épargne des ménages a atteint 18,2 % de leur revenu disponible brut, marquant une progression de 1,3 point par rapport à 2023. L’État français devrait créer immédiatement des Livrets réglementés et spécialisés gérés par des établissements de crédit publics et paritaires. Chaque citoyen doit décider de la destination de son argent. Avec des plafonds de versement, ces livrets seraient garantis et rémunérés. Les nouveaux contrats devraient présenter plusieurs atouts pour les consommateurs : flexibilité, frais de gestion nuls, pas de frais de transfert, avantages fiscaux, stabilité du contrat, etc.

Avec une croissance prévue à 0,7% en 2025, une production industrielle encore en baisse, le nombre de demandeurs d’emploi en forte hausse, un besoin de 180 milliards d’euros d’effort rien que pour stabiliser la dette à l’horizon 2030 (en tenant compte de la hausse des besoins en matière de défense), il faut investir.

Il faut investir 1% du PIB par an pendant 4-5 ans, comme l’Allemagne qui s’apprête à engager 1 000 milliards d’euros pour la défense et ses infrastructures. À titre d’exemple : 100 milliards par an pour le pacte vert, 50 milliards pour le pacte républicain de solidarité, 40 milliards pour le pacte dépendance et handicap et 10 milliards pour le pacte ruralité, etc.

Il faut la confiance des ménages avec un contrat stable ; un plafond et une fiscalité inchangée jusqu’à fin 2030 ; un taux de rémunération égal au taux des obligations d’État à 10 ans (supérieur à 3% en 2025, le taux d’emprunt France à 10 ans est de 3,55 au 13 mars 2025) ; la gestion de l’épargne conservée par des établissements de crédits publics paritaires ; une centralisation à 90% à la Caisse des dépôts et consignations avec une répartition de chaque Livret réglementé à 90% selon le choix de l’épargnant.

D’après le FMI en 2020 : dans une période de grande incertitude, « une augmentation de l’investissement public égale à 1% du PIB renforcerait la confiance dans le redémarrage de l’activité et dynamiserait le PIB de 2,7%, l’investissement privé de 10% et l’emploi de 1,2%, à condition que les projets retenus portent sur des investissements haute qualité et que les niveaux préexistants de dette publique et privée n’affaiblissent pas la réponse du secteur privé à cette relance. »

À titre d’exemple, pour un investissement de 1% du PIB soit 291 milliards d’euros (PIB 2024 en valeur 2 917 milliards d’euros) le multiplicateur budgétaire est évalué à 1% sur 1 an (OFCE). Le PIB sera dynamisé de 291 milliards d’euros. Dans une économie comme la France, caractérisée par une pression fiscale de 43,2%, la recette fiscale additionnelle serait de 125,71 milliards d’euros en 2025. Pour stabiliser la dette il faut uniquement 18 mois. Il faut 3 ans pour réduire le déficit à moins de 3% du PIB. La France réalisera, en 2025, l’ajustement budgétaire évalué à 110 milliards d’euros estimée par la Cour des comptes.

« Lorsqu’un gouvernement dépend des banquiers pour l’argent, ce sont eux et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation »Napoléon Bonaparte.

Politique de Défense : un projet de financement très vague et insuffisant

Politique de Défense : un projet de financement très vague et insuffisant

Tant au plan européen qu’au plan français les conditions de financement de la défense européenne paraissent particulièrement floues et insuffisantes en regard de l’enjeu. On parle de millions parfois de quelques milliards quand il en faudrait des centaines voire des milliers sur longue période en Europe.

Dernier exemple en date, la création prochaine d’un produit d’épargne avec mise de départ de 500 € minimum. En fait un placement presque classique sans avantage particulier et qui comprend même le risque d’une dévaluation du capital.

Le gouvernement a eu peur qu’on lui reproche de pomper l’épargne des Français. Il propose donc un fonds dont l’ampleur est insignifiante et qui n’est pas sans risque.

Le ministre de l’Économie Éric Lombard a annoncé jeudi la mise en place prochaine de ce produit d’épargne par lequel les particuliers pourront financer des entreprises du secteur de la défense, qui devrait rapporter 450 millions d’euros.

Ce nouveau produit, dont les contours exacts sont encore en cours de discussion, permettra de placer au moins 500 euros et jusqu’à «quelques milliers d’euros». Les fonds seront bloqués «pendant au moins cinq ans», a précisé le ministre. «C’est du capital d’entreprise, il faut [le temps] que les entreprises montent en régime» avant de retirer l’argent investi, a-t-il justifié. Il n’a pas précisé le taux de rémunération de ce produit.

Ce fonds devrait « rapporter » 450 millions d’euros, soit moins d’un dixième des 5 milliards d’euros dont ont «à peu près» besoin les entreprises de défense, selon Éric Lombard. Sans parler évidemment des 50 milliards nouveaux qu’il faudra ajouter aux 50 milliards actuels par an destinés à la défense. On est loin du compte et le concept d’économie de guerre demeure très ésotérique.

Défense : un projet de financement très vague et insuffisant

Défense : un projet de financement très vague et insuffisant

Tant au plan européen qu’au plan français les conditions de financement de la défense européenne paraissent particulièrement floues et insuffisantes en regard de l’enjeu. On parle de millions parfois de quelques milliards quand il en faudrait des centaines voire des milliers sur longue période en Europe.

Dernier exemple en date, la création prochaine d’un produit d’épargne avec mise de départ de 500 € minimum. En fait un placement presque classique sans avantage particulier et qui comprend même le risque d’une dévaluation du capital.

Le gouvernement a eu peur qu’on lui reproche de pomper l’épargne des Français. Il propose donc un fonds dont l’ampleur est insignifiante et qui n’est pas sans risque.

Le ministre de l’Économie Éric Lombard a annoncé jeudi la mise en place prochaine de ce produit d’épargne par lequel les particuliers pourront financer des entreprises du secteur de la défense, qui devrait rapporter 450 millions d’euros.

Ce nouveau produit, dont les contours exacts sont encore en cours de discussion, permettra de placer au moins 500 euros et jusqu’à «quelques milliers d’euros». Les fonds seront bloqués «pendant au moins cinq ans», a précisé le ministre. «C’est du capital d’entreprise, il faut [le temps] que les entreprises montent en régime» avant de retirer l’argent investi, a-t-il justifié. Il n’a pas précisé le taux de rémunération de ce produit.

Ce fonds devrait « rapporter » 450 millions d’euros, soit moins d’un dixième des 5 milliards d’euros dont ont «à peu près» besoin les entreprises de défense, selon Éric Lombard. Sans parler évidemment des 50 milliards nouveaux qu’il faudra ajouter aux 50 milliards actuels par an destinés à la défense. On est loin du compte et le concept d’économie de guerre demeure très ésotérique

Foot- Nouvelle crise de financement des droits télé par DAZN

Foot-  Nouvelle crise de financement des droits télé par  DAZN

 

Comme c’était prévisible DA CN ne veut pas tenir ses engagements en matière de financement des droits télés du football français. De quoi accélérer un peu plus la crise financière qui devrait affecter une grande partie des équipes de ligues 1

DAZNveut remettre en cause le contrat. La plateforme DAZN, menace de ne pas payer une partie des sommes dues, a appris l’AFP mardi soir d’une source proche du dossier.

Dans un mail envoyé aux membres du CA, le président de la LFP, Vincent Labrune, évoque une «situation malheureusement urgente» et convoque cette réunion pour traiter la question des droits TV avec les clubs, a précisé cette source, confirmant une information de L’Equipe.

 

DAZN doit verser dans les prochains jours la quatrième échéance prévue dans le contrat qu’elle a conclue cet été avec le football français. Mais la plateforme menace de ne pas le faire, invoquant des conditions d’exploitation difficiles en partie liées au piratage.

Après avoir promis d’obtenir un milliard d’euros par saison, et vu son appel d’offres échouer, la Ligue a dû ravaler ses ambitions et vendre les matches de L1 pour un total annuel d’environ 500 millions d’euros à DAZN (qui diffuse huit des neuf matches par journée) et beIN Sports (diffuseur du neuvième).

Une baisse significative par rapport aux 624 millions du contrat précédent, doublée d’une grogne des amateurs du foot, écoeurés par le prix de 30 euros mensuels qu’avait proposé la plateforme britannique de streaming sportif avant de revoir à la baisse sa politique tarifaire.

 

Financement de Kadhafi : Lauvergeon enfonce Sarkozy

Financement de Kadhafi : Lauvergeon  enfonce Sarkozy

 

 

Un règlement de comptes attendus entre l’ancienne patronne d’Aréva et Sarkozy. Anne Lauvergeon  a estimé qu’il était irresponsable de promettre du nucléaire civil à Kadhafi… à moins que !

 

L’ex-directrice d’Areva, l’ancien géant français du nucléaire, a été auditionnée, jeudi 30 janvier, au procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. Citée comme témoin par le parquet national financier devant la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris, celle qui a dirigé le puissant groupe industriel pendant une dizaine d’années est revenue durant plus de deux heures sur les conditions de l’accord signé avec la Libye sur l’exportation de réacteurs et combustibles nucléaires, fin 2007. Ce contrat est envisagé par l’accusation comme l’une des contreparties économiques du pacte de corruption que l’ancien président français est soupçonné d’avoir noué avec le défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

« Les conditions n’étaient pas réunies pour vendre du nucléaire civil à la Libye. Ça ne nous semblait pas raisonnable, se remémore l’ex- »sherpa ». Il y a des pays qui ne sont pas prêts à assumer cette responsabilité. »

« On ne peut pas vendre du nucléaire civil à un pays qui ne fonctionne pas de manière rationnelle. » estime  Anne Lauvergeon.

 

 

Réforme Retraite : suspension limitée, négociations et financement

Réforme Retraite : suspension limitée, négociations et financement

À la veille du discours de politique générale prévu mardi, le Premier ministre  pourrait annoncer son plan pour traiter la délicate question des retraites;  chaque parti politique  complexifie le problème en réaffirmant ses lignes rouges. La gauche qui veut faire sauter tout de suite et définitivement des 64 ans et la droite qui ne veut pas de suspension.

Le Premier ministre devra solliciter ses talents littéraires en matière de sémantique pour trouver la formule qui permet de rediscuter pendant une période limitée  la remise sur le chantier de la question des retraites. Il sera prévu notamment une discussion entre les partenaires sociaux que Macron avait oubliés de consulter ! Il faudra terminer par la question peut-être la plus importante en tout cas la plus délicate: celle du financement d’un régime structurellement en déficit compte tenu notamment de l’évolution de la démographie et de la faiblesse de la productivité française.

Notons que les positions ne sont pas unanimes à droite puisque la présidente de l’Assemblée nationale a affirmé ne pas être opposée au principe d’une suspension de la réforme des retraites pouvoir en rediscuter.
Dans cette situation tendue, François Bayrou semble pouvoir compter sur les macronistes pour faire passer l’idée d’une suspension temporaire. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a affirmé dimanche « ne pas être opposée par principe » au fait d’« arrêter » brièvement la réforme des retraites pour en « rediscuter ».

« Moi ce qui me convient c’est qu’on rediscute. Après, s’il faut arrêter pour rediscuter avec un cycle très court de discussions, moi je n’y suis pas opposée par principe, mais ce que je veux dans ces cas-là, c’est que vraiment on soit d’accord pour mettre vraiment les choses sur la table pendant ces six mois de discussion et qu’on s’engage tous à discuter réellement, a-t-elle dit sur l’antenne de l’émission Questions politiques sur France Inter.

La droite républicaine ne facilite pas la tâche à Bayrou notamment le président du Sénat mais aussi le président du groupe parlementaire Wauquiez qui protestent contre la suspension de la réforme  et menacent aussi. Bref une sorte de guerre des lignes rouges qui tient surtout compte des futurs élections davantage que de l’intérêt général. Rien d’étonnant à ce que la classe politique soit détestée par 90 % de la population.

Retraite : suspension limitée, négociations et financement

Retraite : suspension limitée, négociations et financement

À la veille du discours de politique générale prévu mardi, le Premier ministre  pourrait annoncer son plan pour traiter la délicate question des retraites;  chaque parti politique  complexifie le problème en réaffirmant ses lignes rouges. La gauche qui veut faire sauter tout de suite et définitivement des 64 ans et la droite qui ne veut pas de suspension.

Le Premier ministre devra solliciter ses talents littéraires en matière de sémantique pour trouver la formule qui permet de rediscuter pendant une période citée la remise sur le chantier de la question des retraites. Il sera prévu notamment une discussion entre les partenaires sociaux que Macron avait oubliés de consulter ! Il faudra terminer par la question peut-être la plus importante en tout cas la plus délicate: celle du financement d’un régime structurellement en déficit compte tenu notamment de l’évolution de la démographie et de la faiblesse de la productivité française.

Notons que les positions ne sont pas unanimes à droite puisque la présidente de l’Assemblée nationale a affirmé ne pas être opposée au principe d’une suspension de la réforme des retraites pouvoir en rediscuter.
Dans cette situation tendue, François Bayrou semble pouvoir compter sur les macronistes pour faire passer l’idée d’une suspension temporaire. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a affirmé dimanche « ne pas être opposée par principe » au fait d’« arrêter » brièvement la réforme des retraites pour en « rediscuter ».

« Moi ce qui me convient c’est qu’on rediscute. Après, s’il faut arrêter pour rediscuter avec un cycle très court de discussions, moi je n’y suis pas opposée par principe, mais ce que je veux dans ces cas-là, c’est que vraiment on soit d’accord pour mettre vraiment les choses sur la table pendant ces six mois de discussion et qu’on s’engage tous à discuter réellement, a-t-elle dit sur l’antenne de l’émission Questions politiques sur France Inter.

La droite républicaine ne facilite pas la tâche aux centristes Bayrou notamment le président du Sénat mais aussi le président du groupe parlementaire Wauquiez qui protestent contre la suspension de la réforme  et menacent aussi. Bref une sorte de guerre des lignes rouges qui tient surtout compte des futurs élections davantage que de l’intérêt général. Rien d’étonnant à ce que la classe politique soit détestée par 90 % de la population.

Politique-Financement libyen : le tribunal contesté par Sarkozy !

Politique-Financement libyen : le tribunal contesté par Sarkozy !

 

Sarkozy  dans le cadre de l’affaire du financement libyen conteste maintenant la compétence du tribunal. Et de demander le recours à la cour de justice de la république dont il faut signaler qu’elle n’a jamais prononcé de peine grave à l’égard des élus. Même Christine Lagarde qui a fait preuve de « négligence » en accordant un chèque de 400 millions à Tapie s’est seulement fait gronder par cette fameuse et bienveillante cour de justice de la république .

Dans le cas de l’affaire du financement libyen ayant servi à la campagne de Sarkozy il y a quatre accusés : l’ancien président bien sûr mais aussi. Éric Woerth, Brice Hortefeux et Claude Guéant : un ancien président de la République et trois de ses ex-ministres.

Quatre sont absents : deux hommes d’affaires saoudiens, le Libyen Béchir Saleh (l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi) et le sulfureux intermédiaire libanais Ziad Takieddine, tous deux visés par un mandat d’arrêt.

En fuite au Liban, ce dernier à prétendu, sur RTL lundi matin, que « personne » ne l’avait « convoqué » pour cette audience.

Après les formalités d’usage, le tribunal se penche sur des débats de procédures. Les conseils de Brice Hortefeux et Nicolas Sarkozy soulèvent l’incompétence du tribunal au profit de la Cour de justice de la République (CJR), parce qu’ils étaient ministres au moment des faits.

Nicolas Sarkozy commence à s’agiter sur son strapontin vers 18 h, quand le procureur Quentin Dandoy rappelle que l’ex-président a déjà saisi la justice sur ce point pendant l’enquête. Et que par deux fois, les juges ont rejeté cette demande.

Nicolas Sarkozy est accusé d’avoir passé fin 2005, notamment avec l’aide de ses très proches Brice Hortefeux et Claude Guéant, un « pacte de corruption » avec le richissime dictateur libyen Mouammar Kadhafi, tombé en 2011, pour qu’il « soutienne » financièrement son accession à l’Élysée.

Jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs, il encourt 10 ans de prison et 375 000 euros d’amende, ainsi qu’une privation des droits civiques (donc une inéligibilité) allant jusqu’à 5 ans.

L’accusation est portée par le Parquet national financier (PNF). « Notre travail n’est pas un travail politique, nous ne sommes pas engagés politiquement », a déclaré le procureur financier Jean-François Bohnert lundi matin sur BFMTV-RMC. « Nous n’avons qu’une seule boussole, c’est la loi ».

Nicolas Sarkozy a été condamné en première instance et en appel dans le dossier Bygmalion (sur le financement de sa campagne de 2012, il a formé un pourvoi en cassation), et dans le dossier Bismuth.

Nicolas Sarkozy était alors un ambitieux et très médiatique ministre de l’Intérieur pensant à la présidentielle de 2007. Sa visite en Libye était officiellement consacrée à l’immigration clandestine.

L’accusation n’a pas pu établir un montant total exact du financement présumé. Mais après 10 ans d’enquête, un « faisceau d’indices » a convaincu les juges d’instruction de l’existence de ce soutien financier.

 

Financement libyen : le tribunal contesté par Sarkozy !

Financement libyen : le tribunal contesté par Sarkozy !

 

Sarkozy  dans le cadre de l’affaire du financement libyen conteste maintenant la compétence du tribunal. Et de demander le recours à la cour de justice de la république dont il faut signaler qu’elle n’a jamais prononcé de peine grave à l’égard des élus. Même Christine Lagarde qui a fait preuve de « négligence » en accordant un chèque de 400 millions à Tapie s’est seulement fait gronder par cette fameuse et bienveillante cour de justice de la république .

Dans le cas de l’affaire du financement libyen ayant servi à la campagne de Sarkozy il y a quatre accusés : l’ancien président bien sûr mais aussi. Éric Woerth, Brice Hortefeux et Claude Guéant : un ancien président de la République et trois de ses ex-ministres.

Quatre sont absents : deux hommes d’affaires saoudiens, le Libyen Béchir Saleh (l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi) et le sulfureux intermédiaire libanais Ziad Takieddine, tous deux visés par un mandat d’arrêt.

En fuite au Liban, ce dernier à prétendu, sur RTL lundi matin, que « personne » ne l’avait « convoqué » pour cette audience.

Après les formalités d’usage, le tribunal se penche sur des débats de procédures. Les conseils de Brice Hortefeux et Nicolas Sarkozy soulèvent l’incompétence du tribunal au profit de la Cour de justice de la République (CJR), parce qu’ils étaient ministres au moment des faits.

Nicolas Sarkozy commence à s’agiter sur son strapontin vers 18 h, quand le procureur Quentin Dandoy rappelle que l’ex-président a déjà saisi la justice sur ce point pendant l’enquête. Et que par deux fois, les juges ont rejeté cette demande.

Nicolas Sarkozy est accusé d’avoir passé fin 2005, notamment avec l’aide de ses très proches Brice Hortefeux et Claude Guéant, un « pacte de corruption » avec le richissime dictateur libyen Mouammar Kadhafi, tombé en 2011, pour qu’il « soutienne » financièrement son accession à l’Élysée.

Jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs, il encourt 10 ans de prison et 375 000 euros d’amende, ainsi qu’une privation des droits civiques (donc une inéligibilité) allant jusqu’à 5 ans.

L’accusation est portée par le Parquet national financier (PNF). « Notre travail n’est pas un travail politique, nous ne sommes pas engagés politiquement », a déclaré le procureur financier Jean-François Bohnert lundi matin sur BFMTV-RMC. « Nous n’avons qu’une seule boussole, c’est la loi ».

Nicolas Sarkozy a été condamné en première instance et en appel dans le dossier Bygmalion (sur le financement de sa campagne de 2012, il a formé un pourvoi en cassation), et dans le dossier Bismuth.

Nicolas Sarkozy était alors un ambitieux et très médiatique ministre de l’Intérieur pensant à la présidentielle de 2007. Sa visite en Libye était officiellement consacrée à l’immigration clandestine.

L’accusation n’a pas pu établir un montant total exact du financement présumé. Mais après 10 ans d’enquête, un « faisceau d’indices » a convaincu les juges d’instruction de l’existence de ce soutien financier.

 

COP29: Des oppositions surtout sur le financement

Environnement COP29: Des oppositions surtout sur le financement 

La question fondamentale de cette cette COP concerne surtout le financement. Il s’agit de fixer le montant de l’aide climatique aux pays en voie de développement et leurs modalités. Or nombre de pays occidentaux brillent par leur absence et n’ont envoyé à cette conférence que des seconds couteaux. En cause surtout une opposition du camp occidental qui juge irréaliste les montants évoqués par les pays du Sud.

En outre parmi les incertitudes figurent aussi l’hypothèse d’un nouveau retrait des États-Unis de la COP après l’élection de Trump. Autant dire d’une partie non négligeable de l’éventuel financement américain.

Nombre de pays ont donc choisi la chaise vide face à cette interrogation. En tout cas ils ne s’engageront pas sur le montant du financement. Et cela d’autant plus que certains réclament de l’ordre de 1000 milliards par an : pour qui en réalité  ? Pourquoi ? Comment ?

Joe Biden, Lula, Xi Jinping, Olaf Scholz, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ainsi qu’Emmanuel Macron ont annoncé ne pas venir à la conférence onusienne pour le climat. En revanche, le Premier ministre britannique Keir Starmer et l’Espagnol Pedro Sanchez sont  bien sur place, parmi la centaine d’autres dirigeants présents.

COP29: Des oppositions surtout sur le financement

COP29: Des oppositions surtout sur le financement 

La question fondamentale de cette cette COP devrait concerner le financement. Il s’agit de fixer le montant de l’aide climatique aux pays en voie de développement et leurs modalités. Or nombre de pays occidentaux brillent par leur absence et n’ont envoyé à cette conférence que des seconds couteaux. En cause surtout une opposition du camp occidental qui juge irréaliste les montants évoqués par les pays du Sud.

En outre parmi les incertitudes figurent aussi l’hypothèse d’un nouveau retrait des États-Unis de la COP après l’élection de Trump. Autant dire d’une partie non négligeable de l’éventuel financement américain.

Nombre de pays ont donc choisi la chaise vide face à cette interrogation. En tout cas ils ne s’engageront pas sur le montant du financement. Et cela d’autant plus que certains réclament de l’ordre de 1000 milliards par an : pour qui en réalité  ? Pourquoi ? Comment?

Joe Biden, Lula, Xi Jinping, Olaf Scholz, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ainsi qu’Emmanuel Macron ont annoncé ne pas venir à la conférence onusienne pour le climat. En revanche, le Premier ministre britannique Keir Starmer et l’Espagnol Pedro Sanchez seront bien sur place, parmi la centaine d’autres dirigeants qui ont confirmé leur présence.

La Cop16 biodiversité : pas d’accord sur le financement

La Cop16 biodiversité : pas d’accord  sur le financement 

La COP16 biodiversité s’est terminée samedi à Cali (Colombie), échouant à obtenir un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030.
Le pire est que la réunion finale  s’est déroulée dans la plus grande confusion avec une absence de quorum  signifiant  l’opposition de nombreux pays pour participer au financement de la biodiversité.

Après plus de dix heures d’âpres débats nocturnes samedi, les pays ont  enfin d’aborder le sujet le plus explosif de la conférence : comment atteindre d’ici 2030 l’objectif de porter à 200 milliards de dollars par an les dépenses mondiales pour sauver la nature.

 

 

Climat et Cop29 : la question récurrente du financement

Climat et Cop29 : la question récurrente du financement

Les tensions géopolitiques ne doivent pas faire perdre de vue les réformes financières mondiales nécessaires à la lutte contre le réchauffement, plaident cinq experts et acteurs internationaux de la négociation climatique dans une tribune au « Monde ».

On oublie souvent que la Convention climat, en 1992, fut une initiative du G7 où les pays en voie de développement furent invités. A l’agenda du Nord, celui du climat et de la sécurité énergétique, le Sud répondit en imposant de lier climat et développement soutenable et de faire de la lutte contre la pauvreté une « priorité absolue ».

Cela ouvrit des décennies de malentendus, dont les questions de financement sont le symbole. A Kyoto (1997), on concéda au Sud un « mécanisme de développement propre », par lequel il pourrait tirer d’investissement du Nord faits au Sud des crédits d’émission échangeables sur des marchés carbone. La COP15, à Copenhague (2009), se centra sur l’objectif des 2 °C, sans préciser les modalités d’un transfert Nord-Sud annoncé de 100 milliards de dollars (92 milliards d’euros) par an. Il fallut attendre un quart de siècle pour qu’on en parlât sérieusement dans l’accord de Paris (COP21, 2015). Après la COP21, on proclama des objectifs globaux de plus en plus ambitieux mais sans progrès équivalent sur les moyens de les tenir : c’est le constat qui a été fait à la COP28, c’est le sujet majeur qui sera abordé à la COP29 de Bakou, du 11 au 22 novembre.

La COP28 a entériné la nécessité de changer de problématique d’ensemble pour être à la hauteur des enjeux, avec, comme priorité une « évolution des mécanismes fondamentaux de l’économie mondiale » de façon « non conflictuelle et non punitive ».

Dénouer le nœud gordien
Les discours centrés sur le seul affichage d’objectifs climatiques sous-estiment la nature paradoxale de l’urgence climat. Les dommages d’ici à 2100 dépendent en effet plus du stock existant de gaz à effet de serre que de la température atteinte. L’objectif à + 1,5 °C implique une neutralité carbone en 2050 peu tenable pour fournir de l’énergie non carbonée à des prix abordables aux 3,8 milliards d’êtres humains vivant avec moins de 6,85 dollars par jour. L’urgence est plutôt de lever les obstacles au développement si on veut les embarquer dans une lutte commune. De même, c’est aux causes structurelles du besoin de migrer qu’on doit s’attaquer pour réduire le nombre de réfugiés climatiques.

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