Archive pour le Tag 'discours'

Barnier: Discours fleuve, soporifique…. mais sans épine

Barnier:  Discours fleuve, soporifique…. mais sans épine

 

Dans le chahut provoqué par les  » insoumis », Barnier, tel un maître d’école,  a déroulé sa leçon de politique générale. Il a couvert à peu près tous les sujets mais de manière le plus souvent assez floue en prenant bien soin d’éviter les épines pouvant blesser tel ou tel courant. Un discours interminable, relativement soporifique dont l’objet était surtout de ne pas rajouter des opposant aux opposants . Le premier ministre a réaffirmé la nécessité d’une fiscalité pour les plus fortunés et les grandes entreprises. Il a promis une augmentation du SMIC de 2 %. Il a aussi assuré sans doute un peu rapidement du retour sous les 3 % du déficit budgétaire avant 2030 avec un tiers de fiscalité et deux tiers d’ économies. Il a aussi réaffirmé l’impérative nécessité de respecter l’État de droit et a  suspendu le projet électoral de la Nouvelle-Calédonie. À noter sa volonté de relancer le logement avec un livret épargne dédié. Sur les retraites il se contentera de quelques aménagements.

Sur le plan financier Michel Barnier entend ramener le déficit à 5% en 2025 et atteindre l’objectif européen de 3% en 2029. Un changement de trajectoire, puisque le précédent gouvernement visait un retour sous les 3% d’ici à 2027. l’effort budgétaire proviendra « aux deux tiers » de la réduction des dépenses publiques. Sur le volet fiscal, le chef du gouvernement demande « une participation au redressement collectif aux grandes entreprises qui réalisent des profits importants ». Il entend également mettre en place « une contribution exceptionnelle » des « Français les plus fortunés ».

Sur les retraites , le Premier ministre a proposé aux partenaires sociaux de « réfléchir à des aménagements justes et raisonnables » de la réforme des retraites, notamment sur la « retraite progressive », « l’usure professionnelle », « l’égalité entre les femmes et les hommes face à la retraite ».

Il leur a aussi proposé de « négocier dès les prochaines semaines sur l’emploi des seniors, sur notre système d’indemnisation du chômage ».

Sur le scrutin proportionnel, Le premier ministre est ouvert à une réflexion et une action sans idéologie sur le scrutin proportionnel ». La proportionnelle est demandée par plusieurs formations politiques, notamment le Rassemblement national et le MoDem.

Pour la Nouvelle-Calédonie , le Premier ministre propose un report  De la réforme électorale « jusque fin 2025″

Michel Barnier a donné des gages sur le volet sociétal.

Par ailleurs, « nous allons simplifier au maximum les normes qui pèsent sur la construction de logements neufs ou la réhabilitation des logements anciens », afin de rendre disponibles davantage de logements, a-t-il promis. L’accès à la propriété sera facilité par « l’extension du prêt à taux zéro sur tout le territoire ».

Le Premier ministre a promis des forces de l’ordre « encore plus visibles et présentes sur la voie publique », notamment via la réduction du temps consacré aux « procédures administratives » et la création de nouvelles brigades de gendarmerie ( . L’ancien gouvernement avait proposé la création de gendarmerie « ambulatoire »!!). Il a également souhaité la « réduction des délais de jugement, particulièrement pour les mineurs », souhaitant « la création d’une procédure de comparution immédiate pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans » et une réflexion sur l’excuse de minorité.

Afin que les peines soient « réellement exécutées », le Premier ministre souhaite « réviser les conditions d’octroi du sursis et limiter les possibilités de réduction de peine », ainsi qu’un recours « plus important aux travaux d’intérêt général, aux amendes administratives et aux amendes forfaitaires délictuelles ». Enfin, Michel Barnier a annoncé la création de places de prison et s’est dit favorable à « la création d’établissements nouveaux pour les courtes peines », notamment pour les « mineurs délinquants ».

Concernant l’immigration, le Premier ministre envisage par ailleurs de conditionner davantage « l’octroi de visas à l’obtention de laissez-passer consulaires nécessaires aux reconduites à la frontière », en renégociant les accords avec les pays d’origine des migrants venant en France. Il souhaite enfin que la France puisse « rétablir des contrôles à ses propres frontières », dans le respect des règles européennes.

 

Discours de Barnier: Sur fond de bordelisation des « Insoumis »

Discours de Barnier: Sur fond de bordelisation des « Insoumis »

 

Une nouvelle fois les insoumis ont transformé l’Assemblée nationale en cours d’école maternelle avec chahut, cris et insultes. Pas de quoi grandir la démocratie et encore moins redonner du crédit à une formation qui se marginalise de plus en plus dans le gauchisme et l’irrespect.

Finalement le Premier ministre a gardé son calme devant des agitateurs immatures assurant, lui ,que c’est avec écoute et respect qu’il entendrait tous les députés

Interrompu dès le début de sa prise de parole par des députés du Nouveau Front Populaire brandissant leur carte d’électeur dans l’Hémicycle, Michel Barnier leur a adressé un rappel à l’ordre dans la suite de son discours de politique générale.

Michel Barnier a déclaré face au chahut« nous écouterons et nous respecterons chacune et chacun d’entre vous ». Et de conclure avec malice en se tournant vers le camp du Nouveau Front Populaire : « Même si ce respect n’est pas toujours réciproque ». Une saillie déclenchant une salve d’applaudissements.

 

SNCF Farandou: le même discours que SUD !

SNCF Farandou: le même discours que SUD !

Le PDG prochainement remercié de la SNCF Jean-Pierre Farandou finalement tient le même discours que le syndicat « Sud rail » pour justifier l’accord sur les retraites obtenu par des syndicats. Il se lâche et déclare qu’une entreprise qui fait 1,3 milliards de bénéfices peut bien consacrer 35 millions pour financer l’avantage concernant les retraites. Exactement le même discours Sud rail qui se voit ainsi récompensé des menaces de grève corporatiste et du chantage sur les JO. Évidemment Farandou comme Sud rail font l’impasse sur le fait que si la SNCF fait 1,5 milliards de bénéfices, ce résultat est tout à fait théorique. En effet le Chiffre d’affaires globalement atteint autour de 40 milliards pour le groupe SNCF mais avec un apport financier de 20 milliards de la collectivité. Autant dire que le fer est financé à hauteur de près de 50 %. Sans parler des questions de productivité. La vérité c’est que les cheminots partant plus tôt que dans le privé, leur caisse de retraite est un déficit chronique. Surtout avec le déséquilibre démographique. Et une partie des retraites sont payées en réalité par le privé sauf les avantages spécifiques… et encore. Ce manque de productivité hypothèque depuis des années l’avenir de l’entreprise contrainte régulièrement de tailler dans son activité et de réduire ses effectifs. Une curieuse conception de la gestion mais aussi du syndicalisme. ( Surtout quand on sait que l’accord ne s’appliquera pas à ceux qui n’ont pas le statut). 

 Candidat malheureux à sa propre succession, Jean-Pierre Farandou s’est montré dès lors plutôt vindicatif devant les sénateurs, dont plusieurs ont exprimé leur soutien. Il a défendu son bilan, tout comme l’accord sur les fins de carrière signé il y a quelques jours, largement décrié par la droite et une partie du gouvernement, en particulier par Bruno Le Maire. Il y a quelques jours, le ministre de l’Economie et des Finances avait qualifié cet accord de « pas satisfaisant » et « provocant ».

N’ayant désormais plus de poste à sauver, Jean-Pierre Farandou a donc profité de son passage devant la commission de l’aménagement du territoire et du développement du Sénat pour faire entendre sa voix sur ce dossier. « J’ai entendu les interrogations, qui sont légitimes. J’ai entendu les critiques, que j’ai pu trouver parfois sévères ou injustes », a démarré le patron de la SNCF avant d’affirmer qu’il était « convaincu que c’est un bon accord pour l’entreprise d’un point de vue économique comme social ».

 

Dans la même optique, il a martelé le fait que la négociation de cet accord s’est faite à la demande des pouvoirs publics, qui ont pressé les entreprises de travailler sur la question pénibilité dans le contexte des carrières allongées par la réforme des retraites de 2023. Pour lui, les deux volets de cet accord sont donc en ligne avec cette réforme.

Le PDG du groupe SNCF a d’abord évoqué deux dispositifs « pour accompagner les salariés qui vont travailler plus longtemps par application de la loi ». Le premier pour renforcer la progression de carrière et les rémunérations après 60 ans, le second pour accroître les possibilités de reconversion pour les métiers pénibles.

« Ces deux dispositifs sont complètement dans l’esprit de la loi de l’allongement des carrières et d’un départ plus tardif à la retraite. Leur coût est de 20 millions d’euros par an. Cela peut être important, mais c’est à relativiser par rapport à la masse salariale de près de 10 milliards d’euros des 150.000 cheminots. Cela reste raisonnable », estime le patron du groupe ferroviaire.

Jean-Pierre Farandou s’est ensuite attaché à défendre le second volet de l’accord, le plus contesté. Il a rappelé qu’il s’agissait de la mise à jour d’un accord datant de 2008, pour l’aménagement du temps de travail et la cessation progressive d’activité. Selon lui, le texte tient désormais compte des réformes introduites depuis et « a abouti à une simplification et à une amélioration du dispositif de six mois en tenant compte de la pénibilité des métiers à la SNCF ». Il a rappelé dans la foulée que 91.000 cheminots tiennent un emploi pénible selon les critères nationaux.

Il a estimé le coût de ce deuxième volet à 15 millions d’euros par an, mais a assuré que l’entreprise en tirerait des bénéfices avec le renouvellement des générations, la fin de l’obligation de remplacement de 1 pour 1 qui était jusque-là en vigueur dans le précédent accord, une meilleure anticipation des besoins de recrutement et une réduction de l’absentéisme, « qui est multiplié par deux au-delà de 60 ans et par trois au-delà de 65 ans ».

 

« Il (l’accord) ne coûtera rien aux contribuables, car j’ai de l’argent. Je gagne1,3 milliard d’euros net, je peux bien financer 35 millions d’euros. Et les plans prévisionnels que nous faisons me donnent confiance dans notre capacité à financer cet accord. [...] Les prix des billets ? 35 millions d’euros divisés par 122 millions de billets, cela donne 29 centimes. Vous croyez que je vais augmenter le prix des billets de 29 centimes ? C’est ridicule. » a déclaré le patron de la SNCF devant les sénateurs.

Enfin, Jean-Pierre Farandou a assuré que cet accord « est positif pour (ses) clients » avec une meilleure qualité de service de la part d’agents « en forme, motivés, engagés » à l’approche de la soixantaine, plutôt que « usés, un peu grognons, ayant perdu foi en leur entreprise ».

 

Macron: Un discours fleuve inaudible à la Sorbonne

Macron:  Un discours fleuve inaudible à la Sorbonne
Un discours technocratique inaudible de près de deux heures de Macon à la Sorbonne. Un événement qui d’ailleurs a à peine attiré l’attention des grands médias; Le discours de Macon ayant été largement effacé par l’affaire de la tentative de suicide du chanteur Kendji Girac ! De toute évidence ce propos n’était pas destiné au français moyen et même pas à la presse. Encore une fois trop long, trop technique, sans chaleur, ni vrai dynamisme. Plutôt le discours d’un directeur d’administration qui veut montrer qu’il connaît bien le sujet. Un discours pour le grand oral de l’ENA mais pas un discours compréhensible, intelligent et mobilisateur. En plus du rabâché et un manque de vision dans la perspective de croissance de l’union européenne notamment des pays des Balkans, Soit une dizaine de pays et l’Ukraine.

Ce qu’il faut retenir de ce discours:
Emmanuel Macron est revenu sur les avancées européennes des cinq dernières années. Face à des « crises inédites », comme le Brexit, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, le chef de l’Etat a salué une Europe « qui a rarement autant avancé » grâce à des étapes « historiques ». Il s’est notamment félicité que le concept de souveraineté européenne soit discuté par les Vingt-Sept. Le président est revenu sur l’adoption du plan de relance européen, l’achat de vaccins en commun, mais aussi sur le Pacte vert et l’ouverture future de l’UE à de nouveaux Etats, notamment l’Ukraine et la Moldavie, « qui ont vocation à rejoindre l’UE »

Le président a détaillé les risques qui menacent l’Europe, citant la guerre en Ukraine et la Russie « qui ne veut plus nous dire quelle est sa limite ». Appelant à une Europe « puissante », Emmanuel Macron a appelé à renforcer encore sa défense, au sein de l’Otan, évoquant au passage la possibilité pour elle de se doter d’un bouclier antimissiles.
Il a annoncé qu’il allait inviter les Européens à bâtir un « concept stratégique » de « défense européenne crédible ». Il a aussi exhorté l’Europe à renforcer son industrie de défense et plaidé pour un « emprunt européen » pour l’achat d’équipements, un sujet de crispation avec Berlin.
Emmanuel Macron a appelé l’UE à « retrouver la maîtrise de [ses] frontières », après avoir mentionné l’adoption du Pacte sur la migration et l’asile par le Parlement européen il y a quelques semaines. « Si nous voulons résister à ce changement de règles, à cette escalade de la violence, à cette désinhibition des capacités sur notre continent et au-delà, nous devons nous adapter en termes de concepts stratégiques, de moyens, et nous devons retrouver la maîtrise de nos frontières pleinement, entièrement et l’assumer », a-t-il déclaré.

Il a évoqué la création d’une « structure politique » qui permettrait de prendre, entre « pays qui la partagent », « des décisions » sur « les sujets d’immigration, de lutte contre la criminalité organisée, de terrorisme, de lutte contre le trafic de drogue ou la cybercriminalité ».
Emmanuel Macron a regretté que l’UE, construite sur « une économie ouverte », soit « décalée par rapport à la recomposition du monde ». « On règlemente trop, on investit peu, on est trop ouverts et on ne défend pas nos intérêts », a-t-il estimé, tout en refusant de remettre en cause l’intérêt des traités de libre-échange.

Pour relancer la croissance et « la productivité », le président a proposé de simplifier les règles de l’UE, tout en soulignant que « le marché unique » était en lui-même « un acte de simplification ». « Il faudra dans la prochaine mandature passer par plusieurs vagues de simplification, sans rien enlever de nos ambitions », a-t-il insisté. Le gouvernement français a d’ailleurs présenté cette semaine des mesures pour œuvrer à cette simplification.
Emmanuel Macron a plaidé pour intégrer dans les missions de la Banque centrale européenne (BCE) « au moins un objectif de croissance, voire un objectif de décarbonation ». « On ne peut pas avoir une politique monétaire dont le seul objectif est un objectif d’inflation, qui plus est dans un environnement économique où la décarbonation est un facteur d’augmentation des prix », a-t-il expliqué.

Le chef de l’Etat a aussi réclamé un « nouveau un choc d’investissements communs, un grand plan d’investissement budgétaire » pour la défense, l’intelligence artificielle, la décarbonation. Il a expliqué que ce « mur d’investissements » était estimé « entre 650 et 1 000 milliards d’euros par an ». Un effort nécessaire face, notamment, aux subventions massives des Etats-Unis et de la Chine. Il a ainsi proposé d’inscrire dans les traités communautaires « la préférence européenne » dans « la défense et le spatial ».

Emmanuel Macron a défendu un « humanisme » face aux attaques contre « la démocratie libérale », « y compris en Europe ». Il a appelé à renforcer les conditions d’accès aux aides européennes en cas de non-respect de l’Etat de droit, comme c’est le cas pour la Hongrie. Pour donner « plus de vigueur au dèmos [peuple] européen », il a réitéré sa proposition de développer des listes européennes transnationales lors des élections.

Le chef de l’Etat a aussi rappelé son engagement pour la fin de la prise de décision à l’unanimité au Conseil européen. « On ne peut pas avoir des instances qui décident de plus en plus de choses, avec une participation qui reste au niveau de 1979″, a-t-il jugé. Pour renforcer les liens entre citoyens de l’UE, il a proposé de faire de la chaîne franco-allemande Arte « la plateforme de tous les Européens » et de connecter toute l’Europe en train, « un projet de connexion aussi culturel ».

Discours Macron à la Sorbonne : inaudible !

Discours Macron à la Sorbonne :  inaudible !

Un discours technocratique inaudible de près de deux heures de Macon à la Sorbonne. Un événement qui d’ailleurs a à peine attiré l’attention des grands médias; Le discours de Macon ayant été largement effacé par l’affaire de la tentative de suicide du chanteur Kendji Girac  ! De toute évidence ce propos n’était pas destiné au français moyen et même pas à la presse. Encore une fois trop long, trop technique, sans chaleur, ni vrai dynamisme. Plutôt le discours d’un directeur d’administration qui veut montrer qu’il connaît bien le sujet. Un discours pour le grand oral de l’ENA mais pas un discours compréhensible, intelligent et mobilisateur. En plus du rabâché et un manque de vision dans la perspective de croissance de l’union européenne notamment des pays des Balkans, Soit une dizaine de pays et l’Ukraine.

Ce qu’il faut retenir de ce discours.

Emmanuel Macron est revenu sur les avancées européennes des cinq dernières années. Face à des « crises inédites », comme le Brexit, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, le chef de l’Etat a salué une Europe « qui a rarement autant avancé » grâce à des étapes « historiques ». Il s’est notamment félicité que le concept de souveraineté européenne soit discuté par les Vingt-Sept. Le président est revenu sur l’adoption du plan de relance européen, l’achat de vaccins en commun, mais aussi sur le Pacte vert et l’ouverture future de l’UE à de nouveaux Etats, notamment l’Ukraine et la Moldavie, « qui ont vocation à rejoindre l’UE »

Le président a détaillé les risques qui menacent l’Europe, citant la guerre en Ukraine et la Russie  »qui ne veut plus nous dire quelle est sa limite ». Appelant à une Europe « puissante », Emmanuel Macron a appelé à renforcer encore sa défense, au sein de l’Otan, évoquant au passage la possibilité pour elle de se doter d’un bouclier antimissiles.

Il a annoncé qu’il allait inviter les Européens à bâtir un « concept stratégique » de « défense européenne crédible ». Il a aussi exhorté l’Europe à renforcer son industrie de défense et plaidé pour un « emprunt européen » pour l’achat d’équipements, un sujet de crispation avec Berlin.

Emmanuel Macron a appelé l’UE à  »retrouver la maîtrise de [ses] frontières », après avoir mentionné l’adoption du Pacte sur la migration et l’asile par le Parlement européen il y a quelques semaines« Si nous voulons résister à ce changement de règles, à cette escalade de la violence, à cette désinhibition des capacités sur notre continent et au-delà, nous devons nous adapter en termes de concepts stratégiques, de moyens, et nous devons retrouver la maîtrise de nos frontières pleinement, entièrement et l’assumer », a-t-il déclaré.

Il a évoqué la création d’une « structure politique » qui permettrait de prendre, entre « pays qui la partagent »« des décisions » sur « les sujets d’immigration, de lutte contre la criminalité organisée, de terrorisme, de lutte contre le trafic de drogue ou la cybercriminalité ».

Emmanuel Macron a regretté que l’UE, construite sur « une économie ouverte », soit « décalée par rapport à la recomposition du monde ». « On règlemente trop, on investit peu, on est trop ouverts et on ne défend pas nos intérêts », a-t-il estimé, tout en refusant de remettre en cause l’intérêt des traités de libre-échange.

Pour relancer la croissance et « la productivité », le président a proposé de simplifier les règles de l’UE, tout en soulignant que « le marché unique » était en lui-même « un acte de simplification ». « Il faudra dans la prochaine mandature passer par plusieurs vagues de simplification, sans rien enlever de nos ambitions », a-t-il insisté. Le gouvernement français a d’ailleurs présenté cette semaine des mesures pour œuvrer à cette simplification.

Emmanuel Macron a plaidé pour intégrer dans les missions de la Banque centrale européenne (BCE) « au moins un objectif de croissance, voire un objectif de décarbonation ». « On ne peut pas avoir une politique monétaire dont le seul objectif est un objectif d’inflation, qui plus est dans un environnement économique où la décarbonation est un facteur d’augmentation des prix », a-t-il expliqué.

Le chef de l’Etat a aussi réclamé un « nouveau un choc d’investissements communs, un grand plan d’investissement budgétaire » pour la défense, l’intelligence artificielle, la décarbonation. Il a expliqué que ce « mur d’investissements » était estimé « entre 650 et 1 000 milliards d’euros par an ». Un effort nécessaire face, notamment, aux subventions massives des Etats-Unis et de la Chine. Il a ainsi proposé d’inscrire dans les traités communautaires « la préférence européenne » dans « la défense et le spatial ».

Emmanuel Macron a défendu un « humanisme » face aux attaques contre « la démocratie libérale »« y compris en Europe ». Il a appelé à renforcer les conditions d’accès aux aides européennes en cas de non-respect de l’Etat de droit, comme c’est le cas pour la Hongrie. Pour donner « plus de vigueur au dèmos [peuple] européen », il a réitéré sa proposition de développer des listes européennes transnationales lors des élections.

Le chef de l’Etat a aussi rappelé son engagement pour la fin de la prise de décision à l’unanimité au Conseil européen. « On ne peut pas avoir des instances qui décident de plus en plus de choses, avec une participation qui reste au niveau de 1979″, a-t-il jugé. Pour renforcer les liens entre citoyens de l’UE, il a proposé de faire de la chaîne franco-allemande Arte « la plateforme de tous les Européens » et de connecter toute l’Europe en train, « un projet de connexion aussi culturel ».

Sondage Macron: son discours fleuve à fait flop

Sondage Macron: son discours fleuve à fait flop

 

Le discours de Macron concernant les élections européennes a fait un véritable flop non seulement il a été très peu écouté mais encore moins entendu.  67% des Français n’ont pas entendu parler de l’allocution du président. Ceux qui l’ont écouté n’ont en majorité pas été séduits, selon le sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro.

. Un discours de la «Sorbonne 2» attendu par les troupes de la majorité, mais qui n’a pas suscité l’intérêt des Français puisque seulement 32% de la population a été exposée à la prise de parole.

Un échec tant sur la résonance que sur le fond, puisque les deux tiers des auditeurs (66%) déclarent ne pas avoir été convaincus, comme le révèle notre dernière enquête Odoxa-Backbone pour Le Figaro. C’est même le plus grand niveau d’insatisfaction au sujet d’une intervention présidentielle, depuis l’entretien d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, un an plus tôt.

Surtout, une majorité des auditeurs (60%) pointent du doigt un «discours de campagne», alors que la tête de liste Renaissance, Valérie Hayer, est à la peine dans les sondages.

« Prix plancher Agriculture »: un discours aussi très ambigu de la part de Lidl

« Prix plancher Agriculture »: un discours aussi très ambigu de la part de Lidl

 

Un discours très ambigu d’une façon générale  concernant la fameuse proposition de prix plancher. On ne sait pas si on parle d’indicateurs de couts, de tarification de référence ou de prix obligatoire. De toute façon une solution illusoire. En plus une idée démagogique qui favoriserait les importations par manque de compétitivité. De ce point de vue, l’ambiguïté d’un grand distributeur comme LIDL révèle les hypocrisies à ce sujet. Le patron de LIDL s’excuse d’avoir parlé de prix plancher mais son propos est particulièrement confus:

 

MICHEL BIERO patron de LIDL- Je n’ai jamais parlé de « prix planchers », qui peuvent effectivement devenir des prix plafonds, mais de « prix minimums garantis ». Lidl en a eu l’idée dès 2018, lorsque nous avons proposé trois amendements à la loi Egalim I (non retenus, ndlr) : l’instauration de prix minimums garantis, mais aussi de prix minimums de vente pour les distributeurs et d’une interdiction de promotions pour les produits issus de l’élevage. Ces « prix minimum garantis » seraient des prix de référence basés sur les indicateurs des coûts moyens de production que les premiers acheteurs de la matière première agricole seraient tenus de respecter. En cas d’achat à un prix inférieur, ils devraient prouver à l’Etat que le producteur ne vend pas à perte. 

Le patron de LIDE oublie la question de la compétence de l’État, de ses moyens d’action et de l’acceptabilité de la gestion de ses prix de référence dits garantis ; garantis par qui ?   la sécurité sociale ?

Il serait temps que les grands patrons de la distribution se taisent un peu au lieu de profiter de la crise pour se faire de la pub gratuite alors qu’ils ont largement alimenté et profité de l’inflation.

 

Les discours sur l’énergie: Favorables au nucléaire

 

Nous avons pour cela analysé plus de 34 000 articles de presse nationale (de journaux comme Le MondeLe FigaroLes Échos ou Libération, à la fois les plus vendus et représentatifs d’une diversité de bords politiques) publiés entre 2005 (quand l’énergie éolienne commence à être déployée en France) et 2022. Ce travail a été articulé en deux temps : une analyse textuelle algorithmique pour faire émerger les grandes classes de mots par période ; et une analyse qualitative au travers des citations d’articles les plus représentatives par classe pour mieux comprendre leur contexte de production, et donc l’image de ces infrastructures. Nombre d’articles mentionnant au moins deux fois le terme nucléaire ou éolien faisant l’objet de notre analyse. En termes de volume, si le nombre d’articles de presse mentionnant (au moins deux fois) l’éolien ne représente en moyenne que 10 % des volumes d’article sur le nucléaire, celui-ci a été multiplié par 3,5 fois entre la période 1 et la période 3, contre 1,6 fois pour le nucléaire. 

par

Carine Sebi, Grenoble École de Management (GEM) et Frédéric Bally, Grenoble École de Management (GEM) dans The Conversation 

De 2005 à 2010, de nombreux articles évoquent la « sûreté du nucléaire » à travers des mouvements de contestation portés par les manifestations d’opposants tels que « Sortir du nucléaire », pour dénoncer les risques encourus par l’utilisation de l’énergie nucléaire, faisant référence à la catastrophe de Tchernobyl ou à la gestion des déchets radioactifs avec le projet d’enfouissement à BureÉvolution des classes de mots émergentes sur le corpus de presse nucléaire de 2005 à 2022. Celles relatives à la géopolitique ont ici été retirées pour simplifier la lecture. Le pourcentage associé à chaque classe correspond au poids des mots associés et utilisés dans les articles de la période concernée. Pour plus de détails voir exemple de mots associés à la classe « mix énergétique » dans les nuages de mots de la figure 3. Les auteurs

« Le 25 janvier 2010, des militants de Greenpeace bloquaient ainsi par trois fois dans la Manche un convoi d’uranium en provenance de Pierrelatte. Seize personnes avaient été interpellées à l’issue de l’opération. » (Le Monde, 17 février 2010)

En 2011 avec l’accident de Fukushima-Daishi au Japon, cette question de la sûreté s’intensifie dans la presse et s’invite dans le débat politique en vue des présidentielles de 2012. Si la transparence au sujet de la gestion des centrales et des incidents locaux est accrue, la production électronucléaire n’est pas remise en cause.

« François Hollande, qui jugeait au printemps qu’ »un candidat socialiste ne peut prétendre sortir du nucléaire », s’engage à “réduire de 75 % à 50 % la production d’électricité d’origine nucléaire à l’horizon 2025”. » (Le Monde,15 septembre 2011)

relance franche du nucléaire

Les critiques émises quant à la construction de l’EPR de Flamanville qui accuse des retards et une hausse significative de son coût prennent de l’ampleur sur la dernière période 2017-2022.

« Un nouveau retard pour l’EPR de Flamanville et 400 millions d’euros de coût supplémentaire. EDF annonce ce mercredi de nouveaux retards et surcoûts pour le réacteur nucléaire EPR à la suite des problèmes de soudures rencontrés sur le chantier. » (Libération, 19 décembre 2022)

Le sujet du nucléaire prend une place de plus en plus importante dans l’« agenda politique » sur la dernière période, marquée par deux élections présidentielles. Si Emmanuel Macron fraîchement élu promet d’exécuter la promesse d’Hollande de fermer Fessenheim, son deuxième mandat débute par une crise énergétique qui l’aide à justifier son choix d’une relance franche du nucléaire.

« Pour faire face à la crise, il nous faudra une électricité puissante, pilotable, disponible à la demande et seul le nucléaire peut apporter ces solutions. » (Le Figaro, 22 septembre 2022)

Dans le même temps, on note la disparition de la classe « sûreté nucléaire », quand bien même la période se termine avec la crainte d’une catastrophe nucléaire de la centrale de Zaporijia depuis le début de la guerre en Ukraine.

Intéressons-nous maintenant à l’éolien. Du fait de la forte dépendance aux énergies fossiles et d’un mix électrique déjà décarboné (en très grande partie grâce au nucléaire), la part des renouvelables (hors hydraulique) est faible en France jusqu’en 2010 (1,1 % de la production primaire d’énergie éolienne en France en 2008).

Les rares articles sur le sujet dans la presse nationale (environ 100/an contre 1500/an pour le nucléaire dans les mêmes journaux sur la période 2005-2010) mettent surtout en avant « le retard français » en matière de développement des renouvelables, dont l’éolien.

« La France reste loin derrière l’Allemagne en termes de puissance installée en éolien. » (Les Échos, 2 juillet 2008)

Ce retard français perd de l’importance entre 2011 et 2016 puis disparaît, malgré l’annonce d’une amende pour la France de 500 millions d’euros en novembre 2022, causée justement par son retard dans le développement des énergies renouvelables par rapport aux objectifs de la Commission européenne.

 contestations sur l’éolien

Notons, par comparaison avec le nucléaire, l’apparition d’une classe « contestations locales », qui prend de l’ampleur à mesure que les projets éoliens se développent dans le temps. Dès 2005, l’éolien est contesté à la fois par les riverains et les professionnels (pêche, notamment offshore) qui dénoncent le développement anarchique de projets.

Entre 2011 et 2016, les contestations s’intensifient et s’étendent aux élus, l’éolien devient un objet de crispation dans les instances de consultation et de concertation locales.

« Tout un symbole : le projet de construction de ce qui pourrait être le premier parc éolien en mer de France divise élus, associations, riverains, pêcheurs. » (Libération, 7 mai 2011)

L’objet des résistances n’évolue pas sur la période suivante : impacts négatifs sur les paysages et la biodiversité, nuisances sonores et faible productivité. La sensibilité́ du public s’est accrue, poussée par quelques contestations emblématiques comme celle lancée en 2020 par Stéphane Bern contre l’éolien.

« La France ne peut se permettre, en plus, une politique éolienne meurtrière pour nos paysages et nos pêcheurs, inutile pour la défense du climat et bientôt insupportable pour les finances des particuliers comme pour celles de l’État. » (Le Figaro, 6 mai 2020, tribune de S. Bern)

Les contestations sont alimentées par des recours juridiques – soit par des associations, soit par des élus – contre des projets en cours de construction ou déjà réalisés et des demandes d’annulation de permis de construire.

L’analyse du corpus de texte associé aux deux énergies révèle l’apparition d’une classe majeure et récurrente au cours du temps (qui s’intensifie dans le cas de l’éolien) : celle du « mix énergétique ». Les deux énergies, décarbonées, contribuent au même titre à la transition énergétique et l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050.

« Il s’agit de compenser rapidement le déclin de la production de pétrole et de gaz de la mer du Nord pour atteindre les objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2 qui passe par le développement du nucléaire et des énergies renouvelables éolien et solaire. » (Le Monde, 25 septembre 2008)

Les annonces gouvernementales à partir de 2011 remettent en question l’importance du nucléaire et de nombreux articles présentent l’éolien comme un élément essentiel de la transition énergétique souhaitée par l’État français et l’Europe.

Retour en grâce du nucléaire

Le point de bascule survient après 2017 avec le retour en grâce du nucléaire : si l’éolien est toujours vu comme nécessaire, ses faiblesses – qui sont celles des renouvelables en général (intermittence, faible productivité, impact sur le paysage) – sont de plus en plus récurrentes. «

Ces difficultés sont souvent mises en perspective avec l’Allemagne qui a déployé massivement les renouvelables (de 6% en 2000 à 39% en 2020 d’électricité produite), en diminuant progressivement le nucléaire (de 30% à 12% sur la même période) et en maintenant une part importante d’électricité produite à partir du charbon et du gaz naturel (46% en 2021 versus 62% en 2000)). »

« D’autant que l’Allemagne, où les énergies renouvelables progressent, ne pourra pas remplir son objectif de réduction de 40 % de ses émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990 en raison de sa forte consommation de charbon. » (Le Monde, 16 novembre 2017)

Le nucléaire tend, lui, à s’imposer comme la solution privilégiée, avec toujours en toile de fond la comparaison et la critique implicite de l’éolien ou des ENR. Il est promu comme une énergie complétant l’intermittence des énergies renouvelables.

« Autant les pro-gaz que les pro-nucléaire s’entendent pour faire valoir que les énergies renouvelables éolien et solaire déjà labellisées par la commission souffrent de production intermittente et ne permettront pas dans les prochaines années de fournir une électricité à bas prix et dont on peut maîtriser la production : nous devrons donc avoir recours au nucléaire. » (Le Figaro, 1 janvier 2022)

De nombreux scénarios prospectifs démontrent qu’avec ou sans énergie nucléaire, il est nécessaire d’augmenter en France nos capacités de production d’énergie renouvelable. À ce titre, la décentralisation de la production d’énergie renouvelable conduit à la multiplication des projets d’aménagement et donc à l’augmentation mécanique des points de friction avec la société civile – dont la sensibilité s’est accrue ces dernières années.

Le « permis social d’opération » est devenu aujourd’hui une question centrale dans l’élaboration de la stratégie des opérateurs d’infrastructures énergétiques renouvelables comme l’éolien. D’après notre analyse, l’opposition à ce dernier s’intensifie et se structure, à l’inverse du nucléaire qui bénéficie dans le même temps d’un regain d’intérêt (outre les références à l’EPR).

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L’analyse des articles de presse sur ces 17 dernières années reflète l’attachement historique du pays au nucléaire. La stratégie énergétique annoncée dernièrement par le président l’inscrit dans le long terme.

Le nucléaire a su maintenir en France une place dominante dans le débat énergétique malgré des stigmates forts (déchets, retards de l’EPR ou accident de Fukushima). Un phénomène qui relate la prépondérance persistante (dans les médias) des certitudes et du discours technique des « nucléocrates ».

Economie et Agriculture: Le discours incohérent et hypocrite sur la souveraineté

Economie et Agriculture:  Le discours incohérent et hypocrite sur la souveraineté

 

Inutile de tourner autour du pot, c’est sciemment que l’agriculture a été sacrifiée et pas pour des motifs écologiques mais pour des motifs de stratégie économique. L’objectif de l’Europe est depuis longtemps d’accepter les produits agricoles beaucoup moins chers des pays tiers du fait des moindres contraintes sociales, sanitaires et environnementales. En échange, l’Europe et la France vendent des avions, des armes, des voitures, des centrales nucléaires et surtout des services.

 

L’économie agricole est totalement mondialisée précisément pour permettre l’échange de produits à faible valeur ajoutée comme l’agriculture contre des produits beaucoup plus élaborés. L’équation est impossible à résoudre. Aucun pays ne peut rétablir une souveraineté totale sur l’agriculture. Il faudrait pour cela sacrifier nos exportations sur les produits industriels et les services très profitables. C’est la spécialisation économique qui l’impose autant que la libéralisation économique mondiale. C’est à peu de la même manière qu’on s’est débarrassé de la petite industrie peu spécialisée. On ne garde que le haut du panier- et encore avec des délocalisations- pour privilégier nos exportations de haute valeur ajoutée. Une politique en outre voulue par le pouvoir au service des intérêts financiers qui dirigent l’économie. Mais une politique qu’on ne peut bousculer sans remettre en cause les équilibres globaux de notre modèle économique. La crise dépasse le seul champ agricole et affecte de bien d’autres aspects économiques, sociaux, sanitaires, financiers et environnementaux. Des aspects à prendre en compte sauf à tomber dans le simplisme et la démagogie. C’est une chose de reconnaître la situation de l’agriculture, c’est autre chose que de définir une politique cohérente et efficace. Affirmer qu’on peut retrouver une pleine souveraineté en fermant les frontières en tout cas en contrôlant que les produits sont soumis aux mêmes règles sociales, environnementales, sociales et sanitaires relèvent de la démagogie. Le rééquilibrage des flux est possible mais la fermeture totale des frontières une illusion dangereuse. Un seul exemple de disparités impossibles à réduire: celui des salaires autour de 1500 € bruts pour 35 heures dans l’agriculture en France et entre 200 et 300 € dans d’autres pays.

 

Un exemple de fermeture des frontières celui de Cuba, le modèle de Mélenchon :

En moyenne, le salaire moyen à Cuba est de 30.62 €. Cette donnée est issue de la moyenne des salaires moyens renseignés par les internautes habitant dans le pays. La différence avec le salaire moyen en France est de 98%.

Economie et Agriculture: Le discours hypocrite sur la souveraineté

Economie et Agriculture:  Le discours hypocrite sur la souveraineté

Inutile de tourner autour du pot, c’est sciemment que l’agriculture a été sacrifiée et pas pour des motifs écologiques mais pour des motifs de stratégie économique. L’objectif de l’Europe est depuis longtemps d’accepter les produits agricoles beaucoup moins chers des pays tiers du fait des moindres contraintes sociales, sanitaires et environnementales. En échange, l’Europe et la France vendent des avions, des armes, des voitures, des centrales nucléaires et surtout des services.

L’économie agricole est totalement mondialisée précisément pour permettre l’échange de produits à faible valeur ajoutée comme l’agriculture contre des produits beaucoup plus élaborés.

L’équation est impossible à résoudre. Aucun pays ne peut rétablir une souveraineté totale sur l’agriculture. Il faudrait pour cela sacrifier nos exportations sur les produits industriels et les services très profitables. C’est la spécialisation économique qui l’impose autant que la libéralisation économique mondiale.

C’est à peu de la même manière qu’on s’est débarrassé de la petite industrie peu spécialisée. On ne garde que le haut du panier- et encore avec des délocalisations- pour privilégier nos exportations de haute valeur ajoutée. Une politique en outre voulue par le pouvoir au service des intérêts financiers qui dirigent l’économie. Mais une politique qu’on ne peut bousculer sans remettre en cause les équilibres globaux de notre modèle économique. La crise dépasse le seul champ agricole et affecte de bien d’autres aspects économiques, sociaux, sanitaires, financiers et environnementaux. Des aspects à prendre en compte sauf à tomber dans le simplisme et la démagogie. C’est une chose de reconnaître la situation de l’agriculture, c’est autre chose que de définir une politique cohérente et efficace.

Affirmer qu’on peut retrouver une pleine souveraineté en fermant les frontières en tout cas en contrôlant que les produits sont soumis aux mêmes règles sociales, environnementales, sociales et sanitaires relèvent de la démagogie. Le rééquilibrage des flux est possible mais la fermeture totale des frontières une illusion dangereuse. Un seul exemple de disparités impossibles à réduire: celui des salaires autour de 1500 € bruts pour 35 heures dans l’agriculture en France et entre 200 et 300 € dans d’autres pays.

Agriculture: Le discours hypocrite sur la souveraineté

Agriculture:  Le discours hypocrite sur la souveraineté

Inutile de tourner autour du pot, c’est sciemment que l’agriculture a été sacrifiée et pas pour des motifs écologiques mais pour des motifs de stratégie économique. L’objectif de l’Europe est depuis longtemps d’accepter les produits agricoles beaucoup moins chers des pays tiers du fait des moindres contraintes sociales, sanitaires et environnementales. En échange, l’Europe et la France vendent des avions, des armes, des voitures, des centrales nucléaires et surtout des services.

L’économie agricole est totalement mondialisée précisément pour permettre l’échange de produits à faible valeur ajoutée comme l’agriculture contre des produits beaucoup plus élaborés.

L’équation est impossible à résoudre. Aucun pays ne peut rétablir une souveraineté totale sur l’agriculture. Il faudrait pour cela sacrifier nos exportations sur les produits industriels et les services très profitables. C’est la spécialisation économique qui l’impose autant que la libéralisation économique mondiale.

C’est à peu de la même manière qu’on s’est débarrassé de la petite industrie peu spécialisée. On ne garde que le haut du panier- et encore avec des délocalisations- pour privilégier nos exportations de haute valeur ajoutée. Une politique en outre voulue par le pouvoir au service des intérêts financiers qui dirigent l’économie. Mais une politique qu’on ne peut bousculer sans remettre en cause les équilibres globaux de notre modèle économique. La crise dépasse le seul champ agricole et affecte de bien d’autres aspects économiques, sociaux, sanitaires, financiers et environnementaux. Des aspects à prendre en compte sauf à tomber dans le simplisme et la démagogie. C’est une chose de reconnaître la situation de l’agriculture, c’est autre chose que de définir une politique cohérente et efficace.

Affirmer qu’on peut retrouver une pleine souveraineté en fermant les frontières en tout cas en contrôlant que les produits sont soumis aux mêmes règles sociales, environnementales, sociales et sanitaires relèvent de la démagogie. Le rééquilibrage des flux est possible mais la fermeture totale des frontières une illusion dangereuse. Un seul exemple de disparités impossibles à réduire: celui des salaires autour de 1500 € bruts pour 35 heures dans l’agriculture en France et entre 200 et 300 € dans d’autres pays.

Discours à l’assemblée d’Attal : trop et pas assez

Discours à l’assemblée d’Attal : trop et pas assez


Comme d’habitude, les médias auront trouvé un certain talent après un grand discours de responsables politiques comme le premier ministre. Il s’agissait là du premier de Gabriel Attal devant l’assemblée nationale. Une double difficulté pour lui d’abord ce discours avait été préempté par Macron lui-même dans sa conférence de presse fleuve récente. En outre, il est apparu clairement que Gabriel Attal s’inscrivait mais de manière détaillée dans les pas du président de la république en déroulant un énorme tapis de mesures en forme d’auberge espagnole et souvent contradictoires. Un discours cependant brillant sur la forme parfois, sportif mais assez vide sur le fond. Exemple quand il termine en disant la nécessité « de regarder vers l’avenir « en fin d’allocution. Exemple encore quand il réaffirme la nécessité aussi de la souveraineté nationale partout. Un vœu pieux qui n’a évidemment aucune chance d’aboutir dans un pays qui se nourrit des échanges internationaux (A qui par exemple va-t-on vendre les avions de Dassault ou les avions d’Airbus ?) dans les deux sens y compris concernant l’agriculture. De grands manques enfin celui concernant la géopolitique, le risque de guerre, la politique industrielle à peine amorcée, la crise du logement et l’islamisme rampant qui menace l’unité du pays

Gabriel Attal a également glissé un mot pour les agriculteurs « qui travaillent matin, midi et soir pour nous nourrir ». Il a mis l’accent sur la nécessité de « reconquérir notre souveraineté française et européenne », vantant notamment la politique de réindustrialisation, puis s’adressant au milieu agricole :

« Nos agriculteurs incarnent des valeurs fondamentales : le travail, l’effort et la liberté d’entreprendre. Notre agriculture est une force et notre fierté. Il doit y avoir une exception agricole française », a-t-il défendu.

Outre le dossier agricole, Gabriel Attal a tenu à répondre aux attentes des classes moyennes, « ceux qui ne peuvent compter que sur leur boulot et ont le sentiment de ne rien recevoir en retour », à l’heure où l’inflation reste supérieure à 3%.

Le Premier ministre a profité de son discours pour cibler les branches professionnelles, dont le salaire minimum est inférieur au Smic.

« Je n’exclus aucune mesure pour y parvenir », a averti le locataire de Matignon. Gabriel Attal a également fait part de son intention de valoriser la « promotion salariale » :

« Je l’assume, il faut désmicardiser la France ! », a-t-il lancé.

« Dès le prochain projet de loi de finances (…) nous commencerons à réformer ce système », a-t-il poursuivi. Plus concrètement, « aujourd’hui, pour augmenter de 100 euros le revenu d’un employé au Smic, l’employeur devra débourser 238 euros de plus », a explicité l’ancien ministre de l’Education nationale.

« Quant au salarié, il perdra 39 euros de prime d’activité, verra sa CSG et ses cotisations sociales augmenter de 26 euros et pourrait payer l’impôt sur le revenu », a-t-il poursuivi.

En bref, « il n’y a quasiment plus aucun intérêt pour quiconque à augmenter un salarié au Smic », a-t-il déploré.

Dans la foulée, Gabriel Attal a, également, rappelé la promesse du chef de l’Etat en janvier de baisser l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes, à hauteur de 2 milliards d’euros dès 2025.

La réforme de l’assurance chômage a, elle aussi, été citée « pour inciter à la reprise d’emploi sans tabou ».

« Nous combattrons également toutes les trappes à inactivité », a ajouté le chef du gouvernement, qui a rappelé que l’exécutif maintenait son « objectif de plein-emploi ».

Une nouvelle étape de la réforme du droit du travail a été actée à l’été, « dans un élan de simplification » a-t-il complété. Toujours dans cette « logique », le Premier ministre a promis de « simplifier les normes » administratives de manière globale.

« Tous les organes et organismes qui ne se seront pas réunis dans les douze derniers mois seront supprimés », a-t-il averti, annonçant par la même occasion le dépôt d’une deuxième loi industrie verte dans les prochains mois.

L’épineuse question du logement n’a pas non plus été oubliée. Au total, cinq mesures ont été rappelées, parfois, sans précisions : la simplification du diagnostic de performance énergétique (DPE) ; simplifier l’accès à Ma Prime Rénov’ ; faciliter la densification ; lever les contraintes sur le zonage ; accélérer les procédures.

« Nous répondrons à cette crise du logement en créant un choc d’offre », a-t-il asséné.

Pour inciter les maires à développer du logement social, « nous allons [leur] donner la main pour la première attribution dans les nouveaux logements sociaux construits sur leur commune », a-t-il poursuivi. Pour ce faire, l’exécutif prévoit de revoir le décompte des logements sociaux que les communes doivent respecter au titre de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU).

« Vous le savez, d’ici 2025, toutes les communes soumises à la loi SRU doivent posséder au moins un quart de logements sociaux sur leur territoire. Nous proposerons d’ajouter pour une part les logements intermédiaires, accessibles à la classe moyenne, dans ce calcul », a détaillé le Premier ministre, qui entend « procéder à des réquisitions pour des bâtiments vides, notamment des bâtiments de bureaux ».

Aux deux-tiers de son discours, Gabriel Attal a mis l’accent sur la tenue des finances publiques, fustigeant les mesures fiscales régulièrement dégainées par l’opposition.

« Nous tiendrons le même cap : repasser sous les 3% de déficit public d’ici 2027, grâce à plus de croissance, plus d’activité et à la maîtrise de nos dépenses ; pas grâce à trop d’impôts », a-t-il soutenu.

« Le préalable du réarmement de la France, c’est la responsabilité budgétaire », a estimé le jeune Premier ministre.

Comme un clin d’œil à la récente décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration, le Premier ministre a réaffirmé la position ferme de l’exécutif sur ce dossier. Dans le même temps, il a promis la « régularisation des médecins étrangers » exerçant en France, pour répondre à la crise du milieu médical, sous pression. Il a annoncé la nomination d’un émissaire, destiné à capter les talents dans ce domaine au-delà des frontières hexagonales.

Au cours de son discours, Gabriel Attal a opté pour une posture sécuritaire, mettant l’accent sur la réinstauration d’une forme d’autorité, notamment pour ceux versant dans la délinquance, au plus jeune âge. « Nous allons geler les avoirs des trafiquants de drogues qui sont identifiés », a-t-il, en outre, ajouté.

Enfin, au terme de son discours, le locataire de Matignon est revenu sur la question écologique. « Je crois que nous ne ferons pas l’écologie contre le peuple, a-t-il jugé, citant les agriculteurs et automobilistes. Nous allons continuer à bâtir ensemble une écologie populaire, à la française. »

Après s’être félicité de la politique de décarbonation de l’industrie – visant les 50 sites les plus polluants -, il a annoncé une mesure équivalente pour les cinquante sites rejetant le plus de plastiques dans les mois à venir. Il a également vanté l’utilisation du nucléaire, tout en développant les énergies renouvelables.

« Nous lancerons un service civique écologique », a-t-il complété, à destination des plus jeunes, souhaitant s’engager pour la planète.

Discours à l’assemblée Attal veut une France « pleinement souveraine » !

Discours à l’assemblée Attal veut une France « pleinement souveraine » !


Comme d’habitude, les médias auront trouvé un certain talent après un grand discours de responsables politiques comme le premier ministre. Il s’agissait là du premier de Gabriel Attal devant l’assemblée nationale. Une double difficulté pour lui d’abord ce discours avait été préempté par Macron lui-même dans sa conférence de presse fleuve récente. En outre, il est apparu clairement que Gabriel Attal s’inscrivait mais de manière détaillée dans les pas du président de la république en déroulant un énorme tapis de mesures en forme d’auberge espagnole et souvent contradictoires. Un discours cependant brillant sur la forme parfois, sportif mais assez vide sur le fond. Exemple quand il termine en disant la nécessité « de regarder vers l’avenir « en fin d’allocution. Exemple encore quand il réaffirme la nécessité aussi de la souveraineté nationale partout. Un vœu pieux qui n’a évidemment aucune chance d’aboutir dans un pays qui se nourrit des échanges internationaux (A qui par exemple va-t-on vendre les avions de Dassault ou les avions d’Airbus ?) dans les deux sens y compris concernant l’agriculture. De grands manques enfin celui concernant la géopolitique, le risque de guerre, la politique industrielle à peine amorcée, la crise du logement et l’islamisme rampant qui menace l’unité du pays

Gabriel Attal a également glissé un mot pour les agriculteurs « qui travaillent matin, midi et soir pour nous nourrir ». Il a mis l’accent sur la nécessité de « reconquérir notre souveraineté française et européenne », vantant notamment la politique de réindustrialisation, puis s’adressant au milieu agricole :

« Nos agriculteurs incarnent des valeurs fondamentales : le travail, l’effort et la liberté d’entreprendre. Notre agriculture est une force et notre fierté. Il doit y avoir une exception agricole française », a-t-il défendu.

Outre le dossier agricole, Gabriel Attal a tenu à répondre aux attentes des classes moyennes, « ceux qui ne peuvent compter que sur leur boulot et ont le sentiment de ne rien recevoir en retour », à l’heure où l’inflation reste supérieure à 3%.

Le Premier ministre a profité de son discours pour cibler les branches professionnelles, dont le salaire minimum est inférieur au Smic.

« Je n’exclus aucune mesure pour y parvenir », a averti le locataire de Matignon. Gabriel Attal a également fait part de son intention de valoriser la « promotion salariale » :

« Je l’assume, il faut désmicardiser la France ! », a-t-il lancé.

« Dès le prochain projet de loi de finances (…) nous commencerons à réformer ce système », a-t-il poursuivi. Plus concrètement, « aujourd’hui, pour augmenter de 100 euros le revenu d’un employé au Smic, l’employeur devra débourser 238 euros de plus », a explicité l’ancien ministre de l’Education nationale.

« Quant au salarié, il perdra 39 euros de prime d’activité, verra sa CSG et ses cotisations sociales augmenter de 26 euros et pourrait payer l’impôt sur le revenu », a-t-il poursuivi.

En bref, « il n’y a quasiment plus aucun intérêt pour quiconque à augmenter un salarié au Smic », a-t-il déploré.

Dans la foulée, Gabriel Attal a, également, rappelé la promesse du chef de l’Etat en janvier de baisser l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes, à hauteur de 2 milliards d’euros dès 2025.

La réforme de l’assurance chômage a, elle aussi, été citée « pour inciter à la reprise d’emploi sans tabou ».

« Nous combattrons également toutes les trappes à inactivité », a ajouté le chef du gouvernement, qui a rappelé que l’exécutif maintenait son « objectif de plein-emploi ».

Une nouvelle étape de la réforme du droit du travail a été actée à l’été, « dans un élan de simplification » a-t-il complété. Toujours dans cette « logique », le Premier ministre a promis de « simplifier les normes » administratives de manière globale.

« Tous les organes et organismes qui ne se seront pas réunis dans les douze derniers mois seront supprimés », a-t-il averti, annonçant par la même occasion le dépôt d’une deuxième loi industrie verte dans les prochains mois.

L’épineuse question du logement n’a pas non plus été oubliée. Au total, cinq mesures ont été rappelées, parfois, sans précisions : la simplification du diagnostic de performance énergétique (DPE) ; simplifier l’accès à Ma Prime Rénov’ ; faciliter la densification ; lever les contraintes sur le zonage ; accélérer les procédures.

« Nous répondrons à cette crise du logement en créant un choc d’offre », a-t-il asséné.

Pour inciter les maires à développer du logement social, « nous allons [leur] donner la main pour la première attribution dans les nouveaux logements sociaux construits sur leur commune », a-t-il poursuivi. Pour ce faire, l’exécutif prévoit de revoir le décompte des logements sociaux que les communes doivent respecter au titre de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU).

« Vous le savez, d’ici 2025, toutes les communes soumises à la loi SRU doivent posséder au moins un quart de logements sociaux sur leur territoire. Nous proposerons d’ajouter pour une part les logements intermédiaires, accessibles à la classe moyenne, dans ce calcul », a détaillé le Premier ministre, qui entend « procéder à des réquisitions pour des bâtiments vides, notamment des bâtiments de bureaux ».

Aux deux-tiers de son discours, Gabriel Attal a mis l’accent sur la tenue des finances publiques, fustigeant les mesures fiscales régulièrement dégainées par l’opposition.

« Nous tiendrons le même cap : repasser sous les 3% de déficit public d’ici 2027, grâce à plus de croissance, plus d’activité et à la maîtrise de nos dépenses ; pas grâce à trop d’impôts », a-t-il soutenu.

« Le préalable du réarmement de la France, c’est la responsabilité budgétaire », a estimé le jeune Premier ministre.

Comme un clin d’œil à la récente décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration, le Premier ministre a réaffirmé la position ferme de l’exécutif sur ce dossier. Dans le même temps, il a promis la « régularisation des médecins étrangers » exerçant en France, pour répondre à la crise du milieu médical, sous pression. Il a annoncé la nomination d’un émissaire, destiné à capter les talents dans ce domaine au-delà des frontières hexagonales.

Au cours de son discours, Gabriel Attal a opté pour une posture sécuritaire, mettant l’accent sur la réinstauration d’une forme d’autorité, notamment pour ceux versant dans la délinquance, au plus jeune âge. « Nous allons geler les avoirs des trafiquants de drogues qui sont identifiés », a-t-il, en outre, ajouté.

Enfin, au terme de son discours, le locataire de Matignon est revenu sur la question écologique. « Je crois que nous ne ferons pas l’écologie contre le peuple, a-t-il jugé, citant les agriculteurs et automobilistes. Nous allons continuer à bâtir ensemble une écologie populaire, à la française. »

Après s’être félicité de la politique de décarbonation de l’industrie – visant les 50 sites les plus polluants -, il a annoncé une mesure équivalente pour les cinquante sites rejetant le plus de plastiques dans les mois à venir. Il a également vanté l’utilisation du nucléaire, tout en développant les énergies renouvelables.

« Nous lancerons un service civique écologique », a-t-il complété, à destination des plus jeunes, souhaitant s’engager pour la planète.

Politique -Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Politique -Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

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