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Zones à faibles émissions assouplies : mesure insuffisant pour l’association « Respire »

Zones à faibles émissions assouplies : mesure insuffisant pour l’association « Respire »

Suite aux annonces du ministère de l’Ecologie pour assouplir les restrictions des Zones à faibles émissions dans plusieurs métropoles, l’association Respire fait part de sa colère. Pour le président de Respire, « la qualité de l’air ne s’améliore pas en France ». intreview dans Franceinfo. Un point de vue qui évidemment sera contestée pour des automobiliste modestes éloignés des centres-villes.

Calendrier, contrôle, périmètre, dérogations : où en est la mise en place des ZFE en France ?

« La qualité de l’air s’améliore, mais elle est mauvaise en France », rappelle Tony Renucci. « Il y a des gens qui meurent chaque année. On ne peut pas annoncer qu’on a respecté des seuils d’émission alors qu’ils sont beaucoup trop élevés par rapport à l’urgence sanitaire et qu’ils sont même en cours de révision par l’Union européenne. »

Les nouvelles mesures annoncées vont-elles rendre les ZFE plus populaires ?

Tony Renucci : Je pense surtout que les mesures annoncées enterrent les ZFE. Ce qui a été annoncé, c’est un renoncement. En plus, c’est très hypocrite. On ne peut pas annoncer qu’on a respecté des seuils d’émission alors qu’on sait aujourd’hui qu’ils sont beaucoup trop élevés par rapport à l’urgence sanitaire et qu’ils sont même en cours de révision par l’Union européenne.

Soit le gouvernement ne connaît pas du tout le sujet, soit il le fait en connaissance de cause et donc, dans ce cas, c’est un renoncement hypocrite et même dangereux pour la santé publique. Je pense que c’est un scandale.

Vous dénoncez une sorte d’amateurisme de la part de l’Etat et de ceux qui ont fait ce rapport ?

Ils n’ont rien compris à l’urgence de la qualité de l’air. Ce n’est pas sérieux, d’autant plus que j’étais membre de ce comité ZFE. Je suis donc vraiment surpris de voir ce qui en sort. Je pense que c’est juste une mesure de complaisance, peut-être pour soigner la popularité. En-tout-cas, ça n’est pas une mesure de santé publique ni d’amélioration de la qualité de l’air.

On ne peut pas donner un message contre-productif qui laisse à penser qu’il n’y a plus besoin de faire d’efforts parce que la situation s’améliore. Non, il y a des gens qui meurent chaque année, il y a des maladies.

Les dérogations pour les petits rouleurs, ça ne va pas dans le bon sens pour vous ?

Pris isolément, ça pouvait tout à fait s’entendre. L’association Respire l’avait déjà proposé dans son Livre blanc, mais en demandant en complément d’autres mesures de restriction de circulation. Il fallait aborder les sujets qui fâchent, sur le calendrier, sur la révision des vignettes Crit’Air, sur la stratégie industrielle, notamment en termes de véhicules électriques intermédiaires.

Mais là, vous vous rendez compte du message qu’on envoie à la population ? C’est une façon de dire qu’il n’y a plus besoin de faire des efforts et que tout va bien. Ce n’est pas du tout le cas ! La qualité de l’air est mauvaise en France. Elle s’améliore, mais elle est mauvaise. C’est complètement contre-productif. Je ne comprends pas ces annonces.

Le doublement de l’aide aux personnes les plus modestes est-il également incohérent ou insuffisant, selon vous ?

Non, c’est bien ! Tout ce qui permet d’améliorer les aides et de permettre la reconversion ira dans le bon sens. Ça, je ne critique pas. Mais on ne va pas juste augmenter les aides si à côté, on n’a pas des mesures qui encouragent soit au changement de véhicule soit au changement de mobilité. C’est ça la lutte contre la pollution. Ce n’est pas juste donner des aides. Là, il n’y a pas de cohérence, pas de stratégie, pas de cap.

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L’association franco-russe: Enquête pour corruption !

L’association franco-russe: Enquête pour corruption !

Avec l’enquête pour corruption concernant l’association franco-russe dirigé notamment par l’eurodéputé du « Rassemblement national » Thierry Mariani, on comprend mieux les atermoiements de ce dernier pour condamner l’agression russe en Ukraine. Récemment encore sur les chaînes d’info, il manifestait les plus grandes réticences pour imputer la responsabilité de la guerre en Ukraine à la Russie. Une posture qui n’est guère étonnant en raison de liens avec la Russie qui font aujourd’hui l’objet d’une enquête pour corruption.

Mariani et Pozzo di Borgo (ancien député) auraient notamment bénéficié, selon Le Monde, de voyages financés par la Russie et la justice chercherait, selon une source proche du dossier, à savoir dans quelle mesure ces cadeaux auraient pu servir de contreparties à des prises de position favorables à la Russie.

L’association Dialogue franco-russe a été créée en 2004 sous le patronage des présidents Jacques Chirac et Vladimir Poutine. Elle se présente comme «un instrument privilégié de communication entre les milieux politiques, économiques et culturels des deux pays» et se donne pour objectif de «contribuer à l’approfondissement des relations stratégiques et du partenariat privilégié entre la France et la Russie».

Contacté par l’AFP, Thierry Mariani a déclaré «tomber des nues» en affirmant «avoir découvert par la presse l’existence de ces enquêtes». Il a relevé que «le signalement de Tracfin était intervenu un mois avant les élections régionales» auxquelles il était candidat et que cela faisait «un an et demi» que des enquêtes étaient menées sans qu’il le sache.
À lire aussiLa justice russe publie les détails du «rééchelonnement» du prêt du RN

Le député européen a évoqué une «perquisition» dans les locaux de l’association, mais, a-t-il dit, les enquêteurs s’intéressaient au «directeur». Thierry Mariani a affirmé en outre que les comptes de l’association étaient «transparents et contrôlés». «Je n’ai jamais perçu de rétribution» de Dialogue franco-russe et «je ne détiens aucune action dans une entreprise russe», a-t-il poursuivi.
Thierry Mariani a annoncé qu’il écrirait aux «autorités» pour demander à «être entendu», afin de «savoir de quoi il retournait». Thierry Mariani a ajouté que l’association, faute de cotisations, avait «rendu les clés du local» qu’elle occupait. Sollicité par l’AFP, Yves Pozzo di Borgo n’a pas souhaité réagir.

Crise Energie -Plan de sobriété du gouvernement : « C’est dérisoire » ( André Laignel, de l’Association des maires de France)

Crise Energie -Plan de sobriété du gouvernement : « C’est dérisoire » (Laignel, de l’Association des maires de France)


« C’est dérisoire par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvons », fustige mercredi 5 octobre sur franceinfo, André Laignel, maire d’Issoudun et premier vice-président délégué de l’Association des maires de France, alors que le gouvernement dévoilera jeudi son plan de sobriété. Selon les informations de franceinfo, il prévoit de couper l’eau chaude dans les toilettes des administrations, inciter au télétravail ou encore baisser le chauffage à 18° dans les bâtiments administratifs alors qu’il est déjà théoriquement limité à 19. Ces mesures ne sont « pas suffisantes », pour André Laignel.

franceinfo : Pensez-vous que ces mesures annoncées par le gouvernement sont suffisantes ?
André Laignel : Suffisantes, certainement pas. Nous sommes toujours preneurs de conseils mais nous n’avons pas attendu ceux du gouvernement dans la plupart des domaines dans lesquels il les profère. C’est dérisoire par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Le gouvernement parle de 10% d’économie mais tous les contrats que nous sommes en train de passer pour les énergies sont entre 200 et 500% d’augmentation.
Vous auriez préféré des mécanismes pour réduire les coûts plutôt que des conseils d’économie ?
Évidemment et ça fait des mois et des mois que nous faisons des propositions au gouvernement. Nous sommes devant un mur financier que nous ne serons pas capables de franchir. Il y a des centaines de communes qui ne seront pas en capacité de faire face aux nouveaux tarifs qui nous sont proposés chaque fois que nous sommes obligés de changer de contrat. Ce que nous demandons c’est qu’il y ait un bouclier énergétique comme il en existe un pour les entreprises et les particuliers, les communes n’ont aucun bouclier aujourd’hui. La ville de Mulhouse a passé des appels d’offres et elle doit faire face à des augmentations de 478%, en Bretagne c’est 225% d’augmentation. Nous proposons que l’Etat, les collectivités, les syndicats d’énergie soient réunis d’urgence, à l’initiative du gouvernement.
Baisser la température dans les gymnases, dans les piscines municipales c’est utile ?
On n’a pas attendu ces recommandations pour prendre ces mesures. A Issoudun dans ma ville, c’est le cas depuis de très nombreuses semaines, nous avons prévu au moment du passage à l’heure d’hiver d’éteindre un certain nombre d’éclairages publics. Le catalogue qui est présenté c’est en définitive des suggestions avancées par les maires eux-mêmes. Nous n’avons pas de désaccord avec le gouvernement sur tout cela parce que c’est du bon sens mais ce n’est pas à la hauteur de la situation que nous rencontrons aujourd’hui. Il faut des engagements financiers. Faire de la communication sur un certain nombre de mesures et de mesurettes, ne correspond pas à l’ampleur du sujet.

Energie -Plan de sobriété du gouvernement : « C’est dérisoire » (Laignel, de l’Association des maires de France)

Energie -Plan de sobriété du gouvernement : « C’est dérisoire » (Laignel, de l’Association des maires de France)


« C’est dérisoire par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvons », fustige mercredi 5 octobre sur franceinfo, André Laignel, maire d’Issoudun et premier vice-président délégué de l’Association des maires de France, alors que le gouvernement dévoilera jeudi son plan de sobriété. Selon les informations de franceinfo, il prévoit de couper l’eau chaude dans les toilettes des administrations, inciter au télétravail ou encore baisser le chauffage à 18° dans les bâtiments administratifs alors qu’il est déjà théoriquement limité à 19. Ces mesures ne sont « pas suffisantes », pour André Laignel.

franceinfo : Pensez-vous que ces mesures annoncées par le gouvernement sont suffisantes ?
André Laignel : Suffisantes, certainement pas. Nous sommes toujours preneurs de conseils mais nous n’avons pas attendu ceux du gouvernement dans la plupart des domaines dans lesquels il les profère. C’est dérisoire par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Le gouvernement parle de 10% d’économie mais tous les contrats que nous sommes en train de passer pour les énergies sont entre 200 et 500% d’augmentation.
Vous auriez préféré des mécanismes pour réduire les coûts plutôt que des conseils d’économie ?
Évidemment et ça fait des mois et des mois que nous faisons des propositions au gouvernement. Nous sommes devant un mur financier que nous ne serons pas capables de franchir. Il y a des centaines de communes qui ne seront pas en capacité de faire face aux nouveaux tarifs qui nous sont proposés chaque fois que nous sommes obligés de changer de contrat. Ce que nous demandons c’est qu’il y ait un bouclier énergétique comme il en existe un pour les entreprises et les particuliers, les communes n’ont aucun bouclier aujourd’hui. La ville de Mulhouse a passé des appels d’offres et elle doit faire face à des augmentations de 478%, en Bretagne c’est 225% d’augmentation. Nous proposons que l’Etat, les collectivités, les syndicats d’énergie soient réunis d’urgence, à l’initiative du gouvernement.
Baisser la température dans les gymnases, dans les piscines municipales c’est utile ?
On n’a pas attendu ces recommandations pour prendre ces mesures. A Issoudun dans ma ville, c’est le cas depuis de très nombreuses semaines, nous avons prévu au moment du passage à l’heure d’hiver d’éteindre un certain nombre d’éclairages publics. Le catalogue qui est présenté c’est en définitive des suggestions avancées par les maires eux-mêmes. Nous n’avons pas de désaccord avec le gouvernement sur tout cela parce que c’est du bon sens mais ce n’est pas à la hauteur de la situation que nous rencontrons aujourd’hui. Il faut des engagements financiers. Faire de la communication sur un certain nombre de mesures et de mesurettes, ne correspond pas à l’ampleur du sujet.

L’association, premier fondement d’une démocratie

L’association, premier fondement d’une démocratie

 

Face aux limites de propositions plus consultatives que participatives, tels que la convention citoyenne ou le référendum d’initiative citoyenne, le sociologue plaide dans une tribune au « Monde » pour une vie associative puissante et soutenue. Bref, une démocratie du quotidien opposée à certaines consultations déviantes populistes.

 

Tribune.

 

La résistance des démocraties se pose brutalement avec l’invasion de l’Ukraine et nous interroge sur notre propre crise de la représentation et plus généralement sur la « fatigue » démocratique. En France, la campagne présidentielle, si écourtée soit-elle, ne peut esquiver le sujet de la participation citoyenne.

Les propositions ne manquent pas de la part des candidats, des politistes ou des mouvements citoyens pour renforcer la participation, hors des élections elles-mêmes. Depuis les conventions citoyennes, en passant par les référendums d’initiative citoyenne (RIC), jusqu’à la participation des citoyens au travail législatif ou à une Assemblée constituante, pour citer l’essentiel.

Chaque dispositif présente bien sûr des avantages et des inconvénients, mais tous souffrent des mêmes limites qui ne permettent pas de répondre aux fortes attentes des Français pour une participation la plus large possible. L’ambition de refondation démocratique est pourtant à ce prix.

La première grande limite tient à l’intermittence des formules de participation. On ne réunira pas une convention citoyenne tous les mois, on ne proposera pas un référendum plus d’une fois par an, les citoyens ne passeront pas leur temps à légiférer, et l’organisation d’une Constituante pour une VIe République est un fusil à un coup. La quête d’une démocratie permanente ou continue n’y trouvera pas son compte.

Des « votations » trop limitatives

La deuxième limite porte sur la faible participation effective. Evidente pour les conventions citoyennes qui réunissent tout au plus 150 personnes tirées au sort. Leur représentativité est discutable en raison d’un échantillon réduit de volontaires disponibles, particulièrement motivés par le sujet, ce qui les distingue du reste de la population. Certes, les Français intéressés peuvent participer au débat par procuration, mais sans participation effective du plus grand nombre. Même dans un processus élargi de référendum, les « votations », pour reprendre le terme et l’exemple de la Suisse, se situent autour d’une moyenne de participation de 42 %. Quel que soit le mode de participation proposé, ce sont les plus motivés qui se manifestent.

Enfin, troisième limite, les dispositifs sont généralement plus consultatifs que participatifs. Les questions émanent le plus souvent des pouvoirs en place qui n’en respectent pas toujours le verdict s’il ne répond pas à leurs attentes, à l’instar du référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Ou lors de la récente convention pour le climat dont les conclusions devaient être adoptées « sans filtre ».

Mélenchon parrainé par le président de l’Association des maires de France David Lisnard (LR)

Mélenchon parrainé par le président  de l’Association des maires de France David Lisnard (LR)

 

Le président de l’association des maires de France estime utile d’apporter son parrainage à Mélenchon. D’une certaine manière, il rejoint Bayrou qui souhaitait une qualification de ceux  qui approchent  les 10 % des intentions de vote. Les priver de parrainage constituerait une atteinte au principe démocratique «Trois des principaux candidats à la présidentielle n’ont pas reçu leurs parrainages et on sent bien qu’il y a un problème pour les recueillir, explique le maire de Cannes. Si Jean-Luc Mélenchon, ou Marine Le Pen qui a une implantation ancienne avec un parti politique important et qui est deuxième dans les sondages, ou Éric Zemmour qui a une dynamique, ne pouvaient pas se présenter, cela serait une grave atteinte à la démocratie.»

«Je combats ardemment ses convictions, ses idées, ses valeurs, mais il doit pouvoir concourir», défend David Lisnard qui appelle tous les élus à apporter leurs signatures à tous les leaders «représentatifs». «C’est une question de responsabilité, d’unité civique et d’esprit républicain», précise-t-il.

Sécurité routière : » les 80 km/h », survendus » (l’association 40 millions d’automobilistes)

Sécurité routière : » les  80 km/h », survendus » (l’association 40 millions  d’automobilistes)

Dans une interview sur France Info,  » Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, dénonce l’opération de communication et la récupération politique des 80 km/h.

 

 La hausse du nombre de tués sur les routes concerne beaucoup les cyclistes. Faut-il mieux apprendre à partager la route ?

Pierre Chasseray : C’est évident et c’est un sujet polémique. Je fais partie de ceux qui pensent, avec l’association 40 millions d’automobilistes, qu’on envoie un maximum de gens sur des vélos alors qu’ils n’ont absolument aucun équipement routier. Quand on imagine qu’on envoie les cyclistes dans des voies de bus, il faut se poser les bonnes questions. On n’a pas d’aménagement hors agglomération. On a très peu d’aménagements en ville. Les cyclistes sont des usagers vulnérables. Il est bien évident que dans ces situations, forcément, ce n’est pas sécurisant.

Est-ce que ce n’est pas aussi aux automobilistes de s’adapter à ces nouveaux comportements ?

On a deux façons de voir les choses. Soit on pleure sur le lait répandu, soit on se pose la question de l’avenir. Je pense qu’il faut regarder devant et voir ce qu’on peut mettre en place pour ne pas envoyer des gens sur des vélos comme ça, les mettre dans un flux de circulation et se demander qui porte la responsabilité. Il faudrait prendre exemple sur un pays comme le Danemark qui fait des choses très intelligentes avec des équipements hors agglomération pour les vélos, sur le côté de la route, en dehors de la route, à 2 mètres 50 de la route… Ça me parait un peu plus intelligent que ce qu’on fait en France.

Aussi, il faut aussi faire attention à ne pas faire de l’usager une victime, qui est souvent le cycliste, la victime au sens qu’il n’est pas l’auteur de l’infraction. Il y a aussi, malheureusement, des victimes qui ont commis des infractions.

Peut-on faire un lien entre l’augmentation du nombre de morts sur les routes et les dégradations de radars ?

Ces dégradations ont commencé le 1er juillet 2018. Pourquoi ? Parce qu’il y a eu la mise en place du 80 km/h. 400% d’augmentation de dégradations de radars dès le mois de juillet 2018. Donc ceux qui sont en train de dénoncer les dégradations de radars, ce sont ceux qui ont mis en place la mesure qui a fait déborder le vase. On nous survendu le 80 km/h. on nous a dit ‘ça va sauver une vie par jour’. Ça fait neuf mois, il y a eu 3 mois de baisse de la mortalité, tout le reste c’est de la hausse. Elles sont où les 450 vies sauvées par an à coup sûr du Premier ministre. Il est où le bilan historique d’Edouard Philippe ? Il n’existe pas.

Mais alors, comment on remet un peu de sérénité là-dedans ?

Il faut se poser la question de savoir si une mesure a un effet ou pas. Le 80 km/h n’a pas eu d’effet. C’est un fait, c’est comme ça. Il y a un an, lorsqu’on en parlait sur votre antenne, je passais pour un hurluberlu. Aujourd’hui, on commence à prêter une oreille attentive à ce que dit 40 millions d’automobilistes depuis le départ. Dans le classement des pays de sécurité routière publié par l’Europe, les deux pays en tête, le Danemark et la Grande-Bretagne sont les deux modèles qui sont poussés par l’association 40 millions d’automobilistes. Le modèle suédois qui est vanté par la Sécurité routière vient de dégringoler de quatre places.