Archive pour le Tag 'Corruption'

Affaire corruption Renault : Rachida Dati toujours visée par la justice

Affaire corruption Renault : Rachida Dati toujours visée par la justice

La cour d’appel de Paris a rejeté mardi 2 juin 2024 la demande de la ministre de la Culture Rachida Dati de faire reconnaître la prescription et de mettre fin aux poursuites qui la visent pour corruption notamment depuis 2021 dans un volet de l’affaire Carlos Ghosn.Elle est toujours soupçonnée d’avoir reçu un dûment près de 1 million d’euros pour de pseudos prestations de la part de l’entreprise Renault .

L’ancienne garde des Sceaux et ex-maire du 7e arrondissement de Paris est mise en examen depuis juillet 2021 pour corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public. Elle est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros de la part de RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, sans contrepartie d’un travail réel, entre 2010 et 2012, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019).

 

« Surprise »en Russie : Le ministre adjoint de la Défense arrêté corruption

« Surprise »en Russie : Le ministre adjoint de la Défense arrêté pour corruption

L’arrestation d’un ministre russe ou corruption laisse un peu pantois. En effet si l’on devait arrêter tous les responsables politiques qui pillent les richesses du pays, il n’y avait sans doute plus aucun responsable russe en poste. À commencer par le premier d’entre eux à savoir Poutine qui a dû détourner autour d’une centaine de milliards. La guerre en Ukraine a d’ailleurs démontré l’immense détournement de fonds opérés par les responsables politiques et les oligarques. Conclusion pour le ministre adjoint de la défense russe il s’agit sans doute d’un règlement de compte du FSB (ex KGB).Le ministre adjoint de la Défense russe, Timour Ivanov, a été arrêté pour des accusations de corruption, a déclaré mardi via la messagerie Telegram le principal organe d’investigation du pays, précisant que l’enquête se poursuivait sur des pots-de-vin qu’aurait reçus le membre du gouvernement.

Le porte-parole du Kremlin, cité par les agences de presse officielles russes, a indiqué qu’un rapport d’enquête avait été présenté au président Vladimir Poutine. Le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, avait été informé au préalable que Timour Ivanov allait être arrêté, a ajouté Dmitry Peskov.

Selon le magazine Forbes, Timour Ivanov, expert en cybernétique et industrie nucléaire, est l’un des hommes les plus riches présents au sein des structures sécuritaires de la Russie.

 

 

Henri Proglio , l’ancien patron d’EDF impliqué dans une enquête de corruption

Henri Proglio , l’ancien patron d’EDF impliqué dans une enquête de corruption

 L’enquête porte sur l’activité de consultant que l’ancien patron du fournisseur d’électricité mène avec son cabinet de conseil, Henri Proglio Consulting, fondé en 2015. Outre ces contrats de conseil, décrochés en Russie ou au Congo-Brazzaville, les enquêteurs s’interrogent également sur l’origine des 300.000 euros en espèces retrouvés dans le coffre d’une banque, selon Libération, confirmé par la source judiciaire. Son avocat, Me Jean-Pierre Mignard, a précisé à l’AFP ne pas pouvoir commenter cette enquête, n’ayant pas accès au dossier.

Henri Proglio, EDF et son ancien secrétaire général, Alain Tchernonog, seront jugés du 21 mai au 6 juin pour favoritisme par le tribunal correctionnel pour des contrats passés entre 2010 et 2016 avec des consultants sans mise en concurrence. Une dizaine de consultants seront jugés à leurs côtés pour recel de favoritisme.

Six autres consultants ont déjà été condamnés depuis début 2023 dans le cadre de cette affaire lors de comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), sorte de plaider-coupable. Membre du conseil international de Rosatom, géant public russe du secteur nucléaire, M. Proglio avait annoncé ne pas vouloir démissionner en mars 2022, quelques jours après le déclenchement de la guerre en Ukraine.

 

Corruption Renault : accusée, Rachida Dati contre-attaque avec culot

Corruption Renault : accusée,  Rachida Dati contre-attaque avec culot

L’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy et ex-députée européenne est mise en examen pour corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public depuis juillet 2021, dans l’enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan quand Carlos Ghosn en était le PDG. A l’origine de cette affaire : un flou entre les activités d’avocate et de députée européenne de Rachida Dati. Les soupçons portent sur les 900.000 euros que lui a versés entre 2010 et 2012 RNBV, filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Les investigations ont cherché à déterminer si ses honoraires correspondaient à des activités précises ou s’il s’agissait d’un emploi de complaisance ayant pu masquer un lobbying au Parlement européen, interdit pour les eurodéputés. L’ancienne garde des Sceaux qui conteste les accusations estime de son côté que l’affaire est prescrite !Rachida Dati n’hésite pas à contre-attaquer et à faire citer en justice le PDG actuel de Renault Dominique Sénart.

Dans la citation, le conseil de Rachida Dati affirme que « le but recherché par Jean-Dominique Senard était d’accabler Carlos Ghosn dans une volonté générale de dénigrement et de critique des choix de son prédécesseur (avec) une volonté claire d’omerta, destinée à accabler artificiellement Madame Rachida Dati pour atteindre Carlos Ghosn ».

 

Rachida Dati a saisi le tribunal correctionnel de Nanterre via la procédure dite de « citation directe » afin de faire comparaître Jean-Dominique Senard le 23 mai.

La corruption en cause en Ukraine

La corruption en cause en Ukraine

Dernier scandale en date, un haut responsable du ministère de la défense ukrainienne a été arrêté pour le détournement d’environ 36 millions d’euros destinés à l’achat d’obus d’artillerie en décembre.

La lutte contre la corruption est un des critères fixés par l’Union Européenne pour décider de l’adhésion de l’Ukraine. Pourtant, les scandales s’enchaînent depuis plusieurs mois et la corruption apparaît désormais comme une priorité de l’État. Une situation qui pèse fortement sur le moral des soldats.

Depuis plusieurs mois, pourtant, des mesures sont prises. Volodymyr Zelinsky a annoncé des limogeages spectaculaires de hauts fonctionnaires en septembre, et le ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, a été contraint de démissionner. Des décisions saluées par la plupart des Ukrainiens, même si beaucoup n’y voient finalement que des effets d’affichage. Ils réclament une véritable révolution, avec des peines exemplaires contre la corruption, qu’ils perçoivent comme une trahison à la nation.

Politique–Le pouvoir supprime « Anticor » l’organisme en charge de la surveillance de la corruption

Politique–Le pouvoir supprime « Anticor » l’organisme en charge de la surveillance de la corruption


Il est clair que la plupart des affaires politiques ou financières ont du mal à émerger car il y a souvent une solidarité de fait entre les différentes institutions qui ont à traiter de cette question y compris la justice. Anticor disposait d’un statut officiel pour soulever les questions de corruption; pas un statut pour juger mais un statut pour aider la justice sur des dossiers pour le moins douteux.

Avec Macron et la fin de son régime, nécessairement vont réapparaître des affaires assez trouble liant politique et finance voir conflit d’intérêts.

En supprimant l’agrément de l’association, on supprime en même temps la volonté d’assainir les relations entre l’argent et la politique.

C’est une décision qui vient directement de l’Élysée car la première ministre s’était déclarée favorable à la prolongation de l’agrément d’anticor.
Il faut dire que Macon lui-même pourrait justifier d’une enquête après son départ de l’Élysée. Il y a d’abord les conditions du financement de sa campagne en 2017, dossier qui a été enterré jusque-là. Il y a aussi cette affaire d’Alstom dont on a vendu les turbines à l’Américain GE avant de les faire racheter par EDF qui n’en voulait pas !

Dans l’entourage de Macron des dossiers pourrait réapparaître avec anticor. voir par exemple la nouvelle ministre de la santé qui a obtenu obtenue des pots-de-vin de sociétés pharmaceutiques qui font l’objet d’une enquête de la justice.

La décision de supprimer anticorps est évidemment un déni de justice.

L’agrément de l’association de lutte contre la corruption n’a pas été renouvelé par l’exécutif, qui avait jusqu’au mardi 26 décembre à minuit pour le faire, comme le rapporte franceinfo. Ce non-renouvellement fait suite à l’annulation par le tribunal administratif de Paris en juin dernier du précédent agrément de l’association, une décision confirmée par la cour administrative d’appel de Paris en novembre, indique Le Monde.

Constatant le « refus implicite » de sa nouvelle demande d’agrément, la présidente d’Anticor a noté dans un message envoyé mercredi à franceinfo qu’il arrive « après une instruction de six mois durant laquelle aucun dysfonctionnement ne [leur] a été reproché par le gouvernement et alors même que la Première ministre a considéré en octobre dernier qu’Anticor remplissait toutes les conditions pour être agréée ».

Réactions. « Cette décision ne nous surprend pas malheureusement, car nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement », a poursuivi Elise Van Beneden. L’avocat de l’association, Vincent Brengarth, a de son côté dénoncé « un cadeau de Noël pour les corrupteurs », rapporte Le Monde.

Conséquences. En perdant son agrément, l’association ne pourra plus se constituer partie civile dans des affaires de lutte contre de la corruption présumée, si ses plaintes font l’objet d’un classement sans suite par le procureur de la République. Le fait de se porter partie civile oblige le parquet à transmettre les plaintes à un juge d’instruction, explique Le Monde. Par ailleurs, puisque le précédent agrément a été annulé avec effet rétroactif, les affaires dans lesquelles Anticor a porté plainte avec constitution de partie civile après avril 2021 pourraient être touchées.

La décision définitive sur le renouvellement ou non de l’agrément d’Anticor appartenait au ministère des Affaires étrangères, indique Le Monde. Une source diplomatique a affirmé à France Inter que ce non-renouvellement « ne remet aucunement en cause la détermination de la France à lutter contre la corruption », rappelant que « la possibilité pour cette association comme pour d’autres de signaler des dossiers à la justice et de porter plainte reste intacte »

Le pouvoir supprime anticorps l’organisme en charge de la surveillance de la corruption

Le pouvoir supprime anticorps l’organisme en charge de la surveillance de la corruption


Il est clair que la plupart des affaires politiques ou financières ont du mal à émerger car il y a souvent une solidarité de fait entre les différentes institutions qui ont à traiter de cette question y compris la justice. Anticor disposait d’un statut officiel pour soulever les questions de corruption; pas un statut pour juger mais un statut pour aider la justice sur des dossiers pour le moins douteux.

Avec Macron et la fin de son régime, nécessairement vont réapparaître des affaires assez trouble liant politique et finance voir conflit d’intérêts.

En supprimant l’agrément de l’association, on supprime en même temps la volonté d’assainir les relations entre l’argent et la politique.

C’est une décision qui vient directement de l’Élysée car la première ministre s’était déclarée favorable à la prolongation de l’agrément d’anticor.
Il faut dire que Macon lui-même pourrait justifier d’une enquête après son départ de l’Élysée. Il y a d’abord les conditions du financement de sa campagne en 2017, dossier qui a été enterré jusque-là. Il y a aussi cette affaire d’Alstom dont on a vendu les turbines à l’Américain GE avant de les faire racheter par EDF qui n’en voulait pas !

Dans l’entourage de Macron des dossiers pourrait réapparaître avec anticor. voir par exemple la nouvelle ministre de la santé qui a obtenu obtenue des pots-de-vin de sociétés pharmaceutiques qui font l’objet d’une enquête de la justice.

La décision de supprimer anticorps est évidemment un déni de justice.

L’agrément de l’association de lutte contre la corruption n’a pas été renouvelé par l’exécutif, qui avait jusqu’au mardi 26 décembre à minuit pour le faire, comme le rapporte franceinfo. Ce non-renouvellement fait suite à l’annulation par le tribunal administratif de Paris en juin dernier du précédent agrément de l’association, une décision confirmée par la cour administrative d’appel de Paris en novembre, indique Le Monde.

Constatant le « refus implicite » de sa nouvelle demande d’agrément, la présidente d’Anticor a noté dans un message envoyé mercredi à franceinfo qu’il arrive « après une instruction de six mois durant laquelle aucun dysfonctionnement ne [leur] a été reproché par le gouvernement et alors même que la Première ministre a considéré en octobre dernier qu’Anticor remplissait toutes les conditions pour être agréée ».

Réactions. « Cette décision ne nous surprend pas malheureusement, car nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement », a poursuivi Elise Van Beneden. L’avocat de l’association, Vincent Brengarth, a de son côté dénoncé « un cadeau de Noël pour les corrupteurs », rapporte Le Monde.

Conséquences. En perdant son agrément, l’association ne pourra plus se constituer partie civile dans des affaires de lutte contre de la corruption présumée, si ses plaintes font l’objet d’un classement sans suite par le procureur de la République. Le fait de se porter partie civile oblige le parquet à transmettre les plaintes à un juge d’instruction, explique Le Monde. Par ailleurs, puisque le précédent agrément a été annulé avec effet rétroactif, les affaires dans lesquelles Anticor a porté plainte avec constitution de partie civile après avril 2021 pourraient être touchées.

La décision définitive sur le renouvellement ou non de l’agrément d’Anticor appartenait au ministère des Affaires étrangères, indique Le Monde. Une source diplomatique a affirmé à France Inter que ce non-renouvellement « ne remet aucunement en cause la détermination de la France à lutter contre la corruption », rappelant que « la possibilité pour cette association comme pour d’autres de signaler des dossiers à la justice et de porter plainte reste intacte »

Ukraine dans l’UE: la nécessité d’une sérieuse lutte contre la corruption

Ukraine dans l’UE: la nécessité d’une sérieuse lutte contre la corruption

L’Union européenne vient d’approuver l’ouverture de négociations avec l’Ukraine pour lancer un processus d’adhésion. L’un des critères est la lutte contre la corruption qui a durant des années gangréné le pays. Les mesures prises récemment par le président Zelensky pour lutter contre ce fléau vont dans le bon sens pour améliorer le climat des affaires nécessaire pour attirer les investisseurs pour la reconstruction du pays. Mais certaines zones d’ombre demeurent. Par Eugène Berg, essayiste et diplomate français dans « la Tribune »

La lutte contre la corruption est le premier des critères d’intégration à l’Union européenne (UE), avec laquelle l’Ukraine est officiellement entrée en négociations jeudi 14 décembre, en vue d’une possible adhésion. En plus de satisfaire aux exigences des chancelleries occidentales, les efforts récemment entrepris en ce sens par le président Zelensky visent à rassurer les alliés de l’Ukraine, puisqu’ils sont de nature à offrir au pays un climat des affaires satisfaisant pour, demain, attirer les investissements étrangers indispensables à sa reconstruction. Pour autant, si le volontarisme de l’administration Zelensky, prenant parfois des formes spectaculaires, n’est plus à démontrer, des doutes se font jour quant aux motivations réelles de certaines salves de sanctions, et au manque de transparence présidant au ciblage de telle ou telle société.

Une politique de lutte de plus en plus affirmée contre la corruption
La récente manifestation contre la corruption dans les rues de Kiev le démontre : l’opinion publique ukrainienne est consciente du problème. La corruption figure ainsi en deuxième place des principales préoccupations des Ukrainiens, derrière l’invasion russe, et y est directement liée, puisque les manifestants brandissent régulièrement des pancartes sur lesquelles on peut lire : « Money to the AFU » (« De l’argent pour les forces armées ukrainiennes »). Problème : la confiance des Ukrainiens dans leur président pour mener à bien cette croisade est pour le moins relative. Ainsi, même si Volodymyr Zelensky n’a jamais été directement impliqué dans aucun scandale, 77 % des Ukrainiens pensent qu’il est responsable de la corruption persistante au sein du gouvernement et des administrations militaires locales, selon un sondage réalisé par la Ilko Kucheriv Democratic Initiatives Foundation (DIF).

Pour montrer sa détermination à s’emparer du problème et rassurer son opinion publique au même titre que l’opinion internationale, Zelensky n’hésite pas à lancer de grandes manœuvres, quitte à montrer les muscles. Ainsi, en septembre dernier, plusieurs hauts dirigeants étaient-ils destitués, parmi lesquels le ministre de la Défense Oleksy Reznikov – remaniement qui s’est poursuivi avec le limogeage de six vice-ministres. Cette série de têtes coupées n’est pas la première. En août dernier déjà, Zelensky annonçait le limogeage de l’ensemble des responsables des centres d’enrôlement militaire régionaux : en tout, environ 50. 000 personnes auraient payé des pots-de-vin pour échapper à la conscription. Une purge qui s’est soldée par l’ouverture de procédures judiciaires à l’encontre de 33 officiers de recrutement. Citons également l’enquête diligentée à grand renfort de publicité contre Ihor Kolomoïsky, l’un des oligarques les plus puissants du pays, pour des faits de fraude et de blanchiment d’argent. Mi-novembre enfin, Volodymyr Zelenskiy sanctionnait 37 groupes russes et 108 personnes, dont un ancien Premier ministre et un ancien ministre de l’Éducation. Objectif affiché : lutter contre les enlèvements d’enfants ukrainiens, emmenés en Russie et en Biélorusse, contre l’avis de leurs parents.

Spectaculaires et médiatiques, ces coups de boutoir sont salutaires, puisqu’ils envoient le message qu’aucune sphère n’est épargnée, quel que soit son degré de pouvoir et d’influence au sein des institutions. Pour autant, ils ne suffisent pas à rassurer complètement les observateurs les plus avisés. La corruption a, durant des décennies, sévi au plus haut niveau de la classe politique, et quelques camouflets, même au sommet de l’État, ne suffiront pas à éradiquer un mal systémique, profondément enraciné.

Pour preuve, certaines agences peu transparentes – comme le surpuissant SBU, le Service de sécurité de l’Ukraine – qui jouent un rôle central dans la définition de la liste des sanctions en sont elles-mêmes gangrénées. Dans un entretien pour The Times, Oleksiy Danilov, chef du Conseil national de sécurité, formule lui-même cet aveu d’échec : « Nous avons commis une grave erreur en 1991 en ne fermant pas le KGB, mais en changeant son nom en SBU, et les métastases du KGB sont restées [...] Malheureusement, il faut reconnaitre que nous n’avons pas été en mesure de « nettoyer » tous les systèmes de sécurité. »

Une réalité aggravée par la récente décision de Zelensky d’assimiler la corruption en temps de guerre à la trahison, renforçant le pouvoir du SBU, qui va enquêter sur les mêmes affaires que le NABU (le Bureau national anticorruption d’Ukraine). La crainte de certaines entreprises de se voir sanctionnées pour appuyer des intérêts privés n’est, ainsi, pas de nature à améliorer le climat des affaires. De fait, le risque que la lutte contre la corruption soit dévoyée et profite à quelques-uns au détriment de l’intérêt de tous, autrement dit, qu’elle ne serve à certains dignitaires à régler leurs comptes ou écarter un concurrent, n’est pas à exclure. Ou comment entacher de corruption la lutte contre la corruption elle-même…

Dans un article publié par Politico en mai 2023, la dirigeante de Smart Holding, l’un des plus gros conglomérats d’investissement du pays, affirmait ainsi se battre depuis des mois pour tenter de sauver son groupe d’un raid impliquant certains hauts responsables du gouvernement ukrainien. Une action qui viserait à lui faire vendre sa société à bas prix, et qui serait symptomatique, selon elle, de la façon dont la guerre est utilisée par des acteurs puissants pour s’enrichir en extorquant, pillant et affaiblissant leurs rivaux commerciaux, au mépris de l’État de droit et à grand renfort d’accusations douteuses. Quand ces sociétés ne sont pas tout bonnement ajoutées à la liste des entreprises sanctionnées par le Service de sécurité ukrainien (SBU) pour des raisons très vagues de sécurité nationale.

Le tableau n’est cependant pas si sombre. Globalement, les réformes systémiques entreprises vont dans le bon sens et doivent être poursuivies : citons par exemple la création d’un Bureau national anticorruption (NABU) et d’une Agence nationale pour la prévention de la corruption (NACP). Autre signal positif : dans la foulée du remaniement au ministère de la Défense, la Rada, le Parlement ukrainien, a adopté par 341 voix sur 450 députés une loi rendant publiques les déclarations d’intérêts et de patrimoines de responsables de l’État.

L’Ukraine a obtenu 33 points sur 100 dans l’indice de perception de la corruption (IPC) pour 2022, remontant légèrement dans le classement par rapport à l’année précédente, mais restant à des niveaux très bas. Pour parachever ses efforts, il y a urgence pour le pays à mettre en place des mécanismes plus transparents de sanctions et à systématiser ses efforts, afin qu’une génération de dirigeants corrompus n’en remplace pas une autre. Une nécessité d’autant plus forte dans un pays à la gouvernance en partie défaillante, où la guerre agit comme un catalyseur de détournements au vu de l’augmentation massive de la commande publique et des stratégies d’évitement d’une partie de la population à l’enrôlement. Si l’Ukraine a obtenu un premier signal positif via l’ouverture des négociations devant aboutir à son adhésion à l’UE, ce signal devra encore être confirmé à l’unanimité des pays membres, quand Kiev aura rempli une série de conditions, dont la principale concerne sa lutte efficace contre la corruption. Les prochains mois seront décisifs.

Comme Édouard Philippe récemment Martine Aubry impliquée pour corruption

Comme Édouard Philippe récemment Martine Aubry impliquée pour corruption

Très récemment Édouard Philippe a été impliqué dans une affaire de corruption avec l’attribution de moyens financiers à l’association d’une ancienne adjointe. On pourrait évidemment multiplier les exemples d’attribution douteuse de moyens financiers publics. Ce qui est reproché à Martine Aubry c’est d’avoir acheté le vote d’une ancienne championne de boxe en lui procurant en échange un poste d’employé municipal. Rien n’est impossible évidemment quand on cherche des voix mais il y a aussi un règlement de comptes de la part d’une députée de la majorité battue aux municipales par Martine Aubry.

Selon les informations de BFMTV, le parquet de Lille a ouvert, fin août, une enquête préliminaire pour des faits de corruption et de prise illégale d’intérêts susceptibles d’être reprochés à Martine Aubry et à une sportive, quatre fois championne du monde dans la catégorie poids super-plumes.

Contacté par BFMTV, le parquet de Lille n’a pas démenti l’information, indiquant simplement qu’il n’entendait pas « communiquer sur les plaintes dont il est destinataire ». En l’espèce, plus qu’une plainte, c’est un signalement remontant à près de deux ans qui a conduit le parquet à ouvrir cette enquête le 31 août. Un signalement (article 40) rédigé par Violette Spillebout, députée (Renaissance) du Nord et candidate malheureuse aux élections municipales face à Martine Aubry.

A l’époque, la situation avait heurté le syndicat CFDT qui s’était fendu d’un communiqué pour dénoncer le fait que Licia Boudersa bénéficie, d’un seul coup, d’un contrat au nez et à la barbe de plusieurs vacataires qui attendaient la même chose depuis des années. Mais la campagne pour les municipales avait poursuivi son cours et Martine Aubry avait été réélue pour un quatrième mandat à la mairie de Lille.

Politique et Corruption: Macron apporte son soutien au délit de favoritisme d’ Olivier Dussopt !

Politique et Corruption: Macron apporte son soutien au délit de favoritisme d’ Olivier Dussopt !

Il est clair que cette majorité entretient des relations sulfureuses avec les affaires. Dernière affaire en date, celle du ministre du travail en charge de la réforme des retraites accusé surtout de ne pas avoir respecté le code des marchés publics et d’avoir obtenu en échange de l’entreprise choisie des avantages politiques et matériels.

Logiquement, ce ministre aurait dû démissionner mais en pleine bataille des retraites Macron n’hésite pas à lui apporter son soutien. Une posture qui s’explique car Marcon lui-même a été impliqué dans plusieurs affaires vite enterrées par la justice. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, Emmanuel Macron a donc apporté son « soutien entier et total » à son ministre du Travail, d’après les informations du Parisien. Pour rappel, Olivier Dussopt est soupçonné par la justice de « favoritisme » dans une affaire portant sur un marché public.

Et comble d’hypocrisie Macron a déclaré « On a la chance d’avoir un ministre courageux et compétent », alors qu’Olivier Dussopt défend avec ses collègues de l’exécutif le projet de réforme des retraites, dont l’examen a débuté cette semaine à l’Assemblée nationale.

Un article de Mediapart paru le 3 février a révélé que le parquet national financier a retenu contre l’actuel ministre du Travail l’infraction de « favoritisme », dans le cadre d’une enquête sur un contrat de marché public conclu en 2009 avec la Saur, une entreprise de gestion de l’eau. Olivier Dussopt était alors député-maire d’Annonay, en Ardèche. L’information a été confirmée par le ministre du Travail le lendemain de la parution de l’article.

Emmanuel Macron est par ailleurs revenu lors de ce Conseil des ministres sur le timing de la publication de cet article par Mediapart, dont les révélations fragilisent un ministre du Travail et, plus largement, un gouvernement en première ligne pour défendre sa réforme des retraites. « Je ne crois pas au hasard » ( et sans doute pas à l’intégrité NDLR !) , a ainsi lancé le chef de l’Etat, toujours selon les informations du Parisien.

Corruption: Macron apporte son soutien au délit de favoritisme d’ Olivier Dussopt !

Corruption: Macron apporte son soutien au délit de favoritisme d’ Olivier Dussopt !

Il est clair que cette majorité entretient des relations sulfureuses avec les affaires. Dernière affaire en date, celle du ministre du travail en charge de la réforme des retraites accusé surtout de ne pas avoir respecté le code des marchés publics et d’avoir obtenu en échange de l’entreprise choisie des avantages politiques et matériels.

Logiquement, ce ministre aurait dû démissionner mais en pleine bataille des retraites Macron n’hésite pas à lui apporter son soutien. Une posture qui s’explique car Marcon lui-même a été impliqué dans plusieurs affaires vite enterrées par la justice. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, Emmanuel Macron a donc apporté son « soutien entier et total » à son ministre du Travail, d’après les informations du Parisien. Pour rappel, Olivier Dussopt est soupçonné par la justice de « favoritisme » dans une affaire portant sur un marché public.

Et comble d’hypocrisie Macron a déclaré « On a la chance d’avoir un ministre courageux et compétent », alors qu’Olivier Dussopt défend avec ses collègues de l’exécutif le projet de réforme des retraites, dont l’examen a débuté cette semaine à l’Assemblée nationale.

Un article de Mediapart paru le 3 février a révélé que le parquet national financier a retenu contre l’actuel ministre du Travail l’infraction de « favoritisme », dans le cadre d’une enquête sur un contrat de marché public conclu en 2009 avec la Saur, une entreprise de gestion de l’eau. Olivier Dussopt était alors député-maire d’Annonay, en Ardèche. L’information a été confirmée par le ministre du Travail le lendemain de la parution de l’article.

Emmanuel Macron est par ailleurs revenu lors de ce Conseil des ministres sur le timing de la publication de cet article par Mediapart, dont les révélations fragilisent un ministre du Travail et, plus largement, un gouvernement en première ligne pour défendre sa réforme des retraites. « Je ne crois pas au hasard » ( et sans doute pas à l’intégrité NDLR !) , a ainsi lancé le chef de l’Etat, toujours selon les informations du Parisien.

Politique: Olivier Dussopt, favoritisme ou corruption ?

Politique: Olivier Dussopt, favoritisme ou corruption ?

Pour l’instant, le ministre du travail est soupçonné de favoritisme du fait qu’il a traité directement un gros marché sans passer par l’appel d’offres. Les faits ne sont pas qualifiés de corruption pour autant outre le fait que Dussopt ait reçu les cadeaux, il a aussi été aidé financièrement pour sa propagande politique. Une propagande qui lui a permis d’être élu, puis de devenir ministre. La justice en la circonstance fait preuve d’une nuance sémantique assez douteuse dans la qualification des faits!

Bien que l’affaire soit déjà ancienne (2017), elle tombe vraiment mal pour le ministre du travail ety le gouvernement confronté à une gestion pour le moins erratique de la réforme des retraites. La justice retient contre le ministre du travail une infraction de favoritisme pour avoir reçu deux œuvres d’art représentant plusieurs milliers d’euros de la part de la société qui s’apprêtait à signer un contrat pour la distribution d’eau avec la mairie dont il était le maire. Mais le ministre du travail considère qu’un cadeau ne saurait constituer un fait de corruption !

Notons que c’est aussi en 2017 que poussé sans doute par de nouvelles convictions, le ministre du travail fraîchement élu sur une liste du parti socialiste comme député a rejoint en 24 heures le camp de Macron. Curieux chez un responsable qui jusque-là avait slalomé entre les courants socialistes en se montrant particulièrement radical contre la régression sociale notamment aux côtés de Martine Aubry.

Sans doute l’illustration de ce qu’est une partie du monde politique. À savoir pour beaucoup: des professionnels qui entretiennent des relations assez ésotériques avec l’intérêt général au profit de leur déroulement de carrière.

Olivier Dussopt, ancien socialiste relativement radical se montre maintenant l’un des plus tranchant pour condamner tout ce qui s’oppose à la réforme des retraites.

C’est sans doute cette trahison du parti socialiste qui a surtout profité à Olivier Dussopt qui par ailleurs ne se caractérise pas par une grande compétence et un grand charisme mais plutôt par des propos assez confus et zézayants . Mais un portefeuille ministériel vaut bien une conversion politique, d’ailleurs toujours provisoire !

Le parquet national financier (PNF) a donc retenu l’infraction de «favoritisme» pour un futur procès à l’encontre d’Olivier Dussopt qui portera sur un marché public conclu à la fin des années 2000 avec un groupe de traitement de l’eau, un coup dur pour le ministre en première ligne sur la réforme des retraites.
Peu après la publication d’un article vendredi soir de Mediapart sur le sujet, le ministre du Travail a indiqué à l’AFP que le PNF avait retenu l’infraction de «favoritisme» dans une enquête qui concernait initialement deux œuvres d’art reçues en cadeau en 2017.

D’après Mediapart, la perquisition réalisée chez le ministre par les enquêteurs financiers de l’Oclciff (Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales) a mis à jour «des échanges entre Olivier Dussopt et (la Saur) semblant laisser peu de doute sur l’existence d’un arrangement autour d’un marché public daté de 2009-2010», au moment où il était député et maire d’Annonay (Ardèche). Interrogé, le PNF s’est refusé à tout commentaire.

Le PNF avait récemment transmis des éléments de son enquête aux avocats du ministre, une phase dite de «contradictoire», pour qu’ils répondent sur les charges que le ministère public envisageait de retenir. À l’issue de cette phase, le PNF a adressé une «note de synthèse» le 23 janvier aux avocats d’Olivier Dussopt, d’après celui-ci. Il ne reste plus au PNF qu’à formaliser la tenue d’un procès avec l’envoi de citations à comparaître. Selon Mediapart, la Saur pourrait comparaître pour recel de favoritisme.

Mais il y a fort à parier que dans sa grande sagesse, la justice aura à coeur d’ enterrer ce dossier comme bien d’autres; par exemple les conditions de financement de la campagne de Macron.

Politique: Pour Olivier Dussopt, un cadeau, ce n’est pas de la corruption

Politique: Pour Olivier Dussopt, un cadeau, ce n’est pas de la corruption

Bien que l’affaire soit déjà ancienne (2017), elle tombe vraiment mal pour le ministre du travail confronté à une gestion pour le moins erratique de la réforme des retraites. La justice retient contre le ministre du travail une infraction de favoritisme pour avoir reçu deux œuvres d’art représentant plusieurs milliers d’euros de la part de la société qui s’apprêtait à signer un contrat pour la distribution d’eau avec la mairie dont il était le maire. Mais le ministre du travail considère qu’un cadeau ne saurait constituer un fait de corruption !

Notons que c’est aussi en 2017 que poussé sans doute par de nouvelles convictions, le ministre du travail fraîchement élu sur une liste du parti socialiste comme député a rejoint en 24 heures le camp de Macron. Curieux chez un responsable qui jusque-là avait slalomé entre les courants socialistes en se montrant particulièrement radical contre la régression sociale notamment aux côtés de Martine Aubry.

Sans doute l’illustration de ce qu’est une partie du monde politique. À savoir pour beaucoup: des professionnels qui entretiennent des relations assez ésotériques avec l’intérêt général au profit de leur déroulement de carrière.

Olivier Dussopt, ancien socialiste relativement radical se montre maintenant l’un des plus tranchant pour condamner tout ce qui s’oppose à la réforme des retraites.

C’est sans doute cette trahison du parti socialiste qui a surtout profité à Olivier Dussopt qui par ailleurs ne se caractérise pas par une grande compétence et un grand charisme mais plutôt par des propos assez confus et zézayants . Mais un portefeuille ministériel vaut bien une conversion politique, d’ailleurs toujours provisoire !

Le parquet national financier (PNF) a donc retenu l’infraction de «favoritisme» pour un futur procès à l’encontre d’Olivier Dussopt qui portera sur un marché public conclu à la fin des années 2000 avec un groupe de traitement de l’eau, un coup dur pour le ministre en première ligne sur la réforme des retraites.
Peu après la publication d’un article vendredi soir de Mediapart sur le sujet, le ministre du Travail a indiqué à l’AFP que le PNF avait retenu l’infraction de «favoritisme» dans une enquête qui concernait initialement deux œuvres d’art reçues en cadeau en 2017.

D’après Mediapart, la perquisition réalisée chez le ministre par les enquêteurs financiers de l’Oclciff (Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales) a mis à jour «des échanges entre Olivier Dussopt et (la Saur) semblant laisser peu de doute sur l’existence d’un arrangement autour d’un marché public daté de 2009-2010», au moment où il était député et maire d’Annonay (Ardèche). Interrogé, le PNF s’est refusé à tout commentaire.

Le PNF avait récemment transmis des éléments de son enquête aux avocats du ministre, une phase dite de «contradictoire», pour qu’ils répondent sur les charges que le ministère public envisageait de retenir. À l’issue de cette phase, le PNF a adressé une «note de synthèse» le 23 janvier aux avocats d’Olivier Dussopt, d’après celui-ci. Il ne reste plus au PNF qu’à formaliser la tenue d’un procès avec l’envoi de citations à comparaître. Selon Mediapart, la Saur pourrait comparaître pour recel de favoritisme.

Mais il y a fort à parier que dans sa grande sagesse, la justice aura à coeur d’ enterrer ce dossier comme bien d’autres; par exemple les conditions de financement de la campagne de Macron.

Soupçons de corruption à BFMTV

Soupçons de corruption à BFM télé

Société des journalistes (SDJ) de BFMTV a fait état «de soupçons d’ingérence concernant un journaliste». «Si les faits rapportés sont exacts, ils sont graves et condamnables», souligne la SDJ.

Cette affaire révèle cependant la question fondamentale de l’indépendance des journalistes par rapport aux groupes de pressions financiers et politiques. De ce point de vue,la mobilisation actuelle concernant les retraites montre bien que l’élite des journalistes se montre actuellement très écartelée entre leur position de soutien par principe à la réforme et l’opposition de l’opinion dont il doit forcément tenir compte pour des questions d’audience.

La quasi-totalité des grands médias sont sous influence des groupes financiers ou du gouvernement (qui sont parfois les mêmes).

Consciemment mais souvent inconsciemment, les élites médiatiques soutiennent de manière quasi inconditionnelle la nécessité pour les Français d’adhérer à la réforme des retraites. Le problème c’est qu’ils se fondent surtout sur l’opinion et les conditions de travail de leur sphère de connaissances, de leur entourage. Comme les politiques, ils ont tendance à réduire la problématique au champ sociologique auquel ils appartiennent et qui les influencent.

Concernant l’affaire Rachid M’Barki, l’enquête vise des «infos diffusées dans ce journal de la nuit entre minuit et 4H30 du matin, qui seraient passées à l’antenne sans être validées par la chaîne habituelle, c’est-à-dire le rédacteur en chef», a poursuivi cette source interne.

L’enquête doit déterminer «si ce contenu était sous une influence quelconque» et si des images diffusées à l’antenne «venaient de l’extérieur». Au centre des interrogations figure un sujet sur un forum économique entre le Maroc et l’Espagne organisé en juin. En lançant le sujet, selon un extrait encore visible sur les réseaux sociaux, Rachid M’Barki indique que ce forum a été «rendu possible par le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays depuis la reconnaissance par l’Espagne du Sahara marocain».

Cette expression désigne le Sahara occidental, région contrôlée en grande partie par le Maroc mais revendiquée par le Front Polisario soutenu par l’Algérie. Cette question est source de tensions entre Rabat et Alger. Interrogé par Politico, Rachid M’Barki a admis avoir «utilisé des infos qui (lui) venaient d’informateurs» et qui n’ont «pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction» !.

Politique et corruption institutions européennes: Faire le ménage

Politique et corruption institutions européennes: Faire le ménage

Raphaël Glucksmann, Député européen, estime que suite à la corruption découverte au Parlement européen qu’il convient de faire le ménage vis-à-vis des pays étrangers.
L’intéressé est chargé de diriger une commission sur l’ingérence étrangère. Dommage que la même commission n’ait pas élargi son champ d’activité en intégrant en fait l’influence grandissante des milliers et des milliers d’organisations de lobbying au service d’intérêts particuliers. Certes, la corruption de la part d’États est inadmissible mais elle n’est pas davantage acceptable de la part d’organisations professionnelles ou d’intérêts particuliers.

Les institutions européennes compteraient 25 000 lobbyistes qui paraît-il seraient utiles pour aider à la rédaction les textes européens. On se demande bien alors à quoi servent les dizaines de milliers de fonctionnaires européens!

On connaît évidemment le processus de corruption qui commence par une rencontre classique, puis une invitation au restaurant ensuite dans un établissement de luxe avant l’octroi de cadeaux et d’enveloppes financières. Les élus européens ne sont en réalité contrôlés par personne. En France, ils sont élus sur des listes bloquées et un peu près inconnus des électeurs.

Le contrôle est à peu près inconsistant tant dans les pays d’origine des élus qu’au niveau européen. Tout ce qu’on a trouvé jusqu’alors c’est que certains assistants parlementaires européens travaillaient aussi pour leur pays d’origine comme si on pouvait distinguer les deux natures d’activité. Un vrai constat d’hypocrisie.

«Il faut faire le ménage dans nos institutions», a estimé mercredi 21 décembre Raphaël Glucksmann, président de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère au Parlement européen, au cœur d’un scandale de corruption impliquant le Qatar.

«Nos institutions ont été bien trop ouvertes aux intérêts de régimes étrangers qui sont en plus richissimes et corrupteurs», a dénoncé le député européen sur France 2 en citant comme exemples «le Qatar, la Russie, la Chine, l’Azerbaïdjan». Raphaël Glucksmann a vivement critiqué «une sorte de Far-West où des régimes étrangers peuvent venir faire leur shopping».

Début décembre, plusieurs centaines de milliers d’euros en liquide ont été retrouvées au domicile de Éva Kaïlí, ancienne vice-présidente du Parlement européen qui a été écrouée dans cette affaire. La justice belge la soupçonne d’avoir agi, en échange, en faveur des intérêts qatari au sein de l’instance européenne.

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