Archive pour le Tag 'dérisoire'

Plan de sobriété énergétique du gouvernement : « C’est dérisoire » (Laignel,vice pésident de de l’Association des maires de France

Plan de sobriété énergétique du gouvernement : « C’est dérisoire » (Laignel,vice pésident de de l’Association des maires de France)


« C’est dérisoire par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvons », fustige mercredi 5 octobre sur franceinfo, André Laignel, maire d’Issoudun et premier vice-président délégué de l’Association des maires de France, alors que le gouvernement a développé jeudi son plan de sobriété. Il il prévoit de couper l’eau chaude dans les toilettes des administrations, inciter au télétravail ou encore baisser le chauffage à 18° dans les bâtiments administratifs alors qu’il est déjà théoriquement limité à 19. Ces mesures ne sont « pas suffisantes », pour André Laignel.

franceinfo : Pensez-vous que ces mesures annoncées par le gouvernement sont suffisantes ?
André Laignel : Suffisantes, certainement pas. Nous sommes toujours preneurs de conseils mais nous n’avons pas attendu ceux du gouvernement dans la plupart des domaines dans lesquels il les profère. C’est dérisoire par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Le gouvernement parle de 10% d’économie mais tous les contrats que nous sommes en train de passer pour les énergies sont entre 200 et 500% d’augmentation.
Vous auriez préféré des mécanismes pour réduire les coûts plutôt que des conseils d’économie ?
Évidemment et ça fait des mois et des mois que nous faisons des propositions au gouvernement. Nous sommes devant un mur financier que nous ne serons pas capables de franchir. Il y a des centaines de communes qui ne seront pas en capacité de faire face aux nouveaux tarifs qui nous sont proposés chaque fois que nous sommes obligés de changer de contrat. Ce que nous demandons c’est qu’il y ait un bouclier énergétique comme il en existe un pour les entreprises et les particuliers, les communes n’ont aucun bouclier aujourd’hui. La ville de Mulhouse a passé des appels d’offres et elle doit faire face à des augmentations de 478%, en Bretagne c’est 225% d’augmentation. Nous proposons que l’Etat, les collectivités, les syndicats d’énergie soient réunis d’urgence, à l’initiative du gouvernement.

Baisser la température dans les gymnases, dans les piscines municipales c’est utile ?
On n’a pas attendu ces recommandations pour prendre ces mesures. A Issoudun dans ma ville, c’est le cas depuis de très nombreuses semaines, nous avons prévu au moment du passage à l’heure d’hiver d’éteindre un certain nombre d’éclairages publics. Le catalogue qui est présenté c’est en définitive des suggestions avancées par les maires eux-mêmes. Nous n’avons pas de désaccord avec le gouvernement sur tout cela parce que c’est du bon sens mais ce n’est pas à la hauteur de la situation que nous rencontrons aujourd’hui. Il faut des engagements financiers. Faire de la communication sur un certain nombre de mesures et de mesurettes, ne correspond pas à l’ampleur du sujet.

Energie -Plan de sobriété du gouvernement : « C’est dérisoire » (Laignel, de l’Association des maires de France)

Energie -Plan de sobriété du gouvernement : « C’est dérisoire » (Laignel, de l’Association des maires de France)


« C’est dérisoire par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvons », fustige mercredi 5 octobre sur franceinfo, André Laignel, maire d’Issoudun et premier vice-président délégué de l’Association des maires de France, alors que le gouvernement dévoilera jeudi son plan de sobriété. Selon les informations de franceinfo, il prévoit de couper l’eau chaude dans les toilettes des administrations, inciter au télétravail ou encore baisser le chauffage à 18° dans les bâtiments administratifs alors qu’il est déjà théoriquement limité à 19. Ces mesures ne sont « pas suffisantes », pour André Laignel.

franceinfo : Pensez-vous que ces mesures annoncées par le gouvernement sont suffisantes ?
André Laignel : Suffisantes, certainement pas. Nous sommes toujours preneurs de conseils mais nous n’avons pas attendu ceux du gouvernement dans la plupart des domaines dans lesquels il les profère. C’est dérisoire par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Le gouvernement parle de 10% d’économie mais tous les contrats que nous sommes en train de passer pour les énergies sont entre 200 et 500% d’augmentation.
Vous auriez préféré des mécanismes pour réduire les coûts plutôt que des conseils d’économie ?
Évidemment et ça fait des mois et des mois que nous faisons des propositions au gouvernement. Nous sommes devant un mur financier que nous ne serons pas capables de franchir. Il y a des centaines de communes qui ne seront pas en capacité de faire face aux nouveaux tarifs qui nous sont proposés chaque fois que nous sommes obligés de changer de contrat. Ce que nous demandons c’est qu’il y ait un bouclier énergétique comme il en existe un pour les entreprises et les particuliers, les communes n’ont aucun bouclier aujourd’hui. La ville de Mulhouse a passé des appels d’offres et elle doit faire face à des augmentations de 478%, en Bretagne c’est 225% d’augmentation. Nous proposons que l’Etat, les collectivités, les syndicats d’énergie soient réunis d’urgence, à l’initiative du gouvernement.
Baisser la température dans les gymnases, dans les piscines municipales c’est utile ?
On n’a pas attendu ces recommandations pour prendre ces mesures. A Issoudun dans ma ville, c’est le cas depuis de très nombreuses semaines, nous avons prévu au moment du passage à l’heure d’hiver d’éteindre un certain nombre d’éclairages publics. Le catalogue qui est présenté c’est en définitive des suggestions avancées par les maires eux-mêmes. Nous n’avons pas de désaccord avec le gouvernement sur tout cela parce que c’est du bon sens mais ce n’est pas à la hauteur de la situation que nous rencontrons aujourd’hui. Il faut des engagements financiers. Faire de la communication sur un certain nombre de mesures et de mesurettes, ne correspond pas à l’ampleur du sujet.

Ristourne carburant : « honteux, dérisoire et électorale  » (opposition)

Ristourne carburant : « honteux, dérisoire et électorale  » (opposition)

 

À gauche comme à droite, on qualifie la ristourne sur le carburant applicable à quelques jours des élections comme caricaturale et très démagogique

Valérie Pécresse a jugé « la ficelle un peu grosse », les candidats à la présidentielle ont critiqué dimanche une mesure « électoraliste » ou « dérisoire » après l’annonce par le Premier ministre d’une remise à la pompe de 15 centimes par litre à partir du 1er avril.

« L’État rend l’argent de la hausse de l’essence, c’est ce que j’avais demandé, la seule question que je me pose, c’est pourquoi au 1er avril, pourquoi pas dès maintenant puisque c’est dès maintenant que les Français n’arrivent plus à se déplacer? », a réagi sur Europe 1 la présidente de la région Ile-de-France.

« Le 1er avril c’est à dix jours de l’élection, la ficelle est un petit peu grosse », a-t-elle déploré. « Je ne sais pas si ces 15 centimes représentent exactement l’intégralité des gains que l’État a fait, peut-être pas tous les gains, donc j’aurais préféré que le Premier ministre nous dise: je rends tout l’argent aux Français », a-t-elle ajouté.

 

« Jean Castex se réveille un peu tard, cette mesure-là ne va pas être suffisante et surtout pas assez rapide », a regretté sur France 3 la candidate socialiste Anne Hidalgo.

« Et puis pardon, il y a un côté quand même un peu clientéliste et électoraliste puisqu’on nous explique que quand vous allez payer, vous aurez une petite mention vous expliquant combien le gouvernement vous a fait un cadeau. Pourquoi ne pas confondre bulletin de vote et tickets d’essence ? », a déploré la maire de Paris.

« Je la trouve dérisoire, eu égard à la situation puisque la baisse de 15 centimes par litre, ça n’est même pas à la hauteur des augmentations de taxes qui ont été décidées par Emmanuel Macron, ministre de l’Économie et président de la République », a regretté sur le plateau de BFMTV la candidate du RN Marine Le Pen, qui veut « baisser de manière pérenne la TVA sur l’énergie de 20% à 5,5%, parce c’est un produit de première nécessité ».

« Ces décisions-là auraient pu être prises bien plus tôt », a estimé sur radio J le candidat communiste Fabien Roussel, pour qui « c’est facile de tout mettre sur le dos de la guerre » alors que « les prix étaient déjà élevés avant ».

Selon lui, « il y a d’abord une responsabilité énorme de la part des spéculateurs, les pétroliers, les actionnaires, les fonds d’investissement qui font le pari de la guerre, le pari de la hausse du prix du pétrole et qui spéculent dessus ».

Pour le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, « c’est mieux que pas de réduction du tout, bien sûr, mais c’est très largement insuffisant et ce n’est pas la bonne méthode » car il faut « aller vers une mesure de blocage du prix » et « mettre à contribution les distributeurs de gaz et d’électricité et les distributeurs de carburants ».

Projet de loi climat: dérisoire et contre-productif pour le Conseil d’État

Projet de loi climat: dérisoire et contre-productif pour le Conseil d’État

  • Le conseil d’État vient d’adresser une véritable claque au gouvernement dans son avis sur la loi climat. Le conseil d’État considère le plus souvent en effet que la plupart des mesures sont dérisoires, beaucoup inutiles voire illégales . Le concept d’écocid  et son application sont fortement critiqués.
  • Ce projet « d’insuffisances notables », relate Marianne, et fournirait une « analyse d’impact trop souvent superficielle ». A titre d’exemple, la mesure envisageant de restreindre ou d’interdire la promotion de produits très polluants est retoquée par le Conseil d’Etat, qui pointe la grande imprécision du texte, ne permettant pas « de savoir si l’interdiction vise uniquement des publicités directes pour une source d’énergie ou si elle concerne aussi des publicités se référant à une énergie et à un produit consommateur d’énergie ».
  • A plusieurs reprises, le Conseil ne s’arrête pas à l’aspect irréalisable du projet, mais aborde également sa nature juridique. C’est par exemple le cas pour la mesure visant à obliger les grandes surfaces à consacrer 20% de leur superficie au commerce en vrac. Une mesure qui, rappelle l’institution pluri-centenaire, va bien au-delà des prérogatives de l’Etat sur le commerce privé. Par ailleurs, le texte de loi, très largement inspiré des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, ne prendrait pas suffisamment en compte le « contexte sanitaire actuel ». Ainsi, la proposition visant à interdire les vols intérieurs quand une solution en train à moins de 2h30 existe n’est pas remise en question par le Conseil, rapporte Marianne, mais souffrirait d’une absence de considération vis-à-vis des conséquences économiques pour le secteur, déjà très lourdement atteint par le Covid.

1500 € aux entreprises : plus de 204.000 demandes pour une aide dérisoire

1500 € aux entreprises : plus de 204.000 demandes pour une aide dérisoire

 

Ce n’est sans doute pas une aide de 1500 € qui évitera la vague de défaillances qui va affecter nombre de petites et moyennes entreprises. Pour autant « c’est toujours ça de pris » estime beaucoup de demandeurs. La vérité c’est que cette aide ne changera pas grand-chose. Certaines entreprises n’en avaient d’ailleurs sans doute pas besoin quant aux autres la somme est trop dérisoire pour constituer le moindre ballon d’oxygène. Autant dire que cette mesure générale est complètement inefficace vis-à-vis du sauvetage de société en difficulté du fait de la pandémie. Pour certaines entreprises, il n’y aura pas de rattrapage du chiffre  d’affaires, les clients abandonnant purement et simplement leur demande. Pour d’autres, il sera possible d’en récupérer une partie  mais  se pose surtout un problème de trésorerie qui devrait être réglé non pas par une somme ridicule mais par des prêts sans intérêt au remboursement très étalé dans le temps. Finalement,  la mesure du gouvernement est une disposition à caractère très médiatique qui ne couvre même pas la charge salariale d’un employé ou du patron qu’il est seul pour un seul mois..

Le fonds de solidarité prévoit de compenser jusqu’à 1.500 euros la perte de chiffre d’affaires des très petites entreprises et indépendants réalisant moins d’un million d’euros de chiffre d’affaires et employant moins de dix salariés. Pour être éligibles, les entreprises doivent avoir perdu 50% de leur chiffre d’affaires du mois de mars par rapport au mois de mars de 2019, et ainsi de suite pour le mois suivant.

Dans un premier temps, le gouvernement avait fixé ce critère à 70% de perte d’activité, avant de l’abaisser mardi face aux critiques des entrepreneurs concernés. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a indiqué qu’1,7 milliards d’euros devraient être dépensés pour le seul mois de mars. Bercy considère qu’environ 600.000 entreprises pourraient en bénéficier. Pour cela, elles doivent s’adresser à l’administration fiscale, qui est chargée de verser cette aide.

 

Ordonnances Code du travail : efficacité dérisoire

Ordonnances  Code du travail : efficacité dérisoire

 

Comme c’était prévisible l’efficacité des ordonnances code du travail est dérisoire. Globalement, la nature et l’ampleur du dialogue social n’ont guère évolué. Pire seulement 20 % des entreprises ont procédé au regroupement de leurs instances représentatives.  Les experts du comité d’évaluation des ordonnances réformant le Code du travail dressent un bilan assez critique de la première réforme sociale du quinquennat Macron. Premier constat: peu d’entreprises ont décidé depuis septembre 2017 de mettre sur pied un comité social et économique (CSE) pour regrouper leurs instances représentatives. Elles ont jusqu’au 31 décembre 2019 pour le faire afin de rationaliser le dialogue au sein de l’entreprise et faire converger au sein d’une seule instance les problématiques économiques et sociales. Environ 10 500 CSE ont été lancés sur les 50 000 à 60 000 attendus. Peu d’entreprises semblent avoir profité de ces CSE pour innover en matière de dialogue social. Bien souvent, elles ont surtout appliqué la loi a minima afin, par exemple, de réduire leurs coûts avec la baisse du nombre d’élus ou des heures de délégation. Autre mesure examinée par le comité d’évaluation hébergé par France stratégie: le plafonnement des dommages et intérêts que peuvent réclamer aux prud’hommes les salariés en cas de licenciement abusif. Contrairement au ministère du Travail, le comité juge qu’il est trop tôt pour mesurer l’impact de cette disposition sur la baisse du nombre de dossiers déposés. Pour l’heure, la division par deux, sur une vingtaine d’années, du nombre d’affaires instruites «s’explique principalement par la mise en place de la rupture conventionnelle (individuelle) en 2008 et par les changements de procédures introduits en 2016». Enfin, sur la négociation au sein de l’entreprise, favorisée par les ordonnances, le comité d’évaluation se penche en particulier sur la situation des petites entreprises ayant entre 1 et 20 salariés. «Environ 500 accords ratifiés par référendum […] ont pu être repérés au 8 octobre 2018», selon le rapport. Ces accords visent surtout les questions relatives au temps de travail.

Chômage : un recul dérisoire

Chômage : un recul dérisoire

Au rythme de diminution actuelle du nombre de chômeurs  il faudra au moins 15 ans pour le réduire de manière significative le chômage. En effet, la baisse enregistrée en décembre est insignifiante : 0,1 %. En dépit d’une reprise de l’activité, la France crée très peu d’emplois et en 2017 où la croissance a été proche de 2 % on a créé encore moins d’emploi qu’en 2016 Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A, et à ce titre n’ayant exercé aucune activité, a diminué de 0,1% en décembre. Sur l’ensemble de l’année 2017, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A en France a reculé de 0,3%, soit 13.000 personnes. Mais si l’on prend l’ensemble des chômeurs toutes catégories confondues, on enregistre une hausse. En cause,  une croissance qui n’est pas encore suffisante, une diminution des emplois aidés et l’utilisation des réserves de production des entreprises sans parler de la progression du numérique qui se substitue à certaines tâches. . Pour l’ensemble des catégories A, B et C le nombre de demandeurs d’emploi s’établit en effet à 5,9 millions de personnes. Soit une augmentation de 2,7% sur l’année. En effet, le nombre de personnes inscrites en catégorie B (inscrits tenus de rechercher un emploi, en activité réduite courte) a augmenté de 4% sur l’ensemble de l’année. Les demandeurs d’emploi de catégorie C (inscrits tenus de rechercher un emploi, en activité réduite longue), sont, quant à eux, 10,6% de plus qu’en 2017.

Autoentrepreneurs : un revenu moyen dérisoire

 

Autoentrepreneurs : un revenu moyen dérisoire

 

 

Selon la dernière étude de l’Insee 283.500 Français ont sauté le pas en 2014, soit 20% de moins qu’en 2010, année record au cours de laquelle 360.000 nouvelles immatriculations avaient été recensées. Plus significatif encore, les autoentrepreneurs ne représentaient plus, il y a deux ans, que 43% des créations d’entreprise, contre 58% en 2010. Il faut dire qu’être auto-entrepreneur aujourd’hui c’est fait face à une situation particulièrement précaire. La preuve en 6 chiffres. Il s’agit de la part –impressionnante– des autoentrepreneurs qui, enregistrés au premier semestre 2014, n’avaient déclaré aucun chiffre d’affaires dans les 6 mois qui ont suivi. Nombreux sont donc les projets qui ne se concrétisent pas. En mai dernier, l’Insee indiquait que 38% des autoentrepreneurs enregistrés au premier semestre 2010 n’avaient jamais débuté, depuis, la moindre activité. Plus d’un auto-entrepreneur sur deux utilise ce régime pour en faire son activité principale. Le chiffre paraît impressionnant quand on sait qu’à la base, il s’agissait de permettre aux Français d’exercer facilement une petite activité d’appoint. Mais en même temps, les revenus des autoentrepreneurs sont faibles. Selon une précédente étude de l’Insee, datant de 2012, 90% des autoentrepreneurs dégagent, au bout de trois, un revenu inférieur au SMIC. Toujours selon cette même étude, le revenu moyen des autoentrepreneurs déclarant un chiffre d’affaire est de… 4.300 euros par an. Il s’agit du pourcentage d’autoentrepreneurs qui, avant de s’immatriculer, étaient au chômage. Le chiffre monte même à 42% pour les personnes dont l’activité d’auto-entrepreneur constitue l’activité principale. L’Insee déduit ainsi que ces personnes « cherchent à assurer leur propre emploi ». Un auto-entrepreneur sur deux n’a pas investi le moindre euro dans son projet. Ce chiffre est d’ailleurs en hausse de 5% par rapport à 2010. Certes, la proportion est plus faible chez les autoentrepreneurs qui utilisent ce statut pour exercer leur activité principale (39%). Mais même chez ces derniers, la part de ceux qui ont investi au moins 4.000 euros dans leur projet ne dépasse pas les 18%… Il s’agit de la proportion d’autoentrepreneurs ayant déclaré des revenus hors de France. De fait 62% d’entre eux s’adressent à une clientèle locale. Ce qui n’est pas illogique. Mais la faible proportion d’auto-entrepreneur développant leur activité hors de France a quand même de quoi interpeller.

 

(La tribune)

La guerre du secrétaire d’État au Budget contre Macron : dérisoire !

La guerre  du secrétaire d’État au Budget contre Macron : dérisoire !

 

Nouveau Scud lancé par le transparent Christian Eckert, secrétaire d’État au budget contre macro ministre de l’économie. En cause un conflit dérisoire concernant l’achat de deux petites voitures solaires destinées à naviguer sur la scène au service de la douane. Christian Eckert n’a pas hésité à balancer un tweet forcément public pour attaquer une nouvelle fois Macron. Pas étonnant Christian Eckert a du mal à exister entre Michel sapin et Emmanuel Macron qu’il considère d’ailleurs comme un ovni de la politique. Christian Eckert, lui et l’archétype du responsable socialiste : un prof avec une vision très approximative de l’économie, un militant de l’ingénierie fiscale. Une querelle publique en tout cas insignifiantes qui situe le rapport qu’entretient l’intéressé avec les vrais enjeux du pays C’est un tweet en apparence anodin qui résume pourtant à lui seul la tension qui règne à Bercy et au sein du gouvernement depuis qu’Emmanuel Macron est entré dans sa phase d’émancipation en vue de 2017. Lundi après-midi, le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert a fait part sur le réseau social sa surprise de voir son collègue de l’Économie décider lui-même de la commande de deux «Sea Bubble» - des petites voitures solaires censées pouvoir flotter sur la Seine - pour les douaniers de Bercy. Emmanuel Macron a profité de sa visite, samedi, au salon high tech VivaTech pour faire cette annonce. Ce qui n’a visiblement pas plu au ministère du Budget, dont dépend la direction générale des douanes. Colère, donc, de Christian Eckert, qui n’a jamais eu sa langue dans sa poche: «Macron passe des commandes de Sea Bubble pour la douane. Il fait donc tout à la fois ce surhomme. Ministre de tous les étages de Bercy?», s’interroge-t-il sur Twitter.  Ce n’est pas la première fois que le secrétaire d’État laisse entrevoir ses rapports tendus avec l’omniprésent ministre de l’Économie. Le 23 juin, déjà, il s’agaçait sur son blog des prises de position d’Emmanuel Macron sur le sujet sensible de l’ISF. Prenant un malin plaisir à défendre cet impôt dont Macron s’est fait le pourfendeur. «J’ai, depuis un peu plus de deux ans, veillé à respecter ma conception de la solidarité gouvernementale. Secrétaire d’État en charge du Budget et surnommé parfois “ministre des impôts”, je me sens moi aussi aujourd’hui autorisé à donner mon point de vue sur l’impôt de solidarité sur la fortune», débutait-il, avant de se lancer dans un argumentaire pro-ISF. «La fiscalité peut être plus équitable, y compris en travaillant sur l’ISF. Le rendre moins “effaçable” est sans nul doute nécessaire. Sûrement pas en le supprimant. Dire cela, c’est affirmer une certaine conception de la solidarité fiscale !!!

(Avec Reuters).

 

 

Déchéance de nationalité : « une efficacité dérisoire » pour Taubira !!!

Déchéance de nationalité : « une efficacité dérisoire » pour Taubira !!!

 

 

Avec cette nouvelle déclaration on peut légitimement se demander ce que Christiane Taubira fait encore au gouvernement et surtout à quel jeu elle joue. On peut évidemment comprendre qu’elle se sente un peu piégée par Hollande et Valls qui lui ont confié le soin de présenter la prochaine loi pour lutter contre le terrorisme ; cela  alors qu’elle est en désaccord avec un certain nombre de dispositions qu’elle juge liberticide. En outre et surtout elle devra défendre devant l’Assemblée nationale le projet de loi relatif à la déchéance de nationalité, principe auquel elle est opposée. Consciente d’être ficelée politiquement, elle se désolidarise cependant d’une orientation qu’elle aura à défendre. Une posture évidemment intenable et qui devrait l’amener à choisir soit de rester dans le gouvernement, soit de partir. Mais Christiane Taubira est une habituée du verbe contradictoire exhibitionniste, il lui faut montrer qu’elle est différente et qu’elle est la gardienne du temple des dogmes de la pensée gauchisante. D’une certaine manière, les contradictions sont un élément de son fond de commerce. Par exemple quand elle s’est présentée aux élections présidentielles et a contribué à faire élire Chirac au nom évidemment des » idéaux »  de gauche. Une contradiction courante chez Taubira qui a commencé sa carrière comme militante indépendantiste en Guyane puis a fait carrière (et fortune)  dans l’oligarchie politique de la république. L’efficacité de cette mesure, « le Premier ministre en a convenu sans difficulté, est absolument dérisoire », a pourtant dit la ministre de la Justice sur iTélé.  La est donc Position complexe pour la ministre de la Justice : Christiane Taubira, qui avait annoncé publiquement le retrait de la déchéance de nationalité de révision constitutionnelle, juge toujours que cette mesure n’est pas souhaitable » pour les Français binationaux. Pour autant, c’est bien elle qui, avec le Premier ministre, devra défendre devant l’Assemblée nationale ce projet de réforme de la Constitution, dans lequel figure bien l’extension de la déchéance. « Je ne fais pas mystère du fait que oui, je pense que la déchéance de nationalité n’est pas souhaitable pour des Français binationaux parce que l’efficacité, je l’ai dit avant tout le monde (…) et le Premier ministre en a convenu sans difficulté, est absolument dérisoire », a-t-elle expliqué jeudi soir sur iTélé. « Par contre, cela touche à un pilier important et je ne m’en suis pas caché ». Pour rappel, garde des Sceaux avait créé la polémique fin décembre en annonçant à tort – et en plus en Algérie –que l’extension de la déchéance de nationalité ne serait pas retenue dans le projet de réforme constitutionnelle, avant d’être démentie le lendemain par le Premier ministre.

Manif chômage : participation dérisoire

Manif chômage : participation dérisoire

 

 

Échec total de la manifestation la manifestation contre  le chômage et la précarité. Une manifestation organisée par la CGT, des collectifs de chômeurs et des mouvements d’extrême gauche. Quelques centaines de personnes seulement étaient présentes à Paris, d’une certaine manière cette participation dérisoire participe du discrédit à la fois de la thématique et des organisations syndicales. Faute d’unité, de clarté sur les objectifs et surtout de propositions économiques et sociales crédibles, ce mouvement se ridiculise. D’une certaine façon cet échec contribue à discréditer le mouvement syndical. Il s’agissait d’une manifestation autorisée par la préfecture de police de Paris, malgré l’état d’urgence, et les organisateurs tenaient à ce qu’elle ait lieu, comme tous les premiers samedi du mois de décembre depuis 13 ans.vbLe taux de chômage en France atteint des records, 10,2% de la population active selon les derniers chiffres de l’Insee, ce qui porte à plus de 3,5 millions le nombre de personnes sans aucun emploi dans le pays, un record. Dans le cortège samedi à Paris, il n’y avait pourtant pas grand monde. Les organisateurs comptent 1.500 personnes, quelques drapeaux, quelques slogans. Une faible mobilisation que certains participants expliquent par l’état d’urgence justement mais qui s’explique surtout par le manque d’unité syndicale et le caractère confus des revendications.