Archive pour le Tag 'président'

Trump président : une menace pour l’économie mondiale

Trump président : une menace pour l’économie mondiale

 

Il n’est pas certain que Trump applique même la moitié de son programme. Cela sera cependant suffisant pour déstabiliser une économie mondiale déjà très fragile. Les déclarations tonitruantes et contradictoires de Trump répandent en effet un climat d’incertitude dans le monde économique. Or le principal danger pour l’économie c’est l’instabilité.

En matière économique, le président américain prévoit essentiellement d’augmenter de façon significative les droits de douane. Par représailles les pays touchés nécessairement vont également répondre par une augmentation des taxes sur les importations. Au total les ménages et les entreprises vont subir une forte inflation car en dernier ressort ce sont eux qui paieront la facture. Les États-Unis pourraient même être les premières victimes de l’envolée des taxes douanières de Trump puisque de l’ordre de 70 % des produits consommés viennent de l’étranger.

Après la crise de l’énergie de ces dernières années il a fallu faire d’importants efforts de lutte contre cette inflation qui mine le pouvoir d’achat des entreprises et les ménages. Il suffirait de quelques mois d’incertitude pour réduire à néant ses efforts.

Les marchés financiers ont déjà réagi négativement face aux déclarations tonitruantes de Trump et son équipe de marchands de tapis. Cette réaction négative va générer une fébrilité pendant la période du marchandage qui va forcément durer compte tenu de la complexité des échanges internationaux. En clair, les entreprises fautent de vision claire de l’avenir vont au moins geler  une partie de leurs investissements et les ménages vont préférer épargner (ceux qui le peuvent) plutôt que de consommer.

On pourrait aussi déboucher sur une crise financière avec la folie en plus des d’imposer les cryptomonnaies, modèles par excellence de l’instabilité.

Drogue : le président colombien pour la légalisation de de la cocaïne !!!

Drogue : le président colombien pour la légalisation de de la cocaïne !!!

Dans la hiérarchie des présidents fous, le président colombien monte d’un cran !Lors d’un Conseil des ministres tenu le mardi 4 février, le président colombien Gustavo Petro a déclaré que «la cocaïne n’est pas plus mauvaise que le whisky». Il a soutenu que cette opinion est étayée par des analyses scientifiques. Selon lui, la cocaïne est illégale «parce qu’elle est produite en Amérique latine, pas parce qu’elle est plus nocive que le whisky».

 

Trump président: Félicitations aussi……… de la Syrie

Trump président:  Félicitations aussi……… de la Syrie

 

Traditionnellement tous les pays adressent leurs félicitations pour l’élection présidentielle d’un pays tiers. À remarquer toutefois aussi des félicitations appuyées des nouveaux dirigeants de la Syrie. Le signe sans doute qu’il se passe quelque chose dans ce pays qui veut sans doute se reconstruire économiquement et politiquement et ne plus dépendre de la tutelle envahissante d’un de ses voisins voire d’un pays plus loin. Cette évolution de la Syrie pourrait offrir des possibilités nouvelles de paix avec le Moyen-Orient.

Le nouveau dirigeant syrien estime en efet  que Trump «apportera la paix au Moyen-Orient»

Le nouveau pouvoir en Syrie a félicité le président américain Donald Trump après son investiture lundi, voyant en lui «le dirigeant qui apportera la paix au Moyen-Orient»«Je félicite M. Donald J. Trump», a écrit dans un communiqué le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh, estimant que son élection «témoigne de la confiance accordée par le peuple américain à son leadership».

«Nous sommes convaincus qu’il sera le dirigeant qui amènera la paix au Moyen-Orient et rétablira la stabilité dans la région», a-t-il ajouté. «Nous sommes impatients d’améliorer les relations entre nos deux pays basées sur le dialogue et la compréhension», a poursuivi Ahmad al-Chareh, en appelant de ses vœux «un partenariat qui reflète les aspirations des deux nations».

 

Félicitations aussi de la Syrie

Corée du Sud : arrestation du président

Corée du Sud : arrestation du président

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a été arrêté mercredi 15 janvier, près d’un mois et demi après avoir plongé le pays dans le chaos en déclarant brièvement la loi martiale, ont annoncé les autorités à l’issue d’un assaut sur sa résidence. 

Le président, 64 ans, risque son mandat pour avoir instauré brièvement la loi martiale le 3 décembre, une mesure choc qu’il avait justifiée par sa volonté de protéger le pays des «forces communistes nord-coréennes» et d’«éliminer les éléments hostiles à l’État».

La Cour constitutionnelle a lancé l’examen de la destitution du dirigeant conservateur, avec une première très courte audience en son absence. Ses avocats avaient fait part de sa volonté de venir s’expliquer mais pas lors de cette séance inaugurale, invoquant des «inquiétudes» concernant la sécurité.

Le procès continuera même sans lui et quatre autres sessions sont prévues jeudi, les 21 et 23 janvier, ainsi que le 4 février. La Cour a jusqu’à la mi-juin pour décider de l’avenir de Yoon Suk Yeol, toujours officiellement le président en attendant le verdict. La juridiction pourra soit le démettre définitivement, soit le rétablir dans ses fonctions. Le rétablissement des fonctions du président suspendu paraît évidemment assez peu probable.

Un non-indépendantiste Alcide Ponga élu président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Un non-indépendantiste Alcide Ponga  élu président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Alcide Ponga est issu d’une famille kanak non-indépendantiste. Maire depuis 2014 de la petite commune minière de Kouaoua, sur la côte est de l’île principale, il est aussi président du Rassemblement – Les Républicains depuis le 21 avril dernier. Il est le premier Kanak à occuper cette fonction. Diplômé de sciences politiques, Alcide Ponga, 49 ans, a effectué sa carrière dans la mine, un secteur aujourd’hui en grande difficulté mais qui reste le premier pourvoyeur d’emploi privé dans l’archipel. Il succède à l’indépendantiste Louis Mapou, dont le gouvernement a été renversé le 24 décembre avec le départ du parti de centre droit «Calédonie ensemble».

Venezuela : manifestation pour l’investiture du président

Venezuela : manifestation pour  l’investiture du président
Un grand rassemblement à l’occasion de l’investiture du président élu après des manœuvres frauduleuses. L’opposition, qui a publié les procès-verbaux de l’élection présidentielle fournis par ses scrutateurs, assure que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 67% des voix.

La répression des manifestations spontanées le lendemain de l’annonce de la victoire de M. Maduro et la vague de répression qui a suivi ont fait 28 morts et plus de 2000 blessés, avec 2400 arrestations. Au moins trois personnes arrêtées sont mortes en prison et environ 1.400 ont été libérées sur parole par petits groupes.

Le président socialiste Nicolas Maduro, dont la victoire avait été validée par la Cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le Conseil national électoral (CNE) qui n’a cependant pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, disant avoir été victime d’un piratage informatique !!!

 

États-Unis : Elon Musk président virtuel ?

États-Unis : Elon Musk président virtuel ?

 

Le président élu des États-Unis pourrait s’agacer de l’omniprésence de son soutien, le milliardaire Elon Musk qui intervient déjà sur à peu près tous les sujets aux États-Unis bien sûr, sur les questions financières mais aussi en soutien de tous les mouvements d’extrême droite notamment en Europe. De quoi quand même agacer Donald Trump qui a tenu à dire que le milliardaire génial mais un peu fou ne pouvait pas être président des États-Unis en raison de sa nationalité puisque né en Afrique du Sud. Un premier pan  sur le bec qui sera sans doute suivi d’autres tellement l’omniprésence du milliardaire est envahissante; un milliardaire qui soutient une idéologie très réactionnaire; au  besoin activée par la cocaïne; D’après ses propres déclarations !

«Il ne va pas devenir président, ça je peux vous le dire», a déclaré Donald Trump, en meeting à Phoenix dans l’Arizona. «Je suis tranquille, vous savez pourquoi?», a-t-il demandé à la foule. «Il ne peut pas l’être, il n’est pas né dans ce pays», a poursuivi le républicain à propos du patron de Tesla et SpaceX, né en Afrique du Sud et naturalisé américain en 2002. L’article II de la Constitution des États-Unis prévoit en effet que seules les personnes nées avec la nationalité américaine peuvent se présenter à l’élection présidentielle.
À lire aussi États-Unis : un sénateur républicain suggère de nommer Elon Musk président de la chambre des représentants

«J’aime être accompagné de gens intelligents», a développé Donald Trump, assurant qu’Elon Musk n’était pas en train de «récupérer la présidence». Donald Trump répond là aux critiques, venus notamment du camp démocrate, qui ont dépeint l’homme le plus riche du monde en «président Musk» ces derniers jours, tant il occupe l’espace politique auprès du président élu.

 

SNCF: Pourquoi de nouvelles grèves (Jean-Pierre Farandou, président ) ?

SNCF: Pourquoi de nouvelles grèves (Jean-Pierre Farandou, président ) ?

Le patron du groupe SNCF apporte son éclairage sur les prochaines grèves justifiées par la liquidation de « SNCF fret », la libéralisation et les salaires. Des explications pas toujours claires notamment quand il renvoie la responsabilité de la suppression de « SNCF Fret » au gouvernement et celle des primes des contrôleurs  à Élisabeth Borne. Bref, une interview un peu bavarde mais aussi un peu floue. (Pourquoi par exemple encore une nouvelle société uniquement pour entretenir les locomotives du trafic marchandises ! ( dans la Tribune)

Jeudi, tous les syndicats appellent à une «  grève d’échauffement  ».Quelle sera la circulation des trains  ?

JEAN-PIERRE FARANDOU - Une grève courte, d’un jour, est prévue ce 21 novembre. Il est encore trop tôt pour savoir quels trains circuleront. Les cheminots doivent se déclarer individuellement quarante-huit heures avant. Nous annoncerons les plans de transport mardi vers 18  heures.

Parmi les motifs de grève, il y a l’avenir du fret, les négociations autour des salaires… Comprenez-vous cette pression  ?

Il est normal que l’avenir de Fret SNCF suscite des réactions. Une réunion avec les syndicats est prévue le 27 novembre pour discuter des conditions sociales dans lesquelles les cheminots de Fret SNCF seront transférés dans les deux nouvelles filiales - Hexafret pour le transport de marchandises et Technis pour la maintenance des locomotives. Mais ceux qui bénéficient du statut SNCF vont le garder. Et le calendrier des discussions est suffisamment long pour que nous ayons le temps de dialoguer. Et d’aller au bout des négociations sans passer par une grève.

Les syndicats demandent un moratoire sur Fret SNCF. C’est possible  ?

Le gouvernement a dit qu’il n’y aurait pas de marche arrière possible. La transformation de Fret SNCF découle d’un accord entre la Commission européenne et le gouvernement français. C’est un sujet de droit de la concurrence. Ce qui compte, c’est la survie de l’activité fret. Le paradoxe, d’ailleurs, c’est que celle-ci sera en bien meilleure forme économique qu’avant puisque nous bénéficierons d’une aide d’État au secteur supplémentaire de 30 millions d’euros par an. Étant donné les difficultés budgétaires du pays, c’est un signe fort. Sans compter que la surcotisation pour la retraite des cheminots transférés continuera d’être prise en charge à hauteur de 20 millions d’euros annuels par la SNCF. À partir de là, mon rôle est de travailler sur les enjeux sociaux. Je me suis engagé à retrouver une place dans le groupe pour chacun des cheminots concernés par les 500 disparitions de poste. Certains iront dans les activités TER. Il n’y aura aucun licenciement. Mon rôle est aussi de veiller au maintien de conditions sociales protectrices dans les nouvelles sociétés.

Mais ils doivent s’attendre à des augmentations moins importantes cette année…

Ces trois dernières années, nous avons protégé leurs salaires au-delà de l’inflation. De 2022 à 2024, l’inflation cumulée a atteint 13% ; la rémunération des cheminots, elle, a progressé de 17% en moyenne, et même de 21% pour les bas salaires. Aujourd’hui, l’inflation baisse considérablement - nous serons autour de 1,5% l’an prochain. Il est donc normal de nous ajuster. Je rappelle que la rémunération la plus basse à la SNCF est 10% au-dessus du smic. Et que, chez nous, il y a des augmentations tout au long de la carrière, de la promotion interne, des embauches… En 2024, nous aurons recruté 8 400 personnes en CDI, après 8 700 en 2023, soit 17  100  recrutements en deux ans. Depuis que je suis PDG, j’ai arrêté la spirale de la baisse de l’emploi. Et en plus il y a tous les autres avantages, le package social  : les billets gratuits, notre parc de 90 000 logements sociaux, un système de santé avec accès facilité à des médecins spécialistes, une politique de la famille très protectrice, etc.

En même temps, l’entreprise se porte bien, vous avez toujours plus de voyageurs...

Oui, nous en avons eu plus de 24 millions cet été. Pour la Toussaint, nous avons transporté 7% de personnes de plus que l’an dernier. Un exploit, alors que nous attendons toujours les nouvelles rames de TGV qu’Alstom doit nous livrer. Ce sera fin 2025 au lieu de 2023. L’ouverture des ventes pour les congés de février est un succès incroyable  : plus de 1,3 million de billets ont été réservés le premier jour. Il s’agit de la troisième journée la plus importante en nombre de billets vendus depuis le lancement de SNCF Connect, début 2022. Le transfert de la voiture vers le train se confirme. Mais la situation économique se tend.

Allez-vous augmenter le prix des billets l’an prochain  ?

Ce n’est pas décidé, mais nos coûts augmentent. Il faut bien en répercuter une partie sur les prix  ; nous veillons toujours à avoir une politique de volumes et de tarifs attractifs. Le prix moyen d’un billet de TGV reste à 45 euros, ce n’est même pas le prix d’un taxi entre Paris et l’aéroport de Roissy  ! Et sur les trains Ouigo nos billets sont à 15, 20 ou 25 euros… Notre intention est d’ailleurs d’augmenter de 20 à 30% la part de Ouigo dans notre offre d’ici à 2030. Enfin, nous investissons ce que nous gagnons dans la maintenance, le développement du réseau ferroviaire, la transition écologique, les salaires, l’achat de TGV neufs pour nos clients. Une rame neuve coûte 35 millions d’euros.

Vos comptes étaient dans le vert l’an dernier. Ce sera encore le cas cette année  ?

Depuis six semestres consécutifs, nous sommes bénéficiaires. Ce n’est jamais arrivé à la SNCF. Nous avons bon espoir que le semestre en cours soit aussi bon. Nous sommes durablement installés dans une situation où le groupe ne fait plus de déficits. La SNCF ne coûte rien aux Français, contrairement à ce que certains disent.

Il n’empêche, la SNCF a-t-elle les moyens d’encaisser des grèves  ?

Un jour de grève coûte environ 20 millions d’euros. Deux jours, cela revient à renoncer à l’achat d’une rame TGV. Une grève dans le fret, c’est terrible  : les entreprises clientes se tournent vers la route et y restent. Les pertes sont bien plus structurelles. C’est une raison supplémentaire pour tout faire, en responsabilité, pour éviter une grève longue en décembre.

Vos clients risquent de se reporter vers vos concurrents étrangers, Trenitalia et Renfe…

Je me mets à leur place  : il est normal de chercher d’autres solutions. Prendre Trenitalia en fait partie. Trenitalia s’est installé entre Lyon et Paris, la ligne la plus rentable, mais la compagnie assure cinq allers-retours par jour quand nous en faisons vingt. Pour le moment, cela n’a pas trop d’effet sur nos ventes, mais il faut faire attention. Nous ne sommes plus dans le monde du monopole, mais dans celui de la concurrence, où les consommateurs jonglent entre les différents opérateurs.

 

En mai dernier, au moment de l’accord sur les fins de carrière, vous avez essuyé des critiques du gouvernement. Est-ce derrière vous  ?

Les attaques dont j’ai fait l’objet étaient largement infondées. Cet accord ne coûte rien aux Français. Nous le finançons sur nos résultats, qui sont bons, et il ne représente que 0,35% de notre masse salariale  ! Ce n’est pas un contournement de la réforme sur les retraites, comme j’ai pu l’entendre  : au contraire, il accompagne les salariés qui travaillent deux ans de plus, et tient compte de la pénibilité, soit 90  000 emplois concernés à la SNCF. Enfin, cet accord a été négocié en toute transparence, à la demande de la Première ministre Élisabeth Borne.

La fin de votre mandat était prévue après les Jeux olympiques. Qu’en est-il aujourd’hui  ?

D’après les signaux que j’ai pu recevoir, j’ai compris que mon mandat irait finalement à son terme. C’est-à-dire ma limite d’âge, avec une échéance lors de l’assemblée générale, en mai  2025. Cela me va très bien, et je reste pleinement mobilisé aux côtés des cheminots et des voyageurs jusqu’à la fin de mon mandat.

Conflits Israël-Moyen-Orient–Macron, ce président dément !

Conflits Israël-Moyen-Orient–Macron, ce président dément !

On peut légitimement s’interroger pour savoir si Macron complètement discrédité en France pour avoir mené les politiques les plus contradictoires avec notamment pour conséquence l’une des plus grandes crises financières que le pays ait  connu ne va pas continuer  de manière aussi négative au plan international. Sa dernière déclaration concernant l’arrêt de fourniture d’armes à Israël pour se défendre relève en effet de l’irresponsabilité totale.

 

Première observation pourquoi avoir choisi précisément la veille du 7 octobre jour mondial de commémoration du massacre des juifs par le Hamas pour faire une telle proposition ? à moins D’être complètement hors sol vis à vis  des sensibilités de l’opinion.

Deuxièmement sur le fond,  cette proposition est inique d’abord parce que les circonstances actuelles ne conduisent pas c’est le moins seul moins qu’on puisse dire à un apaisement des affrontements guerriers mais plutôt à leur extension, deuxièmement parce que cette posture ne s’appuie pas non plus sur un débouché crédible et durable permettant de conduire et surtout de maintenir la paix. Bref Macron  ont fait du Macron  comme il en a fait avec Poutine, comme il en a fait en Afrique et même dans les territoires d’outre-mer comme en Nouvelle-Calédonie. Avec des zigzags invraisemblables qui ont contribué à discréditer la France en plus de son affaiblissement économique et financier.

Conflits Moyen-Orient–Macron, ce président fou !

Conflits Moyen-Orient–Macron, ce président fou !

On peut légitimement s’interroger pour savoir si Macron complètement discrédité en France pour avoir mené les politiques les plus contradictoires avec notamment pour conséquence l’une des plus grandes crises financières que le pays ait  connu ne va pas continuer  de manière aussi négative au plan international. Sa dernière déclaration concernant l’arrêt de fourniture d’armes à Israël pour se défendre relève en effet de l’irresponsabilité totale.

 

Première observation pourquoi avoir choisi précisément la veille du 7 octobre jour mondial de commémoration du massacre des juifs par le Hamas pour faire une telle proposition ? à moins D’être complètement hors sol vis à vis  des sensibilités de l’opinion.

Deuxièmement sur le fond cette proposition est inique d’abord parce que les circonstances actuelles ne conduisent pas c’est le moins seul moins qu’on puisse dire à un apaisement des affrontements guerriers mais plutôt à leur extension, deuxièmement parce que cette posture ne s’appuie pas non plus sur un débouché crédible et durable permettant de conduire et surtout de maintenir la paix. Bref Macron  ont fait du Macron  comme il en a fait avec Poutine, comme il en a fait en Afrique et même dans les territoires d’outre-mer comme en Nouvelle-Calédonie. Avec des zigzags invraisemblables qui ont contribué à discréditer la France en plus de son affaiblissement économique et financier

Le président tunisien réélu avec 89 % mais 27,7 % de participation

Le président tunisien réélu avec 89 % mais 27,7 % de participation

Le taux de participation lors du scrutin s’est établi à 27,7%, contre 45% au premier tour de l’élection de 2019. Il s’agit du taux le plus faible pour un premier tour de scrutin présidentiel depuis le renversement du dictateur Ben Ali en 2011.

 

L’autorité électorale Isie a annoncé une participation de 27,7% contre 45% il y a cinq ans au premier tour. Le président de l’Isie, Farouk Bouasker, a jugé ce taux «respectable», alors qu’il s’agit du taux le plus faible pour un premier tour de scrutin présidentiel depuis le renversement du dictateur Ben Ali en 2011 dans ce pays, qui fut le berceau des soulèvements démocratiques des Printemps arabes.

Dans le berceau des révoltes pro-démocratie du Printemps arabe en 2011, seuls deux candidats – considérés comme des seconds couteaux par les experts – avaient été autorisés à affronter Kais Saied, 66 ans, sur initialement 17 postulants, écartés pour des irrégularités présumées.

 

«La légitimité de l’élection est forcément entachée quand les candidats qui pouvaient faire de l’ombre à Kais Saied ont été systématiquement écartés», a commenté pour l’AFP l’analyste politique tunisien Hatem Nafti, soulignant aussi qu’il «s’agit de la pire participation depuis 2011».

 

Le président algérien réélu avec avec 84 % !!!

 Le président algérien réélu avec avec 84 % !!!

 

Le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune a été réélu le 7 septembre 2024 pour un deuxième mandat avec un score record de près de 84 % des voix, selon des résultats officiels définitifs publiés par la Cour constitutionnelle. Les premiers résultats dévoilés le 7 septembre annonçaient une victoire du président sortant avec près de 95 % des suffrages exprimés, lors d’un scrutin marqué par une désaffection persistante de l’électorat.Face au chef d’Etat sortant, seuls deux candidats étaient en lice: le chef du parti islamiste modéré Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani, qui s’est adjugé 9,56 % des voix, et Youcef Aouchiche, leader du Front des forces socialistes (FFS, plus vieux parti d’opposition) qui a obtenu 6,14 %. Les trois candidats, dont le président réélu, ont accusé l’Agence nationale indépendante des élections (ANIE, organisme chargé d’organiser les élections) d’ «irrégularités» et de «contradictions».

Lahouari Addi, auteur de plusieurs publications sur le système politique algérien, analyse les résultats de ce scrutin pour The Conversation Africa.

Quels sont les principaux enseignements que vous tirez de cette élection ?

L’un des principaux enseignements est que le régime ne veut pas changer, il ne veut pas s’ouvrir à la société civile et rendre effectif le pluralisme politique. Le premier mandat d’Abdelmadjid Tebboune (2019-2024) a été marqué par l’arrestation de dizaines d’activistes et de journalistes, et rien n’indique que cela va changer.

Il semble que le bilan de Tebboune en matière de droits humains et de libertés publiques soit pire que celui d’Abdel Aziz Boutéflika, son prédécesseur. Des promesses ont été faites durant la campagne électorale, notamment la construction de deux millions de logements et l’augmentation des salaires des travailleurs et des fonctionnaires, mais elles ressemblent à toutes les promesses électorales : demain, on rase gratis.

Comment ces résultats affecteront-ils la dynamique politique de l’Algérie ?

Il y a deux chiffres qu’il faut retenir : le taux d’abstention qui a été de 77 % et le score officiel de Tebboune : 84 %. D’un côté, l’abstention est forte, ce qui signifie que la population rejette le candidat du régime; de l’autre, le résultat obtenu par Tebboune est irréaliste. Il n’existe pas de candidats élus à 84 % si le vote n’est pas truqué. En démocratie, le candidat qui obtient 51 % est élu et il est légitime. Si le chiffre est gonflé, c’est qu’il ne correspond pas à la réalité.

Ce sont là des pratiques de régimes autoritaires qui n’acceptent pas l’idée qu’une opposition existe, même si elle est minoritaire. Le régime a donné aux deux autres candidats les chiffres de 9,56 % et 6,14 %, et il ne peut supporter l’idée que les concurrents de Tebboune aient obtenu des chiffres supérieurs à 10 %. Par conséquent, à travers ces chiffres le régime s’est discrédité à l’intérieur et à l’extérieur.

L’abstention des électeurs n’est pas de la résignation mais plutôt une forme de résistance passive. Sans violence, la majorité de la population exprime son rejet du régime.

En ce qui concerne le score dérisoire du Parti islamiste modéré, à mon avis, les chiffres publiés officiellement ne sont pas réels. Nous ne savons pas quel est l’ancrage électoral des islamistes car il n’y a pas de sondages et les chiffres officiels des élections ne sont pas crédibles. Mais selon les observateurs, les islamistes ont perdu de leur popularité qu’ils avaient il y a vingt ans, même s’ils demeurent un courant important.

Quels sont les défis et opportunités auxquels le pays sera confronté au cours de cinq prochaines années?

Ces défis seront notamment économiques. Tant que le prix du pétrole est relativement élevé, l’Etat aura les moyens d’acheter la paix sociale. Mais malgré cela, les jeunes continuent de traverser la Méditerranée au péril de leur vie. L’émigration clandestine vers l’Espagne est le signe que Tebboune ne trouve pas de solution aux problèmes auxquels sont confrontés les jeunes : le chômage et la drogue.

L’autre défi est régional. Les relations entre l’Algérie et les États du Sahel, qui étaient bonnes il y a quelques années, sont mauvaises. Le Mali accuse l’Algérie d’ingérence, et celle-ci ne voit pas d’un bon œil les mercenaires de Wagner à sa frontière. Ils sont accusés de tuer des touaregs maliens qui ont des cousins en Algérie.

Par ailleurs, le Maroc semble remporter des victoires diplomatiques sur la question du Sahara occidental, ce qui pose problème à Tebboune. Récemment, la France a reconnu la marocanité du Sahara, ce que l’Algérie a officiellement dénoncé. L’Algérie n’est plus la puissance diplomatique du tiers-monde qu’elle était dans les années 1960 et 1970. Visiblement, Tebboune n’a pas la stature internationale pour parler de la paix au Sahel, de la guerre à Gaza, de l’Ukraine, etc. Et cela ennuie beaucoup les militaires qui ont misé sur lui pour faire sortir l’Algérie de son isolement.

«C’est au président de choisir le gouvernement !»

 «C’est au président de choisir le gouvernement !»

 

D’une certaine manière François Bayrou conteste fermement la dernière lettre du président renvoyant la responsabilité de sortir du chaos politique actuel aux différents courants de l’assemblée. Pour lui, c’est au président de prendre sa responsabilité, c’est au président de désigner le premier ministre et de choisir le gouvernement. Ce qu’il rappelle dans une interview au JDD. Les partis et le président jouent  au chat et à la souris pour ne pas porter la responsabilité de la chienlit.

Nous sommes le 14 Juillet, jour de fête nationale censé rassembler les Français, or le pays et ses représentants n’ont jamais paru aussi divisés, voire opposés. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

François Bayrou. L’unité du pays est l’enjeu capital. Si nous ne parvenons pas à la reconstruire, nous n’arriverons à rien, singulièrement dans les temps que nous vivons. Parce que les défis du monde et les défis intérieurs sont immenses et paraissent insolubles. La France a ce génie d’avoir toujours surmonté les plus graves difficultés à une condition, celle de trouver son unité. C’est ce qui s’est passé après 1958. C’est d’autant plus nécessaire que les Français, on le sait depuis la Gaule de Jules César, ont le génie de la division. C’est leur ADN le plus dangereux. Nous le mesurons aujourd’hui : non seulement le pays est divisé entre des courants politiques différents, mais ces courants politiques sont eux-mêmes fracturés et implosent en direct tous les jours sous les yeux des Français désespérés.

 

 

Politique- Iran: Un président réformateur

Politique- Iran: Un président réformateur
Un petit espoir en Iran avec l’élection d’un réformateur même si le pouvoir est aux mains des gardiens de la révolution et aux religieux. Une indication toutefois sur l’évolution de l’opinion dans ce pays.Le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat et l’ultime décideur sur les dossiers stratégiques. 

Le réformateur Massoud Pezeshkian, un député de 69 ans qui plaide pour une ouverture de l’Iran vers l’Occident, a remporté ce samedi le second tour de la présidentielle, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili. A l’issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli plus de 16 millions de votes contre plus de 13 millions à son adversaire, selon des résultats préliminaires des autorités électorales avec un taux de participation établi à 49,8%.

Le vainqueur de la présidentielle s’est de suite exprimé sur X après sa victoire :

« Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu’avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main », a-t-il dit. Mardi, M. Pezeshkian avait affirmé qu’il tendait « la main de l’amitié à tout le monde. Nous sommes tous des habitants de ce pays, nous devrions utiliser tout le monde pour le progrès du pays. »

M. Pezeshkian se dit est en faveur de « relations constructives » avec les Etats-Unis, ennemi de la République islamique d’Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son « isolement ». Mais le président iranien a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat.

Iran: Un président réformateur

Iran: Un président réformateur
Un petit espoir en Iran avec l’élection d’un réformateur même si le pouvoir est aux mains des gardiens de la révolution et aux religieux. Une indication toutefois sur l’évolution de l’opinion dans ce pays.Le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat et l’ultime décideur sur les dossiers stratégiques. 

Le réformateur Massoud Pezeshkian, un député de 69 ans qui plaide pour une ouverture de l’Iran vers l’Occident, a remporté ce samedi le second tour de la présidentielle, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili. A l’issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli plus de 16 millions de votes contre plus de 13 millions à son adversaire, selon des résultats préliminaires des autorités électorales avec un taux de participation établi à 49,8%.

Le vainqueur de la présidentielle s’est de suite exprimé sur X après sa victoire :

« Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu’avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main », a-t-il dit. Mardi, M. Pezeshkian avait affirmé qu’il tendait « la main de l’amitié à tout le monde. Nous sommes tous des habitants de ce pays, nous devrions utiliser tout le monde pour le progrès du pays. »

M. Pezeshkian se dit est en faveur de « relations constructives » avec les Etats-Unis, ennemi de la République islamique d’Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son « isolement ». Mais le président iranien a des pouvoirs restreints: il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’Etat.

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