Archive pour le Tag 'démocratie'

Tunisie: La démocratie en prison

Tunisie: La démocratie en prison

 

On ne fait pas dans la dentelle dans les pays qui ont du mal avec la démocratie. Récemment,  c’était vrai au Venezuela le vrai vainqueur est menacé de prison. Même chose aussi en Tunisie où l’un des candidats à l’élection du 6 octobre a également été placé en détention provisoire. Le problème c’est que le modèle russe illibéral semble faire école dans certains pays qui voient maintenant des vertus dans des formes de dictatures.

 

Le candidat à l’élection présidentielle du 6 octobre en Tunisie, Ayachi Zammel, a été placé en détention provisoire mercredi, dans le cadre d’une enquête pour des soupçons de «falsification de parrainages», ont annoncé ses avocats. Cette décision intervient aprèsl’exclusion de la course de trois autres candidats, considérés comme des rivaux sérieux du président sortant, Kais Saied – en lice pour un second mandat – par l’Autorité électorale (Isie) en début de semaine.

Le président Saied, élu démocratiquement en 2019, est accusé de dérive autoritaire depuis un coup de force le 25 juillet 2021 par lequel il s’est octroyé les pleins pouvoirs.

Il fait partie des trois candidats retenus dans une liste «définitive» dévoilée lundi par l’Isie, aux côtés de M. Saied et de Zouhair Maghzaoui, 59 ans, un ancien député de la gauche panarabiste. La justice reproche à M. Zammel d’avoir enfreint les règles sur les parrainages, comme les trois candidats écartés par l’Isie malgré la décision la semaine passée du Tribunal administratif de les réintégrer dans la course présidentielle.

Abdellatif Mekki, ancien dirigeant du mouvement islamo-conservateur Ennahdha, Mondher Zenaïdi, ancien ministre du régime Ben Ali, et Imed Daïmi, conseiller de l’ex-président Moncef Marzouki, également proche d’Ennahdha avaient été disqualifiés le 10 août avec 14 autres postulants notamment pour manque de parrainages suffisants.

 

Démocratie: On ne gouverne par décrets sauf dans les dictatures

Démocratie:   On ne gouverne  par décrets sauf dans les dictatures

Faute de majorité, le dernier gouvernement avait laissé entendre qu’il pourrait agir par décret notamment en suspendant les textes d’application des lois. En clair, utiliserait le décret pour supprimer la loi alors qu’évidemment la loi prime sur le décret dont l’objet est seulement de préciser les modalités de mise en oeuvre des textes votés au Parlement. Certes on objectera que certaines lois ont peu ou pas du tout été appliqués mais il s’agit là de cas marginaux. Actuellement ce qui est en cause c’est la loi sur les minima sociaux, la loi sur les retraites, la loi sur l’indemnisation du chômage.

À travers le NFP, la gauche pense avoir trouvé la martingale pour s’affranchir de l’obligation d’une majorité suffisante à l’assemblée nationale. Ainsi Mélenchon a-t-il annoncé sitôt les scores connus des législatives que le nouveau gouvernement procéderait par décrets. Autant dire qu’il s’agit d’une mise en congé du Parlement. Jusque-là le conseil d’État où le conseil constitutionnel n’ont pas réagi alors qu’il s’agit évidemment d’une sérieuse menace sur les principes démocratiques du pays. C’est  de cette manière que fonctionnent  la plupart des pays à régime autoritaire : le Parlement est une fiction et le pouvoir central décide de tout.

En outre sur le plan démocratique, il n’appartient pas aux seuls pouvoirs politiques de se substituer totalement et en permanence aux acteurs sociaux pour discuter des grandes orientations. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Macron s’est complètement assis sur cette nécessité d’impliquer les corps intermédiaires; Or Il est essentiel d’abord  qu’ils comprennent les enjeux ensuite pour qu’ils participent à l’élaboration des orientations y compris quand la décision finale revient éventuellement aux pouvoirs politiques.

On ne gouverne pas un pays en promettant un décret qui va augmenter les salaires de 100 €. C’est évidemment irresponsable autant qu’anti démocratique. Il y a un vrai problème de rémunération du travail dans le pays mais qui ne peut être examiné que de manière très fine par les acteurs sociaux et par filière sinon par exemple on risque encore d’écraser les grilles salariales des couches moyennes qualifiées.

On ne gouverne pas un pays en se substituant aux corps intermédiaires. La France n’est pas Cuba, ni la Russie, ni le Venezuela, encore moins la Chine. Accessoirement avant de décider de la gestion du pays par décret, il serait utile de revoir la problématique économique et financière du pays car le chiffrage par le nouveau Front populaire de ces propositions relève de la pure fantaisie.

Démocratie- La fin de la monarchie républicaine ?

Démocratie- La fin de  la monarchie républicaine ?

Les élections législatives du 7 juillet semblent avoir éloigné le « risque de guerre civile » que le président Emmanuel Macron avait associé aux « programmes des deux extrêmes » dans un podcast enregistré entre les deux tours de scrutin. Toutefois, leurs résultats ont (re)conduit au partage des sièges au sein de la nouvelle Assemblée Nationale en trois blocs politiquesCette « tripartition » de la vie politique depuis 2017 interroge le fonctionnement de la Ve République, qualifié de régime semi-présidentiel. L’existence d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale – de la même couleur politique que celle du président ou opposée – était la condition pour établir un gouvernement représentatif. L’inexistence d’une telle majorité, et le blocage politique dans la formation d’un gouvernement, montre les limites de cette pratique institutionnelle et risque, au-delà des péripéties de la vie politique, d’entraîner une crise sans précédent du présidentialisme à la française.

 

par , Directeur de recherche CNRS au CEE, Sciences Po et  Maître de conférences, Université de Montpellier
Cette « tripartition » de la vie politique a vu le jour en 2017 au moment de la première élection à la Présidence de la République d’Emmanuel Macron. Elle s’est traduite par l’affaiblissement des partis dits « de gouvernement » – le Parti socialiste et les Républicains – et la montée en puissance des élites anti-élites à la tête du Rassemblement national (Marine Le Pen) et de La France insoumise (Jean-Luc Mélenchon).

Lors de ce premier quinquennat, le présidentialisme à la française avait fonctionné « normalement » donnant 308 sièges de députés au parti du président lors des élections législatives du 18 juin 2017.

Bien qu’annoncé en fin de vie par certains spécialistes de droit constitutionnel, le « fait majoritaire » avait permis la formation d’un gouvernement favorable au président. Toutefois, lors de ce premier mandat présidentiel, le mouvement des « gilets jaunes » et la pandémie de Covid-19 ont conduit à un renforcement de la tripartition politique.

Réélu en 2022, Emmanuel Macron a dû composer avec une Assemblé nationale conforme à cette réalité. Le gouvernement d’Elisabeth Borne ne disposant que d’une majorité relative de 250 députés Ensemble a connu quatre ajustements et deux remaniements en moins de deux ans d’existence, et a fait usage à 23 reprises de l’article 49.3 de la Constitution autorisant le contournement de la procédure d’adoption majoritaire des lois via l’engagement de la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale.

Les résultats des dernières élections législatives du 7 juillet ont transformé la tripartition politique en pierre d’achoppement pour la formation d’un gouvernement. Cette situation fait courir un risque de dysfonctionnement à la démocratie pluraliste définie par le politologue états-unien Robert Dahl. Pour comprendre ce risque, il est important de comprendre les critiques du présidentialisme.

Dans les années 1990, le sociologue hispano-américain Juan Linz mettait en garde contre deux périls du présidentialisme. Tout d’abord, celui de la double légitimité démocratique : celle du président et celle du parlement pouvant entrer en concurrence. Ensuite, celui de la « fixité » de la durée du mandat du président en dépit l’évolution de la majorité politique au Parlement.

Nous y sommes : un président auquel il reste trois ans de mandat se retrouvant face à une assemblée qui ne lui est pas favorable. Une telle situation a pu être surmontée par des périodes de cohabitation sous les présidences de François Mitterrand (1986-1988, 1993-1995) et de Jacques Chirac (1997-2002) car une majorité absolue opposée au président à l’Assemblée nationale a pu désigner un Premier ministre à même de gouverner. Dans la situation actuelle, l’inexistence d’une majorité absolue rend complexe la formation d’un gouvernement.

Cette crise institutionnelle est d’autant plus sérieuse qu’elle s’inscrit dans celle plus globale de la démocratie pluraliste. Selon le politiste américain John Higley, les régimes démocratiques étaient basés, depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, sur un socle commun de valeurs libérales et égalitaires partagées très majoritairement par les élites politiques.

Ce consensus était soutenu par la confiance des citoyens dans les règles constitutionnelles et légales. Or, depuis une vingtaine d’années, les idéologies radicales portées par des leaders (ou élites) populistes et potentialisées par un environnement médiatico-numérique, ont favorisé un affaiblissement de cette culture politique. Dans le contexte français actuel, le présidentialisme est susceptible d’altérer le fonctionnement de la démocratie pluraliste.

Dès 2017, le choix du candidat puis du président Emmanuel Macron a été de sanctuariser la culture du consensus autour du leitmotiv « en même temps ».

Il s’agissait de faire de la personne du président et de son mouvement l’incarnation du consensus politique. Cette stratégie passait par l’affaiblissement des partis de gouvernement au risque de flatter les extrémismes. Elle a échoué en 2022 avec la perte de la majorité absolue du parti présidentiel à l’Assemblée nationale. La culture du consensus est alors devenue incantatoire face à la pratique quasi-banalisée de la procédure de l’article 49.3.

Ainsi, les oppositions, visiblement soutenues par l’opinion publique, ont pu dénoncer un « passage en force ».

Dans ce contexte, il apparaît que le présidentialisme est non seulement devenu un « machin » – pour paraphraser le propos du général de Gaulle sur l’ONU – obsolète au regard de l’évolution du paysage politique français, mais aussi un danger potentiel pour la démocratie pluraliste.

Que faire ? Aller dans la direction d’un présidentialisme à l’américaine semble peu opportune surtout quand on voit la bipolarisation exacerbée qui s’y est installée depuis le milieu des années 1990 et la manière dont en a joué et joue Donald Trump depuis le 06 janvier 2021 et l’Assaut du Capitole par ses partisans.

Il semble plus logique d’emprunter la voie du parlementarisme des autres pays européens. Non pas que ce soit la panacée mais, pour l’heure, elle serait plus en adéquation avec le pluralisme politique exprimé dans les urnes, et pourrait aussi éviter de fournir les armes du présidentialisme à des leaders populistes.

En s’appuyant sur une opinion publique favorable, (63 % des Français le sont), l’occasion est donc donnée au président de la République d’initier avec le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale une dynamique de réforme constitutionnelle mettant en adéquation notre démocratie avec la tripartition politique actuelle tout en préservant son pluralisme.

Une telle révision permettrait de tenir les périls du présidentialisme en laissant la place à une Assemblée nationale élue au scrutin majoritaire agrémenté d’une « dose de proportionnelle ». En outre, cette voie éviterait de fournir les armes institutionnelles à des leaders populistes pouvant détourner le présidentialisme à des fins autoritaires.

Démocratie-Quand les « Insoumis » vont-ils brandir le drapeau russe ou chinois à l’assemblée ?

Démocratie-Quand les Insoumis vont-ils brandir le drapeau russe ou chinois à l’assemblée ?

 

De provocation en provocation, il faut s’attendre à tout de la part de certains « Insoumis »; ils sont  prêts à toutes les provocations y compris en faisant planer des menaces physiques sur les juifs. Sur la tendance, et compte tenu de leurs affinités idéologiques ( la plupart sont en réalité des communistes marxistes léninistes), ils pourraient être conduits à brandir au parlement le drapeau russe ou chinois dont les régimes sont proches de leur corpus idéologique. Voir à cet égard comment on se débarrasse des opposants chez les « insoumis ». Sans procès, sans délibération et sans motif.

Ainsi par exemple un député des « Insoumis n’a pas hésité à mettre une pancarte dans le dos des sportifs juifs récemment. Un habitué de la provocation et de l’exhibitionnisme politique.

Un autre qui a fait planer des menaces physiques sur Bellamy lequel a déposé plainte

Il serait temps que les les républicains se réveillent pour dénoncer les attaques permanentes de certains « Insoumis » qui confondent l’Assemblée nationale avec une école maternelle et les institutions démocratiques comme des gadgets dépassés. Leur modèle est celui de la Russie, de Cuba, du Venezuela, de la Chine bref celui de la dictature, de la misère et de l’oppression.

Certains responsables sont indignes de représenter les Français à l’Assemblée nationale et devraient être systématiquement poursuivis en justice pour leurs propos qui incitent à la violence voire au crime chez certains esprits fragiles et endoctrinés.

Démocratie :On ne gouverne pas un pays par décrets

Démocratie :On ne gouverne pas un pays par décrets

Faute de majorité, le dernier gouvernement avait laissé entendre qu’il pourrait agir par décret notamment en suspendant les textes d’application des lois. En clair, utiliserait le décret pour supprimer la loi alors qu’évidemment la loi prime sur le décret dont l’objet est seulement de préciser les modalités de mise en oeuvre des textes votés au Parlement. Certes on objectera que certaines lois ont peu ou pas du tout été appliqués mais il s’agit là de cas marginaux. Actuellement ce qui est en cause c’est la loi sur les minima sociaux, la loi sur les retraites, la loi sur l’indemnisation du chômage.

À travers le NFP, la gauche pense avoir trouvé la martingale pour s’affranchir de l’obligation d’une majorité suffisante à l’assemblée nationale. Ainsi Mélenchon a-t-il annoncé sitôt les scores connus des législatives que le nouveau gouvernement procéderait par décrets. Autant dire qu’il s’agit d’une mise en congé du Parlement. Jusque-là le conseil d’État où le conseil constitutionnel n’ont pas réagi alors qu’il s’agit évidemment d’une sérieuse menace sur les principes démocratiques du pays. C’est  de cette manière que fonctionnent  la plupart des pays à régime autoritaire : le Parlement est une fiction et le pouvoir central décide de tout.

En outre sur le plan démocratique, il n’appartient pas aux seuls pouvoirs politiques de se substituer totalement et en permanence aux acteurs sociaux pour discuter des grandes orientations. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Macron s’est complètement assis sur cette nécessité d’impliquer les corps intermédiaires; Or Il est essentiel d’abord  qu’ils comprennent les enjeux ensuite pour qu’ils participent à l’élaboration des orientations y compris quand la décision finale revient éventuellement aux pouvoirs politiques.

On ne gouverne pas un pays en promettant un décret qui va augmenter les salaires de 100 €. C’est évidemment irresponsable autant qu’anti démocratique. Il y a un vrai problème de rémunération du travail dans le pays mais qui ne peut être examiné que de manière très fine par les acteurs sociaux et par filière sinon par exemple on risque encore d’écraser les grilles salariales des couches moyennes qualifiées.

On ne gouverne pas un pays en se substituant aux corps intermédiaires. La France n’est pas Cuba, ni la Russie, ni le Venezuela, encore moins la Chine. Accessoirement avant de décider de la gestion du pays par décret, il serait utile de revoir la problématique économique et financière du pays car le chiffrage par le nouveau Front populaire de ces propositions relève de la pure fantaisie.

Préserver la démocratie locale

Préserver la démocratie locale 

Malgré l’urgence et les difficultés matérielles, les communes ont organisé le scrutin pour l’élection des députés. Les conseillers municipaux ont tenu les urnes pendant deux dimanches de suite. Mais aucun candidat n’a abordé le sujet des collectivités locales lors de la campagne éclair pour les élections législatives. Avant la dissolution du 9 juin avaient été engagés plusieurs travaux (rapports, missions d’information, proposition de loi) relatifs au statut de l’élu local, à l’amélioration des conditions d’exercice du mandat, à l’après-mandat… Les problèmes soulevés sont plus que jamais d’actualité. La nouvelle assemblée doit impérativement apporter des solutions concrètes et agir avant les prochaines élections municipales. 2026, c’est demain !

 

par Par Solène Le Monnier, présidente de l’UNEL (Union Nationale des Élus locaux) et Driss Ettazaoui, président de l’AEF (Association des Élus de France) dans la tribune

 À la lecture du rapport Woerth sur la décentralisation, la question se pose de l’avenir des conseils municipaux. M. Woerth annonce ne sacrifier aucune strate, et pourtant, dans les détails, le rôle du conseil municipal sera réduit de manière drastique, remplacé par un fonctionnement qui exclut le débat.

Même si nous reconnaissons l’importance de retravailler le fonctionnement et l’interaction entre les différentes strates, et que nous saluons la pertinence de certaines des préconisations, il est important d’alerter sur d’autres qui risqueraient de porter atteinte à notre démocratie locale.

La phrase d’Alexis de Tocqueville sur la force de la commune n’a pas perdu de sa pertinence : « C’est (…) dans la commune que réside la force des peuples libres. » (Sic ! Rapport Woerth)

Si nous mettons en place un système où nous réduisons les représentants tout en renforçant les pouvoirs d’une majorité, parfois relative, nous empêchons tout débat et nous ne résolvons pas le problème du désengagement.

Si certaines de ces propositions sont validées, le conseil municipal disparaît pour n’être définitivement qu’une simple chambre d’enregistrement.

La diminution du nombre d’élus locaux se discute mais nous devons travailler à trouver un équilibre des représentations exprimées par le peuple dans les urnes.

Une démocratie ne peut exister sans contre-pouvoir, garant de l’équilibre. La démocratie n’existe que par l’expression de la pluralité des opinions. Faire disparaître le débat laisse toute latitude à l’installation d’une vision unilatérale qui impose et non compose.

Nous devons conserver une possibilité de contrôle par les représentants issus du terrain à l’échelon communal. Ce contrôle passe par la délibération et le vote de l’organe délibérant.

Partir du principe que délibérer entrave la possibilité d’action et s’en passer pour faciliter la gestion administrative et sa mise en œuvre peut paraître approprié. Mais nous devons travailler à trouver des solutions pérennes qui permettent l’expression de tous. La décision, lorsqu’elle est concertée, est toujours plus facile à comprendre et à accepter.

Le débat est sain. Il est obligatoire pour que survive notre démocratie.

Nous avons aujourd’hui de nombreuses communes où les maires se sont attachés à faire vivre la démocratie, impliquant tout autant les élus majoritaires et minoritaires, que les citoyens. Ces maires pratiquent une gestion administrative concertée, apaisant les tensions et acceptant la contradiction. Nous devrions nous en inspirer.

Car « C’est (…) dans la commune que réside la force des peuples libres. »

L’ampleur des défis auxquels notre société est confrontée nous oblige. Nous devons revoir notre manière de gouverner, dès l’échelon local. C’est la seule solution pour pérenniser le vivre-ensemble.

Les élus locaux s’engagent bénévolement à faire vivre nos communes. Le lien avec nos territoires et tous les citoyens qui le composent est précieux. Le conseil municipal reste l’interlocuteur privilégié de nos concitoyens.Il est essentiel de le préserver, tout comme de le consulter sur les décisions qui le concernent.

Nous, associations d’élus, demandons à travailler de manière collégiale sur le sujet du fonctionnement de nos organes délibérants locaux.

Nous devons protéger notre démocratie locale.

Démocratie-Les boulets de la politique : Macron, Mélenchon, Ciotti , Sandrine Rousseau, Hollande …et les autres

Démocratie-Les boulets de la politique : Macron, Mélenchon, Ciotti , Sandrine Rousseau, Hollande  …et les autres

D’après des sondages d’opinion près de la moitié de la population ont exprimé lors   premier tour des législatives leur ras-le-bol vis-à-vis de la politique et des  élites. Des élites souvent composées de professionnels de la politique et-ou de technocrates coupés des réalités. S’ajoute à cela la personnalité de certains leaders qui constituent de véritables repoussoirs.

Au sein de la majorité présidentielle actuelle,  Macron occupe est de loin la première place de repoussoirs. Il faut dire que sa posture de monarque républicain type bonapartiste condescendant constitue la cause principale du déclin de « Renaissance et de ses alliés ». Le parti des républicains porte aussi sa croix avec la désertion de son propre président Éric passé au RN pour sauver sa place de député. Et en plus un responsable d’une indigence intellectuelle qui désarme. Et le pire c’est qu’on parlait de lui comme ministre de la défense lui qui s’est débrouillé pour ne pas faire son service militaire ! À gauche évidemment Mélenchon tient le pompon comme repoussoirs numéro un. L’homme ne manque pas de culture mais son radicalisme fait peur y comprise à son propre camp où d’ailleurs il n’hésite pas à faire régner la terreur.

Chez les écolos, on peut facilement placer en tête Sandrine Rousseau davantage préoccupée des questions sociétales que d’écologie, plus proche d’ailleurs de Mélenchon que d’Europe écologie les Verts. Une sorte de Ségolène Royal en pire et encore plus bavarde. Au parti socialiste, il y a l’éternel François Hollande toujours prêt à intervenir sur tout, à exister et même envisager un retour présidentiel ou pourtant son bilan a été catastrophique.

Enfin au RN le boulet pourrait bien être Marine Le Pen elle-même. Elle confirme chaque fois qu’elle s’exprime son manque de consistance voir son indigence politique à la différence d’un Bardella qui donne l’impression d’être plus sérieux et plus construit. La liste des repoussoirs est sans doute plus nombreuse car en réalité, c’est une grande partie du système et des hommes qui est en cause. Trop de démagogie, trop d’incompétence, trop de coupures avec le réel, trop d’idéologues,  trop d’intérêts personnels. Bref un déficit démocratique et un manque d’efficacité.

Élections Européennes: Caricature de démocratie ?

 
Un haut fonctionnaire tenu à l’obligation de réserve Il y a déjà 35 ans faisait de graves réserves quant au caractère démocratique des élections européennes dans le Monde

N’en déplaise à ceux qui s’inquiètent du taux d’abstention, et dût-on me traiter de mauvais citoyen, je ne voterai pas aux élections européennes. Je refuse de participer au mode de scrutin choisi (il y a dix ans) pour la désignation des parlementaires français, car c’est une caricature de démocratie. La présentation de listes (bloquées) au niveau national n’offre à l’électeur qu’un rôle marginal dans le choix de ses représentants et, ensuite, le prive de la possibilité de sanctionner le travail de l’élu si celui-ci se porte de nouveau candidat (ou plutôt si sa formation politique en décide ainsi) au terme de son mandat.

 
En réalité, le système adopté, que les appareils des partis avaient déjà essayé d’imposer pour les élections législatives nationales au lendemain de la guerre, représente pour eux l’idéal, puisqu’il leur permet pratiquement d’assurer l’élection des candidats placés en  » position éligible « , l’incertitude ne jouant que sur une  » zone grise  » dans chaque liste. De son côté, le citoyen se trouve confronté à une panoplie de listes qui reflètent, non pas différentes options de politique européenne, mais essentiellement des considérations de politique intérieure évoquées dans des cénacles fermés et sur lesquelles il n’a pas eu son mot à dire.

 
Ayant fait son  » choix  » d’une de ces listes, il est invité à entériner un cocktail qui peut inclure des personnes de valeur, mais comprend aussi généralement des vedettes dont certaines n’ont aucunement l’intention de siéger régulièrement à Strasbourg et des apparatchiks qui n’ont jamais réussi à se faire élire ou osé se présenter dans une circonscription législative.Or, on ne peut pas s’empêcher de rapprocher ce mode de scrutin _ qui revient à une quasi-désignation des futurs parlementaires par les états-majors politiques _ des avantages matériels dont nos  » élus  » bénéficieront et qui sont excessifs au regard de la sinécure que constitue le mandat européen pour un trop grand nombre d’entre eux. Ainsi le Parlement européen offre une belle réserve de prébendes aux appareils politiques. C’est là un sujet tabou que ceux-ci se sont bien gardés d’aborder.

Européennes: Caricature de démocratie ?

Européennes: Caricature de démocratie ?

Un haut fonctionnaire tenu à l’obligation de réserve Il y a déjà 35 ans faisait de graves réserves quant au caractère démocratique des élections européennes dans le Monde

N’en déplaise à ceux qui s’inquiètent du taux d’abstention, et dût-on me traiter de mauvais citoyen, je ne voterai pas aux élections européennes. Je refuse de participer au mode de scrutin choisi (il y a dix ans) pour la désignation des parlementaires français, car c’est une caricature de démocratie. La présentation de listes (bloquées) au niveau national n’offre à l’électeur qu’un rôle marginal dans le choix de ses représentants et, ensuite, le prive de la possibilité de sanctionner le travail de l’élu si celui-ci se porte de nouveau candidat (ou plutôt si sa formation politique en décide ainsi) au terme de son mandat.
En réalité, le système adopté, que les appareils des partis avaient déjà essayé d’imposer pour les élections législatives nationales au lendemain de la guerre, représente pour eux l’idéal, puisqu’il leur permet pratiquement d’assurer l’élection des candidats placés en  » position éligible « , l’incertitude ne jouant que sur une  » zone grise  » dans chaque liste. De son côté, le citoyen se trouve confronté à une panoplie de listes qui reflètent, non pas différentes options de politique européenne, mais essentiellement des considérations de politique intérieure évoquées dans des cénacles fermés et sur lesquelles il n’a pas eu son mot à dire.
Ayant fait son  » choix  » d’une de ces listes, il est invité à entériner un cocktail qui peut inclure des personnes de valeur, mais comprend aussi généralement des vedettes dont certaines n’ont aucunement l’intention de siéger régulièrement à Strasbourg et des apparatchiks qui n’ont jamais réussi à se faire élire ou osé se présenter dans une circonscription législative.Or, on ne peut pas s’empêcher de rapprocher ce mode de scrutin _ qui revient à une quasi-désignation des futurs parlementaires par les états-majors politiques _ des avantages matériels dont nos  » élus  » bénéficieront et qui sont excessifs au regard de la sinécure que constitue le mandat européen pour un trop grand nombre d’entre eux. Ainsi le Parlement européen offre une belle réserve de prébendes aux appareils politiques. C’est là un sujet tabou que ceux-ci se sont bien gardés d’aborder.

Politique-Élections européennes: Caricature de démocratie

Politique-Élections européennes: Caricature de démocratie

Un haut fonctionnaire tenu à l’obligation de réserve il y a déjà 35 ans faisait de graves réserves quant au caractère démocratique des élections européennes dans le Monde

N’en déplaise à ceux qui s’inquiètent du taux d’abstention, et dût-on me traiter de mauvais citoyen, je ne voterai pas aux élections européennes. Je refuse de participer au mode de scrutin choisi (il y a dix ans) pour la désignation des parlementaires français, car c’est une caricature de démocratie. La présentation de listes (bloquées) au niveau national n’offre à l’électeur qu’un rôle marginal dans le choix de ses représentants et, ensuite, le prive de la possibilité de sanctionner le travail de l’élu si celui-ci se porte de nouveau candidat (ou plutôt si sa formation politique en décide ainsi) au terme de son mandat.
En réalité, le système adopté, que les appareils des partis avaient déjà essayé d’imposer pour les élections législatives nationales au lendemain de la guerre, représente pour eux l’idéal, puisqu’il leur permet pratiquement d’assurer l’élection des candidats placés en  » position éligible « , l’incertitude ne jouant que sur une  » zone grise  » dans chaque liste. De son côté, le citoyen se trouve confronté à une panoplie de listes qui reflètent, non pas différentes options de politique européenne, mais essentiellement des considérations de politique intérieure évoquées dans des cénacles fermés et sur lesquelles il n’a pas eu son mot à dire. Ayant fait son  » choix  » d’une de ces listes, il est invité à entériner un cocktail qui peut inclure des personnes de valeur, mais comprend aussi généralement des vedettes dont certaines n’ont aucunement l’intention de siéger régulièrement à Strasbourg et des apparatchiks qui n’ont jamais réussi à se faire élire ou osé se présenter dans une circonscription législative.Or, on ne peut pas s’empêcher de rapprocher ce mode de scrutin _ qui revient à une quasi-désignation des futurs parlementaires par les états-majors politiques _ des avantages matériels dont nos  » élus  » bénéficieront et qui sont excessifs au regard de la sinécure que constitue le mandat européen pour un trop grand nombre d’entre eux. Ainsi le Parlement européen offre une belle réserve de prébendes aux appareils politiques. C’est là un sujet tabou que ceux-ci se sont bien gardés d’aborder.

Élections européennes: Caricature de démocratie

Élections européennes: Caricature de démocratie

Un haut fonctionnaire tenu à l’obligation de réserve Il y a déjà 35 ans faisait de graves réserves quant au caractère démocratique des élections européennes dans le Monde

N’en déplaise à ceux qui s’inquiètent du taux d’abstention, et dût-on me traiter de mauvais citoyen, je ne voterai pas aux élections européennes. Je refuse de participer au mode de scrutin choisi (il y a dix ans) pour la désignation des parlementaires français, car c’est une caricature de démocratie. La présentation de listes (bloquées) au niveau national n’offre à l’électeur qu’un rôle marginal dans le choix de ses représentants et, ensuite, le prive de la possibilité de sanctionner le travail de l’élu si celui-ci se porte de nouveau candidat (ou plutôt si sa formation politique en décide ainsi) au terme de son mandat.En réalité, le système adopté, que les appareils des partis avaient déjà essayé d’imposer pour les élections législatives nationales au lendemain de la guerre, représente pour eux l’idéal, puisqu’il leur permet pratiquement d’assurer l’élection des candidats placés en  » position éligible « , l’incertitude ne jouant que sur une  » zone grise  » dans chaque liste. De son côté, le citoyen se trouve confronté à une panoplie de listes qui reflètent, non pas différentes options de politique européenne, mais essentiellement des considérations de politique intérieure évoquées dans des cénacles fermés et sur lesquelles il n’a pas eu son mot à dire. Ayant fait son  » choix  » d’une de ces listes, il est invité à entériner un cocktail qui peut inclure des personnes de valeur, mais comprend aussi généralement des vedettes dont certaines n’ont aucunement l’intention de siéger régulièrement à Strasbourg et des apparatchiks qui n’ont jamais réussi à se faire élire ou osé se présenter dans une circonscription législative.

Or, on ne peut pas s’empêcher de rapprocher ce mode de scrutin _ qui revient à une quasi-désignation des futurs parlementaires par les états-majors politiques _ des avantages matériels dont nos  » élus  » bénéficieront et qui sont excessifs au regard de la sinécure que constitue le mandat européen pour un trop grand nombre d’entre eux. Ainsi le Parlement européen offre une belle réserve de prébendes aux appareils politiques. C’est là un sujet tabou que ceux-ci se sont bien gardés d’aborder.

Transition écologique : par la démocratie ou la technocratie

Transition écologique :   démocratie ou technocratie 

 

Le possible rejet du pacte vert aux élections européennes doit faire réfléchir à de nouvelles modalités de débattre et de décider du processus de la transition écologique, estime l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran dans sa chronique.

 

Les élections de ce mois de juin, à l’issue desquelles le Parlement européen sera recomposé et la présidence de la Commission européenne renouvelée, vont largement déterminer l’avenir de la transition écologique en Europe. A l’heure où une percée de l’extrême droite menacerait de l’enterrer, peut-on encore espérer une accélération en y insufflant plus de démocratie ?

Après tout, les élections européennes de 2019 avaient amené ce qu’on n’attendait pas : un pacte vert, feuille de route environnementale consacrée à la réalisation des objectifs de neutralité carbone, a en effet vu le jour après que le Parti populaire européen d’Ursula von der Leyen a dû faire alliance avec les socialistes et démocrates pour obtenir la présidence de la Commission. La coalition s’était formée autour d’un pari de « croissance verte », censé concilier développement économique et respect de l’environnement, sans d’ailleurs convaincre le groupe des Verts.

Il a cependant indéniablement pâti de l’approche technocratique de la Commission européenne et du technosolutionnisme qui l’anime. La transition écologique a besoin de démocratie plus que de technocratie.

Trump menace la démocratie

Trump menace la démocratie

 

C’est la deuxième fois que trame menace clairement la démocratie. La première fois en incitant à l’envahissement du Capitole pour contester sa laisse sa défaite aux dernières élections ; cette fois, il incite ses partisans à l’insurrection pour le cas où la justice infligerait de la prison suite à l’affaire de sa condamnation pénale concernant une star du porno.

L’ancien président américain Donald Trump, déclaré coupable par un jury new-yorkais cette semaine de falsifications comptables pour des paiements - une infraction à la loi électorale de l’État de New York – a affirmé dans une interview diffusée dimanche sur Fox News qu’une peine de prison pourrait être «un point de rupture» pour ses soutiens. «Vous savez, à un certain moment, il y a un point de rupture».

Au terme de six semaines de débats au tribunal de Manhattan, un jury a reconnu Donald Trump coupable de 34 chefs d’accusation de falsifications comptables pour des paiements fin 2016 à Stormy Daniels pour qu’elle taise une relation sexuelle qu’elle dit avoir eue avec lui en 2006 et qu’il nie en bloc.

Ce verdict, le premier au pénal dans l’histoire des États-Unis contre un ancien président, n’empêchera pas le milliardaire d’être candidat à la présidentielle du 5 novembre face à Joe Biden, même en cas de condamnation à une peine de prison.

Politique-Sud global : un groupement de régimes douteux contre la démocratie

Politique-Sud global : un groupement de régimes douteux  contre la démocratie

Ce concept de « sud global » qui regroupe des pays en développement ne sert sans doute pas la démocratie libérale; en vérité le sud global la combat si l’on en juge par les pays qui la composent. Y a-t-il en effet de véritablement démocratique en Chine, en Russie, en Inde, en Iran, au Brésil, ou encore en Afrique du Sud. Des pays qui se sont plutôt mis du côté de la Russie contre l’Ukraine. En fait pour la plupart, l’occasion d’instrumentaliser le néocolonialisme ou l’impérialisme occidental pour justifier des régimes à la démocratie fragile, douteuse ou carrément autoritaire.

La plupart de ces pays ont en commun de justifier les atteintes à la démocratie pour maintenir leur propre unité nationale et leur régime autocratique voire leur dictature.

D’un point de vue idéologique, c’est l’illusion que la démocratie est néfaste au progrès et justifie ainsi des régimes autoritaires. Bref finalement la philosophie marxiste classique avec la dictature du prolétariat confisquée en réalité par des bandes claniques.( L’exemple de la Chine en particulier). Une philosophie également partagée par des courants religieux et dictatoriaux ( l’exemple plus caractéristique dans ce dernier domaine étant sans doute la Corée du Nord ou la Russie).La légitimité de la dictature s’appuie sur le fait que les masses ne sont pas prêtes à exercer la démocratie et que le progrès est mieux servi par une élite avancée !

Un front anti démocratique uni seulement par sa lutte contre l’impérialisme anti occidental qui permet de justifier les atteintes à la démocratie et le maintien dans une situation sociale délétère

 

 

Sud global : un groupement de régimes douteux contre la démocratie occidentale

Sud global : un groupement de régimes douteux  contre la démocratie occidentale

Ce concept de « sud global »qui regroupe des pays en développement ne sert sans doute pas la démocratie libérale; en vérité le sud global la combat si l’on en juge par les pays qui la composent. Y a-t-il en effet de véritablement démocratique en Chine, en Russie, en Inde, en Iran, au Brésil, ou encore en Afrique du Sud. Des pays qui se sont plutôt mis du côté de la Russie contre l’Ukraine. En fait pour la plupart, l’occasion d’instrumentaliser le néocolonialisme ou l’impérialisme occidental pour justifier des régimes à la démocratie fragile, douteuse ou carrément autoritaire.

La plupart de ces pays ont en commun de justifier les atteintes à la démocratie pour maintenir leur propre unité nationale et leur régime autocratique voire leur dictature.

D’un point de vue idéologique, c’est l’illusion que la démocratie est néfaste au progrès et justifie ainsi des régimes autoritaires. Bref finalement la philosophie marxiste classique avec la dictature du prolétariat confisquée en réalité par des bandes claniques.( L’exemple de la Chine en particulier). Une philosophie également partagée par des courants religieux et dictatoriaux ( l’exemple plus caractéristique dans ce dernier domaine étant sans doute la Corée du Nord ou la Russie).La légitimité de la dictature s’appuie sur le fait que les masses ne sont pas prêtes à exercer la démocratie et que le progrès est mieux servi par une élite avancée !

Un front anti démocratique uni seulement par sa lutte contre l’impérialisme anti occidental qui permet de justifier les atteintes à la démocratie et le maintien dans une situation sociale délétère

 

 

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