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Sécurité routière : » les 80 km/h », survendus » (l’association 40 millions d’automobilistes)

Sécurité routière : » les  80 km/h », survendus » (l’association 40 millions  d’automobilistes)

Dans une interview sur France Info,  » Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, dénonce l’opération de communication et la récupération politique des 80 km/h.

 

 La hausse du nombre de tués sur les routes concerne beaucoup les cyclistes. Faut-il mieux apprendre à partager la route ?

Pierre Chasseray : C’est évident et c’est un sujet polémique. Je fais partie de ceux qui pensent, avec l’association 40 millions d’automobilistes, qu’on envoie un maximum de gens sur des vélos alors qu’ils n’ont absolument aucun équipement routier. Quand on imagine qu’on envoie les cyclistes dans des voies de bus, il faut se poser les bonnes questions. On n’a pas d’aménagement hors agglomération. On a très peu d’aménagements en ville. Les cyclistes sont des usagers vulnérables. Il est bien évident que dans ces situations, forcément, ce n’est pas sécurisant.

Est-ce que ce n’est pas aussi aux automobilistes de s’adapter à ces nouveaux comportements ?

On a deux façons de voir les choses. Soit on pleure sur le lait répandu, soit on se pose la question de l’avenir. Je pense qu’il faut regarder devant et voir ce qu’on peut mettre en place pour ne pas envoyer des gens sur des vélos comme ça, les mettre dans un flux de circulation et se demander qui porte la responsabilité. Il faudrait prendre exemple sur un pays comme le Danemark qui fait des choses très intelligentes avec des équipements hors agglomération pour les vélos, sur le côté de la route, en dehors de la route, à 2 mètres 50 de la route… Ça me parait un peu plus intelligent que ce qu’on fait en France.

Aussi, il faut aussi faire attention à ne pas faire de l’usager une victime, qui est souvent le cycliste, la victime au sens qu’il n’est pas l’auteur de l’infraction. Il y a aussi, malheureusement, des victimes qui ont commis des infractions.

Peut-on faire un lien entre l’augmentation du nombre de morts sur les routes et les dégradations de radars ?

Ces dégradations ont commencé le 1er juillet 2018. Pourquoi ? Parce qu’il y a eu la mise en place du 80 km/h. 400% d’augmentation de dégradations de radars dès le mois de juillet 2018. Donc ceux qui sont en train de dénoncer les dégradations de radars, ce sont ceux qui ont mis en place la mesure qui a fait déborder le vase. On nous survendu le 80 km/h. on nous a dit ‘ça va sauver une vie par jour’. Ça fait neuf mois, il y a eu 3 mois de baisse de la mortalité, tout le reste c’est de la hausse. Elles sont où les 450 vies sauvées par an à coup sûr du Premier ministre. Il est où le bilan historique d’Edouard Philippe ? Il n’existe pas.

Mais alors, comment on remet un peu de sérénité là-dedans ?

Il faut se poser la question de savoir si une mesure a un effet ou pas. Le 80 km/h n’a pas eu d’effet. C’est un fait, c’est comme ça. Il y a un an, lorsqu’on en parlait sur votre antenne, je passais pour un hurluberlu. Aujourd’hui, on commence à prêter une oreille attentive à ce que dit 40 millions d’automobilistes depuis le départ. Dans le classement des pays de sécurité routière publié par l’Europe, les deux pays en tête, le Danemark et la Grande-Bretagne sont les deux modèles qui sont poussés par l’association 40 millions d’automobilistes. Le modèle suédois qui est vanté par la Sécurité routière vient de dégringoler de quatre places.

 

CNP Assurances : condamné à rembourser 40 millions aux clients pour fraude

 CNP Assurances : condamné à rembourser 40 millions aux clients pour fraude

 

 

 

Manque de transparence ou mensonge? C’est la question que se posent les milliers de clients de la CNP, souscripteurs du contrat d’assurance vie OP4 +, qui, selon le jugement que vient de rendre le TGI de Paris, seraient en droit de réclamer quelque 40 M€ à l’assureur. De quoi s’agit-il? La CNP, filiale de la Caisse des dépôts, de la Banque postale et de BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne), lance en 2006 OP4 +, un produit financier affecté à une assurance vie dont elle confie la conception et la gestion à la Société générale. Deux établissements, dont l’un, la CNP, est à capitaux publics, sont donc chargés de faire vivre ce contrat. De quoi rassurer les souscripteurs d’origine souvent modeste et parfois peu au fait des subtilités de produits financiers aussi complexes. Officiellement, le contrat OP4 + présente deux caractéristiques. C’est un investissement risqué, puisqu’il est adossé à un panier d’indices boursiers qui peut grimper mais aussi baisser, voire chuter. En contrepartie, il offre une double sécurité. Tout d’abord, le capital à l’échéance (en 2011) est garanti. En outre, si, à un moment donné entre 2006 et 2011, les indices boursiers de référence ont augmenté de 20%, les assurés sont certains de percevoir le capital souscrit à l’origine plus 30% de revalorisation. Et ce, même, si la Bourse chute ultérieurement. « CNP Assurances vous fera bénéficier de ses conseils sur ses contrats et services. […] Nos conseillers vous apporteront les qualités de professionnalisme, de proximité et de confiance », écrivait la CNP à ses clients. Pourtant… En 2010, un assuré boursicoteur, surfe sur Internet et découvre par hasard une note — un « reporting », qui n’est pas destiné au public — de la Société générale datant de novembre 2007 qui analysait les évolutions des indices boursiers servant de références à OP4 la banque fait ressortir que, « le 14 mai 2007, la performance moyenne constatée est de 22,12%. Cette moyenne étant supérieure à 20%, l’effet sécurité est enclenché : à l’échéance, le capital garanti est de 130%. » Le client interpelle alors la CNP pour lui faire part de sa surprise de ne pas avoir été informé. Après plusieurs échanges épistolaires, la CNP dément formellement la hausse de 22,12% du panier de référence de OP4 +. « Je vous informe qu’à ce jour, l’effet sécurité garantissant un 130% à l’échéance n’a pas été activé contrairement à des informations qui auraient pu vous parvenir », écrit la compagnie dans un courrier du 26 mai 2010 . En clair, la Société générale se serait trompée. Une position maintenue par la CNP aujourd’hui, qui précise avoir fait un geste commercial — une exonération des frais de versements — pour tous les souscripteurs. Et par ailleurs que, « pour les clients faisant état d’un document erroné remis par leur conseiller, les contrats ont été valorisés comme si la performance avait été réalisée ». Curieusement, la Société générale, directement mise en cause par la CNP, se contente de rappeler qu’elle n’est pas responsable de la commercialisation des assurances vie de la CNP, sans confirmer ou démentir les allégations d’erreur proférées par la CNP à son encontre. La CNP a été poursuivie en justice par un de ses clients. « Le TGI de Paris a condamné la CNP pour non-respect de ses obligations contractuelles, en l’occurrence la non-majoration prévue, dans la mesure où elle n’a pas produit de démenti de la Société générale », expliquent les avocats Hélène Féron-Poloni et Nicolas Lecoq-Vallon. La CNP n’a pas interjeté appel. Sur la base de ce jugement et moyennant les 130 M€ collectés au sein de OP4 +, ce sont environ 40 M€ que la compagnie d’assurances aurait dû reverser à ses clients…




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