Twitter : 50 % des employés licenciés
La purge a commencé dans le réseau tweeter racheté de manière tout à fait imprudente par le milliardaire Elon Musk. Le coût invraisemblable de 44 milliards de cette opération très aventureuse se traduit immédiatement par un nettoyage à la hache des effectifs.
7500 salariés seront donc très prochainement licenciés. Comme on le constate le concept libertiarien d’Elon Musk a des limites qui s’arrête à ses seuls intérêts. Selon le «Washington Post», 50% des quelque 7.500 employés devront partir de la société rachetée il y a une semaine par Elon Musk.
«Nous allons lancer le processus difficile de réduction de nos effectifs mondiaux vendredi», a indiqué Twitter à ses employés jeudi 3 novembre dans un e-mail consulté par l’AFP, confirmant les rumeurs qui circulaient depuis qu’Elon Musk a racheté le réseau social il y a une semaine.
«Nous reconnaissons qu’un certain nombre d’individus qui ont réalisé des contributions notables à Twitter vont être affectés, mais cette action est malheureusement nécessaire pour assurer le succès de l’entreprise à l’avenir», déclare Hypocritement la société aux salariés
Le patron de Tesla et SpaceX a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars et en a pris le contrôle jeudi dernier, après six mois d’une acquisition très mouvementée. Il a immédiatement dissous le conseil d’administration, congédié le directeur général et d’autres hauts responsables, et lancé des projets d’envergure avec des objectifs à remplir rapidement. Plusieurs ingénieurs ont rapporté avoir dû dormir sur place certains soirs.
La mesure confirme le changement de culture d’entreprise largement anticipé pour l’entreprise californienne sous la direction d’Elon Musk. Plusieurs cadres ont démissionné d’eux-mêmes cette semaine et plus de 700 personnes sont déjà parties cet été, de leur plein gré, d’après un salarié. Le fantasque entrepreneur prône en effet une vision de la liberté d’expression qui nécessite d’assouplir les règles de modération des contenus de la plateforme, en désaccord avec l’approche de nombreux employés, utilisateurs et ONG. Certains salariés étaient aussi inquiets à l’idée de ne plus pouvoir travailler de chez eux – Elon Musk désapprouve le télétravail – ou de devoir suivre des cadences infernales comme chez Tesla.