Archive pour le Tag 'maladie'

Arrêt maladie : un coût de 100 milliards

Arrêt maladie : un coût de 100 milliards

Les arrêts de travail coûtent plus de 100 milliards d’euros à la France chaque année. Le taux d’absentéisme au sein des entreprises françaises a reculé en 2023 par rapport à 2022, mais leur durée moyenne est en augmentation de plus de deux jours, selon une étude du cabinet de conseil et de courtage d’assurance Diot-Siaci et une enquête de l’Ifo, l. Ce taux mesure le nombre de jours d’absence rapporté au nombre total de jours travaillés : il s’élevait à 5,64% en 2022 et est retombé à 5,06% l’an dernier. Cet indicateur n’a néanmoins pas retrouvé ses niveaux d’avant-Covid : à titre de comparaison, le taux d’absentéisme était ressorti à 4,94% en 2021 et à 4,78% en 2019, dernière année d’activité «normale» avant la crise du Covid.

La diminution de l’absentéisme s’explique en grande partie par la part moins importante d’arrêts de travail liés à une contamination au Covid-19 (22% en 2023, contre 43% en 2022). Les maladies ordinaires, la fatigue, et les mauvaises conditions de travail ont retrouvé leur première place au classement des causes d’absentéisme.

La  France est championne en la matière -, le nombre de jours non travaillés continue de caracoler à des niveaux jamais connus auparavant, montre aussi  le nouveau baromètre Ayming et Ag2r La Mondiale. Certes, la tendance générale peut donner l’impression d’une amélioration de la situation en 2023. Le taux d’absentéisme – à savoir le nombre de jours manqués par rapport aux jours travaillés théorique – est passé à 6,1% contre 6,7% un an plus tôt. . Mais « sur le temps long, la tendance est clairement à la hausse », tempère Anthony Van Hulle, expert psychologie du travail chez Ayming. Par rapport à l’avant-Covid, la progression atteint ainsi 10%, souligne l’étude.

 

Social-RATP: conducteurs licenciés pour activité de VTC en arrêt maladie

Social-RATP:  conducteurs licenciés pour activité de VTC en arrêt maladie

Les salariés de la RATP ont bien évidemment comme tous les salariés le droit d’exercer plusieurs activités. Ainsi certains conducteurs qui bénéficient de durées de travail avantageuses en profitent pour travailler comme chauffeur VTC par exemple. Le problème c’est que beaucoup trop profitent de leur arrêt maladie pour exercer leur second métier. La RATP tape donc  du poing sur la table. La régie des transports parisiens va licencier «une trentaine» de conducteurs de bus ayant profité d’un arrêt maladie pour travailler comme chauffeur VTC, a indiqué mercredi 15 mai son PDG Jean Castex, dénonçant un niveau d’absentéisme toujours trop élevé dans l’entreprise.

Maladie : davantage du jours de carence ?

Maladie : davantage du jours de carence ?

 Selon La Tribune, l’exécutif envisagerait d’augmenter le nombre de jours de carence des salariés du privé afin de réduire les dépenses de la Sécurité sociale et d’économiser un milliard d’euros par an. Actuellement, l’assurance-maladie prévoit trois jours de carence pour un salarié du privé auquel un médecin a prescrit un arrêt. Concrètement, cela signifie que la Sécurité sociale ne commence à verser des indemnités qu’à partir du quatrième jour.
 Relever le nombre de jours de carence tout en luttant contre les « arrêts de complaisance » permettrait donc à la Sécu de faire d’importantes économies sachant que les arrêts maladie lui ont coûté 16 milliards d’euros en 2022, soit 5 milliards de plus qu’en 2010. La caisse nationale d’assurance maladie est aussi la deuxième la plus déficitaire (-8,4 milliards d’euros) après la caisse en charge de l’assurance vieillesse. Et ce déficit devrait légèrement se creuser cette année avant de se stabiliser aux alentours de 8,5 milliards d’euros jusqu’en 2027, d’après le Haut Conseil au financement de la protection sociale.

wokisme: Comme le maoïsme, la nouvelle mode

wokisme: Comme le maoïsme, la nouvelle mode

L’extrême gauche et même certains dans la gauche modérée ont trouvé un nouveau repère idéologique sans doute pour cacher la pauvreté de l’analyse et des propositions émergeant notamment de la France. Hier ( dans les années 70),c’est le maoïsme qui constituait le must en matière de référence idéologique et culturelle. Là aussi l’égalitarisme devait commander l’ensemble des champs de la société y compris sur le plan vestimentaire avec un pyjama noir obligatoire pour chacun.

Après l’adhésion au communisme, au stalinisme, l’élite a besoin de se raccrocher à des principes égalitaires pour faire oublier son origine. Le wokisme vise donc à l’égalité la plus ridicule y compris en matière d’orthographe. Le retour au champ et à la vie rurale n’est pas encore obligatoire comme sous Mao mais l’adhésion au progrès est fortement condamnée. Une posture réactionnaire qui ne touche pas simplement l’économie mais aussi la vie sociale et sociétale.

Évidemment la mode du wokisme disparaîtra le moment venu comme a disparu la mode stalinienne puis maoïste quand on a découvert des millions de morts victimes précisément de l’utopie égalitaire criminelle.

Un peu comme sous Mao, il faut effacer tous les symboles qui rappellent les traditions et les valeurs de la société. On s’en prend même aux arbres de Noël, fête largement laïcisée.

La mode du wokisme nous vient des universités américaines qui ont l’art de générer le pire comme le meilleur et en plus de l’exporter.

il y a quelque chose de surréaliste de voir que certaines grandes écoles notamment les instituts politiques français se laissent pénétrer par la nouvelle religion du wokisme surtout quand on sait que la plupart n’auront aucune honte à s’embourgeoiser plus tard sur le dos des inégalités qu’ils dénoncent aujourd’hui. Comme disait Coco Chanel : la mode c’est ce qui est fait pour être démodé. Mais en attendant que d’idiotie dans une période qui réclamerait au contraire un effort global de connaissances et de réflexion sur des enjeux multiples qui interfèrent entre eux de manière systémique. Bref le catéchisme du wokisme n’est pas vraiment adapté pour aborder la compréhension de la complexité du monde actuel. C’est même clairement un système de référence réactionnaire.

Mode du wokisme: maladie gauchiste classique des futures élites avant embourgeoisement

Mode du wokisme: maladie gauchiste classique des futures élites avant embourgeoisement

Dans les plus grandes écoles internationales, on constate la montée du courant philosophique gauchiste qui se réclame du wokisme et qui fait de la colonisation et du racisme la mère de tous les malheurs. Aux États-Unis, en particulier qui donne la note, on se vautre même dans l’antisémitisme au nom de la confusion entre la défense du peuple palestinien et du soutien au Hamas .Acquis au Vokisme, Sciences-po, creuset des futurs responsables politiques vient cependant de se coincer dans les lois de la porte des contradictions avec l’implication de son directeur dans des comportements que l’école condamne.

La même confusion est constatée aussi dans certaines écoles françaises comme à Sciences-po Paris ou le wokisme est aussi bien installé. On objectera que c’est le lot habituel de l’évolution des jeunes élites convaincues des théories gauchistes lors de leurs études et qui progressivement s’embourgeoisent pour devenir complices de la domination et de l’exploitation qu’ils dénoncent aujourd’hui. En France, notre assemblée nationale- à gauche surtout- a été remplie de ces anciens révolutionnaires nourris désormais aux délices de la société qu’ils dénonçaient hier. Il Faut se rappeler que nombre de responsables ont été communistes , castristes, trotskistes ou maoïste.

D’une certaine manière, ces revirements du gauchisme à la bourgeoisie classique ont largement participé au désintérêt du peuple vis-à-vis des élites et des organisations politiques voire des intellectuels et des philosophes.

Entendu dans une affaire de violences conjugales avant d’être mis en retrait, le directeur de l’IEP, Mathias Vicherat, se voulait intransigeant sur ces sujets depuis son intronisation.
Le conseil de l’institut de Sciences Po, aussitôt réuni par Françoise Bertrand Dorléac, présidente de la fondation de droit privé de l’école (FNSP), a validé mardi – à 22 voix pour et 8 contre – cette mise en retrait jusqu’au 29 janvier. Une commission nouvellement créée, rassemblant les instances de l’institution, décidera des modalités d’un éventuel retour du directeur. Ou de la prolongation de sa mise en retrait.

Wokisme: maladie gauchiste classique des futures élites avant embourgeoisement

Wokisme: maladie gauchiste classique des futures élites avant embourgeoisement

Dans les plus grandes écoles internationales, on constate la montée du courant philosophique gauchiste qui se réclame du wokisme et qui fait de la colonisation et du racisme la mère de tous les malheurs. Aux États-Unis, en particulier qui donne la note, on se vautre même dans l’antisémitisme au nom de la confusion entre la défense du peuple palestinien et du soutien au Hamas .Acquis au Vokisme, Sciences-po, creuset des futurs responsables politiques vient cependant de se coincer dans les lois de la porte des contradictions avec l’implication de son directeur dans des comportements que l’école condamne.

La même confusion est constatée aussi dans certaines écoles françaises comme à Sciences-po Paris ou le wokisme est aussi bien installé. On objectera que c’est le lot habituel de l’évolution des jeunes élites convaincues des théories gauchistes lors de leurs études et qui progressivement s’embourgeoisent pour devenir complices de la domination et de l’exploitation qu’ils dénoncent aujourd’hui. En France, notre assemblée nationale- à gauche surtout- a été remplie de ces anciens révolutionnaires nourris désormais aux délices de la société qu’ils dénonçaient hier. Il Faut se rappeler que nombre de responsables ont été communistes , castristes, trotskistes ou maoïste.

D’une certaine manière, ces revirements du gauchisme à la bourgeoisie classique ont largement participé au désintérêt du peuple vis-à-vis des élites et des organisations politiques voire des intellectuels et des philosophes.

Entendu dans une affaire de violences conjugales avant d’être mis en retrait, le directeur de l’IEP, Mathias Vicherat, se voulait intransigeant sur ces sujets depuis son intronisation.
Le conseil de l’institut de Sciences Po, aussitôt réuni par Françoise Bertrand Dorléac, présidente de la fondation de droit privé de l’école (FNSP), a validé mardi – à 22 voix pour et 8 contre – cette mise en retrait jusqu’au 29 janvier. Une commission nouvellement créée, rassemblant les instances de l’institution, décidera des modalités d’un éventuel retour du directeur. Ou de la prolongation de sa mise en retrait.

Santé-Maladie de Parkinson : un patient français remarche

Santé-Maladie de Parkinson : un patient français remarche

Grâce à des électrodes implantées sur la moelle épinière par des chercheurs franco-suisses, un patient handicapé par la maladie de Parkinson a pu retrouver l’usage de ses jambes.

Grâce à des électrodes implantées sur la moelle épinière par des chercheurs franco-suisses, un patient handicapé par la maladie de Parkinson a pu retrouver l’usage de ses jambes.
Difficile d’imaginer qu’il y a encore deux ans, le simple fait de se promener, le pas léger, était une épreuve pour Marc Gauthier. Retrouver le plaisir de marcher, de retrouver à nouveau ses jambes, une liberté que la maladie de Parkinson avait ôtée à ce Français de 63 ans, et qu’il vient de retrouver grâce à une prouesse médicale.

Sa marche fluide, sans à-coups, sans chutes, il l’obtient grâce à une neuroprothèse, des électrodes implantées sur la moelle épinière. Et le simple fait de marcher redevient compliqué dès qu’un petit boîtier déconnecte les électrodes. Marc Gauthier, qui vit avec la maladie de Parkinson depuis 28 ans, a été opéré il y a deux ans et utilise désormais son boîtier du matin jusqu’au soir. Cette technique devrait être testée prochainement sur 6 nouveaux patients.

Un chanteur employé de la SNCF en arrêt maladie licencié après passage à la télé

Un chanteur employé de la SNCF en arrêt maladie licencié après passage à la télé

Encore un acte de répression syndicale inqualifiable diront sans doute certaines organisations d’extrême-gauche voire même de racisme. Ce chanteur un peu connu en situation de maladie salarié à la SNCF se produisait sur les plateaux et scènes nationales et internationales ! artiste et fonctionnaire, l’idéal !

Aussi sans doute une censure sans doute du nouveau Verlaine. Exemple de paroles dune de ses chansons :

J’ai dû vendre de la neige
Elle c’est ma sicario, elle est restée même quand c’est la hess
J’la vois dans mes DM, elle veut revenir
J’lui dis : « c’est mort »
Elle dit : « j’suis qu’tes babies » mais j’lui dis : « c’est mort »

Porte pas, porte pas l’œil
S’te plaît m’porte pas l’œil
Nous deux c’est plus pareil, elle veut qu’on s’voie tout à l’heure
Porte pas, porte pas l’œil
S’te plaît m’porte pas l’œil
Nous deux c’est plus pareil, elle veut qu’on s’voie tout à l’heure

Laisse moi, s’te plaît laisse moi

Hazdine Souiri, le vrai nom d’AZ, salarié de SNCF Voyageurs depuis 2010, avait été licencié en octobre 2017 par son employeur alors qu’il s’était déclaré en arrêt-maladie le 19 juin de la même année. Le problème c’est que ce jour, l’artiste était présent en direct sur le plateau de l’émission télévisée « Touche pas à mon poste » sur la chaîne C8.

Une enquête administrative a été réalisée et a conclu que de nombreuses dates de concerts et de tournées correspondaient à des arrêts-maladie du salarié.

« Par exemple votre tournée en Chine en novembre 2016 ou encore votre concert du 24 mars 2017 en Belgique annoncé dans la presse locale le 23 février 2017 ou encore votre tournée en Chine de mai 2017 annoncée sur les réseaux sociaux le 9 avril 2017″, fait état le rapport d’enquête repris dans la décision de la cour d’appel. Il apparaît que ces concerts ne sont jamais annulés en raison de votre état de santé et votre présence peut même être constatée (vidéos, photos, commentaires). »

Le salarié avait saisi le conseil des prud’hommes de Lyon en 2018 en demandant de condamner la société SNCF à lui payer des dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Une demande rejetée en 2020 et qui a conduit à cet appel. Le contrôleur licencié réclamant 16.478,88 euros à titre de dommages et intérêts et arguant qu’il pratiquait l’activité de chanteur à titre bénévole et pendant ses loisirs.

A noter que pour le frère du chanteur, manager du groupe T30 et contrôleur et lui aussi licencié par la SNCF, la cour d’appel a pris une décision inverse. La cour a condamné la compagnie à lui verser 12.000 euros d’indemnités, considérant que son licenciement était abusif.

D’après Poutine, Prigojine serait mort de maladie !

D’après Poutine, Prigojine serait mort de maladie !

On se demande réellement sur quelle planète vivent Poutine et la bande de criminels qui dirigent le pays pour aller aussi loin dans le mensonge autant que dans le ridicule. Ainsi Poutine lui-même n’a pas hésité à déclarer que finalement Prigogine serait mort suite à des impacts de grenades ! Puisqu’il faut faire dans l’absurde et le démentiel on pourrait conseiller à Poutine de déclarer que finalement Prigogine est mort de maladie.

Le président russe Vladimir Poutine a donc affirmé sans rire jeudi que des « morceaux de grenade » ont été trouvés dans les corps des victimes du crash en août de l’avion du patron de Wagner Evguéni Prigojine, qui n’a « pas subi d’impact extérieur ».

« Le chef du « Comité d’enquête » m’a fait un rapport il y a quelques jours. Des fragments de grenades ont été retrouvés dans les corps des victimes de la catastrophe aérienne. Il n’y a pas eu d’impact externe sur l’avion », a dit le patron du Kremlin.

Les Occidentaux avaient pointé du doigt la responsabilité du chef de l’Etat russe, deux mois après la rébellion avortée du patron de Wagner, mais sans fournir de preuves. Le Kremlin a toujours démenti avoir ordonné d’assassiner Evguéni Prigojine, qualifiant de « spéculations » ces insinuations.

Finalement Prigogine serait peut-être mort d’une mauvaise grippe !

Gabon : la maladie mortelle des coups d’État s’étend en Afrique

Gabon : la maladie des coups d’État s’étend en Afrique

La maladie des coups d’état s’étend en Afrique ; après le Burkina Faso, le Mali et le Niger, C’est au tour du Gabon. Comme la communauté internationale ne bouge pas, les militaires africains qui s’ennuient passent leur temps à faire de la politique. C’est un secret pour personne que la plupart des militaires africains- par ailleurs mal payés- consacrent très peu de temps à la défense de leur pays et sont le plus souvent à faire la police et à racketter. Pour preuve, la plupart se montrent bien incapable de résister face à la montée du terrorisme. La maladie est mortelle car elles s’accompagnent de pseudo nationalisme et de repli. De quoi décourager les investisseurs d’investir dans des pays à l’environnement trop instable.

Il y a aussi des raisons objectives côté population a rejeté les gens anciens responsables politiques non seulement qui s’enrichissent mais qui font de la corruption le mode de régulation des relations économiques.

S’il se confirme, ce coup d’Etat dans une ancienne colonie française, réputée alliée des pays occidentaux, risque d’affaiblir encore un peu plus la place de la France en Afrique. Des juntes militaires ont déjà pris le pouvoir depuis 2020 au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et, le mois dernier, au Niger.

Paris, qui a condamné « le coup d’Etat militaire », par la voix d’Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, fait face à une vague de sentiment anti-français dans la région du Sahel. Au Mali et au Burkina Faso, la France a retiré ses troupes qui étaient stationnées sur place tandis que les putschistes au Niger ont révoqué les accords militaires avec Paris.

Au Gabon, l’ancienne puissance coloniale dispose d’un contingent de 350 soldats, selon le ministère des Armées. Le pays est considéré comme un allié des pays occidentaux. Malgré la tenue régulière d’élections, il est classé comme « non libre » par l’institut Freedom House.

Toutefois, contrairement au Niger et aux autres pays de la région du Sahel, le Gabon n’est pas le théâtre de la violence exercée par les groupes islamistes qui ont fait perdre la confiance de la population dans les gouvernements élus jugés impuissants à assurer leur sécurité. Le Gabon est un pays relativement riche mais cette richesse est ponctionnée par le clan au pouvoir et nombre de Gabonais vivent dans la misère ( Le taux de pauvreté et de l’ordre de 35 %

Gabon : la maladie des coups d’État s’étend en Afrique

Gabon : la maladie des coups d’État s’étend en Afrique

La maladie des coups d’état en Afrique ; après le Burkina Faso, le Mali et le Niger, C’est au tour du Gabon. Comme la communauté internationale ne bouge pas, les militaires africains qui s’ennuient passent leur temps à faire de la politique. C’est un secret pour personne que la plupart des militaires africains- par ailleurs mal payés- consacrent très peu de temps à la défense de leur pays et sont le plus souvent à faire la police et à racketter. Pour preuve, la plupart se montrent bien incapable de résister face à la montée du terrorisme.

Il y a aussi des raisons objectives côté population a rejeté les gens anciens responsables politiques non seulement qui s’enrichissent mais qui font de la corruption le mode de régulation des relations économiques.

S’il se confirme, ce coup d’Etat dans une ancienne colonie française, réputée alliée des pays occidentaux, risque d’affaiblir encore un peu plus la place de la France en Afrique. Des juntes militaires ont déjà pris le pouvoir depuis 2020 au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et, le mois dernier, au Niger.

Paris, qui a condamné « le coup d’Etat militaire », par la voix d’Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, fait face à une vague de sentiment anti-français dans la région du Sahel. Au Mali et au Burkina Faso, la France a retiré ses troupes qui étaient stationnées sur place tandis que les putschistes au Niger ont révoqué les accords militaires avec Paris.

Au Gabon, l’ancienne puissance coloniale dispose d’un contingent de 350 soldats, selon le ministère des Armées. Le pays est considéré comme un allié des pays occidentaux. Malgré la tenue régulière d’élections, il est classé comme « non libre » par l’institut Freedom House.

Toutefois, contrairement au Niger et aux autres pays de la région du Sahel, le Gabon n’est pas le théâtre de la violence exercée par les groupes islamistes qui ont fait perdre la confiance de la population dans les gouvernements élus jugés impuissants à assurer leur sécurité. Le Gabon est un pays relativement riche mais cette richesse est ponctionnée par le clan au pouvoir et nombre de Gabonais vivent dans la misère ( Le taux de pauvreté et de l’ordre de 35 %

Putschs en Afrique : Une maladie contagieuse

Putschs en Afrique : Une maladie contagieuse

par
Thierry Vircoulon
Coordinateur de l’Observatoire pour l’Afrique centrale et australe de l’Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l’Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité dans The conversation.

Depuis 2020, une étonnante épidémie de putschs (cinq en deux ans) a frappé la zone comprise entre les 10e et le 20e parallèles nord, qui va du Soudan à la Guinée. De Khartoum à Conakry, des militaires ont pris le pouvoir entre 2020 et 2022 et entendent y rester. Le Niger est le dernier exemple en date, cette fois en 2023, pour ce qui devenue la « bande des juntes ».

Analyse d’une tendance qui, malgré les promesses des putschistes, n’annonce nullement l’avènement – ou la restauration – de la démocratie dans les pays concernés.

Au Mali, le 18 août 2020, le colonel Assimi Goïta a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, au pouvoir depuis 2013. En mai 2021, le colonel Assimi Goïta a démis et remplacé le président de la transition, Bah N’Daw.

Au Tchad, le 21 avril 2021, le général Mahamat Déby a succédé avec l’appui d’un Conseil militaire de transition (CMT) à son père tué en pleine opération militaire.

En Guinée, le 5 septembre 2021, le colonel Doumbouya a renversé le président Alpha Condé réélu depuis 2010.

Au Soudan, le 25 octobre 2021, le général Abdel Fatah al-Burhane a fait un putsch au sein de la transition ouverte par la chute du régime d’el-Béchir en 2019 en mettant fin au gouvernement civilo-militaire et en arrêtant le premier ministre Hamdok, en poste depuis 2019.

Au Burkina Faso, le 24 janvier 2022, le colonel Damiba a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré élu depuis 2015. En octobre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré a démis et remplacé le lieutenant-colonel Damiba.

Bien que tous ces pays aient une longue histoire de pouvoirs militaires, il faut distinguer, dans cette succession de coups de force, les « putschs de guerre », les « putschs de paix » et le putsch consenti tchadien. Les premiers (Mali et Burkina Faso) sont motivés par la défaite progressive face aux groupes djihadistes et le mécontentement consécutif des militaires vis-à-vis du pouvoir civil.

Les noms que se sont donnés les putschistes au Burkina Faso (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, MPSR) et au Mali (Comité national pour le salut du peuple, CNSP) illustrent leur motivation : prendre les rênes de la guerre pour sauver le pays face à ses ennemis.

Parmi ces cinq coups d’État, le Tchad est un cas particulier car il peut être qualifié de putsch consenti. En effet, il n’y a pas eu de renversement du pouvoir, mais une succession familiale anticonstitutionnelle dans laquelle l’oligarchie militaire a joué un rôle-clé.

Après le décès inattendu du président Déby, le président de l’Assemblée nationale Haroun Kabadi a renoncé à être président par intérim comme le prévoyait la Constitution, au profit d’un des fils de Déby et d’un groupe de généraux (Conseil militaire de transition, CMT). Dans la mesure où les protestations ont été minoritaires et vite réprimées, la succession militaro-dynastique a été consentie par la majorité de la classe politique, y compris des figures historiques de l’opposition.

Quant aux « putschistes de paix » (Guinée, Soudan), ils ont – de même qu’au Tchad – pris le pouvoir pour préserver des intérêts, avant tout ceux de l’armée. Au Soudan, la transition prenait une direction dangereuse pour l’oligarchie militaire, le comité de démantèlement du régime d’Omar el-Béchir commençant à s’intéresser de près à son empire économique. Le putsch a donc mis un coup d’arrêt à la « débachirisation » du pays et s’est traduit par le retour aux affaires de plusieurs fidèles d’el-Béchir.

Au Tchad, le demi-putsch visait la conservation du pouvoir par le groupe militaro-clanique qui soutenait Idriss Déby. En Guinée, si le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) a justifié son putsch par la nécessité de « fonder une nation et de bâtir un État », il représente aussi et surtout des intérêts particuliers à l’intérieur des forces de sécurité. Dans ces trois pays, des mesures salariales en faveur des forces de sécurité ont d’ailleurs rapidement été ordonnées par les nouveaux dirigeants.

Gagner du temps, s’installer au pouvoir
Ces juntes ne sont pas uniformes. En revanche, elles ont toutes la même stratégie pour résister à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, qui est une demande à la fois interne (partis politiques, organisations de la société civile) et externe (Cédéao, Union africaine, UE, ONU, etc.).

Les juntes font des concessions cosmétiques et gagnent du temps en retardant l’application du schéma habituel de retour à l’ordre constitutionnel. Élaboré au fil des nombreuses transitions en Afrique (Tchad 1993-1997, République démocratique du Congo 2003-2006, Centrafrique 2014-2016, etc.), ce schéma prévoit l’inéligibilité des dirigeants des gouvernements de transition et trois étapes politiques :

Un dialogue national. Il permet généralement de créer un consensus sur les principes de la future Constitution et de l’organisation des élections.

Une nouvelle Constitution. Elle est généralement validée par un référendum.

Des élections présidentielle et législatives. La mise en place d’un gouvernement et d’un Parlement élus au suffrage universel clôture la transition.

Pour l’heure, seules les autorités maliennes, tchadiennes et guinéennes ont franchi la première étape. Encore ont-elles mis un an pour organiser un dialogue national qui a été en partie boycotté et qui a abouti, au Tchad, à une répression violente.

Au Soudan, la tentative d’organiser un dialogue entre militaires et civils a échoué au printemps 2022 pour réussir en décembre. Dans tous les pays, les putschistes ont refusé l’idée d’une transition courte (entre six et dix-huit mois selon les pays) voulue par la Cédéao et l’UA. La perspective d’élections en 2022 s’est donc rapidement éloignée et, après de longues négociations, les pouvoirs putschistes ont fini par accepter une transition en deux ans.

Théoriquement, toutes ces transitions militaires devraient donc s’achever par des élections en 2024. Si cette date est respectée, seul le Burkina Faso aura connu une transition de deux ans, et les autres putschistes seront restés au pouvoir trois ou quatre ans avant l’échéance électorale. Ils auront donc réussi à imposer des transitions longues, décrocher quelques années de pouvoir et, pour certains d’entre eux (Tchad, Mali, Soudan), refuser le principe de l’inéligibilité des dirigeants des juntes aux prochaines échéances électorales. Dans ces trois pays, l’installation des putschistes aux commandes du pays pendant plusieurs années et la possibilité de se présenter aux élections ne laissent guère de doutes sur leur intention de conserver le pouvoir après la transition.

En outre, quelques concessions secondaires des juntes permettent d’atténuer les pressions internes et externes. En supprimant le CMT à la fin 2022, Mahamat Deby a donné la fausse impression d’une démilitarisation de la transition et, avec l’accord de décembre 2022, le général Abdel Fatah al-Burhane rend possible le retour à un gouvernement civilo-militaire de transition au Soudan en 2023.

Même si les juntes promettent toutes le retour à l’ordre constitutionnel, le chemin de la transition est semé d’embûches.

Les élections sont hypothéquées au Mali et au Burkina Faso par la situation sécuritaire. Tant qu’une majeure partie du territoire national restera inaccessible aux forces armées et aux fonctionnaires, organiser des élections et mener une campagne électorale sera irréaliste. Le Soudan, où les conflits se multiplient dans un climat politique confus, peut aussi être forcé de reporter les élections pour des raisons d’insécurité.

Par ailleurs, outre l’assaut de rébellions agressives, deux menaces planent sur ces transitions militaires : le putsch dans le putsch (comme ceux qui ont eu lieu au Mali en mai 2021 et au Burkina Faso en octobre 2022), et la contestation populaire.

D’autres coups de force entre militaires sont envisageables car l’appareil sécuritaire des cinq juntes considérées est travaillé par des rivalités de groupes et de personnes que le marasme sécuritaire et économique ne fait qu’accentuer. Pour les putschistes, l’état de grâce a été de courte durée car leur base sociale est réduite, la situation socio-économique s’aggrave et, au Mali et au Burkina Faso, les juntes sont incapables de concrétiser leur promesse de retour de la sécurité.

L’acceptation populaire des juntes étant essentiellement fondée sur le discrédit des pouvoirs précédents et l’espoir d’une amélioration sécuritaire et socio-économique, le désenchantement peut aisément se transformer en mobilisations contestataires. Alors qu’en Guinée le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) interdit en août 2022 exprime le désenchantement vis-à-vis de la junte, qu’au Soudan les comités de résistance ayant fait tomber le régime d’el-Béchir restent mobilisés contre le pouvoir militaire et qu’au Mali la junte est ouvertement critiquée, le gouvernement de transition tchadien a déjà été menacé par la rue et par des militaires mécontents.

Enfin, si les juntes réussissent à se maintenir, elles organiseront des élections dans des scènes politiques nationales sinistrées. Dans ces cinq pays, la société civile est épuisée et affaiblie, la classe politique est discréditée, l’opposition est incapable de s’unir et peine à se renouveler, et le paysage politique est fragmenté à l’extrême (le Tchad, le Burkina Faso et la Guinée comptent chacun environ 200 partis). Les élections prévues en 2024 se joueront entre des forces politiques probablement divisées, à court de moyens et d’idées et face à des électeurs appauvris et mécontents.

Pour les putschistes qui sont au pouvoir et entendent y rester, ces scrutins constitueront l’occasion idéale d’être légitimés par les urnes – même en recourant à la fraude électorale.

Pour l’instant, la situation reste confuse au Niger, tandis que la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a exigé un retour à l’ordre et que des manifestations ont eu lieu devant l’ambassade de France à Niamey.

Alors qu’en Afrique de l’Ouest, les transitions des années 1990 ont ouvert la voie vers la démocratie, les transitions militaires actuelles inaugurent une nouvelle période d’instabilité et risquent fort d’aboutir à des régimes pseudo-civils où les militaires conserveront plus ou moins discrètement l’essentiel du pouvoir.

Politique-Niger : la maladie des coups d’Etat en Afrique

Politique-Niger : la maladie des coups d’Etat en Afrique

Coup d’Etat au Niger et ne nouvelle fois en Afrique est contaminée par la tentation permanente des coups d’état. Des coups d’Etat souvent conduit pour des motifs internes tout simplement pour permettre à une autre clique-souvent militaire- de s’approprier pouvoir et argent. Mais des coups d’Etat souvent aussi soutenus par des puissances étrangères comme la Chine ou la Russie pas mécontents de déstabiliser l’Occident et de s’approprier eux aussi les richesses locales.

Sur le temps long heureusement la démocratie progresse quand même en Afrique et s’enracine. Mais dans les pays très pauvres et les soumises parfois au ambition et aux intérêts de clan douteux dans l’ambition et surtout de réguler l’économie par la corruption généralisée.

Mercredi en début de soirée l’issue de la tentative de coup d’État contre le président du Niger, Mohamed Bazoum, restait incertaine. Le chef de l’État était toujours encerclé chez lui par des membres de sa garde présidentielle après l’échec de plusieurs pourparlers. Un assaut mené par les forces armées, manifestement demeurées fidèle au chef de l’État, était évoqué. Mais aucune attaque n’avait été constatée, et la situation était de plus en plus tendue. Les capitales étrangères, africaines, mais aussi occidentales, les États-Unis et la France en tête, deux proches alliées du Niger, multipliaient les appels à la libération de Mohamed Bazoum, « président démocratiquement élu », soulignait la Maison-Blanche.

Niger : la maladie des coups d’Etat en Afrique

Niger : la maladie des coups d’Etat en Afrique

Une nouvelle fois en Afrique Niger est contaminé par la tentation permanente des coups d’état en Afrique. Des coups d’état souvent conduit pour des motifs internes tout simplement pour permettre à une autre clique-souvent militaire- de s’approprier pouvoir et argent. Mais des coups d’état souvent aussi soutenu par des puissances étrangères comme la Chine ou la Russie pas mécontent de déstabiliser l’Occident et de s’approprier eux aussi les richesses locales.

Sur le temps long heureusement la démocratie progresse quand même en Afrique et s’enracine. Mais dans les pays très pauvres et les soumises parfois au ambition et aux intérêts de clan douteux dans l’ambition et surtout de réguler l’économie par la corruption généralisée.

Mercredi en début de soirée l’issue de la tentative de coup d’État contre le président du Niger, Mohamed Bazoum, restait incertaine. Le chef de l’État était toujours encerclé chez lui par des membres de sa garde présidentielle après l’échec de plusieurs pourparlers. Un assaut mené par les forces armées, manifestement demeurées fidèle au chef de l’État, était évoqué. Mais aucune attaque n’avait été constatée, et la situation était de plus en plus tendue. Les capitales étrangères, africaines, mais aussi occidentales, les États-Unis et la France en tête, deux proches alliées du Niger, multipliaient les appels à la libération de Mohamed Bazoum, « président démocratiquement élu », soulignait la Maison-Blanche.

Mercredi à l’aube, la capitale du Niger bruissait de rumeurs de coups d’État. Depuis 6 heures du matin, le président Mohamed Bazoum était retenu chez lui avec sa femme par des membres de sa garde présidentielle manoeuvrés par des séditieux.

Assurance maladie: suppression jusqu’à 1.700 postes d’ici 2027

Assurance maladie: suppression jusqu’à 1.700 postes d’ici 2027

L’Assurance maladie souhaite atteindre des « gains de productivité », notamment grâce à l’automatisation de certaines procédures. Les départs seront très progressifs les deux prochaines années.

Coup de rabot pour l’Assurance maladie. Son conseil d’administration a donné ce lundi son feu vert à une nouvelle convention avec l’Etat : celle-ci prévoit jusqu’à 1.700 suppressions de postes d’ici 2027, sous réserve de « gains de productivité » et avec une « clause de revoyure » dans deux ans.

Avec 82.000 agents en CDI sur l’ensemble du territoire, ces suppressions de postes atteindront environ 2 % de l’effectif total de l’Assurance maladie. Cet objectif a été confirmé par trois membres du conseil d’administration . .

Ces suppressions de postes vont concerner différents services d’ici fin 2027 grâce à « des gains de productivité » notamment sur l’automatisation des feuilles de soins et des factures, apprend-on dans cette nouvelle convention. Les branches concernées par des départs sont celle de la « liquidation de prestations » et celle de la « gestion des droits ».

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