Archive pour le Tag 'RATP'

RATP : encore une grève corpo des syndicats

RATP : encore une grève corpo des syndicats
Comme à la SNCF, comme chez les aiguilleurs du ciel comme d’autres catégories sociales qui peuvent en partie bloquer le pays, les syndicats corpo de la RATP envisagent une grève jeudi 30 mai. Officiellement n’y a pas de lien avec les jeux olympiques ; en réalité on se sert de cette échéance comme une forme de chantage obtenir de nouveaux avantages.

 

Vers une «journée noire» sur le RER A. Les syndicats La Base, FO, CGT et UNSA appellent les agents de la ligne à débrayer ce vendredi 31 mai. Ils ont déposé un préavis de grève courant du jeudi 30 mai à 22 heures au samedi 1er juin à 7 heures. Une «grève carrée» (sur une journée uniquement) confirmée par la RATP au Figaro, qui précise que les revendications ne sont «pas liées aux Jeux olympiques».

 

Seul 1 train sur 2 circulera, toute la journée, sur la partie de la ligne exploitée par la RATP (branches Saint-Germain-en-Laye, Marne-la-Vallée – Chessy et Boissy-Saint-Léger, ainsi que le tronçon central), annonce l’entreprise ce mercredi. Sur les branches exploitées par la SNCF, ce sera 3 trains sur 4 en moyenne (Cergy – Le Haut et Poissy). L’interconnexion sera maintenue à Nanterre – Préfecture. La grève «va être très suivie», assurait plus tôt dans la journée un syndicat au Figaro.

Officiellement donc pas de lien avec les JO pourtant un syndicat prévient. Pourtant un syndicat menace la direction «si elle s’obstine à poursuivre sa politique de casse, elle risque de compromettre la bonne tenue des JO [...] en allumant la flamme de la contestation»!

Avec 1,4 million de voyageurs quotidiens, le RER A, qui traverse la région d’est en ouest, est la ligne la plus fréquentée du réseau de transports franciliens. Il dessert des sites stratégiques, dont le quartier d’affaires de La Défense et les parcs d’attractions de Disneyland Paris, en passant par l’important hub de Châtelet.

Social-RATP: conducteurs licenciés pour activité de VTC en arrêt maladie

Social-RATP:  conducteurs licenciés pour activité de VTC en arrêt maladie

Les salariés de la RATP ont bien évidemment comme tous les salariés le droit d’exercer plusieurs activités. Ainsi certains conducteurs qui bénéficient de durées de travail avantageuses en profitent pour travailler comme chauffeur VTC par exemple. Le problème c’est que beaucoup trop profitent de leur arrêt maladie pour exercer leur second métier. La RATP tape donc  du poing sur la table. La régie des transports parisiens va licencier «une trentaine» de conducteurs de bus ayant profité d’un arrêt maladie pour travailler comme chauffeur VTC, a indiqué mercredi 15 mai son PDG Jean Castex, dénonçant un niveau d’absentéisme toujours trop élevé dans l’entreprise.

Insécurité RATP : 900 chauffeurs agressés en 2022


Il est clair qu’il y a de de moins en moins de règles en matière de sécurité est tout simplement de respect des personnes. Ainsi les chauffeurs de bus de la RATP sont devenus une cible pour les individus violents. Le nombre d’agressions a en effet atteint autour de 900 et augmenté d’environ 30 % en 2022. Il serait sans doute urgent d’adapter la législation, l’action de la police et les décisions de la justice face à ce véritable fléau qui décourage de prendre les transports collectifs. Les chauffeurs effectuent une mission de service public et en tant qu’agent de service public il devrait pouvoir bénéficier d’un statut qui les protège davantage de toute agression.

Le nombre d’agressions de chauffeurs du réseau autobus de la RATP a explosé en 2022, en hausse de 29% par rapport à 2021, selon un rapport d’expertise réalisé pour le comité social et économique (CSE) du réseau de surface (RDS) de la régie, qui compte actuellement 15.000 chauffeurs de bus.

«Les chauffeurs vont au travail la boule au ventre. Les agressions ont augmenté. Cela fait 20 ans que je suis à la RATP et c’est de pire en pire», s’est alarmé auprès de l’AFP Ahmed Berrahal, élu CGT, membre de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) du CSE RDS. «Les agressions sont de plus en plus graves. On tabasse le chauffeur, on lui assène des coups de poing. Il y a à peu près trois agressions par jour. Et beaucoup ne déclarent pas les agressions, comme les crachats, les insultes ou les menaces de mort», a-t-il ajouté. «La RATP ne fait pas grand chose, ça fait des années qu’on dénonce ces agressions. On réclame du personnel dans le bus avec le chauffeur», a-t-il protesté.

RATP : 900 agressions de chauffeurs en 2022 !!!


Il est clair qu’il y a de de moins en moins de règles en matière de sécurité est tout simplement de respect des personnes. Ainsi les chauffeurs de bus de la RATP sont devenus une cible pour les individus violents. Le nombre d’agressions a en effet atteint autour de 900 et augmenté d’environ 30 % en 2022. Il serait sans doute urgent d’adapter la législation, l’action de la police et les décisions de la justice face à ce véritable fléau qui décourage de prendre les transports collectifs. Les chauffeurs effectuent une mission de service public et en tant qu’agent de service public il devrait pouvoir bénéficier d’un statut qui les protège davantage de toute agression.

Le nombre d’agressions de chauffeurs du réseau autobus de la RATP a explosé en 2022, en hausse de 29% par rapport à 2021, selon un rapport d’expertise réalisé pour le comité social et économique (CSE) du réseau de surface (RDS) de la régie, qui compte actuellement 15.000 chauffeurs de bus.

«Les chauffeurs vont au travail la boule au ventre. Les agressions ont augmenté. Cela fait 20 ans que je suis à la RATP et c’est de pire en pire», s’est alarmé auprès de l’AFP Ahmed Berrahal, élu CGT, membre de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) du CSE RDS. «Les agressions sont de plus en plus graves. On tabasse le chauffeur, on lui assène des coups de poing. Il y a à peu près trois agressions par jour. Et beaucoup ne déclarent pas les agressions, comme les crachats, les insultes ou les menaces de mort», a-t-il ajouté. «La RATP ne fait pas grand chose, ça fait des années qu’on dénonce ces agressions. On réclame du personnel dans le bus avec le chauffeur», a-t-il protesté.

Métro RATP : Encore la grève

Métro RATP : Encore la grève

Il faut vraiment que le débat social soit d’une grande nullité en France pour que régulièrement se développent des grèves dans le service public qui finalement handicape surtout les moins favorisés qui n’ont pas de moyen de substitution.

On peut évidemment comprendre la revendication des salariés de la RATP qui comme d’autres subissent les conséquences de l’inflation sur leur pouvoir d’achat.

On comprend mal cependant comment les partenaires sociaux se montrent incapables d’organiser la concertation et de favoriser la négociation pour trouver un compromis qui évite la paralysie du secteur.

Certes la grève constitue un droit, elle est dans totalement légal mais c’est le moyen qu’on doit utiliser en dernier recours. D’une certaine façon, la multiplication de ces grèves témoigne bien de la pauvreté des relations sociales dont sont responsables les gouvernements, les directions d’entreprises mais aussi certains syndicats.

La moitié des lignes de métro seront à l’arrêt jeudi, les RER A et B fortement perturbés. Aucun métro ne circulera sur les lignes 2, 3bis, 5, 8, 10, 11 et 12 du métro, selon les prévisions de trafic publiées par la RATP.

Cette journée de mobilisation était prévue de longue date à la RATP. Les initiateurs du mouvement réclament une augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail, via des recrutements. L’appel à la grève a été relayé par tous les syndicats, qui avaient fixé un objectif clair : « zéro métro, zéro RER ».

Castex PDG de la RATP : une énarque pourquoi ?

Castex PDG de la RATP : une énarque pourquoi ?

L’Élysée a confirmé la nomination de Jean Castex comme PDG de la RATP. Un nouveau pantouflage pas traitement favorable à la performance de l’entrepriseOn peut légitimement s’interroger sur des critères objectifs qui ont conduit le gouvernement à envisager la nomination de Jean Castex, ancien premier ministre, à la tête de la RATP.

En province, les transports collectifs relèvent de façon massive d’entreprises privées dont les responsables sont choisis en fonction de leurs compétences. Des transports collectifs privés assurant une mission de service public moins coûteux et de meilleure qualité que les anciennes régies.

Du coup, La RATP Va perdre progressivement son son monopole historique, qui remontait à sa création en 1948. Le groupe public se présente comme le « troisième opérateur mondial de transport urbain », fort de 69.000 salariés et de sa présence dans 14 pays. Mais l’essentiel des interrogations porte sur le périmètre de l’Epic (Etablissement public industriel et commercial), au niveau de Paris et sa petite couronne. Jean Castex aura aussi à affronter l’opposition totale de syndicats à la réforme éventuelle des retraites.

On objectera que c’est un peu une tradition de mettre un fonctionnaire–souvent sorti de l’ENA–à la tête de la RATP. Comme s’il s’agissait d’un emploi réservé aux hauts fonctionnaires.

L’ex-chef du gouvernement doit donc succéder à Catherine Guillouard à la tête de la Régie autonome des transports parisiens.

Il n’est pas certain qu’un haut fonctionnaire n’ayant jamais dirigé la moindre entreprise dispose des qualités et compétences nécessaires pour diriger la RATP. Pour preuve la RATP traîne encore un endettement de l’ordre de 5 milliards, presque l’équivalent de son chiffre d’affaires annuelles. Cela en dépit de tous les mécanismes de compensation par les collectivités locales.

La Haute autorité à la transparence de la vie publique (HATVP) a rendu un avis favorable mardi, indique à franceinfo une source proche du dossier. Son dossier doit désormais être validé par les commissions parlementaires puis le Conseil des ministres.

L’ex-chef du gouvernement doit donc succéder à Catherine Guillouard à la tête de la Régie autonome des transports parisiens. Passionné de trains, il présidait déjà depuis juillet l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit). Avant lui et Catherine Guillouard, l’actuelle Première ministre Elisabeth Borne avait également été PDG de la RATP entre 2015 et 2017.

RATP: une concurrence franco française par des sociétés d’État !

RATP: une concurrence franco française par des sociétés d’État !

 

On ne voit guère l’intérêt d’une concurrence franco-française de la RATP par des sociétés directement liées à l’État comme Transdev ou Keolis. À moins évidemment de s’attaquer indirectement au statut des agents de la RATP puisque les sociétés qui pourraient gagner  les marchés à la place de la RATP dépendront de conventions collectives et non du statut de la régie.

On peut comprendre dans certains domaines économiques y compris un transport que la concurrence puisse avoir des vertus pour secouer les grands monopoles. Reste qu’en transport, surtout ferroviaire, cette concurrence n’a guère de sens à moins qu’il ne s’agisse de faire des conditions sociales une variable d’ajustement.

 

Dans le métro en particulier on peut se demander quel est le sens de la  concurrence avec une desserte toutes les minutes complètement dépendantes des infrastructures. Dans le nouvel environnement concurrentiel Les heureux lauréats : Transdev (filiale de la Caisse des Dépôts) gardant pour sept ans le réseau de Montmorency (95) et prenant pour quatre celui du Vexin (95) à RATP Dev. Keolis (filiale de la SNCF) récupérant pour cinq ans les lignes de Transdev entre le 78 et le 95 et pour huit ans celles de Poissy-les-Mureaux jusque-là exploitées par Transdev (90%) et RATP Dev (10%). RATP Dev (filiale de la RATP) héritant de Keolis du réseau centré autour de Mantes-la-Jolie (78).

Le plus curieux dans l’affaire c’est que la RATP se met dans les rangs de la concurrence avec sa filiale RATP DEV. Une sorte de détournement du statut et du fonctionnement traditionnel de la RATP et une forme de renoncement à leur évolution. Les instigateurs de cette cacophonie concurrentielle feraient bien de prendre en compte le risque sécuritaire car si par malheur une catastrophe arrivait  cela remettrait en cause bien des convictions managériales à la mode.

RATP : grève le jeudi 17 décembre ?

  • RATP :  grève le jeudi 17 décembre ?
  • Les organisations s’inquiètent des effets de l’ouverture à la concurrence des réseaux de la RATP.
  •  Un projet de grève pour le 17 décembre à la RATP lancée par les organisations représentatives de la RATP – l’Unsa et la CGT -, avec les syndicats SAT, Solidaires et SUD de la régie. Ces cinq syndicats s’inquiètent des conditions de transfert des agents RATP chez des opérateurs privés, quand les réseaux de la régie seront ouverts à la concurrence. Le réseau autobus sera le premier concerné, à partir du 1er janvier 2025. Ils critiquent le contenu du Cadre social territorialisé (CST) préparé par le gouvernement pour cette ouverture à la concurrence.

 

Un bus à hydrogène à la RATP

Un bus à hydrogène à la RATP

la RATP met en service un premier  bus à l’hydrogène. D’autres moyens de transport comme le train et les camions utilisent déjà cette énergie.

«L’hydrogène est un enjeu majeur pour les années à venir. À travers cette expérimentation, nous continuons à être à la pointe de la transition énergétique en testant de nouvelles énergies», explique Marie-Claude Dupuis, la directrice adjointe du groupe RATP en charge de la stratégie, de l’innovation et du développement.

Energie Hydrogène : vers une révolution ?

C’est l’élément le plus abondant de notre planète. Et si toutes les grandes puissances lancent des plans industriels à coups de milliards d’euros, c’est que l’hydrogène pourrait bien permettre une révolution énergétique.

La RATP et Île-de-France Mobilités, le Syndicat des transports d’Île-de-France – l’autorité organisatrice des transports d’île de France – prévoient dans le cadre du plan Bus 2025 une diminution de 50% du bilan carbone des 4700 bus exploités par la RATP. Certains véhicules roulent déjà avec des carburants écologiques : 142 fonctionnent à l’électricité, 240 roulent au gaz naturel et 1100 sont des véhicules hybrides.

Dans un article publié par le monde de l’énergie Laurent Probst, le directeur d’Île-de-France Mobilités évoquait déjà le potentiel écologique de l’hydrogène. «L’avantage du bus hydrogène c’est qu’il n’y a pas de batterie. Les batteries, ce sont des recharges très longues [jusqu'à 5 heures, ndlr] et ça pollue. Donc on veut utiliser de plus en plus ce carburant vert, l’hydrogène, qui peut être produit de façon complètement écologique, par hydrolyse de l’eau. Pour nous c’est la technologie du futur» affirmait-il alors.

SNCF et la RATP: encore des grèves pour tuer les entreprises

SNCF et la RATP: encore des grèves pour tuer les entreprises

Une nouvelle fois la CGT et Sud se lancent dans une compétition meurtrière pour leur entreprise en multipliant les grèves. Des grèves qui finiront un jour par tuer définitivement des sociétés publiques par ailleurs financièrement très fragiles est évidemment plombées par la crise sanitaire. Mais depuis des année, c’est la surenchère permanente entre les gauchistes de la CGT et ceux de Sud. Non seulement ils participent à la mort lente de leur entreprise mais en même temps ils discréditent un peu plus le syndicalisme. La participation risque d’être insignifiante tellement dans les entreprises certains prennent  conscience de l’irresponsabilité de telles orientations syndicales surtout dans la période actuelle.

Les  conséquences pratiques du mouvement de jeudi s’annoncent très limitées. « Aucun impact sur le trafic pour le réseau RATP », pronostiquait l’entreprise mardi soir. A la SNCF, on annonce  « normal » sur les grandes lignes TGV, le trafic sera « quasi-normal » sur les lignes Transilien et Intercités (les ex-trains Corail), et du côté des TER, « normal avec quelques adaptations en Nouvelle-Aquitaine et PACA », selon l’entreprise.

 

RATP : trafic quasi normal lundi 17 février ?

RATP : trafic quasi normal lundi 17 février ?

La majorité des syndicats RATP – Unsa, SUD, FO -ont appelé à une journée morte lundi 17 février «journée morte», pour protester contre la réforme des retraites.

D’après la direction de la RATP,  seules les lignes 2, 5 et 12 seront légèrement perturbées avec quelques retards à prévoir et des intervalles irréguliers. L’ensemble des lignes des réseaux bus et tramways, ainsi que les lignes des RER A et B fonctionneront normalement.

Du côté de la SNCF, Force ouvrière cheminots est le seul syndicat national a avoir rejoints ceux de la RATP. Il y a donc peu de chance pour que la mobilisation prenne la même ampleur que le mouvement de grève – d’un mois et demi – du 5 décembre.

Indiscutablement la mobilisation s’est affaiblie sans doute en raison de la fatigue des grévistes usés par des mots d’ordre un peu irresponsable de certains syndicats gauchistes.

RATP: grève totale le 17 février ?

RATP: grève totale le 17 février ?

 

L’UNSA-RATP  qui avait appelé le 18 janvier à une grève illimitée semble désormais décidée à  ménager ses forces. La grève illimitée a en effet été interrompue. Pour relancer le mouvement , l’UNSA  veut mobiliser sur une nouvelle journée à savoir ,la journée du 17 février.  l’Unsa-RATP appelle l’ensemble des salariés métro et RER à se mobiliser très massivement pour un lundi noir dans les transports.

Très actif pendant les six semaines de contestation sociale qui ont paralysé les transports de début décembre à mi-janvier, l’Unsa-RATP avait appelé le 18 janvier à suspendre la grève illimitée  semble désormais décidé à ménager mitée, permettant une reprise du trafic des métros, bus, RER et tramway et la capitale et de l’Ile-de-France.

La bataille s’est depuis poursuivie dans la rue – des dizaines de milliers de personnes ont encore manifesté ce jeudi en France à l’appel de l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) qui continue de réclamer le retrait pur et simple de la réforme qui prévoit de fusionner les 41 régimes de retraite existants en un seul “à points”.

La réforme, qui se décline en deux projets de loi (organique et ordinaire), passera ensuite, le 17 février, en séance plénière avant une adoption définitive que le gouvernement espère avant l’été.

La RATP pour exploiter les lignes SNCF et le groupe SNCF pour exploiter le réseau RATP !

La RATP pour exploiter les lignes SNCF et le groupe SNCF pour exploiter le réseau RATP !

 

C’est le paradoxe, la RATP qui ne brille pas par sa productivité ( sauf à l’étranger) pourrait exploiter des lignes ferroviaires TER de la SNCF. Inversement il se pourrait bien que SNCF via sa filière voyageur vienne exploiter les lignes parisiennes. Curieux car ces sociétés se montrent surtout concurrentielles chez le voisin notamment à l’étranger. Peut-être pourrait-on envisager un autre mécanisme que l’appel d’offres qui en général revient au moins disant mais sans nécessairement en intégrer les conséquences notamment en termes de qualité. La vérité c’est que la SNCF comme la RATP sont incapables d’imposer chez eux les efforts d’innovation et surtout de productivité ; par contre, elles peuvent se montrer très compétitives à l’extérieur en s’affranchissant de leurs règles habituelles de gestion. Le vrai problème c’est que les autorités organisatrices, celles qui décident  et financent  les choix n’ont pas de réelles compétences pour imposer des critères de compétitivité et de qualité et qu’on s’en remet aux classiques appels d’offres bêtes et méchants qui vont provoquer de vastes rotations chez les exploitants. La « concurrence » ( financée en grande partie par les fonds publics), fourbit ses armes pour damer le pion à la SNCF dans les régions. Selon le journal Les Echos, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) et Getlink (le gestionnaire du tunnel sous la Manche, anciennement Eurotunnel) ont décidé de s’allier pour répondre aux appels d’offres que les régions publieront pour leurs services de trains régionaux TER. La future entreprise sera détenue à 55 % par la RATP et 45 % par Getlink et devrait être présentée officiellement sous peu.

. RATP et Getlink ne comptent pas laisser à Transdev, Keolis ou encore Flixtrain, sans oublier la SNCF, toutes les parts du marché des TER qui s’ouvrira tout bientôt. Selon la législation européenne, les régions, autorités organisatrices des transports sur leur territoire, pourront passer des appels d’offres dès le 3 décembre 2019. La mise en concurrence sera obligatoire partout à partir du 25 décembre 2023. Certaines régions comme Provence-Alpes-Côte d’Azur ou Pays de la Loire ont déjà annoncé qu’elles comptaient se séparer de la compagnie ferroviaire nationale.

La RATP, via sa filiale RATP Dev, n’est pas complètement étrangère au train régional. Elle exploite actuellement une ligne régionale en Afrique du Sud entre Pretoria et Johannesburg, ainsi que deux lignes en Toscane, en Italie. Le cœur de métier de RATP Dev reste pour l’instant le transport urbain : cette société exploite le tramway d’Angers ou encore celui de Brest. Via d’autres filiales, elle exploite également le réseau de bus de la capitale britannique, Londres.

Gérer les sillons. Getlink, lui, fait valoir sa compétence en tant qu’opérateur ferroviaire. Outre les Eurostars, le tunnel sous la Manche voit passer les navettes de Getlink qui transportent bus, camions, voitures et les voyageurs. L’opérateur met en avant sa « connaissance de la gestion des sillons, sujet extrêmement complexe » et « un savoir-faire réel en matière de licence ferroviaire », indique aux Echos son PDG Jacques Gounon. L’entreprise sait former des conducteurs et opérer la maintenance de son matériel.

Il ajoute : « La concurrence s’annonce de très haut niveau, l’idée de nous associer avec un acteur solide est un élément essentiel. Les dossiers seront très compliqués. On parle du premier train en circulation pour 2023, mais cela ne me gêne pas : nous n’entendons pas courir pour avoir un bout de contrat le plus tôt possible. Le fond du sujet est d’apporter un service supérieur à ce dont disposent les régions actuellement ».

Le marché des trains TER représente quatre milliards d’euros par an, sans compter l’Ile-de-France. Cette dernière possède un calendrier de mise en concurrence différent. En moyenne, 5 580 TER circulent tous les jours en France dans onze régions, pour desservir 2 348 gares. 900 000 passagers les empruntent chaque jour.

 

Retraites- RATP : grève illimitée à partir du 5 décembre

Retraite RATP : grève illimitée à partir du 5 décembre

 

Une grève de cinq syndicats de la RATP de nature illimitée est envisagée par cinq syndicats pour  protester  contre la remise en cause du statut notamment en matière de retraite.  Les syndicats Unsa, CFE-CGC, SUD, FO et Solidaires de la RATP s’opposent  la réforme des retraites, qui prévoit la disparition du régime spécial des agents de la RATP. Le mouvement précédent très suivi  lancé par ces cinq syndicats avec la CGT et RS, avait très fortement perturbé en Ile-de-France le trafic des métros, RER, bus et tramways. Dix lignes de métro avaient été totalement fermées, d’autres n’étaient que partiellement ouvertes.

Dans leur communiqué, les cinq syndicats estiment que «la très forte mobilisation du 13 septembre confirme l’attachement de tous les salariés de l’exploitation, de la maintenance, du tertiaire, à leur régime de retraite et au contrat social passé avec l’État lors de leur embauche».

 

 

RATP : Grève quasi totale

RATP : Grève quasi totale 

 

La bataille des retraites a véritablement commencé avec la grève de la RATP qui sera quasi totale. Il n’y aura même pas de service minimum et la plupart des lignes seront fermés.  Cela pourrait expliquer la prudence manifestée par le premier ministre sur TF1 à propos de l’évolution de la réforme. D’abord et en premier lieu,  on a sans doute sous-estimé la complexité de cette réforme en survendant des slogans comme un euro égal un euro de cotisation, ce qui ne veut pas dire grand-chose en matière de valeur des futures pensions et de dates pour prétendre à une retraite pleine. Même chose pour le concept de retraite à points. Tout dépend de la valeur du point. L’idée de la prise en compte de la durée de cotisation (au lieu de l’âge pivot) paraît plus sérieuse mais reste à déterminer aussi le montant des retraites.

Bref, le dossier est loin d’être au point. D’ailleurs le Premier ministre a indiqué que la réforme ne commencerait à s’appliquer qu’à partir de 2025 et que les régimes spéciaux auraient au moins une quinzaine d’années pour s’insérer dans le régime universel. Ce qui nous conduit vers 2040 ou 2050. En outre,  il sera tenu compte des spécificités du métier autant dire des particularités qui avaient justifié certains régimes spéciaux. Compte tenu du caractère très massif de la première manifestation significative contre la réforme des retraites, il est clair que le pouvoir va d’une part tenter de rassurer mais aussi décaler  dans le temps une réforme à laquelle d’ailleurs les Français ne croient pas (plus de 70 % d’entre dans les récents sondages).

Enfin pour la RATP plusieurs réformes des retraites ont déjà été menées qui rapprochent progressivement le régime spécial du régime général. Edouard Philippe, qui s’est adressé en matinée aux partenaires sociaux pour détailler le calendrier et la méthode de la réforme, a confirmé que les régimes spéciaux, dont faisait partie la RATP, au même titre que la SNCF ou encore les entreprises du secteur électrique et gazier, disparaîtraient, et avec eux, tous les avantages de ces professions.

Les agents de la RATP œuvrant dans des ateliers peuvent en effet partir à la retraite à 57 ans s’ils ont travaillé 27 ans au sein du groupe. Les conducteurs et agents qui travaillent en souterrain peuvent accéder à la retraite à 52 ans.

“En réalité, les régimes ont déjà été fortement diminués dans les précédentes réformes”, explique Frédéric Ruiz.

Les réformes de 2008, 2010 et 2014 ont en effet déjà prévu un alignement progressif sur le régime de la fonction publique et à terme du régime général.

Les agents de la RATP, engagés après 2009, par exemple, devront avoir cotisé 172 trimestres (43 ans) en 2035 pour prétendre à une retraite pleine, comme les salariés du privé.

“Avec la réforme, on risque de nous demander de cotiser encore d’avantage. Tout le monde est perdant dans l’entreprise, le personnel sédentaire comme le personnel roulant”, craint le syndicaliste.

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