Archive pour le Tag 'arrêt'

A Total- Donges: « arrêt structurel ou conjoncturel » ?

A Total- Donges:  « arrêt structurel ou conjoncturel » ?

Officiellement la raffinerie de Donges va arrêter provisoirement sa production en raison de la baisse de la demande. Les syndicats se demandent s’il s’agit d’une immobilisation structurelle qui pourrait conduire à la fermeture définitive comme cela avait été le cas pour la raffinerie des Flandres, à Dunkerque (Nord), en 2010.

Ce lundi matin, 90% des salariés qui prenaient leur service ont répondu à l’appel à la grève reconductible .

Total, de son côté, justifie l’arrêt “pour les mois à venir” de la raffinerie de Donges par la “très forte dégradation des marges de raffinage” liée à la pandémie du Covid-19.

Cet arrêt “n’entraînera aucun chômage partiel”, insiste-t-on au sein du groupe, puisque les salariés “poursuivront la surveillance des unités” et “réaliseront des travaux d’inspection et de maintenance”.

Une nouvelle réunion extraordinaire du CSE doit se tenir le 10 décembre.

L’”arrêt conjoncturel”, poursuit la direction, ne remet pas non plus en cause le projet de modernisation de la raffinerie, un investissement de 450 millions d’euros.

Azerbaïdjan–Arménie : l’ONU veut un arrêt des combats au Karabakh

Azerbaïdjan–Arménie : l’ONU  veut un arrêt des combats au Karabakh

 

Le Karabakh province de l’Azerbaïdjan avait profité de la chute de l’URSS pour déclarer  son indépendance en 1991. Depuis l’Azerbaïdjan veut reconquérir ce territoire pourtant peuplé de chrétiens orthodoxes comme en Arménie. Suite à des incidents de frontière, l’Azerbaïdjan a engagé des forces militaires qui ont fait une centaine de morts.

Un conflit qui pourrait enflammer la région d’autant que Erdogan n’a pu s’empêcher de mettre son grain de sel en affirmant qu’il soutiendrait l’Azerbaïdjan tandis que Poutine lui soutient l’Arménie. Le Conseil de sécurité de l’ONU a donc réclamé mardi dans une déclaration unanime obtenue par l’AFP un « arrêt immédiat des combats » au troisième jour de combats meurtriers dans la région disputée du Nagorny Karabakh entre l’Azerbaïdjan et des forces séparatistes soutenues par l’Arménie.

Les 15 membres du Conseil de sécurité expriment « leur soutien à l’appel lancé par le secrétaire général aux deux côtés pour arrêter immédiatement les combats, désamorcer les tensions et reprendre sans tarder des négociations constructives », précise leur déclaration adoptée pendant une réunion d’urgence demandée par les pays européens du Conseil (BelgiqueEstonie, Allemagne, France et Royaume-Uni).

Les deux Etats ont décrété la loi martiale et l’Arménie a annoncé une mobilisation générale.

Boeing: arrêt de la production

Boeing: arrêt de la production

Un double drame économique pour Boeing avec d’une part les incidents à répétition du 737 qui ont stoppé la production est annulé nombre de commandes. S’y ajoute évidemment la très mauvaise conjoncture mondiale liée au Coronavirus avec une baisse du chiffre d’ affaires du transport aérien de près de 90 %. De nombreuses commandes seront encore reportées.

Boeing a donc  annoncé lundi suspendre la production de son long-courrier 787 «Dreamliner» dans l’État de Caroline du Sud, ce qui marque la mise à l’arrêt de toutes les usines d’assemblage d’avions civils du constructeur aux États-Unis.

Ce site, le dernier produisant encore des avions commerciaux, sera fermé temporairement à partir du 8 avril pour une durée indéterminée, indique Boeing. La décision vise à s’aligner sur les mesures de confinement prises par les autorités de cet État pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, explique le constructeur aéronautique.

«Cela fait partie de nos engagements de donner la priorité à la santé et la sécurité de nos salariés tout en évaluant la propagation du virus dans l’État et son impact sur notre chaîne d’approvisionnement et le programme 787», souligne Brad Zaback, le responsable de ce programme, cité dans le communiqué.

Les employés affectés et ne pouvant travailler à distance continueront à être payés pendant 10 jours et devront choisir par la suite entre des prestations proposées par Boeing dans des situations d’urgence ou demander à bénéficier des indemnités chômage pour les situations d’urgence. Boeing, qui emploie plus de 161.000 personnes dont une grande majorité aux États-Unis, avait déjà annoncé la veille prolonger pour une durée indéterminée la suspension de l’activité dans ses usines de l’État de Washington. Jusqu’à présent, l’usine de Caroline du Sud avait été épargnée.

Le constructeur aéronautique est parallèlement en discussion avec le Trésor pour une aide d’au moins 60 milliards de dollars qu’il demande pour lui et ses 17.000 fournisseurs. En attendant, Boeing a mis en place un plan de départs volontaires, sans donner d’autre détail. Son action, qui a dégringolé en Bourse, évolue désormais en montagnes russes, au gré des nouvelles sur l’avancée des négociations avec le gouvernement fédéral.

Après notamment le secteur automobile Airbus arrête sa production, la fausse excuse du Coronavirus

Après notamment le secteur automobile Airbus arrête sa production, la fausse excuse du Coronavirus

 

Comme d’autres secteurs notamment l’automobile, Airbus arrête sa production en raison du Coronavirus. Comme pour le secteur automobile, le virus chinois ne saurait cependant être responsable des difficultés d’Airbus. En effet, le secteur connaît des difficultés antérieures à la pandémie. Certes, Airbus s’en tire  beaucoup mieux que Boeing en plein marasme économique et financier suite aux déboires techniques du 737. Mais ce qui caractérise le secteur aérien, c’est la grande fragilité des sociétés de transport par exemple celle d’Air France financièrement très malade et qui devra sans doute être sauvée par l’État. Une autre compagnie italienne, Alitalia elle aussi reprise sans doute par l’État italien.

D’autres compagnies de moindre importance sont fortement secouées par l’insuffisance de leurs résultats. Il est clair cependant que le Coronavirus en clouant au sol nombre d’appareils et en supprimant ou en allégeant le nombre  de liaisons va faire plonger dans le rouge la plupart des compagnies. De ce fait,  les commandes d’appareils nouveaux vont ce réduire et ou-être notoirement décalées dans le temps. Ce ne sera donc pas seulement des consignes sanitaires qui imposent à Airbus de stopper sa production mais surtout des considérations économiques.

« Suite à la mise en œuvre de nouvelles mesures en France et en Espagne pour contenir la pandémie de Covid-19, Airbus a décidé d’interrompre temporairement les activités de production et d’assemblage sur ses sites français et espagnol de la société pour les quatre prochains jours », a annoncé l’avionneur via un communiqué mardi 17 mars en tout début de matinée.

Dans les faits, cette fermeture va impacter plusieurs dizaines de milliers de salariés. Si Airbus emploie pas loin de 3 000 personnes en Espagne, près de 49 000 travaillent pour l’avionneur en France, dont 24 000 rien qu’à Toulouse.

« Mais au quotidien, ce sont environ 40 000 salariés qui s’emploient chaque jour dans nos sites toulousains, en prenant en compte nos salariés, les apprentis, les sous-traitants, etc. », précise un représentant d’Airbus.

Ainsi, la réouverture des ateliers est programmée au lundi 23 mars. Elle doit permettre d’instaurer dans les ateliers  »les conditions de sécurité strictes en matière d’hygiène, de nettoyage et d’auto-distanciation, tout en améliorant l’efficacité des opérations dans ces nouvelles conditions de travail », promet le groupe qui dans le même temps encourage le télétravail dans ces deux pays.

« Nous sommes en train de travailler à l’instauration d’un protocole de santé pour toutes nos lignes d’assemblage afin que l’ensemble des postes soit protégé dès lundi quand les équipes reviendront. Cela passe par l’assurance du mètre de distance minimum entre chaque salarié, le port du masque ou encore le nettoyage des postes de travail . 

Sondage Gilets jaunes : 60 % pour l’arrêt du mouvement

Sondage Gilets jaunes : 60 % pour l’arrêt du mouvement

 

D’après un sondage Elabe pour BFM, l’opinion publique soutient toujours à hauteur d’environ 50 % des revendications portées par les gilets jaunes. Par contre, ils sont désormais 60 % à souhaiter que s’arrête cette mobilisation caractérisée par des affrontements et des violences

60% des personnes sondées déclarent ainsi qu’elles désirent la fin de la mobilisation. Elles n’étaient que 56%, en février dernier. Corollairement, les partisans de la poursuite du mouvement sont passés de 43% à 40%. Les catégories de Français les plus en faveur d’un arrêt du mouvement sont les personnes de 65 ans et plus (70%, +7 points par rapport au 20 février 2019), les 18-24 ans (59%, +14) et les cadres (75%, -5). Les employés sont très divisés sur la question, avec seulement 53% d’interlocuteurs appelant à une cessation des défilés jaunes. Parmi les ouvriers, on ne trouve qu’une minorité de 43% pour appeler à la fin de la mobilisation.

L’approbation des gilets jaunes est très large parmi les classes populaires, avec 66%, en progression d’un point, et domine toujours parmi les classes moyennes (52%, +3). On observe un bond chez les retraités, à nouveau au centre de l’actualité sociale ces jours-ci, avec 50% d’approbation, après un accroissement de six points.

En revanche, parmi les classes les plus aisées, on n’enregistre plus qu’un taux de 44% et la glissade est lourde du côté des habitants des communes rurales et des petites agglomérations, avec respectivement des scores de 54%, en chute de sept points, et 51%, après une baisse similaire.

Un détour par les prismes politiques indique que l’approbation est toujours vigoureuse parmi les électeurs de Marine Le Pen, stable à 73%, et de Jean-Luc Mélenchon, estimée à 68%, bien que fragilisée par une réduction de cinq points.

Enfin, 68% des Français ont dit à l’institut Elabe que les gilets jaunes s’étaient selon eux éloignés de leurs premières revendications, quand 31% ont soutenu l’inverse.

Une dernière donnée explorée par le sondage ne va pas inciter l’exécutif à l’optimisme. 75% des Français jugent ainsi que le débat national d’Emmanuel Macron ne permettra pas de résoudre la crise, et 60% qu’il ne permettra pas d’améliorer la participation des citoyens aux décisions.

Sondage mené sur un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 23 et 24 avril 2019. 

L’arrêt des soins pour les plus de 85 ans ? En Belgique !

L’arrêt des soins pour les plus de 85 ans ? En Belgique !

C’est la dernière mauvaise blague belge. Il serait environ 40 % à souhaiter qu’on arrête les soins trop onéreux pour les plus de 85 ans. Cela en raison des difficultés pour équilibrer les comptes de l’assurance-maladie. Finalement peut-être les Belges ont-ils trouvé la martingale : si effectivement on arrêtait les soins des malades et pas seulement des vieux, on parviendrait effectivement à largement équilibrer dépenses et recettes de maladies et même à faire du profit, sorte de dividende qui pourrait même être redistribué aux biens portants !   Selon plusieurs études, menées au Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), à la Fondation Roi Baudouin et au cœur de l’Inami (dans un rapport secret), 40% des Belges songent donc  sérieusement à conserver l’équilibre de la Sécu «en n’administrant plus de traitements coûteux qui prolongent la vie des plus de 85 ans». On devine la suite: on aurait rapidement une médecine à deux vitesses, entre les patients qui doivent se contenter de la Sécu et ceux qui ont les moyens de se payer les médicaments non remboursés ou les opérations auxquelles ils n’auraient plus accès. Aux Pays-Bas, on ne place déjà plus de stimulateur cardiaque aux plus de 75 ans, l’appareil dépassant de loin le patient en espérance de fonctionnement. Par comparaison, seuls 17% se prononcent pour ne plus rembourser les frais de maladie ou d’accident qui sont …

 

 

Gilets jaunes : 55% des Français pour l’arrêt des manifs

Gilets jaunes : 55% des Français pour l’arrêt des manifs

un sondage Odoxa Dentsu-Consulting réalisé pour France Inter, l’Express et la presse régionale publié lundi 25 février. Selon l’étude, 55% des personnes interrogées souhaitent la fin du mouvement, contre 66% fin novembre et 55% en janvier dernier.

Ce chiffre n’est pas une surprise car le soutien se délitait lentement. Le rejet est sans doute lié à la dégradation de l’image des « gilets jaunes ». La lassitude, voire l’agacement touche désormais de très nombreux Français aisés (72%), de cadres (69%) et de personnes habitant en zones urbaines et notamment à Paris (60%) alors que ces derniers étaient tous majoritairement favorables à sa poursuite au début du mouvement.

Ceux qui continuent de soutenir les « gilets jaunes » sont très « typés » d’un point de vue politique comme d’un point de vue sociologique. Politiquement, seuls les sympathisants des partis d’extrême-gauche et d’extrême-droite, Insoumis(74%) et RN (67%), veulent une poursuite du mouvement. À l’inverse, les sympathisants socialistes (58%) comme ceux de LR (66%) ont rejoint leurs homologues de La République en Marche (92%) et sont désormais une nette majorité à dire « stop » aux gilets jaunes.

Sociologiquement aussi, le mouvement s’est réduit à un socle très étroit des seuls ouvriers (58%) et Français aux plus bas revenus (57%) qui souhaitent sa poursuite alors que les employés et les Français aux revenus moyens – inférieurs, qui soutenaient encore majoritairement la poursuite du mouvement ces dernières semaines, ont fait volte-face et ne le souhaitent plus désormais (respectivement 49% et 53%).

Enfin, dernier coup dur pour les gilets jaunes, même au niveau territorial son socle de soutien rural et périurbain s’étiole : si les Français habitant les grandes villes (58%) veulent l’arrêt du mouvement, ils ne sont pas les seuls. Leurs homologues habitant des petites villes (51%) et des zones rurales (52%) le demandent aussi désormais.

 

Canicule : des centrales nucléaires à l’arrêt

Canicule : des centrales nucléaires à l’arrêt

 

 

Plusieurs centrales ont été mises à l’arrêt en raison d’une chaleur excessive des eaux des rivières ou des canaux qui doivent les refroidir. Des eaux qui ont souvent atteint 30°, soit 2° au-dessus de la norme pour refroidir les réacteurs. La perspective d’été encore plus chauds  avec des températures pouvant atteindre 50° est encore une donnée qui n’a pas été intégrée par rapport à la production d’électricité dans le nucléaire. Certes des solutions techniques peuvent exister mais il serait temps de les mettre en application en prévision de cette hausse des températures au plan mondial. – EDF a ainsi annoncé samedi la mise à l’arrêt temporaire d’un des deux réacteurs nucléaires de Fessenheim (Haut-Rhin) en raison de la chaleur, qui a conduit à l’élévation de la température des eaux du Grand Canal d’Alsace servant au fonctionnement de la centrale. La puissance du deuxième réacteur de Fessenheim a été “adaptée” à la chaleur ambiante, précise le groupe EDF. Conformément à une décision de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), EDF doit faire en sorte que la température moyenne du cours d’eau ne dépasse pas 28°C en aval de la centrale. Samedi en milieu de journée, trois autres réacteurs étaient à l’arrêt pour les mêmes raisons, deux à la centrale du Bugey (Ain) et un à Saint-Alban (Isère), a-t-on appris auprès d’un porte-parole d’EDF.

Arrêt de la diffusion de TF1 chez Orange ?

Arrêt de la diffusion de TF1 chez  Orange ?

 

Grosse erreur de stratégie à TFI largement responsable du conflit entre la chaîne et les distributeurs. Des distributeurs qui forcément participent à l’audience de la télé. La vive réaction de Canal qui a brusquement stoppé toute diffusion des chaines TF1  a provoqué un impact immédiat avec la perte environ 1 millions de téléspectateurs. TFI d’une  certaine manière s’est tiré une balle dans le pied car ses recettes de publicité sont nécessairement affectées. L’audience pourrait encore diminuer avec la menace d’autres diffuseurs de ne plus permettre l’accès à TFI. C’est notamment le cas d’Orange.  “Stéphane Richard se dit aujourd’hui ‘prêt à couper TF1’”, écrit le quotidien. “Nous ne voulons pas priver nos clients de TF1”, déclare Stéphane Richard, cité par Le Figaro. Mais “Orange est opposé au principe d’une rémunération pour distribuer des contenus gratuits.” “Nous ne signerons pas un accord comportant une clause de rémunération pour des contenus disponibles gratuitement sur d’autres canaux (la TNT, NDLR)”, poursuit le PDG. “Quelle que soit l’activité, ce n’est pas une bonne option de se fâcher avec ses distributeurs. C’est une grosse prise de risque. Que se passerait-il si Free et Orange coupaient à leur tour le signal ?”Canal+ s’est déclaré le 1er mars contraint d’interrompre la diffusion des chaînes gratuites de TF1 après l’échec de leurs discussions commerciales. Orange souhaite parvenir à un accord avec TF1, a rappelé un porte-parole de l’opérateur télécoms. “On est en discussions avec TF1 mais force est de constater que la posture de TF1 est de refuser toute avancée significative sur ce dossier”, a affirmé le porte-parole. “Donc, hélas, on n’exclut rien.

 

La fin des parcs éoliens allemands avec le coup d’arrêt aux subventions

La fin des parcs éoliens allemands avec le coup d’arrêt aux subventions

L’énergie éolienne est l’élément le plus important de la transition énergétique verte de l’Allemagne. La fin des subventions pour les éoliennes pour les plus anciennes menace d’innombrables parcs éoliens. En 2023, plus d’un quart des parcs éoliens terrestres allemands auront disparu. Plusieurs milliers d’éoliennes en Allemagne devraient être fermées au cours de la prochaine décennie car elles ne recevront plus de subventions.  »Si les prix de l’électricité n’augmentent pas au cours de la prochaine décennie, seules quelques usines survivront sur le marché sans subventions », indique une analyse du cabinet de conseil basé à Berlin, Energy Brainpool. Cette évaluation est partagée par la plupart des professionnels.  »En tout cas, d’ici 2020, la fermeture des installations existantes est plus ou moins prévisible », conclut un article de plusieurs économistes du Centre Helmholtz pour la recherche environnementale à Leipzig. Le point d’achoppement est le prix de l’électricité de 2021, que personne ne connaît aujourd’hui. Les anciennes éoliennes qui fonctionnent depuis 20 ans ou plus perdront leurs subventions en vertu de la loi sur les énergies renouvelables (EEG), mais pas leur permis d’exploitation. Elles pourraient continuer à produire de l’électricité si elles étaient rentables. Comme toutes les anciennes technologies, après 20 ans d’usure, les éoliennes sont sujettes aux réparations et demandent plus d’entretien que les nouveaux produits. Les coûts d’exploitation sont également plus élevés. Le prix actuel de l’électricité d’environ trois cents le kilowattheure ne suffirait pas à faire fonctionner les parcs éoliens – avec peut-être quelques exceptions dans des endroits particulièrement bien situés. En 2021 seulement, 5 700 éoliennes d’une capacité de 4 500 mégawatts seront fermées. Dans les années suivantes, de 2 000 à 3 000 mégawatts seront déclassés par an. L’Association allemande de l’énergie éolienne estime que d’ici 2023 environ 14 000 mégawatts de capacité installée auront disparu. Ce serait plus d’un quart de la capacité actuelle d’énergie éolienne terrestre qui serait éliminée. Le plan d’expansion prévu pour l’énergie éolienne terrestre prévoit l’installation de 2 900 mégawatts d’énergie en 2020 et les années suivantes. Mais c’est du brut, pas du net. Les installations déclassées et démantelées ne sont pas prises en compte. À la lumière de la situation actuelle, il y aura plus de capacité éolienne qui sera déclassée que de nouvelle capacité ajoutée. L’énergie éolienne terrestre diminuerait et ne croîtrait pas.

via The Global Warming Policy Forum (GWPF)

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October 31, 2017 at 05:48AM

 

Nucléaire : Fessenheim à l’arrêt….. provisoire ?

Nucléaire : Fessenheim à l’arrêt….. provisoire ?

 

D’après le précédent gouvernement la centrale nucléaire de Fessenheim devait être définitivement fermée l’heure de la mise en service de Flamanville, c’est-à-dire en 2019. Mais les deux réacteurs sont actuellement à l’arrêt pour entretien. La question se pose de savoir si cet arrêt est provisoire ou définitif. Un réacteur  a déjà a été stoppé en juin 2016, en raison d’une anomalie détectée sur un générateur de vapeur présentant une irrégularité de fabrication à l’usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire), EDF devant prouver sa fiabilité à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Début juillet, EDF a précisé que le redémarrage de ce réacteur n’interviendrait pas avant début 2018. Alors que la centrale du Haut-Rhin est censée fermer définitivement lors de la mise en service de l’EPR de Flamanville en 2019, les associations écologistes font pression pour qu’EDF ne remette pas en service Fessenheim. En effet, la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) est totalement à l’arrêt depuis samedi, et pour plusieurs semaines, a annoncé EDF: son réacteur numéro 1 doit subir une opération de maintenance, tandis que le numéro 2 est à l’arrêt au moins jusqu’à début 2018 à cause d’une anomalie. L’arrêt du réacteur numéro 1, depuis vendredi soir minuit, « permettra aux équipes de renouveler une partie du combustible contenu dans le réacteur et de réaliser des activités de contrôle et de maintenance dans les parties nucléaires et non nucléaires des installations », a précisé EDF. Chacun des deux réacteurs de Fessenheim a une capacité de 900 MW. En 2016, la centrale de Fessenheim a produit 8,4 milliards de kWh, soit « environ 65% de la consommation d’électricité alsacienne », selon des données fournies par EDF. Cet aspect est régulièrement mis en avant par les défenseurs de la centrale, qui mettent en garde contre une situation de pénurie énergétique en cas de fermeture définitive.

 

Coup d’arrêt pour les contrats aidés

Coup d’arrêt pour  les contrats aidés 

Ce ne sera peut-être pas un arrêt brutal mais en tout cas sérieux coup de frein sur les contrats aidés d’après le ministre du budget. Le nombre  pourrait être diminué presque par 2. En cause, le dérapage du nombre de ces contrats aidés aussi leur efficacité. La question se pose en effet de savoir s’il ne constitue pas un effet d’aubaine remplaçant ainsi des emplois qui de toute façon auraient été créés. Ces contrats qui peuvent faciliter une insertion pour certains paraissent cependant trop nombreux et globalement trop coûteux. Un coût qui est aussi une source de dérapage budgétaire importante. Dans le budget 2016, le précédent gouvernement avait ainsi tablé sur un chiffre de 295.000 contrats aidés, pariant alors sur une nette chute (le chiffre était de 463.181 en 2015) due à la reprise de l’activité économique. Il n’en a rien été. Le chiffre final a été de 456.723 contrats, soit 55% de plus et surtout un surcoût de 875 millions d’euros. Dans son rapport sur la situation des finances publiques publié fin juin, la Cour des comptes signalait un dépassement budgétaire « probable » de 300 à 600 millions d’euros sur le coût de ces contrats.

La France va demander l’arrêt des conflits pendant un an et demi son seul porte-avions est en réparation !

La France va demander l’arrêt des conflits pendant un an et demi son seul porte-avions est en réparation !

 

 

Sans doute la France va-t-elle demander à l’ONU de se prononcer sur une motion pour l’arrêt des conflits pendant un an et demi. C’est-à-dire le temps nécessaire pour réparer son seul porte-avions  le d Charles-de-Gaulle. La situation est évidemment ubuesque. Ou bien la France renonce à tout porte-avion ou décide  d’en disposer d’ au moins deux. Une problématique posée un peu naïvement le ministre de la défense. «  Peut-être qu’il serait souhaitable d’avoir un deuxième porte-avions », soulignait en novembre le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. « Peut-être que la question se posera quand on élaborera la loi de programmation militaire qui commencera en 2020. » Loin d’être nouvelle, l’idée d’un second porte-avions a émergé dès le début des années 2000. Face aux contraintes budgétaires, la France propose à la Grande-Bretagne de coopérer sur un projet qui prévoit la construction de trois porte-avions, dont un pour la Marine française. Un accord est signé en 2006 mais le programme est suspendu en 2008 avant d’être définitivement abandonné en 2013. Dans un rapport publié en 2014, la Cour des comptes épinglera un projet dans lequel « des sommes importantes » ont été engagées « alors que l’impasse de la coopération était très largement prévisible ». Depuis, le chantier est au point mort. Lors d’une conférence de presse consacrée aux questions de défense le 6 janvier, Benoît Hamon a estimé que la mise à l’arrêt du Charles-de-Gaulle posait la question. « S’il n’y a pas deux porte-avions, il n’y a pas de permanence à la mer », a dit le candidat socialiste. « La question qui nous sera posée c’est : est-ce qu’on fait deux porte-avions, l’un pour succéder au Charles-de-Gaulle et un autre à côté, ou est-ce qu’on en fait un seul mais avec le même problème qui se posera plus tard ? », a-t-il demandé. « Mais il est incontestable que vu le prix d’un deuxième PA, cette question doit être appréciée au regard des efforts que nous pouvons consentir sur le plan budgétaire. Je ne l’écarte pas mais je ne la retiens pas non plus ». François Fillon, candidat de la droite et du centre, s’est lui montré plus catégorique. « Le porte-avions, accompagné du groupe aéronaval, est un instrument de projection de forces et de puissance », soulignait l’ancien Premier ministre dans un entretien à Valeurs Actuelles en novembre dernier. « Cependant, il faut être lucide : nous n’avons pas les moyens d’en construire un deuxième », ajoutait-il. « Il nous faudra en revanche lancer dès le début des années 2020 les études pour construire le successeur du Charles-de-Gaulle, qui devra le remplacer à partir des années 2035. » La France ne peut toutefois pas faire pendant 18 mois sans porte-avions comme si elle en avait un, a souligné le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Christophe Prazuck, devant le Sénat, le 16 novembre dernier. « Aujourd’hui, on voit bien que les choses changent : les Chinois veulent construire quatre porte-avions, les Indiens veulent en construire trois, les Anglais sont en train d’en construire deux », a souligné l’amiral Prazuck. « Il existe donc un intérêt largement partagé pour cet outil ».

Fibre : pause ou arrêt pour Google

Fibre : pause ou arrêt pour Google

 

Le développement de la fibre permettant du très haut débit  pourrait susciter quelques les inquiétudes depuis notamment la décision de Google de faire une pause dans la construction de son réseau à ultra débit. Google pourrait en effet ce rabattre sur des solutions moins coûteuses que la fibre en utilisant des technologies sans fil. La question pourrait aussi se poser pour le réseau public développé en France lui aussi très onéreux et dont le coût ne permettra pas de proposer des offres financièrement attractives pour le client. Du coup une partie seulement du territoire (les zones très denses) pourrait être couverte. Google avait lancé il y a quelques années son projet particulièrement ambitieux “Google Fiber” qui devaient révolutionner le marché du très haut débit aux Etats-Unis. 6 ans après, les résultats sont décevants, et la direction du groupe souhaiterait réduire les frais engagés. Conséquence directe des ces mauvais résultats: les effectifs travaillant sur le projet devraient être divisés par deux dans les mois à venir, et la maison mère pousse la filiale à revoir sa structure de coûts. En effet, la construction d’un réseau de fibre optique nécessite d’importants travaux et les coûts du projet ont eu tendance à augmenter, sans même évoquer les réticences de nombreuses villes à accueillir la fibre Google qui ont ralenti le déploiement du projet du géant américain. Mais cela ne semble pas signer la fin des ambitions de Google dans la téléphonie pour autant: l’entreprise pourrait davantage mettre l’accent à l’avenir sur les technologies sans fil bien moins coûteuses à déployer que la fibre, en profitant notamment de la récente libération des bandes de fréquences 3,4 et 3,8 GHz aux Etats-Unis. Le géant internet américain Alphabet, maison mère de Google, a annoncé mardi une « pause » dans le développement de son projet de réseau en fibre à ultra haut-débit, qui va se traduire par des suppressions d’emplois.  »Dans les villes où nous avons lancé (le service) ou sommes en cours de construction, notre travail va continuer. Pour la plupart de nos villes potentielles pour la fibre -celles où nous sommes en discussions exploratoires – nous allons mettre en pause nos opérations et nos bureaux tandis que nous raffinons nos approches », écrit Craig Barratt, le patron de la division Access qui recouvre le projet Google Fiber.

Arrêt anti-burkini confirmé par la justice

Arrêt anti-burkini confirmé par la justice

Le tribunal administratif de Nice considérant que le port du Burkini  constituait une revendication de nature identitaire a rejeté lundi une nouvelle demande de suspension d’un arrêté pris par une mairie des Alpes-Maritimes, celle de Villeneuve-Loubet. Déjà saisie il y a une dizaine de jours pour un arrêté du maire de Cannes, la juridiction niçoise avait alors rendu une décision allant dans le même sens, confortant les municipalités ayant interdit le port de vêtements religieux sur les plages. « C’est évidemment une déception, même s’il n’y a pas de grande surprise », a réagi lundi Me Patrice Spinosi, avocat de la Ligue des droits de l’homme (LDH), à l’origine de l’un des référés déposés contre la mairie de Villeneuve-Loubet. « Cette décision nous permet de saisir dès à présent le Conseil d’Etat, qui devrait fixer une date d’audience d’ici une dizaine de jours et statuer à très bref délai », a ajouté l’avocat, joint par Reuters. La LDH et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui avait saisi le juge des référés pour l’arrêté cannois, jugent les mesures anti-burkini liberticides et discriminatoires à l’encontre des baigneuses de confession musulmane. Dans son ordonnance, le juge des référés invoque notamment le contexte sensible de l’état d’urgence, prolongé à la suite de l’attentat du 14-juillet à Nice (86 morts), ainsi que le « retentissement, facteur de tensions supplémentaires », déclenché par la polémique sur le port du burkini.   »Ce port vestimentaire sur les plages peut également être perçu comme étant l’expression d’une revendication identitaire », peut-on encore lire dans l’ordonnance.

Après Cannes et Villeneuve-Loubet, deux villes dirigées par des maires Les Républicains, plusieurs communes côtières du Sud-Est et du Nord, dont Nice et le Touquet, ont décidé à leur tour de bannir cet été les tenues de plage recouvrant le corps.

(Avec Reuters)

 

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