Archive pour le Tag 'arrêt'

Arrêt maladie : un coût de 100 milliards

Arrêt maladie : un coût de 100 milliards

Les arrêts de travail coûtent plus de 100 milliards d’euros à la France chaque année. Le taux d’absentéisme au sein des entreprises françaises a reculé en 2023 par rapport à 2022, mais leur durée moyenne est en augmentation de plus de deux jours, selon une étude du cabinet de conseil et de courtage d’assurance Diot-Siaci et une enquête de l’Ifo, l. Ce taux mesure le nombre de jours d’absence rapporté au nombre total de jours travaillés : il s’élevait à 5,64% en 2022 et est retombé à 5,06% l’an dernier. Cet indicateur n’a néanmoins pas retrouvé ses niveaux d’avant-Covid : à titre de comparaison, le taux d’absentéisme était ressorti à 4,94% en 2021 et à 4,78% en 2019, dernière année d’activité «normale» avant la crise du Covid.

La diminution de l’absentéisme s’explique en grande partie par la part moins importante d’arrêts de travail liés à une contamination au Covid-19 (22% en 2023, contre 43% en 2022). Les maladies ordinaires, la fatigue, et les mauvaises conditions de travail ont retrouvé leur première place au classement des causes d’absentéisme.

La  France est championne en la matière -, le nombre de jours non travaillés continue de caracoler à des niveaux jamais connus auparavant, montre aussi  le nouveau baromètre Ayming et Ag2r La Mondiale. Certes, la tendance générale peut donner l’impression d’une amélioration de la situation en 2023. Le taux d’absentéisme – à savoir le nombre de jours manqués par rapport aux jours travaillés théorique – est passé à 6,1% contre 6,7% un an plus tôt. . Mais « sur le temps long, la tendance est clairement à la hausse », tempère Anthony Van Hulle, expert psychologie du travail chez Ayming. Par rapport à l’avant-Covid, la progression atteint ainsi 10%, souligne l’étude.

 

Social-RATP: conducteurs licenciés pour activité de VTC en arrêt maladie

Social-RATP:  conducteurs licenciés pour activité de VTC en arrêt maladie

Les salariés de la RATP ont bien évidemment comme tous les salariés le droit d’exercer plusieurs activités. Ainsi certains conducteurs qui bénéficient de durées de travail avantageuses en profitent pour travailler comme chauffeur VTC par exemple. Le problème c’est que beaucoup trop profitent de leur arrêt maladie pour exercer leur second métier. La RATP tape donc  du poing sur la table. La régie des transports parisiens va licencier «une trentaine» de conducteurs de bus ayant profité d’un arrêt maladie pour travailler comme chauffeur VTC, a indiqué mercredi 15 mai son PDG Jean Castex, dénonçant un niveau d’absentéisme toujours trop élevé dans l’entreprise.

Suisse : arrêt des financements à l’agence pour les réfugiés palestiniens de l’ONU

Suisse : arrêt des financements à l’agence pour les réfugiés palestiniens de l’ONU

Peu d’observateurs notent la dérive gauchiste d’organismes dépendants de l’ONU voire du secrétaire même de l’organisation. Faute de peser sur les événements et d’organiser les concertations et le règlement des conflits, l’ONU multiplie les prises de position gauchistes surtout en faveur des palestiniens.

«C’est un secret de polichinelle que dans les écoles de l’UNRWA on continue à faire l’apologie du terrorisme, à inciter à la violence et à promouvoir l’antisémitisme, justifie David Zuberbühler, membre du groupe parlementaire Suisse-Israël. Une majorité du Conseil national l’a enfin reconnu (…). Comme le Conseil fédéral et le parlement ont détourné le regard pendant longtemps, voire trop longtemps, il n’y a certes pas lieu de se réjouir, mais je suis malgré tout naturellement très satisfait de cette décision.»

Un chanteur employé de la SNCF en arrêt maladie licencié après passage à la télé

Un chanteur employé de la SNCF en arrêt maladie licencié après passage à la télé

Encore un acte de répression syndicale inqualifiable diront sans doute certaines organisations d’extrême-gauche voire même de racisme. Ce chanteur un peu connu en situation de maladie salarié à la SNCF se produisait sur les plateaux et scènes nationales et internationales ! artiste et fonctionnaire, l’idéal !

Aussi sans doute une censure sans doute du nouveau Verlaine. Exemple de paroles dune de ses chansons :

J’ai dû vendre de la neige
Elle c’est ma sicario, elle est restée même quand c’est la hess
J’la vois dans mes DM, elle veut revenir
J’lui dis : « c’est mort »
Elle dit : « j’suis qu’tes babies » mais j’lui dis : « c’est mort »

Porte pas, porte pas l’œil
S’te plaît m’porte pas l’œil
Nous deux c’est plus pareil, elle veut qu’on s’voie tout à l’heure
Porte pas, porte pas l’œil
S’te plaît m’porte pas l’œil
Nous deux c’est plus pareil, elle veut qu’on s’voie tout à l’heure

Laisse moi, s’te plaît laisse moi

Hazdine Souiri, le vrai nom d’AZ, salarié de SNCF Voyageurs depuis 2010, avait été licencié en octobre 2017 par son employeur alors qu’il s’était déclaré en arrêt-maladie le 19 juin de la même année. Le problème c’est que ce jour, l’artiste était présent en direct sur le plateau de l’émission télévisée « Touche pas à mon poste » sur la chaîne C8.

Une enquête administrative a été réalisée et a conclu que de nombreuses dates de concerts et de tournées correspondaient à des arrêts-maladie du salarié.

« Par exemple votre tournée en Chine en novembre 2016 ou encore votre concert du 24 mars 2017 en Belgique annoncé dans la presse locale le 23 février 2017 ou encore votre tournée en Chine de mai 2017 annoncée sur les réseaux sociaux le 9 avril 2017″, fait état le rapport d’enquête repris dans la décision de la cour d’appel. Il apparaît que ces concerts ne sont jamais annulés en raison de votre état de santé et votre présence peut même être constatée (vidéos, photos, commentaires). »

Le salarié avait saisi le conseil des prud’hommes de Lyon en 2018 en demandant de condamner la société SNCF à lui payer des dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Une demande rejetée en 2020 et qui a conduit à cet appel. Le contrôleur licencié réclamant 16.478,88 euros à titre de dommages et intérêts et arguant qu’il pratiquait l’activité de chanteur à titre bénévole et pendant ses loisirs.

A noter que pour le frère du chanteur, manager du groupe T30 et contrôleur et lui aussi licencié par la SNCF, la cour d’appel a pris une décision inverse. La cour a condamné la compagnie à lui verser 12.000 euros d’indemnités, considérant que son licenciement était abusif.

Hausse du gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

Hausse du gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

La pêche française n’en finit pas de mourir sous les coups de boutoir de la concurrence et de la politique aberrante du pouvoir. Brusquement le gouvernement a décidé de supprimer l’aide aux gazole . De quoi évidemment provoquer la colère du secteur déjà fragilisé par une médiocre compétitivité.

Et le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville qui ne comprend à peu près rien à la problématique du secteur de proposer des mesures gadget comme les groupements d’intérêt qui sont déjà en œuvre depuis longtemps. Ou encore de conseiller d’acheter le carburant quand il n’est pas cher ! ( Ce qui se fait évidemment mais dans des limites).

Dans certains cas le coût du gazole représente jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires et la décision du gouvernement va tout simplement remettre en cause l’existence de certains armements et autres patrons pêcheurs.

Hervé Berville se contente de banalités pour surmonter les difficultés actuelles,: «Il faut préparer l’avenir. Il faut faire des achats groupés ou des achats à terme. Quand le prix est bas, il faut s’approvisionner pour les six mois d’après, où le prix du carburant aura peut-être augmenté», développe-t-il. «Nous avons atteint un montant qui est de 75 millions d’aide au carburant (…) Nous ne pouvons pas prolonger ces aides car le régime européen qui permettait ces aides s’arrête cette année (…) Ce n’est pas à l’État de se substituer tout le temps à la responsabilité de tous les acteurs de la filière», a-t-il estimé.

La conséquence de tout cela sera un affaiblissement du secteur, une importation supplémentaire de poisson de l’extérieur et globalement une plus grande atteinte à l’environnement.

Gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

La pêche française n’en finit pas de mourir sous les coups de boutoir de la concurrence et de la politique aberrante du pouvoir. Brusquement le gouvernement a décidé de supprimer l’aide aux gazole . De quoi évidemment provoquer la colère du secteur déjà fragilisé par une médiocre compétitivité.

Et le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville qui ne comprend à peu près rien à la problématique du secteur de proposer des mesures gadget comme les groupements d’intérêt qui sont déjà en œuvre depuis longtemps. Ou encore de conseiller d’acheter le carburant quand il n’est pas cher ! ( Ce qui se fait évidemment mais dans des limites).

Dans certains cas le coût du gazole représente jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires et la décision du gouvernement va tout simplement remettre en cause l’existence de certains armements et autres patrons pêcheurs.

Hervé Berville se contente de banalités pour surmonter les difficultés actuelles,: «Il faut préparer l’avenir. Il faut faire des achats groupés ou des achats à terme. Quand le prix est bas, il faut s’approvisionner pour les six mois d’après, où le prix du carburant aura peut-être augmenté», développe-t-il. «Nous avons atteint un montant qui est de 75 millions d’aide au carburant (…) Nous ne pouvons pas prolonger ces aides car le régime européen qui permettait ces aides s’arrête cette année (…) Ce n’est pas à l’État de se substituer tout le temps à la responsabilité de tous les acteurs de la filière», a-t-il estimé.

La conséquence de tout cela sera un affaiblissement du secteur, une importation supplémentaire de poisson de l’extérieur et globalement une plus grande atteinte à l’environnement.

Gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs et grogne à venir

gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs et grogne à venir

Brusquement le gouvernement a décidé de supprimer l’aide aux gazole . De quoi évidemment provoquer la colère du secteur déjà fragilisé par une médiocre compétitivité.

Et le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville qui ne comprend à peu près rien à la problématique du secteur de proposer des mesures gadget comme les groupements d’intérêt qui sont déjà en œuvre depuis longtemps. Ou encore de conseiller d’acheter le carburant quand il n’est pas cher ! ( Ce qui se fait évidemment mais dans des limites).

Dans certains cas le coût du gazole représente jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires et la décision du gouvernement va tout simplement remettre en cause l’existence de certains armements et autres patrons pêcheurs.

Hervé Berville se contente de banalités pour surmonter les difficultés actuelles,: «Il faut préparer l’avenir. Il faut faire des achats groupés ou des achats à terme. Quand le prix est bas, il faut s’approvisionner pour les six mois d’après, où le prix du carburant aura peut-être augmenté», développe-t-il. «Nous avons atteint un montant qui est de 75 millions d’aide au carburant (…) Nous ne pouvons pas prolonger ces aides car le régime européen qui permettait ces aides s’arrête cette année (…) Ce n’est pas à l’État de se substituer tout le temps à la responsabilité de tous les acteurs de la filière», a-t-il estimé.

La conséquence de tout cela sera un affaiblissement du secteur, une importation supplémentaire de poisson de l’extérieur et globalement une plus grande atteinte à l’environnement.

Arrêt de l’artificialisation-des-sols: risque de hausse du prix du logement

Arrêt de l’artificialisation-des-sols: risque de hausse du prix du logement


La loi Climat et résilience entend combattre l’artificialisation des sols, mais elle risque d’accroître la crise du logement, en opérant des transferts de richesse de jeunes générations vers des propriétaires plus âgés, alerte, dans une tribune au « Monde », l’économiste Carl Gaigné.

Le constat est le suivant. Le prix du logement a explosé de manière disproportionnée dans de nombreux territoires. Les raisons évoquées dans le discours d’Elisabeth Borne, lundi 5 juin, sont les coûts de la construction et, plus récemment, du crédit immobilier. Les aides publiques, comme le rappelle la première ministre, peuvent également avoir des effets inflationnistes sur les prix du logement.

Un facteur important manque néanmoins à l’appel. La hausse du prix de l’immobilier est attribuable en très grande partie à la hausse du prix des terres en ville, un constat partagé par différentes études économiques, autour de 80 %. La valeur du sol urbain dépend fortement de sa localisation, c’est-à-dire de la qualité de l’environnement local, et de l’accessibilité aux emplois et services.

Un même logement a une valeur très différente selon sa localisation. Une note de l’Insee soulignait que le prix d’un appartement de 60 mètres carrés est de 90 000 euros à Provins et de 780 000 euros dans le 6e arrondissement, à Paris. Les coûts de construction et du crédit variant très faiblement entre les communes, l’écart de prix, près de 700 000 euros, s’explique en grande partie par l’écart dans la valeur du foncier urbain.

La valeur foncière représente en moyenne près de la moitié de la valeur d’un logement. C’est pourquoi l’accession à la propriété par les ménages de la classe moyenne s’est traduite par un étalement des villes, afin de bénéficier entre autres de prix abordables. En parallèle, le gouvernement fait de la lutte contre l’artificialisation des sols une réforme prioritaire. Dans le cadre de la loi Climat et résilience, le gouvernement souhaite protéger les espaces naturels, en instaurant l’objectif de zéro artificialisation nette. Il s’agit de stopper l’agrandissement des zones urbanisées ou de rendre à la nature l’équivalent des superficies absorbées par l’urbanisation.

A Total- Donges: « arrêt structurel ou conjoncturel » ?

A Total- Donges:  « arrêt structurel ou conjoncturel » ?

Officiellement la raffinerie de Donges va arrêter provisoirement sa production en raison de la baisse de la demande. Les syndicats se demandent s’il s’agit d’une immobilisation structurelle qui pourrait conduire à la fermeture définitive comme cela avait été le cas pour la raffinerie des Flandres, à Dunkerque (Nord), en 2010.

Ce lundi matin, 90% des salariés qui prenaient leur service ont répondu à l’appel à la grève reconductible .

Total, de son côté, justifie l’arrêt “pour les mois à venir” de la raffinerie de Donges par la “très forte dégradation des marges de raffinage” liée à la pandémie du Covid-19.

Cet arrêt “n’entraînera aucun chômage partiel”, insiste-t-on au sein du groupe, puisque les salariés “poursuivront la surveillance des unités” et “réaliseront des travaux d’inspection et de maintenance”.

Une nouvelle réunion extraordinaire du CSE doit se tenir le 10 décembre.

L’”arrêt conjoncturel”, poursuit la direction, ne remet pas non plus en cause le projet de modernisation de la raffinerie, un investissement de 450 millions d’euros.

Azerbaïdjan–Arménie : l’ONU veut un arrêt des combats au Karabakh

Azerbaïdjan–Arménie : l’ONU  veut un arrêt des combats au Karabakh

 

Le Karabakh province de l’Azerbaïdjan avait profité de la chute de l’URSS pour déclarer  son indépendance en 1991. Depuis l’Azerbaïdjan veut reconquérir ce territoire pourtant peuplé de chrétiens orthodoxes comme en Arménie. Suite à des incidents de frontière, l’Azerbaïdjan a engagé des forces militaires qui ont fait une centaine de morts.

Un conflit qui pourrait enflammer la région d’autant que Erdogan n’a pu s’empêcher de mettre son grain de sel en affirmant qu’il soutiendrait l’Azerbaïdjan tandis que Poutine lui soutient l’Arménie. Le Conseil de sécurité de l’ONU a donc réclamé mardi dans une déclaration unanime obtenue par l’AFP un « arrêt immédiat des combats » au troisième jour de combats meurtriers dans la région disputée du Nagorny Karabakh entre l’Azerbaïdjan et des forces séparatistes soutenues par l’Arménie.

Les 15 membres du Conseil de sécurité expriment « leur soutien à l’appel lancé par le secrétaire général aux deux côtés pour arrêter immédiatement les combats, désamorcer les tensions et reprendre sans tarder des négociations constructives », précise leur déclaration adoptée pendant une réunion d’urgence demandée par les pays européens du Conseil (BelgiqueEstonie, Allemagne, France et Royaume-Uni).

Les deux Etats ont décrété la loi martiale et l’Arménie a annoncé une mobilisation générale.

Boeing: arrêt de la production

Boeing: arrêt de la production

Un double drame économique pour Boeing avec d’une part les incidents à répétition du 737 qui ont stoppé la production est annulé nombre de commandes. S’y ajoute évidemment la très mauvaise conjoncture mondiale liée au Coronavirus avec une baisse du chiffre d’ affaires du transport aérien de près de 90 %. De nombreuses commandes seront encore reportées.

Boeing a donc  annoncé lundi suspendre la production de son long-courrier 787 «Dreamliner» dans l’État de Caroline du Sud, ce qui marque la mise à l’arrêt de toutes les usines d’assemblage d’avions civils du constructeur aux États-Unis.

Ce site, le dernier produisant encore des avions commerciaux, sera fermé temporairement à partir du 8 avril pour une durée indéterminée, indique Boeing. La décision vise à s’aligner sur les mesures de confinement prises par les autorités de cet État pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, explique le constructeur aéronautique.

«Cela fait partie de nos engagements de donner la priorité à la santé et la sécurité de nos salariés tout en évaluant la propagation du virus dans l’État et son impact sur notre chaîne d’approvisionnement et le programme 787», souligne Brad Zaback, le responsable de ce programme, cité dans le communiqué.

Les employés affectés et ne pouvant travailler à distance continueront à être payés pendant 10 jours et devront choisir par la suite entre des prestations proposées par Boeing dans des situations d’urgence ou demander à bénéficier des indemnités chômage pour les situations d’urgence. Boeing, qui emploie plus de 161.000 personnes dont une grande majorité aux États-Unis, avait déjà annoncé la veille prolonger pour une durée indéterminée la suspension de l’activité dans ses usines de l’État de Washington. Jusqu’à présent, l’usine de Caroline du Sud avait été épargnée.

Le constructeur aéronautique est parallèlement en discussion avec le Trésor pour une aide d’au moins 60 milliards de dollars qu’il demande pour lui et ses 17.000 fournisseurs. En attendant, Boeing a mis en place un plan de départs volontaires, sans donner d’autre détail. Son action, qui a dégringolé en Bourse, évolue désormais en montagnes russes, au gré des nouvelles sur l’avancée des négociations avec le gouvernement fédéral.

Après notamment le secteur automobile Airbus arrête sa production, la fausse excuse du Coronavirus

Après notamment le secteur automobile Airbus arrête sa production, la fausse excuse du Coronavirus

 

Comme d’autres secteurs notamment l’automobile, Airbus arrête sa production en raison du Coronavirus. Comme pour le secteur automobile, le virus chinois ne saurait cependant être responsable des difficultés d’Airbus. En effet, le secteur connaît des difficultés antérieures à la pandémie. Certes, Airbus s’en tire  beaucoup mieux que Boeing en plein marasme économique et financier suite aux déboires techniques du 737. Mais ce qui caractérise le secteur aérien, c’est la grande fragilité des sociétés de transport par exemple celle d’Air France financièrement très malade et qui devra sans doute être sauvée par l’État. Une autre compagnie italienne, Alitalia elle aussi reprise sans doute par l’État italien.

D’autres compagnies de moindre importance sont fortement secouées par l’insuffisance de leurs résultats. Il est clair cependant que le Coronavirus en clouant au sol nombre d’appareils et en supprimant ou en allégeant le nombre  de liaisons va faire plonger dans le rouge la plupart des compagnies. De ce fait,  les commandes d’appareils nouveaux vont ce réduire et ou-être notoirement décalées dans le temps. Ce ne sera donc pas seulement des consignes sanitaires qui imposent à Airbus de stopper sa production mais surtout des considérations économiques.

« Suite à la mise en œuvre de nouvelles mesures en France et en Espagne pour contenir la pandémie de Covid-19, Airbus a décidé d’interrompre temporairement les activités de production et d’assemblage sur ses sites français et espagnol de la société pour les quatre prochains jours », a annoncé l’avionneur via un communiqué mardi 17 mars en tout début de matinée.

Dans les faits, cette fermeture va impacter plusieurs dizaines de milliers de salariés. Si Airbus emploie pas loin de 3 000 personnes en Espagne, près de 49 000 travaillent pour l’avionneur en France, dont 24 000 rien qu’à Toulouse.

« Mais au quotidien, ce sont environ 40 000 salariés qui s’emploient chaque jour dans nos sites toulousains, en prenant en compte nos salariés, les apprentis, les sous-traitants, etc. », précise un représentant d’Airbus.

Ainsi, la réouverture des ateliers est programmée au lundi 23 mars. Elle doit permettre d’instaurer dans les ateliers  »les conditions de sécurité strictes en matière d’hygiène, de nettoyage et d’auto-distanciation, tout en améliorant l’efficacité des opérations dans ces nouvelles conditions de travail », promet le groupe qui dans le même temps encourage le télétravail dans ces deux pays.

« Nous sommes en train de travailler à l’instauration d’un protocole de santé pour toutes nos lignes d’assemblage afin que l’ensemble des postes soit protégé dès lundi quand les équipes reviendront. Cela passe par l’assurance du mètre de distance minimum entre chaque salarié, le port du masque ou encore le nettoyage des postes de travail . 

Sondage Gilets jaunes : 60 % pour l’arrêt du mouvement

Sondage Gilets jaunes : 60 % pour l’arrêt du mouvement

 

D’après un sondage Elabe pour BFM, l’opinion publique soutient toujours à hauteur d’environ 50 % des revendications portées par les gilets jaunes. Par contre, ils sont désormais 60 % à souhaiter que s’arrête cette mobilisation caractérisée par des affrontements et des violences

60% des personnes sondées déclarent ainsi qu’elles désirent la fin de la mobilisation. Elles n’étaient que 56%, en février dernier. Corollairement, les partisans de la poursuite du mouvement sont passés de 43% à 40%. Les catégories de Français les plus en faveur d’un arrêt du mouvement sont les personnes de 65 ans et plus (70%, +7 points par rapport au 20 février 2019), les 18-24 ans (59%, +14) et les cadres (75%, -5). Les employés sont très divisés sur la question, avec seulement 53% d’interlocuteurs appelant à une cessation des défilés jaunes. Parmi les ouvriers, on ne trouve qu’une minorité de 43% pour appeler à la fin de la mobilisation.

L’approbation des gilets jaunes est très large parmi les classes populaires, avec 66%, en progression d’un point, et domine toujours parmi les classes moyennes (52%, +3). On observe un bond chez les retraités, à nouveau au centre de l’actualité sociale ces jours-ci, avec 50% d’approbation, après un accroissement de six points.

En revanche, parmi les classes les plus aisées, on n’enregistre plus qu’un taux de 44% et la glissade est lourde du côté des habitants des communes rurales et des petites agglomérations, avec respectivement des scores de 54%, en chute de sept points, et 51%, après une baisse similaire.

Un détour par les prismes politiques indique que l’approbation est toujours vigoureuse parmi les électeurs de Marine Le Pen, stable à 73%, et de Jean-Luc Mélenchon, estimée à 68%, bien que fragilisée par une réduction de cinq points.

Enfin, 68% des Français ont dit à l’institut Elabe que les gilets jaunes s’étaient selon eux éloignés de leurs premières revendications, quand 31% ont soutenu l’inverse.

Une dernière donnée explorée par le sondage ne va pas inciter l’exécutif à l’optimisme. 75% des Français jugent ainsi que le débat national d’Emmanuel Macron ne permettra pas de résoudre la crise, et 60% qu’il ne permettra pas d’améliorer la participation des citoyens aux décisions.

Sondage mené sur un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 23 et 24 avril 2019. 

L’arrêt des soins pour les plus de 85 ans ? En Belgique !

L’arrêt des soins pour les plus de 85 ans ? En Belgique !

C’est la dernière mauvaise blague belge. Il serait environ 40 % à souhaiter qu’on arrête les soins trop onéreux pour les plus de 85 ans. Cela en raison des difficultés pour équilibrer les comptes de l’assurance-maladie. Finalement peut-être les Belges ont-ils trouvé la martingale : si effectivement on arrêtait les soins des malades et pas seulement des vieux, on parviendrait effectivement à largement équilibrer dépenses et recettes de maladies et même à faire du profit, sorte de dividende qui pourrait même être redistribué aux biens portants !   Selon plusieurs études, menées au Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), à la Fondation Roi Baudouin et au cœur de l’Inami (dans un rapport secret), 40% des Belges songent donc  sérieusement à conserver l’équilibre de la Sécu «en n’administrant plus de traitements coûteux qui prolongent la vie des plus de 85 ans». On devine la suite: on aurait rapidement une médecine à deux vitesses, entre les patients qui doivent se contenter de la Sécu et ceux qui ont les moyens de se payer les médicaments non remboursés ou les opérations auxquelles ils n’auraient plus accès. Aux Pays-Bas, on ne place déjà plus de stimulateur cardiaque aux plus de 75 ans, l’appareil dépassant de loin le patient en espérance de fonctionnement. Par comparaison, seuls 17% se prononcent pour ne plus rembourser les frais de maladie ou d’accident qui sont …

 

 

Gilets jaunes : 55% des Français pour l’arrêt des manifs

Gilets jaunes : 55% des Français pour l’arrêt des manifs

un sondage Odoxa Dentsu-Consulting réalisé pour France Inter, l’Express et la presse régionale publié lundi 25 février. Selon l’étude, 55% des personnes interrogées souhaitent la fin du mouvement, contre 66% fin novembre et 55% en janvier dernier.

Ce chiffre n’est pas une surprise car le soutien se délitait lentement. Le rejet est sans doute lié à la dégradation de l’image des « gilets jaunes ». La lassitude, voire l’agacement touche désormais de très nombreux Français aisés (72%), de cadres (69%) et de personnes habitant en zones urbaines et notamment à Paris (60%) alors que ces derniers étaient tous majoritairement favorables à sa poursuite au début du mouvement.

Ceux qui continuent de soutenir les « gilets jaunes » sont très « typés » d’un point de vue politique comme d’un point de vue sociologique. Politiquement, seuls les sympathisants des partis d’extrême-gauche et d’extrême-droite, Insoumis(74%) et RN (67%), veulent une poursuite du mouvement. À l’inverse, les sympathisants socialistes (58%) comme ceux de LR (66%) ont rejoint leurs homologues de La République en Marche (92%) et sont désormais une nette majorité à dire « stop » aux gilets jaunes.

Sociologiquement aussi, le mouvement s’est réduit à un socle très étroit des seuls ouvriers (58%) et Français aux plus bas revenus (57%) qui souhaitent sa poursuite alors que les employés et les Français aux revenus moyens – inférieurs, qui soutenaient encore majoritairement la poursuite du mouvement ces dernières semaines, ont fait volte-face et ne le souhaitent plus désormais (respectivement 49% et 53%).

Enfin, dernier coup dur pour les gilets jaunes, même au niveau territorial son socle de soutien rural et périurbain s’étiole : si les Français habitant les grandes villes (58%) veulent l’arrêt du mouvement, ils ne sont pas les seuls. Leurs homologues habitant des petites villes (51%) et des zones rurales (52%) le demandent aussi désormais.

 

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