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Elon Musk cherche un idiot pour diriger le réseau

Twitter : Elon Musk cherche un idiot pour diriger le réseau

Elon Musk , le milliardaire qui a mis en danger la totalité de son groupe en rachetant le réseau Twitter pour la somme folle de 44 milliards multiplie actuellement les déclarations les plus folles. Les actionnaires de son groupe sont particulièrement mécontents car la valorisation s’est écroulée. Du coup, Elon Musk acculé pourrait bien être contraint d’abord de se désengager physiquement de la gestion de Twitter voire peut-être même de s’en débarrasser complètement. Et pour en rajouter à la stupidité des déclarations de l’intéressé il déclare qu’il cherche « quelqu’un d’assez idiot » pour reprendre la direction de tweeter.

Musk a déclaré mardi 20 décembre qu’il quitterait ses fonctions de directeur général de Twitter après avoir trouvé un remplaçant. «Je démissionnerai de mon poste de PDG dès que je trouverai quelqu’un d’assez idiot pour prendre le poste ! Après cela, je dirigerai simplement les équipes de logiciels et de serveurs », a-t-il écrit sur la plateforme.

Le propriétaire de la plateforme de microblogging réagissait au résultat du sondage qu’il avait lui-même initié lundi sur Twitter, demandant s’il devait se retirer de la tête de l’entreprise ou non, 57% des 17 millions de votants répondant par l’affirmative. S’il avait affirmé dans un premier temps qu’il se plierait au résultat de son sondage, Musk avait envoyé ces dernières heures des signaux plutôt contradictoires, semblant dans un premier temps estimer que le résultat avait été faussé par le vote de bots.

La vérité c’est que le patron de Twitter semble complètement désemparé pour rentabiliser le réseau. Twitter n’avait jamais réalisé le moindre profit mais maintenant ce sont les annonceurs qui partent mais aussi les utilisateurs trop en désaccord avec les propos provocateurs et réactionnaires du patron.

Twitter : vers un réseau poubelle avec Elon Musk

Twitter : vers un réseau poubelle avec Elon Musk


Elon Musk, au nom de sa philosophie libertarienne, entend faire sauter toute barrière déontologique sur le réseau Twitter dont il est désormais propriétaire. Une orientation qui n’est pas simplement philosophique mais aussi commerciale car le milliardaire souhaite la multiplication d’expression les plus extrêmes et les plus provocantes justement pour faire de l’audience.

Elon Musk s’appuie sur une philosophie à la fois confuse et douteuse de type anarcho- libertarien au service de ses seuls intérêts . Pour lui, la liberté a des limites, celle de ses intérêts financiers. Par exemple, chez tesla toute contestation syndicale est prohibée. L’indépendance éditoriale qu’il prône ne l’empêche pas d’orienter le réseau Twitter vers un soutien assez inconditionnel des » Républicains » et même de Trump.

Le patron de Tesla à payer bien trop cher le réseau Tweeter. Pour preuve, il s’est débarrassé immédiatement de la moitié du personnel. Propriétaire et patron de la plateforme depuis un mois, il prône une vision absolue de la liberté d’expression. Ainsi par exemple les informations les plus fantaisistes concernant le Covid pourront reprendre sur Twitter.

Elon Musk a entrepris de bouleverser la modération des contenus sur Twitter, du rétablissement en masse de comptes bannis à la fin de la lutte contre la désinformation sur le Covid. «À partir du 23 novembre 2022, Twitter n’applique plus le règlement concernant les informations trompeuses sur le Covid-19», indique un très rare, et très bref, communiqué de l’entreprise de San Francisco, qui n’a été relayé que mardi 29 novembre par la presse américaine.

À son arrivée à la tête de Twitter, et entre deux provocations, le multimilliardaire a tenté de rassurer les ONG et annonceurs qui craignaient une flambée de contenus toxiques (discours de haine, désinformation, etc). Il a répété que le règlement de la plateforme n’avait pas changé et que les comptes bannis ne seraient pas rétablis avant la création d’un conseil de modération des contenus. Peine perdue: de nombreuses marques ont fui, et Elon Musk, s’estimant trahi, est passé à l’action. Il a lancé des sondages sur son profil, reflétant selon lui la «voix du peuple», et fait réinstaller le profil de l’ex-président Donald Trump (suspendu en janvier 2021 pour appel à la violence).

D’après la newsletter spécialisée Platformer, le bouillonnant dirigeant a aussi demandé aux ingénieurs encore employés de rétablir quelque 62.000 comptes qui avaient été bannis pour des infractions répétées.

Bref, on s’oriente progressivement vers un réseau poubelle encore pire que précédemment qui pourrait bien bénéficier à des réseaux qui entendent, eux, modérer les contenus

Twitter : vers un réseau poubelle avec Elon Musk

Twitter : vers un réseau poubelle avec Elon Musk


Elon Musk,Au nom de sa philosophie Libertarienne, entend faire sauter toute barrière déontologique sur le réseau Twitter qu’il est désormais propriétaire. Une orientation qui n’est pas simplement philosophique mais aussi commerciale car le milliardaire souhaite la multiplication d’expression les plus extrêmes et les plus provocantes justement pour faire de l’audience.

Elon Musk s’appuie sur une philosophie à la fois confuse et douteuse de type anarcho- libertarien au service de ses seuls intérêts . Pour lui, la liberté a des limites, elle de ses intérêts financiers. Par exemple chez tesla toute contestation syndicale est prohibée. L’indépendance éditoriale qu’il prône ne l’empêche pas d’orienter le réseau Twitter vers un soutien assez inconditionnel des » Républicains » et même de Trump.

Le patron de tesla à payer bien trop cher le réseau. Pour preuve, il s’est débarrassé immédiatement de la moitié du personnel. propriétaire et patron de la plateforme depuis un mois, prône une vision absolue de la liberté d’expression. Ainsi par exemple les informations les plus fantaisistes concernant le vide pourront reprendre sur Twitter.

Elon Musk a entrepris de bouleverser la modération des contenus sur Twitter, du rétablissement en masse de comptes bannis à la fin de la lutte contre la désinformation sur le Covid. «À partir du 23 novembre 2022, Twitter n’applique plus le règlement concernant les informations trompeuses sur le Covid-19», indique un très rare, et très bref, communiqué de l’entreprise de San Francisco, qui n’a été relayé que mardi 29 novembre par la presse américaine.

À son arrivée à la tête de Twitter, et entre deux provocations, le multimilliardaire a tenté de rassurer les ONG et annonceurs qui craignaient une flambée de contenus toxiques (discours de haine, désinformation, etc). Il a répété que le règlement de la plateforme n’avait pas changé et que les comptes bannis ne seraient pas rétablis avant la création d’un conseil de modération des contenus. Peine perdue: de nombreuses marques ont fui, et Elon Musk, s’estimant trahi, est passé à l’action. Il a lancé des sondages sur son profil, reflétant selon lui la «voix du peuple», et fait réinstaller le profil de l’ex-président Donald Trump (suspendu en janvier 2021 pour appel à la violence).

D’après la newsletter spécialisée Platformer, le bouillonnant dirigeant a aussi demandé aux ingénieurs encore employés de rétablir quelque 62.000 comptes qui avaient été bannis pour des infractions répétées.

Bref, on s’oriente progressivement vers un réseau poubelle encore pire que précédemment qui pourrait bien bénéficier à des réseaux qui entendent, eux, modérer les contenus

Un nouveau réseau pour remplacer Twitter

Un nouveau réseau pour remplacer Twitter ?

Selon une information de Franceinfo un nouveau réseau pourrait bien progressivement remplacer Twitter complètement pollué par Elon Musk. Mastodon est un réseau social de micro-blogging, libre, open-source et décentralisé. Il a été créé en octobre 2016 par Eugen Rochko, un développeur allemand. Similaire à Twitter et à Tumblr, il permet de partager des messages, des images et des vidéos, dans une limite de 500 caractères. Les messages, à la différence du réseau américain, peuvent être édités et portent le nom de « pouets », « toots » en anglais.

La particularité de Mastodon est son caractère décentralisé. Comme l’explique la rubrique d’aide du réseau social, chaque nouvel utilisateur choisit un serveur lors de son inscription. Ce dernier est géré par une organisation ou une personne indépendante. Les informations de l’utilisateur sont ensuite stockées sur ce serveur. Au total, Mastodon compte un peu plus de 3 300 serveurs dans le monde. Mais attention, s’il existe une multitude de serveurs, chaque utilisateur a bien accès à l’entièreté du réseau social.

Ce choix permet à Mastodon « de répartir sa charge sur différents serveurs », explique le magazine américain Wired*, ce qui veut dire que « Mastodon n’a pas besoin de l’infrastructure, de l’ingénierie, ou d’un soutien financier important qu’un réseau comme Twitter nécessite ». L’organisation permet en outre à Mastodon de se passer de publicité, pour n’être financé que par des donations et des sponsors.

Twitter surtout très menacé par son patron, Elon Musk

Twitter surtout très menacé par son patron, Elon Musk

Nombre de très grandes entreprises dans la publicité finance le réseau Twitter s’interrogent sur leur politique de communication sur un réseau de plus en plus contestée. En cause, les propos provocateurs, excentriques et contradictoires du milliardaire Elon Musk. L’intéressé qui se veut libertiarien est un anarchiste capitaliste qui revendique une totale liberté d’expression avec tous ses excès. Ainsi envisage-t-il de rétablir le compte de Trump.

Ainsi parmi ses contradictions, Musk , champion de la vérité, est aussi le champion de la lutte contre les syndicats et le champion des licenciements. Ainsi vient-il de décider de mettre à la porte de Twitter nombre de salariés y compris dans la direction.

Une action collective a d’ores et déjà été lancée en parallèle devant le tribunal fédéral de San Francisco, annonce Bloomberg. La loi fédérale interdit notamment aux grandes entreprises de procéder à des licenciements massifs sans préavis d’au moins 60 jours. Sur Twitter, l’avocate Lisa Bloom a indiqué que l’entreprise, si elle ne respectait pas ce préavis, s’exposerait à une amende-jour de 500 dollars par salarié ainsi que l’obligation de verser des arriérés de salaires.

Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk est visé par des plaintes pour licenciements abusifs. Son autre entreprise, Tesla, est aussi poursuivie pour avoir enfreint la loi fédérale après le licenciement de 500 salariés en juin dernier. Le délai de 60 jours de préavis n’avait pas été respecté. Un procès qu’Elon Musk avait jugé « insignifiant » auprès de Bloomberg

L’image de Twitter qui n’est pas déjà très flatteuse risque encore de se détériorer et c’est pourquoi de grandes sociétés internationales envisagent de ne plus apporter leur manne financière au réseau.

Elon Musk a promis de former un conseil de modération des contenus, et de prendre quelques semaines avant d’éventuellement réautoriser certaines personnes bannies – comme Donald Trump – à revenir sur
Les marques, qui représentent 90% des revenus de la plateforme, craignent en effet que la libéralisation des règlements de modération des contenus prônée par Elon Musk ne rende le réseau inhospitalier.

Le géant américain de l’agro-industrie General Mills a suspendu ses dépenses publicitaires sur Twitter, un signe supplémentaire de l’inquiétude des annonceurs face à la vision ambiguë d’Elon Musk, le nouveau propriétaire de la plateforme, en matière de modération des contenus. Le constructeur automobile General Motors avait indiqué avoir arrêté temporairement de payer pour des publicités sur Twitter. Jeudi, le Wall Street Journal a affirmé que Mondelez international (le fabricant des biscuits Oreo), Pfizer et Audi (Volkswagen) avaient pris des décisions similaires.
Les annonceurs, qui représentent 90% des revenus de la plateforme, craignent que la libéralisation des règlements de modération des contenus prônée par Elon Musk ne rende la plateforme Contre-productive. La plupart des marques préfèrent éviter toute association avec des contenus non consensuels.

Mais ni les annonceurs ni de nombreuses ONG ne semblent pour l’instant convaincus. Un collectif de près de 50 associations de défense de la démocratie et de lutte contre la désinformation a adressé une lettre ouverte aux 20 plus gros annonceurs sur Twitter, dont Coca-Cola, Google et Disney, les exhortant à menacer Elon Musk de cesser toute publicité sur la plateforme s’il mettait en place son projet «visant à saper la sécurité de la marque et les standards de la communauté, dont la liquidation de la modération de contenus».

Mercredi, Elon Musk a demandé dans un sondage à ses 113 millions d’abonnés si les annonceurs devraient «soutenir la liberté d’expression» ou «le politiquement correct». Déjà une consultation en elle-même très populiste.

Twitter : 50 % des employés licenciés

Twitter : 50 % des employés licenciés

La purge a commencé dans le réseau tweeter racheté de manière tout à fait imprudente par le milliardaire Elon Musk. Le coût invraisemblable de 44 milliards de cette opération très aventureuse se traduit immédiatement par un nettoyage à la hache des effectifs.

7500 salariés seront donc très prochainement licenciés. Comme on le constate le concept libertiarien d’Elon Musk a des limites qui s’arrête à ses seuls intérêts. Selon le «Washington Post», 50% des quelque 7.500 employés devront partir de la société rachetée il y a une semaine par Elon Musk.

«Nous allons lancer le processus difficile de réduction de nos effectifs mondiaux vendredi», a indiqué Twitter à ses employés jeudi 3 novembre dans un e-mail consulté par l’AFP, confirmant les rumeurs qui circulaient depuis qu’Elon Musk a racheté le réseau social il y a une semaine.

«Nous reconnaissons qu’un certain nombre d’individus qui ont réalisé des contributions notables à Twitter vont être affectés, mais cette action est malheureusement nécessaire pour assurer le succès de l’entreprise à l’avenir», déclare Hypocritement la société aux salariés

Le patron de Tesla et SpaceX a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars et en a pris le contrôle jeudi dernier, après six mois d’une acquisition très mouvementée. Il a immédiatement dissous le conseil d’administration, congédié le directeur général et d’autres hauts responsables, et lancé des projets d’envergure avec des objectifs à remplir rapidement. Plusieurs ingénieurs ont rapporté avoir dû dormir sur place certains soirs.

La mesure confirme le changement de culture d’entreprise largement anticipé pour l’entreprise californienne sous la direction d’Elon Musk. Plusieurs cadres ont démissionné d’eux-mêmes cette semaine et plus de 700 personnes sont déjà parties cet été, de leur plein gré, d’après un salarié. Le fantasque entrepreneur prône en effet une vision de la liberté d’expression qui nécessite d’assouplir les règles de modération des contenus de la plateforme, en désaccord avec l’approche de nombreux employés, utilisateurs et ONG. Certains salariés étaient aussi inquiets à l’idée de ne plus pouvoir travailler de chez eux – Elon Musk désapprouve le télétravail – ou de devoir suivre des cadences infernales comme chez Tesla.

Avenir Twitter menacé ?


Avenir Twitter menacé ? .

par David Lacombled, président de la Villa numéris ( dans l’Opinion)

Fini la rigolade. En quelques jours, Elon Musk est passé de « Chief Twit » (Chef crétin), inscrit dans sa bio sur Twitter lors du rachat de la plateforme vendredi dernier, à « Complaint Hotline Operator » (« responsable du bureau des plaintes ») face à la multiplication des sollicitations, des récriminations mais aussi des demandes de réintégration. Si l’homme le plus riche au monde a déboursé 44 milliards de dollars pour l’acquérir, le réseau social a développé un fort sentiment de co-propriétaire chez chacun de ses utilisateurs. Des habitudes et des usages à la limite du conservatisme pourraient se révéler de sérieux freins à toute évolution des services comme du modèle.

La fusion entre Yahoo Japan et Line fait grandir l’espoir autour de la naissance d’une super app japonaise
Twitter est devenu une agora planétaire, où naissent des discussions, doublée d’un relais essentiel des médias, un terrain de jeu de l’information mais aussi de la désinformation. L’effet papillon s’est transformé en « oiseau bleu », emblème du réseau. Un tweet peut se révéler dévastateur. Ce sont essentiellement de courts messages écrits qui y sont postés, comme à l’origine en 2006. Depuis, seules les micro-évolutions ont été acceptées par les utilisateurs (les « twittos »), non sans vifs débats, tels que, en 2017, le doublement des messages postés à 280 caractères ou la possibilité de publier plusieurs messages enchaînés sous forme d’un « thread » (fil de messages). En revanche, le tournant de la vidéo entrepris avec la production de formats courts Vine ou la diffusion en direct avec Periscope n’a pas été couronné de succès. Loin s’en faut.

Couteau suisse numérique. En cela, la stratégie, plus subodorée qu’esquissée, de transformer la plateforme, dont le modèle économique repose essentiellement sur l’audience publicitaire, en super-application payante – dites «Super-App» – relève d’un pari à très haut risque. L’enjeu serait ici de devenir un couteau suisse apte à gérer nos vies numériques en un seul endroit en réunissant de très nombreuses fonctionnalités allant de l’e-commerce aux systèmes de paiement, en passant par l’information et la communication. D’omniprésent, le réseau se ferait omnipotent. Seul le chinois WeChat peut se targuer d’avoir réussi cette prouesse, fort, il est vrai, d’un marché captif et d’un milliard d’utilisateurs chaque jour.
Il n’est pas certain que les consommateurs soient prêts à payer pour une couche de services supplémentaires alors qu’ils sont durablement habitués à la gratuité, fut-elle une illusion, et à la qualité.

A certains égards, nos smartphones jouent aujourd’hui ce rôle de Super-app. Alors que leur facture numérique est déjà élevée (opérateur télécom + TV), il n’est pas certain que les consommateurs soient prêts à payer pour une couche de services supplémentaires alors qu’ils sont durablement habitués à la gratuité, fut-elle une illusion, et à la qualité. Pour ce faire, ceux-ci savent parfaitement jongler avec les applications pour en tirer le meilleur parti sans pour autant s’acquitter des frais qu’occasionnerait, par exemple, le recours à de plus grandes capacités de mémoire et de stockage. Au-delà, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier relève aussi d’une certaine forme d’indépendance vis-à-vis des plateformes et de protection de ses propres contenus. Ainsi, textes, photos, vidéos se retrouvent hébergés en plusieurs lieux virtuels où chacun sait parfaitement retrouver ses biens.

S’il entend, comme il l’avait dévoilé au printemps, multiplier par quatre le nombre des utilisateurs de Twitter, en visant le milliard à la fin de la décennie, pour multiplier ses revenus par cinq, avec un objectif de chiffre d’affaires annuel de 25 milliards de dollars, Elon Musk va devoir résoudre cette équation paradoxale consistant à ouvrir un peu plus grandes les portes du réseau, au risque d’être moins regardant sur la modération des contenus en particulier, tout en tentant de vendre, au sens propre, l’idée d’être dans un environnement sécurisé. Pour conquérir un nouveau public, l’idée de recourir à la constellation de satellites Starlink, dont le magnat est aussi propriétaire, pourrait être séduisante en dépit des investissements que cela nécessiterait là où ses créanciers ont besoin désormais d’être rassurés. De plus, permettre l’accès à ses services reviendrait à l’ouvrir aussi à ceux de ses concurrents. Les réseaux sociaux, Twitter au premier chef, sont condamnés à composer avec les communautés qu’ils ont contribué à créer.

Twitter :Le coup de bluff d’Elon Musk ?

Twitter :Le coup de bluff d’Elon Musk ?

Le patron de Tesla qui vient de revenir sur sa position d’abandonner le rachat de Twitter comptait aussi sur l’abandon des poursuites judiciaires. Malheureusement pour lui, Twitter a décidé de refuser cet abandon d’arbitrage judiciaire. Il se pourrait que Twitter craigne un nouveau coup de bluff d’Elon Musk car l’abandon des poursuites judiciaires pourrait donner l’occasion d’un nouveau retournement de veste avec désengagement brutal de Twitter.

Elon Musk, Brillant ingénieur ne manque pas de qualités mais sa gestion est largement hypothéquée par des coups médiatiques douteux. Ainsi son projet de racheter Twitter 45 milliards. Puis sa décision de se retirer sans doute pour faire écrouler les cours de Twitter. Enfin l’engagement de procédures judiciaires abracadabrantes avant de déclarer hier sa nouvelle intention de se replacer pour l’achat de Twitter. Une attention stratégique ou encore un coup de bluff car la rentabilité de Twitter est loin d’être assurée avec un investissement aussi monumental. D’autant que dans ce domaine, peuvent apparaître assez rapidement des grands du numérique qui tuent leurs concurrents. Voir à cet égard la progression des plates-formes chinoises en avance maintenant pour une offre globale. Elon Musk voudrait intégrer witter dans une sorte d’appli unique et géante, un peu comme le fait le chinois WeChat qui offre des services d’achats, de réseaux sociaux, de discussions ou encore de finance.

Si les actionnaires de Twitter sont les grands gagnants, difficile de dire si le rachat va être une bonne nouvelle pour Twitter en tant que tel. Car jusqu’à présent, le modèle économique d’Elon Musk pour Twitter partait du principe que la plateforme avait de grosses marges de manœuvre pour monétiser son audience parce qu’elle avait 20% de faux comptes. Or, si elle en a effectivement 5% ou aux alentours, comme le clame Twitter depuis des années, c’est une autre affaire.
De manière générale, Elon Musk s’est contenté d’affirmations vagues sur le potentiel économique formidable de Twitter, mais il n’a pas présenté de business plan crédible. Son mantra de « restaurer la liberté d’expression » se heurtera à la réalité : à la fois celle de Twitter qui n’est pas aujourd’hui un espace de censure malgré les affirmations de Musk, et qui fait partie des plateformes qui modèrent le moins et le moins efficacement ; et celle de la régulation, qui va dans le sens d’un contrôle plus strict des contenus publiés sur les plateformes, afin de mieux lutter contre la désinformation et le cyber-harcèlement.

Finalement ce pourrait aussi être un énorme coup de bluff pour permettre Elon Musk ( Grâce au protocole qui annulerait les poursuites juridiques) de se désengager le moment venu de Twitter et en même temps de lui porter un coup financier par rapport à sa valorisation

Twitter : nouveau coup de bluff à 45 milliards d’Elon Musk ?

Twitter : nouveau coup de bluff à 45 milliards d’Elon Musk ?

Elon Musk, Brillant ingénieur ne manque pas de qualités mais sa gestion est largement hypothéquée par des coups médiatiques douteux. Ainsi son projet de racheter Twitter 45 milliards. Puis sa décision de se retirer sans doute pour faire écrouler les cours de Twitter. Enfin l’engagement de procédures judiciaires abracadabrantes avant de déclarer hier sa nouvelle intention de se replacer pour l’achat de Twitter. Une attention stratégique ou encore un coup de bluff car la rentabilité de Twitter est loin d’être assurée avec un investissement aussi monumental. D’autant que dans ce domaine, peuvent apparaître assez rapidement des grands du numérique qui tuent leurs concurrents. Voir à cet égard la progression des plates-formes chinoises en avance maintenant pour une offre globale. Elon Musk voudrait intégrer witter dans une sorte d’appli unique et géante, un peu comme le fait le chinois WeChat qui offre des services d’achats, de réseaux sociaux, de discussions ou encore de finance.

Si les actionnaires de Twitter sont les grands gagnants, difficile de dire si le rachat va être une bonne nouvelle pour Twitter en tant que tel. Car jusqu’à présent, le modèle économique d’Elon Musk pour Twitter partait du principe que la plateforme avait de grosses marges de manœuvre pour monétiser son audience parce qu’elle avait 20% de faux comptes. Or, si elle en a effectivement 5% ou aux alentours, comme le clame Twitter depuis des années, c’est une autre affaire.
De manière générale, Elon Musk s’est contenté d’affirmations vagues sur le potentiel économique formidable de Twitter, mais il n’a pas présenté de business plan crédible. Son mantra de « restaurer la liberté d’expression » se heurtera à la réalité : à la fois celle de Twitter qui n’est pas aujourd’hui un espace de censure malgré les affirmations de Musk, et qui fait partie des plateformes qui modèrent le moins et le moins efficacement ; et celle de la régulation, qui va dans le sens d’un contrôle plus strict des contenus publiés sur les plateformes, afin de mieux lutter contre la désinformation et le cyber-harcèlement.

Finalement ce pourrait aussi être un énorme coup de bluff pour permettre Elon Musk ( Grâce au protocole qui annulerait les poursuites juridiques) de se désengager le moment venu de Twitter et en même temps de lui porter un coup financier par rapport à sa valorisation

Réseaux sociaux : L’arnaque de Twitter !

Réseaux sociauxL’arnaque de Twitter !

Twitter aurait privilégié la progression du nombre d’utilisateurs au lieu de la lutte contre les comptes de spams, selon le document d’un lanceur d’alerte. Il ne s’agit pas d’une véritable surprise quand on sait que les revenus de ce réseau dit social (et ceux  des concurrents) sont fondés  sur les recettes de la publicité qui dépendent du volume d’utilisateurs).

Twitter a induit les régulateurs américains en erreur concernant sa capacité à se défendre contre les pirates informatiques et les comptes de spam, selon une plainte déposée par ce lanceur d’alerte.

L’ancien chef de la sécurité du réseau social, Peiter Zatko, a indiqué dans sa plainte que Twitter avait affirmé à tort avoir un plan solide en matière de sécurité.

La plainte a été déposée le mois dernier auprès de l’organisme américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers, du département de la Justice, ainsi qu’auprès de la FTC (Federal Trade Commission).

Twitter aurait privilégié la progression du nombre d’utilisateurs au lieu de la lutte contre les comptes de spams, selon le document.

Ces accusations interviennent alors que Twitter a intenté un procès contre Elon Musk pour violation du contrat de rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars (44 milliards d’euros).

Le patron de Tesla a mis fin début juillet à l’accord de rachat de Twitter, accusant le groupe d’avoir manqué à ses obligations contractuelles en fournissant notamment des données erronées ou incomplètes sur le nombre de faux comptes, des accusations rejetées par le réseau social.

 

L’arnaque de Twitter !

L’arnaque de Twitter !

Twitter aurait privilégié la progression du nombre d’utilisateurs au lieu de la lutte contre les comptes de spams, selon le document d’un lanceur d’alerte. Il ne s’agit pas d’une véritable surprise quand on sait que les revenus de ce réseau dit social (et ceux  des concurrents) sont fondés  sur les recettes de la publicité qui dépendent du volume d’utilisateurs).

Twitter a induit les régulateurs américains en erreur concernant sa capacité à se défendre contre les pirates informatiques et les comptes de spam, selon une plainte déposée par ce lanceur d’alerte.

L’ancien chef de la sécurité du réseau social, Peiter Zatko, a indiqué dans sa plainte que Twitter avait affirmé à tort avoir un plan solide en matière de sécurité.

La plainte a été déposée le mois dernier auprès de l’organisme américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers, du département de la Justice, ainsi qu’auprès de la FTC (Federal Trade Commission).

Twitter aurait privilégié la progression du nombre d’utilisateurs au lieu de la lutte contre les comptes de spams, selon le document.

Ces accusations interviennent alors que Twitter a intenté un procès contre Elon Musk pour violation du contrat de rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars (44 milliards d’euros).

Le patron de Tesla a mis fin début juillet à l’accord de rachat de Twitter, accusant le groupe d’avoir manqué à ses obligations contractuelles en fournissant notamment des données erronées ou incomplètes sur le nombre de faux comptes, des accusations rejetées par le réseau social.

 

« Réseaux sociaux- »Twitter et autres : 80 % de faux comptes ?

« Réseaux sociaux- »Twitter et autres   : 80 % de faux comptes ? 

Les bots* sont-ils à l’origine du déclin de notre monde numérique ? Il est plausible que plus de 80 % des comptes Twitter soient en fait des faux – et Twitter n’est pas le seul réseau social à être concerné. Voici pourquoi… Par Dan Woods, Global Head of Intelligence chez F5. (la Tribune)

*Un bot informatique est un agent logiciel automatique ou semi-automatique qui interagit avec des serveurs informatiques. Un bot se connecte et interagit avec le serveur comme un programme client utilisé par un humain, d’où le terme « bot », qui est la contraction par aphérèse de « robot »

 

 

À ce stade, nous sommes nombreux à avoir entendu parler de l’échec de l’acquisition et de l’affaire juridique qui se profile entre Twitter, une société qui n’a pas cherché à être achetée, et Elon Musk, qui a annulé son offre d’achat de la société.

Au centre de ce conflit se trouve le trafic de robots. Il est presque certain que le trafic de robots de Twitter est beaucoup plus important que ce qui est exprimé publiquement et de ce que les équipes imaginent en interne. En toute honnêteté, c’est probablement le cas pour toutes les organisations qui sont ciblées par des bots malveillants ou indésirables mais qui n’utilisent pas les meilleures technologies pour les éliminer.

 

Dans le cas de Twitter, l’une des principales motivations est d’obtenir la création de nouveaux comptes. On a l’impression que plus une personne a de followers, plus ses tweets sont intéressants, et en effet, les comptes ayant le plus de followers ont tendance à être plus influents.

Ce modèle peut alors devenir préoccupant dès lors qu’il vise à amplifier l’influence. Imaginez l’influence que vous pourriez avoir en contrôlant automatiquement des millions de comptes Twitter qui interagissent avec les comptes réels de personnalités publiques et de citoyens privés. Cette situation est susceptible d’attirer des acteurs étatiques très motivés disposant de ressources pratiquement illimitées.

Non seulement l’incitation est énorme sur Twitter, mais il existe aussi des moyens. Il existe d’innombrables services sur Internet (y compris les marketplaces du dark/deep web) qui proposent des comptes Twitter, des followers, des likes et des retweets contre rémunération.

Pour moins de 1 000 dollars, il est possible d’obtenir près de 100 000 followers, qui retweetent tout et n’importe quoi. Ces comptes ont des noms tels que TY19038461038, et ils suivent beaucoup d’autres comptes.

Créer un compte Twitter en utilisant l’automatisation est particulièrement facile. En y regardant d’un peu plus près, il est possible d’écrire un script qui crée automatiquement des comptes Twitter. Sans pour autant changer d’adresse IP ni le nom du compte.

Il y a quelques années, un réseau social américain a déployé une stratégie de défense contre les robots et a découvert que 99 % de son trafic de connexion était automatisé.

En fait, 80 à 99 % du trafic est automatisé sur de nombreuses applications. Ces résultats ne sont pas un cas isolé – ils sont communs à de nombreuses organisations (commerçants, institutions financières, sociétés de télécommunications et entreprises de restauration rapide, pour n’en citer que quelques-unes).

La nouvelle a bien sûr été dévastatrice pour l’entreprise. Elle savait qu’elle avait un problème de bot, mais n’avait jamais imaginé qu’il était aussi grave. Les conséquences ont rapidement été ressenties. Seule une infime partie de leurs comptes clients étaient de véritables clients humains. La majeure partie était des robots

 

Pour les réseaux sociaux, le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens (DAU), qui est un sous-ensemble de tous les comptes, joue un rôle important dans l’évaluation. La révélation que leur DAU ne représentait qu’une fraction de ce qu’elles pensaient a entraîné une baisse significative de leur valeur.

Aurait-il alors été préférable pour les actionnaires de cette entreprise de ne jamais apprendre la vérité et de se contenter d’affirmer que leur problème de bots était inférieur à 5 % ? Sans aucun doute, oui.

Cette pression ne s’applique pas seulement aux sites de réseaux sociaux dont la valorisation est déterminée par le nombre de DAU. Elle s’applique également aux entreprises qui vendent des produits à forte demande dont les stocks sont limités, comme des billets de concert, des baskets, des sacs à main de marque ou le prochain iPhone.

Lorsque ce type de produits sont vendus en quelques minutes à des robots, pour être ensuite revendus à des prix très élevés, cela créé un mécontentement des clients, mais l’entreprise parvient à écouler rapidement l’ensemble de son stock et alors, rien n’est fait pour maitriser ce procédé.

Dans ces cas, une entreprise peut vouloir donner l’impression qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour arrêter les bots alors qu’en réalité, elle ne fait pas grand-chose.

Selon le volume et la vitesse de l’automatisation que nous observons aujourd’hui, la sophistication des bots et le manque relatif de contre-mesures, on peut facilement faire la conclusion suivante : selon toute vraisemblance, plus de 80 % des comptes Twitter sont en fait des bots.

Sans nul doute, Twitter essaie d’empêcher toute automatisation indésirable sur sa plateforme, comme toutes les entreprises. Mais il est probable qu’il s’agisse d’une automatisation très sophistiquée de la part d’acteurs extrêmement motivés. Dans ces circonstances, la lutte contre les bots n’est pas une mince affaire. Elle nécessite des outils tout aussi sophistiqués.

Cependant, il y a quelque chose de beaucoup plus important en jeu ici. Le problème des bots est plus important que les recettes publicitaires, le cours de l’action ou la valorisation d’une entreprise. Ne pas lutter contre l’usage de bots, menace l’ensemble des fondements de notre monde numérique.

Permettre aux bots de proliférer conduit à une fraude massive qui coûte des milliards. Cela permet aux nations et aux organisations malveillantes de diffuser de fausses informations, d’influencer les processus politiques voire même de créer de potentiels conflits.

Si nous voulons, en tant que société, continuer à bénéficier de toutes les connaissances, de tous les divertissements et des autres avantages que nous offre l’internet et notre monde mobile et connecté, nous devons faire quelque chose contre le trafic automatisé en ligne. La seule façon de lutter contre les bots est de mettre en place notre propre automatisation hautement sophistiquée.

« Twitter : la police de la pensée » ?

 « Twitter : la police de la pensée »

 

William Thay, président du Millénaire, think-tank gaulliste spécialisé en politiques publiques, raconte  dans le JDD la suspension pendant quelques heures de son compte Twitter. 

 

Notons que certains sont cependant que certains partisans d’une régulation publique, ce qui n’est pas sans doute le Graal démocratique. On peut en effet s’interroger sur les critères de pertinence et de démocratie qui fonderaient  cette régulation. Même s’il faut convenir qu’il est sans doute urgent d’engager une réflexion sur la déontologie, les règles et l’accessibilité de l’information sur le net ( en commençant sans doute par l’interdiction de l’anonymat qui autorise tous les excès et toutes les dérives)

 

 

tribune :

 

« L’apparition des réseaux sociaux a profondément changé le rapport des citoyens avec la démocratie. Internet, qui s’était initialement créé sur le principe d’ouverture, se ferme progressivement de plus en plus et dénature le débat public. J’ai été victime comme de nombreux internautes d’une suspension de mon compte Twitter et j’ai souhaité raconter ce qu’il m’était arrivé pour alerter. Alors que les réseaux sociaux devaient permettre à tout le monde de s’exprimer librement, ils sont devenus les nouveaux censeurs de la parole. Désormais, ce n’est plus l’État et le législateur qui fixent le cadre de la liberté d’expression mais les plateformes numériques.

 

De Mélenchon à la suspension

Mon histoire débute par un développement (thread en langage Twitter) sur le programme économique de Jean-Luc Mélenchon le 2 juin dernier. Je développais dans celui-ci pourquoi selon moi son plan de relance n’allait pas fonctionner en prenant en comparaison les échecs des plans Chirac en 1975 et Mauroy en 1981. Ensuite, j’ai affirmé que Mélenchon « tue des policiers, parce qu’il alimente un discours anti-flic ».

Ces deux propos sont corrélés en termes de date à la suspension de mon compte Twitter ainsi que certains de mes collègues de mon cercle de réflexion. Si ces propos sont engagés, ils respectent la liberté d’expression garantie par le bloc de constitutionnalité. Cependant, Twitter est maitre dans son domaine, et l’expression sur la plateforme doit se plier au respect des fameuses Conditions générales d’utilisation ou CGU, que chaque internaute accepte lorsqu’il s’inscrit.

Le long chemin pour récupérer son compte

Mon compte Twitter a ainsi été suspendu comme ceux de certains de mes collègues. À notre surprise, nous n’avons pas reçu d’explications justifiant cette décision. Cette situation vous laisse peu d’options pour le récupérer. En effet, la plateforme peut suspendre des utilisateurs, supprimer des messages que le réseau social considère comme non compatible avec ses CGU. Les raisons sont donc larges et suffisamment floues pour offrir une grande marge d’appréciation par Twitter. La plateforme dispose ainsi d’un pouvoir arbitraire lui permettant de réguler l’espace d’expression favori des personnalités politiques.

Grâce à l’appui de différentes personnalités politiques ou médiatiques qui ont eu le courage de porter l’affaire sur la plateforme, j’ai pu retrouver l’usage de mon compte Twitter L’entreprise m’a ensuite expliqué les raisons de ma suspension qui serait en raison d’une violation de politique de spam et m’a demandé de faire amende honorable à ce sujet. Pour cela vous disposez de deux options, soit vous vous y conformez pour retrouver l’usage du réseau social soit vous refusez pour y subir votre mort sociale puisque vous ne pouvez plus créer d’autres comptes.

Mais pour mon cas personnel et chanceux qui a touché plusieurs personnalités, combien de Français ne disposent pas de cette chance ? Combien de Français sont suspendus et donc discriminés de façon arbitraire alors que des comptes haineux continuent de proliférer sur cette plateforme ? À ce titre, certains comptes de membres du cercle de réflexion ne disposent pas à ce jour des raisons motivant leur suspension, alors même certains sont élus de la nation donc représentant du peuple.

Le malaise démocratique

J’ai ainsi été victime des mêmes problèmes que rencontrent les utilisateurs de Twitter. La plateforme n’est désormais plus un lieu de débat mais celui d’une arène pour savoir qui aura le droit à la parole. Nous faisons face à une stratégie de signalement de la part de collectifs pour abattre les personnes qui ne pensent pas comme eux. L’objectif n’est plus de mettre en lumière les failles de l’argumentation mais davantage de leur retirer la possibilité de s’exprimer pour les invisibiliser de l’espace public.

Même si je possède de forts soupçons, je ne saurais jamais si j’ai été victime de cette stratégie de la part de l’équipe de Mélenchon. Mais cela interroge fortement sur la capacité à prendre en compte les opinions des autres, ce qui est fondamental dans une démocratie. Ce sentiment serait encore plus renforcé par la fascination de NUPES et de son leader pour certains régimes autoritaires !

Plus largement, mon expérience comme celle d’autres utilisateurs victimes d’insultes, de harcèlement et de censure pose des questions démocratiques sur une plateforme qui devient le régulateur de la parole publique. Est-ce qu’un État souverain de surcroit comme la France peut déléguer le contrôle de la liberté d’expression à un géant du numérique ? Est-ce que certains problèmes démocratiques que nous rencontrons ne pourraient pas être résolus si le pouvoir politique et le peuple ne décidaient pas de reprendre le contrôle ?

La révolution internet a permis de belles avancées pour l’humanité, et il s’agit d’un progrès à préserver. Cependant, le projet originel est victime de dérives : la folie des dirigeants de ces plateformes qui agissent comme étant supérieurs à des états souverains et l’évolution de certains collectifs qui pervertissent la démocratie. Ces derniers préfèrent exclure les personnes du débat plutôt que de confronter les arguments. Ainsi, revenons à l’esprit originel de la démocratie pour revenir au débat, et j’espère que mon cas personnel pourra interroger et susciter les débats sur le rôle de ces plateformes. »

Twitter- Musk: Et maintenant l’affaire des faux comptes !

Twitter- Musk: Et maintenant l’affaire des faux comptes !

Un vrai règlement de comptes de voyous entre le réseau Twitter et Musk. Musk qui accuse maintenant le réseau Twitter de déclarer de nombreux faux comptes pour renforcer encore sa crédibilité. Du coup ,Musk menace même de ne plus acheter le réseau. En réalité il veut en faire baisser le coût car il a du mal à trouver les 47 milliards nécessaires.

Musk a mis en cause ce chiffre de moins de 5% de faux comptesOfficiellement annoncé par Twitter , en expliquant ne jamais avoir vu une analyse l’établissant. «Il y a des chances pour qu’il y ait plus de 90% des utilisateurs actifs quotidiens [...]. Il est très surprenant que les tweets les plus populaires de tous les temps n’aient été aimés que par 2% des utilisateurs actifs quotidiens», s’étonnait l’entrepreneur.

L’annonce de la suspension du rachat, même temporaire, avait fait s’effondrer le cours en Bourse de Twitter de plus de 25%. Si l’action s’est légèrement reprise depuis, une chose est sûre : ce rachat n’est décidément pas comme les autres…Et on peut s’étonner que les autorités boursière américaines tolèrent de tels comportements de cow-boys.

 

Twitter : Nouvelle manipulation d’ Elon Musk

 Twitter : Nouvelle manipulation d’ Elon Musk

Le milliardaire Elon Musk pourrait bien avoir des difficultés à trouver les 44 milliards qu’il a proposés pour le rachat du réseau Twitter. Et pour faire baisser la somme, il procède à une nouvelle manipulation en déclarant qu’il suspend l’achat ! L’action du groupe a plongé d’environ 20% après cette annonce dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street, mais s’est ressaisie ensuite et ne perdait que 8% à la mi-journée ( d’après La Tribune).

 

Le réseau social avait avancé cette estimation à l’occasion de l’annonce de ses résultats du premier trimestre fin avril. Si une plus grande partie de ses 229 millions d’utilisateurs quotidiens actifs s’avéraient être des faux comptes, ses revenus publicitaires (qui représentent 90% de son chiffre d’affaires) pourraient diminuer. De son côté, Elon Musk a fait de la lutte contre les « bots » (les comptes automatisés) un des principaux chantiers de son projet.

Deux heures après ce tweet initial, le milliardaire a ajouté dans un second tweet qu’il était « toujours engagé dans le rachat« .

Cet énième coup d’éclat d’Elon Musk pourrait n’être qu’un coup de bluff. Comme l’expliquait à La Tribune Karl Hepp de Sevelinges, avocat associé chez Jeantet, également spécialiste M&A :  »Elon Musk ne peut pas sortir du contrat, sauf si la sortie est prévue dans le contrat« . Ce dernier, plutôt standard, contient une clause de révocation, celle des  »événements défavorables significatifs« , un terme du jargon pour évoquer « des événements qui mettent en danger l’économie de l’acquisition« . Mais le juriste précisait qu’il fallait un désastre financier pour que cette clause puisse être invoquée, évoquant un cas où la société rachetée avait perdu plus de 90% de son chiffre d’affaires et un autre cas où un dirigeant de l’entreprise rachetée s’était servi dans les caisses.

Ce n’est pas tout : Twitter a prévu dans son contrat avec Elon Musk une clause contre les frasques de ce dernier, le citant nommément. Il est prévu que si l’entreprise était affectée d’une quelconque manière par les propos tenus par l’homme d’affaires, cela ne pourrait pas être pris en compte dans les critères de rupture. Autrement dit, même si le milliardaire fait baisser la valeur de l’entreprise à cause de sa communication, il ne pourrait pas, en théorie, s’en servir pour renégocier le prix du rachat. Quoiqu’il en soit, le contrat prévoit qu’en cas de rupture, même justifiée, le milliardaire doit payer 1 milliard de dollars à Twitter.

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